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MODULE I

CARACTERISTIQUES ET MANIFESTATIONS DU
MENSONGE

INTRODUCTION DU MODULE
Le mensonge est l’énoncé délibéré d’un fait contraire à la vérité, ou encore c’est la dissimulation de la
vérité. C’est une thématique difficile abordée quand nous réalisons que c’est un mal qui mine la société toute
entière, et l’église où se ressemblent les chrétiens pour adorer un même Dieu, Père de notre Seigneur et
Sauveur Jésus Christ qui est le chemin, la vérité et la vie. Nous pouvons donc nous poser la question de
savoir : d’où vient le mensonge ? Surtout qu’il est utilisé pour la toute première fois en un lieu et est l’œuvre
d’un esprit qui a pour but de tromper, séduire, égarer, aveugler, embrigader les Hommes pour les détourner
de la vérité. Il sera question dans ce module premièrement de définir le mensonge des points de vue lexical,
biblique, et selon la Venue de Jésus-Christ, ensuite de présenter les différentes formes du mensonge, et enfin
démontrer à la lumière de la Parole de Dieu comment elles agissent.
Ce travail articulé ainsi qu’il suit:

 I. CARREFOUR DES EXPRESSIONS DEFINITIONNELLES


II. ORIGINE ET FONDEMENT DU MENSONGE
III. CARACTERISTIQUES DU MENSONGE
IV. MANIFESTATIONS DU MENSONGE
CONCLUSION PARTIELLE
I. CARREFOUR DES EXPRESSIONS DEFINITIONNELLES

1. Du point de vue lexical


Le dictionnaire français Le Petit Larousse définit le mensonge comme étant une assertion
contraire à la vérité, énoncée pour tromper. Un menteur est donc tout individu qui use des propos
contraires à la vérité dans le but de tromper ou de duper son auditeur.
2. Du point de vue de l’étymologie biblique

a) Selon les mots hébreux :

 Kachash : mot hébreux utilisé dans Genèse 18:15, il signifie agir d’une manière
trompeuse ;
 Bad : traduit généralement une discussion vide, un discours vain. « Je connais, dit
l’Eternel, sa présomption et ses vains discours (bad), et ses œuvres de néant » (Jérémie
48:30) ;
 Mirmah : généralement traduit par le mot ruse en français, le mot hébreu mirmah signifie
trahison, tromperie, perfidie. « Il conçoit le mal et il enfante le mal, il mûrit dans son sein
des fruits qui le trompent  » (mirmah), (Job 15:35) ;
 Resha’ : issue du mot Rasha’ qui signifie être méchant ou agir méchamment, le mot
resha’ traduit tout simplement la méchanceté. « Vous avez cultivé le mal (resha’),
moissonné l’iniquité, manger le fruit du mensonge ; car tu as eu confiance dans ta voie,
dans le nombre de tes vaillants hommes ;  » (Osée 10:13) ;
 Shaqar : fréquemment traduit par tromper, user de mensonge, violer l’alliance, trahir la
fidélité, ce mot signifie donner faussement, être faux, tricher et tromper. «  Tout cela nous
arrive sans que nous t’ayons oublié, sans que nous n’ayons violé ton alliance (shaqar) »
Psaumes 44:17 ;
 Shav’ : issu de la racine show’ (ravage, désolation, ruine), le mot shav’ signifie vanité,
vide, néant, vaines idoles, fausseté. « Donne-nous du secours contre la détresse ! le
secours de l’Homme n’est que vanité (shav’). » (Psaumes 108:13) ;

b) Selon l’étymologie grec du nouveau testament :

 Pseudos : il traduit une fausseté consciente et intentionnelle, dans un sens large c’est tout ce
qui ne semble pas être vrai. « Eux qui ont changé (pseudos) la vérité de Dieu en mensonge et
qui ont adoré et servi la créature au lieu du créateur, qui est béni éternellement. » (Romains
1:25) ;
 Pseusma : signifie la perfidie par laquelle un homme pécheur brise sa foi envers Dieu ; « et
si, par mon mensonge, la vérité de Dieu éclate davantage pour sa gloire, pourquoi suis-je
moi-même encore jugé comme pécheur  ? » (Romains 3:7). Ce mot vient de la racine
primaire pseudomai qui traduit le fait de dire des fausses choses d’une façon délibérée.
«  Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes
(pseudomai) au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ?  » (Actes
5:3) ;
 Dolos : vient du verbe primaire dello (probablement du sens de leurrer), il signifie fraude,
paroles trompeuses, ruse. « Car notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur les motifs
impurs, ni sur la fraude (dolos) » (1 Thessaloniciens 2:3) ;
De ces étymologies bibliques (grecques et hébraïques), nous retenons que le mensonge est discours vain
qui vise à tromper, à agir méchamment, à violer et à briser l’alliance avec Dieu.
3. Selon la compréhension de la VJC (Messages de de l’Eternel des Armées par sa servante, la
Prophétesse Séphora)
« Certaines personnes n’ont jamais emmené leurs enfants au village et sont surprises qu’ils soient sorciers ;
ces enfants ont été baptisés de cet esprit dès la naissance : le signe de la Bête. Le mensonge entraine le vol,
les tromperies, la sorcellerie et la corruption…est-ce-que le monde peut redevenir comme avant ? Si oui,
comment faire pour que le monde soit comme au temps jadis ? J’attends de vous des réponses. » (Message
du jeudi 28 Février 2013).
« Satan ne peut pas chasser Satan, prenez autorité chacun dans son sujet. Il y a deux esprits qui
sont venus sur la terre. Caïn et Abel, l'Esprit de Dieu et l'esprit du Diable. Le mensonge est la
caractéristique de l'esprit du Diable. C’est le mensonge qui nous amené à la corruption. Le
mensonge est le premier esprit qui a habité sur la terre. Les premières églises ne sont pas les
églises de Dieu. La sorcellerie provient du mensonge. Le mensonge cause notre chute. Le mensonge
engendre la corruption. L’esprit du mensonge doit partir du cœur des chrétiens. » (Paroles de la
Prophétesse Séphora lors du grand culte de mercredi 19 janvier 2022).
Le mensonge s’entend, selon la VJC, comme le mal, la nature du diable dans l’homme et dans son
environnement. Cet esprit de mensonge, est le premier à habiter sur la terre, et vise à tenir l’homme
loin de la Vérité, par des pratiques mensongères.

II. ORIGINE ET FONDEMENT DU MENSONGE

1. Origine du mensonge (Genèse 3)


L’origine ou source désigne au premier abord le moment initial de l’apparition d’une chose. Dans
notre contexte, il s’agit de dire où le mensonge a été employé pour la toute première fois. L’histoire nous
parle selon notre ère du premier mensonge qui a lieu au jardin d’Eden, Genèse 2:16-17 où l’Eternel donne
une instruction à l’Homme sur ce qu’il peut manger et ce qui pourrait entrainer sa mort ; en Genèse 3:1-6
Satan s’appuie sur la Vérité pour convaincre la femme de manger le fruit défendu pour devenir comme Dieu,
celle-ci va amener Adam à pécher, ce qui constituera leur désobéissance à Dieu du fait qu’ils ont transgressé
une ordonnance du Tout-Puissant.

2. Fondement du mensonge
Parlant de fondement ou principe du mensonge il s’agit de parler de l’élément essentiel sur
lequel s’appuie le mensonge.
L’histoire du prince de Tyr dans (Ézéchiel 28:6-18) relate l’origine de Satan. En effet, celui qui
était autrefois Lucifer, l’ange de lumière, s’est corrompu par sa beauté, et a envié la place de Dieu. Son
orgueil l’a conduit à la convoitise. C’est ainsi que Satan, qui signifie adversaire, est le premier de la création
à pratiquer le mensonge.
Toujours dans le même sens, le prophète Ésaïe dans son livre nous décrit la déchéance de Lucifer qui
est appelé ici astre brillant, fils de l’aurore. Cette chute provient des pensées qui sont montées dans le cœur
de celui-ci. Le mensonge ici est la volonté de Lucifer d’être semblable à Dieu et recevoir les honneurs qui
doivent revenir à Dieu seul. Les quatre « Je » qui sont énumérés illustrent ces pensées. Se prendre pour Dieu
est le plus gros mensonge et la plus grande illusion qui puissent exister, car lors de la guerre qui opposa
Satan et les anges fidèles à Dieu, un archange prononça cette phrase :
Qui est comme l’Eternel, qui est semblable au Très-Haut ? Et la Prophétesse Séphora dans ses messages
nous rappelle toujours de ne jamais dire « Je » car que le « Je » va vers le Père. (Ésaïe 14:12-14)
De ces deux textes, on comprend que le mensonge apparait dans le cœur de Lucifer lorsque celui-ci veut
être semblable à Dieu et prendre la place de Dieu.
Jean 8:44 : «  votre père, c’est l’esprit du mal, et vous voulez faire ce que votre père désire. Lui, c’est un
assassin depuis le début. Il n’est jamais resté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Sa façon
normale de parler, c’est de dire des mensonges. En effet, il est menteur, et c’est le père du mensonge. »
Selon Parole de Vie (PDV)
Le mensonge se fonde sur la parole du diable qui prend racine en lui-même et sur rien d’autre qui
soit établi. Ces paroles sont donc fausses, vaines et vides de sens sur lesquelles l’on ne peut se fier. Bien
qu’ayant besoin de la Vérité pour exister, le mensonge est différent de la Vérité. Trop souvent considéré
comme quelque chose de relatif, qui varie selon les circonstances, la Vérité est comprise comme une
adéquation entre la réalité et l’homme qui la pense. Vu sur ce contexte la Vérité est fluctuante et dépend de
la réalité de l’homme. Personne ne la possédera dans ce cas.
Dans la bible et principalement dans l’ancien testament, les mots hébreux emet et emuna décrivent ce
qui est solide, fiable, fidèle, permanence de quelque chose qui dure à jamais et sur laquelle on peut avoir
confiance.
Dans Jean 17:17 le Seigneur demande à Dieu de sanctifier ses disciples par sa Parole car la Parole
qui vient de Dieu est la Vérité ; donc la Vérité serait ici toute Parole déclarée par Dieu.

