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Partie 1: Hydraulique
des canalisations
2016
M. Gogoua G. Habib, INP-HB, Dept IT,
(Ecoulements en charge)
Partie 2: Hydraulique
des canaux
(Ecoulements à surface
libre) 2
CHAMP D’APPLICATIONS…
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Conduites, canaux…
CHAMP D’APPLICATIONS…
Déversoirs,
canaux en
laboratoire,
transport de
sédiments….
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PARTIE 1: HYDRAULIQUE DES
CANALISATIONS
(ECOULEMENT EN CHARGE)
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Etude des pertes de
charge
Calculs de l’écoulement
en charge 5
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CHAPITRE 1
GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN
CHARGE
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS
EN CHARGE
Définition
Classification des écoulements
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en charge
Régime d’écoulements
Charge moyenne dans une
section
Mise en équation du
mouvement permanent
uniforme 7
GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
DEFINITIONS
Ecoulement dans les conduites avec vitesses variées, differents fluides
, conduites de formes diverses
Problème de base: conduite de géométrie donnée (avec singularités),
débit donné, chute de pression pour qu’il y ait écoulement?
D’un point de vue théorique, on peut dire qu’un écoulement se fait en
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charge lorsque les seules frontières où les conditions aux limites
portent sur la pression sont des surfaces planes.
En pratique, une canalisation est en charge lorsque l’écoulement est
en contact avec une paroi sur tout le pourtour de chaque section
droite. L’écoulement est donc entièrement déterminé dans sa forme
par les parois. ( voir figure 1.1)
Vitesse moyenne:
Profil de vitesse?
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Figure 1.1 section droite d’une canalisation
GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
CLASSIFICATION DES ECOULEMENTS EN CHARGE
Le débit Q et la vitesse U d’un écoulement varient généralement avec
le temps (t) et l’abscisse (x) le long du parcours: Q= Q(x,t) et U= U
(x,t).
Ecoulements permanents
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Quand on se fixe, dans une section droite, le débit et la vitesse
moyenne ne varient pas dans le temps: Q = Q (x) et U= U (x). Lorsque
Q ne dépend pas de x, on dit que l’écoulement est conservatif.
Ecoulement permanent uniforme
D’une section à l’autre rien ne varie (Q et U), c’est le cas de
l’écoulement dans les tuyaux rectilignes loin des singularités.
Ecoulements permanents variés
On les rencontre dans les cas où la vitesse moyenne change avec le
changement de section, le débit restant le même ou bien quand le
débit varie d’une section à l’autre. On peut distinguer:
❑les écoulements variés accéléré (graduellement ou brusquement) 9
❑ les écoulements variés décélérés (graduellement ou brusquement)
GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
CLASSIFICATION DES ECOULEMENTS EN CHARGE
Ecoulement non permanent
Le débit Q et la vitesse U changent en fonction du temps, dans
une section donnée. Les changements s’effectuent aussi le long
d’un tronçon considéré.
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Ecoulement non permanent uniforme
Le débit et la vitesse moyenne varie avec le temps mais pas d’une
section à l’autre. Ce cas est rare.
Ecoulements non permanents variés
C’est le cas le plus fréquent pour les écoulements non permanents.
On peut distinguer:
❑les écoulements non permanent accéléré (graduellement ou
brusquement)
❑ les écoulements non permanent décélérés (graduellement ou
brusquement)
L’écoulement non permanent est souvent un état transitoire
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pour passer d’un écoulement permanent à l’autre
GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
REGIME D’ECOULEMENT
Expérience de Reynolds
C’est en 1883 que Reynolds réalisa l’expérience dont le dispositif est le
suivant (figure 1.2).
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fluide.
En effet, dans un écoulement en charge, les forces de viscosité et
les forces d’inertie sont les seules à intervenir dans la chute de
pression piézométrique. Le nombre de Reynolds donne un ordre de
grandeur du rapport des forces d’inertie sur les forces de viscosité.
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
REGIME D’ECOULEMENT
Application 1: De l’eau s’écoule dans une conduite cylindrique de
20 mm de diamètre avec un débit volumique de 25L/min. quel est
le régime d’écoulement?
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D=0.02 m Q= U* π*D2/4 d’où U= (4*Q/π*D2)1/2
Re=U*D/ν =((4*Q/π*D2)1/2 ) *D/ν
U
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
PROFIL DE VITESSE ET COUCHE LIMITE
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Stokes.
