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La doctrine I
du I
salut
A. YAUCIIER
l. DANS TANCIEN TESTAMENT
Au premier abord, il
semble Y avôlr La preuve qu'il n'y a pas contradic-
contradiction entrê cette affirmation et
tion, c'est que Jacques aussi bien quo
Paul prennent leur appul sur Ie mêmo
I'enseignement de I apôtre Paul. L'exé-
passage de la Genèse (15:41 : " Abra'
gèse caiholique, qui fonde sur ce pas-
lram crut à Dieu, et cela lui fut imputé
sage de Jacques sa doctrine du salut
par la fol et les ceuvres, pour éviter à justice., ' Le fait est que sâint Jac-
ques et saint Paul donnent un sens diffé-
d'opposer I enseignemonl de Jacques à
celui de Paul, se voit obligée d'attribuer
rent au mot loi, et naturellement ils
imposent leurs diverses slgni{icâtions
à Paul une pensée qui est juste Iopposé
au livre de la Genèse et y adaptent le
de ce qu'elle est en réalité. Ainsi I'abbé
Cranrpon, dans une note sur le vers.21
reste de leurs conclusions. ' Wllllâm
Sanday et Arthur-C. Headlam, A crif.
de ce chap. de Jacques, ose't'il a{Tir'
and exeg. Comm, on the Eqist. to the
mer: " Saint Paul ne dit Pas que ce
qui justlfie, c'est la foi seu/e : ce qui Romars, Sth ed., Edinb,, 1s68, p. 103. En
s'opposerait à la foi jointe aux æuvres I
d'autres termes : quand Paul affirme
10
:_
\
11
-7
{xv,
" Bem
3. DANS I'HISTOIRË DE t'ÉGIISE d€ ref
sanctil
en et]
LES DEVIATIONS DU CATHOLIGISME notrê j
mise r
pasreur. Hermas,
,-ll:_,",11 du frere en la eu un adversaire
-^A-ugustjn .a eerase,
;1"' Y:,"?l':T,r."':. l^",::::: d"
évêques de Bàme. qui
la OOnté natUrelJe de
"rovJr a
tir,^-_^'-,
Ji',i;':h;:",["ili":n^"î::'"
"t'"'r"' àu q p^o"^sibiriro ïîËsJ."ll',l"iJ"
conduit sans âucun secours extérieur. o,i,JË
conséqLrent, ""lr,"irïË.i"1"'i-""iln'î"'
a"
"là."r,". iiËl'l;,,tîj
,"octrtre paullnjenne
au lu ruitu,
grliuit. les théologiens catho-
,._Pu,
"ufrt- avisés pour embrasser
^^"I"',,.lrop
uc$ roees OâiennÊe -+ ^^^
Aux 2e et 3e siècles spiriruets pour -i"""ir,- i
,ï'i"j,.,_"1
ll!,'^ol: o" t, .*i,pii"" i;r:ï:':î
uu sarur gratuit, se situent à
ensuire tes pères cnemjn entrê Augustjn n _
curcir 'en y mêlant I'erreur; elle linit tenons pour certain que I'homme est
AucLlne place
toujours par se dégager pour brlller iustlflé par Ia fol, à I'exclusion des æu- à la base de to,r
d'ùn éclat tout nouveau. vnes de la loi. " Bom. 3:28, version nes: u AVec Pi
Crampon. Lûther, dans sa traductlon de
Toùs les écrlvains sacrés ont Pro_ la Bible, a cru pouvoir âJouter l'e rnot
absolument Ie r
clamé la doctrlne du salut par grâoe. a//ei, tseulement) à I'a{firmation: nance que de dtg
Par là, i'ls entendâient que le salut est on toute assu ra!)
. L'homme est justifié (seurlement) par lations,ne soni.
entièrement gratuit, fondé sur Ia lus" la Toi. " On lui a reproché ce mot com- jeux de
I
tice du Christ imputée au pécheur' à me une falsification du toxne blbl,que ;
Satan.
exemple.
I'exclusion de tout mérite humain. mais les mots qui sulvent: . à 'l'exclu- " {p. 13
sion des ceuvr€s de la loi "' suffisent à L'idée du mér
Les théologiens du Moyen Age ont
beauco$p parlé de la grâce. A première
montrer que le mot Inséré par Luther enraci,née dans
on pourrait imâginer qu'lls ont est sous-entendu Par l'âPôtro. naturel ; elle per
vLte.
interprété lidèlement la pensée'de l'a' A Iâ notion maglque de la justiflca- se présente scir
pôtr; Paul. l'l n1ên est rien: en réaliTé chrigtianlsme. Al
tion, chère au catholicisme' pour qui de rencontrer Ce!
ils I'ont travestie. S'irl fallâit les crolre' iustitier siçtni[ie rendre idsie' Lulher
la ctrâce serait donnée à q'homme pou'r àppose la Àotion juridlque. Jusli{ier' au
a accepter Ja jus
lui permettre de mériter 'le salut par sens biblique, c'est absoudre ou décla-
la fol. Mais eil
ses bonnes ceuvres. Dès iors, on com- nous recevons ii
r"er" lrlste. C'est l'ldée qui ressort de
orend oet aveu de R. Lemonnyer, Romains 3:26, où Paul Pose le Pro- un don gratuit, r
,, D.T.C. ", Vlll, col 2060: ' Bomains blème: comment Dleu 'pêut-il justifier
ne,pas témoigner
est plusHien de en offrant à Dieu
3 : 24-26 difficite. " llhomme coupable, tout en sauvegar- flcatlon par les e
clair. cependant, à condition de ne pâs danl sa propre justice ?
lire l€ texte à trâvers la trâdition câtho- foi ? Ainsi I'idée
Donnons 'la parole à Luther' Dans son par la porte, renir
lique qui le contredit
Commentaire de l'épÎtre âux Galates là ce que paul ap!