III. CARACTERISTIQUES DU MENSONGE


Une caractéristique désigne ce qui constitue un caractère distinctif, la particularité d’une
personne ou d’une chose ; ce qui la détermine. Comme particularités nous pouvons citer : la ruse,
l’opposition à la vérité, la précipitation, l’aveuglement, la flatterie, pour ne citer que ceux-ci.
1. La ruse
La ruse est un procédé ingénieux utilisé pour avoir le dessus, talent qu’a une personne à tromper
autrui. Nous avons comme exemples les gabaonites (Joué 9:3-14) qui ayant appris ce qui arriva à Josué à
Jéricho et Aï, vont utiliser ce procédé ingénieux en prenant de vieux sacs, de vieilles outres, de vieux
souliers, de vieux vêtements.
Ils firent croire par la suite qu’ils venaient d’un pays lointain, apportèrent des provisions au peuple
d’Israël pour obtenir les faveurs de Josué, afin que ce dernier finisse avec eux la paix, et fasse une alliance
par laquelle il devait leur laisser la vie sauve.
Ce fut le cas dans lequel Jésus a été confronté, lorsque les Pharisiens cherchant des motifs pour le
faire arrêter. Ils viendront poser la question à Jésus de savoir à qui ils devraient payer l’impôt, ceci en lui
présentant une pièce d’argent (Matthieu 22:15-18).
La ruse et la séduction seront les moyens que le mensonge utilisera pour parvenir à détourner
l’attention. Très souvent, le méchant utilise nos faiblesses pour nous mener à ses fins, pour atteindre certains
postes, hautes fonctions. Nous entrons dans les sectes et nous nous livrons à toutes sortes de pratiques pour
de l’argent.
2. L’opposition à la Vérité (2 Timothée 3:8)
S’opposer à la vérité c’est aller à l’encontre de ce qui est établi pour vrai et de proposer autre chose.
Ce qui est établi pour vrai, c’est ce que Dieu a donné à savoir : les lois, ordonnances, commandements et
préceptes. Du point de vue sociétal, nous avons la constitution, les normes et règlements, les codes éthiques
et déontologiques.
Dans Genèse 2:17, Dieu donne cet ordre à l’homme de ne pas manger de l’arbre de la connaissance
du bien et du mal car le jour où il le fera, il en mourra. Mais, dans Genèse 3:4, le diable vient dire à la
femme qu’elle ne mourra pas en mangeant de cet arbre.
Le mensonge ne fait pas que s’opposer à la vérité, il propose également quelque chose d’autre à la
place de celle-ci. La proposition que le mensonge nous fait à la place de la vérité est intéressante du point de
vue de celui à qui cela est fait. Le diable, après avoir dit à Eve qu’elle ne mourra point, lui propose d’être
comme Dieu en mangeant du fruit de l’arbre interdit. Cette proposition plut à Eve au point où son
appréciation au sujet de l’arbre changea et elle se mit à lui trouver des avantages (Genèse 3:6). Quand nous
sommes dans les difficultés (chômage, célibat, stérilité, etc.), il est possible qu’on enfreigne à une règle pour
parvenir à nos fins.
3. La précipitation (Matthieu 24:24-25 ; 2 Thessaloniciens 2:9-10)
Se précipiter en premier signifie s’avancer rapidement dans le but d’usurper, de dissimuler, de
prendre une place qui n’est pas la sienne. Les premières églises sont fausses, et la vraie église apparaitra
avec la venue de Jésus Christ. Le caractère usurpateur montre que celle-ci vient prendre, s’emparer,
s’établir de manière illégitime d’un bien qui est en réalité la propriété d’autrui.
2 Thessaloniciens 2:9 parle du blasphémateur qui vient dans une apparence d’agneau en faisant des
miracles et des prodiges tout en se servant de la saine doctrine. Marc 16:17 nous dit que c’est le Seigneur
qui donne à ceux qui croient en lui le pouvoir de chasser les démons, guérir les malades, d’accomplir des
prodiges etc. Les sectes nous font croire que sans elles nous ne pouvons prospérer ou atteindre les hautes
fonctions dans nos carrières ; que pour être doué dans un domaine ou pour avoir des connaissances, il faut
entrer dans les loges; pour être un homme de Dieu puissant, il faut avoir un signé un pacte ; notre
considération en famille serait fonction des biens matériels que nous possédons.
4. L’aveuglement (2 Corinthiens 4:4)
L’aveuglement c’est un trouble et l’obscurcissement de la raison. Il peut s’entendre aussi comme le
voilement de l’intelligence. C’est la chose dont va se servir l’ennemi pour empêcher aux enfants de Dieu, de
connaitre Christ, de nous repentir, de recevoir sa Parole pour la mettre en pratique afin que nous soyons
sauvés. La mauvaise tradition (culte de cranes, forêts sacrés,…), la quête des biens du monde, les passions
(les soucis du devenir à tout…) nous empêchent à voir la direction que le Seigneur veut nous donner ou nous
donne.
5. Flatterie (2 Timothée 4:3-4)
Flatter c’est prétendre, plaire, séduire, vouloir donner une trop haute opinion de soi-même, donner
l’impression d’être ce qu’on n’est pas. Nous avons deux messages de l’Eternel des armées du mercredi 03
juin 2009 et du 23 avril 2010 où le Seigneur nous rappelle : « je ne suis pas un Dieu menteur et flatteur. »
La flatterie va se manifester par la séduction et l’égarement.
La séduction amène les hommes à aimer les choses agréables à entendre comme cela nous est
présentée dans 2 Timothée 4:3, raison pour laquelle nous préférons ces lieux où l’on nous dit des faussetés
qu’à sa Parole qui nous parle de l’amour et du pardon.
Donner l’impression d’être ce qu’on n’est pas a pour but de nous égarer. Jean 14:6 nous renseigne sur le
fait que le Christ est l’unique chemin qui nous garantit la vie éternelle. Nous comprenons que toute autre
voie empruntée mènerait à notre ruine. La méchanceté, l’orgueil, les plaisirs du monde nous détournent du
plan de Dieu.
IV. MANIFESTATIONS DU MENSONGE (Matthieu 7:13-14)

On entend par manifestation l’action de rendre perceptible, de faire connaitre ce qui est caché. Une
chose est manifestée lorsqu’on peut la saisir par nos sens. Nous avons dit plus haut que le mensonge est un
esprit c’est-à-dire invisible à l’œil. Cette section permettra donc de reconnaitre l’esprit du mensonge
lorsqu’il agit dans la vie de tout homme. Partant des messages et révélations de la Prophétesse Séphora
notamment ceux du 28 février 2013 et du 19 janvier 2022, le mensonge se manifeste par : la sorcellerie, la
corruption, le vol, la tromperie.
1. La corruption 
C’est l’altération de la substance (essence) d’une personne ou d’une chose et la putréfaction qui en
résulte. Dans la Bible, les mots hébreu et grec mashchath, phthora impliquent principalement une
dégénérescence morale et une dégradation physique. La corruption est donc la dégradation et la dépravation
morale totale (c’est la souillure, ou la perversion de l’âme) qui conduit celui qui en est atteint à la mort.
L’Eternel Dieu fait le constat de l’état de corruption de toute la terre, la terre est tellement corrompue que les
pensées des hommes sont orientées uniquement chaque jour vers le mal. Ce mal est tellement grave que les
filles des hommes auront des relations sexuelles avec des anges et cette corruption remplira la terre de
violence. Dans Genèse 6:11-13 « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence.
Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre.
Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de
violence ; voici, je vais les détruire avec la terre. »
2. La sorcellerie
C’est la magie traditionnelle où l’on fait appel aux esprits méchants, démons, et qui permet d’avoir
de l’influence sur des gens et sur les évènements. C’est l’ensemble des procédés, pratiques et pensées
transmises de génération en génération pour faire intervenir des forces occultes pour agir sur les hommes et
des évènements qui se succèdent dans leur vie. Dans la bible le mot grec pharmakeia qui est traduit en
français par enchantement, sorcellerie désigne l’usage ou l’administration d’une drogue. La sorcellerie est
une drogue que Satan introduit au travers du mensonge pour que celui-ci se rebelle et combatte contre Dieu.
2 Chroniques 33:3-5 : « Il rebâtit les hauts lieux qu'Ézéchias, son père, avait renversés ; il éleva des autels
aux Baals, il fit des idoles d'Astarté, et il se prosterna devant toute l'armée des cieux et la servit. Il bâtit des
autels dans la maison de l'Éternel, quoique l'Éternel eût dit : C'est dans Jérusalem que sera mon nom à
perpétuité. Il bâtit des autels à toute l'armée des cieux dans les deux parvis de la maison de l'Éternel.»
Par la sorcellerie, le diable prend le dessus sur l’Homme, le met à son service et le détourne de Dieu.
3. La tromperie 
C’est une arnaque, une information fallacieuse destinée à piéger quelqu’un.
Proverbes 26:24-26 : « Par ses lèvres celui qui hait se déguise, et il met au dedans de lui la tromperie.
Lorsqu'il prend une voix douce, ne le crois pas, car il y a sept abominations dans son cœur. S'il cache sa
haine sous la dissimulation, sa méchanceté se révélera dans l'assemblée. »
Cette manifestation du mensonge vise à faire des hommes des esclaves du diable, elle s’appuie sur la
philosophie, sur la tradition des hommes, les rudiments du monde et non sur la Parole de Christ.

4. Le vol 
C’est obtenir de quelqu’un quelque chose par des moyens peu honnêtes. Le vol pousse homme à
désobéir à la Parole de Dieu, tout en causant du tort à son prochain. Cela dit, il en ressort que l’homme n’est
ni en harmonie avec Dieu, ni avec son prochain. Ce fut le cas d’Acan lorsqu’il vola ce qui avait été dévoué
par interdit ; par cet acte, la présence de Dieu s’éloigna d’Israël, trente-six personnes moururent et Israël ne
put pas acquérir la ville d’Aï.
Josué 7:21 : « Acan répondit à Josué, et dit: Il est vrai que j'ai péché contre l'Éternel, le Dieu d'Israël, et
voici ce que j'ai fait. J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cent sicles d'argent, et un
lingot d'or du poids de cinquante sicles ; je les ai convoités, et je les ai pris ; ils sont cachés dans la terre au
milieu de ma tente, et l'argent est dessous. »

CONCLUSION PARTIELLE
Il était question dans ce module, de définir le mensonge sur la base du dictionnaire français Le Robert et
biblico-eschatologique ; de donner l’origine et le fondement du mensonge ; ses caractéristiques et ses
manifestations. Le mensonge est donc le mal, la nature du diable dans l’homme et dans son environnement.
Cet esprit de mensonge, est le premier à habiter sur la terre, et vise à tenir l’homme loin de la Vérité, par des
pratiques mensongères. Il s’est introduit dans l’humanité dans le jardin d’Eden par Satan qui mentit à Adam
et Eve que l’arbre qui leur était défendu par Dieu car donnant la mort, leur permettrait plutôt d’être comme
Dieu. Le mensonge prend appui sur Satan, ses pensées et ses paroles. On ne saurait parler du mensonge sans
parler de la vérité, car pour qu’il y ait mensonge, il faut que la vérité soit. Il se caractérise par la ruse,
l’opposition à la vérité, la précipitation, l’aveuglement, et la flatterie. Le mensonge étant un esprit du diable,
nous le voyons l’œuvre au travers de la corruption, le vol, la tromperie et la sorcellerie. Le but du mensonge
étant de tenir l’homme loin de Dieu, tout en le maintenant sous le joug de Satan, l’on se pose la question de
savoir si l’acte posé au jardin d’Eden était un fait ponctuel ou il s’est perpétré ?

MODULE II

LE MENSONGE : SYSTÈME ET PRATIQUE. QUEL


IMPACT SUR L’ÉGLISE, LE CHRÉTIEN, ET LE MONDE ?

