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GESTION :
− Action de gérer,
− Science de l'administration et de la direction d'une organisation,
− Économie d'une entreprise.
Définitions :
La prospection de candidats s'entend être une recherche active de futurs locataires. Cette recherche
est calibrée par une grille de critères d'attribution qui peut varier selon les organismes.
Cette phase de prospection du candidat est une phase de pression qui pèse sur le chargé de
résidence. En effet, durant cette période les logements vacants sont une charge financière
supplémentaire pour l'organisme. (Pas d'encaissement des loyers)
− Plafond de ressources
− Situation familiale
− Situation administrative
− Situation professionnelle
ATTENTION !
Le critère déterminant peut varier en fonction de la politique interne de l'entreprise.
Une fois que le candidat est trouvé, selon les procédures internes de la résidence, il est possible que
le dossier passe en commission d'attribution ou non pour valider ou non le profil qui a été
sélectionné.
Il est également envisageable voire préférable de sélectionner 2 ou 3 profils et plus. Ainsi, le profil
répondant en adéquation aux critères de la grille d'attribution, sera sélectionné par la commission.
3 – La signature du contrat
Une fois le dossier accepté, il faut rapidement convenir d'un rdv avec le futur locataire pour lui
proposer une visite puis signature du contrat de bail. Si le locataire souhaite, il peut signer sans
visiter le logement. Dans tous les cas, il dispose d'un délai variant entre un et trois mois pour donner
congé, préavis compris, si le logement ne lui convient pas.
• Identifier et analyser les besoins du client (demande de location)
Il est question de cibler les attentes du futur locataire. En effet, s’il est important que le profil du
locataire corresponde aux attentes du bailleur ; il est également nécessaire que le bien proposé à la
location réponde aux besoins du locataire.
En l’occurrence, le client qui recherche un bien en location exprimera ses souhaits au bailleur. Ces
attentes seront de plusieurs ordres et domaines. (Composition du foyer, situation géographique,
revenus, etc.)
Dans la première situation, il s'agira de mettre l'accent sur la prévention à l'exclusion et les
dispositifs d'accompagnement social notamment dans les actions liées à la reprise d'une activité
salariale. En principe, ces actions sont menées en partenariat avec les organismes d'aide au retour à
l'emploi et souvent des associations. Le chargé de résidence est alors le coordinateur de processus
en fluidifiant, éclairant et conseillant le résident dans ses démarches. Seront également à prendre en
considération, les aspects de l'autonomisation dans le logement. Le but de l'hébergement temporaire
est principalement de remettre sur les rails, toute personne ayant connu pour une raison ou pour une
autre, à un moment donné de son parcours, une rupture, un détachement dans la vie sociale.
C'est l'une des raisons pour lesquelles, un accent sera mis sur la réinsertion sociale par le travail et
par le logement ensuite. Aide à la personne, aide à l'autonomie, auto-gestion etc.
Dans la seconde situation, on mettra en avant l'aide apportée aux personnes entrant sur le territoire.
Une fois de plus, cet aspect est à mettre en corrélation avec les organismes et associations
spécialisées dans le domaine. En effet, ce terrain est plus délicat. En tant que non sachant, il est
essentiel de se référer à des professionnels afin d'éviter toute erreur qui pourrait engendrer des
complications par la suite pour le résident.
Le bail (ou contrat de location) matérialise les droits et les obligations du propriétaire et du
locataire. Si le logement loué sert de résidence principale au locataire, le bail conclu doit respecter
les règles (mentions et informations obligatoires) relatives aux locations à usage d'habitation
principale. Ces règles diffèrent notamment selon le type de location (logement vide ou meublé).
Le contrat de bail doit être établi par écrit en au moins deux exemplaires datés et signés par le
propriétaire (en sa qualité de bailleur) et le locataire (en sa qualité de preneur). Le plus souvent, il
s'agit d'un acte sous seing privé, ne faisant pas intervenir de notaire. Un bail établi oralement n'est
pas nul, il est toutefois fortement déconseillé de conclure un tel contrat, qui posera certains
problèmes de preuves !
