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Réalisé par :
Basma DHAIK
Soundouss SBAI
Nada HOUR Sofia-
Hanaa AMINE
produit agroalimentaire
Said OUKHIYI Mouad EL
Lancement d’un nouveau produit
agroalimentaire
Planning
INTRODUCTION
Présentation de l’entreprise
Cible/Positionnement
Marketing Mix de l’entreprise
Analyse SWOT interne du Mix et de l’entreprise
Cadre conceptuel
Étude de marché
Marketing stratégique
Politique commerciale
Marketing Mix
CONCLUSION
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
1
INTRODUCTION
Dans une économie où les entreprises font face à une concurrence rude et acharnée
pour s'affirmer sur le marché et conquérir une clientèle se faisant rare et très exigeante,
toute entreprise dynamique se doit de se démarquer des autres.
Tel est le cas de l'entreprise BIMO, le leader de la biscuiterie au Maroc a mis en place des
actions à lancer un nouveau produit orienté vers la santé et le bien-être du
consommateur. Orangie, le nouveau-né de BIMO. Il s'agit des barrettes de céréales à
l’orange, un biscuit 100% bio afin de garantir équilibre et plaisir du consommateur.
Avec ses marques Tonik et Tagger, lancées respectivement en 1985 et 1992, BIMO est
leader du segment des gaufrettes ; et avec Merendina, cette dernière est par ailleurs
leader du segment des génoises.Sans oublierOrangie, le fruit d’un grand travail
d’innovation, de recherche et de développement. Créer un biscuit bio qui répond
parfaitement aux attentes des jeunes était une première pour l'entreprise BIMO, un
parfait défi qui a nécessité une série d’études approfondies afin de parfaitement cerner
les attentes de ses consommateurs exigeants.
2
Focus sur l’Agroalimentaire au Maroc
Aperçu du contexteméditerranéen
Agriculture et agro-alimentaire: une pression accrue,
un développement nécessaire
exemple), augmentant leur dépendance vis à vis des marchés internationaux fluctuants. Le «
printemps arabe » – qui a pris au départ la forme de révoltes sociales rurales provoquées par une
hausse spectaculaire du prix des denrées - a mis en exergue l’urgence d’une réduction de la
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Des investissementsconventionnels
Au regard des fortes perspectives de croissance des marchés méditerranéens, les
investissements directs étrangers (IDE) dans le domaine agro-alimentaire sont restés à ce jour
relativement stable. 2011 a cependant constitué une année record avec des investissements
majeurs en Turquie (rachat partiel de la brasserie EFES par le britannique SABMiller, acquisition
du producteur de boissons alcoolisé MeyIçki par TGP Capital) et de gros projets en Egypte
(Nestlé) ainsi qu’au Maroc (Lesieur).
Le secteur est marqué depuis 2003 par une nette prédominance d’investissements de
multinationales, principalement européennes, qui, séduites par la taille des marchés mais
désireuses de garder leur indépendance, ont jusqu’aujourd’hui privilégié des projets classiques
de création de capacités locales de production (produits laitiers ou biscuits en Algérie, en Egypte,
en Tunisie et en Turquie pour le français Danone, fruits et légumes en Tunisie pour l’espagnol
SanLucar, huile ou sucre en Algérie, en Egypte, au Maroc et en Turquie pour le saoudien Savola,
etc.) ou de rachats et prises de participation majoritaires dans des entreprises locales (confiseurs
turcs Balaban et Dogan et leaders israéliens Osem, Materna et Tivall pour le suisse Nestlé,
producteur tunisien d'huile et de margarine GiasIngredient pour l’allemand Dr. Oetker, etc.).
Cependant, les perspectives du secteur attirent chaque année un peu plus de PME (+ 30%
entre 2010 et 2011) qui s’intéressent aux possibilités offertes par les partenariats commerciaux
et technologiques. Enfin, l’entrée récente sur le marché des fonds d’investissements (TGP
Capital, Investcorp, APAX Partners, Riverside, Global EmergingMarkets, Actis, Capital trust) révèle
le fort potentiel de croissance du secteur.
La création récente d’agropoles (Maroc, Tunisie), comprenant des laboratoires et des centres
spécialisés en R&D, permet d’accompagner la modernisation des techniques de production et le
développement de produits typiques (figue de barbarie, lait de chamelle, etc.).