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
REGIME D’ECOULEMENT
En régime turbulent, le régime est très aplati au centre et le gradient de vitesse est
très élevé sur une très faible distance de la paroi appelée couche limite. Des
expériences ont donné des expressions de l’épaisseur de cette couche limite et du profil
de vitesse. L’étude de la turbulence près des parois met en évidence
l’importance relative des contraintes laminaires et turbulentes. On
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distingue trois zones:
la sous couche visqueuse ou sous couche limite laminaire: la variation
de vitesse est quasi-linéaire et est déterminé par la viscosité. (le
cisaillement visqueux est plus important que les tensions de Reynolds)
La zone tampon ou couche de transition: les tensions de Reynolds et les
tensions visqueuses sont du même ordre de grandeur.
La zone externe: les contraintes turbulentes sont dominantes
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
RUGOSITÉ, CONDUITES LISSES, CONDUITES RUGUEUSES
La rugosité absolue / La rugosité relative
Le concept de film laminaire et écoulement en
tuyau lisse
Le concept de film laminaire et écoulement en
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tuyau rugueux
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
CHARGE MOYENNE DANS UNE SECTION
La charge hydraulique en un point M est la somme de la charge
statique (charge piezo) et la charge dynamique (charge cinétique).
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Si on fait intervenir U la vitesse moyenne au lieu des vitesses
ponctuelles, on introduit un facteur correctif de l’energie cinétique
appelée coefficient de Coriolis:
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
MISE EN ÉQUATION DU MOUVEMENT PERMANENT UNIFORME
Considérons une canalisation cylindrique où la vitesse moyenne ne varie pas d’une
section à l’autre. En mouvement uniforme la somme des forces appliquées au
volume V est nulle car il n’y a pas d’accélération. La répartition des pressions est
aussi hydrostatique dans ces deux sections.
En projetant les forces sur l’axe de la canalisations et en directions du mouvement,
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on obtient:
Forces de pression
Forces de gravité
Forces de frottement à la paroi
Où P: pression S: section mouillée
P’: périmètre mouillé et
o la contrainte de frottement à la paroi
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Continuité
Le travail des forces de pression
Les forces de gravité
La relation de l’energie cinétique
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
CHAPITRE 2
ETUDE DES PERTES DE CHARGE
Généralités
Pertes de charge linéaire
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Pertes de charge singulières
Applications des formules de
pertes de charge
Mise en œuvre pratique des
méthodes de perte de charge
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
GÉNÉRALITÉS
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mouvement entre les molécules et entre
les diverses particules
Les pertes singulières: perturbation de
l’écoulement normal
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
FORMULE DE DARCY-WEISBACH
Analyse dimensionnelle et résultats
expérimentaux obtenus pour divers régimes
d’écoulement et divers fluides montrent que la
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perte de charge linéaire peut s’exprimer par la
relation de Darcy et Weisbach
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équations de Navier Stokes (et l’expérience le
confirme) que λ est inversement proportionnel
au nombre de Reynolds Re, en particulier:
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
Vitesse dans la section d’écoulement
La vitesse n’est pas uniforme dans la section d’une canalisation et ceci pour un régime
d’écoulement quelconque.
Dans un écoulement turbulent, la vitesse en un point est une fonction du temps
caractérisée par des pulsations de période plus ou moins longues et des fluctuations
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aléatoires à hautes fréquences (≈ 300Hz)
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GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉCOULEMENTS EN CHARGE
REGIME D’ECOULEMENT
Equations dynamique en écoulement turbulent
Les fluctuations de vitesse induisent des échanges de quantité de mouvement et des
contraintes (frottement turbulent) qui viennent s’ajouter au frottement dû à la
viscosité. Ces contraintes sont dites contraintes de Reynolds ou contraintes
turbulentes et sont de la forme
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On suppose que les relations de Navier-Stokes sont applicables aussi bien aux
écoulements laminaires que turbulents. Reynolds substitue les
décompositions suivantes
à la place des variables instantanées des équations de Navier-Stokes. On
obtient en prenant les valeurs moyennes:
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Equations de Reynolds
ETUDE DES PERTES DE CHARGE
Expérience de Nikuradze
Soit u* la vitesse de frottement:
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En régime laminaire: effet de la rugosité négligée sur les
frottements
k.u*/ν < 5 : conduite en écoulements lisses pas d’effets de la
rugosité sur les frottements
5 ≤ k.u*/ν ≤ 70: écoulement transitionnel , effets modérées
du de Re
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k.u*/ν >70: écoulements turbulent rugueux, rupture de la
couche laminaire , les frottements ne dépendent pas de Re
ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
FORMULE DE COLEBROOK-WHITE
Pour un écoulement turbulent et dans la zone de transition,
Colebrook et White ont proposé une formule qui traduit bien les
résultats expérimentaux aussi bien en tuyaux lisses (Blasius) qu’en
tuyaux rugueux (Von Karman et Nikuradse) :
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Cette formule est universelle (valable pour tous les fluides) mais
nécessite un calcul itératif à cause de sa forme implicite ; ce qui n’est
plus un problème de nos jours avec les moyens de calcul disponibles.
