CollÈge Herbert W.

Armstrong
cours de

Bible
par correspondance

Leçon 9
« Si vous ne devenez comme
les petits enfants … »
2 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
message du
RÉDACTEUR
L
a conversion est un processus qui dure
toute la vie. Être converti c’est avoir les pensées
de Dieu au lieu des pensées, des émotions et des
désirs charnels. Nous devons penser comme Dieu  !
C’est très difficile à réaliser et c'est un sujet profond qui
demande de la méditation. Nous devons constamment
croître dans notre conversion. Le baptême n’est que le
point de départ.
Voici comment l’apôtre Paul définit cela: «  Annon-
çant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu,
et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20:21).
Lorsque vous péchez, peut-être que vous voyez
comment votre péché blesse d’autres personnes. Mais
avez-vous la repentance envers Dieu ? Vous devez faire
attention de n’avoir qu’un regret humain concernant
votre péché, car cela ne vous suscitera pas à surmonter
vos problèmes. Notre repentance doit s’élever bien au-
dessus du niveau humain. Seule la tristesse selon Dieu—
la repentance envers Dieu—vous permettra de vaincre.
Lorsque vous péchez, vous enfoncez une lance dans
les côtes du Christ. C’est la raison pour laquelle Il
mourût—parce que vous et moi péchons. Si personne
d’autre que vous aurait qualifié pour entrer dans le
Royaume de Dieu, le Christ Se serait tout de même
soumis à cette horrible exécution. Le péché comporte
une terrible pénalité et quelqu’un doit payer pour cela.
Il doit en être ainsi, selon la loi de Dieu.
«  Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui com-
mettent de telles choses, et qui les fais, que tu échappe-
ras au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses
de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne
reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la
repentance  ? (Romains 2:3-4). Évidemment, la repen-
tance provient du Saint-Esprit. Mais ici nous voyons
que la bonté de Dieu nous mène à la repentance.
Réalisez-vous combien Dieu est bon  ? Combien Il
est bon pour vous ? Combien Il vous a donné ? Lorsque
nous nous évaluons et nous nous comparons à la bonté
de Dieu, nous découvrons combien nous sommes mau-
vais. Comparez votre bonté avec celle de Dieu,
et alors vous commencez à voir pourquoi nous avons
besoin de nous repentir envers Dieu et non envers
l’homme.
Suite sur la page 16 »
leÇon 9
CollÈge Herbert W. Armstrong
cours de
Bible
par correspondance
Leçon 9
Un cours international de compréhension biblique publié
par l’Église de Philadelphie de Dieu en coopération avec le
Collège Herbert W. Armstrong, Edmond, Oklahoma.
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la tâche de l’Église. Ceux qui souhaitent aider et supporter volon-
tairement cette œuvre mondiale de Dieu sont bienvenus en tant que
co-ouvriers dans cet effort important de prêcher et publier l’Évangile
à toutes les nations.
à propos de notre couverture Dans
Matthieu 18:3 le Christ a expliqué que c’est une
attitude humble et docile comme celui d’un enfant
qui est requise de ceux qui seront nés de Dieu.
Cependant, tous les humains ont inconsciemment
permis le dévelopment d’une attitude obstinée, qui
remplace ces caractéristiques de l’enfance.
Comment se fait-il? Et comment peut-on vraiment
se repentir, se convertir, et entrer dans la grâce et la
faveur de Dieu? Vous devez savoir!
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leÇon 9 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
Qu’est-ce que
LE VRAI REPENTIR ?
Que signifie, au juste, « se repentir » ? S’agit-il « d’accepter le Christ » ? Le vrai
repentir est-il tout simplement un sentiment émotionnel ? Doit-on se repentir pour
être sauvé ? La réponse à ces questions cruciales se trouve dans votre Bible.
E
n commençant par Adam et Ève, tous les
êtres humains à l’exception de Jésus-Christ,
ont vécu contrairement à la voie de Dieu.
Nous avons tous participé aux péchés de
l’humanité (Romains 5:12).
Nous avons tous assouvi « les volontés de la chair »—
donnant libre cours aux désirs illicites de notre corps
et de notre esprit—parce que nous avons tous marché
selon le train de ce monde, selon « le prince de la puis-
sance de l’air » (Éphésiens 2:2-3).
Ayant tous péché, les êtres humains ont mérité
l'amende encourue par le péché, c'est-à-dire la mort
éternelle—la cessation de la vie pour toujours ! Comme
l’apôtre Paul l’exprime  : «  Quels fruits portiez-vous
alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car
la fin de ces choses, c’est la mort. … Car le salaire du
péché, c’est la mort [éternelle] » (Romains 6:21, 23).
Tous les êtres humains qui ne se sont pas repentis
de leurs péchés sont, spirituellement, des « condamnés
à mort » qui attendent l'exécution de la peine de mort
bien mérité. Ils ont encouru cette pénalité éternelle en
se contentant de suivre « leurs penchants naturels »—
un mode de vie qui constitue le péché !
Le pardon divin
Mais Dieu, dans Sa grande miséricorde envers l’huma-
nité, a conçu une alternative afin que nous puissions
éviter de payer cette amende ultime. « Car Dieu a tant
aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la
vie éternelle » (Jean 3:16).
Un Dieu aimant souhaite que nous tous éventuel-
lement réclamions un jour le sacrifice de Son Fils Jé-
sus-Christ pour la rémission de nos péchés personnels.
« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que
lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est
mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant
que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous
3
sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions
ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la
mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés,
serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:8-10).
Il n’existe que ce seul moyen pour effacer nos pé-
chés—la seule façon d’entrer dans le Royaume de Dieu
comme membre glorifié de la Famille Dieu—et cette
méthode implique le repentir !
Actes 2:38 résume le processus du salut en un seul
verset, et le tout premier mot de ce passage crucial est :
« Repentez-vous ! » Jésus, par ailleurs a déclaré : « Mais
si vous ne vous repentez, vous périrez tous également »
(Luc 13:3, 5). Par conséquent, le repentir constitue une
étape vitale pour parvenir au salut.
Mais que signifie le vrai repentir aux yeux de Dieu,
tel que révélé dans Sa Parole inspirée ? Qu’est-ce que
cela implique—que devons-nous faire ?
Un changement de direction
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos
péchés soient effacés , » déclara l’apôtre Pierre devant
ses auditeurs à Jérusalem (Actes 3:19).
Dieu nous dit qu’il y a quelque chose que nous
devons faire avant qu’Il puisse appliquer le sacrifice
du Christ, en tant que rançon pour nos péchés. Nous
devons démontrer que nous ne souhaitons plus conti-
nuer dans la voie de vie qui mène à la mort éternelle.
Nous faisons cela en changeant notre façon de vivre.
Ce changement de direction, c’est « le repentir ».
Mais de quoi devons-nous nous repentir exacte-
ment ? De quoi devons-nous nous détourner ?
Du péché !
Les actions et les œuvres qui sont contraires à la Loi
de Dieu sont « des péchés ». Le péché est la violation,
ou la transgression des commandements de Dieu. Voi-
ci la définition biblique du péché : « Quiconque pèche
transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi »
(1 Jean 3:4).
4 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
Par conséquent, se repentir de ses péchés signifie
tout simplement changer. C’est un changement total
d’esprit, de cœur et de direction de vie—de la voie de
l’indulgence pour soi qui consiste à « prendre », à la
voie qui consiste à « donner ». Nous nous détournons
de l’ égoïsme pour pratiquer l’altruisme. Se repentir, c'est
changer toutes nos attitudes du passé, et notre vie sans
Dieu, pour une nouvelle voie de vie centrée sur Dieu.
Lorsque nous commençons à démontrer notre
désir sincère de changer, et que nous demandons
à Dieu de pardonner notre ancienne façon de vivre,
Il transfère sur nous le sacrifice de Jésus-Christ. À
partir de ce moment-là, nos péchés sont pardon-
nés, et nous sommes libérés de la culpabilité et de la
pénalité encourue par nos péchés passés. La peine
LEÇON 9
L’inclination « naturelle »
de l’homme
Le vrai repentir implique un changement de notre part.
Mais pourquoi changer ? Et que changer ? Pour répondre
à ces questions, nous devons tout d'abord comprendre
l'inclination « naturelle » de chaque être humain.
1. Dieu inspira le prophète Jérémie de décrire les dis-
positions naturelles de l’esprit humain. Comment notre
Créateur définit-Il l’esprit, ou le « cœur », de l’homme ?
Jérémie 17:9. L’esprit inconverti de tous les êtres hu-
mains est-il enclin à obéir à Dieu ? Romains 8:7-8.
