La puissance de la

Louange et de
l’Adoration

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 Pasteur Rémi Bienvenu Essama

Le mystère de la
Louange et Adoration

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 Introduction
Pour les profanes, la louange et l’adoration représentent
toutes deux la musique religieuse, la musique qui se fait dans des
églises. Cette musique est également associée aux évènements
tristes et malheureux, ceci étant bien sûr dû au fait que la plupart
des gens ne pensent à Dieu que dans des temps de malheur. Et
pour ces personnes, la meilleure façon de rendre hommage à
Dieu, lui être reconnaissant, l’honorer et le glorifier, c’est de
jouer de la musique religieuse, celle qui fait penser à Dieu. C’est
pour eux une musique de recueillement devant Dieu. Ils peuvent
ainsi écouter des CD de musique chrétienne des heures durant, et
éprouver une sorte de soulagement de la conscience par la suite.
Pour les initiés, ceux qui fréquentent des milieux chrétiens et
ceux qui sont nés de nouveau en Jésus Christ, la louange et
l’adoration ont une valeur spirituelle certaine, même si tous ne
saisissent pas encore totalement la largeur et la profondeur de ces
mots. C’est cette connaissance que nous allons apporter à toutes
les personnes qui se pencheront sur ce livre, mais surtout aux
chantres de l’Eternel, aux hommes d’églises et à tous les enfants
de Dieu qui invoquent son nom en Esprit et en vérité. Tous ceux
qui liront comprendront tout de suite qu’il leur manquait quelque
chose, et seront tentés de changer immédiatement leur façon de
pratiquer la louange et l’adoration. Ceux qui connaissent la vérité,
mais qui la gardent secrète, ne seront pas très contents de ce livre
et de son auteur, car ils se sentiront livrés en spectacle aux yeux
de leurs fidèles. Mais qu’à cela ne tienne, il est important que
ceux qui louent le seigneur, sachent comment le faire, afin que
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cette louange soit acceptée et agréée comme un sacrifice d’une
agréable odeur. Il faut que la louange cesse d’être bafouée par
tous.

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 Chapitre1

C’est quoi la louange ?

D’une façon générale, le mot louange se réfère au fait de

faire des éloges à une personne ou un groupe de personnes. Cela
peut se faire en chanson ou juste par des paroles, ce qui compte
c’est de rendre des hommages, honorer, magnifier la personne en
question en rappelant ses exploits, ou alors des œuvres
extraordinaires accomplies par elle. Mais la louange que nous
adressons à Dieu, à l’Eternel, ne se limite pas uniquement à cela.
Elle peut prendre de multiples colorations vraiment différentes les
unes les autres. Ainsi l’on peut exprimer divers sentiments pour
louer le seigneur, et ne pas se limiter seulement à dire et rappeler
ce qu’il a fait.

1- Faire ses éloges

Louer l’Eternel c’est lui faire des éloges de toutes

sortes ; c’est vanter ses qualités en le lui disant en face, dans sa
présence, dans la grande assemblée et devant tous les peuples de
la terre. Pour ce faire, il faudrait que celui qui loue l’Eternel
reconnaisse d’abord ses bienfaits et qu’il les expérimente, pour
être à mesure d’en parler. Celui qui loue doit savoir que, pour

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chaque bouffée d’air qu’il respire, c’est Dieu qui lui en donne
l’occasion selon qu’il est écrit :
Job 12 : 10 : « IL tient dans sa main, l’âme de tout ce qui
vit, le souffle de toute chair d’homme ».
Chaque jour et chaque matin que l’homme aperçoit est un
nouveau miracle qui lui est accordé par Dieu. C’est une nouvelle
occasion que Dieu lui donne de vivre, alors qu’il pourrait très
bien décider qu’il en soit autrement. Cela est un signe de bonté
envers nous qui sommes encore en vie. Et Dieu ne nous garde pas
en vie parce que nous sommes justes, bons ou beaux, ou encore
pour quelconque autre qualité que nous puissions avoir. Il le fait
tout simplement par amour et par bonté. Son amour et sa bonté ne
tiennent pas compte de nos multiples faiblesses, de nos erreurs et
de notre méchanceté, Car il est écrit :
Mathieu 5 : 45 : « … Car il fait lever son soleil sur les
méchants et sur les bons, il fait pleuvoir sur les justes et sur les
injustes ».
Louer le seigneur c’est lui reconnaitre ces qualités là en
les lui exprimant par des paroles dans la prière, au travers d’un
discours, d’un poème ou d’une chanson. Par amour, Dieu use de
patience envers nous, de compassion et de miséricorde lorsque
nous sommes dans l’erreur, lorsque nous péchons et nous
éloignons de sa présence ;
Psaumes 103 : 8 : « l’Eternel est miséricordieux et
compatissant, lent à la colère et riche en bonté ».
Il ne se presse pas de nous châtier pour la moindre erreur
commise, il ne nous rejette pas pour chaque péché commis. Notre
Dieu est un Dieu juste et fidèle, il n’est pas le premier à rompre
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son alliance avec nous, ce qu’il dit de sa bouche, sa main
s’empresse aussi de l’accomplir. C’est lui qui pourvoie à nos
besoins lorsque nous prions au nom de son fils Jésus Christ. Nous
devons louer ces qualités, ces bienfaits envers nous les hommes.
Il soutien le faible et le malheureux et vole au secours de ceux qui
sont opprimés, selon qu’il est écrit :
Esaïe 61 : 1-3 : « l’Esprit du seigneur, l’Eternel est sur
moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
malheureux, il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,
pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la
délivrance. Pour publier une année de grâce de l’Eternel, un jour
de vengeance de notre Dieu, pour consoler tous les affligés ».Et
encore :
1Samuel 2 : 8 : « De la poussière il retire le pauvre, du
fumier, il retire l’indigent, pour les faire asseoir avec les grands.
Et il leur donne en partage un trône de gloire ; car à l’Eternel sont
les colonnes de la terre, et c’est sur elles qu’il a posé le monde ».
Toutes ces choses, nous les vivons au quotidien, nous
voyons Dieu les faire soit dans nos propres vies, soit dans notre
entourage. Nous entendons également parler de ce qu’il fait dans
les nations éloignées et les saintes écritures nous le ramènent
constamment en mémoire selon qu’il est écrit :
Lamentations 3 :22 : « Les bontés de l’Eternel ne sont pas
épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ».
Louer l’Eternel, c’est reconnaitre ces qualités et les lui
présenter sous forme d’éloges, pour lui faire honneur, en utilisant
des paroles sincères qui viennent du fond de nos cœurs. Nous

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pouvons le lui dire dans la prière, au travers d’un poème ou
d’une chanson.

2- Raconter ses exploits

Notre Dieu fait des choses qui dépassent souvent notre

entendement, des choses qui ne respectent pas la logique
mathématique ou scientifique. Des choses qui défient les lois de
la physique. Ce sont des exploits, des choses que nul être ne peut
accomplir. Ce sont des guérisons miraculeuses qui se sont
produites par le doigt de l’Eternel au travers de Jésus Christ,
selon que nous le lisons dans les saintes écritures :
Luc10 : 20 : « Mais, si c’est par le doigt de Dieu que je
chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers
vous ».
Jésus Christ lui-même reconnaissait que c’est par le doigt
de Dieu qu’il chassait les démons, qu’il guérissait les malades et
faisait toute sorte de miracles. Dieu ne s’est pas limité à faire ces
choses en Israël du temps d’Hérode le grand. Mais il agit encore
de nos jours d’une façon tout aussi extraordinaire que jadis. Nous
vivons des guérisons miraculeuses, à la suite de prières faites soit
par nous même, soit par des serviteurs de Dieu. Nous vivons des
sauvetages d’accident mortels dont nous sortons totalement
indemnes, des délivrances des oppressions démoniaques, des
bénédictions financières suscitées par Dieu lui-même, des
promotions inespérées, des élévations dans la société, des percées
financières suscitées par l’Eternel. Soit nous vivons ces choses
nous même, soit nous voyons le seigneur les accomplir dans la
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vie de nos proches ou des personnes éloignées. La louange
consiste aussi à raconter toutes ces merveilles, ces exploits à nos
enfants, à ceux qui ne sont pas au courant et aussi à ceux qui ne
connaissent pas notre Dieu. Il y’a donc plusieurs façons de
raconter ce que Dieu a fait dans nos vies ou dans notre
entourage ;
On peut le faire en témoignant publiquement devant
l’assemblée des chrétiens, dans une chaine de radio ou de
télévision ou encore dans d’autres types de médias. Le but étant
de faire connaitre ce que Dieu a fait. Cela veut dire que le
témoignage est une forme de louange et c’est d’ailleurs à cela que
le seigneur Jésus faisait allusion en disant dans :
Actes des apôtres 1 : 8 : « … Et vous serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux
extrémités de la terre ».
Il s’agit de témoigner de la force, de la puissance, de
l’autorité, de la grandeur et de toutes autres capacités et qualités
de notre Dieu. Dire à tout le monde ce que Dieu a fait, c’est lui
donner la gloire, c’est témoigner de ses bienfaits, c’est le louer.
On peut le faire aussi en publiant un livre de
témoignage, afin que tout le monde sache ce que Dieu a fait dans
nos vies.
On peut le faire en écrivant des chansons qui relatent
les miracles de Dieu dans notre vie ou dans celle d’une autre
personne, en publiant cela sous forme d’album ou de single pour
que tout le monde sache ce que Dieu a fait. Chanter un cantique à
l’Eternel en y proclamant ses hauts faits, ses exploits, c’est lui
donner la gloire et les honneurs qui lui sont dus. C’est aussi cela
11
la louange. Il est vrai que c’est peut être la seule forme de
louange dont les communautés chrétiennes se rapprochent
aujourd’hui, sans toutefois y exceller.

