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GUY FAURE

Khéops : le sceau de l’architecte

1
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guyf.sceau@gmail.com
facebook : @guyfaure.sceau

Copyright : décembre 2019 Guy Faure


Tous droits réservés
ISBN : 9781702035316

2
SOMMAIRE

Chapitre I……………………………………………………7

Le sceau de l’architecte.

Chapitre II………………………………………………….45

Relations avec le Système solaire.

Chapitre III…………………………………………………81

Deux singularités liées à la latitude.

Chapitre IV……………………………………………….105

L’âge de la pyramide.

Annexe……………………………………………………119

Calculs détaillés.

3
4
CHAPITRE I

LE SCEAU DE
L’ARCHITECTE

5
6
CHAPITRE I

LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

La pierre d’achoppement qui surgit d’entrée de jeu devant


tous ceux qui s’embarquent dans des recherches sur la
Grande Pyramide de Gizeh, est qu’il n’apparaît nulle part de
signature. Afin de passer cet écueil, je vous propose de
découvrir le sceau que les bâtisseurs  ont volontairement
apposé à l’ensemble de leur œuvre pour que nous soyons en
mesure de comprendre, en temps utile, à qui nous devons la
conception de cet édifice, comment il a été construit et pour
quelles fonctions. Alors qu’elle devrait séjourner aux oubliettes
depuis longtemps, la théorie sépulcrale, actuellement encore
officiellement diffusée et enseignée depuis l’historien grec
Hérodote (Ve siècle avant Jésus-Christ), attribue sa
construction au roi Khéops, il y a 4 500 ans. Pourtant, il
n’existe aucun indice fiable qui puisse valider cette thèse. Il
est vrai que depuis quelque temps, des égyptologues ont
tendance à considérer les pyramides, non plus comme des
tombeaux, mais plutôt comme des cénotaphes, c’est-à-dire

7
CHAPITRE I

des monuments élevés à la mémoire des défunts. Ce


revirement a certainement été dicté par le constat qu’aucune
momie n’a jamais été retrouvée dans une pyramide.

Le dictionnaire définit une signature comme « toute marque


distinctive et personnelle permettant d’identifier, sans doute
possible, son auteur et traduisant la volonté non équivoque
de consentir à un acte » ou encore comme « une marque, une
particularité qui fait reconnaître l’auteur de quelque chose ». Il
en découle immédiatement que n’importe quel commanditaire
ou faussaire adroit peut faire passer un auteur pour un autre
et que l’on ne peut accorder de crédit à aucune signature,
sauf dans un cas flagrant : celui de la Grande Pyramide de
Gizeh. L’architecte qui est à l’origine de ce monument a en
effet pris soin de laisser une griffe immanquable et
indiscutable, à l’instar des autres bâtisseurs qui ont suivi, à la
différence près que cette signature est infalsifiable, inimitable,
inaltérable et indestructible, ce qui n’est jamais le cas pour les
autres ouvrages, quels qu’ils soient. Ce sont d’ailleurs ces
caractéristiques qui vont nous amener à la qualifier
d’authentique. Il s’agit en fait plutôt d’une empreinte laissée
par l’architecte.

Je vous livre ici le résultat de mes recherches en vous


communiquant les détails de la procédure que j’ai adoptée

8
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

afin que vous soyez en mesure de la réaliser vous-même, si


vous le souhaitez. Pour cela, il vous faudra juste un ordinateur
et une règle graduée. Ce suivi dynamique permettra une
meilleure compréhension de la situation en lui donnant plus
de relief. J’ai effectué ces investigations sur Google Earth d’où
j’ai extrait les photos présentées. J'y ai surligné de couleurs
différentes les divers éléments de ce que je nomme la
signature, ou le sceau. 

Voici, en dix étapes, comment j’ai procédé.

Tout ce qui suit pourra évidemment être réalisé chez vous ou


facilement suivi sur les illustrations si vous n’avez pas
d’ordinateur, pas de règle ou si vous manquez de temps.

Ouvrez votre ordinateur à la page Google Earth.

1) Dans le champ « recherche », en haut à gauche, tapez


exactement, sans omettre les espaces, les coordonnées
géographiques du Pôle Nord, soit sa latitude et sa longitude :
90° 00’ 00’’ N 00° 00’ 00’’ E (la longitude n’a aucune
pertinence car tous les méridiens convergent vers le Pôle
Nord). Cliquez sur « rechercher ». Le logiciel vous transporte
alors au lieu demandé et y place un repère.

2) Dans la PÖLE
barre
NORDde commande de Google Earth, cliquez

maintenant sur « outils », puis, dans le menu déroulant qui

9
CHAPITRE I

apparaît, sélectionnez « règle » ; dans la boîte de dialogue qui


s‘affiche, cliquez sur « ligne » et « navigation à la souris » ; le
pointeur se transforme en carré. Cliquez sur le Pôle Nord.

