La technologie perturbatrice de l’impression

en 3D: Comment est-ce que cela pourrait

perturber les risques de votre entreprise?
Une mère crée un moule spécial
à biscuit sur le thème du football
pour son fils dans la boutique
3D en ligne d’un vendeur. Des
docteurs fabriquent la prothèse sur
mesure d’un bras pour une fille de
7 ans en utilisant la technologie
3D. À partir de son petit bureau,
un dentiste crée une couronne
pendant le rendez-vous d’un client.
À New York, un créateur lance
une édition spéciale de bijouterie
en impression 3D. Les hôpitaux de
recherche font l’impression du tissu
cérébral pour étudier les désordres
cérébraux tels que la schizophrénie
et la maladie d’Alzheimer.
Il est clair que la technologie
3D n’est plus juste pour des
ingénieurs industriels ou des
scientifiques amateurs. L’industrie
de l’impression en 3D change
radicalement les affaires et la
vie personnelle de millions de
personnes et continuera à le faire
pendant des dizaines d’années.
Selon le Rapport Wohlers 2014,
on s’attend à ce que l’industrie
3D quadruple au cours des quatre
prochaines années, passant ainsi de
3 milliards de $US à 12 milliards de
$US en 2018.1
La rapidité, l’efficacité et
l’adaptation qu’offre l’impression
en 3D aura une grande portée sur
l’économie mondiale, en changeant
la façon dont nous créons,
distribuons et utilisons les produits.
COMMENT FONCTIONNE L’IMPRESSION EN 3D
L’impression en 3D (fabrication additive) commence par une «recette» numérique qui est développée en utilisant
un logiciel et est ensuite acheminée à l’imprimante pour le processus de stratification séquentielle:

Un système de conception
assisté par ordinateur crée
un produit en 3D
La conception finale Les matières qui deviendront L’imprimante reçoit un
est convertie en un l’objet en 3D sont dossier électronique
format électronique chargées manuellement de l’objet
qui peut être lu par ou automatiquement dans
l’imprimante 3D l’imprimante 3D

L’objet est Le produit est raffiné L’objet imprimé en 3D

automatiquement en une forme précise peut être davantage
délivré ou retiré raffiné en utilisant des
manuellement opérations auxiliaires

3D: Une technologie additive, perturbatrice,

créative
Pendant des siècles, les fabricants
traditionnels ont utilisé un processus
soustractif où un objet est façonné en
éliminant de la matière en coupant, ciselant,
sciant et forant. La technologie 3D utilise
l’approche inverse – la matière est ajoutée
couche par couche pour produire l’objet.
Cette technique de stratification - ou
fabrication additive - peut être utilisée
n’importe quand au cours du cycle de vie du
produit, de la préproduction (prototypage
rapide) à la production à grande échelle
(fabrication rapide), en plus des applications
d’outillage et de l’adaptation post-production.
Les techniques de fabrication additive offrent
un degré plus élevé de souplesse créative, en
permettant l’utilisation de diverses matières
au cours de la construction, ainsi que la
possibilité d’imprimer simultanément des
couleurs multiples et des combinaisons devenir un fabricant aujourd’hui, en créant
de couleurs.
Cependant la véritable perturbation ne
provient pas du processus d’impression
en 3D mais du fait que n’importe qui peut
acheter et utiliser une imprimante 3D pour
créer des aliments, des vêtements, des os
humains, des pièces détachées, apparemment
tout ce que l’on peut imaginer. Ceci change
radicalement la façon dont les produits sont
faits dans pratiquement toutes les industries -
l’architecture, les produits de consommation,
la construction, la conception industrielle,
l’automobile, l’aérospatiale, l’alimentation,
l’ingénierie, la biotechnologie et la mode.
Des détaillants installent des systèmes 3D
dans leurs magasins pour permettre aux
consommateurs de créer leurs propres
produits. Même des petites imprimantes 3D
à un prix abordable sont vendues à un usage
domestique. En bref, tout le monde peut
et en vendant toute une variété de produits
sur le marché et sans le type de sécurité et
de contrôle réglementaire qui fait partie de la
fabrication traditionnelle.

