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Répartition
Allocation des ressources = quand l’Etat produit des services non marchands
Stabilisation = politique budgétaire et politique monétaire
Stabilisation
Inflation : augmentation générale et durable des prix qui entraîne une perte de pouvoir d’achat
Chômage : situation dans laquelle un individu n’a pas d’emploi, est disponible pour travailler et est à la
recherche d’un emploi
Déséquilibre extérieur : situation dans laquelle les échanges entre un pays et le reste du monde sont
déséquilibrés
Demande globale : ensemble des biens et services qui sont achetés par l’ensemble des agents économiques
Les politiques économiques conjoncturelles visent à réguler l’économie à court terme, tandis que les
politiques économiques structurelles visent à la réguler à long terme.
Question 1 :
Pour les économistes interventionnistes, la politique budgétaire est un moyen efficace pour stabiliser
l’économie tandis que les libéraux pensent que l’économie doit se réguler toute seule sans qu’on entrave les
ajustements structurels et conjoncturels.
Question 2 : En quoi la poursuite de l’objectif de stabilité des prix et de l’objectif de lutte contre le chômage
peut-il placer les pouvoirs publics face à un dilemme ?
Une diminution du taux de chômage impliquerait une diminution de la demande globale, liée à une
augmentation des impôts ou une baisse des dépenses publiques, les prix serait alors instables car le manque de
consommation serait compensé par l’inflation, c’est la politique budgétaire restrictive. A contrario, une
augmentation de la demande globale serait possible due à une baisse des impôts ou une augmentation des
dépenses publiques favoriserait des prix stables cependant dans ce genre de périodes, on constate une hausse
du chômage, c’est la politique budgétaire expansionniste. On observe alors une dualité due à l’incompatibilité
des objectifs.
Question 3 : Explicitez succinctement l’expression «stabilisateurs automatiques». Puis placer dans le schéma
les termes suivants : hausse des dépenses publiques - effet de relance sur l’activité économique - récession
économique - déficit public - baisse des recettes fiscales
Les «stabilisateurs automatiques» signifie que le budget de l’Etat permet de limiter l’impact des variations
dans l’activité économique due aux politiques budgétaires. Lors d’une crise économique, les dépenses de
l’Etat augmentent spontanément pour favoriser la demande globale et stimuler l’économie tandis qu’en
période de surchauffe de l’économie, les dépenses diminuent afin de freiner la croissance.
Consigne : Placer dans ce tableau les termes suivants : baisser les impôts - ralentissement - surplus
budgétaire - augmenter les dépenses publiques - relance - augmenter les impôts - déficit budgétaire - baisser
les dépenses publiques
Document 3 : Évolution de la dépense publique en France de 1978 à 2008 (en pourcentage de PIB)
Question 2 : Quel est le type de dépense dont la part dans le PIB a le plus augmenté ? Comment peut-on
l’expliquer ?
Entre 1978 et 2008, les prestations sociales sont passées de 18,1% du PIB à 23,3% du PIB, soit une
augmentation de 5,2 points de pourcentage en 30 ans. Les intérêts sur la dette : cette augmentation résulte de
l’augmentation des dépenses publiques. Puisque les dépenses publiques augmentent (la dette aussi), le
prêteurs acceptent deprêter contre un taux d’intérêt plus important.
Question 1 : Quelles peuvent être les conséquences d’une réduction des impôts sur la demande globale ?
La réduction des impôts aura pour conséquence d’augmenter la demande globale, le revenu disponible ayant
augmenter, la population aura tendance à consommer plus.
Question 2 : Explicitez les éléments qui peuvent freiner l’impact de la relance sur l’économie nationale.
La baisse des impôts n’est pas synonyme d’une augmentation de la production locale et favorise l’importation.
Cela pourrait alors jouer en faveur des entreprises étrangères au détriment des entreprises nationales, il y
aurait alors une augmentation des biens et services importés afin de répondre à la demande et créer ainsi un
déséquilibre dans la balance commerciale.
La hausse des dépenses publiques a tendance a plus favoriser l’économie nationale grâce à des
investissements dans diverses domaines.
Selon l’ERPI, en 2009, seul une diminution des impôts freinerait l’impact de la relance sur l’économie
nationale.
Toute décision sur le montant ou la structure des dépenses budgétaires et plus généralement des dépenses
publiques a un effet direct sur l’activité en raison du poids de l’Etat dans l’activité économique. Par ses
commandes, l’Etat peut stimuler (ou freiner) la production. Par ses décisions d’embaucher (ou de ne pas
embaucher) des fonctionnaires, il contribue (ou non) à réduire le chômage. Les pouvoirs publics peuvent agir
sur le revenu disponible des ménages et influencer la consommation, par l’allègement (ou l’alourdissement)
des impôts, par la hausse (ou la baisse) des revenus sociaux. Ils peuvent aussi stimuler (ou freiner)
l’investissement des entreprises par des mesures fiscales. Mais la politique budgétaire agit principalement sur
le solde budgétaire (ou plus largement sur le solde public). Ainsi, un déficit budgétaire permet d’augmenter la
désinflation de l’économie et de stimuler la croissance, alors que l’excédant budgétaire contribue au
ralentissement de la croissance et à la demande globale. En dehors de toute politique volontariste, le budget a
aussi une fonction de «stabilisateur automatique». La récession induit une réduction des recettes fiscales,
tandis que les dépenses ont tendance à augmenter ; ce qui crée un déficit budgétaire contribuant à soutenir la
demande et la croissance ; En période d’expansion, le montant des recettes de l’Etat augmente, ce qui crée un
excédant budgétaire ayant pour effet de ralentir la croissance.
Question 1 : Que faut-il entendre par «offre de monnaie» ? Quel est le rôle de l’offre de monnaie de la banque
centrale dans le processus global de création monétaire ?
Question 2 : Quel est l’effet d’une hausse de l’offre de monnaie sur l’activité économique ? Précisez les
enchaînements entre les divers mécanismes en cause.
Augmentation de Augmentation de
Croissance économique
la production la demande globale
Document 6 : La politique monétaire contribue à soutenir l’activité dans une économie d’endettement
Question 1 : Explicitez les mécanismes par lesquels une hausse des taux d’intérêt affecte l’économie
Ralentissement de
Désinflatio l’activité
n économique
Question 2 : A quelle limite se heurte la baisse des taux d’intérêt directeur selon le texte ? Que peuvent faire
les banques centrales lorsque cette limite est atteinte ?
Une fois que le taux d’intérêt est à 0%, ont ne peut plus l’abaisser. Dans ce cas, les banques centrales peuvent
injecter du liquide ou acheter des actifs financiers.
Question 3 : Rappelez la définition de l’inflation. Pourquoi, dans le contexte actuel, faut-il nuancer la crainte
d’un retour de l’inflation selon le texte ?
Le taux de chômage élevé et le «taux d’utilisation des capacités de production» devraient limiter l’inflation.