Nous croyons

1. Le vrai Dieu 4. La rupture et ses conséquences

Nous adorons un seul Dieu, l'unique, en trois
Nous croyons que, créés moralement justes et bons,
personnes : Père, Fils et Saint-Esprit. Il est
nos premiers parents ont consciemment désobéi à leur
éternel, infini, immuable, tout-puissant,
Créateur. Ils ont ainsi perdu leur condition première, et
omniprésent, omniscient, parfaitement sage, saint,
la création tout entière subit les conséquences de leur
juste et bon. Il est esprit. Il est lumière et vérité. Il
faute. Nous croyons que, depuis lors, tous les hommes,
est amour. Il est le créateur de toutes choses. A lui
leurs descendants, se trouvent séparés de Dieu, enclins
sont dus, au suprême degré, confiance, obéissance,
reconnaissance, amour et louange. au mal et asservis au péché. Ils transgressent les lois
divines et demeurent, en conséquence, exposés à une
perdition éternelle. Satan, instigateur de la rupture
entre l’humanité et son créateur, et ceux des anges qui,
avec lui, contribuent à entretenir cet état de choses,
sont voués à un châtiment éternel. Nous croyons que
Dieu, dans sa bonté, a voulu offrir aux hommes un
2. Les saintes Écritures accès à sa grâce. Personnellement et directement
responsable devant Dieu, tout être humain est ainsi
Nous croyons que la Bible est la Parole que Dieu
appelé à déterminer librement son sort éternel par la
nous adresse. En elle réside la seule et infaillible
position spirituelle qu'il prend durant sa vie, à la clarté
règle de foi et de vie, ainsi que les critères
fondamentaux pour éprouver toute doctrine, toute
des lumières qui lui sont accessibles.
tradition, tout système religieux ou ecclésiastique et
toute action chrétienne. La révélation qu'elle nous
apporte ne saurait être modifiée ni complétée par
aucune autre. Nous croyons que le Saint-Esprit a
souverainement présidé à l'origine et à la formation 5. Jésus-Christ et son œuvre
des soixante-six livres du recueil biblique. Nous
Nous croyons que, Parole éternelle de Dieu, le Fils
croyons qu'il en a lui-même assuré l'enseignement
Unique est devenu un homme en la personne de Jésus
parfait et l'entière vérité par l'intermédiaire des
de Nazareth. Il est le Christ, le Messie promis par les
auteurs qui, dans leur humanité et par sa divine
prophètes. Conçu du Saint-Esprit et né d’une vierge, il
inspiration, ont contribué à nous communiquer la
est aussi réellement homme que réellement Dieu. Tout
Parole de Dieu. Nous croyons que la Bible révèle
en s’étant volontairement abaissé, le Fils de Dieu a
tout ce que nous avons à connaître pour parvenir
manifesté la même perfection dans le domaine du vrai
au salut, pour vivre selon Dieu et trouver notre joie
et dans le domaine du bien. Tenté comme nous en
en lui.
toutes choses, il est demeuré parfaitement saint. Dans
sa vie comme dans sa mort, il a pleinement accompli la
volonté de Dieu, exprimé sa pensée et incarné
l'immensité de son amour. Nous croyons que Jésus-
Christ a volontairement souffert et qu'il est mort sur la
3. La création et l’homme croix. Pour satisfaire à la justice divine, il a offert sa vie
parfaite en sacrifice expiatoire pour les pécheurs. Nous
Nous croyons que Dieu, dans sa parfaite bonté, a
croyons que Jésus-Christ est corporellement ressuscité
créé l’univers et tout ce qu’il contient. Nous croyons
et qu'il a été élevé au ciel. Il siège à la droite du Père et
que cette création était, à l’origine, entièrement
partage sa gloire. Il intercède auprès de lui pour les
bonne, et qu’elle reste orientée vers la réalisation
siens ; il reviendra pour les prendre avec lui et pour
d’un projet de justice et d’amour. Nous croyons que
établir le règne de Dieu dans toute sa gloire. Il est le
Dieu a créé l'homme et la femme en son image,
seul médiateur entre Dieu et les hommes. Il sera le juge
pour les associer à son œuvre et à la manifestation
des vivants et des morts. Il est le Sauveur et le Seigneur.
de sa gloire.
 Nous croyons
6. Le salut par Jésus-Christ
Nous croyons que c’est par grâce que les hommes
peuvent être sauvés, par le moyen de la foi. Le salut
est pleinement accordé à toute personne qui, à la
lumière de l'Evangile et sous l'action du Saint-Esprit,
met sa confiance en Dieu, se repent de ses péchés et
se réclame de l'œuvre expiatoire accomplie à la croix.
Placé au bénéfice de la mort et de la résurrection de
Christ, le pécheur est pardonné et déclaré juste par
Dieu. Baptisé dans l'Esprit qui le régénère, il reçoit la
vie éternelle, qui implique le renouvellement de l'être
tout entier.
7. Le Saint-Esprit et son action dans la
vie chrétienne
Nous croyons que le Saint-Esprit, personne divine,
agit en appliquant au cœur les vérités de l'Ecriture,
avec laquelle il ne saurait être en désaccord. Il produit
ainsi, en ceux qui sont élus selon le dessein de Dieu,
la vie chrétienne dans son principe et dans ses effets ;
il les rend capables d'y progresser et d'y persévérer
jusqu'à la fin. Nous croyons que le Saint-Esprit est
donné à tout enfant de Dieu comme acompte et
garantie de son héritage éternel. Il révèle et
communique les glorieuses richesses de Christ. Pour
être véritablement chrétienne, toute prière comme
toute œuvre doit résulter de son action. Lui seul peut
assurer au croyant la communion avec son Dieu et
avec ses frères.
10. La résurrection, le jugement
final et l'éternité
Nous croyons que tous les morts ressusciteront, les
justes et les injustes. Nous croyons au jugement final.
Ceux qui auront persévéré dans l'incrédulité subiront
consciemment le châtiment éternel qu'ils auront
mérité, et en vertu de la grâce qu'ils auront acceptée
par la foi, les rachetés jouiront d'une gloire éternelle
dans la présence de leur Sauveur.
8. L'Église
Nous croyons que Dieu a voulu créer pour lui un peuple
nouveau, l'Église, rassemblement de tous ceux qui
auront été régénérés et réconciliés avec lui par Christ.
Nous croyons que Jésus Christ est le Seigneur de
l'Église. Il la nourrit par sa Parole et la conduit par son
Esprit. Il la fera paraître dans sa plénitude et sa
perfection finale lors du renouvellement de toutes
choses. Nous croyons que l'Église locale est appelée à
manifester, à sa mesure, la réalité du Corps de Christ.
Elle est une communauté de croyants nés de l'Esprit,
qui, dans l'humilité et conscients de leur faiblesse,
veulent vivre ensemble à la gloire de Dieu. Nous
croyons qu'il existe, entre tous ceux qui croient en
Jésus-Christ, une unité créée par l'Esprit. Il est du devoir
de chaque Église locale et de chaque chrétien de la
préserver pour l'honneur de leur Seigneur.
9. Le baptême et la cène
Nous croyons que Jésus-Christ a institué, pour son
Église, deux actes symboliques : le baptême et la cène.
Les Églises locales veillent à la bonne compréhension
de leur sens et en assurent une pratique digne de ce
qu'ils représentent. Nous croyons que le baptême est
un acte unique, par lequel le croyant témoigne
publiquement de son adhésion à la foi chrétienne.
L'immersion est la forme biblique du baptême. Par ce
symbole divinement choisi de la purification des
péchés, le croyant exprime son union avec Christ dans
sa mort, son ensevelissement et sa résurrection, ainsi
que son engagement envers son Sauveur et envers ses
frères. Le baptême précède logiquement l'entrée dans
l'Église locale. Nous croyons que la cène commémore et
proclame la mort expiatoire de Jésus-Christ. Nous
croyons que le pain et le vin sont respectivement les
symboles du corps et du sang offerts par notre Sauveur
sur la croix. En participant à la cène, les rachetés
témoignent qu'ils sont un avec Jésus-Christ et en
communion les uns avec les autres, dans la joyeuse
espérance de son glorieux retour.
 Qu'est-ce qu'une église baptiste ?

