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SIGLES ET ABREVIATIONS…………………………………..........P.2
INTRODUCTION…………………………………………………………..P.3
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………P30
ANNEXES………………………………………………………………P31
UE : Union Européenne
Cette stratégie établit les bases d'une coordination efficace des activités des bailleurs de
fonds où des résultats significatifs ont été obtenus depuis le début des années 2000 : la
réforme du Fonds d’Entretien Routier a permis d’augmenter de façon substantielle les fonds
consacrés à cette activité(4 milliards en 2000 et 5 milliards en 2005)2, d’étendre la longueur
du réseau de routes entretenues(823 km en 2000 contre 1790km en 2005) et d’améliorer sa
qualité. Au niveau du réseau de routes bitumées bien que modeste si l’on compare à celui des
autres pays africains, a presque doublé en 5ans (de 346 km en 2000 à 559 km en 2003 et 669
km en 2005). En dépit de ces progrès réalisés, le réseau routier est sous-développé par rapport
à la superficie et aux besoins du pays. C’est pourquoi, six (6) grandes priorités domineront le
1
Plan d’action du Programme- Pays 2012-2015
2
Ministère des Finances et de l’Informatique, Résultats du processus de révision de la SNT ,2012
34,3%
35,0%
30,0%
25,0%
20,0%
15,0% 13,2%
8,6%
10,0% 7,5% 6,8%
5,2% 5,6%
4,01%
5,0% 1,8%
1,4%
0,0%
-0,64% 2009 2010 2011 2012
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
-5,0%
35,0%
30,0%
25,0%
20,0%
15,0%
10,0%
5,0%
0,0%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
-5,0%
-10,0%
Les exportations sont passées de 24,63% du PIB en 2003 à 54,8% du PIB en 2007
grâce a l’exploitation pétrolière. Par ailleurs, une comparaison de l’évolution des prix des
produits exportés avec ceux des produits importés, montre une légère amélioration des termes
3
INSEED(2013), ECOSIT 3
4
Centre du Commerce Internationale(2008)
5
PND 2013-2015
6
Ministère de l’Economie et du Plan/INSEED
70
60
50
40
30
20
10
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
7
Rapport décennal OMD 2010, P32
8
PND Op.Cit
9
Rapport OMD 2010, Op.cit., P43
10
PND 2012-2015, Op.cit.
11
INSEED, ECOSIT3, 2011,Op.cit.
12
Rapport OMD 2010, Op.cit.
13
La forte croissance du PIB observé peut avoir d’effet réel et de manière substantielle sur la réduction de la
pauvreté lorsqu’elle est orientée vers les activités génératrices d’emplois et sur la productivité agricole du
moment où la pauvreté sévit massivement en milieu rural
115
120 103
100 87 86
71
80
56 56
60 50
31
40 18 14 15
20 6 4 6 6
0
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
1000
0
17
Ministère des Finances et de l’Informatique, Op.cit., P105
18
La liste des Check-Points (points uniques de contrôle) sur le corridor Douala-Ndjamena (par Kousseri ou par
Touboro). En territoire camerounais :
- Check-Point 1 à Yassa à la sortie de Douala
- Check-Point 2 à Bertoua
- Check-Point 3 à Garoua Boulaï
- Check-Point 4 à Roblin
- Check-Point 5 à Dang à la sortie de N’Gaoundéré
- Check-Point 6 à Kollé au Nord de Figuil
- Check-Point 6’ au Poste frontière à Delelé à la frontière avec le Tchad(vers Léré)
- Check-Point 7 au Poste frontière à Kousseri à la frontière avec le Tchad (vers Nguéli)
- Check-Point 8 au Poste frontière à Touboro à la frontière avec le Tchad(vers Moundou)
En territoire tchadien :
- Check-Point 1 à Nguéli
- Check-Point 2 à Léré
- Check-Point 3 à Moundou
19
A la mise en service de la société de Raffinage de Ndjamena (SRN), l’arrêté n°23/PR/PM/MCI/2011 portant
fixation des prix provisoires à la pompe des produits pétroliers au Tchad, a fixé le prix du super à 330F/litre et le
Gasoil à 374F/litre, puis en fin décembre 2011 de nouveaux prix ont été fixés comme suit : 380F/litre de super et
520F/litre de gasoil et en 2012 ces prix ont été encore revus à la hausse à 480F/litre pour le super et 525F/litre
pour le gasoil.
2°) Réseau Internet : Le taux d’accès à Internet est très faible au Tchad. Ce
taux était de 0,04% en 2005 il est passé à 0,6 en 2009 puis à 4,6 en 2011. D’où le
nombre des abonnés est passé de 3 585 en 2005 à 68 000 en 2009 et 562 469 en
201121. Malgré cette forte croissance de l’accès à l’internet ces dernières années, due
notamment à la fourniture de l’Internet par l’opérateur Mobile TIGO, le réseau internet
reste en terme absolu très peu développé au Tchad22et seulement 1% à 2% de la
population environ bénéficie de ses services. L’internet demeure réservé à une couche
privilégiée de la population vu le coût d’accès des équipements, le prix élevé des
services et l’insuffisance des infrastructures de base, et il en résulte un alourdissement
des affaires, des difficultés de mener des recherches etc.… ;
20
Rapport de suivi SNRP 2 P.43
21
PND 2013-2015 Op.cit
22
En 2007, le Tchad était classé par l’IUT 153 ème pays sur 154 pays selon l’Indice de développement des TIC Le
nombre d’utilisateurs d’internet était estimé à 0,8% de la population (0,2% en 2002).
