Vous êtes sur la page 1sur 23

THEORIE DES INCITATIONS

QCM
DEFI PHOTO 2

S’intéresse au comportement individuel par opposition à la macroéconomie.

L’économie des incitations est :


- Une branche de l’économie (microéconomie)
- S’intéresse aux comportements (programme de décision, d’optimisation) des agents
économiques
- Dans un contexte d’asymétries d’information (face a é individus qui réagissent de
manière stratégique et l’un des deux à plus d’informations que l’autre) et d’incertitude
- Qui a pour objectif de définir des mécanismes (règles et institutions) inciter les agents
économiques à maximiser leurs effort (la théorie)
- Ces mécanismes cherchent à inciter les agents économiques à exercer des niveaux
d’effort plus élevés (inciter les agents économiques à maximiser leurs effort (la
théorie))
- Il existe une approche de la firme par des incitations.

Le modèle de base de la théorie des incitations :

La question la plus élémentaire de la théorie des incitations consiste pour le principal à choisir
des règles de jeu que l’autre joueur, l’agent doit accepter.
Ces règles de jeu maximisent l’espérance d’utilités (du principal) étant donné le
comportement stratégique de l’agent.
Il faut noter que ce comportement stratégique reste possible parce que l’agent possède de
l’information privée.
Ce modèle de base peut ensuite être étendu au cas de plusieurs agents et au-delà.

CHAPITRE 1 : LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTIONS (PREALABLE)

On suppose que les couts de transaction son nul (dans toutes les théories)

CPP revoir définition


- Atomicité : aucune entreprise a le pouvoir de déterminer à elle seul le prix.
- Homogénéité des marchés : les produits échangés sur le marché sont homogènes
- Libre entré et libre sortie, pas de barrières à l’entrée et à la sortie
- La libre circulation des facteurs de production (capital et travail)
- Transparence de l’information : l’info est disponible et gratuite

Avant les couts de transaction, ont raisonné avec cette théorie-là.


Sauf que l’information n’est pas toujours disponible et gratuite. On se retrouve avec une
asymétrie d’information.
Cette théorie met fin à ce raisonnement.

Deux acteurs :
La théorie des CDT est née avec Coase et Williamson.
Coase dit que les CDT s » ont des couts de découvertes des prix adéquats » Il y a donc des
couts a supporté pour accéder à l’information. Il existe également des couts liés a la
négociation et à la conclusion des contrats pour chaque transaction.

Trois composantes (des couts de transactions): la recherche de l’information, comment on


va négocier le contrat et prendre la décision ainsi du respect des règles du contrat et quelle
institution protège en cas de litiges.

Section 1 : Pourquoi la firme existe (Coase) ?


Selon Coase : la raison d’être de la firme est du à la volonté d’éliminer les couts du système
de prix.
- Il nous dit qu’il y a une main (théorie de la main invisible)
- En effet la coopération des agents économiques se fait de manière inconsciente
par le système de prix.
- A l’intérieur de la firme, la coordination se fait de manière consciente par
l’autorité de l’entrepreneur. On a une organisation avec un employeur qui décide
tous. Valorisation qui se fait de manière consciente par l’employeur.
- La firme et le marché constituent deux formes alternatives de coordinations
économiques. (Consciente et inconsciente)
- La firme se caractérise par une coordination administrative par la hiérarchie
- Le caractère distinctif de la firme est celui de la suppression des couts liés au système
de prix.
L’entreprise mode de coordination plus efficace que le marché car elle réduit les couts de
transaction.

La coordination par les prix à travers le recours au marché entraine des couts.
La coordination en interne à la firme s’impose dans la mesure où elle permet de faire
l’économie de ces couts.

La taille de la firme selon Coase :

On définit la taille de l’entreprise par sa capacité à intégrer en interne le nombre de


transaction (échange entre partie qui impliquent un flux réelle passe à un flux financier
AB)
Par conséquent, ils existent toujours des transactions pour lesquelles le mécanisme de marché
restera le meilleur mode d’allocations des ressources.
Avec la croissance de la firme, « Les rendements de la fonction de l’entrepreneur peuvent être
décroissante cad le cout d’organisation de transaction additionnelles au sein de la firme
peuvent augmenter. »
Les rendements sont décroissants = l’utilité marginale est décroissante. La satisfaction
obtenue par la première utilité sera toujours supérieure à la seconde.
A chaque fois qu’on à une transaction supplémentaire, le cout marginal de gestion interne
augmente.
CAD = Permet de déterminer la taille de l’entreprise.
PHOTO COURBE
Obligation = titre de créance qui matérialise une dette. Celui qui l’a détient ne fais pas partie
du K de l’entreprise qui donne le droit seulement à des intérêts.
Action : (def)
Section 2 : La théorie des couts de transactions et la nouvelle économie
institutionnelle (William)
(ratio et data)

C’est une synthèse de plusieurs courants de pensée (Coase, Commons, Simon, Arrow,
Chandler et l’influence du droit et l’analyse des contrats)

Ce qu’on dégage : rationalité limitée, équilibre pas toujours stable sur le marché, important
de regarder les organisations car elles peuvent avoir un impact déterminé.

Première hypothèse : principe de la rationalité limité (Herbert Simon)


Définition (chercher) : (logique d’optimisation pour trouver la situation idéale)

Definition : notre comportement ne peut pas être optimisant mais satisfaisant


Jamais d’information complète
Conduite soumise à l’environnement organisationnel

Conséquences = L’incomplétude des contrats. Toutes les situations possibles ne sont pas
anticipées dans le contrat. Les contrats sont par nature incomplets

- Conditions de déroulement ex-post d’une relation contractuelle prennent une grande


importance
- Adaptabilité et efficacité du processus de décision et d’interaction avec les agents
Il faut qu’au sein d’une organisation savoir faire face à ces situations (protéger l’employeur et
le salarié)

3 types de limite à la rationalité (Simon) :


- Le cout de traitements de l’information et la complexité des calculs qui interviennent
dans la détermination de la décision optimale
- Les couts qu’entraine la collecte de l’information
- L’incertitude (ne peut anticiper les actions de l’agents économique) inhérente à la vie
économique : le résultat de la décision dépend des décisions des autres agents.