La meilleure solution -la plus sécurisante- est donc de formaliser les relations entre bailleur et
preneur dans un contrat écrit. Un tel contrat est encadré par la loi du 6 juillet 1989, qui prévoit
certaines mentions obligatoires, et en exclue d'autres.
1. Les mentions obligatoires du contrat de bail
L'article 3 de la loi du 6 juillet 1989 oblige à insérer certaines clauses obligatoires dans le contrat de
bail. Ainsi, il est obligatoire de mentionner :
- Le nom du bailleur et son domicile ou siège social, ou ceux de son représentant le cas échéant
- La date de commencement du bail et la durée de celui ci
- La destination des locaux (il faut effectivement préciser si les locaux seront utilisés uniquement
comme habitation, ou s'il est possible d'exercer un type d'activité professionnelle)
- Une description la plus complète du logement et de ses dépendances. Il faut également préciser
quels sont les équipements mis à disposition du locataire
- Le cas échéant, il faut préciser quelles seront les parties communes dont le locataire aura la
jouissance
- Le montant du loyer et les règles de révision de celui-ci. Il faut également prévoir les modalités de
paiement du loyer.
- Si un dépôt de garantie doit être versé, il faut insérer une clause relative à celui-ci.
Attention le bail d'habitation se référant à la loi du 6 juillet 1989 vaut renonciation de la part du
locataire au bénéfice de la loi du 1er septembre 1948. Il s'agit d'une jurisprudence classique mais
rappelée par dans un arrêt du 07 mars 2012 de la Cour de cassation (Cass. 3e civ., 7 mars 2012, n°
11-12.027).
Conformément à l'article 22-2 de la loi du 6 juillet 1989, le bailleur n'est pas en droit d'exiger des
candidats à la location les documents suivants :
Concernant ce dernier document interdit (le FICP), cette nouvelle garantie en faveur d'un candidat à
la location, a nouvellement été introduite par la loi de régulation bancaire et financière n° 2010-
1249 du 22 octobre 2010.
4. Les détecteurs de fumée dans tous les lieux d'habitation à partir du 8 mars 2015
• locations saisonnières,
• locations meublées
• location logements sociaux.
Enfin, l'occupant du logement notifie cette installation à l'assureur avec lequel il a conclu un
contrat garantissant les dommages d'incendie : cette notification s'effectue par la remise d'une
attestation dont le contenu doit être précisé par un arrêté à paraître.
5. Un DPE obligatoire avant la mise en location d’un bien immobilier et à annexé au bail
Visite
La visite du logement est une étape non obligatoire et non décisive. Elle permet au candidat d'avoir
une idée plus précise du bien qui lui est proposé à la location. Cette visite en général d'une durée
plus ou moins courte donne lieu ou non au consentement du candidat pour la soumission de son
dossier de logement à la commission, lorsque celle-ci est prévue.
Dans le cas où le passage en commission d'attribution logement (CAL) est requis, c'est après
l'acceptation du dossier en CAL que le rendez-vous pour la signature puis l'EDLE peut être
positionné.
La signature du bail
Le bail est le contrat de location à travers lequel deux parties, l'une appelée bailleur, consent à la
seconde, appelée locataire, la mise à disposition d'un bien, mobilier ou immobilier à titre onéreux
ou gratuit.
S'agissant d'un bien immobilier, l'opération intervient généralement suite à la mise en relation de
plusieurs intervenants qui sont, outre le bailleur et le preneur, une agence immobilière, parfois un
notaire ou un gestionnaire de biens.
Cette étape importante marque le début de la facturation de la location. Ce contrat de bail est l'acte
qui authentifie la location du logement.
Selon les cas, l'on pourra donc négocier le loyer, la prise en charge de travaux par le locataire, la
durée du bail, la récupération de certaines charges locatives par le propriétaire, etc.