2. Quels sont les penchants de l’esprit « charnel » de
l’homme ? Galates 5:19-21; Romains 1:28-32; Jacques 4:1-
3. Quelle est la véritable origine de ces attitudes, de ces
penchants, de cette inclination à pécher—qui est le
« père » du péché ? Jean 8:44; 1 Jean3:8; Éphésiens 2:2-3.
commentaire  : Aussi incroyable que cela puisse
paraître, les penchants naturels de l’homme commu-
nément appelé «  nature humaine  »—se développent
en lui sous l’influence de l’archange déchu, que nous
connaissons sous le nom de Satan le diable !
La Bible révèle que Satan est « le dieu de ce siècle »
(2 Corinthiens 4:4), qui a séduit toutes les nations
(Apocalypse 12:9). De plus elle le révèle comme «  le
prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit mainte-
nant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2).
Satan influence les gens en « émettant » ses attitudes
dans leur esprit. Il est, pourrait-on dire, « sur l’antenne »
communiquant de par le monde. L’esprit humain dans
leÇon 9
de mort éternelle n’est plus suspendue sur nos têtes.
Paul l’explique de cette façon : « Combien plus le
sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-
même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience
des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vi-
vant ! » (Hébreaux 9:14).
Qu’Il est miséricordieux notre Créateur aimant !
Commençons à comprendre les détails de ce pas
vital vers le salut.
Mais avant de commencer cette étude, soyez sûrs
d’avoir votre Bible afin que vous puissiez aller à chaque
Écriture citée en réponse aux questions. Lisez toujours
ces versets pour bénéficier pleinement de votre étude.
Nombreux sont ceux qui trouvent qu’écrire les versets
les aide à se concentrer sur leurs études.
chaque individu (Job 32:8; 1 Corinthiens 2:11), dont
nous avons étudié dans la Leçon 5, est «  branché  »
sur la « longueur d’onde » de Satan. Le diable n’émet
pas des mots dans une langue particulière; ses « émis-
sions » ne se traduisent pas par des sons. Il émet, des at-
titudes de vanité, d’égoïsme, de cupidité, de convoitise,
de concupiscence, de jalousie, de diffamation, d’envie,
de ressentiment, de haine, d’amertume et de rébellion,
que notre esprit reçoit à la manière d’un poste de radio
qui capte les signaux électromagnétiques, lancés par
des stations émettrices.
Ces attitudes sataniques, présentes dans l’esprit
humain, sont ce que nous sommes venus à appeler la
« nature humaine ». En réalité, il s’agit de la nature de
Satan, qu’il émet dans notre esprit et que nous expri-
mons de plusieurs façons. Mais personne n’est obligé
d’accepter les attitudes et les impulsions de Satan. Le
diable n’a pas le pouvoir d’obliger qui que ce soit à pen-
ser ou à agir mal ! Néanmoins, les êtres humains, ne
soupçonnant pas son influence, se plient automatique-
ment à ses suggestions sans se rendre compte de ce qui
se passe dans leur esprit. La plupart des gens agissent
sans réfléchir, acceptant les « propositions » de Satan.
Notre nature humaine, qui s’acquiert, s’exprime de
deux manières : spirituellement d’une part, physique-
ment de l’autre. Spirituellement, elle se traduit par de
la vanité. La vanité aime à s’exalter. Elle est centrée sur
soi. Elle est synonyme d’égoïsme et de cupidité. Elle
nous incite à haïr et à résister l’autorité.

contr aste dr amatique On a du mal a s' imaginer que l’ individu furieux à droite était une fois
un enfant humble et doux. Qu’est-ce qui inspire les traits indésirables de la « nature humaine » ?
Physiquement, la nature humaine se traduit par
des impulsions et des désirs désordonnés qui récla-
ment leur assouvissement. Bien entendu, il existe
chez l’homme certains désirs physiques qui ne sont
pas mauvais tels que l’instinct de conservation. Mais
lorsqu’on éprouve de la convoitise et que l’on cherche
égoïstement à « prendre » ou à se gratifier, ces désirs
deviennent péchés !
3. Le péché est-il défini comme étant la transgres-
sion de la loi de Dieu ? 1 Jean 3:4. Les « oeuvres de la
chair  »—de la «  nature humaine  »—ne sont-elles pas
pécher aux yeux de Dieu ? Relisez encore Galates 5:19-21.
commentaire : Le péché représente la transgression
des Dix Commandements de Dieu. Par conséquent,
l’expression de la nature des hommes, inspirée par Sa-
tan, est clairement illicite aux yeux de Dieu !
Considérons à nouveau de quelle manière s’exprime
cette nature que les êtres humains acquièrent.
L’esprit de l’homme, influencé par les « émissions » de
Satan, s’aime lui-même au dessus de tout autre. Il est égo-
ïste. À part lui, il aime tout ce qui lui appartient, ou tout
ce qui fait partie de son « univers »—individus, biens ma-
tériels, idées, etc. Ces possessions font partie d’un « moi »
plus général—ressemblant à un petit « empire ». C’est ce
« moi » que les êtres humains affectionnent plus que tout
élément « extérieur », ou « étranger », spécialement Dieu.
Certains, dira-t-on, n’aiment-ils donc pas leur pro-
chain ? N’y a-t-il pas de braves gens qui « se mettent eux-
mêmes de côté »—passant leur temps à aider les autres ?
Il y a certainement des gens qui ont appris, à un certain
photodisc / reuters
degré, le principe qu’il y a plus de bonheur à donner
qu’à recevoir. Peut-être qu’ils n’ont pas adopté la philo-
sophie du diable au même degré que les autres qui sont
totalement « fixés sur eux-mêmes ». Peut-être essaient-ils
d’appliquer dans leur vie un peu des enseignements de
Dieu contenus dans la Bible.
Néanmoins, dans la majorité des cas, les actes appa-
remment altruistes sont égoïstes, étant motivés par le
désir de se faire bien voir par les autres, de passer pour
« bons », ou « juste », ou motivés par le désir de s’estimer
soi-même bon. Or il ne s’agit là que de propre justice—
un vêtement souillé aux yeux de Dieu ! (Ésaïe 64:5).
Ceux des mortels que Dieu, en fin de compte, re-
vêtira de Son apparence divine—ceux qui naîtront
en tant que véritable fils de Dieu—sont ceux qui se
repentent de leurs péchés et qui luttent pour résister à
leur « nature humaine » (à l’attitude et aux impulsions
de Satan) avec l’aide du Saint-Esprit de Dieu.
4. à qui Jésus nous a-t-Il dit de ressembler, si nous vou-
lons entrer dans le Royaume de Dieu ? Matthieu 18:2-4.
commentaire : Les petits enfants n’affichent pas les
tendances de la nature humaine au même degré que
les plus grands enfants, les adolescents et les adultes.
Lorsqu’on pense aux petits enfants, on ne peut s’empê-
cher de les trouver « doux » et « innocents » à cause de
leur attitude en fait humble et docile.
Quoiqu’il en soit, très tôt dans la vie, les attitudes de
Satan commencent à s’infiltrer dans notre esprit. Gra-
duellement nous commençons à éprouver des degrés va-
riés d’hostilité et de mépris envers l’autorité. Nous nous
6 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
irritons lorsqu’on nous indique la façon d’agir. Nous
nous mettons à assouvir nos caprices charnels. Nos pen-
sées se concentrent peu à peu sur le « je », le « mon »,
et le «  moi  ». Le résultat de l’influence des émissions
de Satan est que nous favorisons et entretenons tous ces
mauvaises attitudes à un degré plus ou moins aigu. C’est
la raison pour laquelle l’apôtre Paul déclare, sous l’ins-
piration de Dieu, « Il n’y a point de juste, pas même un
seul » (Romains 3:9-18, 23; Ecclésiaste 7:20).
Réfléchissez un instant et songez au contraste qui
existe entre l’esprit «  naturel  » de l’être humain et la
nature de Dieu. Dieu ne se soucie pas du «  moi  ». Il
est rempli d’un amour qui déborde. Il nous aime tous.
Plutôt que de profiter des hommes, Il veut leur accorder
Ses bénédictions dans Son grand amour et souci pour
l'humanité. Il n’est ni hostile, ni méprisant, ni rebelle,
ni agressif, ni égoïste.
Dieu veut que nous devenions tous comme Lui; par
conséquent, Il veut que nous nous détournions et que
nous nous efforcions de vaincre la mauvaise influence
de Satan sur notre façon de penser et sur nos actions.
Le repentir, c’est tout cela.
Tout a commencé dans
le jardin d’éden
Lorsque Dieu créa Adam et Ève, Il les créa parfaits sur
le plan physique. Il les créa à Son image, et selon Sa res-
semblance (Genèse 1:26-27). Tout en eux était « très
bon » (verset 31).
Ils étaient composés de chair fait de la poussière
du sol (Genèse 2:7; 3:19), et ils éprouvaient un intérêt
naturel pour eux-mêmes. Dieu a placé cela en nous afin
que nous nous soucions, dans une certaine mesure, au
bien-être de nos vie, et de nos corps physiques.