3
Avantage: Mondial, local et personnel
L’impression en 3D aura un impact positif
sur la fabrication mondiale et locale en
augmentant la vitesse de la mise en marché
du produit, en améliorant les soins de santé,
en réduisant les déchets environnementaux et
en transformant, entre autres, la façon dont
nous entretenons nos logements.
Pour les entreprises, les cycles de
développement des produits seront accélérés,
grâce au prototypage rapide qui sera rendu
possible par l’impression en 3D. Alors que les
systèmes technologiques deviennent meilleur
marché, le coût d’entrée sur les marchés
déclinera, ce qui permettra à des entreprises
très spécialisées de se développer. En raison
des avantages de la personnalisation offerte
par la technologie 3D, les compagnies se
concentreront sur des conceptions centrées
sur le client et sur la rétroaction, rendant ainsi
leurs produits plus attrayants sur le marché.
Quelques produits sont rentables mais
s’adressent à un marché limité, ce qui ne
justifie pas un investissement dans un
outillage coûteux. L’impression 3D est une
solution idéale pour ce type de production
à court terme. Ceci est également logique
lorsque la demande est incertaine. Au lieu de
dépenser de l’argent immédiatement dans
de l’outillage industriel, une entreprise peut
fabriquer quelques produits sur l’imprimante
3D pour tester le marché.
Le secteur de la santé et le secteur
médical explorent également l’utilisation
de l’impression en 3D (ou «impression
biologique») pour produire des tissus
vivants pour des remplacements d’organes,
comprenant le foie et les yeux. Certains
chercheurs croient que cette technologie
permettra à 100 pour cent des cellules
de vivre au lieu de 50 à 80 pour cent qui
survivent en général en utilisant la technologie
actuelle.² L’impression en 3D est également
utilisée aujourd’hui pour créer de la matière
osseuse pour les remplacements de la hanche
et de la mâchoire.
Du côté environnemental, l’impression en 3D
peut aider à diminuer le montant des déchets
et de l’empreinte carbone qui accompagne
en général la fabrication traditionnelle.
Certains des avantages environnementaux de
l’impression en 3D comprennent:
•• Moins de déchets, du fait que seules les
matières premières sont nécessaires pour
créer l’objet - que ce soit des filaments en
plastique, de la poudre de métal, ou de la
fibre de carbone
4
•• Une durée de vie des produits
potentiellement supérieure car les pièces
détachées peuvent être remplacées en
utilisant l’impression en 3D et en créant
un impact significatif sur notre mode
de vie
•• Moins de carburant pour le transport du
fait que la production de l’impression
en 3D et l’assemblage peuvent être fait
localement avec seulement les matières
premières qui sont transportées plutôt
que l’intégralité du produit
•• Moins de produits invendus qui finissent
dans des décharges
Pour les consommateurs, ils peuvent
maintenant acheter une imprimante 3D
personnelle pour à peu près le même
prix qu’un ordinateur portatif, et créer
des accessoires ménagers, des jouets et
même des aliments cuisinés de toutes
sortes de forme et de dimension qu’ils
désirent. La technologie 3D aidera aussi
les consommateurs à économiser du
temps, de l’énergie et de l’argent en leur
permettant d’imprimer et de créer des
pièces de rechange pour des produits
directement à leur domicile, plutôt probablement nécessaire, ce qui demande
