Depuis les guerres napoléoniennes, jamais le monde n'a vu autant de puissances se réunir

pour faire face à un ennemi commun. Face à la menace représentée par l'Autriche et son
alliée l'Allemagne, le Maroc a patiemment avec la Russie tissé une alliance.

Devant la tâche à accomplir, plusieurs problématiques militaires mais aussi diplomatiques

émergent.

La mise en place d'une telle opération demande une approche méthodique. Pour ma part je
vais me concentrer sur la lutte face à la menace numéro 1, je laisse à l'Angleterre, la France
et la Suède le soin de se coordonner pour affronter l'Allemagne.

1) l'Autriche : l'Autriche à réussi en très peu de temps à s'imposer comme la puissance

dominante de l'Europe. Après avoir absorbé la Roumanie et privé la Russie de
l'Ukraine et de la Crimée, elle a avec succès géré son économie et son
industrialisation.
Une rapide étude montre que ses 19 provinces produisent en net aux alentours de
16k tonnes de blé par jour, 17,4k tonnes de bois par jour, 4,1k de pétrole et 6,2 de
gaz. En contrepartie, une perte de plus de 6k tonnes de poissons, 7,1k de fer et
environs 8k tonnes de charbon s'observe. Néanmoins en répartissant ses efforts de
productions, on peut noter qu'il est capable en réduisant sa production de bois de
largement produire du fer par lui même. A ces consommation il faut rajouter le
ravitaillement de son armée qui lui coûte encore du blé, poisson et pétrole
supplémentaires.
Pour ce qui est du complexe industriel l'Autriche peut s'appuyer sur 3 usines de
dernier cri et 4 réseaux ferroviaires. Ces derniers lui permettent un déploiement
stratégique de renforts sur sa frontière ouest en très peu de temps.
Son appareil militaire est conséquent. L'armée autrichienne est la première du
monde en effectif et ses cadres sont expérimentés grâce aux récents conflits. En
plus des usines, ce pays peut s'appuyer sur 8 casernes dont 4 sur une double
province, ce qui lui permet de régénérer ses forces en un temps record en cas de
pertes et de rapidement constituer des escadrons de cavalerie. Par ailleurs, un
réseau de fortifications sans faille directe à été mis en place.
Récemment l'Autriche a déclaré la guerre à la Bulgarie ce qui lui permettra de
récupérer encore plus de ressources et d'accroître son autosuffisance.

2) Renseignements et intelligence: Il paraît impossible d'engager autant de moyens

face à un ennemi dangereux et compétent sans une connaissance des ressources et
du dispositif adverse. Hors c'est là que réside une de nos faiblesses à combler. Nos
informations sur les stocks de l'ennemi, la disposition de ses forces est quasiment
inexistante. Pour monter des opérations et prédictions précises nous devons
absolument mettre en place un
réseau d'espionnage.

3) Les rapports de forces: en l'absence d'un système efficace de renseignements nous

ne pouvons effectuer que des suppositions grossières. Nous n'avons pour ainsi dire
aucune idée de la composition des forces adverses que l'on estime à 300 régiments.
Il est vital d'obtenir ces chiffres au plus vite.
 Avec des casernes tournant à pleine capacité on peut estimer à au moins 30 le
nombre de régiments d'infanterie mobilisables par jour! A cela s'ajoute de
potentielles unités de cavalerie et mécanisées.
Une étude détaillée des capacités de l'alliance sont en cours. Mais il apparaît que
même à 5 contre un le combat n'est pas disproportionné pour l'Autriche!!!
Pour sa part l'Espagne s'engage à envoyer 70000 hommes en Italie et les renforcer
quotidiennement avec 10000 hommes. Le Maroc à parlé d'envoyer 100000 hommes
en Crimée et 70000 hommes en Italie. Nous devons nous souvenir que le moral de
nos troupes sur des territoires alliés baisse jusqu'à atteindre 50%. Nous aurons donc
toujours des forces de moins bonne qualité dans nos batailles.

