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politiques financières
de l'entreprise
et gestion du risque
JEAN-FRANÇOIS ECHARD
Docteur ès Sciences économiques
Diplômé d'Etudes supérieures de l'vIathématiques
Responsable du Groupe de Recherche opérationnelle du Crédit Lyonnais
Directeur d'études à l' Université de Paris IA'
préface
dans l'un et l'autre cas. Ce qui est certain, c'est qu'elle est aujourd'hui
indispensable. La dépréciation lente etpresque continue des signes monétaires
crée le maximum de subtiles complications. Pour démêler celles-ci, les ges-
tionnaires doivent, aujourd'hui, être mieux informés et mieux armés par les
analystes qu'ils ne lefurent jamais.
La thèse de Jean-François Echard, et de ceux dans la ligne desquels
il s'inscrit, est que,pourgouvernerdans cesconditions, unestratégie d'ensemble
est nécessaire; on ne peut plus se contenter de la juxtaposition de tactiques
partielles. Si gouverner, c'est choisir, pour choisir, il faut comprendre; or
il n'y a plus de compréhension véritable qui ne soit globale, plus de choix
particulier de quelque importance qui n'ait des implications générales.
Diviser pour régner est une méthode contestable quand elle s'applique
à despersonnes; elle est à coup sûr vaine, quand elle s'applique à des ques-
tions. Diviser, parcelliser les objets de décision, dans ces organismes très
évolués quesont nosgrandes entreprises, c'est,finalement, s'interdire derégner.
Nous sentons bien que telle est la vérité. Ceux qui nous poussent à la
reconnaître peuvent encore nous déconcerter, voire nous irriter. L'énoncé de
leurs objectifs ne heurte pas que les sceptiques; il advient qu'il paraisse
excessif aux sages. Mais, avant de leur enfaire grief, qu'on se demande
encore où est la véritable imprudence : dans la hardiesse du propos qui
soutient l'ardeur de l'exploration ou dans une myopie résignée ? Le langage
employé est également susceptible de heurter certains. C'est un vieux reproche
fait aux sciences débutantes que celui d'employer des termes inutilement
mystérieux, de sophistiquer des idées claires qui pourraient être exprimées
plus simplement. Il faut sans cesse rappeler qu'au stade des tâtonnements
toute pensée a besoin d'expressions convenues pour progresser, pour faire
gagner du temps aux initiés, dussent les profanes en souffrir un peu.
La tolérance réciproque des théoriciens et des praticiens, s'abstenant de
se qualifier les uns les autres de béotiens ou de charlatans, est l'un des
investissements initiaux pour le progrès de toute recherche qui est le moins
coûteux, le plus payant. On peut espérer davantage : que les théoriciens et
les praticiens soient les supporters les uns des autres; sur le terrain que
voici, cela devrait se faire aisément. Le livre de J ean-François Echardy
contribuera à coup sûr, si besoin est.
François BLOCH-LAÎNÉ.
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sommaire
Introduction générale 1
PREMIÈRE PARTIE
L'INTERDÉPENDANCE
DES POLITIQUES FINANCIÈRES
EN SITUATION D'INFLATION
CHAPITRE PREMIER. — Effets de l'érosion monétaire sur la
valeur des flux financiers de l'entreprise. Analyse de
courte période 7
Hypothèses. Symboles 7
1.1. Influence de l'érosion monétaire sur la valeur du revenu
imposable 9
1.2. Influence de l'érosion monétaire sur la valeur du cash-
flow 11
1.3. Influence de l'érosion monétaire sur la valeur des
dividendes 13
1.4. Influence de l'érosion monétaire sur la valeur réelle de
l'autofinancement 15
1.5. Conditions de préservation de la valeur réelle des divi-
dendes et de l'autofinancement 17
1.6. Influence de l'érosion monétaire sur la valeur réelle des
impôts : appréciation de la politique fiscale 19
CHAPITRE II. —Erosion monétaire et croissance de l'entre-
prise 21
2.1. Choix de la politique d'amortissement en situation
d'érosion monétaire 22
2.1.1. Amortissementlinéaire, 22; 2.1.2. Amortissementdégressif,23;
2.1.3. Amortissementet capital productif, 24.
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DEUXIÈME PARTIE
MÉTHODOLOGIE DE LA GESTION DU RISQUE
LA THÉORIE DES PORTEFEUILLES
TROISIÈME PARTIE
LE CHOIX DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE
DE L'ENTREPRISE
L'APPROCHE PAR COUT DU CAPITAL
QUATRIÈME PARTIE
L'ANALYSE FINANCIÈRE DE LA POLITIQUE
DE CROISSANCE EXTERNE
FUSIONS ET CONGLOMÉRATS
introduction générale
tout d'abord les distorsions que subissent les valeurs des flux finan-
ciers dans un contexte inflationniste. Nous avons essayé de définir
ensuite des politiques financières, caractérisées par le choix d'un
taux de croissance, de la durée de vie moyenne des actifs, du
système d'amortissement et du niveau d'endettement, qui per-
mettent d'atteindre l'objectif de croissance réelle souhaitée des
actifs de l'entreprise.
