Vous êtes sur la page 1sur 7

GROUPE N°1

Membres :

Thème : Les nouvelles technologies de l’information et de la communication(NTIC)

Introduction

La rapidité de l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication(NTIC)


et de leur utilisation est sans précédent. Les avantages immenses que représentent ces avancées ne
peuvent être mis en cause. Grâce à ces nouvelles technologies, il est plus facile de communiquer,
d’échanger et de diffuser de l’information. Les NTIC ont également révolutionné de nombreux
domaines tels que celui de la santé, le sport, l’éducation et bien d’autres secteurs.

I.) Définition

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication(NTIC) sont l’ensemble des


technologies permettant de créer, d’interagir ou de partager des opinions de façon électronique,
sous forme de texte, d’audio, de photos ou de vidéos. Il s’agit des techniques nées à l’ère du digital
qui se sont développées par le biais des avancements technologiques informatiques. Les nouvelles
technologies de l’information et de la communication se rapportent donc tout aussi bien aux réseaux
et médias sociaux, qu’aux serveurs, logiciels, sites internet ou encore composants informatiques.

II.) Les composantes des NTIC

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont structurées en plusieurs


volets notamment les télécommunications, l’internet, la robotique.

II.1.) Les télécommunications

II.1.a) Définition

Les télécommunications sont définies comme la transmission d’informations à distance en utilisant


des technologies électroniques, informatiques, de transmission filaire, optiques ou
électromagnétiques. Elles se distinguent ainsi de la poste qui transmet des informations ou des
objets sous forme physique. Les télécommunications dont les prémisses datent, entre autres des
signaux de fumée et du télégraphe optique, concernant depuis le début du vingtième siècle
l’utilisation d’équipements électriques puis électroniques associés à des réseaux analogiques ou
numériques comme le téléphone fixe et mobile, la radio, la télévision ou les ordinateurs connectés à
internet. Elles constituent une partie importante de l’économie et font l’objet de régulation au
niveau mondial. Le téléphone, la radio, la télévision, les réseaux mobiles sont des applications des
télécommunications.

II.1.b) Histoire des télécommunications

Les moyens simples naturels, anciens comme la parole ou les signaux à vue, permettent de
communiquer à courte distance. Le besoin de communiquer à plus grande distance dans les
sociétés humaines organisées a amené très vite à développer des télécommunications primitives :
tambours, signaux de fumée, langage sifflé, etc.Certains de ces types de communications, comme les
pavillons, sémaphores ou héliographes sont encore utilisés dans la marine, même si cet usage est
devenu marginal.Bien que la communication par signaux optiques entre des points hauts soit très
ancienne, on doit à l'ingénieur Claude Chappe la création à partir de 1794 du premier réseau simple
et efficace de transmission optique de messages. Ce réseau qu'il a nommé « télégraphe » fut
développé sur les grands axes français et resta en service jusqu'en 1848. Le premier service
commercial de télégraphie électrique fut construit par Charles Wheatstone et William Fothergill
Cooke, et ouvrit en 1839. C’était une amélioration du télégraphe électromagnétique inventé
auparavant. Samuel Morse développa indépendamment une version de télégraphe électrique, qu’il
montra le 2 septembre 1837. Le code Morse était une avancée importante comparé au télégraphe
de Wheatstone.Le premier câble télégraphique transatlantique opérationnel fut mis en service le 27
juillet 1866 entre Terre-Neuve et l’Irlande. Sa longueur était de 3 450 km pour un poids total de 7 000
tonnes. Le téléphone classique fut inventé indépendamment par Alexander Bell et Elisha Gray en
1876. Cependant, c'est Antonio Meucci qui inventa le premier dispositif permettant la transmission
de la voix à l'aide d'une ligne parcourue par un signal. Les mathématiques et plus particulièrement
les mathématiques appliquées sont à la base du développement des théories du traitement du signal
(modernisation des télécommunications), de la cryptologie (sécurisation des échanges), de la théorie
de l'information et du numérique.La physique a permis grâce au développement des mathématiques
d'édifier la théorie de l'électromagnétisme. Sont apparus alors les premiers postes à galène, puis les
tubes à vides, les semi-conducteurs et l'opto-électronique, qui sont à la base de l'électronique.
L'électromagnétisme, en particulier l'étude des phénomènes de propagation, permet de modéliser la
propagation des ondes à travers un canal, qu'il soit filaire (coaxial, fibre optique...) ou sans fil
(propagation hertzienne). De même, l'invention du laser par les physiciens a ouvert la voie aux
communications par fibres optiques modernes (prix Nobel de physique 2008).La chimie, par le biais
de l'affinement des processus chimiques, a permis de réduire le poids et d'allonger l'autonomie des
batteries, autorisant l'emploi d'appareils portables de télécommunications.L'informatique
fondamentale et appliquée quant à elle a révolutionné le monde de la communication à distance par
le développement des langages de programmation et des programmes informatiques (génie logiciel)
associés à la microélectronique.