Enfin, un certain nombre de niches à fort potentiel de croissance restent encore sous-
exploitées : c’est notamment le cas des ingrédients et procédés constituant la diète
méditerranéenne (horticulture, huiles végétales, légumes transformés, produits laitiers, plantes
aromatiques et médicinales, etc.), des plats cuisinés et de l’agriculture biologique.
4
Tendances et opportunités de
marché
Des
ressourcestrèsdiversifiées
Le Maroc est un pays de longue tradition agricole et rurale. La diversité de sa production est
favorisée par la grande richesse géographique, climatique, démographique et économique du
territoire.
Le secteur représente près de 19% du PIB national : 15% pour l’agriculture et 4% pour
l’agroalimentaire, et 16% du total des exportations. Il occupe près de 80% de la main d’œuvre
rurale ainsi que 21% d’ouvriers dans l’industrie. Son évolution constitue ainsi un enjeu crucial
pour le développement socioéconomique et le renforcement de la cohésion territoriale du pays.
Le taux de croissance de la production agricole illustre les résultats positifs des politiques
publiques impulsées par le gouvernement au cours des années récentes, principalement le Plan
« Maroc Vert », lancé en 2008, qui a notamment contribué à faire croître la production agricole
nationale de près de 40%, et le Pacte National pour l’Emergence Industrielle (PNEI), quant à lui
dédié à l’agro-industrie, un secteur à fort potentiel et en pleine transition.
Le Royaume a par ailleurs mis en place plusieurs dispositifs visant à soutenir les produits les
plus compétitifs à l’export : subventions et mesures incitatives, infrastructures de qualité,
soutien à la recherche et développement, à l’irrigation et à la mécanisation.
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Les produits phares à l’export sont les produits issus de la transformation des fruits et de
légumes (46% des exportations agroalimentaires, dont 30% en direction de l’Union européenne),
l’huile d’olive (et en particulier l’huile extra vierge, le Maroc étant le 4ème producteur mondial,
avec 10,6% de parts de marché), l’huile d’argan, les agrumes (dont 32,5% de la production est
destinée aux marchés extérieurs), les épices, les plantes aromatiques et médicinales et les huiles
essentielles (doublement des exportations entre 2004 et 2009). Le Maroc dispose en outre d’une
importante richesse halieutique, qui représente aujourd’hui 2 à 3 % du PIB, et pas moins de 12%
des exportations totales du pays.
95% des entreprises marocaines du secteur sont des PME, tandis qu’un nombre croissant de
grandes entreprises ainsi que plusieurs groupes agroalimentaires sont en cours de
redimensionnement à l’échelle nationale. De nombreuses multinationales renforcent leur
présence dans le secteur agro-industriel marocain, dont les géants Danone et Nestlé dans la
filière laitière, ou encore Coca-Cola, qui profite d’un marché en pleine expansion dans le secteur
des boissons non alcoolisées, comme en témoigne la création récente d’une nouvelle ligne de jus
de fruits.
Le Plan Maroc Vert a fait de la culture de l’huile d’olive l’une des filières nationales
prioritaires. Plusieurs projets visent ainsi à renforcer la qualité et la compétitivité de l’huile
d’olive marocaine, avec comme objectif une meilleure résistance face à la compétition agricole
internationale (Italie, Espagne et Grèce). Des efforts de modernisation sont menés au niveau
central ainsi qu’à l’échelle des associations de producteurs.
La création de l’Agro-Pôle Olivier, qui regroupe plusieurs producteurs locaux dans le but de
mutualiser plusieurs projets de recherche scientifique et de sensibiliser les acteurs aux avancées
technologiques du secteur, représente à cet égard une véritable « success story » pour la région
de Meknès. Le Plan Maroc Vert prévoit en outre une augmentation des surfaces cultivables de
l’ordre de +76% à l’horizon 2020, objectif devant entraîner une explosion du secteur, avec une
hausse de 260% de la production selon les estimations du gouvernement.
Leader historique dans le secteur des oléagineux au Maroc, le groupe Lesieur Cristal, détenu
à 41% par les entreprises françaises Lesieur et Castel, figure parmi les poids lourds de la région.
Quatre entreprises de taille moyenne jouent également un rôle important : Aicha, Castel, Les
Domaines et Sicopa, les PME locales complétant le tableau des principaux acteurs du secteur.
