Vous êtes sur la page 1sur 15

FORMATION POUR RESPONSABLES

LA VISION DE SADDLEBACK
D’UNE ÉGLISE MATURE POUR 2020
Nous rêvons d’accueillir 15’000 membres ayant pris l’engagement à la maturité: un temps
quotidien avec Dieu, une dîme hebdomadaire pour Dieu et une participation hebdomadaire
dans un petit groupe.

Nous rêvons d’un réseau de 1’000 petits groupes au sein de notre Église qui procurent
soutien, encouragement et responsabilités à nos membres alors que ces derniers cherchent à
grandir à la ressemblance de Christ. Ces groupes continueront à être dirigés par des
pasteurs et des responsables formés qui conduisent, nourrissent les membres de leur groupe
et en prennent soin avec amour.

Nous rêvons de notre Institut de développement de vie pour nos membres, proposant un
programme équilibré d’études bibliques, de cours, de séminaires thématiques et de
conférences annuelles visant la formation de la connaissance, de la perspective, de la
conviction, des compétences et du caractère. Nous espérons que 7'500 auront reçus leur
diplôme de l’Institut de Développement de Vie d’ici 2020.

Nous rêvons d’un service pendant la semaine destiné aux croyants qui compterait 5’000
adultes, enfants et jeunes n’étant pas impliqués dans la communion fraternelle d’un petit
groupe.

Nous rêvons d’une capacité de 250 enseignants bénévoles, équipés de la vision, du


caractère, de la connaissance, et habilités à nourrir notre troupeau. Nous rêvons d’un
programme de formation d’enseignants qui produise des experts en livres bibliques, en
doctrine, en apologétique et croissance chrétienne. Nous rêvons du jour où l’on dira: «Les
meilleurs enseignants de la Bible dans le pays sont les enseignants de Saddleback.»

Nous rêvons d’un Processus de formation de disciples qui amène nos enfants et notre
jeunesse à aimer Jésus et son Église, à grandir spirituellement, à découvrir leur forme de
ministère et à comprendre leur mission dans le monde.

Nous rêvons de Saddleback comme modèle d’éducation chrétienne qui se concentre non
seulement sur la compréhension, mais sur la transformation des vies. Nous souhaitons
mettre à la disposition de milliers d’autres Églises motivées par l’essentiel, des ressources,
des outils et des formations.

Nous rêvons de travailler avec des facultés pour établir un programme de formation pour
les pasteurs, basée sur l’Église. Nous souhaitons former des responsables pour l’Église du
21e siècle qui sachent démarrer, développer et conduire des Églises motivées par l’essentiel.

Le but de cette vision est de donner gloire à Dieu en offrant à Jésus-Christ autant de disciple que
possible qui lui ressemblent, avant qu’il ne revienne! (Voir Col 1.28)
PROCESSUS DE MATURITÉ SPIRITUELLE

Être semblable à Christ


Maturité Pour mesurer ma croissance, je
spirituelle dois considérer les pas que je
fais pour devenir semblable à
Jésus.

Croissance spirituelle

Pour pouvoir continuer à grandir,


je dois «nourrir» mon
engagement, en continuant à
apprendre et à agir selon la
Parole de Dieu. Voici les
occasions vous permettant de le
faire dans notre Église:
Études pour nouveaux convertis
Engagement Rencontre en semaine
spirituel Fondements
Conférences
Études de la Bible
Messages audios

L’ETAPE 2 est celle où nous nous


réunissons en tant qu’Église afin de nous
engager à grandir. Une fois que vous
vous êtes engagé à grandir, vous
constaterez que vous grandissez!

Monsieur ou Madame
tout le monde
I. Que désirons-nous accomplir?

A. Objectif général

Aider les gens à progresser dans leur ressemblance au Christ.


Rehausser le niveau de connaissance et de maturité spirituelles dans
notre Église.

B. Objectifs spécifiques

1. Poser un fondement doctrinal afin que les


gens aient de quoi se nourrir.

2. Aider les gens à comprendre en quoi les


vérités de la Parole de Dieu donnent une
perspective à la vie.

3. Permettre aux gens de développer une


«perspective chrétienne du monde.»

