Claude Lemay 2011 Le pardon divin

Le pardon divin

Bonjour les bien-aimés du Seigneur.

Avez-vous déjà pardonné à quelqu’un? Ce n’est pas facile, n’est-ce pas? Mais,
avez-vous déjà pardonné comme il faut pardonner en Jésus-Christ? Aujourd'hui,
nous allons parler du pardon divin, afin de mieux le comprendre et ainsi, le
rendre plus efficace dans nos vies de tous les jours.

Pour débuter cette réflexion, lisons un texte dans le livre de l’Exode 34:6.

Exode 34:6-7
6. Et l’Éternel passa devant lui [Moïse], et s’écria: L’Éternel,
l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la
colère, riche en bonté et en fidélité,
7. qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui
pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché,

J'aimerais attirer votre attention sur l'expression « qui pardonne l'iniquité, la

rébellion et le péché ». Ici, il est intéressant de voir que les trois dimensions du
péché sont exprimées.

L'iniquité c'est notre nature pécheresse dénaturée, notre corps détraqué qui fait
opposition à Dieu. Paul dit dans Romains 8:7: « La chair est inimitié contre Dieu,
parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas ».

La rébellion c'est la transgression volontaire d'un commandement de Dieu, le

rejet conscient de sa volonté. Jacques 4:17 nous dit que « Celui qui sait faire ce
qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché ».

Troisièmement, le terme péché peut représenter toutes nos actions

inconscientes ou involontaires qui sont incompatibles avec la loi d'amour de
Dieu.

Ces trois dimensions du péché représentent trois problèmes que Dieu doit
solutionner afin de nous restaurer à son image.

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Le problème de nos actions impures inconscientes a été résolu lorsque Jésus

est mort sur la croix. En Jésus-Christ, Dieu a pardonné tous nos péchés
présents, passés et futurs. 1 Corinthiens 6:11: « Vous avez été lavés, vous avez été
sanctifiés, vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ ».

Notre nature pécheresse dénaturée sera restaurée lors du retour en gloire de

notre Seigneur Jésus-Christ. 1 Corinthiens 15:52: « À la dernière trompette, la
trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons
changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité ».
Malheureusement, pour l'instant ont doit vivre avec notre nature pécheresse,
mais l’Esprit de Dieu nous aide à la maîtrisée.

Mais, nos transgressions conscientes cesseront seulement quand nos coeurs

seront touchés par l'amour incommensurable de Dieu exprimer par son sacrifice
démesuré du don de sa vie. C’est un choix personnel de confiance en Dieu, et
Dieu attend de l’on prenne ce choix de le suivre.

Aujourd'hui, nous allons essayer de faire grandir notre compréhension de cet

amour qui touche les coeurs et détrône le péché de transgression. Car, Dieu
nous demande d’exprimer cet amour à ceux qui le rejette et à tous ceux qui nous
ont blessés, afin de déraciner le péché de leurs cœurs.

Maintenant, j'aimerais attirer votre attention sur le mot « pardonner », car ce mot
est curieusement traduit dans le texte. Le mot hébreu d'origine est le mot « porter
», comme quelqu'un qui porte un fardeau. On retrouve cela dans Genèse 4:13

Genèse 4:13
13. Caïn dit à l’Éternel: Mon châtiment est trop grand pour être
supporté [porté].

La version Darby traduit le texte ainsi: « Mon châtiment est trop grand pour que j’en
porte le poids. » Cette idée de porter un poids est aussi exprimée dans Genèse
7:17.

Genèse 7:17
17. Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et
soulevèrent [portèrent] l’arche, et elle s’éleva au-dessus de
la terre.

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Nous pouvons en déduire que Dieu a utilisé le mot « Porter » pour exprimer ce
concept de « Pardonner ». Je crois que Dieu désire nous faire comprendre que
« pardonner » c'est « porter le poids » du péché du coupable.