INTRODUCTION DU MODULE
Le module 1 nous renseigne que le mensonge est le refus, le rejet de la vérité. Le Seigneur Jésus-
Christ « est le chemin, la vérité, et la vie. Et nul ne vient au Père [Dieu] si ce n’est par Lui » (Jean 14:6).
Le mensonge est donc le rejet du Seigneur Jésus-Christ, et ce rejet empêche l’Homme d’accéder à Dieu. Il
éloigne l’Homme de la présence de Dieu. Et loin de Dieu, rien de bon ne se fait (Jean 15:5). La parole de
Dieu nous révèle que les villes dans lesquelles nous vivons font partie du système du mensonge mis en place
par Satan pour nous détourner de Dieu (Genèse 4:17-24). En tant que père du mensonge, Satan a
systématisé le mensonge sur la terre et en a fait une pratique comme une nécessité de vie. Le mensonge
serait donc un système et une pratique qui sévit sur la terre et influence tout ce qui s’y trouve. L’Église, les
chrétiens et le monde, qui l’ensemble des non-croyants, sont sur la terre. Ils sont susceptibles d’être affectés
par le mensonge et d’en subir les effets et les conséquences. Le système et la pratique du mensonge a un
impact flagrant sur ces trois entités.
Le développement de ce module respecte le canevas suivant :

I. LE MENSONGE : SYSTÈME ET PRATIQUE


1. Le mensonge est un système
2. Le mensonge est une pratique
3. L’interaction des éléments du mensonge

II. L’IMPACT DU SYSTÈME DU MENSONGE


1. Dans l’Église
2. Sur le chrétien
3. Dans le monde

CONCLUSION PARTIELLE

I. LE MENSONGE : SYSTÈME ET PRATIQUE 


« Pourquoi ne comprenez-vous pas Mon langage ? Parce que vous ne pouvez pas
écouter Ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de
votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce
qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ;
car il est menteur et le père du mensonge. Et Moi, parce que Je dis la vérité, vous ne me
croyez pas. » (Jean 8:43-45)
L’encyclopédie en ligne Wikipédia définit un système comme un ensemble d’éléments
interagissant entre eux selon certains principes ou règles. Il est principalement déterminé par
sa frontière, ses interactions avec son environnement, ses fonctions, mais aussi par sa
mission et ses ressources. Un système se dit ouvert, fermé, ou isolé en fonction de son degré
d’interaction avec son environnement. Et une pratique est une façon de procéder dans la
réalisation d'une action ou peut qualifier une action particulière. Elle peut se pratiquer seul
ou en groupe. Elle peut être innée, issue de tradition, d'une religion, d'un métier. Une
pratique religieuse est dénommée rite ou rituel.
Le monde que Dieu a créé est un système dont la mission est le développement de la
vie (Genèse 1:3-2:3). La Parole de Dieu est l’élément de base de ce système (Genèse 1:3, 6,
9, 11, 14, 20, 24, 26, 29), l’Esprit de Dieu en est la principale ressource (Genèse 1:2 ; Jean
6:63), et son environnement est la terre (Jean 1:1-4 ; Matthieu 6:10 ; Apocalypse 21:2).
C’est le monde, cosmos. Avec ces éléments, toutes choses peuvent prendre vie et se
maintenir. Et c’est dans ce système propice à la vie que le mensonge s’est implanté. L’art
de mentir ou la compulsion au mensonge est appelée la mythomanie, et est considérée
comme une maladie. Le système et la pratique du mensonge vont bien au-delà de cette
simple maladie.
1. Le mensonge est un système
Le mensonge prend vie dans le monde cosmos créé par Dieu et s’y est installé en
système principal gouvernant tous les aspects de son fonctionnement. C’est le royaume
satanique, et Satan en est en le prince, au même titre que Dieu est le maître des cieux et de la
terre. Par cette usurpation de Satan, son royaume prédomine dans le monde cosmos et est
désormais connu comme « le monde aion » (1 Jean 2:15 ; Jean 17). Le royaume satanique
ou encore le monde aion est donc la formalisation du mensonge, l’incarnation du mensonge
en tant que système. C’est par la Parole déclarée à Adam (Genèse 2:16-17) que le mensonge
prend vie (Genèse 3:1, 4).
Bien que le mensonge existe grâce à la Parole déclarée, qui est la vérité, son principe
fondamental est de s’opposer à la vérité (Genèse 3 ; Jean 8:44). Il va toujours à l’encontre
de la vérité. L’Homme doit se reproduire sur la terre selon la Parole déclarée (Genèse 1:28),
mais Satan s’y oppose violemment en orchestrant le meurtre en masse des enfants mâles du
peuple de Dieu (Exode 1:16, 22 ; Matthieu 2:16).

a) Sa frontière
La terre est l’environnement du mensonge. Satan a été précipité sur la terre avec ses
anges, et ils séduisent les habitants de la terre (Apocalypse 12:9) avec le mensonge. Dans sa
rébellion, il a séduit le tiers des anges, et après leur défaite dans le ciel, ils ont mis sur pied le
système du mensonge sur la terre pour tromper l’humanité et l’entraîner dans la rébellion
contre Dieu.
b) Sa mission
Le mensonge a pour mission principale d’empêcher la lumière, qui est la Parole
déclarée (Jean 1:4), qui est la vérité (Jean 17:17), de luire dans le cœur de l’Homme
(Ephésiens 5:14). Ainsi son système fonctionne pour garder l’Homme dans les ténèbres,
loin de Dieu et sous l’influence de Satan. Il existe néanmoins un paradoxe en ce que toutes
les tentatives du mensonge de nuire à la vérité et de la ternir, lui ont plutôt donné plus de
valeur et d’éclat.
c) Ses ressources
On peut parler de mensonge que s’il y a eu une vérité proclamée auparavant. La vérité
précède toujours le mensonge, elle est la principale ressource de son système, et l’Homme
déchu, qui est la chair, est sa ressource secondaire. Satan utilise les choses du monde,
cosmos et pervertit leurs usages pour tromper l’Homme. Ainsi, l’Homme qui s’affectionne
de ces choses, c’est-à-dire l’Homme charnel, participe à la subsistance du système du
mensonge comme l’une de ses ressources essentielles.
Les éléments fondamentaux sont réunis pour que le système du mensonge soit défini
comme tel. La frontière ou encore la zone d’influence du mensonge est sur la terre, la
mission du système est de maintenir l’Homme dans les ténèbres et loin de Dieu, et les
ressources subissent un traitement afin que le système puisse fonctionner selon sa
conception.
2. Le mensonge est une pratique
Il s’agit de l’accomplissement des désirs du diable (Jean 8:44). Les désirs du Diable
sont la pratique du mensonge et sont présents dans le monde en tant que la convoitise de la
chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, car elles sont inimitiés contre Dieu et Sa
volonté (1 Jean 2:15-16). Satan a empoisonné le cœur de l’Homme affectant ainsi son corps
et son âme (Matthieu 15:19), et mettant son esprit en veille. C’est de ce cœur corrompu que
viennent la convoitise de la chair et des yeux et l’orgueil de la vie. Tant que l’Homme
pratique ces trois choses, il est en déphasage avec Dieu, et il ne peut pas participer à
l’avènement de Son royaume.
a) La convoitise de la chair
La convoitise de la chair est le désir passionné du corps ; ce sont les pulsions incontrôlables.
En effet, l’Homme déchu est devenu chair, et ses désirs sont portés vers le mal (Genèse 6:5).
La chair ne peut en aucune façon se soumettre à Dieu et à Sa volonté (Romains 8:7). De ce
fait, la chair ne peut jamais plaire à Dieu (v.8), et elle s’oppose à l’Esprit de Dieu (Galates
5:17). Lorsque Moïse met la main dans son sein et la retire, elle est couverte de lèpre, ce qui
démontre que l’Homme charnel n’est pas fiable (Exode 4:6). Vivre selon la chair en suivant
sa convoitise signifie participer aux désirs de Satan, et contribue au fonctionnement du
système du mensonge.
b) La convoitise des yeux
Les yeux sont le portail de l’âme. C’est le fait de contempler les choses du monde
avec nos yeux qui suscitent en nous des désirs. La convoitise des yeux traduit les désirs de
l’âme à travers les yeux. La transformation de la verge de Moïse en serpent signifie que
Satan se cache derrière les choses du monde, son système (Exode 4:3). Les choses et leur
apparence sont trompeuses (2 Corinthiens 5:7), donc un mensonge. Cette convoitise est en
opposition avec la foi. Contempler et convoiter les choses du monde contribuent aussi au
fonctionnement du système du mensonge.
c) L’orgueil de la vie
Avant de devenir Satan, qui signifie l’adversaire, le diable était Lucifer, l’ange de
lumière. Mais par sa beauté, il s’est corrompu et l’orgueil est monté, et il s’est rebellé contre
Dieu. L’orgueil est le fait d’avoir une très haute opinion de soi (Romains 12:3). Elle est
donc une opposition directe à Dieu ; c’est pour cela que Dieu résiste aux orgueilleux
(Jacques 4:6). C’est par orgueil que le pharaon d’Égypte déclare à Moïse qu’il ne connait
pas l’Éternel, le Dieu d’Israël (Exode 5:2). De plus, Dieu montre à moïse que la vie du
monde n’est que mort avec l’eau du Nil qui se transforme en sang (Exode 4:9). Alors
l’orgueil de la vie est une appréciation démesurée de l’Homme déchu et ses inventions. Cela
est une grande vanité, donc un mensonge.
d) La matérialisation de l’orgueil et des convoitises
L’orgueil et les convoitises mentionnés plus haut sont pleinement visibles dans les
comportements des Hommes dans la vie quotidienne. Chaque couche de sociétés humaines
est gangrénée par le système du mensonge au travers de ces deux maux.
e) La corruption
La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction
avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages
ou, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution. Satan a perverti le cœur de l’Homme pour
tirer avantage de lui et essayer de détrôner Dieu sur la terre (Rom. 7). Cette perversion a fait
naître en l’Homme toute sorte de dérèglements constatés dans la vie quotidienne (Matthieu
15:10-20).
Toutes les choses que l’Homme a mises en place pour meubler sa vie sur la terre est
aminée par l’esprit du mensonge, qui est Satan (Genèse 4 ; Exode 4). La trahison du
Seigneur Jésus-Christ par Judas l’Iscariote illustre cette corruption. Simon a voulu acheter le
don du Saint-Esprit que les apôtres avaient reçu de Dieu au jour de la pentecôte (Acte 8:18-
19). La corruption dans les institutions humaines vient de l’esprit du mensonge qui dirige
celui qui corrompt ; un service est annoncé à certain prix, la personne en charge de fournir ce
service ne rend le service que si sa quote-part est versée en plus du montant du service. Dans
certains cas, le corrupteur vient avec des présents et moyens de séduction pour entraîner une
personne saine d’esprit à faire ce qui n’est pas correct.
f) La calomnie
« Comme une massue, une épée et une flèche aiguë, ainsi est un homme qui porte un
faux témoignage contre son prochain. » (Proverbes 25:18)
La calomnie est une accusation mensongère qui blesse la réputation et l’honneur ou
une utilisation systématique d’allégations mensongères en vue de discréditer quelqu’un. La
loi de Dieu condamne les faux témoignages (Exode 20:16 ; Deutéronome 5:20). Mais
certaines personnes dans le but de sauver leur vie ou tirer avantage de situations calomnient
leur prochain. Satan l’a fait dans le jardin d’Éden (Genèse 3:1, 4), Pharaon a dit qu’il ne
connaît pas l’Éternel, le Dieu d’Israël (Exo. 5), les principaux sacrificateurs et le sanhédrin
l’ont fait contre Jésus (Matthieu 26:59).
Les milieux politiques sont le terrain d’exercice de la calomnie, surtout lors des
différentes élections. Un candidat X va profaner des mensonges contre un candidat Y afin
de nuire à son image et de s’attirer les faveurs du peuple pour gagner leurs voix, et vice-
versa. Ces hommes se livrent à des exercices de collection d’informations mensongères afin
de détruire l’image et la crédibilité de l’un et de l’autre. Haman fit cela contre Mardochée
afin de le faire tuer avec tout le peuple de Dieu (Est. 3). La calomnie ne s’arrête pas
seulement à ternir l’image d’autrui ; elle peut résulter également en la suppression de sa vie,
à sa mort. C’est pour cela qu’elle est l’une des six choses que Dieu hait (Proverbes 6:16-
19).
g) La sorcellerie
« J’exterminerai de ta main les enchantements. Et tu n’auras plus de magiciens. »
(Michée 5:12)
La sorcellerie désigne la pratique d’une certaine forme de magie, dans laquelle le
sorcier travaille avec des esprits maléfiques. Le sorcier fait des incantations, qui sont un
langage codé, pour invoquer un ou plusieurs esprits mauvais. Par le biais de ces esprits, il
peut jeter des sortilèges en paroles ou par des objets à une personne ou un groupe de
personnes. Cette pratique vise à nuire à la vie spirituelle d’autrui, elle touche l’essence
même de la vie qui est l’esprit. Les enchantements, les pactes, le vaudou et bien d’autres
pratiques occultes sont des formes de sorcellerie.
Le cœur de Pharaon d’Egypte s’endurcissait contre Dieu car ses magiciens étaient
capables de reproduire les mêmes miracles que Moïse par leurs enchantements (Exode 7:11-
12, 22 ; 8:3). Mais à chaque fois, la puissance de Dieu a prévalu sur eux, et ils ont été
vaincus. Dans la sorcellerie, on compte aussi les voyants, les devins, et autres enchanteurs
qui sont en collaboration avec des esprits maléfiques pour agir dans le monde (Actes 16:16).
Les gens utilisent la sorcellerie dans les jeux de hasard, les carrières professionnelles, les
successions et héritages dans les familles, et bien d’autres situations.
h) L’idolâtrie
« C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en
marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire,
et les idolâtries criminelles. » (1 Pierre 4:3)
L’idolâtrie est le fait d’adorer des dieux étrangers à la place de l’Éternel, le seul et
unique vrai Dieu. Elle est intimement liée à la sorcellerie car celui qui la pratique contacte
également des esprits mauvais. Certaines personnes se livrent à l’idolâtrie de façon
consciente, et d’autres de façon inconsciente. Si Dieu n’est pas Celui qu’on adore, alors on
adore forcément quelqu'un ou quelque chose d’autre. Et comme Satan et ses démons se
cachent les choses du monde (Exode 4), alors on se livre à l’idolâtrie.
Pour peu que l’Homme se livre à l’idolâtrie, il sombre directement dans la fornication
et toutes sortes d’autres excès. Le peuple de Dieu en a fait les frais dans le désert lorsque
Moïse était sur la montagne avec Dieu. Et le résultat a été désastreux (1 Corinthiens 10:7).
La fornication est une union illégale entre l’Homme et les démons (Genèse 6:2). Ce qui en
résulte n’est jamais bon (v.3-7). Malheureusement les profanes des choses spirituels la
pratiquent par ignorance et font très souvent l’objet de possessions démoniaques. Les initiés
l’utilisent pour servir leur maître, qui est Satan, et ses désirs pervers (Jean 8:44).
Les pratiques ainsi recensées ne sont qu’un aperçu global de ce qui se fait dans le
système du mensonge. Satan et ses démons ont soumis l’Homme à des pratiques encore plus
infâmes, comme, la consommation de chair humaines, le libertinage (Levitique 18:7-17), les
incestes (v.18), le sacrifice des enfants (v.21), la pédophilie, la nécrophilie, la zoophilie
(v.23), la perversion des sciences humaines, les injustices et bien d’autres encore. La
profondeur du système du mensonge est une botte sans fonds (Apocalypse 2:14).
3. L’interaction des éléments du mensonge
La scène des trois premiers chapitres de la Genèse présente les éléments du système du
mensonge et permet de comprendre les interactions qui existent entre eux pour le
fonctionnement dudit système. Dieu est la Parole déclarée, la vérité (Jean 17:17), la matière
première, la ressource principale du système. Satan est le mensonge incarné (Jean 8:44) ; il
transforme la vérité en mensonge. Et l’Homme déchu est la ressource sur laquelle la vérité
et le mensonge s’appliquent. Tous les trois sont tous présents dans le jardin d’Éden qui est
sur la terre.
1. La Parole déclarée (Dieu)
La Parole déclarée proclame la vérité à l’Homme (Genèse 2:17 ; Jean 8:32 ; 17:17).
Elle crée une relation de confiance et de sécurité entre Dieu et l’Homme. Elle sécurise la vie
de l’Homme et son épanouissement sur la terre. En retour, l’Homme Lui fait confiance pour
Sa satisfaction. La vérité affranchit l’Homme de toute forme d’esclavage (8:32 ; Romains
8:2), lui assure la vie éternelle (Jean 14:6), et le préserve du mal (17:15). Elle est sa lumière
(1:3), sa nourriture (6:63), son chemin qui le mène toujours à Dieu (14:6).
Satan a été chassé du ciel car il a rejeté la vérité (Genèse 3:14-15 ; Ezéchiel 28:1-23 ;
Luc 10:18-19). La même chose est arrivée avec Caïn ; il s’est éloigné de Dieu car il a rejeté
la Parole déclarée sur son offrande et sur sa responsabilité de préserver la vie de son frère.
Du coup, la Parole a dénoncé le meurtre d’Abel et a jugé Caïn à errer sur la terre sans jamais
avoir de repos (Genèse 4:10-12).
2. Le mensonge (Satan)
L’une des caractéristiques du mensonge présentée dans le module 1 est que le
mensonge se précipite pour prendre la place de la vérité. Ainsi Satan se précipite au-devant
de l’Homme, et il calomnie Dieu en remettant en question la Parole déclarée (Genèse 3:1).
Puis il séduit l’Homme en mentant sur l’essence de l’arbre de la connaissance, lui disant
que l’arbre ouvre les yeux, donne de la connaissance du bien et mal, et élève au rang de Dieu
(Genèse 3:4).
Le mensonge rejette la Parole déclarée qui est la vérité (Jean 8:44), et ce rejet entraîne
sa condamnation (Romains 8:6a). Il la calomnie et la déforme dans le but d’éloigner
l’Homme de Dieu. Pour ce faire, il utilise toutes sortes de tromperies (Genèse 3:1 ;
Ephésiens 6:11). Celles-ci poussent l’Homme à apprécier les choses du monde non à la
manière de Dieu, mais à la manière de Satan (Genèse 3:6-8 ; 1 Jean 2:15-16). Les choses
du monde qui sont la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie sont
respectivement inimitiés contre l’Esprit, la foi, et Dieu. L’Homme déchu est le résultat de la
tromperie de Satan, et il participe au système du mensonge par l’affection des choses du
monde.
3. L’Homme déchu (La chair)
La position de l’Homme dans le système du mensonge est particulière ; il est un
récepteur et un émetteur. Mais sa capacité d’émission dépend essentiellement de ce qu’il
reçoit (Jean 15:5 ; Matthieu 7:17-18). Il est donc en position de dépendance et attend les
informations d’une source pour pouvoir les traiter et les restituer. Ce qu’il restitue dépend de
la source qui est soit la Parole déclarée, soit le mensonge.
Satan a réussi à systématiser l’Homme dans le mensonge, et l’en a rendu esclave. Son
cœur est corrompu, et ses désirs sont désormais ceux de son maître. C’est à travers
l’Homme que Satan dirige tous les aspects de la vie sur la terre. Rien de ce qui se fait dans
le monde ne suit le modèle de la vérité car tout est manipulé par Satan et ses démons, et bien
que l’Homme essaye de faire ce qui est bien, il ne le peut pas (Romains 7:14-24).
Satan a trouvé sur la terre tous les éléments utiles à la mise en place de son système.
La Parole déclarée sert à fabriquer le mensonge, le mensonge sert à empoisonner l’Homme,
et l’Homme charnel sert à contrôler tous les aspects du monde. Il a fait une contrefaçon de
tous ces éléments et les a disposés de façon à ce qu’ils favorisent son dessein de régner sur la
terre, d’empêcher l’Homme de connaître Dieu et d’être sauvé, et de retarder le plus
longtemps possible l’avènement du Royaume de Dieu.