1. L'Église locale
Nous croyons que l'Église locale est une assemblée de personnes qui ont reconnu en Jésus-Christ leur Sauveur et leur Seigneur,
et qui ont manifesté, par leur baptême, leur engagement à le servir dans la communion de leurs frères. Chaque Église locale
doit, à la mesure des moyens qui lui ont été confiés par son Seigneur, et dans les circonstances qui sont les siennes, contribuer à
l'édification du Corps de Christ, en aidant les chrétiens à progresser dans la foi et dans la sanctification. Par sa vie et celle de ses
membres, elle rend témoignage à la grâce de Dieu dont elle célèbre la gloire par son culte. Elle annonce l'Evangile et cultive une
vision missionnaire. Attentive aux besoins du monde qui l'entoure, elle s'efforce d'y répondre avec sagesse, dans un esprit de
compassion et de générosité. L'Église locale n'a qu'un seul Seigneur, Jésus-Christ. Autonome et responsable pour elle-même
devant Dieu, elle est indépendante en matière religieuse de toute autre autorité. Elle ne saurait cependant vivre dans l'isolement
et doit, dans la mesure du possible, rechercher et entretenir des relations fraternelles avec d'autres Églises qui partagent la
même foi. Pour les Églises qui en sont membres, l'Association Evangélique d'Églises Baptistes de Langue Française est le lieu
privilégié où elles peuvent vivre une interdépendance et une solidarité respectueuses de leur personnalité. Nous croyons que les
Églises doivent être séparées de l'Etat. Les chrétiens se soumettent aux autorités civiles, sauf s’il advenait qu’elles veuillent les
contraindre à agir contre leur conscience; ils intercèdent pour elles dans l'intérêt de la paix, de la justice et de la liberté.

2. Ministères
Nous croyons que chaque chrétien est appelé à mettre au service des autres les dons qu'il a reçus de Dieu. Selon le Nouveau
Testament la conduite de l'Église est confiée à des responsables qui peuvent être désignés de différentes manières : anciens,
pasteurs, conducteurs. Ils veillent ensemble à la qualité de l'enseignement et de la vie spirituelle de l'Église locale. Sans jamais
dominer sur leurs frères, ils s'efforcent d'être des exemples de vie chrétienne, se souvenant qu'ils devront rendre compte à Dieu
de leur service. L'Église locale a d'autres responsables pour remplir ses diverses missions. Il lui appartient de discerner les
personnes les mieux qualifiées par leurs compétences et leur caractère chrétien pour accomplir ces tâches. Quelle que soit leur
fonction, ceux ou celles qui en sont chargés l'assument sous le contrôle de l'Église, dans un esprit de désintéressement,
d'humilité, de sagesse et d'amour. C'est le privilège et le devoir des membres de l'Église de soutenir ceux qui la servent, de les
seconder dans leur tâche, et d'avoir pour eux amour et respect, à cause de l'œuvre qu'ils accomplissent.

3. Fonctionnement
Nous croyons que l'Église locale est souveraine dans tous les domaines qui concernent sa vie spirituelle. Cette souveraineté
s'exprime dans les assemblées des membres dûment constituées. L'Église s'y efforce de discerner, à la lumière des Ecritures et
dans la soumission à son Seigneur Jésus-Christ, comment réaliser la vocation que Dieu lui adresse. Chacun de ses membres se
met, selon ses moyens, au service de cette vocation. L'admission des nouveaux membres, prononcée par l'Église locale, crée
entre eux tous une union impliquant des droits et des devoirs, communs ou réciproques. Nous croyons que le respect des
droits de la conscience individuelle est enseigné par la Bible. Aucune conviction religieuse ne peut donc être le fruit d'une
contrainte. C'est pourquoi nul ne saurait se rattacher à une Église locale sinon de son plein gré et en pleine connaissance de
cause. De même, chacun reste libre de s'en retirer, si tel est son choix. L’un des devoirs de l'Église est de conduire chacun de ses
membres vers la maturité spirituelle par l'enseignement de la Parole de Dieu et l'exhortation fraternelle. Mais il peut se
rencontrer dans son sein des attitudes ou des opinions qui contredisent l’Evangile de façon grave et évidente. L'Église locale
peut alors se trouver dans l’obligation d’exclure, après les avoir solennellement avertis, ceux de ses membres dont la profession
de foi est démentie par leur conduite, ou qui se désintéressent manifestement de sa vie, et qui repoussent les exhortations qui
leur sont adressées. Ils doivent cependant continuer à bénéficier de la bienveillance et de la sollicitude de ceux qui ont eu la
douleur de se séparer d'eux. Ils peuvent, sur leur demande, être réadmis dans l'Église, si l’on constate qu'ils ont changé.
Conscients des exigences de la vocation qui nous est adressée, et de la grandeur de l’espérance qui lui est attachée, nous nous
confions « à celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment audelà de tout ce que nous demandons
ou pensons. »
Brève histoire de notre église

Gabrielle Ladrech

A l’origine de l’Eglise Baptiste de Montpellier se trouve une personne remarquable : Gabrielle Ladrech. Venue
à Montpellier (dans les années 1920) avec sa famille catholique, cette jeune fille entre en contact avec
l’Evangile par le moyen de l’Eglise Réformée Evangélique. C’est dans cette communauté que Gabrielle Ladrech
a trouvé en Jésus-Christ son Sauveur. Elle fait de la Bible une lecture assidue à l’écoute de la Parole de Dieu,
qui la conduit progressivement à penser que le baptême des enfants ne correspond ni à l’enseignement du
Christ, ni à la pratique des apôtres. Elle s’en ouvre au pasteur Faivre, qui assure la desserte de la paroisse à
cette époque. Ce dernier approuve son sentiment mais refuse de la baptiser par respect pour la discipline de
son Eglise. Il lui signale la présence à Nîmes d’une Eglise Baptiste, dont le pasteur, pense-t-il, sera en mesure
d’accéder à son désir. C’est ainsi que Gabrielle Ladrech a été baptisée par M. Robert Dubarry (pasteur de
l’Eglise Baptiste de Nîmes) le 26 juillet 1925. Devenue ainsi membre de l’Eglise Baptiste de Nîmes, elle participe
aux cultes aussi souvent que possible et y lie de profondes amitiés.

Débuts du groupe de Montpellier

Rendant témoignage à son Sauveur à Montpellier, avec intelligence, une ferveur, une foi, une bonté et un
discernement qui mériteraient de longs développements, Melle Ladrech voit se former autour d’elle un
groupe de croyants qu’elle accueille dans sa salle à manger. Les pasteurs de Nîmes, Messieurs Dubary,
Jalaguier et Bonijoly viennent régulièrement encourager ce groupe. Après la guerre mondiale de 39-45, le
groupe continue de croître. Des cultes ont lieu deux fois par mois, puis chaque dimanche ; enfin, des études
bibliques sont instituées le mercredi. Le jeudi, le pasteur Jalaguier donne un cours d’instruction religieuse à
quelques jeunes.