On peut traduire le texte d’Exode 34:7 par « L'Éternel Dieu qui PORTE LE
POIDS de l’iniquité, la rébellion et le péché ». C’est à la croix que Jésus porta
tout le poids du péché, n’est-ce pas ?

Ésaïe 53:5
5. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos
iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé
sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes
guéris.

1 Pierre 2:24
24. lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le
bois…; lui par les meurtrissures duquel vous avez été
guéris.

Jésus a accepté de porter nos péchés en son corps et cela lui coûta la vie. Il
mourut humilié sur une croix, écrasé par le poids du péché. Il a souffert notre
châtiment. Il prit sur lui la conséquence du poids de nos péchés. Il accepta de
souffrir la mort éternelle pour nous sauver de nos transgressions.

Votre cœur est-il touché par cette expression d’amour et de pardon? Cela vous
arrête-t-il à tout jamais de faire des péchés conscients? Comprenant cela, avez-
vous toujours envie de transgresser les lois de Dieu? C’est dans cette
expression d’amour, qui donne sa vie éternelle, que nos cœurs sont touchés et
nous empêchent de retomber dans la rébellion contre Dieu. Dieu m’a pardonné
et il a accepté de porter éternellement les conséquences de mes propres folies.
C’est cela qui m’attire à lui et m’empêche de pécher!

Mais, Dieu nous demande-t-il de pardonner de cette même manière?

Éphésiens 4:32
32. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous
pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné
en Christ.

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Par ce texte, Dieu nous révèle que nous devons pardonner comme Dieu lui-
même nous a pardonné en son Fils Jésus-Christ. Et, nous venons de
comprendre que pardonner comme Dieu nous pardonne, c’est de prendre sur soi
le poids du péché de notre frère et d’en vivre les conséquences.

Mais, est-il possible pour moi de faire cela? Pour illustrer ce propos, je vais vous
raconter l’histoire des deux frères jumeaux.

Il y avait dans une famille, deux frères jumeaux qui avaient des comportements
très différents. L'un était prêtre et très apprécié dans sa communauté. Par contre,
l'autre était éboueur et vivait une vie de débauche.

Un soir, une bagarre éclata dans le bar du village et le frère ivre tua
accidentellement un officier de l'ordre. Aussitôt, il courut se cacher à l’église chez
son frère jumeau. Après avoir compris toute l'histoire, le frère chrétien échangea
ses vêtements de prêtre avec les vêtements d'éboueur de son frère ivrogne.
Aussitôt arriva la police et elle emmena l'homme coupable décrit par le barman
du village.

Après un procès rapide, le frère bon, revêtu des vêtements de son frère éboueur,
fut condamné à la mort. Le frère mauvais alla voir le juge et lui expliqua que
c'était lui le coupable et qu'il fallait libérer son frère jumeau innocent. Mais le
juge, connaissant la bonté du frère jumeau, refusa en exprimant que l'accusé
s'était lui-même condamné en avouant son crime.

Après la mort de son frère bon, le frère mauvais se convertit et devint un

excellent bon prêtre.

Cette histoire illustre bien l'idée du pardon qui transforme les coeurs. Car
pardonner c'est d'accepter de prendre sur soi la conséquence du péché de son
frère.

Avez-vous déjà vraiment pardonné à votre frère? Si pour sa faute, il devait aller
en prison, seriez-vous prêt à aller en prison à sa place pour qu'il comprenne que
Dieu l'aime et changera-t-il peut-être de comportement?

Maintenant, connaissez-vous la prière du « Notre Père »?

Matthieu 6:9-12
9. Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;

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10. que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre
comme au ciel.
11. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien;
12. pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous
pardonnons à ceux qui nous ont offensés;

Dans cette prière, nous demandons à Dieu de nous pardonner comme nous
pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Dieu nous pardonnera donc du même
pardon que nous manifestons à ceux qui nous offensent. Mais, pour être sauvés,
nous avons besoin du grand pardon exprimé à la croix, n’est-ce pas? Si nous
manifestons un autre genre de pardon, alors Dieu nous pardonnera de ce genre
de pardon tout autre qui ne sous sauves pas. Nous devons alors pardonner
comme nous avons été pardonnés en Jésus-Christ. Toute autre façon de
pardonner démontre que l'Esprit de Dieu ne nous habite pas.