II. Pourquoi souhaitons-nous enseigner la doctrine?

A. Qu’est-ce que la doctrine?

La doctrine chrétienne est une synthèse organisée


de ce que la Bible nous enseigne.

«Le livre que vous tenez entre les mains traite de la doctrine de la Bible.
Nous pourrions détourner la chose et la nommer autrement: «La
connaissance dont vous avez besoin» ou «La vérité pour aujourd’hui».
Mais pour quelle raison? Le terme doctrine est un terme parfait, qui
signifie simplement «enseignement», et l’enseignement n’est pas encore
discrédité (bien qu’étudier semble parfois l’être!) Alors appelons donc ce
livre par son nom: c’est un livre qui s’efforcera de vous aider à comprendre
ce que la Bible enseigne.

Certains penseront qu’il est nécessaire de présenter des excuses pour un


tel livre. Pourtant, nous trouvons des ouvrages comme «La morale de
Kant» (ce qui est une autre manière de dire «La doctrine de Kant») ou «La
pensée de Charles Darwin» (ce qui est une autre manière de dire «La
doctrine de Darwin»). Pourquoi devrions-nous nous excuser d’investiguer
l’enseignement d’un Livre qui était là bien avant Kant ou Darwin, qui a plus
circulé que tout autre livre, et qui sera encore là lorsque tous les autres ne
seront plus réédités?»
Charles Ryrie, A Survey Of Bible Doctrine (Chicago: Moody, 1972), p. 5

B. Parce que la connaissance est un élément essentiel


de la maturité

C'est pourquoi, laissant les bases de l'enseignement relatif au Messie,


tendons vers la maturité sans avoir à reposer le fondement du
renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, de
l'enseignement concernant les baptêmes et l'imposition des mains, de
la résurrection des morts et du jugement éternel.
Hébreux. 6.1-2

C. Parce que la doctrine nourrit notre âme

En exposant cela aux frères et soeurs, tu seras un bon serviteur de


Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et du bon enseignement que
tu as fidèlement suivi.
1 Timothée 4.6

D. Parce qu’enseigner la doctrine, c’est servir le Christ

En exposant cela aux frères et soeurs, tu seras un bon serviteur de


Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et du bon enseignement que
tu as fidèlement suivi.
1 Timothée 4.6

E. Parce que l’erreur est le symptôme d’un problème


plus grand

Si quelqu'un enseigne une autre doctrine et ne s'attache pas aux


saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à l'enseignement qui
est conforme à la piété, il est aveuglé par l'orgueil, il ne sait rien, il a la
maladie des controverses et des querelles de mots. C'est de là que
naissent les jalousies, les disputes, les calomnies, les mauvais
soupçons.
1 Timothée 6.3-4

F. Parce que l’exactitude est importante

Mais si quelqu'un - même nous ou même un ange venu du ciel - vous


annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons prêché,
qu'il soit maudit! Nous l'avons déjà dit, et je le répète maintenant: si
quelqu'un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez
reçu, qu'il soit maudit!
Galates 1.8-9

G. Parce que la vérité nous rend libres

Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.


Jean 8.32

La fausse doctrine nous rend esclave!

H. Parce que la façon de penser d’un homme détermine


sa façon d’agir

Car il est comme les pensées de son âme.


Proverbes 23.7
(NEG)

Si vous changez la façon de penser, vous changez la personne.


Gary Wilcox
I. Parce qu’il nous a été demandé d’étudier avec
diligence

Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait


ses preuves, un ouvrier qui n'a pas à rougir mais qui expose avec
droiture la parole de la vérité
2 Timothée 2.15

J. Parce que les croyants ont reçu l’ordre de ne pas se


laisser entraîner par de fausses doctrines

Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines étrangères.


Hébreux 13.9

III. Comment souhaitons-nous faire cela?

A. En suscitant l’intérêt

1. En comprenant les questions que les gens


posent.

2. En étant enthousiastes d’apprendre à


connaître Dieu.

B. En présentant clairement les détails

1. Par un enseignement clair en séances


plénières.

2. Grâce à une formule interactive en petits


groupes.