Autre secteur clé de l’agriculture marocaine, les agrumes (clémentines, oranges navel,
maroclate et oranges demi-saison) sont particulièrement appréciés sur les marchés
internationaux et en particuliers sur les étals européens. Ils constituent une culture à forte valeur
ajoutée, qui requiert un niveau de technicité de plus en plus élevé. Afin de mieux exploiter le
6
potentiel de cette grande filière, le Maroc prévoit d’investir 800 M€ pour augmenter de 52% les
surfaces cultivables, et de 70% la production d’agrumes, à l’horizon 2020. Les principales régions
de culture sont le Souss-Massa-Draa (40%), le Tadla-Azilal, le Gharb et l’Oriental (47%). Le tissu
industriel du secteur repose sur de nombreuses entreprises de taille moyenne, parmi lesquelles
Delassus, Domaines,
GPA et la coopérative Agrisous, tandis qu’Agrumes Maroc et ASPAM rassemblent les principales
associations de producteurs.
Le Maroc dispose également d’un fort potentiel pour la culture des plantes aromatiques et
médicinales : le pays concentre ainsi 4 200 espèces différentes, dont 800 espèces endémiques,
qui sont cultivées principalement dans le Moyen Atlas et le Rif. La filière compte de nombreux
débouchés : herboristerie, aromates, huiles essentielles, parfumerie et cosmétiques, etc.
L’élaboration d’un code spécifique(Codex Aromatique) et la mise en point deprogrammes de
recherche scientifique très ciblés ontfavorisé la montée en gamme du secteur. Le Marocest ainsi
aujourd’hui le 12ème exportateur mondialde plantes aromatiques et médicinales.
Les cultures maraîchères sont également très diversifiées : tomate, piment, aubergine,
courgette, pois, fève, asperge, pomme de terre, carotte, pastèque, etc. Le maraîchage
représente une part importante de l’agriculture irriguée en termes d’emplois et de revenus pour
la petite industrie et les services. La production se concentre dans les régions de Meknès-
Tafilalet, Tanger-Tétouan, dans le Gharb et le Sous Massa Draa.
L'élevage est un autre pilier de l'économie agricole : il représente 1,8 millions d’emplois et
joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement en matières premières de plusieurs secteurs
agro-industriels (lait, viande, peaux, laine). Pratiqué de manière extensive, le secteur de
l’élevage voit sa production se tourner de plus en plus vers l’intensif.
Avec ses 3000 kilomètres de côtes, le Maroc dispose enfin de riches réserves de pêche, qui
constituent une véritable manne économique pour le pays. Le gouvernement a lancé en 2009 le
Plan Halieutis et a inauguré le premier parc halieutique, Haliopolis, à Agadir, dans le but
d’améliorer la gestion et la durabilité des ressources halieutiques et de renforcer la compétitivité
du secteur à l’international via une augmentation des exportations.
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Plusieurs opportunités d’investissements existent aujourd’hui dans le secteur de la
transformation des produits de la pêche. Les exportations de conserves de poissons et de
poisson frais ont ainsi enregistré en 2012 des hausses respectives de 29,3% et 14,7%.
Les différentes politiques mises en œuvre par le Maroc ont permis au pays d’atteindre
l’autosuffisance alimentaire dans de nombreuses filières, dont la production de viandes
blanches rouges, et ce malgré la forte augmentation de la consommation, liée à la croissance
démographique et l’élévation du niveau de vie. Ce n’est en revanche pas encore le cas pour des
denrées de base comme les céréales, les dérivés laitiers et le sucre, qui continuent d’être
importées afin de satisfaire au mieux la demande domestique, alors que la croissance
démographique du pays devrait entraîner de nouvelles augmentations de la consommation (19%
d’ici 2015 pour les céréales par exemple). Véritable enjeu à moyen et long termes, le
développement de ces secteurs devra figurer au cœur des futures stratégies agricoles
marocaines en matière d’indépendance alimentaire.
La culture des céréales occupe 61% de la surface agricole du pays et contribue à hauteur
de 10 à 20% du PIBA. La production céréalière pâtit du morcellement des surfaces cultivables
(80% des exploitations agricoles ont une surface inférieure à 5 ha). Le secteur est en outre très
fragmenté : il compte 200 entreprises, dotées de capacités de production assez faibles. La
modernisation de la filière passe donc par le regroupement des exploitations existantes, et au
niveau industriel par l’amélioration des procédures de transformation.