Deuxième hypothèse : Comportement opportuniste des agents économique (agir pour


son propre intérêt au dépend de ceux d’autrui (principal vers agents))

- L’incomplétude des contrats conduit à la possibilité des comportements opportunistes


- Un comportement O consiste à rechercher son intérêt personnel
Repose sur une révélation incomplète, déformé ou falsifiée de l’information par un agent
notamment sur ses capacités et préférences.

Le comportement opportuniste : 2 types

Ex-ante :
- Il se présente avant passation de contrat entre parties
- Possible à cause de l’asymétries d’information due à la spécificité des actifs humains
(mauvaise sélection)
- Il renvoie au problème d’anti-sélection (théorie de l’agence) dites aussi sélection
adverse

Ex-post :

Il y a tricherie dans l’exécution du contrat ou à la fin du contrat (évaluation de partie,


reconduction du contrat)
-lié à l’incomplétude des contrats, à la rationalité limitée et à la spécificité des actifs
- pb d’aléa moral = on ne maitrise pas ce qu’il va se passer).

L’analyse des transactions : la spécificité des actifs :


3 Dimensions permettent de différencier les transactions :
- La spécificité des actifs 
La distinction de plusieurs actifs (matériel, humains, dédiés) change radicalement les relations
entre agents économiques.
La transaction ne peut plus être ni anonyme ni purement instantanée : il se crée un lien de
dépendance personnelle durable entre les parties  d’où la nécessité de contrôle des
comportements et du respect des engagements, définition des règles de partage des résultats
de la coopération

- L’incertitude
- L’incertitude qui ne peut être traitée par les techniques de calcul économique :
l’incertitude non probabilisable.
- Incertitude objective et incertitude comportementale
- Incertitude et opportunisme sont étroitement liés

- La fréquence de la transaction.
Elle est unique, occasionnelle ou récurrente) agit sur la forme d’organisation choisie
(internalisation ou externalisation

 Le choix d’une structure organisationnelle répond avant tout à un critère d’efficacité


(capacité de l’organisation à atteindre ses objectifs, peu importe la nature). Il s’agit donc de
choisir l’arrangement institutionnel qui minimise les couts (couts de transaction et couts de
production)
L’efficience : capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs à moindre couts, optimisant les
moyens disponibles.

3 types de contrats selon les couts de transaction (William)

- Le contrat classique
Caractérisé selon l’analyse traditionnelle du marché, transaction ponctuelle (qui ne se répète
pas dans le temps), l’objet est parfaitement délimité, la relation est impersonnelle et l’identité
des partis importe peu. Toute transaction sur le marché constitue ce type de contrat.

- Le contrat néoclassique
Il s’agit d’une relation de long terme = incertitude augmente, possibilité de comportement
opportunités de la part des agents économique (ex (pb anti-sélection) ou post (pb aléa
morale)) (conflits entre parties) car relation de longs terme, contrat incomplet et implique
un degré de confiance  recours à l’arbitrage d’un tiers (car incertitude forte, pb
d’interprétation) permet de définir les droits et les devoirs des deux parties, résoudre le conflit
- Le contrat personnalisé
En cas de durée et de complexité des liens entre les parties, et de relation durable entre
partenaire, on résout les conflits par rapport aux normes, coutumes, qui peuvent ne pas être
imposé par un contrat). Relation autour de normes qui se construisent progressivement,
proche d’une relation de type administratif gouverné par des règles définit par l’usage, la
coutumes….

Le premier critère qui a fait la diff entre ces contrats : fréquences, l’incertitude

Résumé : proposition DE Williamson (1985) 


Choisis deux critères : la spécificité des actifs (de 3 niveaux (faible, moyenne ou forte) et a
pris la fréquences (fortre et faible)
Il aura alors 6 possibilités :
- Spécificité faible et fréquence faible = transaction classique mode de gouvernance est
le marché
- S faible et F forte = contrat classique
- S m et F faible : contra néoclassique et Gouv trilatérale (+instance d’arbitrage)
- Gouvernance bilatérale =
- Gouvernance uni ; faible F + Forte spécificité
- VOIR DIAPO

Section 3 : Évaluation de la théorie des couts de transactions

Tout est expliqué par rapport à son importance


Deux formes alternatives :
- Le marché = supporte des couts de transaction
- Entreprise = fais des économies par rapport à ses couts
- Définira la taille optimale de l’entreprise (transaction qu’elle peut absorber) et le
reste l’externalisé,
- TAILLE NON DEF PAR LE CHIFFRE D’AFFAIRE mais par rapport au nombre
de transaction, T devient une référence
- Toute transaction peut s’analyser avec les 3 types de contrats

Avec cette théorie on est passé à l’entreprise institutionnelle


CHAPITRE 2 : LA THEORIE DES DROITS DE PROPRIETE

 Notion très utilisée dans les relations civile et économie


 Difficile à définir avec précision
 La propriété est l’un des fondements des société modernes
 La propriété renvoie forcement au droit

Cette propriété est l’un des fondements des société moderne, essaye de le protéger, la
propriété renvoie au droit (quelles sont les sources de droit ? les lois ?)

La première source de droit : la constitution. Les lois doivent lui être conforme (pyramide)
La déclaration universelle des droits de l’homme en fait partie, source supra nationale,
(Art 17) « toute personne aussi bien seule qu’en collectivité à le droit à la propriété) = droit
uni reconnu par la DDH il peut être seul ou en collectivité
« Nul ne peut être arbitrairement privée de sa propriété » = garantie la propriété aux citoyens
du monde, il n’y a pas de fondement juridique qui s

Art 17 :
- Reconnait le droit de propriété
- Le droit de propriété est un droit universel
- Il peut être attribué individuellement comme collectivement
- Elle protège le droit de propriété

Art 544 du code civil français : « La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de
la manière la plus absolu pour qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par le
règlement)

Le droit de propriété c’est un droit qu’on peut décomposer de 3 attributs = le Fructus +


L’abusus + L’usus

Le fructus : le droit de jouir de la chose cad le droit d’en tirer tout fruits et produits (récolter
ou percevoir des revenus)
L’abusus : le droit d’en disposer de la chose, soit matériellement en la consommant,
transformant ou même détruisant, soit juridiquement en la vendant, hypothéquant. ;.
L’usus : le droit d’utiliser le bien, d’user de la chose (habiter une maison, l’aménager etc

Le droit de propriété il faut le caractériser :