Les Béformateurs du 16e siècle ont (CEuvres. XV, Gen.' 1969, p. 231' sur après avoir comm
eu pour tâche de 'redécouvri'r et de i: s), i't déclare: . L'artiole de la jus' 3 : 3, Luther n es:
.u*Ltt." *n lumière'la glofi'euse vérité tels chrétiens : .
tification,n'est autre que celui-ci : c est
du sâlut par Pure grâce. tion à ce fait: per
oar la seule foi en Christ' sans les
æuur"", quu nous somm'es déclârés ont com,mencé p
I' LUTHER
iustes et que ,oous sommês sauvés- '
ployant la forrne
Pour Luther, tout le christlanisme se devalt donc ajoui
A l'encontre de I'Eglise câtholique I'actif: vous finis.!
româine, qui fâit dépendre ie salut à résume en cetto doctrine focdamen_
la fois de Ia grâce divine et de Iceuvfe tale : . Voilà I'artlcle pri'nci'pal de I'en-
14
seiçlnement chrétjen. ... Tous les autres cha,'. Ce n es. oas ce qu il 'âir, ma,q
ârticles de notre foi y soni contenls : dit, au passif I vous êtes âcheves
irl
s jl est préservé, tous les autres le sont
aussj. , (P. 287, sur 3 :
Inu cOnsomfi'esl par 'a cndjr. rt Fst
13l reltement vrai que la justice de Ja loi
q.ue paui, ici, appelle chair _ ne
,Luther ne se -lasse pâs de répéter:
- ||e Dds, que ceu\ qL:. apres nvoi,
( LOlt JUc-
a oeêu laire tout ce atLte I,on reÇu le Saint-Esprit par lâ préclication
o.ul. or peur ,vo.. du z.re ooil.. Die, de 1a foi (auditus fideiJ. reviennent
ôr e-ler a 0rând eHo"r d ê1re à
rJl le mo!en Je Ja Io. o,t ne L.dvèrr
"aLVe 'a oi. sonf âchevés oâ. e Jê, i,s son.
êl on ne s^ ldfr.JUe pas moins
e rrnrs eL eqf:è"ême-lperdLs {p. 225.1
er vâin,
ue n es' do . oos la loi mê:s
i" seule . Nulle chair ne sera justifiée devânt
en_.Cttr:sr ou: jusrilie. tFt e qLle lur tdevant Dj,euJ par des .euvres cte
,ot
LVAIgtle Iannonce. , lp.213,214.) ,9.,;.^. : 20. ILrqe. donne cene
loo. J.nol
oerif tr01
e plJce pot,f te mêfite, qli est Ùu c/,all : . chai. o gr,.,g
I ,qticu route la nature. avec la raison et toLJ.
tr oase cle Iou-es es re i.lio ls pa ert- '"",,a". 'o.ao". IOUt Lc qU i' ,, c oê
r]es:, ( Avec paul, nous nions do U ie,leLJ. ei de p,us r-n-a-qUable d,lls
aosotument Ie mérite. tant de conve, Ilr0^nre Pâ.ll IaDpe te ctlJir. ?sl_,-
nance que de dignjté, et nous déciarols c
e,r.Ioute assufance qûe de telles spéc.
llfF a prus hd rte saîe."e oe .e ra;ùun
lirors -e so1l. de toLt lêm,Js, que dbs et lâ jLrst,cê,rè.re re.o o, , fD 152,
225.l
Je, de Sêfan.,ns rFâ.ite et sans
exenrple. " Ip. 138 ]
ce serâ:r se trnmJe. oue de cfotfe
Luther méprisajt . la oi morale. ou
idée dLr mérite est profondémenr
L 'que
oecatogLe - lo !o2 .uf 2:2tl ou clu.i
enracinée dâns le cceur de I,hoûtme
vo)êil da.c a ro cf.eLie-ne Ln. s,rni.,e
fêtrrel ; eile persiste même aiors qu,il
se presente sous Lln léger vernis de adhesior dê inte lire^ce : C esl le
"
ro. oLi rJ\t ':^ .i oL vi.,, riê sp.
cnl.]stianjsme. Aussi n'est_iJ pas rare c ..esic
oe "enco'1l-er des persor eù Cispo"ee.
et,.cependent. elle ne demeure pas
çeur., - esl-o-dire o's,ve Ce T esr p"s
u- td jùstilrcaiion g.aruire. pdr qJF'le ne rJenreU-" oac
r ":::p."..
toi. Mais elles ra,sonnerf ainsi "eLle en S,Jn
r-ang et en son office. car- ejle
io,is recevons Ja just,lical,o'1 cotnnte
:
ne cesse
làmâ,s dp jJstrJter e,lp seLrie \,4à:s
Un don g alU l. ron nre, té. Con mê"tt ellc
s In^érne -o1 clre ". lati not..ntÊ. ce qul
ne pas témoigner
êr offrnlt à D;eU.notr.e recon,naissa ce
en retour. id sancli-
cigr'l,e q e e 'tesi oas e. I e dêmÊLre
' ..r,0n Dar 'es ceuvres, tru pas ou sâns charité. " tp. 272,
l" sur 3^oislve
o,: Ai si l,dée de mér;te, de notre
chassee
: 13.1
r1f tâ por'e. renfre Dêr la Jenel"e. C,esf NuJles con me -noyer oF rér;ler ,e
id ce que Parl nopela t fit ir par la
cfarr SrlU los bonaes æ j/.eù nô SOrf U,rs
Dr^es,avo:. cormencé Dâ" I Fspr,t. Inutlies
' , J. LLltnor n esl Das lendre poltrCêt. .
voi-ê( nuis,bies .ontnre i,ln.