II. L’IMPACT DU SYSTÈME DU MENSONGE


Le système et la pratique du mensonge fait de nombreuses victimes. Tout ce qui se
trouve sur la terre est affectée par ses stratégies pernicieuses, et l’Église et les chrétiens sont
sur la terre. Il ne fait aucun doute que les non-croyants soient automatiquement touchés par
ce système ; mais l’Église et les chrétiens se voient également pris dans cet engrenage
satanique.
1. Dans l’Église
« afin de faire paraître cette Église glorieuse, sans tâche ni ride, ni rien de semblable,
mais sainte et irrépréhensible. » (Ephésiens 6:27)
L’Église est l’assemblée des rachetés (1 Corinthiens 14:33), elle est la base et la
colonne de la vérité (1 Timothée 3:15). Elle est le lieu où la présence de Dieu devrait être
manifeste en puissance. Mais ce n’est pas le cas. En effet, l’Église primitive, qui est née du
Seigneur Jésus-Christ après sa résurrection, a subi les attaques du séjour des morts, du
système du mensonge qui régit la vie sur la terre. Par le concile de Nicée, le monde aion
s’est mélangé à l’Église et y a instauré ses pratiques de mensonge.
La sainte doctrine qui apporte l’antidote au poison qui tue le cœur de l’Homme a été
mélangée voire diluée avec les doctrines sataniques telles que la divination, l’amour de
l’argent, l’idolâtrie, les miracles de guérison, et autres performances similaires qui font la
promotion de Satan plutôt que de Dieu. L’Église participe dans des manifestations
mondaines pour démontrer que Dieu accepte tout le monde. Les mariages homosexuels, la
multiplication des concubines pour les leaders spirituels et les personnes d’influence parmi
les fidèles, et bien d’autres déviances sont des pratiques désormais adoptées dans l’Église et
appréciées même par les chrétiens. Or l’Église, se devait d’être pure car elle est l’épouse de
Christ, doit condamner fermement, sévèrement et agressivement ces pratiques démoniaques
au prix d’être rejetée par le monde. L’Église appartient à Dieu en non au monde, alors c’est
la Parole de Dieu et les pratiques de Son royaume qui la gouvernent. Ainsi elle sera sainte et
irrépréhensible pour la gloire de Dieu.
2. Sur le chrétien
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformez par le
renouvellement de l’intelligence. » (Romains 12:2)
Le siècle présent est un mode de vie, comme le temps de Noé. C’est une façon de se
comporter, une manière de penser, une appréciation des choses du monde qui ne sont que
vanité. Les chrétiens entretiennent des relations avec le monde (les non-croyants) dans les
écoles, les lieux de service, les églises, les quartiers, les voisinages, et autres espaces de
rassemblement des Hommes.
Les chrétiens sont les sanctifiés de Dieu pour démontrer l’amour de Dieu au monde,
mais la grande majorité voient le poison prendre le dessus sur l’antidote dans le cœur, et
alors ils se livrent aussi à toutes sortes de convoitises. Ils ont les yeux fixés sur la richesse de
tel frère ou telle sœur, ils veulent se marier comme un tel ou une telle avec un tel ou une
telle. Ils choisissent les enseignements agréables à leurs orgueil et convoitises, et rejettent
les enseignements qui contribuent à leur sanctification pour plaire à Dieu. Ils adoptent la
mode vestimentaire dépravante du monde pour exposer leur corps et leur richesse, pour
séduire un tel ou une telle, pour montrer qu’ils ne sont pas ouverts d’esprit, qu’ils sont à la
page des choses du système du mensonge.
Les faux pasteurs mènent les brebis de Dieu à la boucherie plutôt qu’à la bergerie afin
de faux enseignements. Les prophètes autoproclamés profanent le nom de Dieu avec des
fausses prophéties et autres paroles diffamatoires à l’égard du Seigneur. Les faux christs
apparaissent ici et là et trompent les foules avec leurs enchantements par lesquels ils font des
miracles (2 Timothée 3:1-9). Ils se donnent en spectacles et détruisent le peuple de Dieu par
leurs tromperies, leurs blasphèmes et leurs pratiques occultes. Mais gloire soit rendue à
l’Éternel, le Créateur des cieux et de la terre, le Dieu et Père de notre Seigneur et Sauveur
Jésus-Christ, qui Lui-même par Son Pasteur, rassemble et ramène toutes Ses brebis à la
bergerie. Et Lui-même les fait paître avec Sa Parole de vie. Et tous les chrétiens qui
l’aiment sincèrement, garderont Ses commandements, les mettront en pratique et seront
sauvés.
3. Dans le monde
« Le monde entier est sous la puissance du malin. » (1 Jean 5:19)
Le monde est sous le jugement de Dieu car il marche selon le train de son prince,
Satan. Il est comme sous anesthésie sur la table d’opération de Satan, et il subit tout ce que
Satan veule qu’il subit. Cette anesthésie est le mensonge qui inhibe toutes les capacités
sensorielles du cœur de l’Homme déchu et fait de lui la chair, qui est inimitié contre Dieu, et
l’instrument de Satan pour retarder l’avènement du Royaume de Dieu sur la terre.
Le jugement de Dieu c’est par le déluge au temps de Noé (Genèse 6) ; aujourd’hui ce
sont les guerres, les trahisons dans les familles, les coups d’Etat, les génocides, le tribalisme,
les sectes pernicieuses et autres pratiques occultes. Le monde est en rébellion contre Dieu
(Genèse 11). Les Hommes manifestent des comportements pires que ceux des animaux, et
ils les formalisent par les lois (Réf. Traditions des hommes). Ils justifient leurs
comportements déviants par l’évolution, ils les imposent à tous, y compris l’Église et les
chrétiens. Sachant que l’Église est le gouvernement de Dieu sur la terre, et les chrétiens en
sont les citoyens, ils font pression en marginalisant, en proférant des paroles dégradantes, en
se moquant, en attaquant physiquement, et bien pire encore.
Ceux qui y cèdent deviennent des synagogues de Satan. Mais ceux qui demeurent
dans la vérité jouiront des richesses du Royaume de Dieu. Ceux qui persévèrent dans ces
épreuves terribles recevront du Seigneur la digne récompense de leur persévérance. Ceux
qui résistent aux stratagèmes du diable seront glorifiés avec le Roi de gloire, bénis et adorés
éternellement.
Le constat est flagrant et indéniable. Notre quotidien est conditionné par le système
du mensonge. Il nous presse partout où nous nous trouvons. Il utilise nos familles, nos amis,
nos connaissances pour nous forcer à abandonner la voie de Dieu, et participer aux œuvres
de Satan. Tous sont tombés sous sa séduction, tous se sont éloignés de Dieu, tous ont besoin
de Dieu pour être délivrés de ce système.
CONCLUSION PARTIELLE
En somme, le système du mensonge impose ses principes et sa pratique dans le monde
et à tous ceux qui l’habitent. Ce système profite à ceux qui y adhérent et est une nuisance
pour ceux qui le rejettent en s’attachant à la vérité. Le monde court à sa destruction à cause
de ce système. Néanmoins, Dieu, dans Son infini bonté et Son amour inconditionnel pour le
monde cosmos, offre une porte de sortie pour être libéré et délivré de ce système vicieux et
pernicieux. Le Seigneur Jésus-Christ réclame le cœur de l’Homme, pour lui, antidote du
système du mensonge qui l’empoisonne. Sans Dieu l’Homme demeure dans le système
mensonge et donc sous le jugement qui s’abat sur lui et son instigateur, qui est Satan.
MODULE III

