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Programme 

: Ingénierie en Agro-Industrie

THEME : la crise sanitaire covid et le secteur d’agro- alime


ntaire au Maroc

Prensente par :RIMI Fatima Zahra

Youssef Benackrach

Yousra Barka

Propose par:Mme EL AYACHI Fatima Zahra


PLAN :

 Introduction:
 Durant la crise du COVID19 
 Le secteur agro-alimentaire post covid19 
 Strategies et mesures pour la relance
economique 
 Conclusion
Introduction:

Le secteur de l’agroalimentaire au Maroc est l’un des fleurons de l’économie

nationale. Et pour cause, il contribue à hauteur de 25% de la production

industrielle, 22 % des emplois formels, 16% des investissements industriels

et 15% de l’export de produits transformés pour une production de plus de

102 milliards de Dirhams. Les entreprises d’agroalimentaire au Maroc

représentent aujourd’hui plus de 27% des entreprises industrielles. A la

jonction de l’agriculture et de l’industrie, le secteur de l’agroalimentaire

représente un véritable moteur de l’économie marocaine, c’est aussi un

véritable trait d’union entre l’amont et l’aval agricoles et un acteur

stratégique dans l’autonomie alimentaire du Royaume.

En 2021, malgré un contexte international difficile caractérisé notamment

par les effets de la pandémie du coronavirus (covid-19), l’industrie

agroalimentaire au Maroc a pu néanmoins enregistrer de bonnes

performances au début de la saison. Véritable épine dorsale du tissu socio-

économique marocain, le secteur agroalimentaire se caractérise par une

grande diversité d’acteurs et de filières (céréalière, sucrière, laitière,

agrumicole, avicole, maraichère, viande, oléicole). Il joue, en outre, un rôle

important dans le renforcement de la sécurité alimentaire nationale, la

création d’emplois et les entrées de devises, à travers les exportations.

Zoom sur ce secteur le secteur de l’agroalimentaire au Maroc.


Durant la crise du COVID19 

Le secteur agroalimentaire au Maroc face à la crise sanitaire

La crise sanitaire de COVID-19 a mis plusieurs secteurs dans une situation

difficile, dont l’industrie agroalimentaire au Maroc. Cette période pandémique

a aussi confirmé que ce secteur était vital pour le pays, qui, en plus, a

montré une forme de « résilience » comparativement à d’autres secteurs.

Au cœur de la crise pendant les confinements, les entreprises

d’agroalimentaire au Maroc devaient faire face à plusieurs difficultés liées

principalement à l’emploi, l’approvisionnement, la production et l’export. Les

entreprises s’organisaient alors tant bien que mal pour continuer à

fonctionner, non sans souffrir des circonstances dues à la propagation de la

pandémie du coronavirus. Entre autres, les entreprises adhérentes à la

Fédération des Industries de Conserve des Produits Agricoles du Maroc

(FICOPAM), majoritairement à vocation exportatrice, subissaient des

perturbations importantes, mais faisaient tout leur possible pour préserver

l’emploi tout en en renforçant les conditions de sécurité au travail.

Les travaux d’analyses réalisées par la FENAGRI sur les impacts de la crise

en juillet et en octobre derniers ont bien démontré que cette pandémie a

engendré, en moyenne, une chute de 30 % en termes de chiffres d’affaires et

d’emplois. Certaines filières agroalimentaires ont été plus impactées que

d’autres (fromages, boissons, biscuiteries, chocolateries, confiseries…).

Malgré cette conjoncture difficile, l’industrie agroalimentaire continuait à

assurer l’approvisionnement régulier et suffisant du marché en produits

alimentaires, tout en respectant au mieux les mesures de confinement

envers le personnel employé. Toutefois, la pandémie Covid-19 n’a pas eu un


grand impact sur les exportations agroalimentaires au Maroc. En effet, ces

dernières ont enregistré durant la période 2014-2020 une hausse de 40%,

passant de 23,4 milliards de dirhams en 2014 à 32,8 milliards en 2020.