0,44
100,00 0,61 0,11
0,44 1,27
99,00 2,58 1,16
98,00
97,00 1,87
96,00
1,61
95,00 98,18
97,79
94,00
93,00
93,93
92,00
91,00
90,00
2005 2008 2010
Source : INSEED, les autres produits sont constitués de la gomme arabique, arachides…
Graphique 7 : Les principaux pays de destination des exportations du Tchad hors pétrole (en
%)
80 73
70 60
60
50 39
40 32
28
30 18
20 9,9 8 9
4 6 4
10 2 2 1 0,1 2 0 0 0 2 0 0 0
0
2005 2008 2010
Source : INSEED
En 200723, les exportations des biens se sont établies à 3166 milliards de FCFA (soit 92,7%
du PIB), en augmentation de 104,6% par rapport à 2005 (1547 milliards), grâce
essentiellement à la forte hausse des ventes de pétrole brut et donc la croissance réalisée dans
l’économie nationale est le fruit de l’entrée du pays dans le cercle restreint des pays
producteurs et exportateurs du pétrole. Sur la période de 2005 à 2010, les exportations des
biens sont passées de 1547 à 1817 milliards de FCFA soit une augmentation de 17,5% tandis
que les importations des biens qui étaient de 431 milliards de FCFA en 2005 sont passées à
550 milliards de FCFA en 2010 soit une hausse de 27,6% (cf. graphique 8) L’augmentation
des importations s’explique par les besoins de l’économie tchadienne pour construire la
raffinerie à Djermaya, la cimenterie de Baoré (Pala) et la demande pour les investissements
dans les gisements de pétrole à Bongor.
23
INSEED
3848
4000
3166
3000 2505
1655 1817
2000 1547
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Source : INSEED
Par contre, la balance commerciale des biens « hors pétrole » n’a cessé de se détériorer entre
2005 et 2011. Le déficit qui était de 337 milliards de FCFA en 2005 est passé 533 milliards
en 2011 (cf. graphique 9). Ce déficit est dû aux investissements importants réalisés par le
Tchad dans ses infrastructures et dans les secteurs productifs financés par l’Etat, les
partenaires techniques et financiers. Aussi, Le Tchad est obligé d’importer beaucoup de biens
de consommation qui sont devenus accessibles à cause de l’augmentation des recettes de la
production pétrolière. Ainsi, le début des activités d’exploitation du pétrole a occasionné une
accumulation du capital qui s’est caractérise par un investissement accru reposant pour
l’essentiel sur des importations.
Graphique 9: Evolution des exportations et importations des biens hors pétrole (en
milliards FCFA)
700
600
500
400
300
200
100
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Source : INSEED
Le secteur des transports revêt une importance capitale pour le commerce international,
l’intégration régionale et un développement national harmonieux. Des coûts excessifs dans ce
domaine limitent considérablement l’accès aux marchés étrangers et compromettront l’atteinte
des OMD à travers le renchérissement des prix des produits. Des difficultés persistent tout au
long du corridor Ndjamena-Douala. L’amélioration de cette situation est fonction des
éléments suivants :
- La dette extérieure du Tchad a connu une baisse sensible car, elle représentait
23 % du PIB fin 2009. Le ratio était de 57,9 % en 2003 et 31,6% en 2005.Cette
diminution a été obtenue, grâce à une croissance ferme tirée par le secteur
pétrolier et de faibles emprunts à l'étranger. Cependant, les perspectives de
viabilité de la dette du Tchad demeurent très vulnérables à un choc du prix du
pétrole.
Le Tchad a atteint le point de décision dans le cadre de l’initiative PPTE
renforcée en mai 2001. En raison des dérapages constatés dans la gestion des
finances publiques, il n’a pas été possible pour le gouvernement de conclure
avec le FMI, un programme soutenu par la Facilitée pour la Réduction de la
Pauvreté et pour la Croissance (FRPC). C’est seulement en 2009 que le
gouvernement du Tchad a conclu un Programme de Référence (PR) avec le
FMI dont le non respect des critères quantitatifs n’ont pas permis d’avoir la
FRPC. Ces éléments constituent les principaux obstacles à l'allégement de la
dette ;
- Les autorités tchadiennes ont cherché à conclure un accord avec les services
du FMI 25et de la Banque mondiale sur des politiques qui pourraient être
appuyées par un programme de référence, pouvant ouvrir la voie à un
programme dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), et à un
allégement de la dette au titre de l’initiative PPTE ;
- Un allégement de la dette au point d'achèvement de l'Initiative PPTE réduirait
de moitié la dette extérieure du Tchad. La dette admissible à l'allégement au
titre de l'Initiative PPTE renforcée et de l'IADM atteint près de 1 milliard de
dollars EU en termes nominaux et son annulation permettrait d’économiser 40
millions de dollars EU par an sur le service de la dette, soit près de 60 % du
stock fin 2009 ;
24
OCDE(2011) P.57
25
FMI (2011)
A°) Les dispositifs en vigueur au niveau sous-régional pour faciliter les activités
commerciales
26
EDIC I (2005), P.60
Cependant, malgré ces efforts, plusieurs autres facteurs existent et qui entravent la durée, les
coûts le long du corridor pour le transport des marchandises, à savoir : l’existence de
multiples postes de contrôle, les pertes de temps au sein du PAD, les coûts des opérations
logistiques dûs aux importations par le Tchad toujours élevés car la majeure partie de ces
coûts sont occasionnés au sein de la plate forme de Nguéli.
