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FILIERE : GENIE INDUSTRIEL ET LOGISTIQUE.

COMPTE RENDU du TP IMPRIMANTE 3D


OBJECTIF : apprendre des informations sur l’imprimante 3D
et savoir son fonctionnement.

ENCADRE PAR :
M.Nabli

REALISE PAR :
• BAAMMI NADA
• ABOULFARAJ JALILA
• ASLOUNE YAHIA
• ANINE FATIME EZZAHRA
• BAHAOUI IMRANE

Année universitaire 2022-2023


Remerciement

Il apparait opportun de commencer ce rapport de TP en remerciant Monsieur


NABLI pour l’opportunité qu’il nous a accordée et qui consiste à réaliser le
procédé d’imprimante 3D au sein de l’atelier.
Nous tenons à remercier enfin tous ceux qui ont contribué de près ou de loin a
la rénovation de l’atelier.
Sommaire
I. Introduction à l’imprimante 3D........................................

II. L’impression 3D comment ça marche................................

III. Les techniques d’impression 3D........................................

IV. Imprimante 3D Ender 3/ Ender 3-pro : ......................

V. Pourquoi opter pour l’impression 3D ?..............................

VI. Que peut-on imprimer en 3D ?..........................................

VII. À quoi peut servir l’impression 3D ?..................................

VIII. Réalisation du TP......................................................

IX. Conclusion..................................................................
I. Introduction à l’imprimante 3D :
a) Definition:
L'impression 3D est une technique de fabrication dite additive qui procède par ajout
de matière, contrairement aux techniques procédant par retrait de matière comme
l'usinage. L'impression 3D permet de réaliser des objets usuels, des pièces détachées ou
encore des prototypes destinés aux essais. Le point de départ est un fichier informatique
représentant l'objet en trois dimensions, décomposé en tranches. Ces informations sont
envoyées à une imprimante 3D qui va réaliser la fabrication par ajout de couches
successives.

b) Matières utilisées dans l’impression 3D :


La résine, le polyamide et l'ABS (acrylonitrile butadiène styrène), trois
plastiques aux propriétés différentes, ont longtemps été les matériaux
phares de l'impression 3D et demeurent encore très populaires. Utilisés très
souvent en prototypage rapide, ils interviennent également dans la
production d'objets finis.
Ainsi que les céramiques, aggloméré de bois et le chocolat.
→ La diminution progressive du coût de l'impression 3D et le progrès
technique ont diffusé les applications de l'impression 3D.

II. L'Impression 3D comment ça marche ?


→ Les préparatifs
Il est évidemment nécessaire d'avoir préalablement réalisé un modèle par CAO à l'aide d'un
logiciel adapté. Il est recommandé de visualiser l'objet son un écran puis de vérifier le niveau
du plateau d'impression, les branchements, la stabilité de l'imprimante voire la connexion de
cette dernière à l'ordinateur.

Introduisez le filament dans l’extrudeuse


La seconde étape consiste à introduire le filament du matériel dont on a besoin dans
l'extrudeuse que l'on appelle aussi la tête d'impression. Il apparaît normalement
dans le tube Bowden.
Il est possible d'utiliser deux couleurs ou deux matériaux différents, à condition
d'utiliser deux fichiers 3D pour que le logiciel l'attribue à chaque tête d'impression.
Cette tâche est nettement plus complexe et nécessite généralement une certaine
expérience.

Passez à l’impression proprement dite


La durée de l'impression est variable. Elle dépend des paramètres et de la taille du
modèle utilisé. Le filament commence à fondre et la tête d'impression le dépose
automatiquement sur le plateau. L'objet dessiné grâce à la conception assistée par
ordinateur devient réalité.

III. Les techniques d’impression 3D :


Il existe différentes techniques d'impression 3D, selon la
matière première utilisée :

Étape 1, obtenir ou créer un modèle 3D

Sans modèle, pas d’impression 3D (tout comme l’on n'imprime pas sur une imprimante classique
sans fichier Word, Excel,….). Trois solutions s’offrent à vous pour le modèle 3D :

● Dessinez votre modèle 3D à l’aide d’un logiciel adapté comme Google Sketchup, blender, 3DS
Max ou d’autres logiciels (voir en bas de page).
● Scannez vos objets ou vos amis afin de les répliquer, en ayant ou non personnalisé le modèle
obtenu auparavant.
● Téléchargez-le sur des sites tels que Thingiverse qui rend accessible des dizaines de milliers de
modèles 3D gratuitement.
Votre modèle 3D est un fichier STL, il ne reste plus qu’à l’importer dans votre logiciel
d’impression 3D (Repetier, Makerware, Cura…). Ces logiciels sont en
téléchargement libre et gratuit sur Internet.
Étape 2, préparer l'impression 3D

Ouvrez votre fichier STL grâce au logiciel fourni avec votre imprimante 3D. Vous pourrez alors
le visualiser et si besoin le déplacer sur la plateforme, agrandir ou diminuer sa taille. C’est
aussi l’occasion de vérifier votre matériel : plateau d’impression au bon niveau,
branchements, stabilité de l’imprimante.