Laissez-moi vous raconter une autre histoire de pardon. La parabole de l’enfant

pardonné.

Il était une fois un enfant de trois ans qui avait été adopté dans une famille
chrétienne. Cet enfant avait parfois un comportement rebelle. Un jour, la mère de
famille lavait la vaisselle dans sa cuisine. Par la fenêtre placer au-dessus de
l'évier, elle pouvait voir son fils adoptif jouer dans la cour arrière de la maison
dans le carré de sable spécialement aménager pour lui.

Tout d'un coup, la fillette de la voisine vint elle aussi profiter de ce magnifique
terrain de jeu. Elle fut particulièrement intéressée à un jouet rouge modèle réduit
d'une voiture de police. Le garçon, ne voulant pas prêter son plus beau jouet, lui
retriera aussitôt des mains. Mais, avec insistance, elle put le reprendre et se
déplaça un peu plus loin. Le garçon irrité de cette situation pris alors son gros
camion jaune et se dirigea ver elle. Il voulut la frapper dans le dos en soulevant
son camion jaune, mais la fillette se retourna et reçut toute la charge du camion
en plein visage.

Ayant contemplé toute la cène, la maman se précipita dans la cour arrière pour
apaiser la fillette qui pleurait à chaudes larmes avec des cris de douleurs.
Passant près de son fils, la mère lui jeta un regard rempli d'amour et de tristesse.
Celui-ci désirant se justifier, ne faisaient que répéter les mots: « C'est elle qui a
commencé. Elle n'avait pas le droit de prendre ma voiture de police rouge... » La
mère s'agenouilla, prit la fillette qui cachait son visage ensanglanté de ses petites
mains et déposa sa tête sur son épaule. Elle ouvrit ensuite son bras droit, invitant

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son fils à venir se blottir contre elle, mais il refusa l'invitation. Alors, la mère se
releva, transporta la fillette à l'intérieur de la maison, afin de soigner sa blessure
qui saignait, laissant son fils dans le carré de sable avec sa voiture rouge.

À l'intérieur de la maison, faisant de son mieux pour soigner la blessure, la mère

s'aperçut que l'oeil de la fillette avait été sérieusement atteint par le coin de la
benne basculante du camion. Étant une infirmière diplômée, elle nettoya la
blessure de son mieux et fit un beau bandage de style pirate.

Le fils, curieux, rentra dans la maison pour voir ce qu'il s'y passait. Voyant la
présence de son fils, la mère prit le temps de s'asseoir avec la fillette et invita
son fils à venir lui aussi s'asseoir sur ses genoux. Celui-ci, jaloux de l’attention
que la mère porta à la fillette, alla se réfugier dans sa chambre en claquant la
porte.

Prenant la fillette avec elle, la mère alla frapper à la porte de sa voisine. Voyant
la blessure de celle-ci, sa voisine lui arracha sa fillette de ses bras et d'un air
mécontent lui demanda des explications. La mère, prenant sur elle tous les
blâmes, expliqua que c'était un accident et présenta ses plus tristes excuses.
Insatisfaite, sa voisine tomba alors dans une grande colère et se précipita à
l'urgence de l'hôpital.

Après plusieurs jours passés à l'hôpital, les tests d'analyse médicale concluaient
à la perte visuelle de l'oeil. Mais, une greffe d'un oeil saint pouvait être entreprise
afin de rétablir la fillette. La mère accepta d'aller à l'étranger dans un centre
spécialisé et de payer tous les frais d'hospitalisation de l'intervention chirurgicale.
Cette démarche s'avéra un succès et la fillette retrouva l'usage normal de son
oeil, mais la mère revint avec un oeil en moins!

Pour rembourser tous les frais d'hospitalisation, la famille dut se départir de leur
voiture. La maison fut aussi vendue et ils demeurèrent par la suite dans un
modeste logement, sans cour arrière.