3- Montrer sa reconnaissance

L’ingratitude est un défaut qui irrite Dieu et attire sa colère

sur les fils des hommes que nous sommes. Mais par contre, le fait
de se montrer reconnaissant envers Dieu pour ses multiples
bienfaits, est considéré comme un acte de louange à l’Eternel. Et
l’on peut exprimer notre reconnaissance à Dieu en lui chantant
des cantiques au travers desquels on le remercie d’avoir fait telle
ou telle autre chose. Le remerciement, encore appelé action de
grâce, est un acte qui glorifie Dieu, c’est donc une forme de
louange. On peut donc remercier Dieu avec des paroles ou des
chansons qui sont le produit de nos lèvres ;
Psaumes 50 : 23 : « Celui qui offre pour sacrifice des
actions de grâce, me glorifie, et celui qui veille sur sa voie, je
ferai voir le salut de Dieu ».
Toutefois, l’action de grâce n’est pas seulement le fait de
remercier Dieu en paroles ou en chanson, elle peut également
prendre la forme d’un sacrifice ou d’une offrande volontaire selon
ce qui est écrit dans le verset ci-dessus. Une offrande en nature ou
sous la forme d’argent pour remercier Dieu est également
considérée comme une action de grâce, donc un acte de louange à
l’Eternel.
Nous avons plusieurs raisons d’être reconnaissants envers
Dieu, plusieurs raisons de lui dire merci chaque jour de notre vie ;
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nous devons le lui exprimer d’une façon continuelle, dans les
prières, par des offrandes, par des sacrifices et des chansons, des
danses, avec des instruments de musique de toute sorte.

4- Le célébrer en se réjouissant

La louange c’est aussi organiser des moments de

réjouissance, de festivités pour exprimer notre joie à notre Dieu.
Pour ses bienfaits, ses hauts faits, pour des actions de délivrance,
le fait de faire éclater sa joie et son allégresse glorifie le nom de
l’Eternel, c’est de la louange à notre Dieu.
Jacques 5 :13 : « … Quelqu’un est il dans la joie, qu’il
chante des cantiques ».
Les saintes écritures nous montrent comment célébrer le
seigneur, dans la joie et l’allégresse, sans aucune perversion. La
réjouissance qui se fait devant Dieu n’est pas une perversion,
mais un acte de louange. Il est écrit à ce sujet :
Psaumes 104 : 34 : « Que mes paroles lui soient agréables,
je veux me réjouir en l’Eternel ». Et encore ;
Habacuc 3 : 18 : « toutefois, je veux me réjouir en
l’Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut ».
C’est donc une erreur de penser qu’on ne peut pas se
réjouir dans la présence de Dieu, comme si Dieu était trop sérieux
pour voir ce genre de choses, comme si la réjouissance n’était
qu’une chose charnelle, une chose qui appartient au monde. Les
lieux de cultes sont devenus des endroits sinistres de nos jours, où
il est strictement interdit d’esquisser des pas de danse, d’exécuter
des chorégraphies. Certains leaders d’églises qui manquent de
13
connaissances dans ce domaine donnent une mauvaise orientation
dans leurs communautés, en négligeant eux même les moments
de louanges ou en les bafouant tout simplement. Ils s’égarent eux
même et égarent aussi ceux qui les écoutent. Mais David qui
avaient une grande révélation de qui est l’Eternel, passait des
journées entières, plongé dans la louange, jouant de la Harpe et
chantant des cantiques à l’Eternel. Il le faisait pendant qu’il
menait les troupeaux de son père aux pâturages, et pendant que
les bêtes broutaient de l’herbe, il passait son temps à la louange.
C’est ainsi que le jeune David plut fortement à Dieu qui le plaça à
la tête de son peuple. Même devenu roi de toute une nation, il
n’avait jamais estimé, par orgueil par rapport à son rang, qu’il ne
pouvait plus louer son Dieu ou encore danser pour lui. Le roi
David est resté le même qui éclatait en allégresse devant l’Eternel
son Dieu. La parole de Dieu relate :
2Samuel 6 :14 : « David dansait de toute sa force devant
l’Eternel, et il était ceint d’un éphod de lin. David et toute la
maison de l’Eternel firent monter l’arche de l’Eternel avec des
cris de joie et au son des trompettes. Comme l’ache de l’Eternel
entrait dans la cité de David, Mical, fille de Saul, regarda par la
fenêtre, et voyant le roi David dansant et sautant devant,
l’Eternel, elle le méprisa dans son cœur ».
Cette femme considérait que c’était une chose vile que de
danser ainsi que David le faisait, sans se retenir aucunement.
Mais aveugler par son orgueil de fille de roi et de femme de roi,
elle est passé à côté de la grâce de Dieu. C’est aussi de la même
façon que beaucoup de communautés chrétiennes, qui ignorent

14
tout de la louange à l’Eternel, passent à côté de la grâce divine,
ainsi que de toutes les bénédictions liées à la louange.

15
 Chapitre2

C’est quoi l’Adoration ?

L’adoration peut être définie simplement dans son sens

premier comme étant un amour excessif manifesté envers une
personne, un animal ou encore un objet. L’expression « je
t’adore » fait partie intégrante des langues de tous les peuples de
la terre. Cela parait tout à fait normal et naturel aujourd’hui
d’entendre un homme dire à une femme, ou une femme à un
homme : « je t’adore », pour lui signifier son amour d’une façon
intense. Mais en réalité, cette expression ne peut s’utiliser que
lorsqu’un humain s’adresse à l’Eternel son Dieu. Elle ne devrait
en aucun cas s’appliquer à être fait de chair et d’os. Les saintes
écritures sont claires à ce propos :
« Luc 4 : 8 : Tu adoreras le seigneur ton Dieu, et tu le
serviras lui seul ».
Jésus Christ lève le doute sur ce sujet dès le début de son
ministère ; Dieu seul doit être adoré, lui seul doit être servi
(Mathieu 4 : 10). Celui qui adore un être humain ou un animal, ou
encore un objet, devient tout de suite idolâtre et commet une
abomination devant Dieu. Cette façon de parler si légère s’est
profondément installée dans les mœurs des peuples, mais elle fait
tout simplement partie d’un système ingénieux, mis en place par
Satan, pour rendre le maximum de personnes abominables devant

16
Dieu, et les entrainer ainsi avec lui en enfer. Le seigneur revient
sur cet enseignement plus tard dans son ministère en disant dans :

Mathieu 10 : 37 : « Celui qui aime son père ou sa mère

plus que moi, n’est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou
sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi ».

Cela veut dire en d’autres termes que l’idolâtrie ne

consiste pas seulement à se prosterner devant les idoles ou à
pratiquer la divination, mais aussi à aimer une personne ou un
animal ou encore une chose plus que l’on ne pourrait aimer Dieu.

Adorer Dieu c’est donc exprimer cet amour et une grande

admiration envers lui, et cela peut se faire de plusieurs façons
différentes. Au-delà de la manière, ce qu’il faut savoir c’est que
lorsqu’on aime un être plus que tout, on est capable de tout pour
cet être.

1- Reconnaître la toute puissance de Dieu.

Pour adorer l’Eternel, il faut d’abord connaitre qui il

est, quelles sont ses qualités, ses capacités et ses valeurs. La
parole de Dieu déclare que Dieu est Esprit et que ceux qui
l’adorent doivent l’adorer en Esprit et en vérité. Un homme
charnel, ne saurait adorer Dieu car il serait limité sur un plan
matériel, physique et donc, purement charnel. Notre Dieu est
grand et puissant, plus grand que tout ce que la pensée d’un
humain peut imaginer :

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 Job 36 : 26 : « Dieu est grand, mais sa grandeur nous
échappe, le nombre de ses années est impénétrable ».
La grandeur de Dieu est incomparable. Il est élevé au
dessus de toute chose :
Psaumes 99 : 2 : « l’Eternel est grand dans Sion, il est
élevé au dessus de tous les peuples ». Il est encore écrit :
Psaumes 135 : 5 : « je sais que l’Eternel est grand, notre
seigneur est au dessus de tous les dieux ». Et encore :
« Psaumes 96 : Car l’Eternel est grand et très digne de
louanges, il est redoutable par-dessus tous les dieux ».
La grandeur de Dieu est ainsi établie et ne fait plus l’ombre
d’un doute. Il est plus grand que tous les hommes, que tous les
peuples, que tous les dieux. Il est même plus grand que l’univers.
La parole de Dieu déclare à ce propos :
« Ainsi parle l’Eternel : le ciel est mon trône, et la terre
mon marchepied. Quelle maison pourriez-vous me bâtir ? Quel
lieu me donneriez vous pour demeure ? (Esaïe 66 : 1) ».
Lorsqu’on se rend compte qu’on ne peut pas évaluer ou
mesurer la grandeur de Dieu, la seule chose qui nous reste à faire
c’est la contemplation et l’émerveillement. C’est ce qui doit se
passer dans l’âme de celui qui adore, car l’adoration vient
d’abord de l’intérieur de celui qui adore. Si ce n’est pas le cas,
alors, on adore du bout des lèvres, et ce n’est pas le type
d’adorateurs que Dieu recherche. Lorsqu’au-dedans de nous,
nous sommes profondément conscients de la grandeur
incommensurable de Dieu, le fait de l’exprimer devient plus
facile, plus naturel et quasi spontané selon qu’il est écrit :

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 « … Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle
(Mathieu 12 :34) ».
C’est que nous avons dans nos cœurs qui rejailli par la
bouche lorsque nous parlons. Si la crainte de Dieu est dans le
cœur d’un homme, alors, ce dernier l’exprimera par les mots qui
sortiront de sa bouche. Celui qui a une expérience avec Dieu, une
expérience de guérison ou de délivrance, de restauration ou
d’élévation, ne peut se taire en cachant ce que le seigneur a fait
pour lui. Il sera toujours en train de rendre témoignage dans son
voisinage tout en glorifiant le nom de l’Eternel. Il est don difficile
de fermer la buche d’une personne qui a expérimenté la puissance
de Dieu dans sa vie. Mais celui qui n’a pas connu Dieu à travers
une expérience, qui n’a jamais réalisé de quelle manière Dieu agit
dans sa vie ou son entourage, ne pourra jamais adorer Dieu en
Esprit et en vérité. Il ne le fera que du bout des lèvres, par
suivisme et par imitation. Lorsque nous marchons dans la droiture
par motif de conscience, parce que nous sommes convaincus de
la toute puissance de Dieu et que nous sommes en admiration
pour lui, c’est un acte d’adoration. En obéissant aux injonctions
de Dieu parce que nous le contemplons et l’admirons pour sa
grandeur et sa force, nous posons un acte d’adoration envers lui.
Dieu préfère même cette obéissance aux gros sacrifices que nous
avons l’habitude de faire, selon qu’il est écrit :