Nulle part dans la Bible, Dieu déclare qu’il est mal
de s’aimer soi-même. «  Car jamais personne n’a haï
sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin  »
(Éphésiens 5:29). Il nous est dit d’aimer notre prochain
à un degré égal à l’amour que nous avons pour nous-
mêmes (Matthieu 19:19; 22:39; Marc 12:33). Ce n’est
que lorsqu’on s’aime trop, et aux dépens d’autrui, que
cela devient un péché.
Quand Adam et Ève furent créés, ils possédaient
une nature «  neutre  » envers Dieu. Ils n’éprouvaient
aucun antagonisme envers Dieu. Ils n’étaient pas non
plus « programmés » à vouloir Lui obéir. Ils étaient—
juste après leur création—humbles et enseignables
comme des petits enfants (Matthieu 18:3-4).
Dieu donna à Adam et Ève des instructions fonda-
mentales de Sa façon de vivre—la voie du gouvernement
leÇon 9
de Dieu basée sur la loi de Dieu; la voie qui consiste
à donner et à partager. Il les a aussi avertit des consé-
quences qu’ils devraient assumer s’ils prenaient du fruit
de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Peu après, le diable entra en scène. Subtilement, il
séduisit Ève à ne pas croire ce que Dieu leur avait dit et
l’incita à prendre du fruit défendu. Adam en mangea
aussi (Genèse 3:6, 17).
En prenant et en mangeant du fruit de l’arbre de la
connaissance du bien et du mal, Adam et Ève ont pris
à eux-mêmes la connaissance de ce qui est bien et de
ce qui est mal—de décider pour eux-mêmes ce qui est
juste et ce qui ne l’est pas. En procédant de cette façon,
ils se rebellèrent contre l’autorité de Dieu, désobéirent
à la loi qu’Il leur avait donnée, et péchèrent. Par ce geste,
ils acquirent la nature ou l’attitude pécheresse de Satan.
Leurs yeux « s’ouvrirent » (Genèse 3:7). L’esprit et l’atti-
tude de rébellion de Satan entrèrent dans leurs pensées.
Leurs pensées («  coeurs  ») devinrent pervertis—«  tor-
tueux par-dessus tout » et « méchants » (Jérémie 17:9).
C’est ainsi que le péché « est entré dans le monde »
par un seul homme—Adam (Romains 5:12). Dès lors,
la peine de mort a été prononcée sur tous; non pas à
cause du péché d’Adam—non pas par hérédité—mais
parce que « tous ont [également] péché » (même verset).
Lors de notre naissance, nous avions une nature
humble et enseignable, comme Adam et Ève juste
après leur création. Mais ensuite nos pensées com-
mencèrent à subir l’influence de Satan. Par conséquent,
nous aussi, nous avons tous péché contre Dieu, ayant
devenus « charnel » au delà du simple fait d’avoir un
intérêt naturel pour notre bien-être personnel.
Faire demi-tour !
En hébreu et en grec, les mots qui ont été traduits par
« repentir » et « repentance » signifient se détourner de—
changer de direction. Le vrai repentir est précisément cela.
C’est un demi-tour complet de la désobéissance envers
Dieu, à l’obéissance, l’amour et la coopération avec Lui.
Le vrai repentir consiste à se rendre pleinement
compte que l’on s’est rebellé contre notre Créateur—
contre Sa voie et contre Sa loi juste. Cela signifie que
l’on a en horreur les péchés que l’on a commis, ainsi
que notre nature, devenue égoïste et rebelle. Nous de-
vons vraiment être abattus et prêts, avec l’aide de Dieu,
à quitter le péché et la rébellion et à nous soumettre à
Lui de tout notre coeur et nos pensées.
Le repentir est un tournant décisif dans notre vie !
Lorsqu’on se repent réellement et sincèrement, on
est très sérieux. On est alors disposé, dans tous les
leÇon 9 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
domaines de notre vie, à dire  : «  Oui, Seigneur, que
Votre volonté soit faite ». Si notre repentir est réel, nous
sommes littéralement dégoûtés de nous-mêmes, las de
nos voies égoïstes. Nous regrettons amèrement d’avoir
péché—et nous sommes prêts et désireux de faire un
changement permanent. Nous sommes maintenant
prêts à « faire demi-tour et marcher dans la direction
opposée »—à suivre la voie de Dieu.
Le fait d’apprendre que notre nature va devoir chan-
ger constitue une étape vitale pour atteindre le but réel
de notre vie. Dès que nous comprenons cela, notre Créa-
teur peut commencer le processus de créer Son caractère
juste en nous. Il accomplit cela en plaçant en nous Son
Esprit-Saint, qui nous procure la puissance nécessaire
pour vaincre les innombrables impulsions de Satan qui
nous poussent à pécher. (Le sujet du Saint-Esprit—ce
que c'est, comment vous pouvez le recevoir et ce qu’il
fera pour vous—est traité en détail dans la Leçon 11).
Le vr ai repentir vient du cœur
1. Le vrai repentir devrait-il se traduire par une
expérience intense, profonde et sincère ? Joël 2:12-13.
commentaire  : Dieu n’acceptera pas ceux dont le
« repentir » est « pour l’apparence »—et en qui aucun
changement réel d’attitude n’a lieu. Notez encore une
fois ce que Dieu dit  : «  Revenez à moi de tout votre
cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamen-
tations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements … »
2. Une attitude de repentir sincère nous ouvre-
t-elle la voie pour une relation salutaire avec Dieu  ?
Psaumes 34:18-19.
3. Est-ce que la repentance spirituelle est clairement
envers Dieu ? Actes 20:21.
commentaire  : Le péché est contre Dieu—Il est
le Législateur de la loi parfaite que nous avons trans-
gressée. Se repentir signifie être si humble et si brisé
à la pensée que l’on s’est rebellé contre le Dieu vivant
et saint—si dégoûté par notre malice, notre vanité et
notre égoïsme—que dans un chagrin réel nous nous
tournons vers Dieu pour Sa miséricorde, Son pardon
et l’aide dont nous avons désespérément besoin afin de
vaincre et développer Son caractère juste.
4. Que déclara Job après s’être dépouillé finalement
de sa propre justice ? Job 42:5-6.
commentaire  : «  Maintenant mon oeil t’a vu  »
déclara Job. Pour la première fois dans sa vie, après
que son égo eut été complètement écrasé, Job cessa de
se centrer autant sur ses propres pensées et se rendit
compte du pouvoir impressionnant et de la majesté
de Dieu. Job mesura pleinement son insignifiance par
7
rapport à son Créateur (chapitres 36 à 41). « C’est pour-
quoi j’ai horreur de moi et je me repens dans la pous-
sière et dans la cendre » (selon la version King James).
Certains ont pensé que le repentir est simplement une
question de «  trouver  » la vérité de Dieu, ou du moins
une partie, et d’être suffisamment « bon » pour la saisir et
l’accepter. Ce n’est pas la repentance. C’est de la propre jus-
tice—un péché—une autre chose dont on doit se repentir !
En fin de compte, nous devons tous nous évaluer
comme Job l'a fait. Nous devons nous voir du point du
vue de Dieu. En étudiant la parole de Dieu, nous pou-
vons peu à peu comprendre dans quelle mesure nous
sommes « privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23),
et combien nous avons désespérément besoin de Son
pardon et de Son secours.
À ce stade, il est possible que vous vous interrogiez
en ces termes : « Je conçois qu’il faut me repentir, mais
que dois-je faire ? »
En premier lieu, vous devriez comprendre que vous
êtes incapables de provoquer vous-même ce profond senti-
ment de dégoût à l’égard de vos péchés et de votre nature
pécheresse. Comment l’être humain peut-il donc parvenir
à ce genre de repentance ? Comment peut-il commencer
à changer l’amour égocentrique en l’amour de Dieu—et
commencer à témoigner l’amour envers Dieu et envers
son prochain ? Ce désir doit venir de Dieu Lui-même !
5. Est-ce que la bonté et la miséricorde de Dieu
nous conduisent à la repentance ? Romains 2:4. Dieu
est-Il patient et longanime en menant quelqu’un à se
repentir ? Même verset.
6. Est-ce Dieu qui accorde la repentance ? 2 Timo-
thée 2:25 Voyez aussi Actes 11:18.
7. Jésus n’a-t-Il pas déclaré clairement que nul ne peut
venir à Lui à moins que le Père ne l’attire ? Jean 6:44, 65.
commentaire  : À la lumière des écritures citées,
comment une personne sait-elle si le Père « l’attire », ou
l’appelle à se repentir ? Si vous comprenez ce que vous
avez étudié jusqu’ici, et si vous croyez ce que déclare la
Bible, et si vous désirez vous approcher de Dieu et Lui
obéir, alors Dieu vous appelle !