SORTIR DE L’ESPRIT DE MENSONGE : COMMENT


S’Y PRENDRE ?

INTRODUCTION DU MODULE
Le module premier nous a montré que le mensonge est un esprit, celui de Satan ou
encore le diable selon Ésaïe 14:12-14, qui s’est incarné en la personne de Caïn (1
Jean .3:12) pour ensuite se propager sur toute la terre comme le montre Genèse 4:16-24 et
le Seigneur le révèle dans son propos du 19 janvier 2022.
« Chacun ne peut pas chasser Satan, prenez autorité chacun dans son sujet. Il y a deux
esprits qui sont venus sur la terre. Caïn et Abel, l'Esprit de Dieu et l'esprit du Diable. Le
mensonge est la caractéristique de l'esprit du Diable. C’est le mensonge qui nous a amené à
la corruption. Le mensonge est le premier esprit qui a habité sur la terre. Les premières
églises ne sont pas les églises de Dieu. La sorcellerie provient du mensonge. Le mensonge
cause notre chute. Le mensonge engendre la corruption. L’esprit du mensonge doit partir du
cœur des chrétiens. » (Paroles de la Prophétesse Séphora lors du grand culte de mercredi 19
janvier 2022)
Ce qui nous amène à poser le diagnostic ou la problématique suivante : le mensonge
est un esprit qui s’est répandu sur la terre et qui a envahi le monde pour devenir tout un
système, le système du monde. Un tel esprit aussi enraciné dans nos cultures, dans nos
mœurs ou dans nos vies tout simplement et depuis le jardin d’Eden jusqu’à nos jours, est-il
réellement possible de s’en défaire ou s’en séparer ? Si oui, comment y parvenir ? Tel est
l’objectif de notre module. C’est dans cette optique que nous avons structuré notre travail
selon le plan ci-après :

I. CONNAITRE LA VÉRITÉ 

1. Qu’est-ce que la vérité

a) La vérité est une personne 


b) La vérité est la parole de Dieu 
c) La vérité est l’esprit de Dieu 
d) La vérité est la puissance de Dieu
 
2. Que produit la vérité ?

a) Le pouvoir de naitre enfant de Dieu 


b) Le pouvoir de vivre en nouveauté de vie 
c) Le pouvoir de discerner le bien et le mal
3. Comment la connaitre ?

a) Demander
b) Chercher
c) Frapper

4. Tableau comparatif des caractéristiques du mensonge opposé à la vérité

II. PRATIQUER LA VÉRITÉ

1. La pratique objective

a) Prendre part aux activités de l’Eglise


b) Servir à l’Église

2. La pratique subjective

a) La vie de prière 
b) La confession 
c) La requête pour l’Esprit de Dieu 
d) Le port de sa croix 
e) La fuite du mal sous toutes ses formes

III. CAS PRATIQUES 

1. Moise
2. Pierre
3. Paul

CONCLUSION PARTIELLE 
I. CONNAITRE LA VÉRITÉ 

Connaitre la vérité est la solution que le Seigneur Jésus donne au problème du péché,
qui n’est autre que le mensonge, qu’il dévoile comme étant la nature du diable (Jean 8:44,
Ésaïe 14:13-14). Ce mensonge plonge l’homme dans l’aveuglement et par conséquent dans
la confusion (Osée 4:6, Proverbes 29:18, Luc 9:39, 2 Corinthiens 4:4) illustré par le cas de
l’aveugle né au chapitre 9 du livre de Jean et cette confusion conduit l’homme petit à petit à
sa mort telle qu’illustrée par l’histoire de Lazare au chapitre 11 du même livre de Jean
(Romains 6:23).
Dans le livre de Jean 8:32, Jésus déclare : Vous connaitrez la vérité et la vérité vous
affranchira. Mais le constat fait avant cette déclaration toujours dans le chapitre huit du livre
de Jean, est que, il n’y a pas de vérité en l’homme. Car l’homme s’érige en juge de son
prochain pourtant la parole dans Matthieu 7:1 nous instruit à ne point juger au risque d’être
soi-même jugé. Si nous étions dans la vérité nous devrions nous rendre compte que nous ne
sommes pas différents de notre prochain.
Jésus demande à ceux qui prétendent être dans la vérité de lapider la femme
pécheresse, adultérine par les pierres à condition d’être juste. Jésus leur démontre qu’ils sont
tous dans le mensonge et personne n’a pu jeter la première pierre comme pour dire qu’ils
étaient tous pécheurs mais ils passent pour être justes, c’est du mensonge. La vérité vaudrait
que nous sachions que nous sommes tous menteurs afin d’aller vers la vérité pour la
connaitre.
1. Qu’est-ce que la vérité ?
Afin de connaitre la vérité, il sera question pour nous de donner les caractéristiques de la
vérité, ainsi la vérité est une personne (Jésus-Christ), la parole de Dieu, l’esprit de Dieu et la
puissance de Dieu.

a) La vérité est une personne (Jean 14:6) ;

Jésus-Christ est le chemin qui nous conduit vers le Père, la vérité qui nous enseigne la
connaissance de Dieu, et qui nous montre le chemin et la vie qui anime tous ceux qui le
cherchent et le servent, et qui doit être apprécié éternellement à la fin du chemin.

Il est le chemin par sa doctrine (Jean 6:68), par son exemple (1 Pierre 2:21), par son
sacrifice (Hébreux 9:8), par son Esprit : Jean 16:13 : « Quand le consolateur sera venu,
l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même,
mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » 

Il est la vérité, en opposition à toutes les fausses doctrines ou religions, en ce qui


concerne toutes les promesses de Dieu : 2 Corinthiens 1:20 : « car, pour ce qui concerne
toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui; c'est pourquoi encore l'Amen par lui
est prononcé par nous à la gloire de Dieu. »
Il est la vie, à la fois en grâce et en gloire ; la vie qui non seulement sauve de la mort,
mais la détruit. Large et spacieux est le chemin du mensonge qui mène à la perdition alors
que le chemin de la vérité qui mène à la vie est étroit et resserré. Dans le monde, il y a
beaucoup de mensonges, mais Jésus nous dit que nous pouvons être sûrs que sa parole est
vérité. Aucun homme ne vient au Père par aucune autre doctrine, par tout autre mérite ou par
toute autre intercession que Jésus-Christ

b) La vérité est la parole de Dieu ;

Lors que nous recevons la parole de Dieu nous sommes sanctifiés par la vérité car la
parole de Dieu est la vérité. Dans Jean 17:17, Le Seigneur demande à son Père que les siens
soient sanctifiés par la vérité, cette vérité qui est dans sa parole, qui est sa parole.

En recevant la parole de vérité, nous sommes dépouillés progressivement du mensonge,


du monde des ténèbres à son admirable lumière, le voile de l’aveuglement tombe et la
confusion se dissipe aussi progressivement.

Sanctifié veut dire séparé du péché ou du mensonge, afin de servir Dieu. C’est la vérité,
c’est-à-dire la parole du Père qui sanctifie, lorsqu’elle est reçue dans le cœur. Elle fait
connaître Dieu, et Christ, et le monde, et nous-mêmes ; nous nous attachons à Dieu et à
Christ, nous laissons ainsi le monde et le moi, et nous sommes propres au service de Dieu,
comme autrefois les vases sacrés du tabernacle qui ne servaient que pour Dieu. Ainsi nous y
arriverons à sortir de l’esprit de mensonge. (Jean 1:1-2 ; Daniel 10:21)

c) La vérité est l’esprit de Dieu 

La vérité est l’esprit de Dieu et c’est cet esprit que Jésus promet à ses disciples lorsque
son temps de quitter la terre était arrivé. C’est cet esprit qui désormais sera leur compagnon
de tous les jours et celui qui est dans le mensonge, dans le monde ne peut le connaitre. C’est-
ce que nous rapporte Jean 14:16-17 : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre
consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne
peut recevoir, parce qu'il ne le voit et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez,
car il demeure avec vous, et qu'il sera en vous .»

d) La vérité est la puissance de Dieu

En annonçant l’évangile aux romains, Paul n’a pas honte de ce message, qu’il s’en glorifie, au
contraire ; n’est-il pas une puissance de Dieu ? N’apporte-t-il pas le salut à quiconque croit, aux
Juifs d’abord, puis aux Grecs ? (Romains 1:16)
La vérité est une puissance que l’on ne peut combattre et vaincre car, c’est la puissance de
Dieu et Dieu est tout puissant. Quand on se place du côté de la vérité on est revêtue d’une
puissance inébranlable que le mensonge ne peut détruire.