L’objectif fixé au plan national est d’atteindre d’ici 2015 près de 4,4 millions d’hectares
cultivées chaque année, pour une production céréalière annuelle de l’ordre de 7 millions de
tonnes.
Dans la filière laitière, si le Maroc parvient à satisfaire la demande intérieure en lait (la
production laitière représente 2% du PIBA), ce n’est pas encore le cas pour les produits
transformés : fromage, beurre etyaourt, pour lesquels la demande locale est en progression
constante depuis plusieurs années. Le secteur offre en outre des opportunités telles que la
valorisation de produits issus de l’élevage camelin dans les provinces sahariennes, qui a déjà
attiré l’attention de quelques entreprises étrangères, comme l’allemande Vitamol.
8
Enfin, la production sucrière, très réglementée et soumise à un contrôle des prix, couvre
aujourd’hui 38% des besoins de la population marocaine seulement. Le groupe local
Cosumarendétient le quasi-monopole.
Le succès des produits biologiques et des primeurs sur les marchés internationaux
(notamment dans lesassiettes des consommateurs nord-américains eteuropéens) témoigne de
l’impact positif des mesuresmises en oeuvre par le PNEI pour développer cesfilières. Les
certifications biologiques sontactuellement gérées au niveau ministériel. Le cadreréglementaire
est défini dans le Programme pour leDéveloppement de la Filière Biologique conclu
avecl’Association Marocaine de la Filière des ProductionsBiologiques (AMABIO). Ce programme
prévoitd’augmenter les superficies dédiées au bio, de 3 800ha actuellement à environ 40 000 ha
en 2020,notamment dans les régions Souss Massa Draa etAbda-Doukkala.
9
Cela passe d’abord par d’importants investissements dans les infrastructures du secteur. La
les 80% restants concernant une agriculture plus traditionnelle, localisée dans des zones
15% des superficies cultivées, alors qu’elle constitue un important levier de production.
Les cultures à fort potentiel à l’export qui profitent des avantages de ces applications
techniques (comme les agrumes, qui occupent 47% des terres irriguées) contribuent en effet à
Les investissements dans ces domaines constituent ainsi d’importantes opportunités pour
améliorer la compétitive globale du secteur, et sont encouragés par plusieurs dispositifs, dont le
11
Les boissons, les fruits et légumes et la pêche en tête
des projets d’IDE
Trois sous-secteurs représentent la moitié des annonces d’IDE agricoles et
agroalimentaires : les boissons (alcoolisées avec des projets des français Castel et Pernod
Ricard par exemple, ou non alcoolisées, un segment où s’illustre notamment l’américain Coca
Cola), les fruits et légumes, frais et transformés (avec une très forte présence de groupes
d’olive.
Quelques projets concernent par ailleurs des niches prometteuses, comme la production de
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10 plus grosses annonces d’IDE dans l’agro-alimentaire
au Maroc (2003-2012, ANIMA-MIPO)
Cobega Espagn 2003 Création Cobega débourse 73 millions d'USD pour son 64,53
e troisième centre d'embouteillage au Maroc.
Yves Thuriès France 2011 Enseignes, Le célèbre chocolatier ouvre sa première boutique franchisée et
magasins, choisit Casablanca pour distribuer exclusivement les produits de
franchise sa marque.
Sodiaal / France 2009 Enseignes, La coopérative laitière signe un accord de franchise avec le local
Candia magasins, Bestmilk pour la production et la distribution de produits sous la
franchise marque Candia.
Nutrinvest / Portugal 2007 Accord de Soprolives, partenariat entre le groupe et le local Somed,
Sovena développement développe un projet intégré d'huile d'olive haut de gamme.
Enseignes,
V. de Lys France 2007 magasins, La PME française crée une boutique de confiserie à Casablanca.
franchise
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Todolivo Espagne 2007 Accord de Le producteur espagnol d'huile d'olive exploite 330 ha avec des
développement partenaires locaux, avant de s'étendre sur 600 autres ha.