PÔLE NORD

PHOTO 1

Faites alors un zoom arrière. Pour zoomer, utilisez la barre


verticale située à droite de l’image ; cliquez sur (‒) avec le
bouton gauche, autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce
qu’apparaisse la photo ci-dessus. Maintenez ouverte la boîte
de dialogue « règle » ; autrement, tout disparaîtrait.

3) Dans le champ de recherches, après avoir effacé les


coordonnées précédemment entrées, tapez à présent
« pyramide de Khéops », puis cliquez sur « rechercher ». Le

10
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

logiciel vous parachute à la verticale de la pyramide, qui se


présente donc sous la forme du carré ABCD, avec son centre
O et ses diagonales AC et BD. Observé à la verticale, le point

A I B

D C

PHOTO 2

O est à la fois le centre du carré, le centre géométrique et le


sommet du monument. Les trois points ayant les mêmes

11
CHAPITRE I

coordonnées terrestres, seule l’altitude les différencie.

4) Cliquez sur le sommet de la pyramide. Vous verrez alors


apparaître, comme par miracle, une ligne jaune, de même
couleur sur la PHOTO 2, qui part du Pôle Nord et arrive en I,
milieu du côté AB. Dans la boîte de dialogue ouverte,
cliquez sur « enregistrer ». Le trait jaune devient rouge.
Cliquez alors sur « OK » dans la nouvelle boîte qui s’ouvre,
afin de sauvegarder tout le travail que vous avez effectué
jusqu’à présent. J’ai appelé N le point le plus au nord.

5) De nouveau « Outils - règle - ligne - naviguer à la souris ».


Placez à présent la règle le long de la diagonale AC, celle qui
est orientée nord-ouest. Cliquez sur l’angle A, le plus
précisément possible. Faites ensuite glisser le curseur de la
souris le long de la règle sur quelques centimètres. Après un
nouveau clic, un trait jaune apparaît entre A et ce clic.
Enregistrez et le trait devient rouge, comme précédemment.
Puis « OK » avant l’étape suivante.

6) Faites un zoom arrière afin d’avoir une vue plus large. Puis,
de nouveau : « Outil - règle - ligne - naviguer à la souris ».
Ensuite, prolongez, à la règle ou simplement avec la souris, la
ligne que vous avez dessinée en 5), et recommencez les
opérations précédentes : «  clic – enregistrer ‒ OK - trait
rouge ». Tout ceci nous amène à la PHOTO 3.

12
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

A I B

OUEST EST
O

D C
SUD
PHOTO 3

Nous en profitons pour prolonger l’axe ON vers le sud et


tracer l’axe est-ouest afin d’indiquer que les quatre faces de la
pyramide sont orientées selon les quatre points cardinaux, à
quelques centièmes de degré près. Ce que certains qualifient
d’erreur est en fait certainement la conséquence du
déplacement de la plaque tectonique sur laquelle repose la

13
CHAPITRE I

pyramide.

7) Continuez jusqu’à ce que le trait jaune coupe la côte


méditerranéenne de l’Égypte, en E. Il vous faudra quatre à
cinq manœuvres pour y arriver.

N
S

E F
M

OUEST Pyramide de Khéops EST


O

SUD
PHOTO 4

8) Suivez la même procédure pour la diagonale BD jusqu’à


atteindre le point F (PHOTOS 3 et 4).

9) Vous zoomerez ensuite de façon à visualiser tout le delta

14
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

du Nil à l’écran, comme sur la PHOTO 4. Si les huit opérations


précédentes ont été correctement réalisées, vous devez voir
apparaître, en rouge sur le plan de votre écran et en jaune
sur les photos, la projection de l’axe qui relie le Pôle Nord au
milieu I du côté AB de la pyramide. Celles des prolongements
des deux diagonales AC et BD sont en rouge. Fermez le
triangle OEF en suivant les opérations qui vous sont
maintenant familières : « outils - règle - ligne - naviguer à la
souris - clic sur E - clic sur F - trait jaune - enregistrer - trait
rouge - OK. »

Vous remarquez d’un seul coup d’œil que ce triangle délimite


parfaitement la partie purement terrestre du delta du Nil. Le
dessin obtenu indique que l’axe ON coupe le segment EF en
son milieu M. On constate immédiatement que la côte
méditerranéenne est traversée par NO en sa partie S, la plus
septentrionale. Nous voici en présence d’une architectonique
remarquable qui forme déjà le début de ce qui nous conduira
à la signature. À ce stade, vous comprenez sans doute mieux
pourquoi je vous ai proposé de réaliser vous-même cette
procédure. Le suivi sur écran permet de zoomer et donne un
meilleur rendu que de simples photos.

