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L’éthique - historique

● La notion d’éthique relève de la


philosophie, au moins à ses débuts et
elle est liée à la morale de l’existence
humaine
● Les débats autour de l’éthique sont nés
dans la Grèce antique
● Ethique = êthikos (morale) est dérivé
de êthos qui signifie mœurs; l’éthique
serait donc la morale des mœurs.

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che
● Selon la philosophie de l’Antiquité,
l’éthique devait gouverner les actions
des hommes pour qu’ils mènent une vie
vertueuse et parviennent au bonheur.
● Même si les visions sur le bonheur sont
différentes tous les philosophes
s’accordent pour considérer le bonheur
comme indissociable des
comportements et de la sagesse de
chacun.

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che
● Les question qui se posent :
● Quelle vie doit-on mener ?
● Que représente le bien pour l’être humain ?
● Comment doit-on agir ?
● Comment parvenir à la vertu ?
● L’éthique réside dans la vertu du comportement
étant en rapport avec les concepts d’areté (=
vertu en français) (L’aristocratie devait être
exemplaire dans la Grèce antique) et d’excellence

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che
● Le concept d’areté est déjà présent
chez Homère (VIII s av J-C) et Hésiode
(VIII s av J-C) mais en se référant à
l’excellence du corps, de la nature,
l’excellence en général.
● Quant à la vertu elle est l’apanage de
l’aristocratie est ne peut pas être
enseignée, étant plutôt innée, un don
de la divinité

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che
● Les sophistes (V s av J- C) considèrent
que la vertu peut s’acquérir et être
donc enseignée à ceux qui se
permettent d’avoir une instruction
● Un sophiste = un orateur et professeur
d’éloquence, jouissant de prestige
● La philosophie apparaît comme
opposition aux sophistes
● Pour eux la vertu = l’art de parler en
public, la rhétorique

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● Les sophistes méprisent la morale
traditionelle et pensent que la vertu est
relative
● Ils n’établissent pas de liens entre la
vertu et la morale, le respect des
lois, l’honnêteté et la justice
(aspects de l’éthique dans son
acception moderne)

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che
● Pour Socrate (V s av J-C) créateur de la
philosophie morale, l’areté est une vertu
morale
● La vertu = un savoir, liéé à l’instruction
● = « soin de l’âme »
● = forme de connaissance du bien
● => Le mal est le fruit de l’ignoranc
● La quête du bien passe par la raison
● Athènes V s av J-C = centre de la vie culturelle
Hérodote, historien, Parménide et Anaxagore,
physiciens, Hippocrate, Gorgias sophiste
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che
● Platon, le disciple de Socrate traite de
l’éthique dans La République
● Platon considère qu’il existe deux plans
de la réalité le sensible et l’intelligible
représentés sur le plan humain par
l’âme et la raison qui sont distinctes
voire opposées
● L’éthique platonicienne visera à libérer
l’âme du corps, à chercher la
purification du sensible.

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● Platon postule que la raison doit gouverner l’âme
car la vertu réside dans la domination de la raison
● Les passions doivent être maîtrisées et le côté
irrationnel doit être dominé par le côté rationnel
● La vertu est fondée sur la connaissance du bien et
peut s’apprendre
● Le bonheur c’est être bon et juste
● Un immoral est en fait un ignorant
● Il faut aimer la vertu en soi et pour ses
conséquences
● La justice = une vertu

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che
● L’homme ne doit pas se laisser dominer
par la colère car il va devenir violent et
délaisser l’activité intellectuelle et ne doit
pas non plus se laisser dominer par la
concupiscence car il sera préoccupé par
l’accumulation des biens
● L’homme ne doit pas être l’esclave de ses
désirs car le désir est illimité et changeant,
il n’est jamais satisfait
● Platon qui a été un mystique (la mystique
est le rapport direct à Dieu) prône la
retenue
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che
● Pour Platon l’idéal éthique est la vie
contemplative, la vertu est une purification
et le bonheur de l’âme, la mesure de nos
action étant Dieu
● Le bonheur réside dans l’activité
intellectuelle -L ‘allégorie de la caverne –
l’homme est heureux quand il peut sortir de
la caverne et apprendre à contempler le
Soleil)
● Dans la vie il faut savoir mélanger plaisirs et
pensée