L'incertitude sur la rentabilité des investissements et sur les
taux futurs d'inflation met en évidence l'impossibilité de définir
des politiques financières sans tenir compte du risque. Aces poli-
tiques financières est associée une véritable politique de gestion de
risque qui est liée étroitement à l'attitude des dirigeants, des ban-
quiers, des organismes institutionnels des actionnaires vis-à-vis des
revenus, des pertes potentielles, de la valeur des flux financiers
circulant dans l'entreprise et de l'incertitude attachée à toute
décision.
La théorie des portefeuilles fournit un ensemble de méthodes
adaptées à la prise en compte des actifs soumis à l'aléa économique
et elle permet de définir dans un cadre d'hypothèses précis une
politique de gestion du risque.
—La deuxièmepartie de l'ouvrage est consacrée à l'exposé de
concepts et de modèles de base de la théorie des portefeuilles dans
le cas de la gestion d'actifs boursiers. La théorie et la gestion des
portefeuilles connaissent depuis les recherches de Markowitz un
développement considérable. Les chercheurs et les praticiens ont
trouvé un vaste domaine d'échange d'idées propice à des contro-
verses passionnées. L'élargissement actuel du marché financier
français et son évolution structurelle vers un marché de type anglo-
saxon nous ont déterminé à présenter ces méthodes. Celles-ci sont
suffisamment générales pour pouvoir être appliquées au choix des
investissements, au choix de la structure financière (voir troisième
partie) et à la restructuration économique de l'entreprise (voir
quatrième partie).
La politique de choix de la structure financière est certainement
une des plus complexes à laquelle ont à faire face les dirigeants
de l'entreprise. L'emploi courant et généralisé d'une batterie de
ratios ne fournit qu'une solution assez limitée au problème posé.
En effet, ces ratios correspondent à des observations concernant
des entreprises confrontées à une croissance moyenne, soumises à
un risque moyen et ayant une gestion de qualité moyenne. La
simplicité de l'utilisation des ratios ne doit pas faire perdre de
vue la complexité du problème étudié. Dès qu'une entreprise sort
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PREMIÈRE PARTIE
L'INTERDÉPENDANCE
DES POLITIQUES FINANCIÈRES
EN SITUATION D'INFLATION
CHAPITRE PREMIER
HYPOTHÈSES :
L'analyse porte sur une période. Quel est son contenu réel ?
Une hypothèse fondamentale à la validité de l'analyse est que les
différents éléments constituant le compte d'exploitation sont éga-
lement touchés par l'érosion monétaire. Les décalages existant
entre la croissance des prix des biens intermédiaires, biens manu-
facturés, des salaires posent le problème de la définition de la
période. Celle-ci devra être plus longue que ces décalages et il
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POLITIQUES FINANCIÈRES
DE L'ENTREPRISE
ET GESTION DU RISQUE
Dans le contexte inflationniste des économies modernes, l'évalua-
tion du risque prend une dimension fondamentale dans les politiques
financières de l'entreprise. Le présent ouvrage développe un cadre
méthodologique pour l'élaboration d'une stratégie financière globale
de l'entreprise en situation de risque.
L'interdépendance des politiques de financement, d'amortisse-
ment, de choix de la durée de vie du capital productif et enfin des
politiques de rémunération des agents économiques concernés par
l'entreprise, est au centre du système de gestion du risque.
Le problème fondamental du choix de la structure financière peut
recevoir une solution originale et souple dans le cadre des marchés
financiers à terme. La politique élaborée permet de mieux répartir
les risques financiers dans la poursuite d'objectifs multiples par
l'entreprise.
Dans la stratégie financière globale de l'entreprise la croissance
interne et la croissance externe doivent être soigneusement articulées
en dosant la diversification industrielle et la diversification financière
—la mesure et la gestion du risque sont au cœur des politiques
choisies.
Cet ouvrage vise à poursuivre le dialogue entre les théoriciens et
les praticiens de la gestion financière de l'entreprise.
Jean-François Echard, docteur ès sciences économiques, est respon-
sable du Groupe de Recherche opérationnelle du Crédit Lyonnais.
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