Les hydrauliciens ont utilisé pendant longtemps des abaques et tables
(qui sont toujours utiles en cas de coupure d’électricité) pour calculer
λ (diagramme de Moody)
La perte de charge unitaire s’obtient directement par un
calcul itératif en utilisant la relation :
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pdc
ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
En se fondant sur les expériences de Nikuradze, sur l’analyse mathématique de
prandtl et Karman, sur les observations de Colebrook et White et sur un grand
nombre d’expériences sur les conduites industrielles, Moody a établi un diagramme
logaritmique, ou lambda est fonction de Re et k/d.
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
Si l’écoulement est turbulent rugueux, le nombre de Reynolds
n’intervient pas. On fait tendre Re vers l’infinie et on obtient la relation
de Von Karman : Cette formule peut être utilisée comme première
approximation de la formule précédente pour le calcul de J.
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Pour les conduites lisses, c’est le terme comportant la rugosité relative
qui tend vers zéro et la formule de Colebrook tend vers la formule de
Prandtl-Von Karman.
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
Application 2: Calculer le débit dans une conduite de 3m de diamètre qui admet
une perte de charge admissible de 2 m/Km de rugosité 0.60 mm avec .
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
Application 3: Déterminer le diamètre d’une conduite uniforme et horizontale
installé pour transporter 0.4 m3/s (14 ft3/s). La chute de pression admissible est de
5.1816m (17ft) par mètre. (1ft=0.3048m)
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
FORMULE DE MANNING STRICKLER
C’est une formule initialement établie pour exprimer la vitesse moyenne en
écoulement à surface libre. Cette formule monôme est valable pour les conduites
industrielles et pour l’eau.
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
FORMULE DE HAZEN WILLIAMS
C’est une formule très utilisée aux USA et qu’on retrouve dans leurs
logiciels. Elle est valable pour l’eau aux températures ambiantes et les
conduites circulaires en écoulements industriels.
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La perte de charge unitaire est donnée dans le système international
d’unités (SI) par l’équation :
FORMULE DE CALMON-LECHAPT
C’est une formule monôme qui constitue une approximation de la
formule de Colebrook avec une erreur relative sur la perte de
charge inférieure à 3% pour des vitesses comprises entre 0,4 et 2
m/s.
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
RELATIONS ENTRE DIVERSES EXPRESSIONS DE LA RUGOSITE
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
VALEUR DES COEFFICIENTS DE CALMON-LECHAPT EN FONCTION
DE LA RUGOSITE k
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
APPLICATION DES FORMULES DE PERTES DE CHARGE
Application 1
Déterminer la perte de charge linéaire dans une conduite linéaire dans une
conduite en acier, soudée, peinte avec du bitume. Diamètre de la conduite
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D=1m; longueur L= 1000m. Dans la conduite s’écoule un débit d’eau Q=
0.785 m3/s à 20° C (v=1.01 10-6 m2/s; k=0.0003m)
Application 2
Déterminer la perte de charge linéaire dans une conduite de 100mm de
diamètre en acier galvanisé à l’état neuf, pour un débit de 20l/s de pétrole
lampant à 40°C, de densité d=0.183 (v= 2.5410-6 m2/s; k/d= 0.0015
L=1000m)
Application 3
Une conduite de 400m de long et de 300 mm de diamètre intérieure véhicule
200l/s d’eau. (k=0.5mm, v=10-6 m2/s)
Calculer la perte de charge linéaire et déterminer la pression à l’arrivée si la
pression de départ est de 5 bars. 39
ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
APPLICATION DES FORMULES DE PERTES DE CHARGE
Exercice de type 1
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Exercice de type 2
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTE DE CHARGE LINÉAIRE
APPLICATION DES FORMULES DE PERTES DE CHARGE
Exercice de type 3
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTES DE CHARGE SINGULIÈRE
Introduction
Les tronçons de conduite rectilignes sont réunis par des singularités
(coude, changement de diamètre, branchement, vannes, etc.). Au
voisinage de la singularité, les lignes de courant ne sont plus parallèles et
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la répartition des pressions n’est plus hydrostatique.