. c I"ttret.ens : . tl faùf prere- de ne pe.nee ptUr ',jrd ce"rà ns lis.rDlês inli-
add,F es 0e L r1h | . - FllF. ro.\ênL e,re
_
0' â ce la,t : paul dit que ,es Galates rarres co,)rn L des r-L:ts
rnr commencé par I'Esprit (en de L ."
errF eL l'. ôour , u plrec or.odr ...ni iu"t,
ra i ,..,
r0vrflt la fofme active rlu verbe). l.e. UJp celt,l ,JL, LêLrt s e,e cer à
oeva't donc ajoUter icr, égaleme,tt a ustr,ce .o-r Fn. e par r e,e-cer
.
15
et reçu, il se réjouissê et rende grâces (p. 191). La justification est un don de dant, dans la questio
à Dieu et qu'alors il s'exerce aux bon- la grâce que le croyant sâisit par la a été total.
nes æuvres qui sont prescrites pâr Ia foi. " La fol signifle non seulement lâ
loi, de manière que la loi et les ceuvres connaissance de I'histoire ; majs auasl
sLtivent la prédication de la for. " la conliance que nous devons avoir en Zwit
{p. 181,223.i . Nous ne nions pas que la miséricorde de Dieu, qul nous a été
les fidèles doivent imiter l'exemple de promise à cause du Fils.... Nous som-
Uldrych Zwingli a
Christ, nl qu'ils doivent faire de bonnes mes justes par la foi, c'est-à-dire nous
dans un écrit de 15
(Êuvres, mais ce n'est pas pour âutant sommês réputés justes et âgréables
qu'ils sont justifiés devant Dieu. ll faut par cette conTiance que nous avoûs en lion chrétienne, lre,J
que nous recevions le Saint-Esprit: sier, Gen., 1953. Vc
Ia mlséricorde de Dieu, pour I'amour concernant l ;ncapê{
éclairés et renouvelés par lui, nous de Chrlst, et non pâs par nos propres
I'honme (p. 11, 12
comnrençons à accomplir la loi, à aimer vertus, [p, 239]. descendance, leur re
Dieu et notre prochain. (P. 252, sur
' )
3:9;p.26ô,sur3:f0.) . ll n'y a point de doute quo la loi sée, ne peuvent rier
divine requière obéissance intérieure et ils sont infirm€s. Le
parfaite " (p. 189). rien d'autre que i i
chLrte et I'impuissan
II . MELANCHTHON
" Melanchthon insistalt sur la néces" Nul ne peLrt, en ve
sité de I'obéissance ou des @uvres, accomplir quoi que {
comme dêvant êtrê les effets de la qui 6erve à la réconr
Philipp Schwarzerd, connu sous le Tol, destinés à la manifester; les que ce solt pour lui r
nom de Melanchthon, a exposé la doc- ceuvres, disait-il, sont nécessaires, en car nous sontmes to
tfine Luthérienne dans sa dogmatlque, ce qu'elles doivent sortir nécessaire-
qul a eu 17 éditions de 1521 à 1525, et ment de Ia régénération, qul autrement Ce oue noLls ne o
que Jean Calvln a iraduite et publiée en ne serait pas un acte slncère. , la lait: . Incapablel
français solrs le titre: la Somme de Charles Schmidt, aÈ. Melanchthon,- par te moyen oe no
Théologie ou lieLtx comrrors, s. 1., 1546; E. S. 8., lX, p.47-56. ordonné son lils à
2e éd., Gen., 1551. nature et I'a livré pa
La confession de foi d'Augsbourg, afin que, pârfait en
Un article intitulé : . De grâce et de art. 4, résume ainsi la doctfine luthé- sans nracule, il puis:
justification, commence ainsl (2e éd., rienne: ' Nous ne pouvons obtenir la impuretés.... Cette €
. Cet article contient toute la
p, 231): rémission des péchés ni être justifiés selon Iaquelle nous
somme de I'Evangile. " Oue signifle devant Dieu par nos propres mérites ; saovés paI nos ceu
pour lui la justification ? * Ce mot signl- mais nous sommes justifiés gratuite- pure grâce de Dieu.
fie la rémission des péchés et Ia récon- ment pour I'amour de Christ, par la foi Christ payant pour r
ciliation pour être reçu à vie éternelle ' lorsque nous croyons que Christ a souf- vons fondée dans la
Ip. 237). Ei voici la déflnition de lâ Iert pour nous, que nos péchés nous (p. 20,211.
gtâce tp. 25a, 255): . Cest la rémis- sont pardonnés et que lâ justice et lâ
sion gratulte des péchés. ou mlséri- vie éternelle nous sort données pour La loi divine est in
corde, ou recueil gratuit. La grâce I'amour de Christ. , n'est Instrument de
est la rémission des péchés, ou la qu'elle nous conduii r
'4.T.