Dans cette histoire, la mère prit sur elle la conséquence du péché de son fils
adoptif. Et celui-ci, en regardant le visage défiguré de sa mère avec un oeil en
moins, finit par comprendre tout l'amour que cette famille avait envers lui.
Elle pardonna à son fils même si celui-ci n'avait pas accepté son pardon, car son
amour envers son fils demeure inconditionnel. La mère pourrait bien attendre
toute sa vie que son fils accepte son pardon toujours offert. C'est la conscience
du don incommensurable qu'elle a fait qui provoquera, un jour, un repentir

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profond chez le fils adoptif. Dieu aussi ne nous impute pas la conséquence de
nos péchés et nous demande d’accepter son pardon.

2 Corinthiens 5:19
19. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même,
en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis
en nous la parole de la réconciliation

Pardonner, c'est d'accepter de porter sur soi la conséquence du péché de l'autre.

Jésus a quitté le ciel afin de porter la conséquence de tous nos péchés et de
rétablir ainsi toutes choses parfaitement. Le pardon de Dieu envers le pécheur
est inconditionnel. Il n'attend pas que nous confessions nos péchés pour ouvrir
ses bras et nos accueillir dans son pardon. Il pardonne et espère que nous
acceptions avec humilité son grand amour. Notre refus de son invitation à la
réconciliation nous place dans une position qui nous sépare de lui. Quand
l'humilité est acceptée, Dieu peut nous montrer nos erreurs et nous purifier.
Aussi, le vrai pardon nous pousse à porter le fardeau du péché de notre
offenseur et d'en vivre les conséquences, afin d'en libérer celui-ci par amour pour
lui.

Devons-nous vraiment porter le fardeau du coupable ?

Galates 6:2
2. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez
ainsi la loi de Christ

Porter les fardeaux les uns des autres, c'est aussi porter les péchés les uns des
autres. Et cela se fait dans un pardon mutuel. Avez-vous déjà vraiment pardonné
à votre fils, ou à votre fille? Si, pour la faute qu'il a faite, il devait en payer le prix,
seriez-vous prêt à porter sa peine pour qu'il comprenne que vous l'aimez et peut-
être acceptera-t-il votre pardon et changera-t-il de comportement?

Devons-nous, comme Jésus, porter la peine des péchés de tout le monde?

1 Jean 2:2
2. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non
seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde
entier.

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Jésus n'a pas seulement pardonné les péchés de ceux qui se repentaient, mais il
a pardonné les péchés de toute l'humanité! Oui, Dieu nous demande d’accepter
le fardeau de prendre sur nous le péché de tous ceux qui se rebelle contre lui,
car il nous demande de les pardonner sans condition comme il nous a pardonné.
Pouvez-vous faire cela? Oui, vous pouvez faire cela seulement si l’Esprit de Dieu
vous habite.

L’amour agapè vous fusionne à votre prochain. Cet amour embrasse l’autre pour
ne faire qu’un. Vous devenez participant du péché de vos frères dans l’amour qui
unifie. Prenant sur vous cette culpabilité universelle, votre repentance rayonnera
et sera mise au bénéfice de l’humanité.

Comme la mère dans l’histoire du fils adoptif, votre amour pour l’autre vous
poussera à demander le pardon à sa place et à prendre sur vous la
responsabilité de son péché.

Avez-vous pardonné aux violeurs de femme, aux fraudeurs insensibles et aux

agresseurs d’enfants? Seriez-vous prêt à porter la peine de leurs péchés? Dieu
nous demande de les aimer comme il vous aime! Dieu ne nous demande pas
seulement de pardonner à ceux qui nous ont offensés, mais à tous ceux qui font
le mal.

Dieu nous demande-t-il aussi de mourir pour eux?

1 Jean 3 16
16. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour
nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les
frères.

Chaque être humain est un frère que Jésus a sauvé des griffes de Satan. Nous
sommes tous frères, quelle que soit notre allégeance à Dieu.