Une capitulation
inconditionnelle devant Dieu
Avant le retour du Christ pour établir le Royaume
de Dieu et imposer Son règne aimant à l’humanité,
Dieu appelle certains individus à la repentance—à
se soumettre volontairement, et dès maintenant, à
la volonté de Dieu.
À l’issue de la Deuxième guerre mondiale, lorsque le
commandant suprême des Forces alliées donna l'ordre à
 8 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
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capitulation inconditionnelle À bord
de la USS Missouri, le général Umezo, représentant
le quartier général impérial japonais, signe tandis que
le général MacArthur surveille. La signature de ces
documents de la capitulation inconditionnelle des japonais
lors de la Seconde Guerre mondiale illustre l’abandon total
à Dieu de ceux qui se sont sincèrement repentis.
l’Allemagne, à l’Italie et au Japon de se rendre, il s’agissait
d’une capitulation inconditionnelle. Cela signifiait que les
puissances de l’Axe devaient se livrer totalement—sans la
moindre condition, réserve ou stipulation—à leurs vain-
queurs. Les nations vaincues acceptèrent de se soumettre
à toutes les lois qui leur furent imposées.
C’est exactement ce que le Christ requiert de nous
aujourd’hui !
Après la reddition inconditionnelle des puissances
de l’Axe de la Deuxième guerre mondiale, les armées
Alliées occupèrent les territoires conquis et imposèrent
la volonté des puissances occupantes. Aucun ne trou-
vait étrange que les vainqueurs réclament le droit de
dire aux pouvoirs vaincus de l’Axe ce qu’ils devaient
faire—d’intervenir et de réglementer la vie des vaincus.
C’est le même droit que Dieu demande une fois que
nous nous sommes rendus à Lui.
Lorsque que nous nous repentons et que nous capi-
tulons inconditionnellement devant Dieu et que nous
nous faisons baptiser, Il place Son Esprit dans notre
pensée. Dès lors, cet Esprit commence à influencer
notre façon de vivre et de penser.
Mais l’Esprit-Saint ne nous prive pas de notre libre
arbitre. Il ne nous forcera pas à faire quoi que ce soit.
Il se contente de nous guider dans la direction de la
vérité de Dieu et de nous communiquer la force spiri-
tuelle dont nous avons besoin pour accomplir la volon-
té de Dieu.
La repentance signifie simplement l’abandon de notre
façon de vivre pour se tourner vers la voie de Dieu. Cela
équivaut à capituler—sans condition—pour se mettre à
leÇon 9
vivre de chaque parole de Dieu. Étant donné que la Bible
est la Parole de Dieu, cela signifie vivre conformément à la
Bible. Il s’agit d’une soumission totale et volontaire à l’au-
torité de Dieu telle qu’elle est exprimée dans Sa Parole !
1. Le fait de capituler devant Dieu signifie-t-il que
nous devons le placer avant et au-dessus de tout  ?
Matthieu 10:37. Ceci inclut-il aussi nos propres vies ?
Luc 14:26.
commentaire  : Dans Luc 14:26, l’expression
«  s’il ne hait pas  » signifie aimer moins par com-
paraison, comme indique le passage parallèle de
Matthieu 10:37.
2. Aussi paradoxal que cela puise paraître, Jésus
a-t-Il déclaré que quiconque renonce à lui-même, et
abandonne ou « perd » sa vie à cause de Christ, vivra ?
Matthieu 10:39; 16:24-25.
commentaire : Jésus parlait, en réalité, du renonce-
ment de notre vie dans l’obéissance totale envers Dieu
et à Son service. Le repentir—notre abandon à Dieu—
ne signifie pas abandonner tout ce qu’il y a de bon. Le
repentir est une expérience positive. Non seulement
nous évitons le châtiment éternel causé par le péché,
mais la voie de Dieu nous dirige dans d’innombrables
bénédictions dans cette vie !
La repentance ne signifie pas expressément que nous
devons abandonner l’usage ou l’appréciation des biens
matériels. Ce qui intéresse Dieu c’est l’attitude que
nous avons envers les biens matériels—à savoir si nous
cherchons premièrement, en tant que notre plus grande
priorité, Son Royaume et Sa justice (Matthieu 6:33).
Dieu souhaite que nous prospérions et que nous
soyons en bonne santé (3 Jean 2). Il veut seulement que
nous abandonnions ce qui est mauvais pour nous—ce
qui nous blesse spirituellement et physiquement. Le
repentir et la conversion nous permettent d’utiliser
intelligemment la création physique de Dieu, en nous
laissant guider par Sa loi et par Son Esprit.
3. La soumission à Dieu doit-elle être décidée à la
légère ? Ou doit-on d’abord « calculer la dépense »—
réalisant la profondeur de ce que notre reddition à
Dieu requiert réellement ? Luc 14:27-30.
Nous devons adopter
la loi de Dieu
1. Comment pouvons-nous être purifiés de nos pé-
chés—être justifiés par Dieu ? Est-ce grâce au sacrifice
du Christ et à Son sang versé, qui efface nos péchés
et nous réconcilie avec Dieu  ? Romains 5:8-10. Que
devons-nous faire pour que le sacrifice du Christ s’ap-
plique à nous ? Actes 3:19.
leÇon 9 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
2. Ceux à qui les péchés ont été pardonnés, sont-ils
décrits symboliquement, comme ayant eu leur vêtement
blanchi grâce au sang du Christ ? Apocalypse 7:13-14.
3. Une robe blanche et immaculée symbolise-t-elle
la justice que Dieu requiert de ceux qui entreront dans
Son Royaume  ? Apocalypse 19:8. Comment Dieu a-
t-Il inspiré le roi David de définir «  la justice  »—ne
s’agit-il pas clairement de l’observance des commande-
ments de Dieu ? Psaume 119:172.
4. Est-ce vers la loi de Dieu que les pécheurs de-
vraient se tourner ? Ézéchiel 18:21-22.
5. Quels sont ceux, selon l’apôtre Paul, qui sont jus-
tifiés devant Dieu—ceux qui écoutent la loi de Dieu
ou ceux qui la mettent en pratique  ? Romains 2:13.
Paul n’a-t-il pas dit clairement que même si le pardon
non mérité de nos péchés s’obtienne par la grâce de
Dieu et par notre foi au sacrifice du Christ, le chrétien
est néanmoins obligé d’observer la loi de Dieu  ? Ro-
mains 3:31. Veuillez aussi lire Romains 6 au complet.
6. Quelle fut la réponse de Jésus au jeune homme
riche qui voulait avoir la vie éternelle ? Matthieu 19:16-
17. Le Christ énuméra-t-Il un bon nombre de com-
mandements pour bien faire comprendre qu’Il faisait
allusion aux dix commandments ? Versets 18-19.
commentaire  : De nos jours, l’enseignement qui
domine dans le christianisme traditionnel est que Jé-
sus à obéi à Dieu à notre place—et que nous n’avons
rien d’autre à faire excepté de croire qu’Il fit tout pour
nous et l’accepter en tant que notre Sauveur. Ainsi des
millions de gens ont été instruits de croire que Dieu
nous impute la justice à cause de l’obéissance de Jésus,
même si nous continuons dans le péché en transgressant
les commandements de Dieu.
Rien n’est plus loin de la vérité !
Jésus n’a pas vécu une vie obéissante pour nous—à
notre place. Nous ne sommes pas exemptés d’observer les
commandements de Dieu, de nous efforcer à vivre une
vie intègre, vainquant et édifiant un caractère spirituel.
7. La loi de Dieu ressemble-t-elle à un miroir spi-
rituel qui nous reflète nos péchés  ? Jacques 1:22-25;
Romains 7:7.
commentaire : La loi de Dieu est un miroir spiri-
tuel dans lequel chacun peut regarder afin de trouver
la saleté spirituelle—le péché—dans ses pensées et sur
son cœur. Le miroir n’est pas responsable de la pré-
sence de la saleté, ou du tort que la saleté peut causer.
La fonction du miroir—la loi—est de révéler la saleté,
afin que chacun puisse faire quelque chose à ce propos
(se repentir du péché et devenir pur) de sorte que nous
soyons libérés des craintes, des misères, et des pénalités
9
encourues par le péché—libéré de l’esclavage de la voie
de Satan.
8. La loi de Dieu est-elle bonne ? Romains 7:12. Est-
elle juste et sainte ? Même verset.
commentaire : La loi de Dieu constitue le chemin
de la paix, du bonheur et de la joie. C’est le plus grand
don que Dieu ait fait à l’humanité—un don destiné à
rendre les hommes heureux, à leur montrer comment
jouir d’une vie réussie et abondante, non seulement de
leur vivant, mais aussi pour toute l’éternité. Les maux
dont souffre l’humanité ne proviennent pas de la loi,
mais de la transgression de cette loi !