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● Pour Aristote (IV s av J-C) la science a trois
grands domaines
● La science théorique = l’utilisation que
l’homme fait de son temps libre
● Elle est formée de la métaphysique, la
mathématique et la physique
● La science pratique = la praxis (l’action)
● Elle est formée de la politique et l’éthique
● La science productive (poïétique) -la
technique et la production de quelque
chose (des œuvres littéraires)
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che
● Pour Aristote il ne suffit pas de
connaître le bien et le juste et traiter
des ces valeurs, il faut passer à l’acte
● Aristote – trois traités sur l’éthique ; « le
plsu authentique » le troisième
l’Éthique de Nicomaque
● Les opinions d’Aristote ne sont pas
imprégnées de religion mystique
(Platon)
● Le bien = le bonheur, qui est une
activité de l’âme
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che
● Il existe deux types de vertus qui correspondent
aux deux parties de l’âme la vertu intellectuelle
développée par l’enseignement et la vertu morale,
produite par l’habitude
● « C’est en pratiquant les actions justes que nous
devenons justes, les actions modérées que nous
devenons modérés, et les actions courageuses que
nous devenons courageux » (Aristote)
● L’éthique doit permettre aux hommes de vivre une
vie meilleure. Toute action tend vers le bien qui est
générateur de bonheur et de bien vivre.
● Pour Aristote la vertu est la moyenne entre deux
extrêmes qui sont représentées par des vices

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che
● Le courage est le milieu entre la lâcheté et la
témérité ; la libéralité, entre la prodigalité et
l'avarice ; la légitime fierté entre la vanité et
l'humilité ; l'esprit spirituel, entre la bouffonnerie
et la lourdeur ; la modestie, entre la timidité et
l'absence de vergogne.
● Aristote prône le juste milieu = la règle d’or
● Certaines vertus ne semblent pas correspondre à
ce schéma ; par exemple l'honnêteté. Aristote
affirme que c'est le milieu entre la vantardise et la
fausse modestie, mais cela ne s'applique qu'à
l'honnêteté vis-à-vis de soi-même et non pas à
l’honnêteté en général.
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che
● Le christianisme enseigne la loi de l’amour et du
bien, la condition et le but de toute bonne action
est de faire régner le bien, la justice, le beau (égale
pour tous – chez Aristote la vertu peut être résevée
aux aristocrates
● La vertu = la volonté ferme, inébranlable
d’accomplir la loi de Dieu
● La relation de Dieu à l’homme est une relation libre
assumée et non pas imposée, l’homme a la liberté
de choisir s’il veut ou pas suivre la morale de Dieu

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che
● « Le Dieu chrétien n’est pas un despote. Il a fait des
hommes des créatures libres, capables même de lui
désobéir. Entre Lui et elles, c’est un rapport de personne à
personne qui se noue. D’où la révélation d’un type parfait
d’amour qu’un platonicien était hors d’état d’éprouver à
l’égard des intelligibles, un aristotélicien à l’égard du Dieu
ignorant son existence, un stoïcien à l’égard du destin.
D’où également, à proportion de l’amour que le chrétien
doit vouer à son Dieu, la gravité de ses actes ou de ses
intentions s’ils contreviennent aux commandements
célestes. C’est que la faute désormais s’appelle le péché.
Pécher, c’est pécher contre. On ne pèche pas contre
quelque chose mais contre quelqu’un, on lui fait du tort. »
(Hubert Grenier, « Christianisme et philosophie morale » in
Les grandes doctrines morales (2017), pages 39 à 57

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● Emmanuel Kant (18s) (philosophie morale) essaie de
trouver la réponse à la question Que dois-je faire ? Pour
respecter les lois morales et avoir une bonne conduite
● Dans Critique de la raison pure il montre que l’éthique
doit être déontologique Le mot « déontologie »
provient des termes grecs « devoir » (deon) et «
connaissance » (logos).
● L’action et le devoir moral doivent fonctionner en soi et
non pas dans la perspective de leurs conséquences
● Il introduit le concept de Bonne volonté
● La bonne volonté= la volonté dont les intentions sont
pures et qui obéit au concept du devoir. Ainsi, la bonne
volonté c’est agir par devoir.

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● Agir conformément au devoir et agir par devoir
● Exemple :le commerçant qui sert loyalement ses
clients agit conformément au devoir, mais ses
motivations sont celles de l’intérêt, et non du
devoir. Ce type d’action se range dans celui de la
légalité, et non de la moralité. La moralité désigne
une action faite en voulant accomplir son devoir.
● L’intelligence, le courage, etc. ne sont pas des
choses absolument bonnes ; leur valeur dépend
de l’usage qu’on en fait. Il en est de même du
bonheur : il n’est pas un bien en soi, puisqu’il peut
être source de corruption celui qui n’est pas animé
de bonne volonté.

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● La morale de Kant vise à définir et à
garantir la dignité de l’homme
● Car se donnant à lui-même sa loi,
l’homme a une valeur relative et aussi
une dignité, c’est-à-dire une valeur
intrinsèque : “L’autonomie est donc le
principe de la dignité de la nature
humaine et de toute nature
raisonnable“. (Kant)

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● Asimov

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