Étape 3, choisir vos réglages

Connectez votre imprimante à votre ordinateur (câble USB, carte SD, WiFi), placez
votre bobine de matériau sur le support de bobine, puis insérez le filament 3D dans
le chargeur et poussez jusqu'à ce qu'il apparaisse dans le tube Bowden. Attendez
que le matériau soit chargé dans la tête d’impression ou extrudeuse.
Étape 4, lancer l'impression 3D

Il ne reste qu’à imprimer ! L’imprimante va alors chauffer le plateau et la buse et


commencer l’impression de votre modèle 3D. La tête d’impression va faire fondre le
filament et se déplacer pour le déposer sur le plateau afin de créer votre objet en trois
dimensions. La durée de l’impression 3D dépendra de la taille et des paramètres de
votre modèle.

La double extrusion ou impression avec deux têtes d’impression (extrudeuses)

La présence de deux têtes d'impression sur une imprimante 3D permet de réaliser


des impressions 3D avec deux matériaux ou deux couleurs différentes. La double
extrusion nécessite deux fichiers 3D. Chacun sera attribué à une tête d’impression
via le logiciel. Ce type d’impression 3D plus complexe nécessite une certaine
expérience de l’impression.

IV. Imprimante 3D Ender 3/ Ender 3-pro :


L'Ender 3 de Creality 3D est l'une des imprimantes 3D les plus abordables
du marché. Performante, elle offre des impressions 3D de qualité avec un
bon volume d’impression (220 x 220 x 250 mm). Sa vitesse d’impression est
de 180 mm/s max et elle vous propose une compatibilité avec les
filaments PLA, ABS, TPU. Elle sera idéale pour répondre à l'ensemble de
vos besoins. De plus, elle vous permettra d'imprimer facilement depuis
son port USB ou son lecteur de carte SD prévu à cet effet.
POUR DES IMPRESSIONS 3D DE QUALITÉ
Cette imprimante 3D est très facile à installer pour une utilisation simple et
rapide. En effet, son installation se fait en quelques minutes grâce à sa
notice illustrée et bien pensée. Robuste, offrant une excellente ergonomie,
l'Ender 3 bénéficie d’une excellente conception. Elle est dotée d'un écran
de contrôle, d'un port USB, d'un lecteur de carte SD, d'un plateau en
plexiglass chauffant (jusqu'à 110°C) et d'un buildTak. Elle vous garantit des
impressions lisses, d'une qualité remarquable, avec une vitesse de 60 mm
par seconde à 100 mm par seconde avec un filament de 1,75 mm et une
buse standard de 0,4 mm. En cas d’arrêt involontaire de l’impression, la
machine reprend où elle en était sans abîmer l’objet en création

CARACTÉRISTIQUES :

❖ Volume d'impression de 220 x 220 x 250 mm (1 tête)


❖ Vitesse d'impression max : 180 mm/s
❖ Epaisseur de la couche : 0.1 - 0.4 mm
❖ Diamètre de la buse : 0.4 mm
❖ Température max. de buse 255°C
❖ Température max. du plateau chauffant : 110°C
❖ Reprise d'impression après mise hors tension
❖ Connectivité : USB / Carte SD
❖ Fichiers supportés : STL, OBJ, G-Code
❖ Compatibilité OS : Windows / Mac OS / Linux
❖ Matières : PLA / ABS / TPU
❖ Diamètre 1.75 mm
❖ Technologie : FDM (dépôt de filament)
❖ Dimension de la machine : 410 x 410 x 465 mm
❖ Poids : 8 Kg

V. Pourquoi opter pour l’impression 3D ?


L’impression 3D offre de nombreux avantages. Sa principale valeur ajoutée
réside dans sa capacité à imprimer des géométries très complexes qui
resteraient impossibles à réaliser avec des méthodes de fabrication
traditionnelles comme le moulage par injection.

Autre facette importante de la fabrication additive : la rapidité. Malgré le fait


que l’impression 3D d’un objet puisse prendre plusieurs heures, voire jours, le
processus de fabrication de prototypes par la voie de méthodes classiques
demeure bien plus long.

Le prototypage rapide reste, en effet, l’une des utilisations professionnelles de


l’impression 3D les plus répandues. Les prototypes peuvent être produits dans
des délais très courts, avec l’avantage de pouvoir rapidement améliorer les
modèles et d’imprimer chaque version.

Cette technologie offre également de nombreuses possibilités au niveau des


matériaux employés.