tre les -
antinomiens, il déclare (p.91) suisse, Louls Fossier [1817-1885), dans ' touchant la Justification devai
que ni Jésus ni Pâul n'oot voul( anéan- Quelques iclées ou Sonnaire de 58 soumlses à une révision "
tir ou abolir la loi. La prédicâtion de dlscours ptêchés à Amiens, P. 1859, Parmi los théologlens Iuthér
I Evangile doit tendre à confirmer la p. 93-97: La Foi étâbllr la Loi. Dans revanche, il s'en trouvâ qui i
loi : . Nous aussi, ayons souvenânce ses Conférerces sur Ia Rédenptiojj, à se rapprocher du dogme ca
de dispenser I'Evangile de sorte que, l, p. 163, Jacques Martin a déclaré: Ainsi Andréas Hosemann dit
par notre façon d'enselgner, la loi soit . Pour I'homme qui croit aù pardon [1498-1552], qui, tout en reteni
établie., Ep. aux Rom., p. 92. grâtuit, Iâ loi morâle apparâît plus d'lmputation, la {aisait déP€
- fixe, plus salnte, plus inviolâble que I'infusion de la nature du Ch
pour celui qui croit au pardon par la le croyanl.
IV. CATHOLICISME Ioi des ceuvres, "
De nos lours, nous voyons
et PROTESTANTISME Dans certains miljeux protestants, logiens câtholiques donner
la notlon de grâce a été vldée de son Luther, Volcl un exemPle:
La nâcelle du chrétien doit naviguer sen6 et rédulte à n'être qLt'une slmple le sens originel du mot dans
entre deux écueils également dange- âbsolution. la justiiication doit être déT
reux : dtun c6té, Ie légalisme; de Emmânuel Pétavel"Olliff a montré claratlon de justice dans un
l' aûlre, I' antinorkisme, que le pardon dlvin n'assure pas I'lm, légal. ' Hans Kueng, la Jur
punité: . La Bible n'offte pas d'exem- P., 1965, P. 251.
Dès son origine, I'Eglise catholigue
â hérité du judâTsme ple d'un pardon qul soit l'impunité. D'un autre côté, nous Yo
une tendance
Le Ptobl. de I'lmmoftalîté, !, 1891, p.
vers le légalisme. Ceci est trop con, protestants revenir à la c
forme à son génle pour qu'ello puisse 189. Jésûs et ses apôtres ont prêché catholique. Pour Pâul-Johannl
s'en guérlr. la repentance, sans aLtribuer la rnotn- Systematic lheol., ll, 1964 P
dre valeur méritoire à la foi ou à la justifier c'est rendre juste.
Les Féformateurs se sont placés rop€ntance.
dars un juste milieu entre les deux ljans,qu.elle.,mesure Ia Le sens déclaratif du moi
extrêmea, mais r"ur" blbll'
.notion ' tion est maintenu par oe
n'ont pas toujours su sarder"uccesseui.
cette tenue
;q^'-:.:",i11:^"t::l',":
â-t"elle-êté mâln'
théologiens Protestants. G
position. souciêux d'éviter le lega- dans le monde proteslânt ?
nous de quelques citation
lisme contre lequel Jésus et Paul Dâns son volumlneux ouvrage sur iilstifié, c'est être actuelleme
avaient lutté, il leur est arrivé de dé- la Réformo, le savant câthollque devant le fribunal de Dieu :
tres termes, c'est être déc
18
Doellinger a clté des théologiens ca- par ful et traité comme tel. ' Charlês
thollques qul inclinaient vers Ia notion Babut (18351916), La Vérité cht.' 9è
forenslque ou juridique de la justifica- éd., p. 1t9. " La justiflcâtion est un ,=
tion i " Lâ doctrine protestante, qui acte déclaratit ou forensique, résidant
veut que I'homme soit justlTié Par en Dieu, et non Pas un etiej se réa-
I'imputation extérleure des souffrances lisant en t'homme. ' Augustin Grétillat,
et de I'obélssance de Jésus-Chrlst, (1837-18941, Exposé de t/rr;oi. syslétn
comme si elles étaient sa propre Jus- lV, p. 392. " Le verbe dikaioutt ljus'
tice, ... eut même I'approbation de tifier) a. dans la règle, Ie sens décla'
quelques théologiens catholiques. d'ail- ratif., Jules Bovon, fhéol du N f,
\ leurs très opposés au système protes- ll, 1894, P. f83. " Dieu déclare le pé'
taît. La Rétorme, lll, 1849, P. 295.
" cheur juste, c'est le sens même du
, . L'un de ces théologiens, le cardinal terme justification. " Emil Brunner'
. Giovanni Morone, nonce en Allemagne' Dognatique, ltl, P. 254. * Le Pécheur
! s'est même vu reprocher " d'avoir dit n'est pas r"eDdu juste et parlait mais
, r' que les décislons du Concile de Trente il est déclaré juste. ' A. Koeberle'
- 'touchant la justilicatlon devaient être Nouv, traité de la liberté chr. l933'
soumises à une révision' tp. 299). p.66.
Parmi les théologiens luthériens, en
I revanche, il s'en trouva qul tendaient Doellinger faisalt une concession au
protestantisme, en disant: . ll est
à se rapprocher du dogme catholique.