C’est un droit absolu : il s’agit d’une liberté de principe accorder au propriétaire comme une
protection contre les tiers
Exclusif : le propriétaire dispose des trois attributs (usus, abusus, fructus)
Perpétuel : ne s’éteint pas avec le décès du titulaire

Définition 1 : Alchian 1987

Un droit socialement validé à choisir les usages d’un bien économique. Un droit de propriété
privée est un droit conféré à une personne en particulier est qui est aliénable en échange de
droits similaires portant sur d’autres marchandises. Sa force se mesure par la probabilité et les
couts lié à son respect, paramètres qui dépendent du gouvernement, des actions sociales
informelles ainsi que des normes éthique et morales qui prévalent au sein de la société
considérée

= droit qui porte sur un bien économique, de ce qu’on peut en faire, pt transférer se droit
commun à travers un échange économique, en matière d’investissement et la capacité de l’état
a le protéger à travers les institutions,

Les indicateurs de bonne gouvernance de la banque mondiale


- Disponible depuis 1996
- Regroupent 6 dimensions de la bonne gouvernance : la voie citoyenne et
responsabilité, stabilité politique et absence de violence, efficacité des pouvoirs
publics, qualité de la règlementation, État de droit, maitrise de la corruption

Droit de propriété en économie :


Un instrument (un moyen) utilisé par la société et dérivent leurs significations du fait qu’ils
aident un individu à former ces anticipations sur lesquelles il peut raisonnablement compter
dans le cadre de ses relations avec les autres. Ces anticipations trouvent leurs expressions dans
les lois, les coutumes, et les mœurs d’une société. Un détenteur de droits de propriété possède
le consentement de ses semblables pour agir de telle ou telle manière. Un propriétaire attend
de la communauté qu’elle empêche les autres d’interférer avec ses actions, pourvu que celle-
ci ne soient pas interdites dans la spécification de ses droits
Demsetz, 1967

Droit validé socialement qui permet un échange de droit et de service

Les principales conséquences économiques du droit de propriété :


- Permet au propriétaire d’un actif de pouvoir conserver les bénéfices résiduels dudit
actif
- Un droit fondamental du propriétaire d’une firme est de recevoir le revenu net
(bénéfice résiduel
- Le bénéfice résiduel de la firme est la différence entre le chiffre résiduel et l’ensemble
des dépenses occasionnées par le fonctionnement du processus de production (produit-
charge)

Section 1 :
Selon la théorie des droits de propriété, la firme est un ensemble de contrat établissant une
centaine de structure de droit de propriété.
La firme, habituellement considéré comme une boite noire (dans la théorie néoclassique)
génératrice de produit, est un ensemble de ressources de divers propriétaire coopérant liés par
une relation contractuelle. (Alchian, 1987)

L’entreprise (firme) devient :


- Une organisation complexe, réunion d’individus et de groupes avec des identités
propres, des intérêts et des objectifs personnels
- Un mode de mise en relation, un arrangement accepté ou imposé qui assure
l’identité et la cohésion
La firme d’organisation

Les interrogations autour de la firme


Quelle est la nature des relations qui lient les membres de la firme ? Quelle est la nature et la
position des individus et des groupes qui composent la firme ? Comment identifier es
frontières de la firme ? Comment distinguer les relations et les agents internes et externes à la
firme ?

La réponse néoclassique ; à travers la théorie générale des institutions :


- Entendre la théorie microéconomique à l’étude des institutions économiques (et
politiques) tout en conservant les formes de base
- L’analyse des comportements individuels, sous l’hypothèse de la rationalité illimitée
- L’analyse des relations entre agents à travers l’approche de l’équilibre
- Les interactions entre individus peuvent conduire à un équilibre social par le choix des
institutions qui assurent l’efficience étant donnée les préférences et les contraintes
techniques.
- Le dépassement majeur par rapport à la microéconomie classique : introduction de
l’imperfection de l’information
- Les institutions ne sont importantes que dans la mesure où existent des coûts
d’information et des coûts de transaction.

Toutes les théories : contexte d’asymétrie d’information

SECTION 2 : ECONOMIE DES DROITS DE PROPRIETE : FONDEMENTS ET


PRINCIPES

Cette THÉORIE :
- DROIT SOCIALEMENT VALIDÉ « UN droit socialement validé à choisir les usages
d’un bien économique »
- Tout échange entre agents : un échange de droits de propriété sur les objets
- La fonction première des droits de propriété (privée) est de fournir aux individus des
incitations à créer, conserver et valoriser des actifs
-
Droit de propriété, externalités et couts de transaction
- Défini la limite entre ce qui fais partie et ce qui ne fait pas partie de l’entreprise
- Les droits de P permettent d’internaliser des externalités : en établissant un droit
échangeable, on internalise un cout ou un bénéfice externe

Le droit de propriété sur un actif se définit à partir de 3 attributs :


- Le droit d’utiliser cet actif
- Le droit d’en tirer un revenu
- Le droit de le céder de manière définitive à un tiers

D’autre forme de propriété  :

- Privée
Se traduit par l’existence d’un droit sur un actif, socialement validé, assigné a un individu et
aliénable par l’échange
- Communale
C’est l’existence d’un droit d’usage d’un même bien par plusieurs individus appartenant à un
groupe. Pas de droit tirer un revenu de l’actif ou de le céder

- Collective
L’usage de l’actif est géré collectivement par un groupe d’individus, elle implique une
procédure de décision collective.

- Mutuelle
Plusieurs individus ont des droits conjoints sur un même actif
Contrairement à la propriété communale, le droit de propriété est transférable.
Il s’agit d’une propriété privée mutuelle

- Publique
Le droit sur l’actif est attribué à un agent public, l’État
L’État peut exclure chacun de l’usage d’un droit tant que celui-ci suit des procédures
politiquement acceptées.