3. En ayant des responsables de groupe


disponibles pour dissiper les éventuelles
confusions.

C. En aidant les gens à saisir les implications pratiques

1. En intégrant des mises en pratique à tous les


enseignements.

2. Au travers des partages en petit groupe.

D. En enseignant la doctrine, puis en la confiant.


Instruction personnelle dans les petits groupes

Ce que tu as entendu de moi en présence de nombreux témoins,


confie-le à des personnes fidèles qui soient capables de l'enseigner
aussi à d'autres
2 Timothée 2.2
PRINCIPES DE DIRECTION D’UN PETIT GROUPE

I. L’objectif: amener chaque personne à:

A. S’intéresser. Efforcez-vous de présenter les choses de


façon pertinente.

B. Réfléchir. Non pas en leur faisant mémoriser des faits,


mais en les aidant à réfléchir aux implications.

C. Parler. Parler aide à digérer les informations et à bien les


comprendre.

Astuce mnémotechnique: «IRP»: Intéresser, Réfléchir,


Parler.

II. Chaque groupe a sa personnalité

Votre travail est d’identifier cette personnalité et d’adapter votre style afin de
travailler au mieux en la prenant en compte.

Parfois, votre groupe sera comme une photo Polaroid… vous devez lui donner
le temps de se développer.

À d’autres moments, votre groupe ressemblera plus à un étalon sauvage, qui


aura besoin d’être maîtrisé.

PERSONNALITÉS DE GROUPE *

Nous savons tous que chaque individu a une personnalité propre. En tant
que responsable de groupe, vous devez prendre en considération la manière
dont ces personnalités se manifestent et leur impact sur la vie du groupe.
Voyez si vous parvenez à mettre un visage sur ces noms :

Sylvain le SOCIABLE: Sylvain est un éternel enfant. C’est un gai luron. Ce qui
le motive principalement dans un groupe, c’est d’être avec les gens.

Éric, celui qui ÉCOUTE: il préfère qu’on lui parle, plutôt que de parler. Lorsque
qu’il prend la parole, il fait preuve de clairvoyance et de compréhension. Il est
souvent le premier à partir.
Anne, l’ACADÉMIQUE: elle est là pour «creuser» la Bible, le moindre mot…
dans la «langue originale». Sa motivation est d’apprendre des faits sur la Bible.

Sophie la SAINTE: attention à Sophie! Elle a toujours les bonnes réponses et


ne paraît jamais avoir de problèmes. Sophie peut être un antidote aux
discussions.

Alice, reine de l’APPLICATION: elle veut sauter le pont de l’application. Bien


souvent, elle tirera des applications qui semblent n’avoir aucun rapport avec le
passage biblique en question. Sa motivation est pure, elle veut appliquer la
Parole.

Phil le PHILOSOPHE: il préfère débattre de la théologie que de discuter des


questions concrètes. Il est motivé par le fait de comprendre les détails
complexes des vérités bibliques.

Patrick le PRÉDICATEUR: Patrick a tendance à monopoliser les réunions. Il


parle beaucoup et donne souvent des conseils très énergiques. En général issu
d’un arrière-plan houleux, il est motivé par le fait de sauver les autres de la
souffrance qu’il a lui-même connue.

Frank le FORCÉ: Frank n’a pas envie d’être là. Il se comporte comme une
victime, il veut qu’on le laisse tranquille. Frank a besoin d’amour, mais il n’y est
pas forcément réceptif. Une bonne stratégie est d’essayer de découvrir ce qu’il
aime, puis de le rejoindre sur son territoire.

*Neil F. McBride, How to Lead Small Groups [Comment diriger un petit groupe],
NavPress, 1990

III. Le meilleur des apprentissages se fait lorsque vous amenez


quelqu’un à découvrir quelque chose, plutôt que de simplement le
lui expliquer

Au lieu de donner un cours, posez des questions qui illustrent


votre propos.
IV. Le responsable ne doit pas monopoliser la parole plus de 25% du
temps

A. Essayer d’estimer le temps que vous passez à parler.

B. N’ayez pas peur du silence: il peut servir à pousser


quelqu’un à parler. Si votre groupe n’est pas bavard,
posez une question et comptez silencieusement jusqu’à 60
avant de reprendre la parole.