Patchi Liban 2007 Enseignes, Le chocolatier libanais ouvre un magasin dans le quartier Racine
magasins, (rue OumaymaSayeh) à Casablanca.
franchise
Principauxacteurs
Acteursinstitutionnels
Le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, à travers son Département de
l'Agriculture,est chargé d’élaborer les cadres juridiques etréglementaires pour la mise en œuvre
de la politiqueagricole gouvernementale. Ses domaines decompétence couvrent notamment
l’aménagementagricole, l’amélioration et la modernisation desinfrastructures du secteur, la
rationalisation del'utilisation des ressources en eau pour l'irrigation ainsique la sécurité sanitaire
des plantes, des animaux etdes produits alimentaires. Le ministère est soutenudans ses activités
par le Conseil Général du Développement Agricole, un organe permanentd’orientation pour
la politique agricole et ledéveloppement rural intégré au niveau local etrégional, ainsi que par les
Offices Régionaux del'Agriculture, qui planifient l’aménagement des terresagricoles au niveau
régional.
15
L’Association pour leDéveloppement Agricole (ADA) est quant à elle chargée de la mise en
place du Plan Maroc Vert : elle propose aux autorités gouvernementales les plans d'action relatifs
au soutien aux filières agricoles à haute valeur ajoutée et de mise en œuvre des partenariats
avec les investisseurs.
Certification
L’Office National de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ONSSA) œuvre en tant que
régulateur dela sécurité sanitaire des végétaux, des animaux et desproduits alimentaires, depuis
les matières premièresjusqu'au consommateur final, y compris les denréesdestinées à
l'alimentation des animaux.
Pôlestechnologiques
L’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat est un centre polytechnique
d’expertisemultidisciplinaire qui assure la formation initiale et laformation continue des
spécialistes en sciences ettechnologies du vivant et de la terre (ingénieurs,docteurs vétérinaires
16
et docteurs des sciencesagronomiques). Il contribue activement à l’effort demodernisation de
l’agriculture à travers la conduite deprogrammes de recherche novateurs répondant auxattentes
et aux besoins d’un monde agricole enperpétuelle évolution.
Secteurprivé
Les deux principaux groupes exportateurs de fruits et légumes sont Fresh Fruit et Maroc Fruit
Board. Le secteur agroalimentaire est quant à lui dominé par trois géants marocains : le groupe
ONA, Holmarcom et Ynna holding.
.
Politiquesnationales
Une stratégie offensive pour dynamiser l’agriculture et
les territoires
Depuis 2008, le Royaume du Maroc s’est engagé dans d’ambitieuses politiques de relance
du secteur agricole et agroalimentaire, visant à répondre efficacement à la croissance de la
demande intérieure et réduire ainsi la dépendance aux marchés internationaux, et à soutenir le
développement intégré du territoire. Le pays s’est pour cela doté d’une Agence pour le
Développement Agricole (ADA), chargée de proposer aux autorités des plans d'actions afin de
soutenir les filières agricoles à haute valeur ajoutée et de mettre en place des partenariats avec
les investisseurs. Les différentes actions menées s’inscrivent dans le cadre des deux principaux
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programmes de soutien du secteur : le Plan Maroc Vert et le Pacte National pour l’Emergence
Industrielle.
Le Plan Maroc Vert est une réforme agricole lancée en 2008 qui prévoit un investissement
global de 10 Md€ à l’horizon 2020 pour contribuer à une meilleure productivité du secteur. La
réforme se base surdeuxpiliers :
1 le développement d’une agriculture moderne plus productive dans les zones à fort
potentiel agricole, soutenue par des investissements privés et par le Fonds de
Développement Agricole (FDA). Ce pilier prévoit la mise en place de 700 à 900 projets
grâce à un investissement total de 900 à 1 350 M€ par an.
Le Pacte National pour l’Emergence Industrielle (PNEI), également lancé en 2008, vise quant
à lui à consolider les entreprises agricoles et à encourager l’investissement agroalimentaire. Ce
programme se concentre sur les filières à fort potentiel d’exportation et sur des marchés cibles.
La stratégie Maroc Export Plus vise en particulier 2 segments de produits : les conserves et les
produits oléicoles. De son côté, l’Offre Maroc Investisseurs vise à attirer davantage
d’investisseurs étrangers, et se concentre aussi sur les filières à fort potentiel d’exportation et
notamment les agrumes, l’olivier et les fruits et légumes.
18
agroalimentaire mises en place par l’Etat marocain. Ces mesures reposent sur des
partenariats public-privés, des aides financières et des allégements fiscaux.