10) Pour cette dernière étape, je vous demanderais de rester


sur le delta du Nil de manière à avoir tout le littoral égyptien à

15
CHAPITRE I

l’écran. On constate immédiatement que cette côte, qui va


d’Alexandrie à l’ouest, jusqu’à Port-Saïd à l’est, présente une
bonne symétrie dont l’axe est précisément NO ; notre
progression va nous amener à découvrir très bientôt une
symétrie parfaite. Nous remarquons deux caps que j’ai
appelés G et K. Pour continuer à dessiner la signature, je
vous invite maintenant à joindre ces deux points en suivant la
même procédure que pour le tracé des autres lignes. J’ai
appelé H le point d’intersection de ON et GK. H se trouve être
le milieu de GK. Voir la PHOTO 5 ci-dessous.

S
G K
H
E F
Alexandrie M Port-
Saïd

OUEST Pyramide de Kheéops EST


O

SUD
PHOTO 5

16
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

Arrivé à ce stade, je me suis demandé quelles pourraient bien


être les relations, s’il y en a, entre les deux points G et K
d’une part, et la Grande Pyramide qui se trouve à environ 180
km plus au sud, d’autre part. C’est alors que je me suis
rappelé que l’édifice présente une mystérieuse encoche
d’origine située sur l’arête nord-est, approximativement à ses
deux tiers. J’ai désigné cette particularité par la lettre K’ .

N
G
K
E F

A I B

G’ K’

OUEST O EST

D C

SUD
PHOTO 6

17
CHAPITRE I

Intuitivement, je m’attendais à trouver une deuxième encoche


en G’ afin que l’ensemble soit parfaitement harmonisé, mais
en fait, rien de spécial n’apparaît à cet endroit. J’ai
immédiatement pensé qu’il n’y a rien parce que les
archéologues n’y ont rien trouvé. Et s’ils n’ont rien trouvé,
c’est parce que personne n’a cherché en ce lieu qui, a priori,
ne présente aucun intérêt particulier. C’est pourtant ici, qu’à
mon avis, est dissimulée la clé, ou du moins l’une des clés, de
la compréhension de cette pyramide. C’est pour cette raison
que je me suis permis de fermer le trapèze équilatéral
GKK’G’, en pointillé, avant de nouvelles révélations, et après
avoir relié K et K’ par un trait continu (PHOTOS 5 et 6).

On pourrait penser que l’éventuelle singularité G’ se trouvait


sur le parement aujourd’hui disparu. Il serait néanmoins
certainement productif de prospecter en cet endroit particulier.
C’est une piste à suivre, au même titre que le vide récemment
détecté par la mission « ScanPyramids ». Bien que je sois
persuadé que cette cavité est avant tout une chambre de
décharge destinée à soulager la grande galerie se trouvant
juste en dessous, on peut s’attendre à ce qu’elle nous apporte
quelques nouvelles informations importantes.

Si, jusqu’à présent, j’ai fait la part belle à la signature, le lieu

18
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

pressenti aux deux tiers de l’arête nord-ouest, pourrait abriter


l’autre indicateur laissé par les bâtisseurs, le cylindre, que
tous les architectes, depuis la nuit des temps, déposent en
même temps que la première pierre. Bien sûr, il ne faudrait
pas s’attendre à trouver un tube cylindrique en plexiglas ou en
cuivre renfermant les plans de construction, mais plutôt un
message laissé sous une forme aussi imprévisible que le
sceau que l’on est en train de mettre en relief. Affaire à suivre.

Vous avez à présent, devant vous, la quasi-totalité de la


signature que j’annonçais au début de ce livre. Il ne nous
restera plus qu’à comprendre qui a bien pu signer de cette
façon. Mais avant de terminer cette signature, il me faut ouvrir
une parenthèse pour apporter quelques précisions, que je
vous saurais gré de bien vouloir garder sans cesse à l’esprit.

Cette parenthèse concerne les approximations liées à la façon


de procéder que je viens de vous exposer. En fait, les moyens
mis en œuvre ne nous permettent pas d’atteindre le niveau de
précision souhaité. En premier lieu, quand un simple clic nous
transporte au Pôle Nord, une difficulté se présente dès qu’il
s’agit de maintenir le pointeur de la souris à l’endroit exact
indiqué par Google Earth. Par la suite, le positionnement du
curseur, au sommet de la pyramide, sur un écran de taille
réduite, entraîne une erreur inévitable d’au moins un à deux

19
CHAPITRE I

dixièmes de millimètre, qui se trouvent largement amplifiés à


l’arrivée. Enfin, le traçage des diagonales avec la règle, ne
peut se faire qu’en zigzaguant. Toutes ces approximations,
auxquelles il est impossible de se soustraire compte tenu des
moyens utilisés, peuvent augmenter les écarts puisque les
distances entre les points de départ et d’arrivée sont
beaucoup plus importantes ou, a contrario, les réduire lorsque
nous faisons un zoom arrière. La résultante se trouve donc
rééquilibrée et le dessin final me semble tout à fait convenable
eu égard à l’objectif fixé. Les experts pourront utiliser des
outils mathématiques pour procéder aux calculs nécessaires à
partir des coordonnées, ce que je ne sais pas faire.