La fondation de l’Eglise

L’année 1961 apporte au groupe de Montpellier qui se réunit chez Melle Ladrech, un concours important :
celui d’André Loverini, professeur de lettres classiques, enseignant jusque-là à Ales et muté à Montpellier. La
maman d’André Loverini était enseignante. Une de ses collègues, Mme Paulette Viala lui avait donné une
Bible. C’est en la lisant qu’André Loverini avait été amené à la foi. Camille Pache (pasteur de l’Eglise
Evangélique) l’avait baptisé le 12 septembre 1943 à Béziers. Entré en contact avec le pasteur Dubarry, André
Loverini a beaucoup reçu dans ses entretiens avec lui. Il est alors devenu membre de l’Eglise Baptiste de
Nîmes en 1949. Affecté donc comme professeur à Montpellier en 1961, André Loverini, avec sa famille, s’est
non seulement et naturellement intégré au groupe de chrétiens qui se réunissaient chez Melle Ladrech, mais il
en est devenu de fait le conducteur (il ne voulait pas qu’on l’appelle le pasteur). Le groupe de Montpellier a
continué à recevoir le concours régulier des pasteurs de Nîmes pour les cultes et l’instruction religieuse. Et il a
continué à grandir.
Brève histoire de notre église

L’Eglise Baptiste de Montpellier

La salle à manger de Melle Ladrech devenue trop exiguë, la recherche d’un local aboutit en 1967 à l’achat d’un
ancien atelier au 15 de la Rue Poitevine à Montpellier, très bien situé au centre-ville de Montpellier, mais
sombre et ayant besoin d’un sérieux rafraichissement. Une substantielle équipe de jeunes de Nîmes, avec des
Montpelliérains, s’attache à la tâche, restaure et transforme les lieux jusqu’à les rendre aussi accueillants et
fonctionnels que possible. C’est suite à l’installation dans ces locaux que ce groupe de chrétiens devient
officiellement l’Eglise Baptiste de Montpellier. Les Nîmois continuent à apporter leur concours à l’Eglise
Baptiste de Montpellier, le pasteur Albert Solanas succédant au pasteur Jalaguier pour l’instruction religieuse
et Mireille Goujon assurant l’école du dimanche.

Vers la maturité

Tout n’est pas facile, cependant. L’Église n’a pas de ministère à plein temps, ce qui peut être intéressant sur le
plan financier, mais l’est beaucoup moins sur celui des activités. L’essentiel est cependant assuré. Le concours
régulier des pasteurs de l’Église de Nîmes, les visites de pasteurs de l’Association d’Eglises Baptistes
contribuent à notre édification. En 1968 les turbulences que le pays subit font évoluer la pratique religieuse
traditionnelle. C’est une époque heureuse et difficile. Heureuse, parce que visiblement l’Église s’édifie au
meilleur sens du terme, parce que, en même temps, s’établit entre nous une véritable et précieuse amitié
fraternelle. Difficile, parce que l’Eglise manque de moyens, et qu’elle sent douloureusement la distance qui la
sépare de ce qu’elle voudrait être et faire de ce qu’elle peut réaliser.

Depuis 1970 l’Eglise est membre de l’Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française

(AEEBLF), elle participe activement à sa vie et se sent unie à l’ensemble des Eglises de l’Association. Son
installation à Montpellier n’aurait pas pu avoir lieu sans la générosité des Eglises de l’Association. Avec l’Eglise
Baptiste de Nîmes, notre Eglise gère le Centre de vacances de la Source (situé au cœur des Cévennes à Saint
André de Valborgne). L’Eglise fait également partie de la Pastorale de Montpellier et y prend une part active
dans ses diverses rencontres. Là comme ailleurs, l’accent est toujours mis sur la nécessaire priorité de la
fraternité chrétienne et du respect mutuel par rapport à toutes les collaborations, si nécessaires soient-elles.

Aujourd'hui et demain

En novembre 1998 l’Eglise a quitté les locaux de la rue Poitevine pour s’installer dans les anciens locaux de
l'Armée du Salut au 43 Passage de l’Imprimerie à Montpellier. Depuis les débuts de notre Eglise à Montpellier,
avec l’évolution de sa vie, il est évident que la composition de notre communauté a profondément changé
mais le souci de fidélité à l’Ecriture reste le même ; notre Eglise a également toujours le désir d’honorer ceux
qui cherchent le royaume de Dieu et sa justice, et la même ambition : servir notre Seigneur et Sauveur Jésus-
Christ. C’est le Christ qui nous demande d’être ses disciples et ses témoins : tels que nous sommes, avec ce
que nous savons et les moyens dont nous disposons, avec notre faiblesse et notre insuffisance, mais avec son
secours.
Les pasteurs de notre histoire

1971-1973
Le tout jeune Daniel MOLLA
accompagné de son épouse
Anne, nous donna deux ans
de sa vie, d’abord en qualité
de stagiaire, ensuite comme
pasteur.

1973-1983
Venus d’Irlande, le ministère de
David et de Barbara ELLIS dans
notre Eglise a duré dix ans.

Nous sommes restés sans 1983 - 1987

ministère à plein temps, aidés
par la présence de Jean-Marc
AUSSET, à qui nous devons la
création et la première
organisation de notre
association diaconale. Il est
aussi un des fondateurs de
1987-2002
l’Eglise Baptiste de Lunel.
Après une formation théologique
suivie au Québec, l’Eglise
bénéficie du ministère de
Étienne et Jacinthe GROSRENAUD.

Après un ministère accompli en

France, puis en Belgique et encore
2002-2017
en France, Didier et Catherine
ROCA ont été le couple pastoral de
notre communauté.

Janvier 2012 – juillet 2015

André et Fernanda FARIAS sont 2017

venus du Brésil pour soutenir le Venus du Brésil, Alexandre et Ana-
ministère de l’Eglise, André ayant Claudia MIGLIORANZA sont le
même été consacré au ministère couple pastoral de l’Eglise.
pastoral en juillet 2015 dans notre
Eglise.
Notre organisation vis-à-vis de l’État - Les statuts

Identifiant SIREN - 318 773 066 - Identifiant SIRET - 318 773 066 0028

STATUTS

Article 1 : CONSTITUTION – TITRE

1.1. – L'Association Cultuelle de l'Église Évangélique Baptiste « LA BONNE NOUVELLE » est constituée conformément aux
dispositions législatives et réglementaires, notamment des lois du 9 décembre 1905 et du 1er janvier1901, et des décrets du
16 août 1901 et du 16 mars 1906 (Titre 111).

1.2. – Elle prend pour titre : « LA BONNE NOUVELLE », Église Évangélique Baptiste de Montpellier.

Article 2 : OBJET – SIÈGE – CIRCONSCRIPTION

2.1. – L'Association a pour objet d'assurer l'exercice public du culte de l’Église Évangélique Baptiste de Montpellier,
conformément à sa CONFESSIONDE FOI annexée aux présents statuts, et de pourvoir en tout ou en partie aux frais et aux
besoins de ce culte et des divers services et activités qui peuvent s'y rattacher.

2.2. – Son siège est fixé à 34070 Montpellier, 43 passage de l'Imprimerie, et pourra être transféré par décision de son Comité
Directeur.

2.3. – Sa circonscription s'étend sur l'ensemble du territoire français dans les limites d'application des lois visées à l'art. 1.

Article 3 : CONFESSION DE FOI ET PRINCIPES ECCLÉSIASTIQUES

Avec tous les chrétiens, l’Association confesse les vérités exprimées par le Symbole des Apôtres et les Confessions de foi de
Nicée-Constantinople et de Chalcédoine. Avec les chrétiens réformés, elle reconnaît dans les affirmations fondamentales des
Confessions de foi de la Réforme les principes de la foi évangélique qu’elle professe.