Ainsi Andréâs Hosemann, dit Osiander certain que dans beaucoup de passa-
(1498-1552), qui, tout en retenant I'idée ges de saint Pâul lê mot iustification
d'imputatlon, la faisait dépendre de signifie surtout une sentence par la'
l'infusion de Ie nature du Christ dans quelle Dieu déclare et ratifie qle
le croyant. I'homme est .iuste. ' Cependant il
s'empressalt d'ajouter :
Dè nos jours, nous voyons des théo- .
lvlais cette déclaration, cette sanc-
loglens catholiques donner raison à tion est en même temps un acte réel'
Luther. Voici un exemple : . D après Dieu déclarânt juste celui qu'il a rendu
le sens originel du mot dans la Biblê, juste intérieurement. " La Réfotme
la justification doit être définie I dé' lll, p.323, n" 2.
claration de justlce dans un jLrgement
légal. , Hans Kueng, La Justificatiotl, On voit ici l'erreur catholique qui
P,, 1965, p. 251. confond justification et sânctification.
D'un au e côté, nous voyons des " La justification et lâ sanctification ne
protestants revenir à la conceptlon doivent pas étre confondues : la pre'
catholique. Pour Paul'Johannes Tillich. mière ne comporte Pas de degrés ;
19
sanctification il nous communique
cette justice. " A. W'lkes, La Sancu- . Concluons par ces décia.ations sul
ra gratLrité du salut: Notre salur Aprè$ la disparit
tcâtion, 1926, p. S. tout entier læuvre de" Dieu en nuus.
cs teurs, il y eut une
Le repentant est sauvé par ,
tisr.nê, hârquéê pâr
, grace
ra ^pécheur Uhastand, ouyr. cité, p. 3A.. Aux yeu,,
; cette grâce, il la sajsit par des auteurs sacrés. le salltt lour en. logiques et des divi
lâ. loi en son Sauveur. . La foi saÙs-
râr.t au postulaf de la jus ce
rrer vienl d en haut: quand Dieu rruus La vérité concerni
divtne, justilie par la foi, cette loi n,est que
qui est absolue, non pas en raison salut fut conservée
sa nature. mais en râison de son lapproprjation de sa grâce ; lorsqu,il
do
les frères Moraves
oDJe!-, cretillat. La moGle cht.. lt, est, dautre paÉ, question des ceuvres, lLrmlère Ie rôle du
ces ceuvres mânifestênt la vle ou. Christ dans I'ceuvre
L1 Catéchisme de Heidelberg velie de Iesprjf. , Bovon, Chi./st/s-
!-.,-1t0.
Interroge fquest. 61) : . pourquol C'est à eux que Joi
que tu es juste par la foi ? dis-tu nrsme el r.eligion, Laus., i900. p. 190. conversion,
Lt tt ' La sanctiticalion est l'æuvre rle Dieu,
rep_ond : Ce n'est pas que je" plaise
€.uteu tot:t conrle. la justiftcation par pure Dans deux volurr
â cause de Ja digniLé de grace.
ror. mais parce que le sacrifice made
" Koeberlo, ouvr. ciré, p. l1.t. several occasions.
Jesus-L;hrist. sa justice et sâ satn- à Londres sans dete
rere seutemeni sont ma justice devant mons sur le salut pa
V. FOBMALISME er REVEIL
ureu, et que je ne pujs les acceDter fondés sur Ephésien!
sauve, c'êst la foi er
.t:" approprier
ll. T: toi.l autrement que
Ciré par Kart Barrh. Dos- . Si la théologie catholjque a [vo]. 1, p. 2) ; nous sr
lul..,u
matique, lV, j, 2, p. 299.
tondu justiflcâtion et sanctificatiohcon-
prace te mérite humaln à ja el et du
Ja culpabilité I
I ue'1ese 6:5. Celle de la nouvelle et Médlt. évang., ll, Laus. 19S2, p. 229.
I
raissânce (21) d'après Jeân 3 : 7, Le. réveil provoqué aux Etats_Unrs
Arors que la lusHflcation est l.c€uvre par la prédication de Willtam l\,4iller a
que le Chfist âccomplit pour nous, la
eu un caractère nettement eschatolo_
nouve e naissancê est son æuvre gique. Ce pasteur baptiste et ses
en
.nous..t203). L6 lol est établie par
ra Ioi, nonlbreux collaborateLrrs se sont sur_
d après Bornains 3 :31 : c'esr tout
le sujet de deux sermons (32, 38). |, occupés des prophéties, sans
pour autânt négliger les vérités fon-
nê s agit pâs de la loi cérémoniere, damentâles du christianisme. Le récit
'> a"botie, msls de lâ loi morâle (p. a0l)
vvesley S êSI beâUcoup Occupé de ta
Miller a fait de sa convcrsjon.
-qUê son
oans Apologte, publiée à Bosion
perfection chrétierne. Zinzendorf er en 1845, p. 5, montre qu'il avait trouvé
:
t Whltetield oht même peisé qu'il s'en ên Jésus"Christ son Sauveur et
étalt trop occupé. Dâns lê vol. l, Il y qu il
lonoalt son uniquê espoir de vie éter-
â un sermon [42] sur philippiens 3 : neIe sur tes mériles et I'intercession
l2; le vol. l), un sermon [81) du Christ. On se préoccupait beaucoup
sur .9ans
Hebreux 6 . ,. Wesley reconnait de sanctlfication dans Ies milieux dits
tion des rapports e
millérites, et l'un des collaborÂteurs dans I'Eglise méthodiste à la suite grâce et sur la vâli(
de Miller, Charles Fjtch (1805-1844), d'un baptéme par imrnersioir, pUis commandement, les
publia ses vues sur ce sujet à Newark, expulsée avec sa famille en râison de cette époquelà étâi(
N. J., en 1839. ses convictlons relatives aLl prochain des controverses int
C est dans un camp"me€ting métho- retour du Seigqeur, elle n'a ccsse voyaient accusés de
diste tenu à Buxton, Maine, en 1840, tout au long de sa vie, dans de nonr' accusatlon était I
qu'Ellen Gould White, née Harnton, breux écrits, de proclanter la gratuité comme le montre cel
comprit pour Ia première fois que tout du salut et le devoir des pfédicateurs Mne E. C. Whtte, S€
pécheur repentant peut obtenir son de placer la doctrine de la jusrificâ- l, p. 372 I " Le Christ
pardon en sajsissant la grâce divine tion par la foi au centre de le.rr ensei oren oes sermons
par la foi. Iest. I, p. 16. Reçue d'abord gnement. exigences d€ la loi, I
Ce n'est pas à di
22
tjoJr rapports entre
grace ^des la loi et la à taquelte rt ne pourrair par.