Récemment en août, le ministère a aussi annoncé les performances du début

de la saison 2021, de bons résultats du secteur agroalimentaire au Maroc en

dépit de la crise. Entre autres, les exportations de fruits et légumes frais, à

elles seules, réalisées entre le 1er septembre 2020 et le 27 juillet 2021 ont

atteint près de 2 millions de tonnes (MT) contre 1,88 MT durant la campagne

précédente à la même date, enregistrant une croissance de 5%. Quant aux

exportations d'agrumes, elles ont totalisé un volume de plus de 537 000

tonnes, soit une en hausse de 3% (+22% pour les clémentines) par rapport à

la campagne précédente. Sur la même tendance, les produits maraîchers ont

enregistré une augmentation de 6% par rapport à la campagne précédente et

ont atteint un volume exporté de 1,44 MT. La croissance a été

particulièrement marquée pour certains produits comme les poivrons et les

piments (+20%) ou encore les fruits rouges (+29% pour les myrtilles, +13%

pour les framboises, +8% pour les fraises).


Le secteur agro-alimentaire post covid19 

La reprise a en revanche été exceptionnelle en 2021. Elle a été portée par

les têtes de série de l’exportation marocaine. Ainsi, selon les données de

l’Office des Changes, à fin novembre 2021, les exportations globales de

marchandises ont atteint 293,15 milliards de dirhams, contre 258,4 milliards

de dirhams à fin novembre 2019, soit avant le début de la pandémie. Elles

étaient de 239,3 milliards à fin novembre 2020


Strategies et mesures pour la relance economique 

Le secteur choisie l’assurance d’approvisionnement régulier et suffisant du

marché local sans aucune répercussion sur les prix à la consommation.

L’ouverture de nouvelles perspectives sur des marchés importants tel que

l’Asie, la Russie, l’Afrique Subsaharienne, le Royaume-Uni ou encore les Pays

du Golf, où les progrès sont intéressants en la matière.

Pour les industries de l’agroalimentaire, les bouleversements lies a la crise

vont induire de profonds changements de paradigme, au moins sur trois

angles clés, les 3E:

Economique
3E
Expérience
Engagement
Economique : les industriels se trouveront de plus en plus

confrontés au challenge de proposer des produits locaux,

bios, sains, à des prix aussi bas que ceux des assortiments

issus de la production de masse; une nouvelle équation de

valeur sera à inventer pour chaque produit et catégorie dans

l'alimentaire ambiant, frais et surgelé.

• Expérience : le grand défi des marques agro-alimentaires

sera de développer une relation personnelle avec chaque

consommateur : ce dernier possède un smartphone qui lui

offre la possibilité de consommer où il le souhaite, au

moment où il le souhaite, en choisissant telle ou telle

marque et en comparant les prix; la marque devra ainsi

rejoindre chaque consommateur au creux de sa main, à

portée de clic, à travers des investissements digitaux

considérables.

• Engagement : la nouvelle attente des consommateurs

(notamment des millenials) de trouver des produits plus

sains, plus locaux, plus savoureux, est clairement une

opportunité pour les petits producteurs agroalimentaires et

les « petites marques »; c'est un challenge majeur à relever

pour les multinationales du secteur qui devront s'orienter


vers des nouveaux fournisseurs et une production plus

locale.

Conclusion :

Donnant l’exemple du producteur de sucre Cosumar, coté à la Bourse de

Casablanca, qui a bouclé la construction d’une raffinerie de sucre blanc en

Arabie saoudite. L’entreprise dirigée par Mohamed Fikrat génère déjà 20 à 25

% de son chiffre d’affaires grâce à l’export, notamment à destination de

l’Afrique.

« Après la crise, les quantités exportées vont certainement augmenter, ce

qui permettra à Cosumar un atterrissage 2020 plus doux que celui que vont

connaitre d’autres entreprises » estime l’analyste d’une société boursière

que nous avons contacté. Côté consommateurs marocains, la demande a

connu quelques semaines de régression suite aux stockages conséquents

faits par les ménages au tout début du confinement, mais cela n’aura pas

d’impact conséquent sur les résultats annuels, selon des analystes que nous

avons interrogés.

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