Désireuse de se conformer dans l'exercice de son culte comme dans tous les aspects de sa vie et de ses activités à la
révélation de Dieu en Jésus-Christ telle qu'elle est présentée dans la Bible et confirmée par le témoignage du Saint- Esprit,
l’Association trouve l'expression de sa foi et les règles de sa conduite dans la Confession de foi et les Principes ecclésiastiques
de l’Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française annexés aux présents statuts.

Article 4 : MEMBRES DE L'ASSOCIATION CULTUELLE

4.1.– Pour être inscrit comme membre de l'Association Cultuelle il faut :

– en avoir fait la demande,
– être majeur,
– avoir été régulièrement reçu comme membre de l'Église Évangélique Baptiste de Montpellier conformément à sa
CONFESSION DE FOI et à ses PRINCIPES ECCLÉSIASTIOUES, mentionnés à l'article 3.

4.2.– La qualité de membre se perd

– par démission
– par radiation
– par décès.

La démission prend acte du jour de sa communication au Comité Directeur, qui en informe les membres de l'Association. La
radiation doit être prononcée, sur proposition du Comité Directeur, par un vote de l'Assemblée Générale, à bulletin secret, à
la majorité des 2/3 des présents.
Notre organisation vis-à-vis de l’État - Les statuts

La radiation d'office est prononcée par le Comité Directeur à l'égard de tout membre qui s'est abstenu pendant 1 an au moins
de participer aux activités de l’Église et de lui manifester son intérêt ou son soutien.

Article 5 : COMITÉ DIRECTEUR

5.1. – Le Comité Directeur est formé de quatre membres au moins : un Président, un Vice-Président, un Secrétaire et un
Trésorier. Les Anciens de l'Église en sont membres de droit.

5.2. – Le Comité Directeur est nommé pour 6 ans. Ses membres élus sont renouvelables tous les trois ans par moitié de leur
nombre si celui-ci est pair, par moitié plus un et, alternativement, par moitié moins un. Le nombre des membres du Comité
Directeur est fixé par l'Assemblée Générale ordinaire qui précède celle où devra avoir lieu une élection.
Les élections ont lieu au scrutin secret à deux tours, à la majorité des 3/4 des présents ou représentés. Le vote par
procuration est admis. Les membres sortants sont rééligibles.

5.3. – Le Comité Directeur a la charge de l'inscription des membres de l'Association sur un Registre de Membres
régulièrement tenu à jour.

5.4. – Le Comité Directeur a les pouvoirs les plus étendus pour gérer les affaires de l'Association et la représenter au regard
des tiers. Il agit généralement dans le cadre des décisions de l'Assemblée Générale et ne peut que sur un vote favorable de
celle-ci contracter des emprunts, consentir des hypothèques sur des immeubles appartenant à l'Association Cultuelle, faire
toutes acquisitions, échanges ou aliénations d'immeubles et toutes demandes d'autorisation administrative d'acceptation des
dons ou legs comprenant des immeubles ou comportant des charges. Le Comité Directeur peut déléguer tout ou partie de
ses pouvoirs à l'un ou à plusieurs de ses membres pour tel objet particulier et pour une durée limitée.

5.5. – Le budget de l'Association est dressé par le Comité Directeur et approuvé par l'Assemblée Générale. Le Comité
Directeur recueille les fonds par les modes et procédés qu'il détermine lui-même, ou que choisit l'Assemblée Générale. Il
applique les décisions de celle-ci en de qui concerne les traitements des pasteurs et les autres obligations financières. Il verse
à l'Union Évangélique d'Églises Baptistes de France les contributions décidées par l'Assemblée Générale de l'Association
Cultuelle. Le Comité Directeur présente à l'Assemblée Générale, en vue de leur approbation, les comptes de l'exercice clos.

5.6. – Le Président, ou tout autre membre du Comité Directeur délégué ou mandaté par celui-ci, représente l'Association
auprès des pouvoirs publics, ordonnance les dépenses, signe valablement les actes sous seing privé et remplit les formalités
administratives édictées par les lois et règlements. Il en est de même, mais après délégation spéciale du Comité Directeur,
pour la représentation en justice de l'Association et la signature des actes authentiques. Le Trésorier, sous sa seule signature,
perçoit les recettes et paie les dépenses, et fait tous versements, virements et retraits sur les comptes courants de
l'Association. Un autre membre du Comité Directeur peut recevoir délégation du Comité Directeur pour accomplir les mêmes
opérations sous sa seule signature. Le Président et le Secrétaire sont responsables de la bonne tenue des archives de
l'Association.

5.7. – Le patrimoine de l'Association répond seul des engagements contractés. Aucun membre du Comité Directeur ne peut
être tenu comme personnellement responsable.

Article 6 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

6.1. – L'Assemblée Générale des membres de l'Association Cultuelle est réunie au moins une fois par an dans les trois mois
qui suivent la clôture de l'année civile, par les soins du Comité Directeur qui en arrête l'ordre du jour.
Notre organisation vis-à-vis de l’État - Les statuts

– L'Assemblée Générale, après avoir adopté, et, éventuellement modifié, dans les conditions précisées par le Règlement
Intérieur, l’ordre du jour qui lui a été présenté, entend un rapport sur l'activité du Comité Directeur pendant l'année écoulée,
examine et approuve les comptes de l'exercice clos, approuve les actes et les prévisions d'administration financière et de
gestion ou de disposition des biens qui sont de la compétence du Comité Directeur, vote le budget de l'année en cours et
délibère des questions mises à l'ordre du jour.

6.1. –Le bureau de l'Assemblée Générale est composé par le Comité Directeur. Sauf indications contraires des présents
statuts, les décisions sont prises à la majorité des 2/3 des membres présents et sont valables quel que soit le nombre de
ceux-ci. Le vote par procuration est admis.
Aucun membre, parce qu'il a été absent, ne saurait contester les décisions régulièrement prises par une Assemblée Générale
régulièrement convoquée.

6.2. –Le Comité Directeur doit convoquer une Assemblée Générale extraordinaire si cette convocation est demandée par 1/3
au moins des membres de l'Association. Cette demande doit déterminer la ou les questions sur lesquelles les pétitionnaires
désirent que l'Assemblée Générale Extraordinaire se prononce. Le Comité Directeur peut ajouter d'autres questions à l'ordre
du jour. Toutefois, si cette demande est reçue moins de trois mois avant la date de l'Assemblée Générale Ordinaire, le Comité
Directeur peut décider de ne pas convoquer d’Assemblée Générale Extraordinaire et de soumettre la ou les questions
soulevées par les pétitionnaires à l’Assemblée Générale Ordinaire. Enfin, le Comité Directeur peut convoquer de sa propre
initiative, si la nécessité en apparaît, une Assemblée Générale Extraordinaire.

6.3. – Les Assemblées Générales sont annoncées, et leurs ordres du jour communiqués aux membres, au moins quinze jours
avant leur tenue pour les Assemblées Ordinaires, au moins huit jours avant pour les Assemblées Extraordinaires.

Article 7 : MODIFICATIONS AUX STATUTS

Toute modification aux présents statuts devra être décidée par une Assemblée Générale Ordinaire ou Extraordinaire
régulièrement convoquée. Le texte des modifications proposées devra être communiqué aux membres deux mois au moins
avant ladite Assemblée Générale. La décision sera prise par un vote à scrutin secret, à la majorité des 3/4 présents ou
représentés ; le vote par procuration est admis.

Article 8 : UNION EVANGELIQUE D'EGLISES BAPTISTES DE FRANCE

8.1. – L'Association adhère à l'Union Évangélique d'Églises Baptistes de France dont elle accepte les statuts. Elle reconnaît sa
solidarité avec les autres églises membres de cette Union. Elle est normalement représentée aux Assemblées Générales de
l'Union par ses délégués, conformément aux statuts de celle-ci.