Ces singularités occasionnent des pertes de charge singulières qui
provoquent une discontinuité dans la ligne de charge sur une courte
distance. L’effet de la singularité retentit sur l’amont et l’aval à des
distances qui peuvent atteindre 20 à 50 fois le diamètre.
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTES DE CHARGE SINGULIÈRE
Coefficient de perte de charge singulière
En régime turbulent, la perte de charge entre les deux sections limitant
la singularité est de la forme suivante :
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Où K est le coefficient de perte de charge propre à chaque singularité et
U la vitesse moyenne par rapport à une section de référence (en générale
la plus petite en cas de changement de section seulement).
La perte de charge totale est la somme des pertes de charge:
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PERTES DE CHARGE SINGULIERES
Valeurs de K (PONT A MOUSSON 1985)
Sortie d’un réservoir Entrée d’un réservoir
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Rétrécissement brusque Elargissement
brusque
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PERTES DE CHARGE SINGULIERES
Longueur équivalente (Le)
On peut remplacer par la pensée une singularité par une con
duite équivalente Le de la conduite sur laquelle elle est
branchée, c’est-à-dire une longueur qui donnera la même perte
de charge quelque soit le débit. En utilisant Darcy,
l’expression de Le sera:
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Quelques valeurs de Le/D sont donnés dans le tableau suivant:
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Toutefois l’abaque suivant permet de déterminer Le de manière
générale:
PERTES DE CHARGE SINGULIERES
La détermination de Le se fait à l’aide de l’abaque ci-dessous qui
donne la singularité, le diamètre et la longueur équivalent en mm.
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ETUDE DES PERTES DE CHARGE
PERTES DE CHARGE SINGULIÈRE
Courbe caractéristique d’une conduite
La courbe caractéristique d’une conduite est la courbe qui lie la perte de
charge au débit qui passe dans cette conduite. C’est une courbe
sensiblement parabolique (proportionnelle au carré du débit)
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Pour des conduites en série, la courbe caractéristique de l’ensemble
s’obtient en additionnant les ordonnées des courbes AH(Q).
Pour des conduites en parallèle, la courbe caractéristique de l’ensemble
est obtenue en additionnant les abscisses des courbes AH(Q). 47
Pour un réseau de conduite, on trace successivement les séries puis les
parallèles ainsi de suite jusqu’à la fin.
CHAPITRE 3
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CALCUL DE L’ECOULEMENT EN
CHARGE
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CALCUL DE L’ECOULEMENT EN
CHARGE
Conduites de section
constante
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Conduites de section
variable
Calcul de réseau de
canalisations 49
1. INTRODUCTION
Dans les chapitres précédents on s’est limité aux
écoulements à travers de simples conduites de dimension
constante. Dans de nombreuses applications pratiques,
les problèmes sont plus compliqués car ils mettent en jeu
2016
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plusieurs conduites ou une conduite de taille variable.
Dans ce chapitre on s’intéressera aux écoulements plus
complexes à travers les conduites, des conduites
équivalentes en série, en parallèle ou ramifiés et des
réseaux de conduites. Le calcul hydraulique de tels
systèmes se base sur l’équation de Bernoulli généralisé :
H1 = H2 + H
H est la perte de charge totale entre les points 1 et 2 et
H représente la charge locale.
