L’imprimante 3D (ou impression tridimensionnelle*) porte en elle
de nombreux espoirs notamment celui d’une nouvelle révolution
industrielle. Peu encombrante et peu coûteuse (vis-à-vis des moyens de production « traditionnels »), elle est potentiellement le moyen pour n’importe quel quidam de concevoir et produire des objets usuels et disponibles en un rien de temps. Les débouchées sont multiples. Santé, développement économique ou tout simplement la création de la petite vis de substitution pour l’armoire de la salle à manger ou un double de ses clés. L’imprimante 3D reçoit une série d’instructions mais il y a plusieurs possibilités de passer d’une couche 2D à un cube en 3D notamment deux grand types de processus sont fait pour former un ou plusieurs objets soit la matière travaillée (les filaments qui sont en fait du plastique fondu par un laser) et qui entrera aussitôt en fusion pour avoir la forme souhaitée. Soit la matière peut être solidifiée sous l’action de la chaleur ou de la lumière (laser) mais il y aura un défaut comme par exemple : la précision (sans penser se ne serait pas au millimètre près) et c’est la ou « systématiquement », l’imprimante 3D « pense » couche par couche pour obtenir la forme 3D souhaiter et propre avec rien qui dépasse. L’impression 3D souvent présentée comme ayant été découverte par l’américain Chuck Hull, est en fait une invention que l’on doit à trois français : Alain le Méhauté, Olivier de Witte et Jean Claude André. Leurs brevets bien que déposés 3 semaines plus tôt, furent abandonnés par CILAS et Alcatel-Alsthom au profit de l’américain. Quelques années plus tard Chuck Hull fondait 3D Systems, une société aujourd’hui leader de l’impression 3D au chiffre d’affaires de 500 millions de dollars… Souhaitant rendre hommage aux vrais inventeurs de cette technologie révolutionnaire et curieux de connaitre leur analyse du phénomène 30 ans plus tard, Primante 3D a contacté l’un d’entre- eux, Alain Le Méhauté. Définition
Tridimensionnel : comportant la règle des 3 axes général le X