8.2. – L'Association peut en tout temps se retirer de cette Union. La décision prononçant le retrait doit être prise au scrutin
secret, sur proposition du Comité Directeur ou du 1/3 au moins des membres de l'Association, par une Assemblée Générale
Extraordinaire convoquée à cet effet. Une représentation du Conseil d'Administration de l'Union doit être entendue par cette
Assemblée. Le total des suffrages favorables au retrait doit représenter les 3/4 des membres présents, le vote par
procuration étant admis. Si cette majorité n'était pas atteinte, l'Assemblée Générale peut, à la majorité absolue des voix
présentes ou représentées, décider de convoquer pour le même objet une autre Assemblée Générale Extraordinaire dans un
délai de 4 mois. Une troisième Assemblée Générale sur le même objet ne pourrait avoir lieu qu'après un délai de trois ans.

Article 9 : DISSOLUTION

La dissolution de l'Association Cultuelle pourra être prononcée par une Assemblée Générale Ordinaire ou Extraordinaire
convoquée à cet effet, par un vote à bulletin secret à la majorité des 2/3 des présents ou représentés. La même Assemblée
Générale se prononcera sur la dévolution des biens.
Notre organisation interne - Règlement Intérieur

Petit lexique :

Membre - personne inscrite et cotisant à l’association cultuelle

Conseil d’administration – conseil d’administration de l’association cultuelle, communément appelé conseil de l’Eglise
Ancien – pasteur et tout autre membre élu par l’assemblée générale pour être responsable spirituel de l’Eglise

REGLEMENT INTERIEUR

PREAMBULE

Les textes qui définissent les convictions et le fonctionnement de l’Eglise Evangélique Baptiste de Montpellier sont ceux de
l’Association Baptiste (AEEBLF) : sa ‘confession de foi ’ accompagnée des ‘principes ecclésiastiques’. Le texte des statuts de
l’association cultuelle ‘La Bonne Nouvelle’ (ASBL loi 1905) étant quant à lui le texte qui place l’Eglise Baptiste de Montpellier
dans le cadre de sa relation à l’Etat Français (Article 3 des statuts). Le règlement d’ordre intérieur de l’Eglise Baptiste de
Montpellier est l’outil commun qui aide au bon fonctionnement de l’Eglise pour vivre : sa foi, son culte, ses activités, sa
gestion … dans le cadre fixé par ces textes. Ce règlement d’ordre intérieur s’adresse aux membres de l’association
cultuelle, mais aussi aux personnes qui participent régulièrement à la vie de l’Eglise sans être membre de l’association
cultuelle.

1.VOCATION DE L’EGLISE : LE BAPTÊME ET LA CENE

Se référer à l’article 8 de la confession de foi et à l’article 1 des principes ecclésiastiques.

1.1 La Cène – article 9 de la Confession de foi

Elle est le lieu privilégié où s’exprime l’union du chrétien avec Jésus-Christ et sa communion avec ses frères. Y participent
tous ceux qui confessent le Christ comme leur Sauveur et Seigneur et qui ont témoigné de leur foi par le baptême.
Cependant, la Cène sera donnée à tous ceux qui manifestent leur désir de la recevoir même s’ils n’ont pas été baptisés.
Chacun devant avoir conscience de la signification de cet acte du culte.

2. MEMBRES DE L’ASSOCIATION CULTUELLE

2.1Admission comme membre – article 4.1 des statuts et article 1 des principes ecclésiastiques.

L’Eglise est un lieu d’accueil pour tous, mais ne peuvent être membres de l’association cultuelle que des personnes
professant une foi personnelle en Jésus-Christ et qui en ont rendu témoignage par le baptême. La base doctrinale sur
laquelle s’édifie la communion de l’Eglise est exprimée par la confession de foi de l’Association Baptiste (AEEBLF). Tout
membre de l’Eglise, au moment de son admission, se déclare en accord avec cette confession de foi. Pour être admis
comme membre, il faut aussi avoir participé à la vie de l’Eglise pendant un an. Toute demande d’admission comme
membre de l’association cultuelle doit être formulée auprès des Anciens trois mois au moins avant l’assemblée générale
de celle-ci. Les Anciens sont chargés de rencontrer la personne qui demande son admission comme membre, ils peuvent
aussi contacter l’Eglise au sein de laquelle le demandeur a vécu sa foi précédemment. Ils en font un compte rendu au
conseil de l’association cultuelle. Si la demande est acceptée, l’Eglise en est alors informée un mois avant l’assemblée
générale qui se prononcera par un vote à main levée après avoir entendu le témoignage personnel de cette personne.
Notre organisation interne - Règlement Intérieur

2.2 - Responsabilités des membres

La participation aux activités de l’Eglise est ouverte à toute personne fréquentant l’Assemblée ; toutefois, en devenant
membre chacun accepte de s’engager à être présent et actif dans la vie de l’Eglise. Le membre participe, dans la mesure
de ses possibilités, à sa vie, à ses activités, à ses finances, mettant au service des autres les dons qu’il a reçus. Il partage les
joies et les épreuves et il collabore à l’édification commune. Il peut proposer des initiatives, des engagements ou des
modifications dans les activités ou le fonctionnement de l’Eglise. Toutefois, il les exprimera aux Anciens ou au conseil
d’administration.

2.3 – Admission exceptionnelle comme membre

Notre confession de foi étant un socle qui ne doit pas changer (Article 9 de la confession de foi), notre Eglise n’admet
comme membres que des personnes baptisées par immersion, à l’exemple de notre Seigneur Jésus-Christ (Article 1 des
principes ecclésiastiques). Exceptionnellement, notre Eglise est prête à examiner une admission comme membre émanant
d’une personne baptisée enfant et/ou par aspersion. Cette demande faite, les Anciens doivent rencontrer la personne
pour :

a) s’assurer de son parcours de foi (conversion, une vie qui confirme la foi professée)
b) s’assurer de la non-militance pour le baptême des enfants
c) s’assurer d’une pleine adhésion à la confession de foi de notre Eglise

Si la demande est acceptée, après en avoir débattu avec le conseil d’administration, les Anciens la présenteront aux
membres un mois avant l’assemblée générale (ordinaire ou extraordinaire) qui se prononcera par son vote.

2.4 - Statut de membre de cœur

Prenant en compte l’impossibilité de certains membres de participer activement à la vie de l’Eglise, à cause de l’âge et/ou
de la maladie, l’Eglise tient à leur offrir la possibilité d’accéder à un autre statut que celui de membre. Ce statut proposé
est celui de ‘membre de cœur’ de l’Eglise Baptiste de Montpellier. Ces frères et sœurs continueront de recevoir exactement
les mêmes informations et documents que les membres, ils pourront participer aux rencontres de l’assemblée générale,
mais ils ne participeront pas aux votes de cette dernière. Ce sont le pasteur et les Anciens, qui sont chargés de conduire
ces contacts avec les personnes concernées.

2.5 - Registre des membres – Le conseil d’administration a la responsabilité de la tenue à jour du registre des membres.

2.6 - Démission d’un membre – Tout membre peut présenter sa démission de membre de l’association cultuelle.

a) Dans le cas d’un déménagement, par une lettre de démission adressée au conseil d’administration.
b) Dans le cas d’un litige, il est souhaitable qu’une telle décision soit précédée d’un entretien entre cette personne
et les Anciens afin de comprendre au mieux les raisons de ce choix, et, si possible, de trouver une solution au(x)
problème(s) en cause.
c) Lors du départ signalé d’un membre, son nom sera naturellement retiré du registre des membres, à la fin de
l’exercice en cours lors de l’assemblée générale ordinaire.