et, sur la vâlidité
comrnândemenL,
du quaÛiéme :^:::.j.:.écrivait:
Ûctper. . Dieu veuille qu au. â
les pr.édica ieurs de cun dentre nous ne paraisse
ce e_ étaient absorbés par àu guge-
oes -époque-là jnterminâbles sa jusrice. celte qui
voy€lent accusés de lég6l;s616. et se
.conlroverses :T"l_
uc. ta"y:9tot, sâtisfait de ses nrnvienr
ç"11"
accusafion étalt pârfois lustjfiée, ;f",1r- n"r,,
"0"","".
Ë,"1?"i.il',jj
ti
î,l1Tl: montre certe déclararion de :Ë.
| Èspnt du Chrisl ; que plutôt nous
j",'1""r"; 9 Wiife, Se/ecred Messases, p"r,::]-",l" br: paraitre devani tui ,u"c
;1,:: "j:, ,sermons
u.èr-_oes
Lc uhrjsr a éré absent
de dni,iï1,,""
0", s'obrienr par la foj ên
prèchés sur les
exlgences do la loi,
et ce e lacune a smlth {1832-1903), qui eut
Ê ::"".,:"]î^-"é]i,é-
LUDVerstOn
son erricêcité pour
des âmes.
ta *^,urialr
à la prédicârin" du
le
,,
jËliiltt:,i jilij
le même ariicle, James
le peu a,oblectiviùieWhite
^_Dans
consfatatl S,
nos
:î:::::ll::r ",ceux qui u""u"Àn, ,", ,"{"","':,ili,:$,
|' ;:"ï:::l_urr" du ssbbar de s,étoisner tice. libre, sans péch;,
uË^'resus' source de justificâ-
;;;"-:""j,"1""'
.rurr,,oe ,unique
releter son sanq exoiatn i,a1i11s i31grs
Atonement,
enr."lu'i" i",]',"iii
186B, p. 63.
* *""*l;1,. r*i'r'"àiii"Ë,iii"r,9l
[nJnlj"j,ij,o"' isnorance, soir par 1888
,"?j;"0i"r3""!f"*"*î.3'ffi:î
ti! sessjon annuere
, T;,'3:",,J,X'"-*"3]k:l,j
^-r",^vinst-seprième
: :ïï::"J: ili, i
I'oj-a. reerocre l:à""ii","iJÀ't ffin::;i,iff
i':+iiqr,''i"
l,l:: ;;:":,i",,"fl;iï"Thre,
l,l!]lïl: llt,une excessrve prudence. ;;;;-^1 ïl'1,rr^
avec s0 deré-
des Etats-unis. Le
i;:x';ï,,iî,f *"*"îJ"-ïil rrait.eeiu 5;',i'':i:"1; tu con?.uT'ià ceno,,r"
i
"Ë ô""--" u"-o":;,X,;:."1,1rJ;:
teurs du périodique The Signs of the du 19 novembre 1902: . L'expérience ):.rer I'Bsprlt de dlspute q
Iimes, Ellet Joseph Waggoner (1855- pénible de lâ Conférence de l\/lnnea, s'est monifesté, ll Tau
19161 €t Alonzo Trevier Jones (18S0, polis constitue I'un des chapitres les 'ert
le ce que I'Evangile est an
1923), donnèrent une série d'études sur plus tristes de l'hlstoire des croyânts : 15-18). Soyons optimiste
la justification par la fol. Dans une attachés à la vérité présente. , ice son ceuvre et il fait toi
lettre du 1er mai 1895, reproduite dans
Testinonies to MinisteÆ, p. 91, Ellen
G. White devait dire : ( Dans sa grande
miséricorde, le Seigneur envoyâ un Après 1888
précieux message à son peuple par
l'intermédiaire des pasteurs Waggoner .Après la session de lVinneapolis,
5. DANS t'l
et Jones. Ce message avalt pour but Mme White se joignlt à A, T. Jones et
de mieux présenter au monde le Sau- E. J. Waggonor pour faire connaître aux
veur élevé sur la croix, le sacriflce églises le glorieux message. Dautres .F
pour les péchés du monde entier. ll e,,iÊr lFÀe
prédicateurs s'unirent à eux pour dis- ,'"".'.' ""'
présentait la justification par la foi en penser cet ensergnemenL oeni et ie ll oâns ses grandes lignes'
celui qui est notre carant; jl invitarr message prêchd porta des fruits. "
les gens à recevoir la justice du Albert Victor Olson, Ihrough Crls/s to
Christ, qui se manifeste par I'obers- 1. Le problème dû I
/lctofy, 1966, p. 59.