1Samuel 15 : 22 : « Samuel dit : l’Eternel trouve-t-il du

plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans
l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut

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mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux
que la graisse des béliers ».
Beaucoup de personnes ne veulent rien avoir à faire avec la
mise en pratique de la parole, mais sont convaincus d’adorer Dieu
juste en lui chantant des chansons. Ils vivent dans la
désobéissance envers Dieu, mais prétendent adorer l’adorer. Ces
gens sont dans l’erreur. Beaucoup de chrétiens vivent dans la
haine et les rancunes, n’arrivant jamais à pardonner à leur
prochain, quoique connaissant les commandements de Dieu qui
demandent de pardonner et vivre dans la paix. Mais ces
personnes pensent adorer Dieu, juste parce qu’elles chantent des
cantiques spirituels ou des chansons dont les paroles sont
adressées à Dieu. Dieu n’agrée pas ce genre d’adoration qui se
fait du bout des lèvres, avec insouciance et légèreté, alors que le
cœur est rempli de haine, d’amertume, de rapines, de
ressentiments et de cupidité. Ce cœur là n’appartient pas à Dieu
mais à Satan et aucune louange véritable, aucune adoration
véritable ne peut en sortir.

2- Sacrifier à Dieu ce qu’on a de cher

Du temps d’Abraham et des prophètes, les hommes

adoraient Dieu en lui offrant des sacrifices de taureaux, de
béliers, d’agneaux, de brebis, de pigeons ou de tourterelles, selon
qu’on était riche ou pas. Il fallait, pour démontrer son amour
envers l’Eternel, il fallait lui offrir des sacrifices. Chaque famille
en Israël s’arrangeait donc à monter à Jérusalem au moins une
fois l’an, pour aller sacrifier au temple. Mais avant que le temple
20
ne fût construit par le roi Salomon, les enfants d’Israël
sacrifiaient dans les montagnes. C’est ainsi que l’Eternel dit à
Abraham en ce temps là :
Genèse 22 :2 : « Dieu dit : prends ton fils, ton unique, et
va-t’en au pays de MORIJA, et là, offre le en holocauste sur l’une
des montagnes que je te dirai ».
Ceci nous montre la façon dont Dieu a éprouvé Abraham,
mais Abraham révèle lui-même de sa bouche le fait que l’acte
sacrificiel était considéré comme de l’adoration à l’Eternel en
disant dans Genèse 22 :5 :
« Et Abraham dit à ses serviteurs : restez ici avec l’âne ;
moi et le jeune homme, nous irons jusque là pour adorer, et nous
reviendrons auprès de vous ».
Adorer voulait clairement dire sacrifier quelque chose de
coûteux. Cela nous ramène à ce que nous avons développé plus
tôt, lorsque nous parlions d’aimer Dieu plus que toute autre
chose. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que Dieu n’est pas
digne de Dieu. Abraham a du prouver son amour envers Dieu en
choisissant de se séparer de son fils, son unique. C’est cela la
vraie adoration, celle qui consiste à se détacher de tout ce qui est
autour de nous, pour ne rester attaché qu’à Dieu seul. En ce temps
là, on égorgeait des bêtes de valeur, sans défauts corporels et bien
grasses, et on les faisait brûler à l’autel en guise de sacrifice. On
les offrait à Dieu plutôt que de les manger sois même en famille
ou à l’occasion de fêtes. En posant un tel acte, on montre qu’on
se détache des biens matériels, des biens de la terre, pour
s’attacher et montrer son amour sans limites à l’Eternel. C’est
cela la vraie adoration, celle que Dieu recherche. Il ne suffit pas
21
de dire des lèvres que l’on adore Dieu, qu’on l’aime, qu’on le
glorifie. Il ne suffit pas de lui faire des chansons, mais il faut que
du fond de son cœur, cela soit aussi vrai. Qu’on soit réellement
capable de poser des actes forts pour notre Dieu.

En faisant la comparaison avec ce qui se passe dans

notre entourage et dans la vie quotidienne, bien que Dieu ne soit
pas un homme et que ses voies ne soient pas nos voies, nous
voyons quelques fois qu’un homme qui aime passionnément une
femme est capable de tuer et faire des choses impensables pour
elle. Il lui donne tout ce dont elle a besoin sur le plan matériel
juste pour rester dans ses bonnes grâces. Certains hommes sont
même capables de renier leurs propres enfants pour l’amour
d’une femme. Et cet amour là, cette passion là est charnelle mais
elle vient du cœur, elle est sincère. Et c’est la sincérité que Dieu
recherche dans sa relation avec l’homme. La passion, l’honnêteté,
l’obéissance sans raisonnement, le détachement d’avec les choses
matérielles de ce monde des ténèbres. En agissant ainsi, on prive
son corps de certaines voluptés de ce siècle qui nous amènent
toujours dans la destruction physique et nous égarent loin de la
face de Dieu. L’adoration de l’homme envers son Dieu trouve son
point de départ dans ce détachement. C’est pour cela que la
parole de Dieu déclare ;
Romains 12 : 1-2 : « Je vous exhorte donc frère, par les
compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice
vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part, un culte
raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez
transformés par le renouvellement de l’intelligence ».

22
 Voici l’adoration que Dieu recherche, une adoration
sincère, non pas un récital de chansons exécutées sur le bout des
lèvres sans aucune conviction. Ce que nous chantons ou disons de
nos bouches doit tout d’abord venir de nos cœurs, nous devons
non seulement le penser, mais surtout en être convaincus et le
vivre. S’abstenir des souillures du monde par crainte de l’Eternel
et par obéissance envers lui, c’est la meilleure adoration que nous
puissions adresser à notre Dieu ; Le sacrifice de soi, le don de soi,
la consécration à Dieu. Ce que Dieu attend, c’est que l’homme
vive pour lui, selon que l’Apôtre Paul déclare :
Galates 2 : 20 : « J’ai été crucifié avec Christ ; Et si je vis,
ce n’est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi ; si je
vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au fils de Dieu, qui
m’a aimé, et qui s’est livré lui-même pour moi ».
On ne vit plus pour sois même, pour se faire plaisir à sois
même, mais pour faire plaisir à Dieu. C’est une façon de mourir
et c’est une chose que le monde ne peut ni concevoir, ni accepter.
Ceux qui vivent selon la chair appartiennent au monde et vivent
selon l’esprit de ce monde ; Ils ne sauraient en aucun cas faire
plaisir à Dieu, ils ne peuvent pas prétendre adorer Dieu car ils
n’en sont pas capables, ils ne savent même pas ce que cela
signifie.

Un détail extrêmement important qui ressort du passage

de Romains 1 : 2, c’est le culte que les hommes célèbrent au Dieu
très haut. Ce mot renferme en lui tout seul, une quantité
incroyable d’informations. S’il faut l’expliquer du point de vue

23
des chrétiens de tous bords, c’est une cérémonie spirituelle
comportant un certain nombre d’éléments tels que :

a) Les prières
b) Les cantiques de louange et d’adoration
c) Les offrandes, sacrifices et actions de grâce
d) Les exhortations et prédications
e) Les témoignages etc.

C’est ce à quoi les milieux chrétiens font allusion

lorsqu’ils parlent de vouer ou célébrer un culte à l’Eternel. Ce
n’est pas une aberration dans la mesure où aucun de ces éléments
n’est interdit dans les saintes écritures. Mais ce qui est
merveilleux c’est que la plupart de ces éléments contribuent à
Adorer Dieu en le glorifiant. De ce fait, le culte que les chrétiens
vouent à Dieu c’est de l’adoration pure et simple, réalisée sous
des formes différentes au cours d’un même service. Cela veut dire
en d’autres termes que le simple fait de se rendre dans un lieu de
culte est un acte de foi, car c’est pour adorer Dieu qu’on y va.
Tenir un culte c’est adorer l’Eternel. Toutefois, la plupart de ceux
qui se rendent dans les lieux de culte n’ont pas cette
connaissance et cette révélation. Le diable ayant cette
connaissance, a fait en sorte que son vaste système de destruction
de l’homme s’étende même dans lieux de culte afin de biaiser et
fausser cette adoration qui doit aller à l’Eternel.

Satan agit très activement dans les communautés

chrétiennes pour fausser l’adoration que ces dernières adressent à
Dieu, en créant toutes sortes de désordres et de distractions, à un
24
tel point que de nos jours, presque tout le monde peut s’accorder
sur le fait que ceux qui se fréquentent ces milieux ne deviennent
pas toujours de meilleures personnes. Le diable a réussi à
transformer les églises en champs de batailles, où les gens se
combattent les uns les autres, à cause de la jalousie, la haine, la
colère, les envies, la cupidité, l’impudicité et d’autres choses
semblables. Satan a même pris possession de la plupart des
leaders de ces communautés et les a perverti à un tel point que les
seuls modèles et exemples qu’ils peuvent donner à leurs fidèles
sont la perversion sexuelle, la perversion morale, la cupidité et le
mensonge. Du coup, il est très fréquent de voir des gens se
convertir à Jésus Christ dans une communauté, et quelques mois
plus tard, leur comportement devient comparable à ceux de petits
démons. Le seigneur Jésus Christ faisait déjà ce reproche aux
chefs religieux de son époque en Israël en disant dans :
Mathieu 23 : 15 : « Malheur à vous scribes et pharisiens,
hypocrites ! Car vous courez la mer et la terre pour faire un
prosélyte, et quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la
géhenne deux fois plus que vous ».