9. Comment Jésus a-t-Il résumé la loi de Dieu  ?
Matthieu 22:36-40. Par quel mot peut-on résumer
la loi de Dieu et son observance ? Jean 14:15; 15:10;
2 Jean 5-6; Romains 13:8-10.
commentaire : Le dessein et le but des Dix Com-
mandements est l’amour parce que « Dieu est amour »
(1 Jean 4:16). Jésus a montré que la loi de Dieu couvre
deux aspects fondamentaux. Le premier nous montre
comment aimer Dieu, qui est l’aspect couvert dans les
quatre premiers commandements. Le second aspect
nous montre comment aimer notre prochain—tous les
êtres humains. Les six derniers commandements nous
montre comment faire cela.
10. Dieu promet-Il de nombreuses bénédictions
à ceux qui observent Sa Loi  ? Deutéronome 28:1-14;
hwacbcc
réflexions La loi de Dieu est comme un mirroir
spirituel qui révèle la saleté spirituelle—le péché—sur
l’esprit et le coeur de l’ individu.
10 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
Lévitique 26:1-13. Reportez-vous également à Mat-
thieu 6:31-33 et à Jacques 1:25, dernière partie du verset.
commentaire : Nous ne devons pas nécessairement
nous attendre à ce que Dieu nous rende riches, mais
nous pouvons nous attendre à ce qu’Il nous procure ce
dont nous avons besoin dans notre vie—voire même
certains luxes, dans la mesure où nous savons convena-
blement nous en servir et dans la mesure où nous nous
efforçons de Lui plaire.
11. Quels autres grands bienfaits dérivons-nous de
l’obéissance à la loi de Dieu ? Psaumes 19:7-11; 119:165.
L’appel de Dieu au repentir
1. Quel message d’avertissement Dieu inspira-t-Il à
Son prophète Ézéchiel d’enregistrer pour les descendants
d’Israël ? Ézéchiel 33:7-11. De quoi le peuple doit-il se
détourner, ou se repentir ? Versets 9, 11; Proverbes 14:12.
commentaire : Comme nous l’avons vu lors d’une
leçon précédente, le livre d’Ézéchiel était destiné aux
descendants modernes d’Israël—incluant les États-Unis,
la Grande Bretagne, et l’État d’Israël. Cependant, leurs
ancêtres firent aussi ce qui leur semblait juste à cause de
leurs esprits inconvertis (Jérémie 17:9; Romains 8:7-8).
Ils ne possédaient pas l’Esprit de Dieu en eux qui leur
aurait permis de résister à Satan et d’obéir à Dieu. C’est
parce que le Saint-Esprit n’était pas encore disponible.
Les exemples que nous ont laissé l’ancien Israël et
Juda constituent une leçon importante pour ceux qui,
de nos jours, reçoivent le Saint-Esprit. Le fait de possé-
der le Saint-Esprit nous permet de porter les « fruits de
l’Esprit » dont il est question dans Galates 5:22-23. Or,
comme l’ancien Israël, sans le Saint-Esprit nous portons
comme fruits « les oeuvres de la chair ». Quelques-uns
de ces fruits sont énumérés dans Galates 5:19-21. Tous
sont des péchés, parce qu’ils représentent des transgres-
sions de la loi sainte, juste et spirituelle de Dieu.
Aujourd’hui, l’humanité continue à produire ces
« oeuvres », ou résultats, qui proviennent naturellement
de sa façon d’agir. Et le monde entier récolte les frus-
trations et les chagrins qui résultent de la transgression
des commandements de Dieu.
2. Quel message Dieu confia-t-Il au prophète Jean-
Baptiste de proclamer en Judée ? Matthieu 3:1-8, sur-
tout les versets 2 et 8.
3. Quel message Jésus proclama-t-Il dès le début
de Son ministère ? Marc 1:14-15; Matthieu 4:17; Luc
13:1-5. Les disciples du Christ devaient-ils prêcher
le même message  ? Matthieu 10:7. Jésus déclara-t-Il
que la repentance serait prêché à toutes les nations  ?
Luc 24:46-47.
leÇon 9
4. Le jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit fut
répandu sur les disciples du Christ (Actes 2:1-4), quel
message Dieu inspira-t-Il à l’apôtre Pierre de prêcher
à la multitude rassemblée à Jérusalem  ? Actes 2:37-
38. L’apôtre Pierre continua-t-il à prêcher le repentir  ?
Actes 3:19.
commentaire  : Cette même proclamation à se re-
pentir fait partie intégrante du message que proclame
aujourd’hui l’Église de Dieu.
5. La Bible montre-t-elle qu’il n’existe aucune excep-
tion—que tous ont péché, et qu’ils doivent s’en repen-
tir ? 1 Jean 1:8-10; Romains 3:23; 5:12; Ecclésiaste 7:20.
commentaire  : Bien des gens estiment être de
« braves gens humbles » qui n’ont jamais personnelle-
ment rien fait de mal et qui ne voient pas de quoi ils
pourraient bien se repentir. Mais votre Bible déclare
que TOUS ont péché  ! Ceux qui estiment ne pas
avoir péché sont coupables, en réalité, du péché de
propre justice !
6. Dieu ordonne-t-Il à tous les hommes de se repen-
tir ? Actes 17:30.
7. À quoi doit s’attendre celui qui choisit de ne pas se
repentir ? Romains 2:5. Quel est l’avertissement solen-
nel de Jésus à ceux qui refusent de se repentir  ? Luc
13:3, 5. Quel sera leur sort final s’ils ne se repentent ?
Romains 6:23, Apocalypse 20:15; Malachie 4:1, 3.
commentaire  : La loi de Dieu représente le che-
min de la paix, du bonheur et de la joie éternelle. Si
Dieu devait accorder la vie éternelle à ceux qui per-
sistent dans leur rébellion; qui refusent obstinément de
se repentir; qui ne parviennent pas à développer un
caractère juste; ils n’apporteraient rien d’autre que le
malheur et la frustration sur eux et les autres. De ce
fait, la mesure la plus miséricordieuse que Dieu puisse
prendre à l’égard de tels rebelles consiste à leur refuser
une existence éternelle. L’incorrigible sera simplement
mis à mort et cessera à jamais d’exister. Seuls ceux qui
se repentent et qui obéissent à Dieu naîtront dans la
Famille glorieuse et éternelle de Dieu !
Méfiez-vous d’un faux repentir
Les écritures que nous avons étudiées jusqu’ici montrent
clairement que la repentance est une démarche requise
pour entrer dans le Royaume de Dieu. Nous avons
appris que la vraie repentance ne se limite pas simple-
ment à une question de sentiment ou d’une émotion
quelconque. C’est autant une question d’esprit que
d’émotion. C’est la réalisation sincère que nous avons
pensé, parlé et vécu contrairement à la loi de Dieu, et
que nous devrions cesser d’agir ainsi !
leÇon 9 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance 11

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Néanmoins, il existe des gens qui s’imaginent qu’ils
peuvent être justifiés par Dieu sans la repentance.
Comprenons que ceci est impossible.
1. Peut-on adorer le Christ, reconnaître qu’Il est le
«  Seigneur  » et pourtant ne pas être admis dans Son
Royaume ? Matthieu 7:21. Comment peut-on l'adorer,
et pourtant ne pas être né de Dieu au retour de Jésus-
Christ  ? Matthieu 15:7-9. Alors qui entrera dans le
Royaume de Dieu ? Matthieu 7:21, dernière partie.
commentaire : Notez ce que Jésus déclara aussi à
propos de ceux qui désirent l’adorer sans l’obéissance
aux commandements de Dieu : « C’est en vain qu’ils
m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des
commandements d’hommes. Vous abandonnez le com-
mandement de Dieu, et vous observez la tradition des
hommes … Vous rejetez fort bien le commandement
de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7:7-9).
L’homme charnel ferait plutôt n’importe quoi ou
presque pour ne pas se soumettre à Dieu. Son esprit
naturel se rebelle (Jérémie 17:9; Romains 8:7-8) à l’idée
de devoir se soumettre à la loi de Dieu. Du temps du
Christ, les religieux hypocrites avaient remplacé la loi
de Dieu par leurs propres lois et traditions. Depuis lors,
les hommes ont proclamé que les Dix Commande-
ments sont nuls et non avenus, se faisant accroire qu'il
leur suffit de simplement croire au Christ, de l'accepter
en tant que leur Sauveur, sans toutefois Lui obéir.
La nature humaine désire être juste, mais elle ne
désire pas nécessairement faire ce qui est juste  ! Les
gens disent souvent  : «  Voici comment je considère
les choses »—mettant ainsi leur propre concept de la
justice au-dessus de la révélation de la Bible. Si cela
« parait juste » pour eux, ils en font leur loi. Cela n’est
pas autre chose que de la propre justice. Or nous sa-
vons déjà où nous mènera l'idée de faire ce qui « parait
juste  » à nos yeux (Proverbes 14:12; 16:25), à moins
que nous reconnaissions le danger d’un tel raisonne-
ment et que nous nous en repentions.