Sommes-nous prêts à donner notre vie dans une expression de pardon pour
tous ceux qui rejettent Dieu? C’est là l’expression même de l’amour agapè qui
transforme les cœurs. Si cet amour s’exprimait en chacun de nous, un grand
nombre de gens verraient Dieu à travers nous et se convertiraient.

Mais, Dieu nous demande-t-il de mourir comme Jésus, de la deuxième mort?

Romains 9:3

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3. Car je voudrais moi-même être anathème [damné] et séparé

de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair.

Pardonner c’est d’accepter de prendre sur soi la conséquence du péché de

l’autre et la conséquence du péché de l’autre c’est la mort éternelle dans la
géhenne. Selon l’Apocalypse 21:8, l’étang ardent de feu et de soufre, c’est la
seconde mort.

Paul avait accepté d’être jeté dans la mort éternelle de la géhenne pour ses
frères selon la chair. Cette acceptation est l’expression ultime de l’amour agapè
qui touche les cœurs.

Vous ne donnez rien en mourant de la première mort, car il y a la résurrection qui

suivra, puis la vie éternelle. Paul le dit bien dans Philippiens 1:21, « car Christ est
ma vie, et la mort m’est un gain ». Il parle du sommeil de la première mort.
Effectivement, quand vous allez vous coucher, vous ne donnez rien, car il y a un
réveil. Le vrai don est celui de la mort éternelle dans la géhenne.

Je sais que vous ne pouvez pas accepter de faire cela, mais soyez assurer que
ce que Dieu demande, c’est Lui qui le réalise en vous. Vous avez ça promesse
qu’il réalisera un tel changement et que vous serez prêt à donner vos vies
éternelles pour le salut d’une personne, quelle qu’elle soit.

Il est vrai que Jésus a vécu la seconde mort pour nous tous et cela a bouleversé
notre coeur. Dieu n’a pas demandé à Paul de subir cette mort ignoble, mais Paul
était prêt à mourir de cette mort par amour pour son prochain. Moïse a aussi fait
cette même expérience.

Exode 32:32
32. Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton
livre que tu as écrit.

Moïse était prêt à perdre sa vie éternelle, afin de pardonner les péchés du
peuple d’Israël. Dieu a vu dans cette demande: « Pardonne maintenant leur
péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit », l’expression même de son
amour agapè qui s’offre en sacrifice pour le pardon des péchés de ses frères.
Le cœur de Dieu a été touché par l’offre de Moïse et Dieu a accepté le pardon
demandé. La demande d’un cœur remplie de l’amour agapè n’est jamais refusée
par Dieu. Même si la demande de pardon qu’à formulé Moïse a été accepté par
Dieu, Dieu n’a pas effacer le mon de Moïse de son livre de vie. Car, cette

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demande a été acceptée dans les mérites de Jésus-Christ qui a pris sur lui le
poids du péché d’Israël.

Vous savez que depuis longtemps, Dieu nous demande d’être dans une position
parfaite d’accueil de son retour. Même s’il ne revient pas, cet état d’esprit d’être
prêt et sans tache pour son retour est exigé de nous tous. De même, sans nous
demander de vivre concrètement cette expérience de mort, Dieu nous demande
d’être prêt à offrir notre vie éternelle dans un altruisme parfait. En Jésus-Christ,
l’ultime but du chrétien n’est pas d’obtenir la vie éternelle, mais d’en sauver le
plus grand nombre et c’est dans cette attitude d’altruisme que les cœurs sont
puissamment touchés et attirés à Dieu.

Terminons par deux textes dans l’Évangile de Jean.

Jean 13:15
car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je
vous ai fait.

Jean 15:12
12. C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les
autres, comme je vous ai aimés.

Le pardon est l'expression de l'amour divin et pardonner c’est d’accepter de

porter sur soi le poids du péché de l’autre. Maintenant, pardonnez-vous les uns
les autres comme il vous a pardonné.

Amen !

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