Rappel : article 4.2 des statuts – La radiation d'office est prononcée par le conseil d’administration à l'égard de tout membre
qui s'est abstenu pendant 1 an au moins de participer aux activités de l’Eglise et de lui manifester son intérêt ou son soutien.
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2.7 Radiation d’un membre de l’Eglise – Article 4.2 des statuts– Article 3 des principes ecclésiastiques.

Pour des raisons graves de divergences doctrinales ou de comportements contraires à l’esprit ou aux principes de
l’Evangile, les Anciens, qui sont les responsables spirituels nommés par l’Eglise et dont l’autorité est, de fait, reconnue par
celle-ci, peuvent être amenés à envisager l’exclusion d’un des membres. Une fois que toutes les démarches d’exhortation
et d’avertissement ont été menées par les Anciens auprès de la personne concernée, et si celles-ci se sont révélées
infructueuses, les Anciens entameront la procédure de radiation.

2.8 Procédure d’une radiation mettant fin à la qualité de membre de l’Eglise

a) Les Anciens informeront le conseil de l’association cultuelle de leur décision.

b) Au cours d’une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire, prononçant auparavant le ‘huis clos’, les Anciens
informeront les membres de cette radiation et des raisons qui l’ont motivée, toujours en s’appuyant sur l’Ecriture et les
textes de l’AEEBLF (article 4.2 des statuts – article 3 des principes ecclésiastiques).
c) La personne faisant l’objet d’une procédure de radiation peut, si elle le souhaite, demander à s’exprimer devant
l’assemblée générale des membres de l’Eglise. Au cours de cette même rencontre, les Anciens pourront alors donner les
raisons précises qui ont motivé leur décision, ainsi que les démarches entreprises auprès de la personne concernée.
d) L’assemblée générale devra alors se prononcer par un vote à bulletin secret à la majorité des 2/3. Seuls les
membres présents sont appelés à voter, les votes par procuration ne sont pas admis (article 4.2 des statuts).
e) La personne concernée par la procédure de radiation ne participe pas au vote.
f) Si la radiation est confirmée, le nom de la personne concernée sera alors retiré du registre des membres.

3. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE - Article 6 des statuts – Article 3 des principes ecclésiastiques.

L’assemblée générale est une rencontre ouverte à tous. Les personnes non inscrites sur le registre peuvent y participer et
s’exprimer sur les sujets abordés, mais ils ne participent pas aux votes : aux yeux de la loi française, seuls les votes
exprimés par les membres sont recevables.

3.1Organisation et fonctionnement – Article 6 des statuts.

L’assemblée générale de l’année civile – qui doit avoir lieu au cours du premier trimestre – est l’assemblée générale
ordinaire de l’association cultuelle. Cette assemblée est convoquée par le conseil d’administration qui en arrête l’ordre du
jour. La convocation est envoyée aux membres quinze jours avant la date de l’assemblée générale, elle est accompagnée
des documents nécessaires à la bonne information des membres (bilans, budgets, votes prévus, rapports d’activités,
rapport moral). L’assemblée générale est modérée par le président de l’association (délégation possible à un autre
membre du Conseil d’administration, ou de l’association nommé alors par l’ensemble des membres). Les questions
traitées dans l’assemblée générale sont celles qui ont été inscrites à l’ordre du jour.

3.2 Procuration

En cas d’impossibilité d’être présent, le membre peut se faire représenter par un autre membre (procuration pré rempli et
signé). Un membre présent peut disposer de deux procurations au maximum. Si ce quota est déjà atteint, tout autre
pouvoir qui lui serait attribué sera confié à un autre membre de l’assemblée générale.

3.3 votes

Des bulletins de vote à choix multiples (cases à cocher) et nominatifs sont envoyés avec la convocation de l’assemblée
générale. Ce qui permet, notamment aux membres votants par procuration d’exprimer clairement leurs votes. Pour être
prises en compte, ces procurations doivent être retournées au conseil d’administration, une semaine avant l’assemblée
générale.
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4. MINISTÈRES ET DIRECTION – Article 2 des principes ecclésiastiques.

Les activités réalisées et les services assumés au sein de l’Eglise ont pour objectif l’accomplissement des missions qu’elle
se donne et leur bon fonctionnement. Chaque secteur d’activité a en son sein un responsable reconnu. Celui-ci doit
assumer sa charge en relation étroite avec le conseil d’administration. Il s’entoure des collaborateurs nécessaires. Des
personnes bien intégrées et participant normalement à la vie de l’Eglise peuvent participer à des activités ou des services,
même si elles ne sont pas membres.

5. LA STRUCTURE DE L’EGLISE – Article 5 des statuts.

A – Conseil d’administration - Son ministère (président, vice-président, secrétaire, trésorier, plus des assesseurs)
concerne toute la gestion administrative de l’association (démarches officielles, finances, locaux, budget …), mais aussi
l’animation des activités de l’Eglise. Sa nomination est conforme aux statuts déposés en Préfecture (article5 des statuts) :
seuls les membres inscrits votent pour nommer ses membres. Sans vice-président nommé, la fonction de vice-président
dévolue au secrétaire.

B – Anciens – article 2 des principes ecclésiastiques.

Les Anciens sont nommés par le vote des membres au cours de l’assemblée générale pour un mandat de 3 ans
renouvelable. Les Anciens s’engagent à conduire l’Eglise selon les principes ecclésiastiques de l’AEEBLF. Les Anciens
exercent leur service et sont responsables de leur charge devant l’assemblée générale.

a) Un Ancien peut être amené à décider, s’il le souhaite, à mettre un terme aux activités liées à son ministère, en
fonction de son âge, de son état de santé ou pour des raisons personnelles.
b) Il peut être demandé à un Ancien, par les autres Anciens, de cesser son ministère et de quitter sa charge pour
cause de déviation doctrinale ou de faute de conduite. La décision concernant cette cessation doit être confirmée par une
assemblée générale extraordinaire convoquée à huis clos spécialement pour cet objet. Le vote s’effectue à bulletin secret
(à la majorité des 2/3 des votes exprimés), les votes par procuration ne sont pas admis, à l’instar de la procédure de
radiation d’un membre (article 2.6 du présent règlement intérieur). La personne concernée ne participe pas au vote.

C– Composition et fonctionnement du conseil d’administration - article 5 des statuts

Le conseil d’administration est composé par les membres élus par l’assemblée générale ; les Anciens en sont membres de
droit. Le président et le trésorier de l’association cultuelle sont nommés par l’assemblée générale des membres : Article
5.2 des statuts. Le conseil d’administration nomme en son sein un vice-président et un secrétaire. La mission du conseil
d’administration est de gérer l’administration de l’association cultuelle ainsi que l’ensemble des activités de l’Eglise. Le
principe incontournable qui préside à toutes les réunions dudit conseil est celui de la ‘collégialité’ : ce qui signifie qu’il n’y a
pas de hiérarchie au sein du conseil d’administration aucune voix prédominant sur une autre. Président, trésorier,
secrétaire, membre, pasteur, ancien, chacun doit s’exprimer, dans le respect de l’autre. Le conseil d’administration est
responsable de son action devant l’Assemblée Générale des membres à qui il rend compte.

D – Responsables d’activités - Chaque année, au moment de la reprise du programme de l’Eglise, cette dernière, au
cours d’un culte, est appelée à reconnaître le ministère des personnes responsables de ses activités. Sur proposition des
Anciens, ces personnes sont présentées à l’ensemble de l’Eglise. Les responsables sont appelés à se réunir régulièrement
pour faire le point sur leurs activités.

•Toute demande financière doit être adressée au conseil d’administration.

