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Empreinte Humaine, le cabinet conseil en qualité de vie au travail (QVT) et les risques

psychosociaux (RPS) a mené une enquête sur l’état psychologique des salariés après un an de
crise sanitaire. Cette enquête a constaté que les salariés en France sont mécontents du travail à
cause de la monotonie, le manque de lien social entre les collègues et encore l'augmentation
de l'harcèlement professionnel.
Comme les salariés, certains d’autres groupes ont subi la pression donnant suite à des troubles
mentaux - des jeunes et des femmes. En effet, les plusieurs signalement de services de
psychiatrie et de pédiatrie sur la hausse de la prise en charge de jeunes patients pour tentatives
de suicide a donné suite à l’enquête CoviPrev. En revanche, de nombreuses études réalisées
sur l’effet du confinement montrent que les femmes ont subi plus de problèmes de santé
mentale que les hommes. AXA et Ipsos ont interrogé plus de 8 000 femmes à travers les 8
pays dont la France. Cette étude a révélée que les femmes vivant seules ou à faibles revenus
sont les plus vulnérables; où deux femmes sur trois se sentent anxieuses ou inquiètes et plus
de la moitié ont des troubles du sommeil. Pendant la pandémie, les femmes ont fait preuve de
plus d’empathie que les hommes, ce qui explique les niveaux plus élevés d’anxiété, de
traumatisme et de dépression chez elles, selon l’étude de l’université de Calgary.
La fermeture des services non-essentiels ont également eu des répercussions indirectes sur la
santé mentale. La peur de perdre sa source de revenus, de ne pas pouvoir travailler pendant le
confinement ou bien encore d'être licencié à n’importe quel moment ont été des raisons
majeures provoquant des problèmes psychologiques.
Il est aussi important de comprendre d’où vient cette crainte extrême ?
La perception du virus, plus fatal que le virus en lui-même
Car la pandémie se propage toujours, il est impossible de calculer son taux de mortalité en
raison des chiffres incorrects ou manquants. Cependant, les données disponibles aujourd’hui
estiment que la mortalité de la Covid-19 s’élève à moins de 4% alors que la maladie
cardiovasculaire représente 31% de la mortalité mondiale. Pourquoi alors avons-nous une
telle peur d’un virus qui pour la majorité de la population n’est pas fatal? La réponse est
simple : l’incertitude. L’étude du professeur de psychologie Paul Slovic démontre que « les
caractères potentiellement mortels (même rares), nouveaux, difficilement détectables,
difficilement contrôlables par soi, et méconnus sur le plan scientifique augmentent la
perception de risque ». C’est l’incertitude qui amplifie donc notre perception du risque dans le
cas du coronavirus. En outre, l’Homme est aussi conditionné à analyser le danger selon les
effets directs, visibles et parfois économiques. Le confinement total à travers le globe contre
la propagation du virus a amené un impact majeur sur l’économie mondiale. De même, on
cède à la peur de la pandémie à cause de la panique. L’amplification sociale due à la
circulation continuelle des infos sur les médias et les réseaux sociaux évoque cette panique.
C’est donc essentiel de réduire notre panique et stress afin de garder une bonne santé mentale.
Les conseils à mieux gérer le stresse
L’OMS propose quelques pratiques et conseils qui peuvent aider à notre bien-être
psychologique.
Pratiquer l'exercice physique comme le Yoga, tai chi ou des exercices de relaxation comme la
respiration et la méditation. Durant l’exercice des hormones du bien-être et les endorphines
sont libérées. Ceux-ci nous aident à nous sentir mieux en réduisant l’anxiété et en améliorant
le sommeil.
Réduire le temps passé devant les images angoissantes à la télévision et à écouter des
rumeurs.
Rechercher des informations sur les sources fiables comme la radio nationale ou des bulletins
d’informations nationaux.
Maintenir un mode de vie sain avec un régime alimentaire équilibré et rester en contact avec
nos proches.
Pratiquer davantage un passe temps préféré ou apprendre une nouvelle compétence afin de
rester occupé.
Réduire, voire arrêter la consommation nocive d’alcool, d’usage de drogues et de tabac.
Parler à nos proches ou consulter les professionnels immédiatement en cas de pensées
négatives car la psychanalyse de la santé mentale par un professionnel joue un rôle important
à la compréhension d’un individu et ses sentiments complexes. Cela aide donc à déstresser la
personne.
Nous observons les conséquences différentes que la pandémie de coronavirus entraîne sur
notre économie, notre santé physique et psychologique. La situation est loin d’être pacifiée
dans les jours à venir. Or, sur une note plus positive, face à une catastrophe, les membres de la
communauté font souvent preuve de solidarité et de coopération. Nous trouvons des
mécanismes à s’adapter et notre résilience garantit notre survie. A l’heure actuelle, il est
important de gérer notre stress et de prendre en compte notre bien-être physique et mental.

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