Rattraper prise de note

Structure des droits de propriété et théorie de la firme

La nature de la firme et de ses formes d’organisation peut être appréhendées à partir des
caractères des droits de propriété privée.
La structure des droits de propriété sur laquelle s’appuie la firme permet :
De profiter des avantages de la spécialisation ;
D’assurer un système d’incitation et de contrôle efficace

La firme :

Un agent contractuel centralisé (agent qui se trouve au centre et a des relations contractuelles)
dans un processus de production en équipe pas un pouvoir directif ou disciplinaire supérieur »
Alchian et Demsetz, 1972

- La firme ne détient pas tous les facteurs de production qu’elle utilise


- Elle ne possède pas de pouvoir de coercition supérieur à celui du marché entre deux
cocontractants
- La firme se caractérise par une utilisation en équipe des facteurs de production
- La firme se caractérise par sa position centralisée dans l’arrangement contractuel de
toutes les autres parties
- L’entreprise devient un groupe de facteur de production spécifique à la firme ou
généraux, reliés par des contrats contraignait et produisant un produit final dont la
valeur n’est pas décomposable
- Il est donc possible de mesurer la productivité marginale de la firme dans son
ensemble
- Il est impossible de mesurer a cout nul (ou faible) la productivité de chaque membre
appartenant à la firme.
La production en équipe :

La production en équipe résulte de la non-séparabilité de certaines fonctions de production.


La production en équipe est une production dans laquelle (1) plusieurs types de ressources
sont utilisées (2) le produit n’est pas une somme de produits séparable obtenus par chacune
des ressources mises en œuvre.

Intérêt collectif, intérêt individuel et opportunisme

- Les membres du groupe (entreprise) on collectivement intérêt a ce que l’efficience


globale soit la plus élevé possible
- Paradoxalement, les membres du groupe ont individuellement intérêt a réduire leurs
effort au minimum, a rémunération égale
- La généralisation de ce comportement opportuniste peut conduire a la disparition de
la firme

Le cas de la firme capitaliste classique :

La firme est une forme d’organisation efficiente de la production en équipe.


La production est en équipe lorsque le produit est le résultat de la coopération de diffèrent
agents sans qu’il soit possible de mesurer la contribution individuelle de chacun (mesurer la
productivité marginale sans supporter de coûts élevés).
Cette situation crée un problème de risque d’aléa moral (Moral Hazard).

La firme capitaliste classique : 6 caractéristiques


- Une production résultante de la lise en o de facteurs joints
- Une pluralité de détenteur de facteurs de production
- Une partie commune à l’ensemble des contrats passe par les détenteurs des facteurs de
production
- Une partie qui a de plus de droit de négocier chaque contrat en particulier
- Qui détient les créances résiduelles
- Et qui a le droit (diapo)

La fonction du monitoring

La solution au problème d’aléa morale : il faut nommer un agent (le moniteur) se spécialise
dans le contrôle des performances des membre de l’équipe.
Pour assurer sa fonction de monitoring, le moniteur doit bénéficier d’un statut particulier
qui s’appuiera sur une structure contractuelle et une structure de droit de propriété
originale.

5 droits attribués au moniteur :


- Créancier résiduel
- Droit d’observer et de contrôler le comportement des détenteurs de ressources
- Droit exclusif d’être dans un rapport contractuel avec tous les détenteurs de ressources
- Droit de changer la composition de l’équipe (renégocier le contrat avec chaque
membre)
- Droit de vendre ses droit (con statut particulier)
Le statut de l’employeur-propriétaire

L’ensemble des droits définissent le statut d’employeur et de propriétaire de la firme


capitaliste classique
La firme capitaliste classique : la firme dirigée par un propriétaire unique qui a le pouvoir
d’embaucher, de licencier, de diriger des travailleurs recevant un salaire fixe.

La notion de créancier résiduel signifie que le propriétaire de la firme est celui qui reçoit le
rendement résiduel résultant de la production
Le rendement résiduel : ce qui reste une fois payé les différents fournisseurs de ressources

Le moniteur propriétaire :
Le moniteur P est censé être incité à veiller à la meilleure utilisation possible des ressources et
à contrôler le comportement des membres de l’équipe
Le système de droit de propriété crée des incantations pour atteindre l’efficience sans qu’il
soit nécessaire d’avoir un moniteur pour le moniteur.

Le cas de la société par actions (SA)

La grande entreprise moderne est la forme d’organisation la plus efficiente pour exploiter les
gains potentiels de la spécialisation a grande échelle et du monitoring des équipes de grande
taille (Alchian, 1988 et Rickettes 1987)

3 caractéristiques de ces entreprises par actions :


- La société a une existence légale distincte de celle de ses membres, ce qui simplifie les
relations contractuelles avec les tiers
- Les parts de la société (les actions) s ont librement négociables sur un marché la
bourse)
- La responsabilité des détenteurs de parts et limitée

La société anonyme et les droits de propriété (Alchian, 1988)

La société anonyme ne remet pas en cause les fondements de la théorie des droits de
propriété privée
Elle permet une spécialisation avantageuse (séparation) entre :
-Ceux qui exercent le droit de prendre des décisions sur les usages des ressources
Ceux qui supportent les conséquences sur les valeurs de marché ou d’échange (qui in fine
assurent les risques)

La répartition du pouvoir de décisions dans la société par actions

Les propriétaires (actionnaires) : le droit de modifier la composition de l’équipe managériale,


le contrôle sur les décisions affectant la structure de la firme ou son existence (dont la
dissolution)

Les managers : pouvoir de décision dans la société


Fonction principale : gérer les relations avec les propriétaires des différents facteurs de
production

Chapitre 3 : La théorie de l’Agence


- Élaborée dans les années 1970
- 3 économistes ont contribué au développement de cette théorie de l’agence : Jensen,
Meckling et Fama
- Elle a été développée en indépendance de la théorie de la propriété,
- La théorie de l’agence constitue un complément à la théorie des droits de propriété
- (Théorie des incitations s’est développée 1er branche théorie des droits de propriété et
2e branche théorie de l’agence
- Exercice partiel : comparé la théorie des droits de propriété et théorie de
l’agence : plan : point de convergence et point de divergence dans les courants de
pensée. Suppose qu’on maitrise les deux théories et capable
- Tente d’apporter des explications tant sur la nature que la forme de la firme (entreprise
mais pas pq elle existe mais pq cette forme

Théorie de l’agence :
- Complémentaire de l’économie des droits de propriété, la théorie de l’agence est le
cadre d’analyse dominant aujourd’hui
- Agent économique toujours rationnelle, optimise des décisions, suivent des processus
d’optimisations

Section 1 : La relation d’agence et les couts d’agence

Définition des 2 auteur (Jensen & Meckling) : « Nous définissons une relation d’agence
comme un contrat (constitue le prolongement de la théorie des droits de propriété, accord
entre deux partie) par lequel une ou plusieurs personne (le principal) engage une autre
personne (l’agent) pour exécuter en son nom une tache quelconque qui implique une
délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent »

La relation d’agence :

Relation contrat entre principal et agent ou y’a un une délégation d’un pouvoir du
principal vers l’agent

- Cette relation de l’agence est très générale : toute relation entre deux individus qui
créé une situation de dépendance entre l’un et l’autre. L’action d’un dépend de l’action
de l’autre
- L’individu qui exécute, qui agit pour le compte de la première partie est l’agent
- La partie qui affecte le pouvoir décisionnelle est le principal. Depasse les relations
économiques.
- Relation principal agent : patient-médecin/ salarié-employeur
- La relation d’agence couvre toute relation contractuelle entre les individus
- Exécute une tache (agent) pour le compte de l’autre (principal)
Les relations entre propriétaires (actionnaires car droit de propriété sur une factions du capital
social de l’entreprise) et les dirigeants de la firme

- La relation entre propriétaire (apporteur de capitaux, actionnaire, associés) de la


firme et ses gestionnaires-dirigeants est interprétée comme une relation de l’agence.
- Les managers-dirigeants/ gestionnaires-dirigeants sont désignés comme l’agent
puisqu’ils agissent pour ou au profit des propriétaires désigné comme le principal,
définis dans un domaine décisionnel particulier (la gestion de la firme) délégation
limitée au domaine décisionnel définis

Les propriétaires (actionnaires) - (relation d’agence, délégation de la conduite de


l’entreprise.) Aux directeurs généraux.

Les propriétaires ont une fonction objective cad qu’ils ont un objectif à atteindre dans
l’entreprise = espère une maximisation des dividendes et risque la perte de leurs apports.
C’est la partie qui assume un risque illimité, perte de leurs investissements.
Leur objectif est donc la maximisation des dividendes, de la valeur de l’entreprise

(Méthode patrimonial, comparative, flux de trésorerie futur)


La fonction objective de l’agent : maximisation des salaires, libre choix d’allocation des
ressources cad. Il risque de perdre son emploi et sa valeur sur le marché du travail. Risque
limité

Pour avoir un équilibre entre les deux parie, il faut déterminer les mécanismes de
gouvernances avec une minimisation des couts d’agence

La relation d’agence et les droits de propriété


- RA accord, contrat portant sur la délégation partielle du droit de propriété car
lorsqu’un actionnaire confie son capital il donne (l’usus). Les managers mieux placés
que les actionnaires pour assurer la gestion de l’entreprise
- L’usus du bien est confié par le propriétaire (le principal) à un tiers (l’agent) chargé
d’en prendre soin pour une période fixée à l’avance
- Le transfert de l’usus se justifie puisque l’agent est supposé être plus capable de
gérer le bien en question
- Le cas d’un patient qui confit son corps à un chirurgien
- Le cas d’un chef d’entreprise qui confie une machine à un ingénieur

LA RA est un accord= contrat qui implique la délégation d’un pouvoir décisionnel (le
principal vers l’agent)

La relation de l’agence est réversible cad qu’on peut changer de rôle. Tout contrat est
par définition un échange de droit. Chaque partie est à la fois principal et agent selon le
registre d’échange considéré

L’employeur est le principal, le salarié est l’agent : l’employeur transfère au salarié l’usus du
droit de propriété sur une partie de son capital technique
Le travailleur donne à l’employeur le droit sur sa force de travail. Le salarié devient principal
et l’employeur l’agent
Les problèmes liés à la relation d’agence : Problème principal-agent
- Les intérêts des deux parties peuvent diverger
- Cas d’asymétrie d’information (car l’employeur ne peut contrôler l’optimisation
physique du salarié et inversement) par rapport à l’état de la nature et aux
comportements des agents
- On peut être victime d’un comportement opportuniste
- L’agent sait normalement plus que le principal sur la tâche qu’il a à accomplir

La conséquence liée a la RA
- On ne peut prévoir à l’avance, tous les mécanismes d’incitation. Le contrat qui lie les
parties est nécessairement incomplet, il ne peut pas tout prévoir. Le contrat couvre
quelque chose d’incertains, ne couvre pas tous les cas de figure possible, les
mécanismes d’incitation ne permet pas de résoudre tous les aléas moraux.
- Le principal n’a pas les moyens de contrôler parfaitement et sans cout l’action de
l’agent
- Pb d’anti-sélection

Cette théorie se pose : Quel système de surveillance et de contrôle est susceptible d’inciter
l’agent à se comporter comme s’il cherchait à maximiser la fonction du principal ?
Quel système d’agence est susceptible de parvenir en information imparfaite, à l’efficience
théoriquement obtenue en information parfaite par les mécanismes du marché ?

Les apports de la théorie de l’agence


- La TA maintient les hypothèses standard de rationalité : chaque partie cherche à
maximiser son utilité, Processus d’optimisation, rationalisation = cherche le niveau de
satisfaction le plus haut autorisé
- Chaque partie anticipe de manière rationnelle l’effet d’une relation d’agence sur ces
résultats futur
- Le principal doit chercher à limiter les divergences d’intérêt en mettant en place un
système d’incitation approprié et des moyens surveillance (monitoring) visant à
limiter les comportements aberrant de l’agent (voir diapo)

Section 2 : Les coûts de l’agence et la discipline du marché

Les couts d’agence

- Dans la RA, chacun est à la fois le principal et l’agent


- Les cocontractants se contrôlent mutuellement pour limiter les comportements
opportunistes
- Dans toute relation d’agence, des couts monétaires et non monétaires apparaissent :
les couts d’agence.