Une autre façon que le «  prince de la puissance
de l’air  » a trompé des millions de gens par rapport
au repentir et au salut est en leur faisant croire en la
pénitence. Votre Bible démontre clairement que nos
oeuvres, aussi nombreuses soient-elles, ne peuvent
amener le pardon du péché. Même les lois cérémo- actes de pénitence En haut, deux Philippins
nielles de l’Ancien Testament ne pouvaient pas non accomplissent des rituels de pénitence lors d’une céré-
plus assurer le pardon, ni une conscience tranquille. monie religieuse—l’un s’est fouetté et l’autre porta une
lourde croix de boix. Ci-dessus, un devoué, participant
Elles n’étaient que des types symboliques décrivant le
à une fëte religieuse, a ses joues percées avec une tige
sacrifice suprême pour le péché—Jésus-Christ—qui
d’acier. Plusieurs actes de pénitence ne peuvent pardon-
devait venir bien plus tard pour mourir pour tous les
ner les péchés. Nul ne peut éviter la pénalité éternelle du
péchés de l’humanité (Hébreux 9:9-14; 10:4-10). péché en se punissant pour ses péchés.
12 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
Il n’y a simplement aucune façon de compenser
pour nos péchés. Chapelets, indulgences, jeûnes, ou
afflictions corporelles de toutes sortes n’effaceront pas
notre culpabilité du péché. Nul ne peut éviter la péna-
lité réel du péché—la mort éternelle—en se punissant
pour ses péchés. Seul le sacrifice du Christ peut payer
cette pénalité ultime. Et la seule façon pour que ce
sacrifice puisse servir à effacer les péchés de quelqu’un,
c’est en l’acceptant, abandonnant sa vie passée de déso-
béissance, et en commençant à obéir à Dieu. C’est ici
l’essence de la vraie repentance !
2. Que déclare Ésaïe 64:5 à propos de la propre jus-
tice  ? Et qu’a dit Jésus au sujet des personnes qui se
persuadent qu’elles sont justes ? Luc 18:9-14.
3. En quels termes l’apôtre Paul a-t-il décrit notre
société actuelle  ? 2 Timothée 3:1-5. Notez spéciale-
ment le verset 5.
commentaire : Bien des gens prétendent être pieux—
ils vont à l’église—ils ont « une forme de piété ». Mais,
comme le montrent ces versets, ces gens-là adoptent des
attitudes et des pratiques qui ont fait du monde ce qu’il
est à présent—« le présent siècle mauvais » (Galates 1:4).
Ceci ne représente pas la repentance envers Dieu.
Dieu exige que nous effectuions un changement
de direction complet. En d’autres mots, Dieu désire
que nous nous repentions profondément d’avoir suivi
les voies qui paraissaient justes à notre raisonnement
humain—que nous fassions un volte-face complet, et
que nous commencions à suivre la voie de Dieu telle
qu’elle est révélée dans la Bible !
4. Que déclare encore Dieu au sujet de ce présent
siècle mauvais, auquel nous avons tous participé  ?
1 Jean 2:15-17. Quelle attitude devrions-nous adopter à
l’égard de ce monde ? Apocalypse 18:4; Romains 12:2.
commentaire  : C’est là le point de départ pour
quiconque veut être sauvé. Dieu nous commande de
sortir de ce monde et d’abandonner ses mauvaises voies.
En ne conformant plus aux voies du monde qui sont
opposées aux voies de Dieu, nous devons devenir de
plus en plus comme le Christ, en permettant au Saint-
Esprit de renouveler nos pensées.
5. Où mène la sorte de repentance, ou « tristesse »
de ce monde  ? 2 Corinthiens 7:10, dernière partie.
Mais quelle sorte de tristesse à l’égard du péché Dieu
accepte-t-Il, et où mène cette tristesse-là ? Verset 9 et
première partie du verset 10.
commentaire : Bien des gens s’imaginent qu’un senti-
ment de remord temporaire concernant les fautes passées—
sans un changement réel dans leur façon de vivre—c’est là
tout ce qu’il faut comme repentance et salut.
leÇon 9
Dieu déclare que ce genre de « repentance » est tota-
lement inacceptable et ne mène qu’à la mort !
La vraie repentance est quelque chose de beaucoup
plus profond et permanent qu’une « expérience » émo-
tionnelle temporaire. La vraie repentance—«  la tris-
tesse selon Dieu »—implique un volte-face complet et
définitif de nos pensées et de nos mauvaises actions.
La conversion de Moïse
1. Quel genre d’attitude Dieu recherche-t-Il dans
un individu ? Ésaïe 66:2; Psaume 25:9.
2. Quel genre d’homme était Moïse  ? Nombres
12:3. Sachant quel genre d’homme Moïse était, qu’est-
ce que Dieu projeta de faire de lui, à cause de la déso-
béissance d’Israël ? Exode 32:9-10.
3. Moïse succomba-t-il à l’orgueil (comme l’auraient
fait la plupart d’entre nous) lorsque Dieu proposa de
faire de lui « une grande nation » ? Comment Moïse
réagit-il ? Versets 11-13. Fut-il réellement responsable
en incitant Dieu à changer d’avis ? Verset 14.
commentaire  : La douceur et l’humilité dont
fit preuve Moïse n’était pas de la faiblesse comme
beaucoup le supposent faussement. C’est l’opposé de
l’arrogance, de la vanité et de l’égoïsme. La douceur ca-
ractérise l’attitude d’un esprit repentant converti. Moïse
était très humble mais il n’était certainement pas faible.
Moïse était physiquement et spirituellement fort.
Une fois converti, Moïse était plus concerné du bien
des autres que le sien. Il se soucia surtout de la réputa-
tion du Saint nom de Dieu. Sa vie était vraiment cen-
trée sur Dieu. (Nombres 14:11-20—assurez-vous de
lire ces versets).
4. Moïse avait-il toujours été patient, doux et
humble ? Que déclare Actes 7:22 concernant Moïse ?
Ne pensa-t-il pas d’abord qu’il pouvait délivrer Israël
par son propre pouvoir ? Versets 23-25. Que dut faire
Dieu pour le rendre humble ? Versets 26-30.
commentaire : Moïse avait été instruit dans toute
la « sagesse » des Égyptiens et il siégeait à la cour de
Pharaon. Il était le fils adoptif de la fille de Pharaon
(Actes 7:20-21; Exode 2:10) et il était puissant en pa-
roles et en oeuvres (Actes 7:22). Il avait confiance en
lui-même !
Mais alors Dieu commença à traiter l’arrogance de
Moïse. Au sommet de son orgueil et de sa gloire, Moïse
fut abattu. Ce fut Dieu qui le força à fuir dans le désert
pour l’amener à la conversion. Là, pendant quarante
ans, il fut instruit—sous autorité—par un homme qui
connaissait le véritable Dieu (Exode  2:15-21; tout le
chapitre 18).
leÇon 9 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
Lorsque Moïse devint humble et patient, Dieu lui
montra qu’il pourrait, après tout, délivrer Israël. Tou-
tefois, il aurait à l’accomplir par la puissance de Dieu
et non la sienne !
Chacun de nous, devons à un certain point dans
nos vies en venir à réaliser notre complète insignifiance
et notre besoin de se fier entièrement à Dieu—comme
le fit Moïse, Job, Daniel, Paul et bien d’autres hommes
et femmes dont les exemples sont enregistrés dans la
Bible.
Le profond repentir du roi david
L’ancien roi David constitue un exemple majeur de
quelqu’un qui s'est repentit profondément de ses pé-
chés. Un de ses péchés nous est probablement plus
connu que les autres. David convoita Bath-Schéba, la
femme d’Urie, l’un de ses officiers. Il commit l’adultère
avec elle, et elle devint enceinte. Dans ses efforts pour
détourner la suspicion à son égard, il tenta de faire ap-
paraître qu’Urie était le père de l’enfant (2 Samuel 11).
Ce stratagème ayant échoué, le roi fit en sorte
qu’Urie soit placé aux premières lignes d’un combat
et ensuite délibérément abandonné par l’armée afin
d’être certain qu’il soit tué. Ainsi David devint un
meurtrier aux yeux de Dieu (2 Samuel  12:9). David
pécha gravement !
Mais une fois qu’il se ressaisit et mesura l’horreur
de ce qu’il avait fait, il se repentit profondément de ces
péchés odieux en confessant sa culpabilité : « David
dit à Nathan  : J’ai péché contre l’Éternel  !  » (verset
13). L’attitude de repentir sincère dont il fit preuve le
réconcilia avec Dieu. Le Psaume 51 traduit l’attitude
de déchirement total dans laquelle David se trouva à
cause de ses péchés. (Ne manquez pas de lire tout ce
Psaume.)
hwacbcc
le roi david fut totalement déchiré par ses péches. Son
repentir était sincère—il le cherchait vraiment! C’est pour-
quoi il était un homme selon le cœur de Dieu (Actes 13:22).