L’évangile comme vérité est la puissance de Dieu pour le salut de tout croyant. Cette
puissance de Dieu pour sauver s’est manifestée en Christ dans l’œuvre de la croix accomplie
une fois pour toutes. La puissance du Dieu qui a tout créé agit maintenant pour délivrer.
La puissance de l’évangile et le besoin du monde, la culpabilité des païens, dans son salut
l’apôtre Paul souligne sa mission, et la grandeur et la puissance de la personne dont il est
serviteur.

2. Que produit la vérité ?


Que produit la vérité, revient à donner les effets de la vérité sur l’homme, celle-ci varie
du pouvoir de naitre enfant de Dieu en passant par le pouvoir du discernement au pouvoir
vivre une nouvelle vie étant donné que les choses anciennes sont passées, nous étant
dépouillés du mensonge.
a) Le pouvoir de naître enfant de Dieu 

Celui qui a le fils a la vie et celui qui n’a pas le fils n’a pas la vie, il est par conséquent
impératif de naître de nouveau et seul Jésus-Christ nous donne ce pouvoir.

La première fois qu’une personne naît, elle hérite de la nature pécheresse qui provient
de la désobéissance d’Adam dans le jardin d’Éden. C’est donc naturellement que ce genre
s’exprime par ses mauvais désirs tels que le mensonge, le vol et un sentiment de haine.
Plutôt qu’un enfant de Dieu, il est un enfant de la désobéissance et de colère (Éphésiens 2:1-
3).
Pour se défaire de cette nature pécheresse et se revêtir de la nature de Dieu et la vérité qui est
Jésus-Christ nous donne cette possibilité. « Mais à tous ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui
croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1:12) Ce
verset explique clairement comment devenir enfant de Dieu. Nous devons accepter Jésus en
croyant en lui.

Jésus-Christ n’a pas hérité de la nature pécheresse d’Adam. Il est donc appelé le
dernier Adam (1 Corinthiens 15:45). Tandis que la désobéissance d’Adam a apporté la
malédiction du péché dans le monde, l’obéissance parfaite de Christ apporte une bénédiction.
(Jean 10:10) Seuls ceux qui acceptent Jésus-Christ, la vérité, deviennent enfants de Dieu.
Naître enfant de Dieu c’est naître de nouveau ou naître de l'esprit, c'est donc recevoir la vie
de Dieu, encore appelée « la vie éternelle ». Sa nature est différente de ce que nous
connaissons. La Bible dit : « que cette vie est dans son Fils et que celui qui a le Fils a la
vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » (1 Jean 5:11)

b) Le pouvoir de vivre en nouveauté de vie

Nouveauté de vie implique une vie avant, la vie sans Christ et une vie après, ou une
nouvelle vie, celle de Christ avec au milieu de ces deux vies, une rencontre avec Christ.
L’avant est une vie trouble et ténébreuse qui par notre convoitise, nous propulsait au gré des
circonstances toujours plus profondément dans le péché et qui au final produit la honte et le
désespoir. Si Christ est mort et ressuscité, c’est pour nous donner accès à cette nouveauté de
vie qui n’est rendue possible que par le changement de notre nature déchue. Etant devenu
enfant de Dieu nous avons aussi reçu le pouvoir de vivre la vie de Christ laquelle est dirigée
par sa parole qui éclaire notre sentier.
Ceci implique que nos priorités ont changé et que nous devons dorénavant nous focaliser
sur Christ, sur ses intérêts et tout ce qui fait battre son cœur. Ainsi, il faut s'affectionner aux
choses d'en haut, à l'évangélisation, l'adoration, tout ce qui permet à Dieu d'établir son règne
sur terre. (Romains 6:4)

c) Le pouvoir de discerner le bien et le mal

Avant la rencontre avec Christ, nous étions dans l’aveuglement, dans le voilement, le
manque de connaissance et d’intelligence. Ce qui ne nous permettait pas faire la différence
entre le bien et le mal, c’était d’ailleurs le cas de l’apôtre Paul qui est l’un de nos cas
pratiques.
D’apparence quelque chose peut paraitre bien mais au font elle est mauvaise, à Babel les
hommes se sont donné les moyens de construire une tour. Mais pour quel but ? Construire
est une bonne chose d’autant plus qu’ils s’entendaient tous et la parole de Dieu mentionne
que rien ne pouvait les en empêcher sauf l’objectif caché de cette construction.

Discerner se signifie en premier lieu séparer la vérité du mensonge, et par suite


affirmer une vérité définitive et exclusive. C’est aussi la capacité de distinguer les visions
reçues de Dieu de celles envoyées par Satan. La vérité ici est que personne ne peut être
comme Dieu et son mensonge est qu’ils voulaient se construire une tour qui touche le ciel et
se faire un nom, hors le nom de Dieu est au-dessus de tout nom.

Le diable se déguise aussi en ange de lumière, il faut pouvoir discerner la lumière qui
vient de Dieu et celle qui vient du diable, les enchanteurs de Pharaon ont aussi transformé la
verge en serpent et l’eau en sang : « Mais les magiciens d'Égypte en firent autant par leurs
enchantements. Le cœur de Pharaon s'endurcit, et il n'écouta point Moïse et Aaron, selon ce
que l'Éternel avait dit. » (Exode 7:22)

3. Comment la connaitre ?
Pour connaitre la vérité il suffit tout simplement de demander à Dieu (Matthieu 7:7). Le
mot anglais pour demander (ask) est un acronyme que résume toute cette expérience : A pour
« ask » (demander), S pour « seek » (chercher) et K pour « knock » (frapper).
a) A- demander c’est l’expérience basique qui est celle des patriarches de l’Ancien
Testament. Elle émane du désir de Dieu d’entrer en communion avec nous qui veut
que tous les hommes soient sauvés et parvienne à la vérité. (Romains 3:11 ; 1
Timothée 2:4);
b) S- chercher est l’expérience de la loi, qui requiert la lecture et la méditation de la
parole de Dieu. C’est notre réponse à l’action de Dieu pour une meilleure
communion (Josué 1:8, Psaume 119:11) ;
c) K- frapper est l’expérience des Psaumes et des livres de sagesse (Job, Ecclésiaste
et Proverbes). C’est le résultat d’une recherche plus profonde ou intime de la
vérité à travers des situations de la vie (Job 42:5 ; Philippiens 4:11-13 ; Psaume
131:2).
En fait on ne cherche pas à connaitre la vérité, c’est elle qui vient à nous (Matthieu
24:31 ; Matthieu 4:16 ; Jean 1:11) et nous invite à la découvrir (Jérémie 29:13-14,
Proverbes 1:20), puis à la vivre ou pratiquer afin de témoigner d’elle et d’exposer le
mensonge.

4. Tableau comparatif des caractéristiques du mensonge opposé à la vérité


Le mensonge est l’esprit de Satan, par opposition la vérité est l’esprit de Dieu.
Comme le mensonge rend esclave du péché (Jean 8:34) ou enfant de Satan (Jean 8:44,
Matthieu 23:33), la vérité délivre du péché et nous amène à devenir enfant de Dieu
(Romains 5:12, 1 Corinthiens 15:21).

L’esprit de mensonge L’esprit de vérité


Rend esclave du péché (Jean 8:34) Affranchie l’homme (Jean 8:32)
Aveugle l’homme et sème la confusion Ouvre les yeux de l’homme pour lui
en lui (Jean 9:2 ; Corinthiens 4:4) montrer la voie (Jean 9 ; Deutéronome
30:15-19)
Donne la mort à l’homme (Jean.11 ; Redonne la vie à l’homme (Jean 11 ; 1
Romains 6:23) Corinthiens 15:45). La vérité donne la
vie éternelle (Jean 17:3 : « Or, la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi
le seul vrai Dieu, et celui que tu as
envoyé, Jésus-Christ. »)

II. PRATIQUER LA VÉRITÉ

Il ne suffit pas seulement de connaitre la vérité, mais aussi de la mettre en pratique


comme le dit le Seigneur dans Matthieu 7:24-26 et l’apôtre Jacques dans son épître
(Jacques 1:22-23).
Dans Jean 15, le Seigneur dit de façon succincte comment pratiquer la vérité à savoir
demeurer en Lui et Lui en nous. Il est le cep et nous les sarments, une branche coupée d’un
arbre va forcément sécher, l’éloignement et le détachement de de Christ sont un frein à la
pratique de la vérité. Nous pouvons aussi citer les passages ci-après : 3 Jean 1:4. ; 1 Jean
1:6 ; Ephésiens 4:15.
1. La pratique objective
Aller dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise (1Timothée 3:15), qui elle est le corps
de Christ (Éphésiens 3:6). C’est la première pratique que le Seigneur institue en disant
demeurer en Moi. L’église fait partie intégralement de notre vie dans la mesure où nous
devons participer aux nombreuses activités de celle-ci.
a) Prendre part aux activités de l’Eglise (Actes 2:42)
C’est en prenant part aux différentes activités de l’église telles-que les cultes et
enseignements que nous pouvons donner la possibilité à la vérité de prendre place en nous.
L’église étant qualifiée par l’apôtre Paul comme la colonne et l’appui de la vérité
(1Timothée 3:15), il est par conséquent important de se frotter à cette vérité au quotidien par
les activités à l’église. L’église au travers de la parole dispensée a pour but de nous parfaire
et de nous enseigner dans la vérité.
Dans l’église primitive, les chrétiens persévéraient dans la communion,
l’enseignement, la fraction de pain et la prière, c’est ce à quoi nous sommes tous appelés si
nous voulons tous nous libérer du joug du mensonge. (Actes 2:42)

L’enseignement nous dévoile l’économie de Dieu, la fraction de pain, quant à elle,


nous rappelle le souvenir du Seigneur qui a accompli la pleine rédemption de Dieu. La
communion nous permet de communiquer et de nous exhorter mutuellement tandis que la
prière nous met en coopération avec Dieu qui est dans les cieux en vue de l’accomplissement
de l’économie de Dieu.

b) Servir à l’Église

La bible nous dit que chaque chrétien a reçu au moins un don spirituel pour servir le
corps de Christ. C’est l’interpellation que nous fait l’apôtre Pierre selon laquelle : « Comme
de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des
autres le don qu’il a reçu, » (1 Pierre 4:10) et l’apôtre Paul dans Ephésiens 4:11-16 : « Et il
a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les
autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du
ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à
l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la
stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout
vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,
mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le
chef, Christ. C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien
coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à
chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité. »

  Pour mieux servir à l’Eglise nous devons découvrir nos dons, dans le but d’être
connecté au Seigneur Jésus-Christ qui est la vérité. Le service peut être segmenter en deux
catégories tels que :
 Le service par les cinq dons du ministère
 Le service dans la maison de Dieu

2. La pratique subjective
La seconde pratique consiste en ce que Christ demeure en nous, dont le corps est le
temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6:19-20).
a) La vie de prière 
Pour avoir une vie de prière fervente, il faut connaître l’utilité de la prière, car prier
c’est se nourrir en esprit. Comme celui qui ne s’alimente pas finit par perdre sa vie, de même
celui qui ne prie pas risquera de succomber face à la tentation.
À Gethsémané, les disciples s’endormirent durant la veillée de prière ; les trouvant
ainsi endormis, le Seigneur Jésus dit à Pierre :
« Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation » ; l'esprit est bien
disposé, mais la chair est faible, selon Matthieu 26:41. Mais en dépit de ces
Recommandations Divines, Pierre et les deux fils de Zébédée s’endormirent à nouveau.
La vie de prière signifie que nous devons régulièrement entretenir une communion
avec le Seigneur, d’où l’injonction de l’apôtre Paul à Thessalonique de prier sans cesse.
Cette vie de prière doit être arrosée par des prières persistantes, efficaces et la foi pour
susciter l’action de Dieu dans nos vies. (1 Thessaloniciens 5:16-18)

b) La confession (Matthieu 18:15-17 ; 1 Jean 2:1);

La confession selon la définition littéraire du dictionnaire Larousse, est une


affirmation publique de sa foi ? d'une croyance ou d’une aptitude.