•Toute activité nouvelle ou changement d’équipe doit recevoir l’accord du conseil d’administration avec l’aval des Anciens.
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6. APPEL D’UN PASTEUR - Article 2 des principes ecclésiastiques

Un cahier des charges, présentant les attentes et les besoins de l’Eglise, est préparé et validé par les membres. La
procédure de l’appel prévoit un temps d’adaptation réciproque d’une année. À la suite de cette période, l’appel devra être
confirmé par l’Eglise au pasteur par un vote en Assemblée Générale aux trois quarts des suffrages exprimés. Le pasteur
nommé ou en période d’adaptation est de fait Ancien et membre du conseil d’administration.

7. LE C.E.P.

Pour toute activité autre que strictement cultuelle, pour être en accord avec la loi française, l’Eglise a choisi d’agir à travers
l’Association Culturelle (ASBL Loi 1901) nommée le C.E.P. (Compassion, Eglise, Partage). Chaque membre de l’association
cultuelle devient membre du C.E.P. à moins qu’il le refuse. Pour assurer la liaison entre le Conseil d’administration de
l’Association Cultuelle et le conseil d’administration de l’Association Culturelle, le président de l’Association Culturelle, élu
par l’Assemblée Générale de l’association, est membre du Conseil de l’Association Cultuelle de l’Eglise. En cas de non-
disponibilité du président, le conseil de l’Association Culturelle choisira un de ces membres pour intégrer le conseil
d’administration de l’Association Cultuelle.

8. LOCAUX ET MATÉRIEL

Les locaux de l’Eglise ont pour vocation première de servir au culte et aux activités de l’Eglise. Ils peuvent être prêtés sous
certaines conditions, à une autre Eglise, à un organisme chrétien ou à des frères et sœurs membres. La demande est à
adresser au conseil d’administration. En cas de prêt, l’emprunteur doit respecter les points suivants:

a) les garanties de sécurité sont clairement assurées,

b) les locaux sont restitués propres et en l’état,
c) les frais d’utilisation, établis par l’Eglise, sont éventuellement à sa charge.

9. ACTES PASTORAUX

A - Les actes pastoraux sont : les cérémonies de baptême, de mariage, d’enterrement ainsi que les présentations
d’enfants. Ils sont principalement destinés aux personnes fréquentant l’Eglise. L’acceptation ou non d’un acte pastoral, sa
préparation et son déroulement sont directement sous la responsabilité des Anciens. Un carnet des actes pastoraux est
tenu à jour par le conseil d’administration.
 Programmes et horaires

Dimanche à 10h15 - culte communautaire - diffusion des

prédications sur la chaîne Youtube en différé

Lundi à 14h30 - réunion de prière - avec possibilité de participation

par Zoom

1 mardi sur 2 à 19h30 - Formation Biblique - avec possibilité de

participation par Zoom

Mercredi à 19h30 - réunion d’étude biblique - avec possibilité de

participation par Zoom

1 jeudi sur 2 à 19h00 - Baptist Youth - groupe de jeunes

Durant le culte, les enfants sont accueillis et profitent d’un temps

de culte adapté à leur âge
 Informations diverses

FINANCES

Notre Eglise n’est matériellement soutenue que par les dons de ses membres et de toute personne qui souhaite le
faire. Notre conviction est que l’offrande faite par chacun à l'Eglise reste un geste d'amour pour Dieu et
de consécration à son service.

Compte bancaire pour les dons

IBAN : « La Bonne Nouvelle »

FR76 1005 7191 9900 0201 8010 167

Notre Eglise est habilitée à délivrer un reçu fiscal pour tout don opéré par chèque ou par virement. Les personnes
qui le désirent peuvent demander un RIB à notre trésorier en vue d'opérer un prélèvement automatique.

‘Que chacun donne ce qu’il aura décidé en son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui
donne avec joie.

(2 Corinthiens 9.7)

Contacter les responsables de l’église :

Pasteur - pasteur@baptistemtp.fr (Alexandre Miglioranza)

Conseil - conseil@baptistemtp.fr (Emmanuel Dunaigre, Richard Vanderbroucke, Florence Lezais, Catherine
Roca, Éric Bastian, Alexandre Miglioranza)
Trésorier - tresorier@baptistemtp.fr (Richard Vanderbroucke)
Groupe musique - chant@baptistemtp.fr

Journal mensuel « Le Passage » : lepassage@baptistemtp.fr

Chaine YouTube de l’Eglise : « Eglise Baptiste de Montpellier »

Facebook : Eglise Evangélique Baptiste de Montpellier

Site internet de l’église : www.baptistemtp.fr

 Association Culturelle « Le C.E.P. »

Le CEP : Compassion Eglise Partage est

l’association culturelle de l’Eglise.

Fondée lors de l’assemblée générale du 11 septembre 2022, le CEP permet de gérer, au sein de l’Eglise, tout ce qui
ne touche pas directement à ses activités cultuelles. Ainsi, le soutien aux missionnaires, certaines activités telles
que les WE et sorties culturelles de l’Eglise, les agapes, sans oublier l’aide ponctuelle à ceux qui la nécessitent au
sein de la communauté … toutes ces choses sont gérées par l’association CEP.

Compassion – c’est l’amour fraternel pour ceux qui nous entourent, le fait de participer à leurs souffrances, de
chercher à les soulager par la prière et par l’action.
Eglise – c’est notre Eglise qui se mobilise pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, pour accueillir et soutenir
ceux qui sont envoyés comme missionnaires par le Seigneur.
Partage – c’est la communion fraternelle, les agapes, tous les moments que nous pouvons passer ensemble dans
la joie, mais aussi l’occasion de se connaître mieux dans différentes circonstances.

C’est grâce aux cotisations de ses membres et aux dons que le CEP peut financer ses diverses activités. En
devenant membre de l’Association cultuelle de l’Eglise, chaque personne devient membre de l’association culturelle
(à moins qu’elle le refuse).

assoc.compassion.eglise.partage.@gmail.com

Compte bancaire pour les dons :

IBAN « Assoc. compassion église partage »

FR76 1350 6100 0085 1844 3593 010
BIC : AGRIFRPP835
Association Évangélique d’Églises Batistes de
Langue Française « A.E.E.B.L.F. »

Aperçu historique

L’Association Evangélique d’Eglises Baptistes de Langue Française (AEEBLF), dont la fondation a été décidée par les
représentants accrédités des Églises de Colombes, Court, La Chaux-de-Fonds, Nîmes, Paris (Bonne Nouvelle) et
Tramelan, réunis à Colombes, en conférence officieuse les 14 et 15 juillet 1921, a été déclarée définitivement
constituée par la conférence générale extraordinaire du 1er novembre 1923, tenue à Montbéliard (Préambule des
statuts de l’Association).

L’Association a été fondée en 1921, mais les Églises qui l’ont constituée, et plusieurs de celles qui les ont rejointes
par la suite, avaient déjà tout un passé : la plus ancienne avait vu le jour en 1850. C’est dans la lignée d’un
mouvement bien antérieur encore que nous pouvons nous situer, au confluent de la Réforme et de la Réforme
Radicale. Celle-ci, rompant avec la tradition ecclésiastique qui s’était peu à peu imposée au long du Moyen Âge,
voulut revenir à un esprit et une pratique plus proches de ceux des Églises du Nouveau Testament. Dans les
années 1520 se formèrent des Églises dont le recrutement reposait, non plus sur la succession automatique des
générations, mais sur la foi personnelle. Le baptême y retrouvait la valeur d’un témoignage rendu par le croyant à
Jésus-Christ, son Seigneur et Sauveur.