3 Catégories de couts :

Les couts de surveillance :


- Dépense de surveillance et d’incitation engagé par le principal pour orienter le
comportement de l’agent (Pour limiter le comportement opportuniste de l’agent)
- Le monitoring : l’ensemble d’activité qui s’étend au-delà de celle de mesure ou
d’observation du comportement de l’agent.
- Le monitoring inclut les efforts réalisés par le principal pour contrôler le
comportement de l’agent
- Le monitoring implique le recours a des restrictions budgétaires, à des politiques
salariales (compensation policies) à des règles de fonctionnement etc

Les couts d’obligation


- Cout engagé par l’agent pour signaler au principal la conformité de ses actes avec
ceux prévus contractuellement ou pour lui garantir soit la bonne exécution du contrat
soit une indemnisation en cas de non-exécution (police d’assurance)

La perte résiduelle
- Correspond à l’écart entre le résultat de l’action de l’agent, et le résultat escompté par
le principal. Différence entre l’objectif et le réalisé

La solution au problème de l’agence : la discipline du marché : solu


- Soit la relation d’agence entre les propriétaires d’une firme (principal) et ses dirigeants
(agent).
- La délégation des droits de propriété par le propriétaire génère des couts de
surveillance(S) pour le principal et une perte résiduelle (R ® liée au risque d’un
comportement opportuniste de la part de l’agent
- Le revenu du principal peut s’écrire : tt (pi)– (S+R) = subit les deux couts
- Pi est le profit dégagé par le propriétaire en cas de gestion directe (sans cout d’agence)
Le dirigeant (l’agent) obtient pour sa gestion un revenu W
A travers une gestion opportuniste, il peut obtenir une rémunération supplémentaire R* (une
partie de la perte du principal)
Mais il doit supporter des dépenses d’obligation O pour signaler au principal sa bonne
exécutons du contrat
Le revenu de l’agent s’écrit alors W+R*-O

L’arbitrage des agents économiques :


L’arbitrage du principal
- Le P cherche à minimiser sa perte résiduelle R
- Il doit augmenter ses couts de surveillance (S)
- Le P effectue un arbitrage entre dR et dS

L’arbitrage de l’agent
- L’agent cherche à minimiser son revenu lié à son comportement R*
- En contrepartie il doit minimiser ses dépenses d’obligation
- Il effectue un arbitrage entre dR* et dO

Les deux parties subissent des couts d’agence, il exerce alors un arbitrage pour avoir un
équilibre

L’équilibre :
- L’opportunisme des agents économique est limité par les couts d’information qu’ils
subissent
- Le calcul (la rationalité) des agents économiques résout le problème d’opportunisme
Le marché est capable de régler se pb du moment où les deux parties subissent les couts
d’agence

Le cas du marché financier :

- Le marché financier est un marché des droits de propriété sur les firmes
- Sur ce marché, les agents économiques s’échangent des titres de propriété (actions) ou
de dettes (obligations)
- Le marché permet d’évaluer le prix de ces titres
- Lieu de rencontre entre une offre est une demande, entre besoin de financement
Et ceux qui ont besoin d'argent

- Si le dirigeant (l’agent) gère la firme selon sa fonction objective, il diminue le profit et


par la même occasion, la valeur de la firme (égale à la somme actualisée des flux
futurs anticipée)

- Pour le propriétaire (principal), cette perte de valeur tant qu’elle est inférieure à ses
couts de surveillance, il n’a aucune incitation à mettre en place un système de
surveillance

- Le marché financier permet de résoudre le problème de l’agence à travers les signaux


émis aux agents économiques.

La valeur d’un actif financier = a la somme des flux futur généré par l’actif

V0=C1:(1+t)+C2/(1+t)2+...+Cn/(1+t)N+R/(1+t)N (on remplace C par D)

Section 3 : La firme dans la théorie de l’agence 


La firme « Un nœud de contrat »
- Une organisation est le nœud de contrat écrit ou non écrit passés entre propriétaire
de facteurs de production et les clients
- Ces contrats sont des règles de jeu internes qui spécifient les droits de chaque agent
au sein de l’organisation, les critères de performance par lesquels ils sont Évalués et
les conditions de paiement qui leurs sont octroyés.

Contrat qui lie l’entreprise aux actionnaires. La firme centre de relation contractuelle

- La structure contractuelle combinée avec les techniques de production disponibles


et les contraintes légales externes, permettent de déterminer la fonction de cout
- La forme organisationnelle qui survit est celle qui permet de fournir le produit
demandé par les consommateurs au prix le plus bas tout en couvrant les couts
- Pour que l’E reste sur le marché, elle doit écouler le produit à un prix qui couvre ses
couts

La firme une fiction légale


- La firme n’est pas un individu
- C’est une fiction légale qui sert de point de focal à un processus complexe dans
lequel les objectifs en conflits des individus sont conduits à l’équilibre au sein d’un
cadre de relations contractuelles
- Le comportement de la firme est similaire à celui du marché au sens où il est le
produit d’un processus complexe menant à l’équilibre.

La forme de la firme
- Structure contractuelle
- Les organisations non complexes
- Les organisation complexes (il y a plusieurs acteurs qui peuvent détenir de
l’informations spécifique, = équilibre différents)

La structure contractuelle
- A toute organisation correspond une structure contractuelle : ensemble des contrats
centraux qui définissent (1) la nature des créances résiduelles et (2) les modes de
répartitions entre les agents des différentes étapes du processus décisionnels (ils vont
définir le processus décisionnel et qui fais quoi. Les deux points important le créancier
résiduel qui a droit au profit résiduel et

La notion de créance résiduelle


Notion de créance résiduelle de la théorie de l’agence est identique a la théorie des droit de
propriété
La structure contractuelle sépare deux catégories d’acteur :
- Des agents qui encourent un risque limité soit parce que leur rémunération est fixée à
l’avance soit parce qu’elle dépend de critères de performance prédéfinis
- Les créanciers résiduels qui acceptent de prendre le risque résiduel en échange du droit
de percevoir le revenu net de l’organisation

Le processus de décision décomposé en 4 étapes


- L’initiative : formulé des propositions. D’utilisation pour alloué des ressources et de
structuration de contrat
- La ratification ; le choix des décisions devant être mises en œuvre
- La mise en œuvre et exécution des décisions ratifié
- La surveillance (monitoring) réalise par la mesure des performances des salariés et
l’attribution des récompenses

Processus de décision : décomposable en 2 fonctions


- La gestion de la décision : étape 1 et 3 (initiative et mise en œuvre)
- Le contrôle de la décision : étape 2 et 4 (ratification et surveillance)

La gestion de la décision (decision management) et le contrôle de la décision (decision


control) sont les composants du processus de décision de l’organisation ou système de
décision

La double analyse des créances résiduelles et des étapes du processus de décision`


- La séparation de ce risque resi de la gestion de la décision conduit à des systèmes
de décisionnels qui séparent la gestion de la décision du contrôle de la décision,
- La réunion de la gestion de la décision et du contrôle de la décision entre les mains
d’un petit nombre d’agent conduit à réduire largement les créances résiduelles au
profit de ces mêmes agents.