Ces aides aux investissements sont accordées selon des conditions préférentielles
(prêts à des taux d’intérêt de 5% à court terme, 5,5% à moyen et long terme). Une large
gamme de produits et de services est ainsi proposée aux professionnels de l’agriculture :
crédits à la production, aide à la commercialisation, à l’investissement, aux
exportations/importations, ainsi que de l’accompagnement. Ces mesures de soutien
s’adressent également aux filières intermédiaires, pour lesquelles le Pacte prévoit des
aides financières aux entreprises.
19
En matière fiscale, les principales mesures d’incitation prévoient pour le secteur
agricole :
l’exonération de l’impôt sur la société (IS) et de l’Impôt Général sur le Revenu (IGR)
jusqu’à fin 2013 ;
une réduction des taxes d’importation (2,5%) pour la plupart des produits et
matériaux destinés à un usage agricole ;
l’exonération de la TVA pour la plupart des produits et matériaux destinés à un
usage agricole.
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La création en 2009 de l’Office National de Sécurité Sanitaire et des Produits Agricoles
(ONSSA) et de son réseau régional de laboratoires d’analyse et de recherche a permis de mettre
en place les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre de ces démarches qualitatives. La
certification des méthodes de contrôle de la qualité des différentes structures (centrales,
régionales et locales) par l’ONSSA s’appuie sur les normes NM ISO les normes de l’OIE et celles
du Codex alimentarius. En 2011, la fondation de l’Institut de normalisation, IMANOR, a permis de
développer un système national de certification des services et produits des entreprises et des
organismes marocains qui est conforme aux standards internationaux. Douane et de TVA s’ils ne
sont pas disponibles dans le pays. Par ailleurs de nombreuses primes à l’investissement allant de
7% à 50% du montant investi peuvent être obtenues, entre autres pour des travaux de
recherche, de R&D, d’installation d’équipements d’irrigation économes en eau ou d’installation
de filets anti grêle.
Dans ce cadre, l’agriculture biologique dispose de mesures de soutien encore plus avancées :
une prime de 30% est accordée pour les investissements en équipements, instruments et
moyens ; les frais de douanes sont totalement suspendus pour certains intrants biologiques ; les
coûts d’exportation sont subventionnés à 50% tandis que les frais de contrôle et de certification
sont pris en charge à 70% par l’Etat, avec un plafonnement porté en 2010 de 2 500 à 5 000 €
par an.
Le secteur agro-alimentaire tunisien peut également s’appuyer sur ses 60 laboratoires et 270
unités de recherche œuvrant dans les domaines des sciences de la vie et de la biotechnologie.
Parmi eux, les centres techniques (CTAA, CTAB, PACTECK, etc.) disposent de laboratoires dédiés,
et offrent aux entreprises des services de recherche, de l’assistance technique, ou des
formations.
21
Enfin, les nombreux centres de formation du pays mettent chaque année sur le marché quelques
500 ingénieurs spécialisés et 800 techniciens qualifiés supplémentaires dans des secteurs
relatifs à l’agroalimentaire.
ANALYSE DU MARCHÉ
DE LA BISCUITERIE AU MAROC
22
Macro-environnement et microenvironnement
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des contrebandes et la pâtisserie traditionnelle.
O M p e p n o a r c t eu s n i t é 24
Analyse SWOT externe
Historique
L’entreprise démarre son activité avec une seule unité de production, basée à AïnSebaâ. En
1981, a été créée dans la zone industrielle de Baba Ali, une première usine dénommée
«Nouvelle Biscuiterie Moderne» BIMO par abréviation.
Le dynamisme de son manager a permis un développement rapide de ses activités
productives. C'est ainsi qu'en 1986 a été créée une unité de fabrication de chocolats et de
végécaos, pour lesquels BIMO est devenu leader national en ces produits. En 1997 a été
inaugurée une unité de traitement et de transformation de fèves de cacao. Première unité de ce
type d'industrie en Algérie, elle approvisionne les unités du groupe ainsi que les entreprises
industrielles nationales. D'autre part, une grande partie de sa production en beurre de cacao est
destinée à l'export vers les pays de l'Europe de l'Ouest et de l'est. En 1999, BIMO industrie
Algérie a mis en production la première unité de Gaufrettes à Baba Ali ou sont concentrées
l'essentiel de ses activités.