II.2) L’internet

II.2.a) Définition

Le terme d'origine américaine « Internet » est dérivé du concept d'internetting(en français : «


interconnecter des réseaux »), dont la première utilisation documentée remonte à octobre 1972 par
Robert E. Kahn, dans le cadre de la première InternationalConference on Computer Communications
(ICCC) à Washington. Les origines exactes du terme restent à déterminer. Toutefois, c'est le 1er
janvier 1983 que le nom « Internet », déjà en usage pour désigner l'ensemble d'ARPANET et de
plusieurs réseaux informatiques, devient officiel.Internet est un réseau informatique mondial
accessible au public. Il s'agit d'un réseau de réseaux, à commutation de paquets, sans centre
névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires,
commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés en réseaux autonomes ; il en existe plus
de 91 000 en 2019. L'information est transmise via Internet grâce à un ensemble standardisé de
protocoles de transfert de données, qui permet des applications variées comme le courrier
électronique, le World Wide Web, la messagerie instantanée, le partage de fichiers en pair-à-pair, le
streaming, le podcasting, la téléconférence.Un internaute est une personne qui utilise un accès à
Internet. Cet accès peut être obtenu grâce à un fournisseur d'accès via divers moyens de
communication électronique : soit filaire (réseau téléphonique commuté à bas débit, ADSL, fibre
optique jusqu'au domicile), soit sans fil (WiMAX, par satellite, 1G, 2G, 3G, 3G+, 4G, 4G+ ou 5G).

Il faut également noter qu'internet est constitué de la multitude de réseaux répartis dans le monde
entier et interconnectés. Chaque réseau est rattaché à une entité propre (université, fournisseur
d'accès à Internet, armée) et est associé à un identifiant unique appelé Autonomous System (AS)
utilisé par le protocole de routage BGP. Afin de pouvoir communiquer entre eux, les réseaux
s'échangent des données, soit en établissant une liaison directe, soit en se rattachant à un nœud
d'échange (point de peering). Ces échanges peuvent se limiter au trafic entre leurs utilisateurs
respectifs (on parle alors de peering) ou bien inclure le trafic de tiers (il s'agit alors d'accord de
transit). Un opérateur qui fournit un service de transit Internet à d'autres fournisseurs d'accès est
appelé carrier. Ces accords d'échange de trafic sont libres, ils ne font pas l'objet d'une régulation par
une autorité centrale.Chaque réseau est connecté à un ou plusieurs autres réseaux. Lorsque des
données doivent être transmises d'un ordinateur vers un autre appartenant à un AS différent, il faut
alors déterminer le chemin à effectuer parmi les réseaux. Les routeurs chargés du trafic entre les AS
disposent généralement d'une table de routage complète (Full routing table) de plus de 440 000
routes en 2013, et transmettent le trafic à un routeur voisin et plus proche de la destination après
consultation de leur table de routage.Des chercheurs israéliens de l'université Bar-Ilan ont déclaré,
après avoir analysé les nœuds reliant l'ensemble des sites, qu'internet est un réseau méduse. Ils la
définissent comme ayant un cœur dense connecté à une multitude d'autres sites, qui ne sont reliés
entre eux que par ce cœur, semblable à un maillage à structure fractale.