Les organisations non complexes


- Une O est qualifiée de non complexe lorsque l’info spé nécessaire à la prise de
décisions est détenue par une ou quelque personne
- Info spé est l’info détaillé dont la transmission d’un agent à un autre ne peut se faire
qu’avec un coût élevé.
- Les organisations de petite taille sont généralement non complexes.

- Dans les organisations non complexes, la recherche de l’efficience conduit à la


concentration de la gestion et le contrôle de décision, sur le faible nombre de
personne détenant l’information spécifique.
- La concentration de pouvoir entre les mains de quelques-uns (voire une personne)
peut nuire aux créanciers résiduels faiblement protégés contre l’opportunisme des
décideurs et conduit à la diminution de la valeur des créances résiduelles.

La solution au pb : à attribuer les créances résiduelles aux agents impliqué dans le processus
de décision économiser les couts de surveillance
Dans une entreprise individuelle, les principaux décideurs doivent être également ceux qui
supportent les risques résiduels

Il est efficient pour une organisation non-C de concentrer sur un petit nombre de personnes
tout à la fois, la gestion et le contrôle de la décision et le droit aux créances résiduelles

Les organisation complexes


- Une O est dite complexe si le pouvoir spécifiques pertinent pour la prise des
différentes décisions est diffusé parmi les agents a tous les niveaux de l’O
- Dans une O complexe, la séparation de la gestion de la décision, du contrôle de la
prise de décisions, l’assomption du risque résiduel constitue la solution
organisationnelle la plus efficiente celle qui minimise les coûts d’agence.
-
Les limites de l’approche par les incitations (théorie des droits et de l(agence)
- La dimension technique de la firme est absente
- La négation (explicite et implicite) de l’existence d’un pouvoir hiérarchique
- L’opportuniste est le principe explicatif de l’action humaine
- L’absence de différence fondamentale entre la firme (marché privé) et le marché
CHAPITRE 4 :

Introduction : Application des approches par les incitations


- La théorie des organisations
- La théorie de la taxation optimale du revenu
- L’économie de l’assurance
- La tarification des monopoles (1 offreur, plusieurs demandeurs)
- La théorie des biens publics
- La théorie du vote

La théorie des incitations = chapitre 3, convergence entre les intérêts des deux parties,
développement des incitations
Économie des incitation rappel : « l’études de l’élaboration des règles et institutions qui
induisent les agents économiques à exercer des niveaux d’effort élevé et à transmettre
correctement toute information privée qu’ils possèdent et qui est socialement patiente. »

Question de cours + dissertation (2h) ou qcm 50question pas à point négatif (1h)

De point de vue de la théorie


- La théorie des incitations est une simplification des jeux (forme la plus simplifié de la
TJ)
- La TI élimine le problème de marchandage de la théorie des J
- La TI attribue à une unité économique,< le principal, tout le pouvoir de construire les
règles de jeu et la capacité de s’engager à respecter ces règles (1 point de divergence)
- La TI s’inscrit dans le cadre d’une approche non coopérative de la TJ
- Le pouvoir de concevoir les règles du jeu et de sy engager appartient au Principal
Diiff
La TI fait l’impasse sur les questions de choix des règles de la TJ dans un cadre non
coopératif
LA TI résout cette question de choix des réglés en supposant que le principal gere le
processus de décision stratégiques
Reformulation de la TI dans le cadre de la TJ
:
- Le Pb de la TI consiste pour le principal à choisir des règles de jeu que l’autre joueur,
l’agent doit accepter (la contrainte de participation ou de la rationalité individuelle, il
n’a pas le choix il doit accepter que le principal choisît les règles du jeu) et qui
maximisent l’espérance d’utilité (du principal) étant donné le comportement
stratégique de l’agent
- Ce comportement stratégique reste possible parce que l’agent possède de l’information
privée.
- Le modèle de base de la théorie des incitations peut être étendu au cas de plusieurs
agents.

Section 1 : la théorie des organisations 

La première tentative de définir une théorie des incitations dans


L’ORGANISATION est celle de Chester Barnard (1938)

L’expérience d’un « Principal Natural » = quelqu’un qui s’est trouvé dans une situation, un
rôle d’incitateur, pas conscient qui jour le rôle du principal dans une relation d’agence

- Le livre de B consacre un chapitre à l’économie des incitations


- B était président de la new jersey bell telephine company
- Dans son rôle de « principal naturel » il conçoit le besoin de construire des incitation
adéquates pour encourager l’effort
- B propose une approche normative des incitations = explique ce qu’il faut faire avec
des normes définis pour mettre en place les mécanismes d’incitation
- Souligne que l’économie des incitations n’est pas développée en théorie économique
- Essaye de décrire les contours de cette théorie des incitations

L’approche normative de Barnard: The Function of the executive:


- Un élément essentiel des organisations est le désir des personnes de contribuer par
leurs efforts individuels au système coopératif.
- Dans toutes les organisation, l’offre des incitations adéquates devient la tâche la plus
importante de leurs existences
- Dans un chapitre relatif de l’autorité, il souligne qu’une personne accepte d’une
communication comme porteuse d’autorité é que si « elle croit qu’elle est compatible
avec son intérêt personnel global »
- Il introduit ainsi la notion de comptabilité incitative (convergence entre l’objectif du
principal et celui de l’agent)
Le chapitre de B sur la notion d’autorité, sera le point de départ du modèle de Simon,

L’apport de l’article de Simon 1951


- Considère une situation ou les contrats contingents complets ne peuvent être écris et la
délégation de l’autorité est un intéressant mécanisme de second rang (limite le pb
d’incomplétude des contrats)
- L’accent est mis davantage sur le problème de risque moral (induire un effort) (diapo)

Diapo :
SECTION 2 : La théorie de la taxation optimale du revenu
La TI peut s’appliquer dans le domaine fiscal

DIAPO

Il a définis le critère de l’espérance d’utilité de la population


« Si l’utilité est définie comme cette quantité qu’un agent maximise lorsqu’il fait des choix
dans l’incertain, alors maximiser l’agrégation de cette utilité sur la population est équivalent à
choisir la distribution de revenus que choisirait un tel agent interrogé pour être membre d’une
telle société avec une probabilité égale d’être un membre ou un autre de la société »