C. Ayez comme objectif de débloquer les obstacles à la


discussion.

V. Le responsable doit gérer la dynamique de groupe

A. Faites sortir les timides de leur coquille. Essayez de


repérer qui est en retrait, tout en faisant preuve de
sensibilité. Peut-être que ces personnes souffrent, ou peut-
être qu’elles n’ont pas encore eu l’opportunité de parler.

B. Calmez ceux qui monopolisent la discussion. Essayez par


exemple de dire, «on va donner la parole aux autres», ou
«certains d’entre vous ont besoin de faire sortir le bavard
qui est en eux».

C. Corrigez les erreurs graves. Lorsque quelqu’un dit quelque


chose de réellement faux, vous devez rétablir la vérité, ce
qui nous amène au principe suivant.

VI. Quel que soit le sujet, votre silence sera interprété comme une
approbation

A. Lorsqu’une erreur importante est formulée, dites-le.

B. N’attaquez pas la personne. Efforcez-vous de l’affirmer en


tant que personne, mais exprimez clairement votre
désaccord. Dites quelque chose comme, «bien qu’il y ait
une part de vérité dans ce que tu dis, ce n’est pas tout à
fait exact».

C. Exprimez clairement qu’à votre avis, ce que la personne a


formulé n’est pas tout à fait exact.

D. Si vous n’êtes pas sûr de vous, dites-le. Il est difficile de


toujours être sûr de soi lorsque vous êtes 10 contre 1. Vos
doutes ne signifient pas forcément que vous avez tort, ils
signifient seulement que vous avez un doute!
VIII. Les bonnes questions sont essentielles
Un bon responsable d’étude biblique aide les membres du groupe à découvrir des
vérités bibliques et leur application. La manière la plus efficace de le faire est de poser
des questions qui pousseront les gens à réfléchir sur le matériel proposé et à exprimer
ce qu’ils ont découvert.

De bonnes questions vous permettront:

1. de vous aider à ÉVALUER ce que chacun comprend de la Bible;

2. de pousser les membres du groupe à réfléchir par eux-mêmes au lieu de


s’appuyer uniquement sur vous;

3. de vous empêcher de devenir un EXPERT INTERNE.

TYPES DE QUESTIONS

(Les bonnes questions d’étude peuvent être classées dans quatre catégories)

1. Questions DE LANCEMENT.

2. Questions D’ORIENTATION.

3. Questions DE SYNTHÈSE.

4. Questions D’APPLICATION.

Les questions de lancement ont pour but de faire parler le groupe. Elles doivent être
formulées de manière à susciter l’expression des opinions ou des réponses de
n’importe quelle personne. Par exemple:

• Dans ces versets, quel est, selon vous, le fruit de l’esprit qui est mis en avant?

• Est-ce que quelqu’un veut dire ce qu’il ressent à propos du 2e verset?

Les questions de lancement ouvrent la discussion.

Les questions d’orientation font avancer la discussion, permettant d’identifier


l’orientation principale et de maintenir la discussion sur les rails. Exemples de
questions d’orientation:

• Quel est le mot dominant (ou la phrase) dans ce chapitre?

• Quel est le point commun de toutes vos réponses?

Les questions d’orientation permettent de diriger la discussion.


Les questions de synthèse permettent simplement de réviser ce dont le groupe a
discuté. Les questions de synthèse peuvent être employées tout au long de la
discussion pour faire la transition avec un autre sujet.

Votre synthèse doit toujours être une révision de ce que les membres du groupe ont
discuté, et non une synthèse de votre opinion.

• Qu’avez-vous ressenti à l’étude de ce passage?

• Quel est le rapport entre la leçon de ce soir et celle de la semaine dernière?

Les questions de synthèse sont le meilleur moyen de terminer une discussion


et de passer à la suivante.

Les questions d’application conduisent les membres à réfléchir à la manière dont ils
peuvent appliquer les principes appris pendant l’enseignement à leur vie quotidienne.
Les questions d’application doivent être spécifiques, mais jamais trop personnelles. Le
but des questions d’application est de faire réfléchir les gens, pas de les mettre mal à
l’aise.

