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Les livres de l'auteur : 

Leïla Slimani
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Biographie
Leïla Slimani est une journaliste et femme de lettres qui vit le jour le 3 octobre 1981 à
Rabat, au Maroc. Elle s’est fait un nom grâce à son engagement féministe et à sa plume
acérée qui lui a valu, dès la publication de son deuxième roman « Chanson douce », de
recevoir l’illustre prix Goncourt en 2016.

Famille et parcours intellectuel

Leïla Slimani est née dans une famille aisée et a grandi au cœur de la capitale
marocaine. Sa mère, mi-alsacienne et algérienne, est alors médecin ORL, une des
pionnières du pays. Son père, lui, est un banquier et ancien haut-fonctionnaire d'État.
Tous deux sont deux amoureux de l’expression française et éduquent leurs trois filles
avec cette affiliation culturelle. Par ailleurs, Leïla suivra ses cours au lycée français
Descartes à Rabat.

Après avoir obtenu son baccalauréat en 1999, elle s’installe à Paris pour suivre des
études littéraires puis est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Passionnée
de théâtre, elle s'inscrit au Cours Florent pour s’essayer au métier de comédienne. Ayant
une appétence particulière pour la communication et les médias, elle poursuit son cursus
et ressort diplômée de L’École supérieure de commerce de Paris.

Tournant littéraire et consécration

En 2008, Leïla Slimani rejoint le magazine “ Jeune Afrique ” et y travaillera durant quatre
ans. Elle y abordera de multiples questions touchant l’Afrique du Nord. Ce sera
également pour elle le moyen d’assouvir sa soif intense de voyages et de rencontres.
Cette même année, elle épousera son mari banquier, avec qui elle a deux enfants.

En 2012, elle quitte le journal, mais reste tout de même pigiste, afin de se consacrer à ce
qui l’a toujours fait vibrer : la littérature. En 2013, elle signe son tout premier manuscrit, « 
La baie de Dakhla : Itinérance enchantée entre mer et désert », qui est rejeté par les
maisons d’édition. S’ensuit un stage de deux mois, auprès de l’éditeur Jean-Marie
Laclavetine. Ce sera pour le moins prolifique, puisque s’en suivra en 2014 la publication
du roman « Dans le jardin de l’ogre ». Ce texte brillant traite le sujet subversif de
l’addiction féminine au sexe. Cette fois, le succès est au rendez-vous, l’ouvrage sera
salué par la critique et pressenti pour le prix de Flore de 2014.

Son coup d’essai remarqué se transforme en coup de maître avec la parution, en 2016,
de « Chanson Douce », aux éditions Gallimard. Il se verra attribuer le prestigieux Prix
Goncourt et sera adapté au cinéma, incarné par Karin Viard et Leïla Bekhti.

Leïla Slimani est, entre autres honneurs, choisie pour être la représentante personnelle
du président Emmanuel Macron pour la francophonie en 2017. Ce titre lui permet de
siéger au Conseil permanent de l’Organisation internationale de la francophonie. En
revanche, elle refusera le poste de ministre de la Culture qui lui est alors proposé.

Une artiste féministe et engagée

Leïla met sa plume aiguisée au service de la femme et de l’humain en général. Pétrie de


lectures féministes signées Virgina Woolf ou encore Simone de Beauvoir, elle s’inscrit
dans cette tradition engagée avec un style précis, incisif, mais non moins empli de
poésie. En 2016, elle s’attaque au sujet sensible de la nymphomanie féminine à travers
le livre “Dans le jardin de l’ogre ”. Sa liberté de style et de sujet est encensée, tandis que
d’autres lui reprocheront de tomber dans le sensationnalisme gratuit. Qu’importe, Leïla
trace sa route littéraire.

2016, c’est aussi l’année du livre « Le diable est dans les détails ». Dans ce recueil de
textes écrits pour le journal hebdomadaire “ 1”, elle abordera, entre autres, la question de
l’intégrisme, de la violence, des attentats, et autres sujets de société brûlants.

À la fois admirée et décriée, l’écrivaine ne s’interdit rien, pas même de parcourir le Maroc
en quête de témoignages pour créer son ouvrage “Sexe et mensonges : La vie sexuelle
au Maroc”. Elle défraie la chronique de 2017 une nouvelle fois avec le roman
graphique “Paroles d’honneur”, qui a fait couler beaucoup d’encre. Avec Leïla Slimani, ce
qui était caché et censuré est soudain raconté et valorisé, quitte à choquer.

Elle reçoit, cette même année, le titre honorifique d’Officier de l’Ordre des Arts et des
Lettres, qui récompense les personnes permettant de faire rayonner la culture française
à travers les frontières.

L’influence de la journaliste dépasse le cadre littéraire et lui permet de se faire la porte-


parole de groupes humains marginalisés qui n’ont pas voix au chapitre. Elle reçoit par
exemple le “Out d’or” de la part de l’Association des journalistes LGBT en 2017, suite à
sa prise de position face à la pénalisation de l’homosexualité au Maroc.

Leïla Slimani continue à s’imposer de manière fulgurante dans le paysage culturel et


politique de la France et du Maroc. Elle incarne une figure littéraire forte et engagée qui
a déjà marqué son époque. Lire moins

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