DIAPO

Formalisation du problème
- Maximisation de l’espérance d’utilité de la société au travers une fonction d’impôt en
respectant une contrainte budgétaire et une contrainte incitative
- La contrainte incitative décrit la manière dont chaque agent économique maximise son
choix d’effort
- Il s’agit de la première modélisation d’un problème de second rang d’incitation dans le
cadre de la fonction de l’impôt

SECTION 3 : L’ECONOMIE DE L’ASSURAZNCZE

L’idée de risque moral ou d’aléa moral et dans une moindre mesure celle de l’information
cachée sont familière dans le monde de l’assurance
Les assureurs sont confrontés à la difficulté d’assurer des risques lorsque les agents
économiques peuvent influencer ces risques par des actions non observables

Apports de l’article d’Arrow (1963)


- « Une des limites qui a été très soulignée dans la littérature de l’assurance est l’effet de
l’assurance sur les incitations »
- Selon Arrow, le pb se situe au niveau de la théorie de l’équilibre général
- La mise en place d’un système complet de marchés contingents concurrentiels permet
de réaliser l’optimum de Pareto en situation de risque
- A l’équilibre de Pareto, s’il existe des agents neutres au risque, ceux qui ont de
l’aversion au risque se trouvent totalement assurés
- En conséquent, ces derniers n’ont aucune incitation à éviter les mauvais états de la
nature
- La possibilité d’assurer partiellement les agents économiques pour réaliser un
arbitrage entre assurance et incitation à la précaution a été dans la littérature relative à
l’économie de l’assurance.
- « Ni le partage complet des risques, ni les incitations appropriées pour des actions de
précaution ne seront réalisables »
- La théorie de l’équilibre général est arrivé à la formulation en termes principal-agent
du ce problème d’arbitrage
Stiglitz et la nouvelle économie Keynésienne

Néoclassique (main invisible Adam Smith, autorégulation des marché (par leurs
fonctionnement interne, vont atteindre l’équilibre) sans intervention de l’état
K dysfonctionnement au niveau du marché, ne peut être systématiquement à l’équilibre, faut
définir des politiques économiques

Rapport de Stiglitz
- S (1974) S’intéresse aux contrats de fermage de partage de récoltes dénoncées par
Adam Smith comme inefficace parce qu’ils n’internalisent pas les effets des efforts
des fermiers
- Le fermage est un type de bail rural dans lequel un propriétaire, le bailleur, confie à un
preneur, le fermier, le soin de cultiver une terre sous contrat.
- Il démontre que cette inefficacité s’explique dans le cadre d’un arbitrage entre
assurance et incitations lorsque le fermier a de l’aversion au risque

Modèle 1
- Principal agent
- L’incertitude du principal sur l’agent est subjective
- Le principal maximise son espérance d’utilité (calculée avec ses croyances)
- La principale offre. A l’agent un ensemble de contrats dans lesquels l’agent s’auto
sélectionne
- Les contraintes incitatives définis par le principal précisent les relations qui existent
entre les contrats offerts et quel contrat est choisi par quel type d’agent

Modèle 2
- Principal – plusieurs agent
- Principal fait face à un grand nombre d’agents de caractéristiques indépendantes
- Le principal connait la distribution statistique des caractéristiques des agents
- Le principal ne connait pas les caractéristiques d’un agent donné.
- Le principal maximise son profit agrégé calculé avec la distribution des
caractéristiques (et non avec l’espérance de la distribution subjective)

Le problème de la tarification optimale d’un monopole


- Le monopole : pb principal – plusieurs agents
- Le monopole fait face à une population d’acheteurs
- Le monopole connait la distribution des dispositions à payer
- Le monopole ne connait pas la disposition à payer de chacun des acheteurs
- Le monopole ne peut pas faire de la discrimination du premier ordre
- Le monopole doit se contenter de le discrimination u second ordre

DIAPOOO

SECTION 5 : LA THEORIE DES BIENS PUBLICS


Wicksell 1896, premier qui relève le pb des biens publics. Si un individu doit dépenser son
argent pour des utilisations prives et publiques de manière à maximiser sa satisfaction il ne
paiera bien sur rien du tout pour les objectifs publics. Qu’il paie beaucoup ou peu n’affectera
que très peu la quantité de bien public. Bien sûr chacun agit ainsi, l’État cessera bientôt de
fonctionner
Le pb du passager clandestin
- Pb de défaillance du marché
- Le passager clandestin est celui qui bénéficie d’une situation favorable sans avoir à en
payer le prix ou le juste prix
- Le passager clandestin dans le cadre du bien public est celui qui bénéficie de ce bien
(ressource ou service) et ne le paie pas ou le sous paie

La solution de la théorie des incitations au problème de passager clandestin


- Définir des mécanismes de taxation qui conduisent des agents à révéler leur
information en stratégie dominant.
- Donner à l’agent un transfert qui a une constante près, lui donne la même fonction
objective que le principal (le décideur public)
- L’argent a intérêt à annoncer ses vraies préférences puisqu’il a délégué en quelque
sorte la décision au principal qui va maximiser la même fonction objective que lui
- Faire payer à l’agent l’externalité positive ou négative qu’il crée sur l’ensemble des
autres agents économiques

SECTION 6 : LA THEORIE DU VOTE

La théorie des choix sociaux


- Comportement collectif qui va amener à un équilibre social
- S’est intéressée à l’agrégation des préférences individuelles en une préférences
collective
- Il s’agit d’un thème de la macroéconomie moderne de la science économique qui s’est
imposé dans le domaine réservé aux sciences politiques
- Les outils (di po)

Le théorème d’impossibilité d’Arrow (1951)


- K. A fondateur de l’école néoclassique moderne
- A reçu e 1972, le prix Nobel d’économie
- Le TheoI également appelé le paradoxe d’arrow démontre qu’il ne peut exister de
système de vote qui donne des résultats cohérents
- Le système de préférences sociales ne peut être cohérent qui si le processus de choix
social coïncide avec celui d’un seul individu (dictateur) indépendant du reste de la
population
- Les décision politiques ou économiques, rpise au niveau collectif, découlent (diapo)
-
Les pb des fausses annonces
Vickrey (1960) considère que les fonctions de bien-être social ne satisfaisant pas l’axiome
(diapo)

L’apport de Vickrey (DIAPO)

La théorie du vote (GIBBARD-SATTERTHWAITE) DIAPO

Vous aimerez peut-être aussi