que de les commander et d’attendre aux fabricants d’effectuer une vérification
qu’ils soient expédiés.
Les défis: Pas de
protection, pas de test,
pas de réglementation
L’utilisation de l’impression en 3D dans
l’industrie évolue si rapidement que
les fabricants, les chefs de produits,
les fournisseurs, les régulateurs et les
consommateurs sont tous remis en question
pour rester à la fine pointe de la technologie
et des implications que cela apporte à
l’économie en général, à des industries
particulières et aux relations entre l’acheteur
et le vendeur.
Une grande majorité des formules de
logiciels numériques ne sont pas brevetées,
ce qui permet qu’elles soient copiées et
vendues à quiconque. Des objets coûteux de
concepteurs peuvent aussi être assujettis à
une ingénierie inversée et vendus à un prix
meilleur marché. Pour les chefs de produits,
ceci signifie qu’un des problèmes majeurs
est la possibilité croissante de produits
contrefaits qui pénètrent le marché.
La gestion de la chaîne d’approvisionnement
est un autre défi pour les fabricants
qui utilisent la technologie 3D. L’achat
de différents types de matériaux est
préalable des nouveaux fournisseurs et du
test interne des matériaux. Il se peut qu’il
soit nécessaire d’accorder une attention
particulière au traitement des matières
premières et aux systèmes du contrôle de la
qualité au cours du processus de fabrication
lui-même.
Inévitablement, un produit défectueux
proviendra d’une impression en 3D, et
déterminer qui est responsable du défaut
sera un problème en raison du nombre de
participants impliqués dans la production -
le fabriquant d’imprimantes, le concepteur
de logiciel, le fournisseur de matériaux, le
distributeur et le détaillant. A ce jour nous ne
sommes pas au courant d’une jurisprudence
relative à la responsabilité civile produit 3D,
il s’agit donc d’un territoire inconnu pour les
fabricants.
Peut-être plus inquiétant encore est le
manque de contrôle réglementaire pour
l’impression en 3D puisque la plus grande
partie aura lieu en dehors d’une usine
traditionnelle de production de masse, et ne
sera pas soumise à l’inspection d’agences
telles que Santé Canada, Transports Canada
et les Bonnes pratiques de fabrication (BPF).
Actuellement les régulateurs étudient la
façon dont les produits imprimés en 3D vont
évoluer avec le temps, la continuité de leur
qualité, les types et la sécurité des matériaux
utilisés avec cette technologie.
 Une production compliquée, des
risques compliqués
Le potentiel de la technologie 3D d’améliorer nos vies est fascinant. Certains comparent cette
technologie à la prochaine «Révolution industrielle». Mais tel que le montre l’histoire, il y a
souvent un revers à l’introduction et à l’adoption rapide d’un nouveau procédé qui peut avoir
pour résultat des pertes économiques, environnementales et même humaines.
Tout comme le procédé 3D est lui-même une multitude de couches de matériaux, il y a
aussi la possibilité d’une multitude de niveaux de risques. Ceci est un scénario de production
beaucoup plus compliqué que ce que les entreprises et le monde de la fabrication rencontrent
ordinairement. Toute personne participant au processus est sage de déterminer les risques
potentiels multiples à la fois pour maintenant et pour des risques potentiellement inconnus qui
continueront à évoluer.