3- Manifester un amour sans limites et le lui exprimer en

paroles et en chansons

Les éléments de l’adoration qui ont été développées plus

haut doivent tous être réunis dans l’esprit de l’adorateur chaque
fois qu’il s’approche de son Dieu pour lui donner gloire. Mais qui
peut donner gloire à Dieu sans le faire avec son corps, son âme et
son esprit. Cela voudrait dire qu’un vrai adorateur c’est celui qui
25
vit continuellement dans la crainte de Dieu, qui obéit aux
commandements de l’Eternel, et qui manifeste son amour envers
Dieu en le servant avec ses biens, son temps, en lui chantant des
cantiques pour lui donner gloire et honneur. Les cantiques
d’adoration que nous élevons à Dieu ne doivent être que
l’expression de nos sentiments, de notre amour et de notre fidélité
envers Dieu.

26
 Chapitre 3

Louange et Adoration : quelle importance

aux yeux de Dieu ?

1- Tout roi aime les éloges

C’est le propre de tout roi d’aimer les éloges, les

acclamations, le respect, les honneurs et la gloire. Si les rois du
monde affectionnent ces choses, on peut facilement comprendre
que Dieu qui est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs les
aiment également.
Apocalypse 19 : « Il avait sur son vêtement et sur sa
cuisse un nom écrit : Roi des rois, Seigneur des seigneurs ».
Les saintes écritures nous révèlent que Dieu est un Roi qui
n’est pas comme les autres. Un roi dont la force, la puissance et la
grandeur sont incomparables :
Daniel 4 : 3 : « Que ses signes sont grands, que ses
prodiges sont puissants ! Son règne est un règne puissant, et sa
domination dure de générations en générations ».
En tant que roi, Dieu regarde la louange et l’adoration
que nous pouvons lui adresser comme des choses dues et
27
méritées. La louange devant Dieu est regardée comme un signe
d’humilité, de respect, d’honneur et de reconnaissance de
l’homme envers lui. Dieu y prend particulièrement plaisir car
c’est l’un des rares moments pendant lesquels l’être humain se
rapproche le plus possible de ce que Dieu attend de lui. Pendant
la louange, nous perdons l’orgueil de la vie, la vanité qui
caractérise l’homme charnel, nous manifestons des signes de
serviabilité et d’humilité. Nous manifestons la joie et une sorte de
paix divine nous envahie. Ce sont des attitudes que l’être humain
n’a pas forcément à chaque instant de son quotidien. C’est pour
cela qu’il déclare lui-même :
Psaumes 22 :4 : « Pourtant tu es Saint, tu sièges au milieu
des louanges d’Israël ».
Ce verset biblique n’est pratiquement jamais bien
interprété par les prédicateurs. Car ces derniers ont instauré une
sorte de conflit d’intérêts entre eux et ceux qui sont chargés
d’exécuter les cantiques de louange et d’adoration dans leurs
communautés ; c’est-à-dire les chantres, les choristes et les
chanteurs de cantiques spirituels. Certains prédicateurs sont
devenus des vedettes et des stars dans leurs communautés, se
nourrissant des éloges, des acclamations et des courbettes que
leur font leurs fidèles. Ils en sont arrivés à oublier que Dieu seul
mérite la gloire, et cette gloire là est l’objet de leurs conflits
perpétuels avec les chantres et les choristes qui exercent sous leur
responsabilité. Le plan de Satan est ainsi parfaitement exécuté, et
la louange et l’adoration faussées. C’est l’une des multiples
raisons pour lesquelles on ne voit plus la manifestation de la
puissance de Dieu dans les milieux chrétiens de nos jours. Les
28
cantiques de louanges et d’adoration sont relégués au second plan
et d’ailleurs les leaders d’église ne sont même pas présents dans
le temple quand ces cantiques sont exécutés.

2- L’homme a été créé pour louer et adorer Dieu

Dieu crée l’homme après avoir créé son habitacle naturel

c’est-à-dire l’univers visible, le monde avec la faune, la flore et
tout le système formé par les océans, les mers et tout types de
cours d’eaux que nous connaissons. II crée l’homme en dernière
position avec des desseins bien prédéfinis. Dieu crée l’homme
pour un but bien précis. Mais pour comprendre parfaitement
l’objectif pour lequel Dieu crée l’homme, il faut revenir en
arrière, au moment de sa création ;
Genèse 1 : 26 : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre
image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre,
sur tous les reptiles qui rampent sur la terre ».
Dieu crée l’homme avec pour objectif que ce dernier
puisse lui ressembler en tout point, qu’il soit le reflet de son
image. L’homme devait également lui ressembler dans tous ses
traits de caractère, dans sa force et sa capacité de dominer. Dieu
place l’homme dans un jardin qu’il a lui-même soigneusement
pris la peine de créer, de mettre en place. Dieu voulait avoir le
plaisir de regarder l’homme exécuter ses plans, ses instructions et
ses désirs. En bref, Dieu voulait se regarder au travers de
l’homme, comme on le ferait au travers d’un miroir, trouver son
plaisir en lui, que l’homme soit son sujet de joie et de fierté.
29
Après que Satan fût enflé d’orgueil et qu’il se rebella contre Dieu,
l’homme est devenu l’option prioritaire pour Dieu de retrouver du
plaisir en sa création.

Ce plaisir que Dieu recherchait devait passer

premièrement par l’obéissance qui, est comme nous l’avons
démontré plus haut, est une forme d’adoration de l’homme envers
son créateur. Dieu voulait au départ que l’homme jouisse des
mêmes prérogatives, des mêmes qualités, de la même force et de
la même autorité que lui sur tout ce qu’il venait de créer, sur toute
l’œuvre de ses mains. Mais cela ne devait être possible
uniquement que par une obéissance sans faille, donc par une
adoration profonde de l’homme envers son Dieu. Satan ayant lui-
même échoué auprès de Dieu à cause de l’orgueil et ensuite la
désobéissance, savait pertinemment que la désobéissance est le
contraire de l’adoration, et par conséquent, irrite le cœur de Dieu
plus que tout, selon qu’il est écrit :
1Samuel 15 : 23 : « Car la désobéissance est aussi
coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moi que
l’idolâtrie et les THERAPHIMS. Puisque tu as rejeté la parole de
l’Eternel, il te rejette aussi comme roi ».
Ce passage met encore plus en exergue le fait que
l’obéissance c’est de l’adoration, car ici la désobéissance est mise
au même niveau que l’idolâtrie. Dieu crée donc l’homme afin que
ce dernier l’adore et dépende totalement de lui. Si l’homme se
comporte comme Dieu le souhaite, il accède immédiatement aux
plans que son créateur a formés pour lui, tel que cela est précisé
dans Genèse 1 : 26. Quand on se penche en profondeur sur les

30
saintes écritures, on se rend rapidement compte que Dieu n’a
jamais imaginé l’homme en train de vivre pour lui-même. Cela a
toujours été dans tous les plans de Dieu, que tout ce que
l’homme ferait, il le ferait pour son Dieu. La volonté de Dieu était
et reste encore la même aujourd’hui ;

a) Voir l’homme dominer sur les poissons de la mer, les

oiseaux du ciel et sur tous les animaux de la terre, avec
une autorité divine à lui donnée par son Dieu.
b) Voir l’homme dominer sur la terre entière, sur les vents,
les tornades, les tempêtes et sur tous les autres éléments
de la nature, sans qu’aucun puisse avoir un quelconque
pouvoir sur lui.
c) Voir l’homme vivre dans une sainteté et une pureté
comparables à la nature même de Dieu, en évitant le
maximum possible de ressembler à Satan.
d) Entretenir une relation suivie et parfaite avec son créateur,
sans s’assujettir aux faibles rudiments de ce monde, aux
éléments de la nature.

Tout ceci montre que Dieu crée l’homme avec pour

objectif principal d’éprouver du plaisir en le regardant,
d’éprouver de la joie en voyant l’homme lui ressembler dans tous
les domaines. Cela devait produire une grande joie dans le cœur
de Dieu, une joie comparable à celle d’un père qui regarde son
enfant jouer dans sa présence, épouser ses convictions et ses
idéaux, embrasser une bonne éducation dont il serait fier devant
ses amis et son entourage. Et cette façon de vivre pour Dieu et
non selon le modèle du diable s’appelle « adorer Dieu ». Parfois
31
nous pensons que nous vivons pour nous même, que nous
menons notre propre vie comme bon nous semble, mais c’est une
erreur monumentale de réfléchir de la sorte ; il n’y’a que deux
influences dans l’univers ; celle de Dieu et celle du diable. Si
quelqu’un refuse de vivre pour Dieu, alors, qu’il le veuille ou pas,
il vivra pour le diable. La vie de Dieu est inimitié avec celle du
monde qui est inspirée du diable. Celui qui ne sert pas Dieu, sert
forcément Satan et ses intérêts, même sans le vouloir. C’est pour
cela qu’il est écrit :
Mathieu 12 : 30 : « Celui qui n’est pas avec moi est contre
moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse ».
Voici quelques verset des saintes écritures qui viennent
nous rappeler qui nous sommes réellement, et pourquoi nous
sommes sensés vivre, pour qui nous sommes sensés vivre chaque
instant de notre quotidien :
Deutéronome 6 : 5 : « Tu aimeras l’Eternel ton Dieu de
tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ».
Deutéronome 11 : 1 : « Tu aimeras l’Eternel ton Dieu et tu
observeras toujours ses préceptes, ses lois, ses ordonnances et ses
commandements. »
Deutéronome 30 : 6 : « L’Eternel ton Dieu circoncira ton
cœur et le cœur de ta postérité, et tu aimeras l’Eternel ton Dieu de
tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives ».
Mathieu 22 : 37-40 : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le
seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute
ta pensée. C’est le premier et plus grand commandement. Et voici
le second qui lui ressemble ; Tu aimeras ton prochain comme toi-

32
même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les
prophètes. »

De ces passages ressort la vérité implacable à propos de

notre présence sur terre ; c’est pour lui que nous avons été créés,
c’est pour être son sujet de joie que nous avons été créés. Une
autre vérité qui apparait est que toutes les saintes écritures que
nous appelons aujourd’hui « la bible », véhiculent d’un bout à
l’autre, c’est l’information selon laquelle nous devons aimer Dieu
de tout notre être. Si quelqu’un se posait encore cette question, il
doit savoir que nous devons adorer Dieu tout simplement parce
que Dieu nous a créés pour cela. Nous avons été créés pour
l’adorer.