25
Actuellement, BIMO industrie Algérie dispose de 04 unités de production travaillant toutes
dans le secteur de l'industrie agroalimentaire et compte introduire de nouveaux produits sur le
marché national et à l'export. En outre, à partir de 2011 le groupe s'est engagé dans une
démarche d'amélioration de la qualité pour satisfaire toujours plus sa clientèle, et ce pour
l'ensemble de ses activités.
En septembre 2012, le holding SNI annonce la conclusion du contrat de cession de sa filiale
BIMO au groupe Kraft Foods qui devient alors le seul actionnaire du leader marocain de la
biscuiterie.
En fin septembre 2014, Kraft Foods Maroc et Biscuiterie Industrielle du Moghreb
(BIMO) se réunissent dans le cadre d’une fusion-absorption. Les deux entités deviennent une
seule et unique entité juridique sous le nom de Mondelez Maroc.
Cible/Positionnement
Cible
Les produits BIMO sont des produits ciblant un large public. On distingue deux cibles
prioritaires :
Les enfants :
Le cœur de cible par excellence chez BIMO. L’entreprise cherche à les toucher par des
Positionnement
25%
48%
Biscuits Pâtisseries Gaufrettes
27%
Part
s de marché de BIMO
27
Marketing Mix de BIMO
28
29
Produit
Innovation technique et diversification de
gamme de la marque :(Près de 6M de Dhs
sont consacrés annuellement au service
de R&D)
Gaufrettes, biscuits secs et génoise,
cette gamme répond à un public divers
(enfants, adultes et jeunes adultes)
Des produits nouveaux sont lancés à
intervalles assez réguliers : Golden
Distribution
enfants à la consommation des
biscuits.
BIMO s'appuie
Malgré lessur un réseau de distribution
augmentations importantes
intensive, qui assure
des matières la disponibilité
premières, du produit
l'entreprise ne
un peu partout dans le
change pas le prix. royaume.
L'entreprise compte une trentaine de
représentants exclusifs qui approvisionnent 1500
grossistes un peu partout.
Depuis 2005, l'entreprise compte sur une
distribution directe vers les détaillants qui
permet une certaine remontée d'information sur
les caractéristiques de la demande.
La distribution dans les grandes surfaces où la
fusion avec Mondelez Maroc lui assure une place
30
Promotion
Communication toujours plus innovante:Spots
publicitaires, affichage, promotion sur le lieu
de vente.
31
F Produit Prix
Innovations par un
O service R&D..
Le biscuit en emballage
Prix rond et
attractif 1 DH attire
individuel. Et le le cœur de la cible
R partenariat avec
« LU ».
(les enfants).
C Distribution
80.000 points de vente
Promotion
dans les régions du Communication média
E Maroc:
Épiceries,Détaillants,
intensive et diversifiée.
Communication
Grandes surfaces institutionnelle sur les
S
Vente à l’export: Afrique
valeurs de l’entreprise.
de l’ouest,
Produit Prix
F Gamme peu diversifiée en
termes de goût. Augmentation des prix des
A Absence de produits BIMO matières premières.
dans la niche des
I produits ‘’light’’.
B Distribution
L Promotion
Impossibilité de
E s’adresser aux marchés Absence du site internet.
internationaux où
S LUexiste déjà.
S
E
S
32
Analyse SWOT interne de l’entreprise
33
34
FORCES
Marque enracinée dans la culture marocaine depuis
1981.
Le capital social de BIMO, est passé de 10 millions à
L AES e vé l i o md l
eu nt i to a
p trn i i r ot FAIBLESSES:
d é n
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b
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Baisse des parts de marché en volume et en
valeur,
respectivement 42,4% et 46,8% en juin 2006,
me ee t
m
49,9% en juin 2005. e
contre
La
45,6% et
dd chaîne logistique
ée s
: la gestion des é flux peu
t é
Etudede marché
36
A n a ly s e d s r é u lt a s ESynthèse d sturdéeuqlutaantsi ve
Hypothèse n°1 :
Les hommes sont Les adultes
interrogés sont
Questionnaire: 42% à consommer
environ 91%
des biscuits / Les
45 Personnes consommateurs de
Adultes femmes sont à
biscuits. Il y a donc
représentant la 58%.
Les oranges sont une forte proportion
population de consommateurs
préférées par 45%
marocaine en potentiels.