«
Une analyse approfondie des scénarios des risques possibles devrait comprendre:

• Perte d’exploitation: • Responsabilité civile produit:

La technologie 3D est La technologie d’impression en
3D demande plus d’énergie que la
un processus de fabrication traditionnelle. S’il y a une
interruption de courant, les générateurs
fabrication additive – de secours, peuvent ne pas être en
la matière est ajoutée mesure d’assister le processus, ce qui
peut avoir pour résultat une interruption
couche par couche de la production. En outre, votre chaîne
d’approvisionnement pourrait être un
pour produire l’objet.» risque supplémentaire si vous ne l’avez
pas évalué de manière approfondie.
• Risque contractuel:
Le processus a besoin d’une multitude
de participants (producteur de matériaux
d’impression, développeur de logiciels,
fabricant d’imprimante, détaillant, etc.).
Un produit défectueux pourrait avoir
pour résultat que l’un de ces participants
soit tenu responsable. Ce type de
responsabilité potentielle devrait être
analysé au niveau contractuel.
• Propriété intellectuelle:
Il y a un risque accru de vol de
conception du fait que l’architecture
logicielle sous-jacente peut être
facilement utilisée pour générer des
produits contrefaits. La législation
actuelle sur la propriété intellectuelle
ne réglemente pas de façon explicite
l’impression en 3D.
• Matériaux de fabrication:
Le processus peut demander des
matériaux tels que des plastiques et des
nanofibres qui sont nouveaux pour un
fabricant. Des matériaux contaminés,
défectueux ou incorrects peuvent avoir
pour résultat un produit défectueux.
Les matériaux utilisés peuvent créer un
risque potentiel de responsabilité plus
important que celui de l’imprimerie en
3D lui-même.
Les fabricants d’imprimantes 3D vendent
des imprimantes et des fournitures
pour toute une gamme d’applications,
contrairement à un fabricant traditionnel
de machines industrielles qui peut
produire des machines pour une seule
utilisation. Le fabricant d’imprimante
3D vend un équipement qui peut être
utilisé pour créer des objets solides, des
produits médicaux, des vêtements et
d’autres produits finis qui comportent
déférentes expositions aux sinistres.
• Qualité et risque d’atteinte
à la réputation:
Un produit contrefait produit et vendu
sous le nom d’une entreprise peut
avoir pour résultat un risque d’atteinte
à la réputation. De plus, un vendeur
agressif peut exagérer les possibilités
3D, et toutes inexactitudes relatives à
des déclarations commerciales peuvent
mener à des problèmes de violation
des garanties.
• Sécurité et vie privée:
La technologie 3D est un processus de
fabrication numérique, ce qui signifie
qu’il y a un risque plus grand de voir
des pirates informatiques voler des
renseignements ou saboter le processus.
Cette exploitation de la propriété
intellectuelle pourrait perturber les ventes
et les revenus.
5
 Avancer, regarder
en avant
La technologie 3D avance si rapidement que
la précipitation pour saisir cette opportunité
d’affaires peut amener les fabricants à
négliger les risques potentiels qui se trouvent
dans l’application multiple de ce procédé.
Tel que nous l’avons mentionné, l’utilisation
de la technologie 3D est encore tellement
embryonnaire que nous ne sommes pas au
courant d’une jurisprudence à ce propos.
Par conséquent, comprendre comment une
perte sera définie devant un tribunal n’est pas
toujours clair. Un fabricant devrait travailler en
étroite collaboration avec ses gestionnaires des
risques, y compris un conseiller juridique et un
courtier d’assurance, pour anticiper les risques
à venir qui pourraient venir détériorer les
avantages de cette nouvelle technologie.