33
 Chapitre 4

Qu’est-ce que la Louange et L’adoration

apportent à l’homme ?

En lisant tout ce qui a été écrit jusqu’ici, on se rend vite

compte que Dieu seul doit compter dans la vie d’un homme. Il
doit en être le centre et les extrémités. On comprend qu’un
humain n’est pas sensé vivre en dehors de la présence, de la
parole et même de la pensée de Dieu, que l’homme doit dépendre
en tout et pour tout de Dieu. Et tout de suite, le commun des
mortels, l’homme qui manque de connaissance, qui ne connait
pas son Dieu, se demande ce qui lui reste à vivre de sa propre vie
s’il consacre tout à Dieu. Il se voit tout de suite dans une sorte de
prison, en train d’étouffer, pieds et points liés. C’est d’ailleurs la
raison pour laquelle les adeptes de Satan prônent l’idée selon
laquelle, Dieu serait un dictateur et en tant que tel, il faut
absolument qu’il existe une sorte d’opposition pour qu’il y’ait
une sorte d’équilibre dans la vie d’un homme, à l’image de la
démocratie. Mais si l’homme animal comme les saintes écritures
le nomment, si le profane, le commun des mortels cherchait la
face de Dieu pour le connaitre et connaitre ses intentions ou ses

34
projets pour les humains. S’il avait assez de connaissances pour
saisir ne serait-ce qu’un centième de la pensée de Dieu, il
oublierait vite ses pensées de rébellion, d’indépendance et
d’affranchissement d’un soit disant joug à lui imposé par Dieu, tel
que cela est présenté dans le livre de Jérémie 2 : 13- 20 :
« Car mon peuple a commis un double péché : ils m’ont
abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser
des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau.
Israël est il un esclave acheté ou né dans la maison ? Pourquoi
donc devient-il une proie ? Contre lui, les lionceaux rugissent,
poussent leurs cris et ils ravagent son pays. Ses villes sont brûlées
et il n’y’a plus d’habitants. Même les fils de NOPH et de
TACHPANES te briseront le sommet de la tête. Cela n’arrive-t-il
pas parce que tu as abandonné l’Eternel, ton Dieu, lorsqu’il te
dirigeait dans la bonne voie ? Et maintenant, qu’as-tu à faire
d’aller en Egypte pour boire l’eau du Nil ? Qu’as-tu à faire d’aller
en ASSYRIE pour boire l’eau du fleuve ? Ta méchanceté te
châtiera et ton infidélité te punira. Tu sauras et tu verras que c’est
une chose mauvaise et amère, d’abandonner l’Eternel, ton Dieu,
et de n’avoir de moi aucune crainte, dit le seigneur, l’Eternel des
armées. Tu as dès longtemps brisé ton joug, rompu tes liens, et tu
as dit : je ne veux plus être dans la servitude. Mais sur toute
colline élevée, sous tout arbre vert, tu t’es courbé comme une
prostituée ».

C’est ainsi que pense l’homme charnel, l’homme animal

et tous ceux qui ne connaissent pas le Dieu d’Israël. Pour eux la
vie de Dieu est un fardeau lourd à porter, difficile à supporter.

35
 C’est pour eux plus facile de se livrer aux activités et aux plaisirs
du monde qui sont inspirées par le diable. Mais le fait de louer et
d’adorer l’Eternel, notre Dieu nous apporte des richesses bien
plus grandes que ce que le monde peut nous donner :

1- La louange et l’adoration nous entrainent dans la présence

de Dieu.

La parole de Dieu déclare ceci : Psaumes 22 : 3 :

« Pourtant tu es saint, tu sièges au milieu des louanges d’Israël ».
La compréhension de ce passage est longtemps restée hors
de portée de ceux qui fréquentent les communautés chrétiennes.
Certains ne l’ont vraiment jamais compris, mais d’autres l’ont
volontairement ignoré pour protéger leurs intérêts égoïstes en
s’attirant une vaine gloire. Il n’est pas dit que Dieu sièges dans
les prières de ses serviteurs, ou dans les prédications de ses
serviteurs, ou encore dans les prophéties de ses serviteurs. Mais
au milieu des louanges de son peuple. Lorsque le peuple
commence à louer Dieu comme il le veut, il vient tout de suite
siéger au milieu d’eux. Et là où il y’a la présence de Dieu, il y’a
une grande lumière qui chasse les ténèbres. Les malades
guérissent, les sourds entendent, les vies des hommes sont
transformées, les montagnes s’ébranlent. La louange attire Dieu
au milieu de son peuple selon qu’il est écrit :
Psaumes 22 :4 : « Pourtant tu es saint, et tu sièges au
milieu des louanges de ton peuple ».
Et Dieu ne peut pas visiter son peuple sans qu’il n’y’ait
des signes, sans produire des miracles, sans toucher chacun au
36
point de ses besoins. Là où Dieu siège, il ne peut y avoir la
domination de Satan, il ne peut y avoir la prévalence de la
sorcellerie ou de la magie, il ne peut y avoir la prévalence des
ténèbres ou de l’iniquité. Car il amène la lumière là où régnaient
les ténèbres, le bonheur là où régnait le malheur.

Au moment de la louange et de l’adoration, nous avons

l’opportunité de nous faire pardonner nos péchés et nos iniquités
par Dieu. La bible déclare que lorsque nous sommes privés de la
présence de Dieu, nous portons la peine de nos iniquités :
Deutéronome 14 : 34 : « De même que vous avez mis
quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos
iniquités quarante années, une année pour chaque jour, vous
saurez ce que c’est que d’être privé de ma présence ».
Lorsqu’on est privé de la présence de Dieu, c’est
comme lorsqu’on marche dans la vallée de l’ombre et de la mort,
on tourne en rond et rien de ce qu’on fait ne réussit. Et cela arrive
parce qu’on porte la peine de nos iniquités, le poids de nos péché.
Mais lorsqu’on aime louer Dieu, on aura toujours le privilège que
Dieu nous pardonne tout ce que nous avons fait de mal. La parole
de Dieu déclare :
Hébreux 4 : 13 : « Approchons nous donc avec assurance
du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver
grâce, pour être secouru dans nos besoins ».
Lorsque nous arrivons à accéder au trône de la grâce,
c’est-à-dire, avoir Dieu près de nous, l’une des premières choses
dont nous bénéficions de la part de Dieu, c’est donc le pardon de
nos péchés. Cela s’est vu à maintes reprises avec le seigneur

37
 Jésus Christ lui-même. Il est écrit que lorsqu’on lui amena le
paralytique sur un lit, il lui pardonna d’abord ses péchés avant de
lui dire : « lève toi et marche » (Mathieu 9 : 2). C’est donc là un
énorme avantage pour l’homme de louer Dieu.
Et la parole de Dieu déclare que si Dieu est pour nous,
personne ne peut être contre nous.
Psaumes 91 : 1 : « Celui qui demeure sous l’abri du très
haut, repose à l’ombre du tout puissant ».
Cela veut dire que celui qui a Dieu près de lui est
totalement protégé de toute sorte d’influence démoniaque, de
toute agression mystique, de toute action menée contre lui dans le
monde des ténèbres. Louer et adorer l’Eternel nous met ainsi dans
une sécurité certaine et nous met l’abri de mauvaises surprises.

2- Quand nous le louons, Dieu nous délivre de nos ennemis

Nous avons vu depuis le départ que chanter des cantiques

au seigneur n’est pas la seule façon de le louer ou de l’adorer. On
peut le faire à travers un discours, un poème et de bien d’autres
manières, pourvu que cela soit sincère et vienne du fond du cœur.
Mais il est important de souligner que la louange sous la forme
musicale est particulièrement appréciée par Dieu, et a de tout
temps été utilisée comme une arme entre les mains de Dieu,
contre les ennemis de son peuple. Dieu affectionne
particulièrement les cantiques de louanges, surtout lorsqu’ils sont
accompagnés par d’instruments de musique, joués par
d’excellents musiciens. Lorsque ces cantiques sont exécutés de
cette manière, il descend alors au milieu de son peuple pour lui
38
faire justice face à ses ennemis. C’est pour cela que le roi David,
qui avait l’expérience des combats menés par la main de Dieu lui-
même, pouvait dire :
Psaumes 18 : 3 : « Je m’écrie : loué soit l’Eternel ! Et je
suis délivré de mes ennemis ».
Une bonne séance de louanges bien exécutées et adressée
à l’Eternel, pousse ce dernier à s’engager dans des combats sans
pitié contre nos ennemis et nos adversaires. Ce n’est plus le
chrétien qui combat en ce moment, mais c’est Dieu lui-même,
selon ce qui est écrit dans :
Jérémie 15 : 21 : « Je te délivrerai de la main des
méchants, je te sauverai de la main des violents ».
Cela a toujours été pendant que ses enfants lui chantaient
des louanges que l’Eternel a livré pour eux, de très grandes
batailles. Dieu fait des choses qui sont impossibles à l’homme,
lorsqu’on lui élève des louanges d’un cœur sincère et bien
disposé. Dans le livre de Josué, il nous est présenté une histoire à
peine croyable, une histoire que la science humaine ne que
trouver déraisonnable et dénuée de sens ou de logique. Mais une
histoire vraie qui se déroula aux portes de la ville de Jéricho. La
bible déclare que les murailles de Jéricho étaient si épaisses et
fortifiée, qu’elles étaient totalement infranchissables même par la
plus forte des armées. C’était une protection sûre, qui ne pouvait
être détruite par la main de l’homme. La muraille de Jéricho était
si épaisse qu’elle renfermait en son sein, des maisons toute
entières, selon ce qui est écrit dans :