• Comment pouvez-vous appliquer ce principe à vos relations familiales?

• Comment peut-on appliquer ce principe à nos finances?

Les questions d’application font passer le groupe de la discussion à l’action.

QUESTIONS À ÉVITER

Lorsque nous posons des questions, nous tombons tous dans certains pièges. Il serait
bon d’éviter ces erreurs courantes:

1. Poser des questions qui n’ont pas l’air NATURELLES . Même si vous
mettez vos questions par écrit au préalable, posez-les de façon informelle.

2. Avoir peur que les gens NE RÉPONDENT PAS à vos questions. Ne


redoutez pas le silence. Soyez patient et laissez-leur le temps de répondre.

3. Questions MULTIPLES. Posez une seule question à la fois. Évitez les


questions du genre: «Quel principe avez-vous découvert dans ce passage et
de quelle manière pouvez-vous l’appliquer à votre vie?»

4. Poser des questions FERMÉES . Commencez vos questions par


«pourquoi», «qu’est-ce que/qui», ou «comment». Ce sont des questions
ouvertes qui permettent d’éviter des réponses par «oui» ou par «non».

5. Poser des questions trop COMPLEXES . Énoncez chaque question


clairement et simplement. Le but est d’ouvrir la discussion, pas d’embrouiller le
groupe.
VIII. Reconnaître que les gens ont tous un arrière-plan très différent, et
ne pas attaquer cet arrière-plan.

A. Par exemple, ne critiquez pas les catholiques. Vous


pourriez vous retrouver dans une situation embarrassante.

B. En attaquant un groupe défini, vous trouverez


inévitablement quelqu’un dans votre assistance qui est une
exception à la règle, et vous finirez par ravaler vos paroles.
Alors évitez les ennuis.

C. Ne dénoncez pas des groupes définis, dénoncez des


erreurs spécifiques. «Dans certains milieux, les gens prient
Marie. En quoi ce verset vous interpelle-t-il à ce sujet?»

D. Dénoncer les faux enseignements est nécessaire. Mais il


n’est jamais nécessaire de ridiculiser ceux qui sont pris
dans une fausse doctrine.

IX. Lorsque vous ne connaissez pas la réponse, admettez-le

A. Vous serez le seul à penser la connaître.

B. Ne faites pas semblant.

C. Ce n’est pas grave – une fois.

D. Demandez, ou cherchez vous-même.


DIRIGER UNE ÉTUDE EN PETIT GROUPE

Quel que soit le matériel que vous utilisez ou le genre de groupe que vous dirigez, il y
a trois aspects dont vous devez être conscient, qui concernent n’importe quel petit
groupe. Un bon responsable intègrera ces trois aspects à toutes ses études.

Premièrement: BRISER la GLACE

Deuxièmement: TRAVERSER le PONT

Troisièmement: REFERMER le CERCLE

Les pages qui suivent vous fourniront une introduction très simple à ces trois aspects,
vitaux pour une étude efficace.

BRISER LA GLACE

Si les gens doivent étudier ensemble, ils doivent ressentir qu’ils sont ensemble. Ils ont
besoin de savoir avec qui ils vont se réunir et sentir que le groupe commence à
avancer dans une direction commune. C’est une priorité évidente pour les tous
nouveaux groupes, mais aussi pour les groupes qui se réunissent depuis un certain
temps. Il est nécessaire de «rassembler le groupe» en début d’étude. Pour pouvoir
briser a glace, vous devez:

1. Expliquer (ou réaffirmer) qui vous êtes en tant que responsable.


(Votre nom, mais aussi votre rôle)

2. Donner aux gens l’opportunité d’apprendre à mieux se connaître.

3. Donner aux gens l’occasion de se «toucher» les uns les autres: de se


sentir en contact les uns avec les autres (partager quelque chose à son
voisin, se tenir les mains pour prier, etc.)

4. Donner aux gens l’occasion de vous dire là où ils en sont (comment s’est
passée leur journée, etc.). Ce n’est qu’à ce moment-là que vous pourrez les
emmener là où vous voulez aller.