VI. Que peut-on imprimer en 3D ?


Il est possible d’imprimer en 3D avec presque n’importe quel matériau. Les
matériaux d’impression 3D les plus courants sont à base de plastique, allant du
PLA standard aux polymères haute performance tels que le PEEK ou le PEI, et
bien d’autres encore. Il est même possible de renforcer les thermoplastiques
avec de la fibre de carbone ou de la fibre de verre.
Certaines niches voient également le jour depuis quelques années. Les
scientifiques et chercheurs explorent la bio-impression 3D, les restaurateurs se
lancent dans l’impression 3D alimentaire, et le secteur du BTP adopte
l’impression 3D de ciment.

VII. À quoi peut servir l’impression 3D ?


Pour le grand public, l’impression 3D peut être utilisée pour créer des objets
ménagers, des figurines, gadgets personnalisés, et autres usages ludiques ou
pratiques. Cependant, la fabrication additive (FA) présente les avantages les
plus probants dans des environnements professionnels.
Grâce à la variété des technologies de fabrication additive disponibles
aujourd’hui et à la diversité des matériaux d’impression 3D compatibles, les cas
d’utilisation semblent infinis.

Prototypage rapide
Le prototypage rapide est une utilisation très courante pour l’impression 3D
dans le monde professionnel. Il s’agit de modéliser des prototypes et de pouvoir
les imprimer en 3D sans plus attendre.
L’une des démonstrations les plus probantes de cette capacité a récemment eu
lieu, lors de la crise sanitaire globale du nouveau coronavirus. Respirateurs,
visières, et autres dispositifs médicaux ont été en quelques jours puis produit
par milliers au fil des semaines.
Les modèles 3D de ces dispositifs ont pu continuellement être améliorés selon
les retours du personnel médical et des chercheurs. Cette réaction immédiate
se trouva très efficace dans la lutte contre le virus et illustre parfaitement le
potentiel, l’adaptabilité et la rapidité (en ce qui concerne le délai de mise sur le
marché) qu’offre la fabrication additive.
On peut appliquer ces avantages à des situations plus ordinaires dans de
nombreuses industries : aéronautique, automobile, éducation, médical et bien
plus encore.

Pièces finies
Après un passage par quelques étapes de post-traitement (dissolution des
structures de support, lissage des surfaces, etc.), les pièces imprimées en 3D
rivalisent avec celles produites de manière classique.
Plusieurs constructeurs automobiles, par exemple, utilisent la fabrication
additive pour manufacturer des éléments présents dans d’habitacle ou
mécaniques. C’est également le cas dans l’aérospatial, où l’optimisation de
poids demeure essentielle. Certaines techniques d’impression 3D permettent
d’augmenter la résistance des pièces à des endroits critiques tout en employant
des matériaux plus légers.
Néanmoins, il existe des obstacles à surmonter pour que l’impression 3D
devienne viable pour les pièces d’utilisation finale. Les pièces doivent être
certifiées, plus particulièrement dans les industries hautement régulées comme
l’aéronautique. Afin d’obtenir les certifications, chacune doit être identique et
répondre à une panoplie de critères stricts, ce qui requiert des imprimantes 3D
précises et des processus et matériaux standardisés.

Outillage
L’outillage représente une autre utilisation importante de l’impression 3D. Les
outils, gabarits et aides au montage peuvent être produits rapidement sur place,
sans que la chaîne de production ne soit freinée par l’absence de matériel.
Cela permet également au personnel d’adapter leurs outils et appareils à tout
objet ou pièce sur lesquels ils travaillent, et pas l’inverse.
Avec les méthodes traditionnelles comme le moulage par injection, il faut
attendre plusieurs semaines et/ou disposer d’un budget conséquent pour
obtenir un outil sur mesure. La fabrication additive n’est pas forcément
meilleure que les méthodes classiques pour chaque cas d’utilisation, mais elle
est souvent plus rapide et abordable.

Personnalisation de masse
La production de masse présente l’avantage significatif d’engendrer des
économies d’échelle, mais chaque pièce réalisée reste identique.
De son côté, la fabrication additive est en train de permettre aux marques de
produire des objets personnalisés en volume. Il est en effet possible d’imprimer
plusieurs versions d’un modèle au sein d’une même série d’impressions, tandis
que le moulage par injection est limité à un seul moule, par exemple.

VIII. Réalisation du TP :
La réalisation du TP au sein de l’atelier était faite à l’aide de l’imprimante 3D
Ender 3/ Ender 3-pro en utilisant le logiciel Catia qui a nous permet d’imprimer
certaines géométries comme le suit :

L’imprimante 3D Ender 3/ Ender 3-pro


Processus {en cours d’imprimer}:

Exemple de ce qu’on a imprime :


IX. Conclusion :
La rédaction de ce travail nous a permis d’assimiler les
connaissances sur les différentes opérations à effectuer lors de
la réalisation d’une pièce obtenue à travers la fusion d’un
matériau.

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