13
1. David chercha-t-il à s’innocenter ou à expliquer
la raison de ses transgressions  ? Ou a-t-il librement
confessé ses péchés  ? Psaume 51:1-3 [ou versets 3-5
dans la version Louis Segond].
2. David supplia Dieu de faire quelque chose pour
lui. De quoi s’agit-il ? Versets 2, 7 [ou versets 4, 9 dans
la version Louis Segond]. Comparez ces versets avec
Ésaïe 1:16-18.
commentaire : L’hysope est un petit buisson qu’on
employait souvent lors des cérémonies nécessitant
l’aspersion ou l’étalement de sang (Lévitique 14:4-7;
Exode 12:22) pour symboliser le pardon des péchés.
Ainsi, David demandait à Dieu de le purifier spirituel-
lement et de lui pardonner.
3. David reconnut-il être coupable de ses nombreux
péchés  ? Psaumes 51:9 [ou verset 11 dans la version
Louis Segond]. Admit-il que son coeur (son attitude)
n’était pas pur devant Dieu ? Verset 10 [ou verset 12
dans la version Louis Segond].
4. David, reconnaissant sa culpabilité, implora-t-il
la miséricorde de Dieu ? Versets 1 [ou verset 3 dans la
version Louis Segond].
commentaire : David ne chercha pas à minimiser
sa faute. Il n’essaya pas de se justifier. Il n’essaya pas de
l’expliquer. Il n’essaya pas non plus de blâmer autrui.
Au lieu de cela, il fut consterné de ce qu’il avait fait
et il se prosterna simplement devant Dieu, implorant
Sa miséricorde et Son pardon. Il confessa à Dieu ce
qu’il avait fait—et surtout ce qu’il était—demandant
à Dieu de le purifier spirituellement.
C’est l’attitude de base dont nous devrions avoir
lorsque nous nous repentons de nos péchés.
David fut l’une des rares personnes dans l’An-
cien Testament à qui Dieu donna Son Saint-Esprit
(Psaume  51:10-11 [ou versets 12-13 dans la version
Louis Segond]; (1 Samuel 16:13), car l’Esprit de Dieu
n’était pas encore disponible (Jean 7:38-39) excepté
pour quelques uns que Dieu appelait pour remplir une
mission spéciale. David obéit à Dieu et vainquit par la
puissance du Saint-Esprit, même si occasionnellement,
il trébucha et pécha. « Car sept fois le juste tombe, et il
se relève ... » (Proverbes 24:16).
Donc David—un homme selon le cœur de Dieu
(Actes 13:22)—sera bientôt ressuscité, lors du retour du
Christ, et naîtra dans la Famille de Dieu en tant que
Fils de Dieu et en tant que roi sur Israël (Jérémie 30:9).
Un exemple actuel
Il y a de nombreuses manières par lesquelles Dieu peut
amener une personne à se repentir. Nous avons pensé
14 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
qu’il serait utile pour nos étudiants d’apprendre comment
Dieu s’y prit avec M. Herbert W. Armstrong qui fonda
l’Église Universelle de Dieu (précurseur de l’Église de
Philadelphie de Dieu—initiateur du Collège Herbert W.
Armstrong et de ce cours de Bible par correspondance).
M. Armstrong conduisit l’Église à son apogée, quant au
nombre de membres, quant à son impact mondial, et à
ses revenus, jusqu’à son décès en 1986. Son expérience
est révélée dans des extraits tirés de son Autobiographie :
« Après que la crise éclair de 1920 eut causé la fail-
lite de tous mes principaux clients, supprimant du
même coup ma profession de publiciste dans la ville
de Chicago, je tentai désespérément de m’y accrocher
pendant deux ans. Ce fut peine perdue.
« À l’époque, j’étais totalement incapable de discer-
ner que Dieu commençait à intervenir dans ma vie, à
m’humilier, à mettre en pièces les idoles de mes ambi-
tions commerciales, et à m’appeler dans Son Oeuvre
pour une mission très spéciale. Jonas avait tenté de
s’enfuir sur un navire, pour ne pas remplir la mission
que Dieu lui avait confiée. Ésaïe affirma être indigne.
Jérémie prétexta être trop jeune. L’apôtre Paul avait dû
être terrassé. Quant à moi, Dieu a dû m’éprouver plu-
sieurs fois pour me dégonfler et pour me sevrer de l’af-
fection que je nourrissais pour les choses de ce monde.
« C’était ahurissant—totalement frustrant ! C’était
comme si une main mystérieuse, invisible, réduisait à
néant toutes les entreprises que je mettais sur pied !
« C’est précisément ce qui se passait ! La main de Dieu
réduisait systématiquement à néant toutes les activités
dans lesquelles j’avais placé mon coeur—l’idole qu’étaient
mes affaires. Ce zèle déployé pour devenir quelqu’un
d’important dans le monde des affaires était devenu un
idole. Dieu détruisait cet idole. Il me démolissait—coup
après coup ! Il écrasait mon égo et dégonflait la vanité.
«  J’avais été diminué. Dieu m’avait amené là—
quoique je ne le réalisai pas alors. Ceci rendit la
capitulation moins difficile. Les revers répétés des
affaires, échec après échec, avaient détruit toute
confiance en moi. L’esprit était brisé. L’ égo en moi
ne voulait pas mourir. Il désirait se relever de la dé-
faite ignominieuse et marcher dans la voie large et
populaire de la vanité de ce monde. Mais à présent
je connaissais que cette voie était mauvaise ! Je savais
que sa pénalité ultime était la mort. Mais je ne dési-
rais pas mourir maintenant !
«  C’était vraiment un combat pour la vie—une
lutte de vie ou de mort. À la fin, je perdis cette bataille
comme j’avais perdu toutes les batailles mondaines au
cours des dernières années.
leÇon 9
« J’admis devant Dieu n’être qu’un gros déchet brû-
lé bon à rien. En désespoir final j’implorai Sa miséri-
corde. S’Il pouvait utiliser ma vie, je voulais la donner
à Lui—non pas par un suicide physique, mais en tant
que sacrifice vivant, afin qu’Il m’utilisât comme Il le
voudrait. À mes yeux, ma vie ne valait plus rien.
« Jésus-Christ m’avait racheté et payé ma vie par Sa
mort. Elle Lui appartenait, et je Lui déclarai qu’Il pou-
vait en disposer !
«  Dès lors, cette vie échouée et inutile appartenait
à Dieu. Je ne voyais pas en quoi elle pourrait Lui être
utile. Mais s’Il le jugeait bon de l’utiliser, Il pouvait
s’en servir comme Son instrument.
«  C’était humiliant d’avoir à admettre que mon
épouse avait eu raison et que moi j’avais eu tort, dans la
discussion la plus sérieuse qui nous ait jamais opposés.
«  Ce fut choquant, désabusant, d’apprendre, après
une étude intensive de la Bible, pour la première fois,
que ce qui m’avait été enseigné dès mon enfance à l’école
du dimanche était, sur bien des points fondamentaux,
le contraire de ce que déclare clairement la Bible !
« J’avais contesté; je lui avais ordonné de cesser cette
absurdité ridicule. Je lui avais déclaré qu’elle était folle !
« Finalement, pour la première fois dans ma vie, je
me plongeai dans une étude intensive de la Bible. J’étais
déterminé à prouver qu’elle avait tort, car sa nouvelle
croyance et ses nouvelles pratiques ne se conformaient
pas aux doctrines traditionnelles de la vaste majorité
des Églises dites « chrétiennes ». Mes études commen-
çaient tôt dans les matinées pour durer souvent jusqu’à
une ou deux heures du matin.
«  Or à mon immense désappointement et étonne-
ment, je découvris que les doctrines et les pratiques po-
pulaires des Églises n’étaient pas fondés sur la Bible. Ils
provenaient, comme le démontrèrent mes recherches
dans l’histoire, du paganisme.
«  Cette découverte de la vérité m’amena à un tour-
nant décisif de ma vie, qui fut l’écrasement final de ma
vanité. Ce tournant signifiait un changement total de
vie ! Cela signifia un repentir réel, car à présent je me
rendais compte que j’avais transgressé la loi de Dieu. Je
m’étais rebellé contre Dieu. Il me fallait faire volte-face
et suivre la voie de Dieu—la voie de Sa Bible—vivant de
chaque parole dans la Bible, au lieu de m’accorder aux
voies de la société ou aux désirs de la chair et de la vanité.
« Il s’agissait pour moi de savoir quelle voie j’allais
emprunter pour le restant de ma vie. Assurément,
j’avais atteint un point critique ! Au bord du désespoir,
je fis appel à Sa miséricorde. S’Il pouvait se servir de
ma vie, je la Lui donnais.
leÇon 9 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance 15

ap/wideworld
«  Cette capitulation incondi-
tionnelle devant Dieu—cette
repentance—fut la pilule la plus
amère que j’ai jamais avalée. Pour-
tant, c’était le seul remède dans ma
vie qui m’ait réellement guéri !