 Confesser ses faiblesses personnelles et incapacités ;


Confesser ses faiblesses personnelles et incapacités, c’est savoir reconnaître
humblement notre condition de créature devant Dieu, reconnaître que ses commandements
sont utiles pour notre bonheur. C’est aussi reconnaitre nos limites, nos imperfections et nos
manquements devant Dieu.
Le mensonge de l’orgueil nous amène à manifester un esprit de suffisance et qui nous
amène à penser que nous sommes l’égal de Dieu, pourtant l’apôtre nous enseigne que c’est
lorsqu’on est faible que nous sommes forts, parce que la puissance de Dieu s’accomplit dans
la faiblesse. (2 Corinthiens 12:9): « et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance
s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses,
afin que la puissance de Christ repose sur moi. » C’est soutenir avec ardeur le combat
spirituel contre nos faiblesses naturelles pour que triomphent en nous les vertus.
 Confesser la toute puissance et souveraineté de Dieu ;
Confesser la toute puissance et souveraineté de Dieu, c’est reconnaitre et proclamer la
grandeur et la toute-puissance de Dieu, reconnaitre et proclamer que tout dépend de lui et
que tout subsiste par lui. Confesser la toute puissance et souveraineté de Dieu, c’est aussi
confesser sa parole. C’est ainsi que le prophète Jérémie rapporte la toute-puissance de Dieu :
« Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, Et comme un marteau qui brise le roc
? C'est pourquoi voici, dit l'Éternel, j'en veux aux prophètes Qui se dérobent mes paroles l'un
à l'autre. » (Jérémie 23:29-30)

Lorsque nous approuvons la parole de Dieu en la confessant à voix haute, le résultat


est toujours positif. David ne pouvait pas vaincre Goliath la bouche fermée, lorsqu’il se
préparait à combattre le géant Goliath, il a couru vers lui et a proclamé l'issue du combat à
voix haute : « Aujourd'hui, l'Eternel te livre entre mes mains... » (1 Samuel 17:46).
Nous devons ouvrir nos bouches pour proclamer la parole de Dieu. A chaque fois
qu'une pensée contraire à ce que dit la bible vient dans notre esprit, nous confesser la vérité
de la parole de Dieu à voix haute. Nous verrons alors la puissance de la Parole vaincre le
mensonge.
 
c) La requête pour l’Esprit de Dieu 

Jésus-Christ rassure ses disciples et leur rappelle qu’ils sont dans le monde (système
de mensonge) comme des brebis au milieu de loups. Lorsque nous avons l’esprit de Dieu,
on ne s’inquiète pas de ce que nous allons faire car le Saint-Esprit prend le contrôle. Le
souhait de recevoir l’esprit de Dieu devrait être une quête pour tous et être rempli du Saint-
Esprit signifie être rempli de Christ. Cela veut dire que nous soumettons le contrôle de notre
vie à Dieu et nous lui permettons de diriger chaque domaine de notre vie. (Matthieu 10:20)

Le Saint-Esprit est un gage puissant de consolation et d’assurance au sein de


difficultés et de dangers dont la seule pensée aurait accablé l’âme des disciples. Ce n’est pas
à eux, en effet, qu’est laissé le soin de proclamer et de détendre la vérité divine ; un autre
s’en charge, c’est l’Esprit de lumière et de vie, qui seul, dans les choses divines, rend
éloquent.

Puis, nous recevons de lui une puissance pour vivre conformément à la manière dont il
nous a appelés à vivre. Si nous désirons l’esprit de Dieu, le Seigneur nous le donnera
certainement. Si en plus nous créons en nous des conditions favorables pour son
accroissement, le mensonge n’aura plus de place en nous.

d) Le port de sa croix 

Pour retracer le contexte de la croix, condamné à mort, Jésus fut conduit au Golgotha,
encadré de soldats, et a dû porter lui-même la croix sur laquelle il serait crucifié. Cela
suppose plusieurs chutes, souffrant ainsi du poids de son fardeau. C'est en référence au
Christ et à sa passion que l'on utilise cette expression, « porter sa croix », ce qui signifie que
l'on supporte des épreuves difficiles avec patience lorsque l'on ne peut y remédier.

Le mensonge voudrait qu’on renie sa croix lorsque survienne les difficultés, nous
l’abandonnons, pourtant nous avons pris un engagement en lui promettant que nous irons
jusqu’au bout, pour une vie de facilité et de plaisirs. Le mensonge nous proposera alors des
voies alternatives pourtant la bible nous dit qu’il n’y a qu’un seul chemin.

« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a
trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera » (Matthieu 10:38).
Ce sont les paroles exigeantes, que Jésus adresse à ceux qui veulent le suivre, qui d’autre que
le Fils de Dieu aurait pu exiger de tout quitter pour le suivre ?
Il n’est pas venu nous annoncer une voie de facilité, un bonheur à portée de main, Il
veut nous associer à son œuvre de salut. Sa gloire en sera plus belle et notre bonheur plus
grand et pour le suivre, il nous faut accepter de prendre notre croix. (Matthieu 16:24)
Il est par conséquent important de porter sa croix en se soumettant à la fois au
dépouillement comme Christ même s’est dépouillé de sa divinité et au brisement qui
permettent à Christ de vivre en chacun de nous.

 Le dépouillement ;
Le deuxième mot grec qui renvoi au dépouillement « Apekduomai » signifie : séparer
de ce qui est sur soi, dépouiller, désarmer. Il est question de dire ce que c’est le
dépouillement, de quoi se dépouille-t-on, et l’objectif du dépouillement.
Le mot « kénose » du grec « κένωσις », « kenosis » signifie : se dépouiller, se vider,
s'anéantir. (Certaines personnes ont des choses d’après eux qui les protègent : les gris-gris,
les lianes avec des écorces au reins). Ce mot est employé dans l’Épître de Paul aux
Philippiens (Philippiens 2:7).
Cette kénose atteint la nature divine du Christ elle-même : Dieu s’est dépouillé de sa
joie et de sa toute-puissance. Pour nous révéler l’amour dont il nous comble, Dieu a accepté
de souffrir en la Personne du Fils.
L’apôtre Paul dans l’épitre aux Colossiens nous montre cette fois-ci comment Jésus-
Christ dépouille les forces du mal, en nous exhortant aussi de ne plus pratiquer le mensonge,
nous ayant dépouillé de cet esprit.
Colossiens 2:15 : « il a dépouillé (apekduomai) les dominations et les autorités, et les
a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. »
Colossiens 3:9 : Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés
(apekduomai) du vieil homme et de ses œuvres,
De l’hébreu « Pashat », [paw-shat'] respectivement veut dire dans les sens :
« Qal » signifiant : dépouiller, enlever, faire sortir (d'un abri), envahir, dénuder
« Piel » voulant dire : déshabiller
« Hifil » : désignant : écorcher
« Hitpael » indiquant : se dépouiller de
Genèse 37:23 : « Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent
(Pashat) de sa tunique, de la tunique de plusieurs couleurs, qu'il avait sur lui. »
Lorsqu’on reçoit et accepte Jésus-Christ comme vérité, nous sommes dépouillés
chaque jour de notre vieil homme, on vit des pertes, parfois subites, ou avec l’usure du
temps.
C’est très difficile et inconfortable à vivre. Au moment du dépouillement, c’est plus
facile de se révolter, on se décourage en passant par plusieurs émotions négatives.
Notre vie prend un nouveau sens, nos valeurs changent et nos gestes deviennent plus
bienveillants et désintéressés.  Nous sommes généralement les premiers bénéficiaires de ce
changement.  Nous donnons et souvent, sans le demander, le Seigneur nous redonne sans limite.
C’est ainsi que Jésus-Christ a été souverainement élevé et a reçu le nom au-dessus de tout nom.
C’est aussi le cas du patriarche Abraham qui a accepté de tout quitter y compris son neveu Loth
qui pour lui était sont hériter pour suivre les ordonnances de Dieu. C’est ainsi qu’il est
devenu le père d’une multitude selon la promesse de Dieu.

Nous sommes des aveugles qui ont besoin d’être sous la conduite du Saint-Esprit qui
nous dirige par sa Parole. Et c’est ce que Paul affirme dans le texte aux Éphésiens.
Éphésiens 4.20-24 : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins
vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous
avez été instruits à vous dépouiller, par rapport à votre vie passée, du vieil homme qui se
corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre
intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté
que produit la vérité. »

 Le brisement ;

Le verbe briser vient du latin « brisare » ce qui signifie fracasser. C’est l’action de
rompre ou de mettre en pièces, ou encore le fait d’être dans un état d’affliction ou
d’anéantissement rude.

En hébreu, le terme utilisé pour brisement est « daka », il est généralement traduit par
écraser, fouler, opprimer, briser mais aussi « contrit », « abattement » et humilié.

Le brisement est un passage comparable à un désert dans la vie du chrétien qui devra y
faire face régulièrement tout au long de son pèlerinage terrestre.

Le brisement est indispensable car il aide l’enfant de Dieu à crucifier sa chair pour
atteindre la stature de l’homme fait à l’image du Seigneur Jésus-Christ (Ephésiens 4:13).

Les objectifs qui visent le brisement sont les suivantes :

Premièrement, le brisement sert à ôter l’orgueil de l’homme.

L’histoire du roi Nébucadnetsar relatée dans le livre de Daniel au chapitre 4 aux versets
28 à 37 est un parfait exemple.

Ce dernier, imbu de sa personne, rempli d’orgueil et d’arrogance s’était vanté d’avoir bâti
son empire par ses propres forces au lieu de donner gloire à Dieu.

Pour briser son orgueil, Dieu l’a dépouillé de sa gloire et l’a rendu semblable aux bêtes
sauvages afin qu’il apprenne l’humilité.

Il ne fut restauré qu’après une sincère repentance.

Deuxièmement, Dieu se sert du brisement pour éprouver notre intégrité et nos œuvres

En effet, l’histoire de Job nous montre que Dieu a permis que cet homme soit privé de
tous ses biens, de sa santé et même de ses enfants afin d’éprouver sa fidélité à l’égard de
l’Eternel. Mais malgré la maladie, la pauvreté, la solitude, l’incompréhension et même le
deuil, Job n’a pas renié le Seigneur.

Ses amis l’ont considéré comme un homme châtié à cause d’un supposé péché caché et
pourtant il n’en était rien.

Finalement Job est sorti de ce temps d’épreuve encore plus béni qu’auparavant et surtout
avec une révélation puissante du Seigneur. Dans le passage ci-dessous l’apôtre Paul nous
prépare à faire face à cette épreuve.

« Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres
précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour
la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre
de chacun » 1 Corinthiens 3:12-13.

Troisièmement, le brisement conduit au renoncement en vue de l’accomplissement de


la volonté de Dieu.