Dans le cadre de cette période pré-contractuelle, le bailleur et ses conseils vont également examiner
le dossier présenté par le locataire. Outre ses documents justifiant de son identité, seront examinés
sa situation, ses revenus, la stabilité de son activité professionnelle, etc. En somme, tous les
éléments qui permettent de s'assurer de son sérieux et de sa solvabilité.
La liste des pièces justificatives (prévue à l'article 22-2 de la loi du 6 juillet 1989) pouvant être
exigées par le bailleur de chacun des candidats à la location a été fixée par le décret n° 2015-1437
du 5 novembre 2015 (modifié par le décret n° 2019-1019 du 3 octobre 2019)
La signature du contrat consacre l'accord des parties à l'issue de la négociation. Il est signé par
plusieurs parties.
• Le bailleur (propriétaire) :
• logement en indivision : chaque indivisaire doit signer (il est possible de mandater un
• le ou les locataires :
• couple marié ou pacsé : une seule signature suffit pour engager le couple marié (pour un
bail à usage d'habitation principale). Les conjoints pacsés doivent tous deux signer le bail. À
défaut, le conjoint non signataire qui souhaite être titulaire du bail doit effectuer une
• couple en concubinage ou non pacsé : il faut les deux signatures pour que les deux aient
Avant de signer le bail, il convient de s'assurer que ses termes en sont réguliers. Il faut donc bien
relire le contrat. Outre les erreurs communes (fautes de frappe), il convient de veiller à ce que le bail
contienne toutes les mentions obligatoires exigées par la loi. Si des principes généraux sont fixés
par le droit des contrats et les textes du Code civil, d'autres exigences spécifiques relèvent du type
de bail dont il est question.
Selon le droit des contrats et les règles propres au louage (article 1708 du Code civil et suivants)
tout bail doit contenir :
• l'identité des signataires ;
L'on relèvera certains particularismes propres au bail d'habitation (loi n° 89-462 du 6 juillet 1989) :
• la surface habitable ;
• les diagnostics immobiliers (constat des risques d'exposition au plomb, état des risques
• logement meublé : inventaire dressant la liste et l'état du mobilier et des équipements fournis
par le bailleur.
Certains points importants doivent être examinés scrupuleusement en matière de bail commercial :
• la durée du bail qui ne peut être normalement inférieure à 9 ans (sauf bail dérogatoire) ;
• l'ensemble des activités qui peuvent être exercées dans les lieux ;
• les clauses qui restreignent les modalités de transmission du bail (agrément par le bailleur
Enfin, l'on notera certains particularismes propres aux locations saisonnières meublées (articles L.
324-1 et suivants du Code du tourisme). Le contrat doit clairement mentionner :
• la superficie habitable et la description du logement (avec annexes comme garage par
exemple) ;
• l'inventaire du mobilier ;
EDLE
L'état des lieux entrant est l'étape qui marque l'entrée du candidat dans le logement. Il passe ainsi du
statut de candidat à celui de locataire (ou client).
Un état des lieux d'entrée doit être réalisé lors de la remise des clés (en pratique, le jour de la
signature du bail) et joint au contrat de bail. Ce document décrit l'état du logement et de ses
équipements à l'entrée dans les lieux du locataire. Un nouvel état des lieux sera dressé lorsque le
locataire quittera le logement et rendra les clés. En cas de litige, la comparaison de ces 2 documents
permettra d'établir les responsabilités de chaque partie.
Le propriétaire et le locataire doivent constater ensemble l'état des lieux d'entrée, d'un commun
accord et dans de bonnes conditions d'éclairage. Le logement doit contenir les équipements
mentionnés au contrat de location.
Ces documents doivent être établis par écrit en 2 exemplaires (un exemplaire pour le locataire,
l'autre pour le propriétaire)
•à l'amiable par le propriétaire et le locataire (ou un tiers mandaté par eux : agent immobilier
par exemple),
•ou par huissier de justice si l'état des lieux ne peut être réalisé à l'amiable.