39
 Josué 2 : 15 : « Elle les fit descendre avec une corde par la
fenêtre, car la maison dans laquelle elle habitait était sur la
muraille de la ville ».
Il était donc humainement impossible d’envisager une
possible destruction de la muraille par une quelconque armée
d’assaillants. Mais ce qui est impossible aux hommes, est un jeu
d’enfants aux yeux de l’Eternel. Notre Dieu est un maître des
stratégies de guerres. Ses stratégies ne sont pas à la porté de
l’intelligence humaine, et parmi elles, il y’a la musique exécutée
par des personnes ointes. Dieu a donc enseigné cette stratégie à
Josué pour qu’il l’enseigne à son tour à son peuple.
Josué 6 : 1- 5 : « l’Eternel dit à Josué : Vois, je livre entre
tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats. Faites le tour de
la ville, vous tous les hommes de guerre, faites une fois le tour de
la ville. Tu feras ainsi pendant six jours. Sept sacrificateurs
porteront devant l’arche sept trompettes retentissantes ; Le
septième jour, vous ferez sept fois le tour de la ville, et les
sacrificateurs sonneront des trompettes. Quand ils sonneront de la
corne retentissante, quand vous entendrez le son de la trompette,
tout le peuple poussera de grands cris. Alors la muraille de la ville
s’écroulera, et le peuple montera chacun devant soi ».

Dieu a utilisé dans ce combat le son de la musique émis

par des trompettes retentissantes. Mais cette musique n’était pas
jouée par des ivrognes impudiques et grossiers, enflés d’orgueil.
Elle était jouée par des sacrificateurs, c’est-à-dire, des personnes
sanctifiées et consacrées au seigneur, sachant parfaitement manier
leur instrument de musique. Ceux qui lisent doivent comprendre
40
que ces sacrificateurs étaient en effet des chantres de l’Eternel,
qui avaient un statut différent de celui que les leaders des
communautés chrétiennes accordent aujourd’hui à ceux qui font
ce travail. Ceci montre que le musicien et son instrument
occupent une place importante dans la louange, et leur rôle est
capital pour provoquer la réaction de Dieu. Lorsque ces détails ne
sont pas respectés, les cantiques de louanges qui sont adressés à
Dieu ne sont plus dès lors que de simples bruits, des bruits sans
intérêts pour le Dieu des cieux. Cet évènement qui eut lieu
longtemps avant la naissance de David, lui servit d’enseignement,
car selon les traditions hébraïques, les exploits de l’Eternel étaient
méticuleusement rapportés aux jeunes générations, afin que ces
dernières n’oublient pas que l’Eternel est leur Dieu. Ainsi David
consacra sa vie à louer l’Eternel et à jouer de la harpe en son
honneur. Il en jouait tellement qu’il devint extrêmement doué, et
l’Esprit de Dieu pouvait se manifester seulement au son de la
harpe jouée par David.
Lorsque Dieu avait rejeté le roi Saül, il envoya un
mauvais esprit pour le tourmenter ;
1Samuel 16 : 14 : « l’Esprit de l’Eternel se retira de Saül,
qui fut agité par un mauvais esprit venant de l’Eternel ».
La seule solution pour calmer la nuisance de ce mauvais
esprit était évidement que David puisse jouer de la harpe devant
Saul. Cela montre qu’aucun mauvais esprit ne peut subsister là où
la louange est exécutée dans les règles, selon la volonté de Dieu.
Les esprits méchants ne peuvent pas agir pendant que nous
louons notre Dieu, et cela est compréhensible parce que la
louange amène Dieu à venir habiter au milieu de nous. Par
41
conséquent, à cet endroit là, le diable et ses agents ne peuvent
plus agir pour commettre leurs forfaits. Il y’aurait moins de
personnes possédées d’esprits impurs dans les églises chrétiennes
si ces dernières prenaient la peine non seulement de donner une
place de choix aux moments de louange, mais aussi louer Dieu
d’une façon convenable, sans hypocrisie.

Il est primordial pour des enfants de Dieu de toujours créer

une atmosphère de louange pendant les réunions de culte et de
prière, car cela est utile aux hommes de Dieu pour qu’ils soient
inspirés par l’Esprit, afin de rendre convenablement leur
ministère. La louange prépare le terrain sur lequel le serviteur de
Dieu va travailler. Elle prépare le terrain du prédicateur, du
prophète, de l’évangéliste et même de celui qui enseigne. Les
saintes écritures nous révèlent une situation dans laquelle s’était
trouvé un prophète. Sollicité pour exercer son don, il eut besoin
de la louange, disons tout simplement qu’il eut besoin d’un bon
musicien pour jouer de son instrument :
2Rois 3 : 15- 17 : « Et maintenant, amenez moi un joueur
de harpe. Et comme le joueur de harpe jouait, la main de l’Eternel
fut sur Elisée. Et il dit : Ainsi parle l’Eternel ! Faites dans cette
vallée des fosses, des fosses. Car ainsi parle l’Eternel : Vous
n’apercevrez point de vent, et vous ne verrez point de pluie, et
cette vallée se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux
et vos bétails ».
L’homme de Dieu Elisée n’était pas disposé à prophétiser
ce jour là, à cause de la présence du roi d’ Israël qui ne marchait
pas selon les voies de l’Eternel. Mais il y eut besoin de créer une

42
atmosphère de louange pour que Dieu se manifeste par lui. Une
fois de plus, il est démontré que Dieu agit au travers de la
louange, car il y accorde une importance tout à fait particulière.

3- La louange apporte la croissance numérique dans une

communauté chrétienne

La louange, lorsqu’elle est exécutée dans les normes,

selon la volonté de Dieu, instaure la présence de Dieu. Et la
présence de Dieu quant à elle déclenche toute une série d’autres
évènements spirituels, qui profitent aux personnes se trouvant à
cet endroit. Chaque fois que dans une communauté, l’on donne
une place de choix aux moments de louanges et d’adoration à
l’Eternel, cela favorise l’activité du Saint Esprit dans la vie des
fidèles et aussi de toute personne invité à assister à cet office
religieux. Ce Saint Esprit qui est la puissance de Dieu, lorsqu’il
est en mouvement, produit des guérisons miraculeuses, des
délivrances, des résurrections, des restaurations et des
bénédictions de toute sorte. Ces choses qui se déclenchent dans la
vie des croyants le sont à cause de la présence de Dieu au milieu
d’eux. Et partout où se font des miracles, de grandes foules
s’assemblent également. C’est pour cela que grandes foules
s’assemblaient autour de Jésus Christ, parce qu’ils étaient
impressionnés par les choses que le seigneur faisait ainsi que par
son enseignement. Une louange qui touche le cœur de Dieu, au
point qu’il décide d’y siéger, provoque l’arrivée d’un grand
nombre de personnes. Dès lors que les premiers venus sont
délivrés, guéris, restaurés et soulagés dans leurs épreuves, ils vont
43
témoigner dans leur famille et leur lieu d’habitation et ceux qui
reçoivent les témoignages affluent à leur tour dans le lieu du
culte. Tous ces témoignages exaltent le nom et la puissance de
Dieu et de son fils, les cantiques de louanges qui célèbrent sa
grandeur, sa force et sa magnificence, élèvent Jésus Christ et le
glorifie. Or il est écrit :
Jean 12 : 32 : « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
j’attirerai tout le monde en moi ».
La parole de Dieu précise à la suite de ce verset qu’en
parlant ainsi, Jésus Christ indiquait de quelle type de mort il allait
mourir. Il allait mourir suspendu à un bois, surélevé de terre,
considéré par tout le monde comme maudit car tous le savaient à
cette époque, quiconque était pendu sur le bois, était considéré
comme étant une personne maudite, selon ce qui est écrit dans le
livre de Galates 3 : 13 :
« Christ nous a racheté de la malédiction de la loi, étant
devenu malédiction pour nous, car il est écrit : maudit est
quiconque est pendu au bois ».
En ce qui nous concerne aujourd’hui, il ne s’agit pas de
crucifier à nouveau Christ en le pendant une fois de plus au
dessus de la terre. Car c’est une seule fois que Christ est mort et
ressuscité. Il est monté au ciel, d’où il viendra juger les vivants et
les morts. Christ ne peut mourir une deuxième fois. Mais
l’élévation dont il est question aujourd’hui, c’est la louange que
nous devons donner au seigneur Jésus Christ. Partout où Jésus
Christ est élevé et glorifié, il attire du monde à cet endroit.
Partout où Jésus est véritablement et sincèrement glorifié, élevé,
que ce soit au travers de témoignages ou de cantiques spirituels, il
44
attire des foules immenses. C’est ce qui s’était passé aux
lendemains de la pentecôte, avec les prédications publiques de
Pierre, des autres apôtres et disciples qui parlaient de Jésus sans
crainte ni peur. L’apôtre Pierre se lança dans un discours, sous
l’influence du Saint Esprit, pour élever Jésus Christ, en parlant de
sa mort et sa résurrection. Il est important pour quiconque veut
apprendre à louer Jésus, d’analyser de façon détaillée, le discours
de Pierre :
Actes 2 : 14-30 : « Alors Pierre, se présentant avec les
onze, éleva la voix, et leur parla de cette manière : hommes juifs,
et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci et prêtez
l’oreille à mes paroles ! Ces hommes ne sont pas ivres comme
vous le supposez, car, c’est la première heure du jour. Mais c’est
ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours,
dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos
filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos
vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes
servantes, dans ces jours là, je répandrai de mon Esprit et ils
prophétiseront. Je ferai paraitre des prodiges en haut dans le ciel,
des miracles en bas sur la terre, du sang, du feu et une vapeur de
fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant
l’arrivée du jour du seigneur, de ce jour grand et glorieux. Alors,
quiconque invoquera le nom du seigneur, sera sauvé. Hommes
Israelites écoutez : Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a
rendu témoignage devant vous, par les miracles, les prodiges et
les signes qu’il a opéré par lui au milieu de vous, comme vous le
savez vous-même. Cet homme, livré selon le dessein arrêté et

