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Pensée du soir

Lundi 21/09/20
Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils
de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain
sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en
toutes choses, sans commettre de péché.

Hébreux 4 :14-15 LSG

Ces deux versets nous parlent de la dignité (Verset 14) et de la compassion (Verset 15) de notre
souverain sacrificateur.

VERSET 14

En tant que souverain sacrificateur, Jésus construit un pont entre l'homme et Dieu.
Il est « un grand souverain sacrificateur ». Ce titre n'est jamais utilisé dans l'ancien testament,
même pas pour parler d'Aaron, le frère de Moïse et le souverain sacrificateur d'Israël. Ainsi Jésus
est plus grand que les sacrificateurs de l’époque de l'A.T.

Sa grandeur apparaît lorsque l'auteur affirme que Jésus « a traversé les cieux ». De même que
le souverain sacrificateur, du temps de l'ancienne alliance, une fois par an, le jour des
explications, avait le droit de traverser trois zones dans le temple (le parvis extérieur, le lieu saint
et le lieu très saint) pour effectuer le sacrifice pour les péchés, Jésus a traversé trois zones
célestes (le ciel atmosphérique, l'univers stellaires et la demeure de Dieu ; cf. 2 Corinthiens 12 :2-
4) après avoir réalisé l'ultime et parfait sacrifice. Notre sacrificateur est homme « Jésus » et Dieu
« Fils de Dieu ».

« Demeurons fermes…professons », c'est-à-dire assurons nous que nous sommes fermement


amarrés au quai du Salut, ceux qui connaissent Dieu doivent agir avec fermeté et demeurer
ferme dans l'affirmation du salut (Daniel 11 :32 ; Hébreux 10 :23).

VERSET 15

Grâce à la véritable nature humaine, Jésus peut « compatir à nos faiblesses ». Par « faiblesses »
l'auteur signifie simplement les particularités de la nature humaine telles que la faim, la soif, la
fatigue, la tristesse, l’expérience de la souffrance ou de la solitude.
Le verbe « compatir » implique l’idée de partager la douleur. Il souffre avec nous dans nos
épreuves et tentations. Le diable se sert de ces « faiblesses », en elles-mêmes innocentes, pour
tenter les hommes et les femmes.
La compassion du Seigneur n'est pas une sympathie qui ferme les yeux sur toutes choses.

Il compatit à nos faiblesses, pas à nos péchés.

Dans ses rencontres avec satan, Jésus était sans péché. Il a été capable d'endurer la tentation
(Mathieu 4 :1-11), mais il a été incapable de pécher parce qu’il n'avait pas une nature pécheresse
qui aurait engendré des actes pécheurs. Il était saint, innocent, sans tâche et séparé des
pécheurs.

Pour compatir il n'est pas nécessaire d'avoir succombé à la tentation, mais de l'avoir endurer ;
comme on le dit souvent : Ce n'est pas l'arbre qui tombe, mais celui qui reste debout, qui subit
toute la force de l'ouragan.

Quand les montagnes s’éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne
s’éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l’Éternel, qui a
compassion de toi.

Ésaïe 54 :10 LSG

Frère Génie.

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