sance à tous les commandements de
Dieu. Beaucoup de personnes avaient Peu à peu les hommes qui, en 1888, aj Dieu n'ost pas l,auteur
perdu Jésus de vue ll iallaiL donc diri- s'étaient opposés au message de la . Dieu n'a pas créé Iè mâl
ger leurs regards vers sâ divjne per- justification, par crainte de voir amoin- ue le blen, ie qui lui ressl
sonne, ses mérites, son aniour inlassa- dri€ les droits sacrés de la loi divine, est.. vol, S. o. Sd:.
ble pour la famille humâjne. " quittèrent lâ Dénominatlon ou se repen-
tirent et se fallièrent. En 1926. Arthur b) A I'origlne, une harmor
Dans Lrne lettre du ier mai 1895, Grosvonor Daniells, alors présidênt ;gnait dans I'unlvers.
outre celle déjà mentionnée (Letrre de !a Conférence cénérale, publiâ son
51a, 1895), Ellen c. White rappelajt ouvrage Christ our Bighteousnesô l2e
. Avânt l'âpparition du mal
comment " I'Esprit dû Seigneur avait joie régnâlent dsns I'univ
éd. en 19411, qul exerça une grande
agi avec puissance dans I'assemblée, influence. Une foule d'auteurs [votr :eit conforme à la volonti
tu'., p.
mâlgré I'incrédulité manifestée par OIson, ouvr. cité, p. 641 ont traité le - t rugeate, rJti.
quelques-unes des personnes présen- sujet dans nos périodiques et dans des cl Lucifer (porte-lumière),
tes,. Parlant à la session de la Confé- brochures. De sor côté, Ë. G. Whit€ a .'..'enir Satan [âdversaire).
rence Générale, tenue à Battle Creek publié une série d'ouvrages bien con- éme parfait, irréprochable
en 1893, au sujet de I'accueil qui avait nLrs, dans chacun desquels elle a mls en l. 15.
été fait en 18BB au message de la justi- lumière le plan de la rédemption sous
tication par lâ foi, A. T. Jones dlsait le tous ses aspects. . Àvant sa chute, Lucifer
7 février i " Je sais que quelques"uns rî:ère, était un ,,chérubin F
Iont accepté ; U'auires I'ont entière- Au cours des dernières années, lâ r:.: et sâns tâche., /d.,
nlent rejeté. D'autres encore ont pris question a été âgitée à nouveau et a -
une position intermédiaire. , Gen. Conf. donné lieu à dês controverses regretta- c; Le mal, un mystère.
Buil., 1893, p. 185. bles. Des accusations ont pris la place . Le péché ost ùn intrus I
dun examen serejn des argLrments; ' i-:xolicable ; sâ présenc€
La présentation des sujets avait étè on n a pas toulours su distinguer entre i:b ?. L'excuser, c'est le
suivie de discussions animées, man- les vérités fondâmentales et des vues il r.uvâit être excusé, s'il
quânt parfois de charité, ce qui faisait particulières parfois intéressantes, is!: d être, il cesserait di
déclarer à E. G. White, dans une lettre mais toujours disculables. S il far.rt dé- r: ' - /d., p. 5Jb.
24
ploror,l'esprit de djspute quj
venr s est mânifesté, trop sou_ pour le b.ion. Evltons de
faut se iéiàurr mêler nos pas_
00 c"e,que^l fvangile est :lol" â.t9 recherche et à ia détense
annon"é tph . uc ta ver[e et
r. ùoyons optimistes: Dieu restons ouverts et re_
-,r-,oJ. di_
frge son euvre et ll fait tout
concourir :1p.Irrs.9u moindre rayon de tumjè.-
d ou qu il vienne.
I
sujet, très vaste, est consldéré
^.C€
ci qâns ses grandes P-aul,.s est servi de I'expression
. rrys-
lignes. *.
rere d iniquité
".
t: l.
fl Le probtème du mal
Z. Lâ révolte de Lucifer
a) Dteu n'est pas Iauteur du
mal.
...: y'ul.n
u pas créé Iê mal.i il n,a à la créarion de
latt
me: lntér]euf9
_^âl cen. 2 : 1S_j7
l,hom_
ll.i j""3ili; rui ressembre.-,
oceuQui - L'orsuetl, cause de la révolte:
tz.
parfaite ""b).r/;Ès. 14:13,
zo; 14.
!il"â iï'J'iï,ï::"hsrmonre
lmperceptiblement, Lucifer
Isppsrition du ^_,'lrercer par des pensées
sa se lâts_
mal, lo paix er ambitieusls.
",,Âvânt
'^r!rc^ r_egnalent. dêns I,univers. Tout y . rr osa convoiter des homma""" .
rarr conrorme à Ia volonfé
_ ttagédie, p. 536.
du Créa-
n-éfaient dus ;;;rï;r;li;;::ti
tnarches et prcphètes, p. j3, ;::
fûr. " 14.
fporteJumlère), avant de
-:L-ly",l"l
Ëerrr ùaran {âdversaire). étâit lL,_
remse pârfait. irréprochable: Ez. 3, Lâ chutè d,Adam
2C :
,"lfuÉi:',:xru::"ri,i"3"si*çi,3ri1
iiiiiiÏ{Fiîçil:lf
Ë15:":y;",l;| ËÏ ;''ïiilff:,: ;;iru:i :iii,*{[,'; ù i
il
6. La première pentecôtê
's
;-
,^a) de r'Êsprit, premier
-L'errusron : Actes
oe lascension z: gà
eff et ;ii;l,iïitiT"":#,"#:':J::[,::
fhe creat controrLÂl:,'i."0.,+,
F
- als.