TRAVERSER LE PONT

Vous vous souvenez du pont d’application de l’ETAPE 2? En tant que responsable de


discussion des études bibliques, il doit devenir votre meilleur ami!
En tant que responsable de groupe, vous devez savoir que votre étude a échoué si
elle reste d’un côté du pont, ou même si elle reste bloquée au milieu!
Vous pouvez vous servir du pont comme d’une évaluation de l’étude que votre groupe
est en train de faire, en vous posant ces trois questions:

1. Ai-je amené le groupe à étudier la Bible ENSEMBLE ?

2. Avons-nous dépassé les FAITS , avons-nous parlé ensemble de


ce que signifie la Bible?

3. Ai-je amené le groupe à réfléchir/parler de la façon dont ils PEUVENT


APPLIQUER_ personnellement ce que nous avons appris?

REFERMER LE CERCLE

La clôture est un aspect important de toute réunion de groupe. Il y a deux choses


importantes dont il faut se souvenir lors de la clôture d’une réunion de groupe:

• n’arrêtez pas l’étude brusquement et sans préavis;


• ne laissez pas l’étude se prolonger indéfiniment.

La clôture d’une réunion permet de démontrer tous vos talents de responsable.


GUIDE DE DÉPANNAGE

Cette dernière section a pour but de fournir des réponses pratiques à des problèmes
parfois complexes. Cela permettra de vous orienter dans la bonne direction, mais
n’hésitez pas à demander de l’aide!

Exemple nº1

Question: que faire lorsqu’un ou plusieurs membres du groupe semblent être en


conflit?

Réponse: admettez que les conflits font inévitablement partie de la dynamique de


groupe. En tant que responsable, souvenez-vous qu’il s’agit d’un test important pour
votre groupe. Voici trois règles:

NE PRENEZ PAS PARTI.

NE POINTEZ PAS DU DOIGT (en essayant de résoudre le problème devant les


autres), mais

PRENEZ LES CHOSES EN MAIN! (Réunissez-vous et parlez, reconnaissez le


problème pour ce qu’il est)

Exemple nº2

Question: que faire lorsque le groupe ne communique pas bien? Personne ne parle,
ou un des membres parle trop; on n’arrive jamais à vraiment se mettre à l’étude;
certaines personnes semblent satisfaites de la formule mais pas les autres, etc.?

Réponse: vous devez essayer de comprendre et aider votre groupe à comprendre la


dynamique des différentes personnalités. Avoir une attitude d’appréciation plutôt que
de division est vital pour une vie de groupe saine! Avant que les problèmes ne
surviennent, lisez à votre groupe la partie sur les Personnalités de groupe dans la
section Chaque groupe à sa personnalité.

Exemple nº3

Question: nos réunions commencent à traîner, franchement, elles deviennent


ennuyeuses. Que faire?

Réponse: une des valeurs des petits groupes à Saddleback est la confiance que nous
faisons à nos responsables et à leur capacité d’amener de la diversité.

FAITES LES CHOSES DIFFÉREMMENT!


Exemple nº 4

Question: que faire lorsqu’en tant que responsable, j’ai l’impression d’être la cible
d’attaques personnelles?

Réponse: ne vous mettez pas sur la défensive. Les gens se plaignaient du leadership
de l’Apôtre Paul, Moïse a été confronté à des plaintes quotidiennes, et même Jésus a
essuyé des reproches concernant son leadership! Puisque vous n’êtes pas Jésus,
vous pouvez commencer par essayer de reconnaître vos faiblesses. Servez-vous des
reproches comme d’une opportunité pour:

1. GRANDIR personnellement

2. IMPLIQUER les autres au niveau de la responsabilité de groupe

3. MANIFESTER de l’amour et de l’humilité

4. DÉFIER le groupe et aller de l’avant

Exemple nº5

Question: que faire lorsque je suis découragé?

Réponse: EN PARLER! Parlez-en au Seigneur. Parlez-en à votre groupe. Parlez-


en à votre mentor. Parlez-en à un ami de confiance. Ce genre d’aveu vous aidera à
retrouver le courage nécessaire pour votre rôle.

Vous aimerez peut-être aussi