ARTICLES FAISANT L’OBJET

ACTUELLEMENT DE L’IMPRESSION EN
3D POUR L’UTILISATION RÉELLE

SOULIERS BIJOUX

PIÈCES MATÉRIAUX DE
D’AUTOMOBILE CONSTRUCTION

PROTHÈSES ALIMENTS

TISSUS DU MÉDICAMENTS
CORPS D’ORDONNANCE

6
 Les fabricants augmentent
leurs risques de contrefaçon
Étant donné que les fabricants trouvent davantage
d’applications avec le processus d’impression en 3D, ils doivent
aussi être conscients des risques de contrefaçon encourus du fait
de leurs concepts. L’impression en 3D est une solution parfaite
pour les pièces de rechange des produits en fin de cycle de vie.
Par exemple, les pièces imprimées en 3D peuvent prolonger de
20 ans et plus la vie des automobiles ou du matériel agricole.
La production de masse est aussi possible avec la technologie
3D parce que l’introduction des imprimantes à grande échelle
et de nouvelles technologies permet de produire des pièces
plus rapidement. Les appareils électroniques, les jouets et les
pièces automobiles font partie des objets produits en masse
qui conviennent naturellement à la technologie 3D. Il n’est pas
surprenant que la Chine ait récemment annoncé qu’elle a créé
l’imprimante 3D la plus importante pour rester concurrentielle
en matière de vitesse et de coûts de fabrication.
Pendant que la technologie évolue,
les risques potentiels évoluent aussi
Pour les fabricants de matériel d’impression 3D la garantie
responsabilité civile produit est la même que s’ils fabriquaient
un autre type de produit. Mais à cette époque de l’Internet des
objets, où tout est connecté numériquement pour fonctionner,
les fabricants peuvent omettre de penser à leur exposition aux
risques de logiciels qui sont nécessaires pour faire fonctionner
leur imprimante. Du matériel traditionnel n’a en général pas
besoin d’entretien plus qu’une fois tous les trois mois. Avec
le type de logiciel complexe utilisé pour l’impression en 3D,
le matériel complémentaire peut nécessiter une attention
constante 24/7, en particulier avec la menace constante
de pirates informatiques qui cherchent à voler la recette
numérique. Comme le matériel est le «serveur» du logiciel, un
fabricant maintenant peut devoir considérer des techniques de
transfert des risques qui sont plus typiques d’un fabricant de
logiciel, comme la sécurité et la vie privée, le vol de propriété
intellectuelle, les erreurs et omissions (E&O) afin de gérer toute
mauvaise fonction de logiciel qui a pour résultat des problèmes
avec la fonction d’impression, et la perte d’exploitation si
l’énergie nécessaire n’est pas suffisante pour faire fonctionner
l’équipement pendant une importante période de temps donnée.
Les hôpitaux prennent les
risques des fabricants
Le domaine médical adopte rapidement l’impression en 3D
avec des produits tels que les appareils auditifs et les implants
de genou qui sont fabriqués en utilisant cette technologie. Ceci
est également très prometteur pour le travail qui a lieu dans
les hôpitaux et les laboratoires de recherche, où les docteurs
utilisent l’impression en 3D pour des situations personnalisées
comme la création et le remplacement de la trachée ou fixer
des prothèses mieux adaptées aux patients. Les transgénéticiens
répliquent des tumeurs du cerveau afin que les chirurgiens
fassent une étude avant une opération ainsi que des sections du
cerveau endommagées par Alzheimer pour faire des recherches
dans ce domaine. L’utilisation de la technologie 3D par les
hôpitaux et les docteurs pour fabriquer ces types d’appareils
médicaux ou créer de nouveaux tissus d’organes pourraient
changer l’évolution de leurs risques. Plutôt que d’avoir recours
seulement à la responsabilité civile professionnelle, les praticiens
de la santé peuvent avoir besoin de prendre en considération
la responsabilité civile produits, la RC des administrateurs et
des dirigeants (D&O) et d’autres types de protection dans leur
nouveau rôle de fabricants et pas seulement de praticiens.
La construction fait face à des
changements dans la manière dont
les structures sont construites
L’industrie de la construction n’a pas changé beaucoup au
cours des 100 dernières années; toutefois, l’impression en 3D
pourrait changer de manière draconienne cette industrie dans
un avenir proche. Le béton, à titre d’exemple, se transforme
lorsqu’il est imprimé en 3D - les imprimantes de taille géante
utilisent un béton spécial et un mélange composite qui rend un
produit plus épais, ce qui lui permet d’être autoportant pendant
qu’il durcit. L’imprimante 3D a la capacité de créer également
des structures creuses en béton, à l’aide d’une moins grande
quantité de matériel et en réduisant les coûts dans l’ensemble,
et en changeant possiblement la manière dont les concepteurs
et les architectes planifient la structure réelle.
7
Références
1 http://www.forbes.com/sites/tjmccue/2013/12/30/3d-printing-stock-bubble-10-8-billion-
by-2021/, consulté le 15 septembre 2015
2 http://www.sciencedaily.com/releases/2014/02/140210161116.htm, consulté le 15
septembre 2015
3 http://www.forbes.com/sites/trangho/2015/08/09/3d-printing-top-funds-to-invest-in-the-
next-industrial-revolution/, consulté le 15 septembre 2015

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