,,j^L_?::"nrj9n du Chrisr annonçair aux A son ascension, Jésus reqâqna
le
l,^"_",!l!" .qu'it" recevraienr la teneoic-
^._., y plaider en présence"dË
ror_prontise. lls devaient donc aft;ndre :l:'l:r.i de son sang en faveur
Dieu
avanr o^enlreprendre leur
tâche. Lors_
l::.T".r,t"-"
toyt comme I,avajent fait des
eu^c rc èauveur lranchit les portes -c.f::1nrs, tabernacle
prerres_au les
du mosalque
rntronisé
-,lL': ', lu, anges. su milieu de I.ado_ oans te lieu ssint. ils faJsaientlorsque,
ast.,cr_
:]ill 9""
mofle termtnée,
Ausstrôr cetre céré_
le Saint,Esprit desccn_
sion
,sang
oes pecheurs.
-du
des sacrifices en à-veur
Mais le sano
:l-:r. uriu:ru, dtsctptes en olfluves abon_ veur,,tout_en ltbérant de tu du Sau,
Ëonaum,,u_
lullll christ tuf ators gtoafié oe ,,u,r re pecneLrr reDentênt,
ra grojre même qu,ll partagealt , n.aneânftt
avec le p^as péché Celui_ci demeure
rErc oe route éternlté. _ a^.^ -l,e
re_gtslres
suïles
" du sanctuaire iuSqu,à l.erpra-
ratits pacifiques, p. 36. t,1u]9 _ patriarches et proptre-
:lon
res, p.367.
"
érait rneuguré le ministère
^-!l 4'i"j du Christ
sac-etdotql dans te sun"tuâ,re c) Deuxième phase: Héb. 9:23.
, s,24 i Hob
;: i:;: """ 6 : 1e. 20 ; De, même.qu'anciennement
-," du peLtole étaient placés, les Dé-
cnes par la
Ioi, sur lâ victlme pour le péché' et, par c) Le salut est un don de Ia grâce I
h) La justifi
le sang de cette dernlère, transférés en Tite 2 i 11, 12; 3:5. ceuvres i Jac.
imaqe dans le sanctuaire terrestre âttribut divin.
La grâce est un rnani_
ainsi, dans la nouvelle allianco, Ies "
festée en faveur d'êtros qul ne ia méri- " S'il est vrê
Déchés de ceux qui se repêntent sont par la Toi et nc
tent pa.s.... Dieu se plâît à la répandre
blacés figurâtivêment par la foi sur
le sussi que la f!
bauveur. et, littéralement' dans le sur nous, non parce que nous en som_ leg æUvres.
mes dignes, mais Préclsément Pârce ' -
dl Nature de la sencti{icâtion
Le légalisme condamné: cal. 5 : 4. r_ _b)
Ines.4:3.
:
't7). j nous purltjer de nos péchés, pour enle- le lieu très saint.
la Parole (Jean l7-j ver nos défauts de caractère, pour soi-
gner nos Infirmités morales. Si ces cho- a] Bepentance :
" Le sabbat, qui fut donné à I'origrne s€s doivent se faire pour nous, cerre
pour rappeler à l'homme que Dieu est . En vue de ce j(
@uvre sera accomplio avant ce no- ious, Dieu, pâr se
le Créateur, lui rappelle aussi qu'il est
celui qui le sanctifje. , * Tém., vol.3,
ment-là, Quand le Seigneur vjendra, peuple dans les te
p. 16.
ceux qu il trouvera salnts demeureront
vants à sortir de s€
tels. Ceux qui auront préservé leurs et à rechercher sa
..La sanctification ,.. n'est possiblo cofps et leurs esprits dans la sainteté
I'humiliation. ' i
... que par la puissance de l'Esprit de ... repevront I'immortallté. , Iest., -
Dieu habitant dans le ceur., fra" vol.2, p.355. - " Le temps n'est
gédie, p. 510. - que âme sera mise
h) La perfection chfétienne, un jdéal, moment-là, l'or seri
" En tant que collaborateurs du Fé-
un commandement, une promesse: dans I'Eglise. Lâ vÉ
dempteur, prions pour obtenir de son Mat. 5 :48; 1 Pierre 5 I 10. tinguera clairemen
Esprlt la sanctification., du clinquant. PIus
p.80. - fesf., vol. B, " L'idéal que Dieu propose à ses en, nous aurons admi
fants est élevé au-dessus de toute pen- dans I'obscurité.
Dans fest., vol.6, p.239,
il est ques- sée humaine. ..- Cet ordre IMat. 5:49] ' -
rion de . ceux qL,i ont été sanctifiés renferme aussl une promesse. ... L'idéal b) Purification :
par le précieux sang du Christ du caractère chrétien, c'est la resserrr- 7i14.
".
blanco avec le Christ. De même que le
" La sanctiflcation selon la Bible ... Fils de I'homme a été parfait dan€ sa " Ceux qui vivror
ne consjste pas simplement en une vie, ainsi ses disclples doivent être par-
cessera dans le sat
cÊuvre extérleure, en une parade. Elle tercesslon du Seigr
Taits dans la leur.,
est reçue dans le cceur par le moyen p. 311. - Desirc ol Ages, ter sans l\y'édiateui
de la vérité et mise en pratique dans Dieu. Leurs robes C
lavie."*Iém., vol. 1, p. 128. . Le Seigneur désire que nous par" lées, et leur caracl
venions à la perfectlon qu'il nous a
souillure par le sâl
e) La sanctification s'obtient par la rendus capables d'attelndre par le
Pendânt que le jug€
foi r Rom. 1i17, Christ, Ie ciel et que les .