De là sont issues les Églises anabaptistes, mennonites, et les Églises de type congrégationaliste, ainsi que les
Églises baptistes. Cependant, la violence des persécutions religieuses, qui sévirent pendant longtemps sur le
continent européen, ne permit pas au baptisme de s’y développer aussi tôt et aussi vite qu’en Amérique. Il fallut
attendre le XIXe siècle pour qu’il apparût en territoire francophone. L’œuvre débuta vers 1820, dans le Nord de la
France, et s’étendit progressivement vers Paris, la Bretagne, l’Est et le Midi.

Cette évolution aboutit, à l’aube du XXè siècle, à la formation de deux groupements d’Églises baptistes, dénommés
« franco-suisse » et « franco-belge ». Ils entretinrent de bonnes relations fraternelles, mais une tentative
d’unification après la Première Guerre mondiale échoua en raison de divergences de doctrine, de méthode, et
aussi pour des questions de personnes. Le 5 mai 1921, les responsables des Églises de Paris-rue-de-Naples,
Colombes et Nîmes (pour la France), de Tramelan, La Chaux-de-Fonds et Court (pour la Suisse) décidèrent de
proposer à leurs assemblées respectives de former une nouvelle association. En juillet de la même année, les
représentants des six Églises déjà mentionnées, ainsi que de trois autres (Lyon, Montbéliard et Valentigney), réunis
à Colombes, fondèrent l’Association Evangélique d’Eglises baptistes de Langue Française, dont les statuts furent
adoptés en 1923 et la confession de foi l’année suivante.

L’œuvre connut des débuts difficiles et de graves problèmes matériels, mais n’en continua pas moins, dans une
réelle unité d’esprit à laquelle contribuèrent la publication du Lien fraternel et la tenue régulière de ses
conférences. En 1931, l’Association réunissait 13 Églises comptant ensemble quelque 1100 membres. C’est vers
cette époque que s’établirent des relations bienfaisantes avec les chrétiens du Canada, notamment avec le
séminaire baptiste de Toronto, qui a formé plusieurs des pasteurs de l’Association. Après les épreuves de la
Seconde Guerre mondiale, l’Association retrouva une croissance à peu près régulière : 17 Églises en 1947, 23 en
1971, 26 à la fin des années 1990, avec un nombre de membres approchant les 1600.
Association Évangélique d’Églises Batistes de
Langue Française « A.E.E.B.L.F. »

Une grande similitude dans les positions doctrinales comme dans la conception du témoignage chrétien à rendre
au sein du monde évangélique français, un même désir d’évangéliser et de créer de nouvelles Églises, ont conduit
l’Association à tisser des liens de plus en plus forts avec l’Alliance baptiste évangélique de Paris Est et Nord. Cette
association, créée lors d’une assemblée générale constitutive à Hautefeuille le 11 juin 1984, réunissait des Églises
fondées à partir des années 1960 suite à une vision et une action missionnaires anglo-saxonnes : évangéliser et
implanter des Églises dans le Nord et l’Est de la région parisienne.

De 1999 à 2001, toutes les Églises de l’Alliance ont progressivement et individuellement rejoint l’Association. Lors
de la conférence des délégués de l’Association d’août 2001, l’Église baptiste du Tabernacle (Paris 18e), qui, depuis
1920, avait suivi un chemin indépendant de toute union d’Églises, a rejoint elle aussi l’Association. En 2005,
l’AEEBLF comptait donc 45 Églises et 2600 membres. Cette croissance ne peut que susciter la reconnaissance
envers Dieu qui sème, fait croître et préserve la qualité de la communion, les bonnes relations entre les diverses
communautés qui composent l’Association. L’horizon s’élargit, les responsabilités se multiplient.

Les moyens, qui restent faibles, incitent à la modestie et à la prudence, mais dans la foi et l’espérance. Puissions-
nous, tout en nous édifiant, nous-mêmes et nos Églises, apporter au mouvement 17 évangélique de nos pays une
contribution que nous souhaitons fidèle et utile, et prendre notre part au projet de Dieu, qui est de « manifester
aujourd’hui par l’Église les aspects infiniment variés de sa sagesse » (Ephésiens 3.10).

L’esprit de l’Association

Ce qui caractérise notre association d’Églises, ce ne sont pas seulement son attachement aux doctrines bibliques
résumées dans sa confession de foi, ou sa fidélité à ses principes ecclésiastiques.

C’est aussi ce qu’il faut bien appeler un « esprit », quelque chose d’un peu insaisissable, que l’on ne peut pas couler
dans des formules trop tranchantes, mais dont l’observateur éprouve la réalité. Un esprit qui, comme de juste,
inspire des attitudes et des comportements, qui est donc déjà à l’œuvre ; mais qui est, en même temps, objet de
désir, de recherche et d’attente, comme un idéal à la fois proche et lointain. Cet esprit, on le perçoit, croyons-nous,
dans la chaleur de nos rencontres, dans la liberté de nos rapports, dans le prix que nous accordons à la relation
fraternelle. Nos conventions, nos pastorales sont riches de cette amitié et vivent de cette liberté.

Mais on peut le reconnaître aussi dans notre attitude devant la Parole de Dieu, qui nous appelle à penser
sainement, librement et profondément, d’une pensée qui ne soit pas abstraite, mais en prise avec le réel. De là
l’importance que nous accordons à la recherche de la qualité, celle de l’enseignement, celle aussi de la vie, le
premier étant au service de l’autre : la vie « en Christ » ne saurait être médiocre. Cette recherche peut nous éviter
les facilités des surenchères comme les illusions des engouements et des modes. Elle nous conduit à faire de
l’équilibre, dans la pensée comme dans l’action, l’une de nos plus constantes préoccupations.
Association Évangélique d’Églises Batistes de
Langue Française « A.E.E.B.L.F. »

Nous avons le souci d’une évangélisation qui ne soit pas superficielle : le but n’est pas seulement d’obtenir une
conversion, mais aussi un engagement à suivre le Christ. La vocation des Églises n’est-elle pas de former des
chrétiens adultes ? Aussi voulons-nous donner à l’Église locale toute la place qu’elle mérite. Image, manifestation et
réalisation (à son échelle !) du corps de Christ, école de vie, de fraternité et de service, elle est bien cette «
communauté que Dieu s’est acquise pour qu’elle proclame les merveilles de celui qui nous a appelés des ténèbres
à son admirable lumière » (1Pi 2.9), communauté de frères, qui ne sépare pas la Parole du service et ne conçoit pas
de service sans amour.

Cet amour se manifeste dans le concret de la vie quotidienne, son domaine privilégié, mais il ne s’enferme pas
pour autant dans les limites — elles seraient vite trop étroites — de la seule assemblée locale. Il est aussi dans
l’esprit de l’Association de rester étrangère à tout sectarisme et de se réjouir de tout ce qui se fait au nom du
Seigneur dans les autres milieux chrétiens. Attentives au monde qui les entoure, les Églises le considèrent avec
une sympathie critique : critique, car il faut discerner, mais d’abord et toujours sympathie, car ce monde souffre, et
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils » (Jean 3.16), et qu’il a suscité les Églises pour en témoigner.
Esprit, ou idéal ? L’un et l’autre sans doute, mais qui ne sauraient avoir ni valeur ni force, s’ils n’étaient animés par
... le Saint-Esprit. - L’Association Baptiste rassemble à ce jour (2022) 73 Eglises -En Belgique : l’Association Baptiste
rassemble 9 Eglises En Suisse : l’Association Baptiste rassemble 5 Eglises En France : l’Association Baptiste
rassemble (chiffres de 2021) 59 Eglises ainsi que plusieurs postes pionniers. En France, l’Association Baptiste est un
membre très actif du CNEF (Conseil National des Evangéliques de France), intégré au réseau FEF (réseau Fraternel
Evangélique de France).

Retrouvez l’Association Baptiste sur son site internet

https://associationbaptiste.org/