4) Considérations géographique :
- A l'ouest le front présente trois provinces italiennes face à deux provinces
autrichiennes, toutes bien fortifiées. L'avantage est à l'Autriche qui dispose
d'une voie sacrée pour acheminer des renforts et doit moins diviser ses
forces.
Problématique cruciale: la longueur des lignes de ravitaillement. Les soldats
espagnols et Marocains doivent en effet traverser le bassin méditerranéen
pour rejoindre le front ce qui étire nos lignes de communication. Aussi si à
plusieurs nous produisons autant voir plus de soldats que l'Autriche, nous ne
pouvons pas acheminer à la même vitesse nos troupes sur le front ce qui
fournit un avantage supplémentaire à l'Autriche.
- A l'est le front présente 2 provinces face à deux provinces mais les distances
à parcourir sont beaucoup plus lentes et ralentissent le tempo des opérations.
L'avantage est à la Russie qui peut concentrer la majorité de ses forces sur
un front.

5) Les conduites d'opération : aussi voilà ce que je propose: une posture offensive mais
prudente :
- En Italie engager une bataille d'attrition dont l'objectif sera Trieste. A l'aide d'artillerie
et de croiseurs nous chercherons à détruire ses fortifications. Grâce à notre
puissance de feu supérieure, nous devrions réussir à le forcer à se replier plus à
l'intérieur des terres ce qui nous permettra d'avancer de menacer trois provinces
dont sa capitale et une province non fortifiée. Son front s'elargira drastiquement et il
sera forcé d'éparpiller ses forces pour prévenir une attaque ce qui l'affaiblira
globalement.
- En Russie maintenir une posture défensive à Kiev pour fixer le plus de troupes
possibles mais avancer sur la Crimée pour assister un débarquement marocain. Je
reviendrai plus tard sur une organisation détaillée du débarquement. Une fois le
débarquement effectué, une avance conjointement de Kiev et la Crimée pour
reprendre Kishinev. En faisant sauter ce verrou nous ouvrirons la voie vers la
Roumanie, tremplin pour de futures offensives. Ici aussi il devra répartir ses troupes
ce qui diminuera sa force
- En bref, à l'est comme à l'ouest, nous chercherons à percer en minimisant les pertes
et élargir les fronts pour éparpiller ses forces. Nous verrons si des opportunités à
saisir se présenteront.
- Exemple d'opportunité : forcer l'autrichien à diviser ses forces et engager ses
réserves. Il sera alors possible d'engager une attaque à travers la Pologne pour
 tomber sur les arrières autrichiennes. Ou une province vide qui permet une rupture
de front.
- Néanmoins attention si nous sommes sur l'offensive il faut rester prudent. Une contre
attaque est toujours possible il faut donc garder des réserves pour y parer. Aussi
l'imposante cavalerie ennemi recommande d'éviter à tout prix des engagements
défensifs face à elle en dehors de forteresses.
- Je nomme la Suède chef des opérations de renseignements. Chaque membre de
l'alliance doit fournir deux espions pour permettre de réunir dans un premier temps
les renseignements dont nous avons besoin (notamment le nombre de troupes en
Crimée, à l'ouest…) mais aussi pour monter des opérations de sabotage sur les
infrastructures ennemies.
- Je nomme la Russie chef des opérations à l'est. L'état major Russe est expérimenté
et conscient des réalité du terrain.
- Je souhaite que l'Espagne prenne le commandement des opérations à l'ouest. Il est
important d'avoir une chaîne de commandement claire surtout lorsque l'on compose
avec une force multinationale. Néanmoins si l'Italie ou le Maroc souhaitent ce rôle je
ne m'y opposerai pas.

6) Le partage des territoires conquis: je veux éviter les mauvaises surprises qui
mèneraient notre alliance à se déchirer sitôt la victoire acquise il est donc important
de discuter pour connaître les revendications territoriales de chaque pays.

7) Ce qu'il fait garder a l'esprit :

- Position centrale très aisée à défendre.
- Capacité de régénération unique de l'adversaire.
- Un rapport de force pas si à notre avantage.
- Faire sauter les provinces verrous.
- Renseignement inexistant pour le moment.
- L'armée autrichienne sera globalement de meilleure qualité, plus rapide,
renforcée à une plus grande fréquence.

Messieurs je vous remercie d'avoir lu ce rapport. Il me reste à travailler sur l'organisation en

détail du débarquement en Crimée et de la bataille des Alpes. Je dois aussi voir comment
réussir à atteindre une supériorité numérique ce qui n'est pas chose aisée.

Je suis ouvert à toute discussion ou proposition sur j'aurai manque.