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Table des matières
Introduction
1-Généralités
1.1 – Historique et définition
1.2-Domaines d’application
1.3-Enjeux de l’impression 3D
Conclusion
Références
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Introduction
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1-Généralités
Historique
Les premières expériences remontent aux années 1960, bien avant que
les pionniers Charles Hull et Scott Crump (les fondateurs respectifs de
deux leaders mondiaux actuels du secteur, 3D Systems Corp. et
Stratasys ) déposent les premiers brevets respectivement pour la
stéréolithographie et le procédé FDM (Fused Deposition
Modeling)[6][7].
L'imprimante tridimensionnelle a d'abord relevé de la science-fiction
(Arthur C. Clarke évoquait une « machine à répliquer » dans les années
1960, machine qui allait répliquer les objets comme on imprimait des
livres, ce qui aurait un effet profondément positif sur la société : «
l'humanité s'adaptera comme par le passé » ) ou de la bande dessinée
(en 1972, dans le dessin animé Tintin et le Lac aux requins, le
professeur Tournesol invente une photocopieuse tridimensionnelle
immédiatement convoitée par Rastapopoulos pour fabriquer des faux
en dupliquant des œuvres d'art volées dans de grands musées)[7].
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Les prémices de ce que nous appelons aujourd’hui les techniques de
l’impression 3D commencèrent à émerger.
Les premiers essais pour créer des objets solides avec des
photopolymères (Dual Laser Approach) ont lieu aux États-Unis à la fin
des années 1960 au Battelle Memorial Institute [7].
A la même époque Wyn K. Swainson crée Formigraphic Engine Co et
développe un procédé qu'il nomme photochemical machining [7].
A la fin des années 1970, les recherches de Dynell Electronics Corp
sont à la racine du procédé LOM (Laminated Object Manufacturing)
[7].
Mais les premiers essais véritablement prometteurs sont réalisés au
japon en 1980 par Hideo Kodama qui crée l’ancêtre de la
stéréolithographie [7].
Toutes les techniques énoncées ci-dessus seront reprises et expliquées
plus loin dans ce document.
Définition
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Il est parfois coutume de faire court en disant que l’impression 3D
englobe l’ensemble des techniques de création d’objets
tridimensionnels par machines contrôlées numériquement [2].
On remarquera que dans la pratique, l’impression 3D est aussi connue
sous la dénomination d’Additive Manufacturing (AM). Les deux termes
peuvent être utilisés indifféremment. Le deuxième terme a
historiquement un ancrage plus professionnel, car il est utilisé depuis
plusieurs décennies pour du prototypage industriel [2].
La dénomination Additive Manufacturing est surtout témoin de
l’opposition de ce procédé aux procédés classique de fabrication. Ainsi,
après l’enlèvement de matière, la déformation, la fusion et
l’assemblage, il est ici question de l’ajout de matière et ce de manière
automatisée.
Fig. 2 : Impression 3D d’un bol en plastique à l’aide de la FDM (Fused Deposition Modeling)
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1.2-Domaines d’application
L’automobile
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améliorant le design, les ouvriers portent près d’un kilogramme et demi
de moins et ont largement amélioré leur équilibre [6].
L’Urbee, est l’une des premières voitures « imprimées ». Créée par
KOR EcoLogic , le développement de ce premier véhicule étiqueté 3D
a permis de montrer que de nombreuses barrières présupposées
concernant la taille des objets imprimés pouvaient être levées.
L’aéronautique
Autres secteurs
1.3-Enjeux de l’impression 3D
Avantages
Fig. 5 : A gauche , le projet Compolight concernant la reconception d’un échangeur afin de diviser les pertes de charges des
fluides y circulant par 4 - A droite, la reconception d’un conduit réduisant le nombre de ses composants de 15 à 1 seul (initié
par Boeing)
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déchets de production, la matière perdue lors de la fabrication additive
peut être recyclée et réutilisée dans une nouvelle impression [3].
Production à la demande, en volumes réduits ;
Production locale, proche des lieux de consommation ;
Production accessible à tous, peu de barrières à l’entrée ;
Fort potentiel d’innovation dans la distribution et la fourniture de
services
Inconvénients
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La difficulté de combiner plusieurs matériaux (notamment dans
l’électronique) ;
l’impression complexe d’objets de grande taille, et la vitesse de
fabrication encore faible [6].
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Partant de là les sections préalablement obtenues du modèle 3D du futur
objet sont transmises une à une à l’imprimante 3D qui démarre
automatiquement la construction (l’impression).
Chaque couche est imprimée séquentiellement, chaque couche par-
dessus la précédente (ou au-dessous de la précédente selon la technique
d’impression utilisée), construisant l’objet dans la chambre de
construction ou sur le plateau de construction de la machine[6].