II.2.b) Histoire de l'internet

Années 1960: Au début des années 1960, J.C.R. Licklider du Massachusetts Institute of Technology
(MIT) décrivit pour la première fois les interactions sociales possibles avec un réseau d'ordinateurs,.
En 1961, Leonard Kleinrock, également du MIT, publia le premier texte théorique sur la
commutation de paquets. En octobre 1962, Licklider fut le premier chef du programme de recherche
en informatique de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), organisme de
recherche pour la défense américaine. Il persuada ses successeurs Ivan Sutherland, Bob Taylor et le
chercheur du MIT Lawrence G. Roberts de l'intérêt des réseaux informatiques.En 1964, Leonard
Kleinrock publia le premier livre sur le sujet.En 1965, Roberts testa avec Thomas Merrill la première
connexion informatique à longue distance, entre le Massachusetts et la Californie. Le résultat montra
que des ordinateurs pouvaient travailler ensemble à distance, mais que le mode de communication
par commutation de circuit du système téléphonique était inadapté. Le concept de communication
par commutation de paquets de Kleinrock s'imposa.En 1966, Roberts fut engagé par Taylor à la
DARPA pour concevoir ARPANET. Il publia les plans en 1967. En présentant ce texte, il découvrit deux
autres groupes de chercheurs travaillant indépendamment sur le même sujet : un groupe du
National Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni avec Donald Davies et Roger Scantlebury, et un
groupe de la RAND Corporation avec Paul Baran.Entre 1962 et 1965, le groupe de la RAND avait
étudié la transmission par paquets pour l'armée américaine. Son but était de pouvoir maintenir les
télécommunications en cas d'attaque (éventuellement nucléaire), ce que permet une transmission
par paquets dans un réseau non centralisé. Il s'agissait d'un développement indépendant
d'ARPANET : bien que probablement robuste face à une telle attaque, ARPANET n'avait pourtant été
conçu que pour faciliter les télécommunications entre chercheurs. Le rapport de Paul Baran resta
purement théorique, et tomba rapidement dans l'oubli. Mais le mythe de l'« ARPANET comme
dernier rempart à une attaque atomique » trouve là son origine.Pendant ce temps, au British
National Physical Laboratory, l'équipe de Donald Davies, avait progressé : NPL Network, le premier
réseau maillé fondé sur la transmission de datagrammes (packets) était fonctionnel. L'histoire
d'Internet ne retint pourtant pas une origine européenne : ARPANET serait désormais l'origine
officielle du réseau. En août 1968, la DARPA accepta de financer le développement du matériel de
routage des paquets d'ARPANET. Ce développement fut confié en décembre à un groupe de la firme
Bolt, Beranek and Newman (BBN) de Boston. Ce dernier travailla avec Bob Kahn sur l'architecture du
réseau. Roberts améliorait les aspects topologiques et économiques du réseau. Kleinrock préparait
des systèmes de mesures du réseau.Le 20 septembre 1969, BBN installa le premier équipement à
l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), où travaillait Kleinrock. Le second nœud du réseau fut
installé au Stanford Research Institute (SRI) où travaillait Douglas Engelbart sur un projet
d'hypertexte. Deux nœuds supplémentaires furent ajoutés avec l'université de Santa Barbara et
l'université d'Utah. Fin 1969, ARPANET comptait donc quatre nœuds.