Le prophète Esaïe avait prédit la venue du Christ ainsi que les épreuves qu’il allait
traverser. Le Seigneur a accepté le brisement, enduré l’affliction, le rejet, les moqueries et
bien d’autres affronts durant tout son ministère par obéissance à la volonté de Dieu.

Il a renoncé à sa volonté pour faire celle du Père acceptant ainsi de supporter le supplice
de la croix pour le rachat de quiconque croit en lui.

« Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance,


semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui
aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il
s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il
était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix
est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53:3-5).

Le brisement sert donc à assujettir la chair qui, comme chacun le sait, a des désirs
contraires à ceux de l’esprit (Galates 5:17).

Nous devons donc l’accepter et rechercher quotidiennement à crucifier la chair et ses


passions à l’instar de Jésus qui, bien qu’étant Dieu, n’a pas hésité à jeuner pendant 40 jours
et 40 nuits pour faire face aux assauts de Satan (Matthieu 4).

En fin, le brisement a également pour but de nous aider à supporter patiemment les
souffrances et les persécutions infligées par ce monde.

« Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous
éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que
vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous
soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes
bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par
eux, mais il est glorifié par vous » 1 Pierre 4 :13-14.

Il faut cependant ne pas confondre brisement et réprimande. Comment sait-on que l’on
traverse une période de brisement ?

C’est lorsque l’on doit faire face à des épreuves douloureuses alors que l’on se sait juste
devant le Seigneur. Dans ce cas, il faut se rassurer, Dieu permet que nous souffrions pour
notre perfectionnement et ne manquera pas de nous délivrer.

« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne
permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il
préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens
10:13).

A l’inverse, si l’on souffre après avoir commis un péché, nous ne faisons que récolter les
fruits semés. Nous devons alors en assumer les conséquences et nous repentir afin d’obtenir
la délivrance.

« Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme


s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en
ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom » (1 Pierre 4:15-16).

e) La fuite du mal sous toutes ses formes

Selon la logique de Dieu, particulièrement dans l’Ancien Testament avec le peuple d’Israël,
c’est le service à Dieu qui nous conduit à une vie sainte dans le but ultime de témoigner de
Lui.
Autrement dit, la fréquentation objective, puis subjective de Dieu nous conduit à abandonner
le mensonge. Cela ne se fait pas par nos capacités, mais par la puissance de l’Esprit de Dieu
(Zacharie 4:6, Romains 9:16), que nous sommes amené à côtoyer régulièrement par le
service. C’est l’expérience de la transformation que l’apôtre Paul illustre par le séjour passé
par Moïse au sommet du Sinaï (2 Corinthiens 3:18). Notre effort est de nous présenter
comme des sacrifices vivants (Romains 12:1).

III. CAS PRATIQUES

Sujet Dans le mensonge Dans la vérité Résultat


Ananias et Satan a rempli les cœurs Ils sont rattrapés L’esprit de
Saphira d’Ananias et Saphira pour dans leur mensonge mensonge est mis à
les amener à mentir au par la vérité : Actes découvert.
Saint-Esprit : Actes 5:1-11 5:1-11
Pierre Pierre, animé par l’esprit Heureusement pour Sans Dieu tout ce
de Satan essaye de lui cet esprit est que nous
convaincre Jésus de ne pas aussitôt mis à nu par entreprenons n’est
accomplir la volonté de Jésus-Christ : que mensonge
Dieu : Matthieu 16
Matthieu 16:21-23
Paul Convaincu de servir le Fortifié par l’Esprit Sans Dieu tout ce
véritable Dieu : Actes 9 de Dieu pour servir que nous
Dieu auprès des entreprenons n’est
païens : Actes 9 que mensonge

1. Ananias et Saphira

Ananias et Saphira, les deux personnages sont tombés morts devant les apôtres, après
avoir été punis par Dieu pour avoir menti. Pour comprendre ce récit, intéressons-nous au
contexte et à ce qui se passait dans l’église primitive à cette période.

Actes 4:32-35 nous apprend que ceux qui croyaient au Seigneur Jésus avaient « un seul
cœur et une seule âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout
était commun entre eux ». Les chrétiens partageaient tout ce qu’ils possédaient, au point où
ceux qui avaient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient les recettes et les
déposaient aux pieds des apôtres, afin que tout soit distribué en fonction des besoins de
chacun. C’est dans ce contexte qu’apparaît l’épisode d’Ananias et Saphira en Actes 5:1-11 :

Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et
retint une partie du prix, sa femme le sachant ; puis il apporta le reste et le déposa aux
pieds des apôtres. Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point
que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? S’il n’eût
pas été vendu, ne te restait-il pas ? Et après qu’il a été vendu, le prix n’était-il pas à ta
disposition ? Comment as-tu pu mettre en ton cœur un pareil dessein ? Ce n’est pas à des
hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, entendant ces paroles, tomba et expira.
Une grande crainte saisit tous les auditeurs. Les jeunes gens, s’étant levés,
l’enveloppèrent, l’emportèrent et l’ensevelirent. Environ trois heures plus tard, sa femme
entra, sans savoir ce qui était arrivé. Pierre lui adressa la parole : Dis-moi, est-ce à un tel
prix que vous avez vendu le champ ? Oui, répondit-elle, c’est à ce prix-là. Alors Pierre lui
dit : Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur ?

Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte et ils t’emporteront. Au même
instant, elle tomba aux pieds de l’apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la
trouvèrent morte ; ils l’emportèrent et l’ensevelirent auprès de son mari. Une grande
crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses.

Ananias et Saphira ont vendu quelque chose qu’ils possédaient afin de pouvoir le donner à
l’Eglise. Le problème ici n’est pas le refus de donner tout l’argent qu’ils avaient. Le
problème est qu’ils ont décidé de mentir. Ananias et Saphira ont accepté de vendre leur
propriété, mais ils ont menti sur le prix de vente réel. Le couple, en tant que propriétaire de
ses biens, n’avait aucune obligation de donner tout l’argent de la vente. Ils auraient très bien
pu donner une partie de leur bénéfice plutôt que de mentir pour se donner bonne image. Leur
avidité et leur avarice leur ont malheureusement coûté la mort.
2. Pierre

À Césarée de Philippe Jésus se mit à réprimander Pierre en l'appellent « Satan ».


L’Évangile selon Matthieu y ajoute « Tu es pour moi une occasion de chute »

Matthieu 16:21-23 : « Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il
fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux
sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. Pierre,
l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera
pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car,
tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. »

Jésus réagit très violemment à ce qui paraît une intention louable, gentille, bienveillante.
Certains diront qu’il n’a pas été très gentil sur ce coup-là et que l’on ne devrait pas parler
comme ça à un disciple si prévenant et tellement bien intentionné ! Honnêtement, beaucoup
d’entre nous, à la place de Jésus, auraient pris Pierre dans les bras et auraient dit « toi tu es
vraiment mon ami ! »

Pierre ne pouvait pas imaginer que son Maître, son héros qui l’avait choisi soit humilié de
la sorte et aille à la croix, la place d’un traitre, d’un bandit, d’un perdant ! Jésus annonce
d’emblée sa résurrection après trois jours mais Pierre n’entend même pas « résurrection »
mais : « souffrance et mise à mort » ! Les juifs croyaient bien sûr en la résurrection des morts
mais pour la fin des temps, c’est pourquoi Jésus précise « après trois jours » pour éviter toute
confusion mais malgré cela, Pierre ne l’entend pas.

Le plan de Dieu pour Jésus était précisément de s’offrir en rançon et de subir la pire
condamnation possible. L’Ennemi le sait et cherche à ce que Jésus évite la croix qui sera son
lieu de victoire.

L’Ennemi n’a aucune bonne intention à notre égard, il veut surtout que nous passions à côté des
récompenses et il veut tout faire pour nous distraire et nous écarter du chemin étroit.

3. L’apôtre Paul

La parole de Dieu nous dit que Saul de Tarse respirait encore la menace et le meurtre
contre les disciples du Seigneur lorsqu’il fut appelé à la conversion sur le chemin de Damas
par Jésus-Christ (Acte 9:1).

Plus tard, devenu l’apôtre Paul, devant ses frères juifs, il décline son identité : « Je suis
Juif, né à Tarse de Cilicie, mais élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel,
selon l’exactitude de la loi de nos pères » (Acte 22:3). Bien qu’il soit né en dehors de la
terre sainte (à Tarse, la capitale de la Cilicie, province romaine d’Asie Mineure située entre
la Pamphylie et la Mésopotamie), il avait pourtant reçu son éducation religieuse à Jérusalem
par le réputé Gamaliel.

Cependant, concernant son zèle pour la loi et la tradition de ses pères, il était persécuteur
de chrétiens et disciples de Christ. Il le dit lui-même dans l’épitre aux Galates dans Galates
1:13-14 : «  Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme,
comment je persécutais à outrance et ravageais l'Église de Dieu, et comment j'étais plus
avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé
d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères. » Convaincu de ce que le mouvement de
la foi chrétienne détruisait la foi juive, et devait être combattu, Paul s’est donné tous les
moyens pour assouvir sa haine. C’est justement ce qu’il fit avec « une conscience pure » que
ses ancêtres ont servi le véritable Dieu et que lui-même est en train de le servir (2 Timothée
1:3). Ce qui nous amène à comprendre que la conscience, sans la connaissance de la Parole
de Dieu et donc sans la connaissance Jésus-Christ, n’est pas la voie de la vérité. Saul de
Tarse était par conséquent aveugle concernant le Seigneur Jésus-Christ, il était persuadé qu’il
fallait en lui-même le combattre. (Actes 26:9). Saul pensait servir Dieu en s’efforçant
d’anéantir une secte impie à ses yeux (Jean 16:2). Seulement il était sincère dans son erreur ;
et cette sincérité, ce ferme dessein d’obéir à Dieu (Jean 7:17), fut probablement toute sa
préparation intérieure. L’apôtre lui-même affirmera plus tard que tel était bien son état d’âme
immédiatement avant sa conversion dans son épitre à Timothée. 1 Timothée 1:13-15 : «  en
m'établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur,
un homme violent. Mais j'ai obtenu miséricorde, parce que j'agissais par ignorance, dans
l'incrédulité ; et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en
Jésus Christ. C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ
est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. » Sa conversion fut
comme un coup de foudre qui l’atteignit pendant qu’il marchait avec assurance dans la voie
du pharisaïsme persécuteur (Philippiens 3:4-6). C’est ainsi qu’il a reçu la grâce divine
(Philippiens 3:12) dans son aveuglement et son orgueil ; il dut en éprouver la souveraine
puissance, car saisi par Christ afin de devenir l’apôtre des nations.

CONCLUSION PARTIELLE 

En définitive, le mensonge étant tout un système bien huilé, sortir de cet engrenage ne
peut se faire qu’avec la rencontre de la vérité, en la personne de Jésus-Christ. Pour se faire il
faut désirer connaitre la vérité, il faut aller vers la vérité et lorsqu’on la saisi, il faut vivre
conformément à la vérité en la pratiquant. En pratiquant la vérité nous sommes renouvelés
chaque jour de notre vie. Jésus-Christ, la vérité déclare : « Je vous donnerai un cœur
nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre,
et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que
vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. » Ainsi, les
choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles, la sorcellerie, la
convoitise et l’orgueil comme formes du mensonge sont exposées et désarmées. L’on peut
désormais vivre par l’esprit de Dieu et non par la chair, connaissant désormais la vérité nous
devenions des personnes changées, des personnes transformées et prêtes à rejeter toute forme
de mensonge.

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