Les buses des imprimantes se déplacent en général suivant 3 axes (3
translations d'espace : largeur (X+), profondeur (Y+), hauteur (Z+)).
D’autres imprimantes 3D, plus sophistiquées, rajoutent 2 rotations sur
la tête de buse (A+ et B+) facilitant la conception des supports
nécessaires à certaines pièces. Cette commande des axes est assez
similaire à celle que l’on retrouve sur les machines-outils à commande
numérique MOCN [7].
Un cycle de séchage court est lancé, une fois l’impression terminée.
Une fois l’objet retiré, un traitement de finition (peinture, ponçage,
curage, lissage etc…) est appliqué ou pas, selon l’état de surface final
voulu.
Les grandes lignes que nous venons de donner à propos des étapes de
l’impression ont été généralisées le plus possible. Dans la pratique,
comme nous allons le voir dans la suite de ce document, le contenu de
chaque étape va dépendre du type d’imprimante utilisé, la matière
première et la technique d’impression performée.
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2.2 – Les imprimantes 3D
Le système de positionnement 3D
Comme dit précédemment, il est basé sur des axes cartésiens (X, Y, et
Z) formant un repère avec un point précis du lit d’impression.
Dans une imprimante 3D, le lit tout comme la tête d’impression peuvent
être mobiles ou non .
On distingue trois principaux systèmes qui sont employés à nos jours :
La grue :
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imprimantes Ultimaker et Replicator. Le point de divergence de ces
deux imprimantes est la présence d’un câble Bowden reliant la tête
d’impression et l’extrudeur dans l’Ultimaker tandis que les deux parties
sont intégrées chez le Replicator [5].
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Le lit mobile :
Dans ce cas de figure, le lit d’impression se meut suivant l’un des axes
X ou Y tandis que la tête d’impression prend en charge les deux axes
restants. L’inconvénient avec ce système est que le lit est ralenti du fait
de la charge (objet en cours d’impression) qu’il porte ce qui rend ipso
facto l’opération plus longue. C’est toute fois un moindre mal car en
effet si le lit d’impression venait à bouger trop vite, cela pourrait porter
atteinte à l’intégrité de la pièce fabriquée.
Les modèles Printrbot sont des exemples d'imprimantes 3D à lit
mobile, dont la lenteur d'impression est contrebalancée par un faible
coût et une facilité de maintenance.
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Le système Deltabot:
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bien d’autres imprimantes selon la technique et la matière utilisée. C’est
l’exemple du X LINE 2000R Concept Laser, imprimante 3D basée sur
la fusion laser de métaux sur lit de poudre. La machine est évidemment
plus imposante, plus technique mais aussi plus coûteuse.
La modélisation :
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_de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) : Autodesk,
SolidWorks, Inventor, 3D Studio Max, MicroStation, Mimics,
AutoCAD, Raindrop GeoMagic, Bentley Triforma, RapidForm,
Blender, RasMol, CATIA, COSMOS, Rhinoceros, SketchUp,
LightWave 3D ou encore VectorWorks etc…
_de CAO paramétriques : OpenSCAD, FreeCAD, SolveSpace,
Autodesk Inventor, CATIA, etc. …
_de CAO spécialisé en mathématiques comme Mathematica,
La découpe ou Slicing :
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La réparation :
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_chimique (surtout photochimique) : polymérisation (surtout par
photopolymérisation), réticulation (surtout par photoréticulation).
Les procédés industriels d’impression 3D sont nombreux du fait de la
manière dont l’énergie est utilisée pour mettre en forme un type de
matière bien spécifique.
Pour mettre en forme la matière, on peut utiliser : un laser, un faisceau
d’électrons, une lumière visible, des rayons UV ou IR, un arc électrique
ou simplement une source de chaleur [7].
Nous retiendrons ici, les techniques les plus couramment utilisées.
On distingue :
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Fig 14 : Principe de la Stéréolithograph Apparatus (SLA)
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2.6 - Tableau exhaustif
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Fig 18 : Tableau des sept types de procédés d’impression 3D, source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Impression_3D
Le lit d’impression :
C’est sur ce lit que repose la pièce en cours de fabrication. Il peut être
mobile ou non, à température ambiante ou maintenu à une température
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comprise entre 40°C et 110°C selon l’exigence de l’impression, ou
encore il peut être non-chauffant et dans ce cas recouvert d’un adhésif.
L’extrudeur :
La tête chauffante :
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s’enficher dans la carte principale de l’imprimante (contrôleur ou
microcontrôleur) qui reçoit notamment le fameux G-code et sera
alimenté sous une tension recommandée par le constructeur.
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Fig 10 : Approche SADT
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Diagramme FAST :
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4- Usage de l’impression 3D : Volet économique
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Conclusion
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Références
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