«  Car j’ai commencé vraiment
à réaliser que je trouvais une joie
indescriptible dans cette défaite
totale. J’éprouvais de la joie en
étudiant la Bible—en découvrant
de nouvelles vérités jadis cachées à
ma conscience. Et en me rendant
totalement à Dieu dans un repen-
tir complet, je découvris une joie appel de l’autel Un appel emballé d’ émotion par le prédicateur
inexprimable en acceptant Jésus- invite les gens à « donner leur cœur au Seigneur » lors d’un service de réveil.
Christ en tant que mon Sauveur Mais comprennent-ils vraiment le sens du vrai repentir ?
personnel et mon actuel Souve-
rain Sacrificateur.
«  Sans le savoir, je commençais à réaliser qu’une repenti du fond du coeur; tant que vous n’aurez pas
nouvelle fraternisation et amitié étaient survenue dans commencé à changer votre attitude, vos pensées, vos
ma vie. Je commençai à être conscient d’un contact et actions et vos voies; tant que vous n’aurez pas effectué
d’une fraternisation avec Christ, et avec Dieu le Père. un demi-tour complet dans votre vie; tant que vous
« Lorsque je lisais et étudiais la Bible, Dieu me par- n’aurez pas fait toutes ces choses, il est clair que de tout
lait, et maintenant j’aimais écouter ! Je commençais à ce que vous avez appris, vous n’avez simplement même
prier, et je savais que dans la prière je parlais avec Dieu. pas encore commencé à vivre la voie de la vie chrétienne.
Je n’étais pourtant par encore très familier avec Dieu. Notez ce que l’apôtre Paul dit dans 2 Corinthien 13:5 :
Mais on en vient à être plus proche de quelqu’un par «  Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes
un contact constant et une conversation continue. » dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes … » Le prophète
Ce fût l’expérience d’un repentir profond et sincère, Jean déclara aux Pharisiens et Saducéens : « Produisez
par lequel M. Armstrong passa, ainsi qu’il est décrit donc du fruit digne de la repentance » (Matthieu 3:8).
dans son Autobiographie. Comment pouvez-vous vous examiner—vous
éprouvez—vous-mêmes ? En comparant votre vie, vos
Vous êtes-vous pensées, vos paroles, et vos actes avec la Parole de Dieu.
réellement repenti ? Les yeux de Dieu sont sur ceux qui ont l’esprit
Avez-vous atteint un stade dans votre vie, où vous sou- humble et contrit—sur ceux qui tremblent devant
haitez réellement abandonner la marche en opposition l’épée à deux tranchants de Sa Parole. Dieu reconnaît
à Dieu et vous soumettre entièrement à Lui ? une attitude repentante—un esprit brisé, une recherche
En êtes-vous arrivé au point où vous vous rendez humble pour le pardon et la miséricorde. Il honorera
compte de ce que vous êtes réellement—vous voyant vraiment tous ceux qui se détournent de leurs oeuvres
tel que Dieu vous voit ? et leurs actes que Sa Parole définit comme péché.
Vous êtes-vous « évalué » à la lumière des Dix Com- La vraie repentance requiert un changement per-
mandements, tels qu’ils sont amplifiés dans toute la manent de direction. C’est un engagement total pour
Parole de Dieu, et voyez-vous vos défauts ? Désirez- une course dans laquelle il n’existe aucun revirement.
vous garder tous les commandements de Dieu ? Il ne s’agit pas d’une réponse émotionnelle sponta-
Tant que vous n’aurez pas réussi à vous voir comme née et temporaire qui prévaut aujourd’hui dans les
Job s’est vu; tant que vous n’aurez pas supplié Dieu rassemblements religieux. Vous avez appris que c’est
pour Son pardon miséricordieux comme David l’a fait; quelque chose de beaucoup plus sérieux et immensé-
tant que vous n’aurez pas été littéralement brisé à cause ment plus profond !
de votre vie passée; tant que vous ne vous serez pas Vous êtes-vous réellement repenti ?
16 CollÈge Herbert W. Armstrong Cours de Bible par Correspondance
message du rÉdacteur
›› Suite de la page 2
Combien Dieu est-Il bon ? Vous n'avez qu’à réflé-
chir à la crucifixion du Christ. Remarquez Genèse
22. Après qu’Abraham prouva qu’il était décidé à sa-
crifier son fils pour Dieu, le Dieu qui plus tard devint
Jésus-Christ déclara ceci: « Je le jure par moi-même,
parole de l’Éternel ! Parce que tu as fais cela, et que
tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai
et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du
ciel … » (Genèse 22:16-17). Dieu jura par Lui-même
en faisant cette promesse à Abraham. En d’autres
mots, Il dit à Abraham, Je vais donner ma vie pour
toi, ou je vais mourir en essayant de le faire. Parce que
tu as fait cela, ma mort paiera pour tes péchés, et je vais
t' inclure dans ma Famille. Je jure ceci par ma propre
vie.
Oui, lorsque le Christ vint sur cette terre, Sa vie était
en jeu. Il pouvait, en effet, pécher. La vie du Christ était
le plus grand risque dans l’histoire de l’homme. Mais
Il le pris parce qu’Il désirait des gens comme Abraham
dans Sa Famille—des gens qui iraient sacrifier leur
propre fils si nécessaire, sachant que Dieu les ressuscite-
rait pour accomplir une promesse. (Hébreux 11:17-19).
Abraham avait ce genre de foi et se fiait à Dieu, et Dieu
lui rendit cet amour cent fois plus. Tous les gens qui
peuvent se repentir comme toi, Abraham—Je donnerai
ma vie pour eux. Je sais que si je ne réussis pas, personne
d’autre ne réussira. Mais je ferai ceci afin que nous puis-
sions bâtir la Famille de Dieu. C’est le prix qu’il fallut
pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu.
Si le Christ avait failli, Dieu le père aurait
dû rester dans un confinement solitaire pour
le reste de l’éternité  ! C’est ce genre de sacrifice
que ces Dieux firent pour nous. Nous pouvons oublier
cela, dans nos pensées charnelles endurcies. Mais Dieu
le Père et le Christ firent cela—et Ils le firent pour vous.
Ils désirent que vous en soyez conscients. Non de leur
vanité, mais afin que vous reconnaissiez que la repen-
tance doit être envers Dieu ! Nous devons comprendre la
repentance si nous allons entrer dans la Famille Dieu.
pour de la littér ature gr atuite en amérique du nord, envoyez un courriel à :
cc@hwacollege.org
Ou écrivez à l’adresse indiquée sur la couverture intérieur.
leÇon 9
Méditez profondément sur la bonté de Dieu ! Elle
est opposée à tout ce que nous voyons dans ce monde
misérable et mauvais. Dieu ne penserait même jamais à
Se permettre de pécher. Ce n’est pas sa voie. Sa pensée
est en accord parfait avec Sa loi dans le moindre détail.
Le Christ passa par de terribles souffrances à cause
de nos péchés ! Voyez cela de la perspective de Dieu.
Il pourrait facilement dire, Oui je connais ce que vous
avez fait à tel ou telle personne—mais qu’avez vous
fait à moi ? Vous avez mis mon Fils à mort ! Et vous
avez mis Son Père dans une agonie même pire ! Vous
savez, spécialement si vous êtes parent, que le Père a du
souffrir horriblement avec le Christ. C'est une autre
raison pour laquelle la repentance doit être envers Dieu.
Si vous avez des problèmes qui se renouvellent dans
votre vie, évaluez vous-même par cette mesure. êtes-
vous repentant envers Dieu  ? Vous rendez-vous
compte de votre méchanceté devant Dieu  ! Le péché
devrait nous horrifier. David était un homme très mé-
chant, mais il devint très juste—si juste qu’il gouver-
nera Israël pour toujours. Sûrement il y aura des gens
qui serviront sous lui, qui n’ont jamais commis des
actes aussi mauvais que les siens. Mais la différence est
que David savait vraiment comment se repentir.
Voici d’où vient réellement la vraie repentance:
«  Ayez en vous les sentiments [ou cette pensée] qui
étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2:5). La pensée
du Christ doit être en nous, afin de pouvoir penser
comme Lui. «  Car c’est Dieu qui produit en vous le
vouloir et le faire selon son bon plaisir » (verset 13). Ce
n’est pas un effort humain. On a pas toujours envie
de surmonter un problème. Mais Dieu dit qu’Il nous
donnera ce désir. Nous devons aller à Dieu pour le
désir de vouloir vaincre. Si nous le faisons, Il pro-
met qu’Il nous donnera ce désir. Notre repentance
sera envers Dieu, et ensuite nous serons capables de
surmonter tout obstacle !
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