A n a ly s e d s r é u lt a s ESynthèse d sturdéeuqlutaantsi ve
des personnes
termes de CSP, Hypothèse n°2 :
interrogées.
d'âge, et de 45% apprécie les
Biscuits de
sexe. oranges. Un fort
Nous avons posé préférence :
1.Biscuits secs et attrait pour la cible
14 questions adulte.
pâtissiers. 2.
aux enquêtés Hypothèse n°3 :
Moyen utilisé : gaufrettes. 3.
Un équilibre
Google Docs Biscuits BIO.
La gourmandise, alimentaire et le
le bien-être et bien-être. Le critère
l’équilibre de la gourmandise
alimentaire sont est un critère très
important.
Marketing Stratégique
37
C ib la g e
L a p é n é t r a t io n d e s b is c u it s e s t t r è s
E lle e s t lim it é e p a r m i le s a d u lt e s
G r o s p o t e n t ie l d e c r o is s a n c e
E x p lo it e r le s e g m e n t d e s a d u lt e s
P o s itio n n e m e n t
40
En accordant le bon espace aux bons produits, la rentabilité par rayon sera
augmentée.
Marketing Mix
Produit
Des spécialistes en nutrition + la marque LU: la
charte "LU Harmony"
Biscuits riches en amidon et pauvres en sucres
+ 1 faible index glycémique.
Budget important dont dispose Bimo pour le
pôle de R&D.
Packaging:
Indiquer la directive alimentaire et le nombre
de Kcal par barrette.
Format individuel d'une barrette et format
paquet de 7 sachets individuels.
Le nom de marque :
"Orangie": Prononciation facile. Le nom est
mémorisable.
41
Prix
Stratégie de pénétration :
4DH pour le format individuel d’une seule
barrette.
Pour le format paquet de 7 sachets
individuels comportant chacun une
barrette, (un total de 7 unités), 25 DH au
lieu de 28 DH.
Prix intentionnellement bas afin de
conquérir rapidement une part importante
du marché.
Prix pratiqués plus élevés que ceux
Distribution
Les épiceries et les GMS, qui
permettent une disposition
intéressante du produit.
Son évolution de positionnement dans
un rayon sera un déterminant de sa
réussite.
Négocier avec les groupes de
distribution pour augmenter l’espace
dans les rayons, car les produits santé
ne sont pas assez représentés.
En accordant le bon espace aux bons
42
Publicité télévisuelle:la télévision est
plus utilisée. Toucher une grande partie
de la cible et communiquer sur l'image
de marque.
Affiches publicitaires:l'affichage sera un
médium d’image qui complémentera les
campagnes TV.
Un visuel impactant, à proximité des
CONCLUSION
43
D'autant plus que la performance relative de l'entreprise
passe par l'adoption de son offre, c'est-à-dire le succès de
la commercialisation réussie de son produit.
WEBOGRAPHIE
www.telquel.ma
www.leconomiste.ma
www.wikipedia.org/wiki/Bimo
www.entreprendre.ma
44
www.maghress.com
www.regionmag.c
om
EUROMED
ANNEXES
Questionnaire
Cochez la (les) réponse(s) convenable(s)
1. Vousêtes?
Etudiant
Fonctionnaire
Autre
2. Quelestvotreâge?
15 – 18 ans
18 – 30 ans
Plus de 30 ans
3. Sexe?
Homme
45
Femme
4. Mangez-vous des biscuits?
Oui
Non
5. Dans votre entourage, quelles sont les personnes qui consomment quotidiennement des
biscuits ?
Enfants
Jeunes
Adultes
Toute la famille
6. Pourquoi vous ne les mangez pas ? (en cas de réponse par « Non » à la question n°4)
Ce n’est pas naturel
Ce n’est pas trèssain
Ce n’est pas nutritif
Ce n’est pas gourmand
Le prix estinabordable
7. Quels sont les types de biscuits que vous consommez le plus ?
Biscuits secs
Gaufrettes
Biscuits pâtissiers
Biscuits BIO
8. Qu’est-ce que vous cherchez le plus dans un biscuit ?
Sensation de satiété
Equilibrealimentaire
Bien-être
Gourmandise
Apporténergétique
Prix abordable
46
Non
14.A quel prix seriez-vous prêts à acheter des barrettes de céréales aux fruits ?
4 – 7 DH
7 – 10 DH
10 – 13 DH
47