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1. CONDUITES DE SECTION CONSTANTE
1.1 SORTIE A L’AIR LIBRE
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Déterminer le débit Q à la sortie du réservoir
1. CONDUITES DE SECTION CONSTANTE
1.1 SORTIE A L’AIR LIBRE
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Déterminer le débit Q à la sortie du réservoir
1. CONDUITES DE SECTION CONSTANTE
1.2 SORTIE IMMERGEE
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Déterminer le débit Q dans la conduite
1. CONDUITES DE SECTION CONSTANTE
1.2 SORTIE IMMERGEE
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2. CONDUITES DE SECTION VARIABLE
2.1 CONDUITES EN SERIE
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2. CONDUITES DE SECTION VARIABLE
2.2 CONDUITES EN PARALLELES
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2016
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peut se produire du réservoir supérieur gauche vers les deux
autres (une conduite se subdivisant en deux) ou bien des deux
réservoirs supérieurs vers le réservoir inférieur gauche (deux
conduites se rejoignant en une seule). La direction réelle de
l’écoulement dépendra :
❑ Des pressions et des côtes des réservoirs,
❑ Des diamètres, des longueurs et de la nature des conduites.
57
2. CONDUITES DE SECTION VARIABLE
2.2 CONDUITES RAMIFIEES (2)
Le problème général, associé aux conduites ramifiées est de
trouver le débit de chaque conduite alors que d’autres données
sont connues (pressions et côte dans le réservoir, constantes
relatives aux conduites, propriétés du fluide.)
Dans ce cas l’équation de continuité à satisfaire s’écrit Q1=Q2+Q3
ou Q1+Q2=Q3 selon la position relative des niveaux des
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réservoirs. La méthode à appliquer est la suivante :
❑ On fixe la hauteur piézométrique au point I ;Partant de cette
valeur, on calcule Q1, Q2 et Q3 ;
❑ Si l’équation de continuité est satisfaite le problème est résolu.
Sinon on choisi une nouvelle valeur pour la hauteur piézométrique
en I en corrigeant l’équation précédente de façon que l’équation de
continuité soit vérifié.
58
2. CONDUITES DE SECTION VARIABLE
2.3 RESEAU DE CONDUITE(1)
En pratique, beaucoup de canalisations sont constitué de
nombreuses conduites connectées d’une manière complexes,
avec plusieurs points d’entrée et de sortie. Par exemple la
configuration de conduites de la figure ci-dessous
représente un système de distribution d’eau dans une petite
ville ou une subdivision. Un tel système est appelée réseau
2016
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de conduites et est, en fait, un ensemble complexe de
conduites en parallèles. L’analyse de tel réseau peut
s’avérer complexes, mais il est possible de trouver des
solutions en appliquant la méthode HARDY CROSS, du
nom de son auteur.
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TD EXERCICE 1
Une conduite de vidange d'un grand réservoir à
niveau constant débouche à l'air libre. La section de
sortie de la conduite est située à h=7m en-dessous du
niveau du plan d'eau du réservoir. La conduite a une
longueur L=150m et son diamètre est D=0,2m. Le
coefficient de perte de charge linéaire de la conduite
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est =0,025. On néglige la perte de charge singulière à
l'entrée de la conduite. Au milieu de la conduite se
trouve une vanne V.
1. La vanne étant grande ouverte (perte de charge de
la vanne nulle), Quel est le débit de vidange Q assuré
par la conduite ? Tracer sur un croquis coté la ligne
pièzométrique ainsi que la ligne de charge.
2. La vanne est partiellement fermée et le débit dans
la conduite est alors Q'=0,05 m3.s-1. En déduire le
coefficient de perte de charge singulière K de la
vanne. ρ = 103kg.m-3 et g=9,81m.s-2
60
TD EXERCICE 2
Une conduite de diamètre variable est connéctée à 2 réservoirs (D1=0.6m
et D2=0.4m; L1=L2=300m). Le débit qui s’écoule entre les réservoirs est de
0.5 m3/s. La côte de l’eau ds le reservoir A est de 80m. Trouver la côte de
l’eau dans le réservoir B.
2016
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TD EXERCICE 3
Une conduite AB connecte de diamètre variable relie deux 2 réservoirs. La difference
de niveau est de 33ft (1ft=0.3048m). D1=30 ft L1=5000 ft; D2=21 ft L2=3500 ft.
Calculer le débit qui s’écoule entre les réservoirs.
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TD EXERCICE 4
Une conduite part d’un réservoir et se termine un embout. La perte de charge due à
l’embout est de et le coefficent de Coriolis . Tracer les lignes
d’energie et la ligne piézométrique. Les données sont sur la figure:
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TD EXERCICE 5