45
selon la préscience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait
mourir par la main des impies. Dieu l’a ressuscité en le délivrant
des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fut
retenu par elle. Car David dit de lui : je voyais constamment le
seigneur devant moi ; parce qu’il est à ma droite, afin que je ne
sois pas ébranlé. Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue
dans l’allégresse ; et même ma chair reposera avec espérance, car
tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, et tu ne
permettras pas que ton saint voie la corruption. Tu m’as fait
connaitre les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta
présence. Homme frères, qu’il me soit permis de vous dire
librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été
enseveli et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi
nous. Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait
promis avec serment, de faire asseoir un de ses descendants sur le
trône, c’est la résurrection de Christ qu’il a prévue et annoncée,
en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et
que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu
a ressuscité, nous en sommes tous témoins. Elevé par la droite de
Dieu, il reçu le Saint Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu
comme vous le voyez et l’entendez. Car David n’est point monté
au ciel, mais il dit lui-même : Le seigneur a dit à mon seigneur,
assieds toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied. Que toute la maison d’Israël sache donc avec
certitude, Dieu a fait seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez
crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur
vivement touché et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres :
hommes frères, que ferons nous ? Pierre leur répondit : repentez
46
vous et chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour
le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint Esprit.
Car la promesse est pour vous et pour vos enfants, et pour tous
ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le seigneur
notre Dieu les appellera. Et par plusieurs autres paroles, il les
conjurait et les exhortait en disant : sauvez vous de cette
génération perverse. Ceux qui acceptaient sa parole furent
baptisés, et, en ce jour là, le nombre des disciples s’augmenta
environ de trois mille hommes ».

Le contenu de ce discours est un assemblage d’éloges et

de louanges en l’honneur du seigneur Jésus Christ, du début à la
fin. Sachant que tous les juifs tenait David pour un grand
prophète de l’Eternel, Pierre a démontré comment David lui-
même a rendu hommage à Jésus que les juifs venaient de faire
mourir. Ce qui est extrêmement important dans le discours de
Pierre, c’est la façon dont il glorifie Jésus Christ, la façon dont il
l’élève. Mais après avoir fait cela, il obtient un résultat sans égal.
Trois mille personnes converties au seigneur le même jour. Cela
ne se voit plus de nos jours, parce que les leaders des
communautés chrétiennes font plus leurs propres éloges que
celles de Jésus Christ. Ils s’emploient à se glorifier et se mettre
eux même à l’honneur devant leurs fidèles et devant le monde.
Ceci a pour résultat que des communautés chrétiennes, même
après dix années d’existence, n’arrive pas parfois à regrouper une
centaine de fidèles. Et ceux qui, par des stratégies humaines
arrivent à attirer des foules, ne peuvent les conserver assez
longtemps, parce que le fondement est mauvais, les motifs de ces

47
gens sont impurs. Ils ne prêchent pas l’évangile qui glorifie le
seigneur Jésus Christ, mais ils se mettent eux même au devant de
la scène et deviennent des stars, en mettant de côté le seigneur de
gloire ; Jésus Christ fils de Dieu.

Là où l’on ne pratique pas la véritable louange à Dieu, là

où l’on n’élève pas le seigneur Jésus Christ par des témoignages
et des cantiques de louanges, il n’y’a pas de croissance
numérique. La croissance vient lorsqu’on apprend à donner à
Jésus Christ la place qu’il mérite au sein du peuple. Voilà d’une
façon non exhaustive les avantages et les bienfaits de la louange,
dans nos vies et aussi au sein des communautés chrétiennes toutes
entières.

48
 Chapitre 5

Qui est concerné par la louange et

l’adoration ?

La louange et l’adoration concernent tous les hommes

qui vivent sous le soleil. Non pas qu’il y’ait des personnes qui
vivent en dehors de notre monde terrestre, mais il est question
que chaque être qui a reçu de Dieu le souffle de vie, doit louer le
seigneur jour et nuit. Les statuts sociaux ou spirituels, les
catégories et les classes des hommes ; leur race ou couleur de
peaux ne comptent plus et deviennent totalement nuls devant le
seigneur des armées. Aucun être humain n’est épargné par la
louange, et ce n’est même pas une chose facultative.
La louange n’est pas une tâche ou une corvée réservée
uniquement aux chantres, aux choristes et aux chanteurs. Dieu
veut et attend que tous les hommes le louent et l’adorent en
s’humiliant devant lui. Les saintes écritures déclarent à ce
propos ;
Psaumes 150 : 1 : « Que tout ce qui respire loue l’Eternel !
Louez l’Eternel ! ».
Cela sonne comme un ordre qui est donné à l’humanité,
afin que celle-ci loue le seigneur. Tout ce qui a en soi le souffle de
vie doit s’exécuter. Cela veut dire aussi que ceux qui ne louent
pas Dieu comme il le souhaite, ne peuvent pas lui être agréable.
49
Après s’être adressé à toute la création, Dieu s’adresse aux
individus en détail, pour qu’il n’y ait aucune confusion dans cette
ordonnance qui est donnée. Il est écrit :
Psaumes 22 : 23 : « Vous tous qui craignez l’Eternel,
louez-le ! Vous tous postérité de Jacob, glorifiez le ! Tremblez
devant lui, vous tous postérité d’Israël ».
Dieu s’adresse ici à tous ceux qui sont nés de nouveau en
Jésus Christ, ceux de la postérité de Jacob, à Israël spirituel que
nous sommes, nous tous qui confessons le nom de l’Eternel et
marchons dans la crainte de son nom. Si donc quelqu’un pense
connaitre Dieu ou être son serviteur ou son enfant, il devrait se
sentir particulièrement concerné par la louange. Personne ne peut
prétendre aimer ou craindre Dieu et ne pas le louer. Une chose
qui est très importante c’est que Dieu parle aussi à ses serviteurs,
les sacrificateurs, les prophètes que nous appelons aujourd’hui
prédicateurs, en disant dans :
Psaumes 113 : 1 : « Louez l’Eternel ! Serviteurs de
l’Eternel, louez, louez le nom de l’Eternel ! ».
Les serviteurs de l’Eternel, les hommes de Dieu ;
pasteurs, prophètes, apôtres, docteurs, évangélistes, diacres,
anciens, chantres, portiers et tous ceux qui servent à l’autel se
voient ici sommés de louer le Dieu des cieux, l’Eternel des
armées. Ce n’est pas laissé au choix des serviteurs. Aucun d’entre
eux n’est trop saint, trop spirituel ou trop occupé pour louer Dieu.
La parole de Dieu déclare encore que même les rois, les princes
de la terre, la lune même et le soleil sont interpelés pour vaquer à
la louange et l’adoration. Et le roi David nous en donne un bel
exemple dans :
50
 2Samuel 6 : 14 : « David dansait de toute sa force devant
l’Eternel, et il était ceint d’un éphod de lin ».
David, qui était déjà roi de tout Israël, n’a pas regardé son
rang et sa classe royale, il n’a pas eu peur qu’on le regarde
comme une personne indigne, mais il s’est dépouillé de sa fierté
pour louer l’Eternel. Il a dansé sans retenu devant l’Eternel son
Dieu pour lui donner gloire et honneur. De nos jours, la plupart
des chrétiens n’osent pas transpirer devant leur Dieu en dansant.
Ils sont trop beaux, trop belles et trop bien coiffées pour esquisser
un simple pas de danse devant celui qui leur donne la vie.
Certaines personnes se réclamant de Dieu en sont arrivées à
banaliser et même à rendre sans aucune importance les moments
pendant lesquels l’Eternel doit être glorifié. Certains attendent
patiemment chez eux pour que cette phase du culte soit passée,
pour enfin venir écouter le prédicateur. Certains leaders d’églises
n’assistent pas du tout aux moments de louange et d’adoration,
estimant que c’est n’est pas leur travail, que c’est un rôle qui est
dévolu aux seuls chantres et choristes.
Au regard de la parole de Dieu, ce genre de personnes ne
peuvent en aucun cas prétendre être au service de Dieu. Ce sont
des faux prophètes et des imposteurs, ils n’ont point été appelés et
ne connaissent même pas Dieu. Ils sont de ceux là dont l’apôtre
Paul a parlé dans les épitres en disant qu’ils servent leur propre
ventre et non pas Dieu. Jésus lui-même qui est le fils de Dieu, a
chanté des cantiques à son père selon ce qui est écrit dans le livre
de :
Mathieu 26 : 30 : « Après avoir chanté des cantiques, ils
se rendirent à la montagne des oliviers ».
51
 Après avoir partagé la sainte scène avec ses disciples,
Jésus a chanté des cantiques avec eux, avant de les entrainer à la
montagne des oliviers. Si le fils de Dieu lui-même a chanté des
cantiques de louange à son père, qui sommes nous pour ne pas le
faire ? Qui sommes nous pour empêcher le peuple de Dieu de le
faire d’une façon convenable ? Qui sommes nous pour banaliser
et mépriser la louange que le peuple veut élever à son Dieu ?

52
 Conclusion

En regardant de près tout ce qui se fait de nos jours dans

les communautés chrétiennes, dans les assemblées des enfants de
Dieu, on se rend vite compte que la notion de louange et
d’adoration adressées à l’Eternel, a été galvaudée il y’a de cela
très longtemps. Depuis plusieurs générations de chrétiens, on a
perdu le vrai sens des mots louange et adoration à l’Eternel. Nous
en sommes venus à louer Dieu de la même manière que nous
louons les humains. Ce que nous observons dans les
communautés, ce sont des séances religieusement programmées
pendant lesquelles des groupes appelés « chorales », ou encore
« groupes musicaux », selon les milieux, exécutent des chansons
pour égayer l’assemblée des fidèles, ou alors pour les détendre.
Ce qu’ils chantent ne vient pas d’eux même et ils ne
s’approprient même pas ces paroles. Ils se donnent en spectacle
pour se faire remarquer. Ils chantent par envie, par jalousie, se
mesurant les uns aux autres. Rivalisant d’adresse les uns contre
les autres dans le seul but de paraître supérieur.