Années 1970: Le Network Working Group (NWG) conduit par Steve Crocker finit le protocole de
communication poste-à-poste NCP en décembre 1970. Ce protocole fut adopté entre 1971 et 1972
par les sites branchés à ARPANET. Ceci permit le développement d'applications par les utilisateurs du
réseau. La perspective d'une informatique plus décentralisée commence à intéresser les
constructeurs souhaitant rivaliser avec le géant IBM. En 1972, Ray Tomlinson mit au point la
première application importante : le courrier électronique. En octobre 1972, Kahn organisa la
première démonstration à grande échelle d'ARPANET à l'International Computer Communication
Conference (ICCC). C'était la première démonstration publique. Le concept d'Internet est né
d'ARPANET. L'idée était de permettre la connexion entre des réseaux divers : ARPANET, des
communications avec les satellites, des communications par radio. Cette idée fut introduite par Kahn
en 1972 sous le nom de Internetting. Le protocole NCP d'ARPANET ne permettait pas d'adresser des
hôtes hors d'ARPANET ni de corriger d'éventuelles erreurs de transmission. Kahn décida donc de
développer un nouveau protocole, qui devint finalement TCP/IP.En parallèle, un projet inspiré par
ARPANET était dirigé en France par Louis Pouzin : le projet Cyclades. De nombreuses propriétés de
TCP/IP ont ainsi été développées, plus tôt, pour Cyclades. Pouzin et Kahn indiquent que TCP/IP a été
inspiré par le réseau Cyclades français, poussé par la CII et sa Distributed System Architecture: on
commence à parler de Calcul distribué. Aux États-Unis, IBM et DEC créent les architectures SNA et
DECnet, en profitant de la numérisation du réseau d'AT&T (Réseau téléphonique commuté). En 1973,
Kahn demanda à Vint Cerf (parfois appelé le « père d'Internet ») de travailler avec lui, car Cerf
connaissait les détails de mise en œuvre de NCP. Le premier document faisant référence à TCP est
écrit en 1973 par Cerf : A Partial Specification of an International Transmission Protocol. La première
spécification formelle de TCP date de décembre 1974, c'est le RFC 675.La version initiale de TCP ne
permettait que la communication en établissant un circuit virtuel. Cela fonctionnait bien pour le
transfert de fichiers ou le travail à distance, mais n'était pas adapté à des applications comme la
téléphonie par Internet. TCP fut donc séparé de IP, et UDP proposé pour les transmissions sans
établissement d'un circuit.
Années 1980: Dans les années 1980, l'ARPA et le CERN finissent par interconnecter leurs
réseaux en acceptant les deux types de communications, FTP et HTTP, ce qui facilite la
communication entre scientifique. À la fin des années 1980, la National Science Foundation
(NSF), qui dépend de l'administration américaine, met en place cinq centres informatiques
surpuissants, auxquels les utilisateurs peuvent se connecter, quel que soit le lieu où ils se
trouvent aux États-Unis. ARPANET devient ainsi accessible sur une plus grande échelle. Le
système rencontre un franc succès et, après des mises à niveau importantes (matériels et
lignes) à la fin des années 1980 et au début des années 1990, il s'ouvre au trafic commercial.

Années 1990: Le début des années 1990 marque la naissance de l'application la plus connue
d'Internet aujourd'hui : le web, un ensemble de pages en HTML mélangeant du texte, des
liens, des images, adressables via une URL (ou adresse web) et accessibles via le protocole
HTTP. Ces standards, développés au CERN par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau,
deviennent rapidement populaires grâce au développement au NCSA par Marc Andreessen et
Eric Bina du premier navigateur multimédia Mosaic. L'objectif du World Wide Web est de
faciliter l'échange d'informations entre les chercheurs des équipes internationales menant leurs
expériences au CERN. D'ailleurs, un outil de gestion de documents électronique utilisant le
Web, le Engineering and Equipment Data Management Service, est mis en place dans ce but.
L'interconnexion de réseaux d'opérateurs indépendants qui utilisent les standards d'Internet
s'organise à partir de 1991. La coentreprise Commercial Internet Exchange (CIX) est créée à
cet effet, initialement pour les réseaux PSINet, CERFNet et Alternet. Ceci marque le début de
l'Internet commercial mondial et ouvert à tous. Le premier site web est mis en service en 1991
et le 30 avril 1993 marque le passage officiel du World Wide Web dans le domaine public. Le
CERN participe à l'introduction des techniques liées à Internet en Europe, par la mise en
service de deux routeurs Cisco au CERN en 1987, qui sont vraisemblablement les premiers à
être introduits sur le continent européen. En janvier 1992, l’Internet Society (ISOC) voit le
jour, avec pour objectif de promouvoir et de coordonner les développements sur Internet.
L’année 1993 voit l’apparition du premier navigateur web (browser), mêlant texte et image.
Cette même année, la National Science Foundation (NSF) mandate une compagnie pour
enregistrer les noms de domaine. À la fin des années 1990, des sociétés pionnières comme
Yahoo, Amazon, eBay, Netscape, et AOL, deviennent célèbres grâce à un attrait pour les
capitalisations boursières de ces jeunes sociétés sans équivalent dans l'histoire, qui finit en
krach.