Forme
La forme du document doit permettre la comparaison de l'état du logement constaté à l'entrée et à la
sortie des lieux. Les états des lieux d'entrée et de sortie peuvent être réalisés :
• sur un document unique, comportant pour chaque pièce du logement une colonne "à l'entrée
du locataire" et une colonne "à la sortie du locataire".
• ou sur des documents distincts ayant une présentation similaire.
L'état des lieux, établi sur support papier ou sous forme électronique, est remis en main propre ou
par voie dématérialisée à chacune des parties (bailleur, locataire) ou à leur mandataire au moment
de sa signature.
Contenu
L'état des lieux d'entrée doit décrire avec précision le logement et les équipements qu'il comporte. Il
constate également son état de conservation. Il doit au moins comporter les informations suivantes :
• le type d'état des lieux : état des lieux d'entrée,
• la date d'établissement de l'état des lieux,
• la localisation du logement,
• le nom ou la dénomination des parties (locataire, bailleur) et le domicile ou le siège social du
bailleur,
• s'il y a lieu, le nom ou la dénomination et le domicile ou le siège social des personnes
mandatées pour réaliser l'état des lieux,
• s'il y a lieu, les relevés des compteurs individuels de consommation d'eau ou d'énergie,
• le détail et la destination des clés ou de tout autre moyen d'accès aux locaux à usage privatif
ou commun,
• pour chaque pièce et partie du logement, la description précise de l'état des revêtements des
sols, murs et plafonds, des équipements et des éléments du logement. Il peut être complété
d'observations ou de réserves et illustré d'images,
• la signature des parties (locataire, bailleur) ou des personnes mandatées pour réaliser l'état
des lieux.
Coût
Le locataire peut demander au bailleur ou à son représentant de modifier l'état des lieux d'entrée :
•dans les 10 jours suivant sa date de réalisation pour tout élément concernant le logement,
•le 1er mois de la période de chauffe concernant l'état des éléments de chauffage.
Si le bailleur refuse de modifier l'état des lieux, le locataire peut saisir la commission
départementale de conciliation dont dépend le logement.
Si le logement est doté d'une installation de chauffage ou d'eau chaude sanitaire individuelle (ou
collective avec un comptage individuel), le bailleur ou son représentant complète l'état des lieux
d'entrée et de sortie par les relevés des index pour chaque énergie.
Toute contestation portant sur l'état des lieux peut être portée, par le propriétaire ou le locataire,
devant une commission départementale de conciliation ou un conciliateur de justice. La conciliation
est une démarche facultative et gratuite.
Si la conciliation n'aboutit pas ou si vous ne souhaitez pas l'engager, vous pouvez saisir le tribunal
d'instance dont dépend le logement.
Visite conseil
Réalisée avant l'EDL (voir lexique lettre E) de sortie, cette visite a pour but de déceler les
éventuelles dégradations et réparations locatives qui seront imputées au locataire à sa sortie. A lui
d'effectuer les travaux nécessaires à la remise en état de sa location. Si cela n'est pas fait au moment
de rendre le logement, des réparations locatives lui seront facturées.
EDLS
En cas de litige
• sur un document unique, comportant pour chaque pièce du logement une colonne "à
l'entrée du locataire" et une colonne "à la sortie du locataire"
• ou sur des documents distincts ayant une présentation similaire.
L'état des lieux, établi par écrit sur support papier ou sous forme électronique, est remis en main
propre ou par voie dématérialisée à chacune des parties (bailleur, locataire ou leur mandataire) au
moment de sa signature.
Toute contestation portant sur l'état des lieux peut être portée, par le propriétaire ou le locataire,
devant une commission départementale de conciliation ou un conciliateur de justice. La conciliation
est une démarche facultative et gratuite.
Si la conciliation n'aboutit pas ou si vous ne souhaitez pas l'engager, vous pouvez saisir le juge du
tribunal dont dépend le logement.
Chiffrage des travaux
Restitution du DG
• Gestion du bien pendant le bail : réaliser des actes de gestion liés à la vie du bail et traiter les
demandes
Travaux obligatoires
Travaux locatifs