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Ecoulement des fluides visqueux

Exercice 1 : Couche limite dans un convergent

On considère l’écoulement permanent d’un fluide incompressible dans le convergent formé
par deux parois planes d’envergure infinie faisant entre elles un angle α (supposé petit). On
désigne par O le point (fictif) d’intersection des traces des parois du convergent désignées par
∆ et ∆′ et (O, x , y ) un repère orthonormé direct avec (O, x ) porté par ∆′ .
En supposant le fluide parfait et l’écoulement unidimensionnel, déterminer la loi d’évolution
de la vitesse U e ( x) .
On suppose maintenant le fluide visqueux et on se propose d’étudier la couche limite qui se
développe sur l’une des parois (par exemple la paroi de trace ∆′ ).
1- Les solutions de la couche limite admettent des solutions semblables. Pourquoi ?
2- On pose :
u y
= f ′( )
Ue x
Démontrer pourquoi.
3- Etablir la loi d’évolution de v ainsi que l’équation différentielle permettant de calculer f ′ .
Donner une intégrale première de cette équation différentielle en tenant compte des conditions
aux limites.
Montrer que la solution obtenue n’a de sens que si l’on a l’écoulement dans un convergent et
non dans un divergent.

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TD 14 - Exercice 1: Couche limite dans un convergent

Question 1
On a sinθ ≈ tgα ≈ α .
Q
U e ( x) ≈ U m ( x) =
S ( x)
avec Q < 0 .
On peut écrire S ( x) = α x , d’où
Q
U e ( x) =
αx
Ainsi U e ( x) < 0 .

Question 2

Q
U e ( x) =
αx
est du type
C1
C3 C1+2C2
U e ( x) = K x +
C1 + 2C2
Q C
avec C3 = 0 , K = α , C +21C = −1 C1 = −C2 .
1 2

Question 3
C1 = C2 implique
dU e dL
L2 = −U e L
dx dx

Q dU e Q
U e ( x) = =− 2
αx dx αx

Q Q dL
− L2 =− L
αx 2
α x dx

dL dx y u y
= L=x η= et = f′
L x x U e ( x) x
Cherchons la loi d’évolution de v .
∂v ∂u
=−
∂y ∂x

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∂u dU y Q Q η
= f ′(η ). e + U e . f ′′(η ). − 2 = − 2 f ′ − f ′′
∂x dx x αx αx x
Ainsi
∂u Q
= − 2 ( f ′ + η f ′′)
∂x αx

∂u
v=− dy
∂x
et dy = xdη . D’où
Q
v= ( f ′ + η f ′′) + C
α x2
Posons f ′′dη = dz avec z = f ′ .

Posons η = t d’où dt = dη . Intégrons par parties ( tdz = tz − zdt )

η f ′ − f ′dη = η f ′ − f
Alors
Q Q
v= [ f + η f ′ − f ] + C = η f ′ + C = U eη f ′ + C
αx αx
Appliquons les conditions aux limites:
en η = 0 , f ′(0) = 0 , v = 0 C = 0 .
Donc
v − uη + C = uη = v
L’équation différentielle s’écrit
f ′′′ + C1 (1 − f ′2 ) = 0
avec
L2 dU e Q
C1 = =−
ν dx αν

Q
f ′′′ − (1 − f ′2 ) = 0
αν
Calculons l’intégrale première: on multiplie par f ′′ et on obtient
Q
f ′′′ f ′′ − ( f ′′ − f ′′. f ′2 ) = 0
αν
d’où en intégrant une fois
f ′′2 Q f ′3
− ( f ′− ) = constante
2 αν 3
A la frontière f ′ = 1 , ∂∂uy = 0 f ′′ = 0
On a
2 Q
− . = constante
3 αν

f ′′ Q f ′3 2
− f ′− − =0
2 αν 3 3

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αν f ′3 2
f ′′ = f ′ − −
2Q 3 3

αν 1
f ′′ = − ( f ′ − 1)2 ( f ′ + 2)
2Q 3
avec 0 ≤ f ′ ≤ 1 . Ainsi les deux membres de cette relation sont bien négatifs. C’est correct.
Par contre, s’il s’était agi d’un divergent, l’écoulement serait inversé, Q > 0 , d’où un premier
membre négatif aurait été égal à un deuxième membre positif: IMPOSSIBLE.

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