Mais louer Dieu ce n’est pas cela. Louer Dieu ce n’est pas
exécuter des chansons composées par d’autres, sans au préalable
s’approprier les paroles de ces chansons. Faire cela c’est chanter
du bout de ses lèvres, pendant que le cœur pense à d’autres
choses et exprime d’autres sentiments. Louer Dieu ce n’est pas
mettre de l’ambiance, une bonne ambiance avant d’écouter la
prédication. On peut appeler cela, détendre la salle, mettre de la
bonne humeur, égayer le peuple ou alors le garder éveillé en
53
attendant le prédicateur. On accorde ainsi plus d’importance à ces
nouveaux prédicateurs vedettes, qui trouvent rabaissant le fait de
chanter et de danser à l’honneur du Dieu créateur de toute chose,
comme le fit le roi David. Ils arrivent dans les lieux de cultes
lorsque le temps imparti aux cantiques de louange et d’adoration
est terminé. Ils sont ainsi reçus comme de véritables rois par leurs
fidèles qui les acclament de toutes leurs forces, au point même de
se faire mal. Ils font pour des humains comme eux, ce qu’ils
n’éprouvent aucune envie de faire pour le Dieu du ciel. Louer
Dieu ce n’est pas cela, ce n’est pas une mise en scène pour
glorifier l’homme au détriment de Dieu. Et lorsque le prédicateur
vedette est entré dans le lieu du culte, le peuple qui chantait un
cantique de louange à Dieu doit tout de suite arrêter pour céder la
place au prédicateur. A partir de ce moment, il devient clair que
les cantiques sont exécutés juste pour ne pas s’ennuyer en
attendant l’arrivée du prédicateur. L’homme prend ainsi
immédiatement la place de Dieu aux yeux des fidèles chrétiens,
qui vont désormais le craindre plus qu’ils ne craindraient Dieu
lui-même. La louange à l’Eternel n’a plus de sens dans le cœur du
chrétien, elle est réduite au simple fait de chanter des cantiques.
Même l’instrument de la louange qu’est le chantre est avili par les
leaders d’église eux-mêmes et ce, devant toute l’assemblée. On
l’insulte, le ridiculise et le prive des droits qui lui sont accordés
dans les saintes écritures. C’est une vraie mascarade et personne
n’y prend garde. Cela n’attire l’attention de personne, tout le
monde trouve cela normal. Mais seuls ceux qui ont la
connaissance, qui craignent Dieu et qui ont le discernement

54
peuvent réaliser que l’antéchrist est en train de s’asseoir dans le
lieu saint, selon ce qui est écrit dans la parole de Dieu :
Mathieu 24 : 15 : « C’est pourquoi, lorsque vous verrez
l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel,
établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention ! »
Seuls ceux qui ont une intelligence divine peuvent se
rendre compte de ces choses là, car ils ont les yeux ouverts par le
saint Esprit pour discerner toutes les manœuvres du diable qui est
en train de prendre le total contrôle des milieux religieux, en se
positionnant à la tête des communautés religieuses. L’un des axes
majeurs du plan que le diable a initié pour détruire l’Eglise de
Christ est de pervertir la louange et l’adoration, en même temps
que le chantre qui en est le principal instrument.

Mais la louange véritable et la vraie adoration sont celles

qui se font selon les lois bibliques ; s’étant au préalable dépouillé
des souillures de la chair, de l’orgueil et la vanité humaine.
L’humilité est donc une qualité indispensable que doivent
posséder tous ceux qui s’approchent de Dieu pour le louer ou
bien l’adorer. Les moments de louange et d’adoration donnent
l’occasion aux humains de reconnaître la grandeur de Dieu, sa
puissance et sa souveraineté dans leurs vies. Ce sont des moments
pendant lesquels l’homme doit admettre qu’il n’est absolument
rien sans Dieu, reconnaître sa nature pècheresse et sa dépendance
vis-à-vis de lui. Personne ne devrait continuer à montrer de
l’orgueil pendant les temps de louange et d’adoration, c’est à dire
dans la présence de Dieu. Personne ne devrait se permettre
d’injurier ou de critiquer son prochain pendant ces moments,

55
comme on le voit dans certains milieux religieux : on assiste
souvent à des spectacles dignes du monde des ténèbres où l’on
voit des pasteurs et d’autres leaders de communauté insulter les
chantres ou les choristes en plein culte, parfois après que ceux-ci
aient chanté des louanges à Dieu. Ces gens ne connaissent pas
Dieu et ne sont pas dignes de parler en son nom. Dans ce genre
de milieux, tout le monde rivalise d’adresse juste par orgueil et
par rivalité, avec des cœurs pleins de rapines. Les uns et les autres
prétendent alors chanter pour la gloire de Dieu, mais ce ne sont
que des spectacles dignes des concerts mondains.

A l’inverse, certains milieux essayent de privilégier la

manifestation du saint Esprit et le dépouillement de la chair de la
part de ceux qui exécutent les cantiques, mais là encore, il y’a
beaucoup de dérapages, car, beaucoup de personnes dénuées de
tout talent s’infiltrent dans les rangs des chantres et des choristes,
sous le simple prétexte qu’ils sont « spirituels ». Ils détruisent
ainsi la qualité de la louange qui doit être élevée vers Dieu. Ces
gens agissent par envie et convoitise, c’est un zèle amer qu’ils
manifestent en se mettant en avant dans un domaine où ils n’ont
aucune compétence, comme si Dieu mérite de recevoir une
louange médiocre. Parfois, les vrais chantres pétris de talents sont
mis de côté à cause des manipulations de ces faux chantres
prétentieux. Dieu ne peut accepter une telle louange, car elle
vient de cœurs souillés par une grande injustice et beaucoup de
vice. Il est clair dans la parole de Dieu que tous ceux qui sont
cités comme chantres ont été remarquables par leur grand talent
et leur fidélité. Ce fut le cas de David, Coré ou encore Asaf. Ceux

56
là furent parmi les plus célèbres, mais leurs fils suivirent leurs pas
dans l’excellence. Une louange adressée au Dieu très haut ne doit
pas être médiocre ou exécutée par des personnes n’ayant aucune
crainte de Dieu, tels que l’on voit certains leaders religieux faire
venir dans le temple, des chanteurs du monde, qui font
habituellement leurs prestations dans les bistrots, les cabarets et
les boîtes de nuits, afin d’y exécuter des chansons pour le moins
qu’on puisse dire qui sont à la gloire de Satan. Leur seul objectif
étant d’attirer beaucoup de personnes dans le temple. Cela est une
abomination. Certains aussi ne prennent pas la peine de dispenser
des formations musicales aux enfants de l’église, ils préfèrent
aller chercher des musiciens de cabarets pour essayer de rendre la
musique agréable pendant les cultes. Ces gens aller très vite, car,
ce n’est pas l’œuvre de Dieu qui les intéresse, ce n’est pas le fait
de jeter des bases solides de l’église qui les intéresse, mais ils
sont remplis d’ambitions égoïstes et vaniteuses. Ils veulent, par
orgueil, remplir de monde de grandes salles, recueillir de grandes
sommes d’argent et montrer qu’ils ont réussi. Le salut des
personnes qui viennent ne les intéresse même pas.

Il y’a encore beaucoup de choses à dire concernant la

louange et l’adoration, mais cela ne saurait être possible en une
seule fois. Il faut toutefois retenir qu’en dehors du dépouillement
de la chair, la louange et adoration requièrent de la part de ceux
qui l’exécutent, un grand talent dans l’utilisation des instruments
de musique de toutes sortes et aussi des cordes vocales. Pour cela,
il n’y a pas de meilleure référence que celle du Psaume 150 :

57
 « Louez l’Eternel ! Louez-le dans son sanctuaire ! Louez-
le dans l’étendue où éclate sa puissance ! Louez-le pour ses hauts
faits ! Louez-le selon l’immensité de sa grandeur ! Louez-le au
son de la trompette ! Louez-le avec le luth et la harpe ! Louez-le
avec des tambourins et avec des danses ! Louez-le avec des
instruments à corde et le chalumeau ! Louez-le avec des cymbales
sonores ! Louez-le avec des cymbales retentissantes ! que tout ce
qui respire loue l’Eternel ! »

58
 Table des matières

Introduction …………………………………………………………………………………. 5

Chapitre 1

C’est quoi la louange ?........................................................................ 7

1) Faire des éloges ………………………………………………………………… 7

2) Raconter ses exploits ………………………………………………………. 10
3) Montrer sa reconnaissance ……………………………………………… 12
4) Le célébrer en se réjouissant ……………………………………………. 13

Chapitre 2

C’est quoi l’adoration ?...................................................................... 15

1) Reconnaître la toute puissance de Dieu……………………………. 17

2) Sacrifier à Dieu ce qu’on a de cher …………………………………… 21
3) Manifester un amour illimité ……………………………………………. 26

Chapitre 3
Louange er Adoration ; quelle importance pour Dieu …………………… 27

1) Tout roi aime les éloges ……………………………………………………. 27

2) L’homme a été créé pour louer Dieu ………………………………… 29

Chapitre 4

Qu’est ce que la louange apporte à l’homme ?.................................. 34

59
 1) Elle nous entraîne dans la présence de Dieu ……………………. 36
2) Par elle, Dieu nous délivre de nos ennemis ………………………. 38
3) Elle apporte la croissance numérique ………………………………. 43

Chapitre 5

Qui est qualifié pour louer et adorer Dieu ?...................................... 50

Conclusion ……………………………………………………………………………………. 54

Table des matières ……………………………………………………………………….. 59

60