Dépuis 2000: En septembre 2014, l'espace Web connecté à Internet dépasse un milliard de
sites en ligne, pour près de trois milliards d'internautes. Le nombre de sites, d'internautes, de
courriels envoyés, de recherches effectuées sur le moteur de recherche Google, est en
augmentation permanente. Son impact environnemental est grandissant. Les années 2010
voient le développement d'une informatique quantique à l'état de prototype, notamment d'un
Internet quantique. Selon Michel de Pracontal, il permettrait de « créer un réseau planétaire
d’ordinateurs surpuissants fonctionnant selon les principes de la théorie des quanta, et
connectés par des lignes de télécommunication spéciales permettant de transporter à distance
les états quantiques. Potentiellement, un tel système serait beaucoup plus rapide que l’Internet
classique et mettrait à disposition des utilisateurs une puissance de calcul très supérieure. Il
aurait aussi l’immense avantage de garantir le secret des communications avec un niveau de
protection inégalable par les moyens actuels ». Les États-Unis, l'Union européenne et la Chine
cherchent à le développer. La technologie intéresse tout particulièrement les organisations
cherchant à optimiser la sécurité de leurs communications, telles que les banques et les
armées.

II°3) La robotique

II°3°a) Définition de la robotique

La robotique est l'ensemble des techniques permettant la conception et la réalisation de machines


automatiques ou de robots.De cette définition découlent deux interprétations : la première serait de
voir le robot comme une machine, qui possède des capteurs, un système logique et des actionneurs.
Il est matériel. La deuxième laisse penser qu'un robot peut aussi être virtuel. La robotique actuelle
trouve des applications dans différents domaines (liste non exhaustive) :

la robotique industrielle,

la robotique domestique,

la robotique médicale,

la robotique militaire,

la robotique sociale,

la robotique scientifique, par exemple pour l'exploration de l'espace (aérobot), des fonds marins
(robots sous-marins autonomes), dans les laboratoires d'analyse (robotique de laboratoire),

la robotique de transport (de personnes et de marchandises), avec par exemple ROPITS (Robot for
Personal Intellingent Transport System), Robosoft, etc.

II°3°b) Histoire de la robotique

L'histoire de la robotique s'inscrit dans celle, plus vaste, du développement et de la prolifération des
machines, qui débute au XVIIIe siècle avec la Révolution industrielle. Elle commence donc avec
l'automate. La différence fondamentale entre l'automate et ce que deviendra le robot au XXe siècle
tient à ce que le premier obéit à un programme strictement préétabli, que ce soit de manière
mécanique ou électrique, alors que le second dispose de capteurs et d'appareillages électroniques,
de sorte que ses actions découlent de ses contacts avec son environnement, ce qui à la différence de
l'automate le rend autonome, "intelligent", au point que l'on parlera plus tard d'intelligence
artificielle.

La robotique commence au début du xxe siècle. Le chien électrique conçu par John Hammond et
Benjamin Miessner en 1915, les machines de l'ingénieur Bent Russell (1913), du psychologue John
Stephens (1929) et de l'eléctrochimiste Thomas Ross (1935), les tortues cybernétiques de William
Grey Walter (1950), le renard électronique d'Albert Ducrocq (1953) ou l'homéostat de W. Ross
Ashby (1952). Ces robots sont, en général, des répliques simplifiées plus ou moins réussies d'animaux
existants. Il s'agit, cependant, des premières réalisations de la reproduction artificielle du réflexe
conditionné, encore appelé réflexe de Pavlov, qui constitue la base des comportements adaptatifs,
lesquels sont à la base des comportements du vivant.L'apparition de robots destinés à la guerre date
de la Seconde Guerre mondiale, avec le Goliath, une mine filoguidée pouvant être actionnée à
distance.La robotisation de l'industrie commence dans les années 1960, dans le secteur automobile,
puis va se répandre jusqu'à ce que l'on connaît aujourd'hui.À la fin du 20e siècle, la robotique de
transport (de personnes) fait son apparition avec le métro de Lille Métropole, qui est le premier
métro au monde à utiliser la technologie de véhicule automatique léger (VAL), ou la ligne 14 du
métro parisien, seule ligne du réseau métropolitain de Paris exploitée de manière complètement
automatique dès sa mise en service (15 octobre 1998).Les robots domestiques destinés au grand
public, quant à eux, font leur apparition plus tard, au début du XXIe, avec par exemple les aspirateurs
ou tondeuses autonomes.Toujours au début du XXIe mais sur le plan militaire cette fois-ci, se
développent les tourelles automatiques sur les navires de guerre, les appareils volants sans pilotes
(voir drone), l'exosquelette motorisé ou encore les "mules" (BigDog en est un exemple).

III°) Avantages et inconvénients des NTIC

III°1) Avantages des NTIC

Vous aimerez peut-être aussi