A°) L’impact positif du programme d’action d’Almaty
L’état des lieux de la mise en place du programme Almaty fait ressortir que les actions
menées pour améliorer la facilitation du commerce sur le corridor principal de transit
(Ndjamena-Douala) n’ont pas données des résultats probants. Alors de nombreuses
améliorations restent à faire tant par le Tchad que par le Cameroun de même que
l’applicabilité des mesures de facilitations de transit entre les deux pays. D’où des efforts
importants devront être réalisés au niveau national, régional et international.
- Doter le BNF des cadres compétents pour lui permettre de remplir ses
obligations concernant la tenue des statistiques des échanges commerciaux
entre le Tchad et les autres pays, et d’analyse du secteur des transports
routiers ;
- Renforcer la coopération bilatérale Tchad-Cameroun en vue de faciliter le
transport multimodal (transfert rapide des conteneurs en transit du navire au
train à Douala et du train aux camions à N’Gaoundéré), négocier en faveur de
la poursuite et de l’effectivité des travaux d’amélioration de l’état physique du
réseau routier et ferroviaire en cours de construction et réhabilitation au
Cameroun;
- Compte tenu du fait que les coûts officiels d’importation sur le corridor PAD –
Nguéli sont très élevés, une réforme des coûts et de la fiscalité au sein de la
plateforme de Nguéli est indispensable, comme contribution à la baisse des
coûts d’importation afin de la rendre plus compétitive ;
- Réformer le régime des taxes à l’exportation et simplifier les procédures. Les
taxes à l’exportation doivent être réduites considérablement, sinon éliminées ;
- Renforcer la gouvernance du secteur TIC ce qui permettra de rendre prioritaire
l’encadrement, l’organisation, la réflexion, la planification, ainsi que la mise en
chantier des activités d’exploitation des TIC car le Tchad accuse un retard
important dans la diffusion ainsi que l’exploitation des TIC en comparaison
avec d’autres pays de la région et au-delà. L’interconnexion entre les réseaux
TIC au Tchad demeure un sérieux problème car elle est très chère ;
- Doter le Haut comité national de facilitation du commerce et des transports des
moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission.
28
Banque Mondiale (2013), Rapport intermédiaire.
Tableau n°2: Evolution des recettes et des dépenses publiques en investissements dans le
secteur des travaux publics et des transports (TPT) de 2003 à 2010
(Milliards FCFA courants)
Libellé 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009e 2010p
PIB 1589 2356 3105 3311 3414 3761 3373 4058
Recettes totales et dons 188 345 387 796 818 1024 559 747
Recettes budgétaires 133 218 277 686 762 967 553 676
Dont recettes sur 7 70 118 405 427 453 194 226
exportation pétrolière
Dons 55 127 110 110 56 57 6 71
Dépenses totales 337 404 503 535 735 876 967 1138
Dépenses courantes 142 164 276 310 490 580 633 689
Dépenses 195 240 227 225 245 296 334 449
d’investissement
Sur ressources internes 25 49 75 91 155 220 223 329
(en % dépenses 13,2% 20,7% 33,0% 40,4% 63,1% 74,5% 66,8% 73,2%
d’investissement)
Sur ressources externes 170 191 152 134 90 76 111 120
Dons 106 134 87 99 55 57 42 58
Prêts 64 57 65 35 35 19 69 62
Dont investissement en 77 74 35 62 93 117 130 136
TPT
Ressources internes 6 18 31 56 87 103 115 86
Budget ordinaire 2 0 0 22 54 26 98 75
Revenus pétroliers 0,0 16 30 34 33 77 17 11
Fonds IPPTE 4 2 1 0 0 0 0 0
Ressources externes 71 56 4 6 6 14 15 50
TPT en % dépenses 39,4% 30,8% 15,4% 27,5% 37,9% 39,5% 38,9% 30,2%
d’investissement
TPT en % du PIB 4,9% 3,1% 1,1% 1,9% 2,7% 3,1% 3,9% 3,3%
Source : INSEED, Direction des affaires administratives, financières et du matériel et Direction
générales des routes du MIT ; e : estimation et p : prévision