À ces limites, il convient d’ajouter les particularités que la


plaque tectonique sur laquelle repose la pyramide s’est
déplacée de quelques dizaines de mètres depuis sa
construction, et que la côte méditerranéenne, comme on en
verra un exemple important plus loin, a subi quelques
modifications depuis cette époque.

Tout ceci explique le léger décalage vers l’est que présente


l’axe ON par rapport au sommet du littoral égyptien. On
comprend aussi pourquoi les angles, qui devraient être
droits, ne sont pas tout à fait à 90°, à moins d’un degré tout
de même.

20
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

Quel que soit le soin que nous sommes capables d’apporter à


la localisation des points et au tracé des lignes, de petites
imperfections apparaîtront toujours. Ces détails ne sont pas
gênants pour la compréhension du travail original des
bâtisseurs qui, lui, devait présenter une précision de l’ordre
de moins de 0,1 %, degré de liberté que l’on retrouvera dans
l’édifice proprement dit, lorsque l’on en formulera une étude
mathématique, au chapitre II.

J’en reviens maintenant à la signature telle que nous l’avions


laissée. Cette suite nous amène à la PHOTO 7.

Ce qui frappe, c’est la symétrie déjà remarquée plus haut que


présente le littoral méditerranéen par rapport à l’axe nord-sud
(ou NO). Au départ de S, son point le plus septentrional, la
côte redescend vers l’est pour former un creux en Q, puis
remonte jusqu’en K avant de se diriger vers Port-Saïd (F). Il y
a le même dessin vers l’ouest : elle redescend pour former
une dépression en R, avant de remonter jusqu’en G et de
retomber en direction d’Alexandrie, au point E. C’est lors de
cette descente, entre G et E, que l’on rencontre la seule
dissymétrie notoire, sous la forme d’un plan d’eau, la baie
d'Aboukir, absent de l’autre côté de l’axe de symétrie. En
réalité, ni le signataire ni moi-même, ne nous sommes

21
CHAPITRE I

trompés, car cette baie ne se présente ainsi que depuis le VIIe


siècle après Jésus-Christ. Auparavant, elle était purement
terrestre, occupée entre autres par la ville de Thönis
(Héracleion pour les Grecs) et son important port.

N
BAIE D’ABOUKIR

S
G K

THÖNIS R
Q

E F
ALEXANDRIE PORT-
SAÏD

OUEST EST
Pyramide de Khéops o

SUD
PHOTO 7

L’emplacement actuel de cette cité antique est matérialisé, sur


la PHOTO 7, par un point blanc. Nous devons sa découverte
récente à l’archéologue français Franck Goddio, à partir de
fouilles sous-marines commencées au début de ce millénaire.

22
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

À ce stade, un bref rappel d’histoire me semble nécessaire.


Arrivé à son apogée, vers le Ve siècle avant notre ère, ce port
a commencé à perdre de son importance, consécutivement à
la mobilité du sol sur lequel reposait la ville de Thönis. C’est
ce déclin qui a par ailleurs motivé la fondation d’Alexandrie
par Alexandre le Grand, en 331 avant Jésus-Christ. Par la
suite, la cité et son port ont disparu, petit à petit, jusqu’au
coup de grâce, qui semble avoir été porté par la géologie des
lieux, au VIIe siècle de notre ère. Toute une partie de l’histoire
maritime de l’Égypte antique repose donc maintenant sous les
flots, dans cette baie d'Aboukir. À part cet important détail, il
ne semble pas qu’il y ait eu d’autres déformations majeures le
long de cette côte, en dehors de celles liées à l’érosion et à
l’intervention de l’homme. Je dois d’ailleurs reconnaître que je
n’ai pas beaucoup cherché dans ces domaines.

Cette parenthèse historique étant fermée, je me suis senti


autorisé à marquer d’un trait blanc, continu cette fois, la côte
telle qu’elle devait se dessiner à l’âge reculé de l’édification de
la pyramide. Le sceau de l’architecte est donc à présent
apparent dans son intégralité, la symétrie visible quasi parfaite
étant rétablie.

Vous pourrez l’examiner sur la page suivante, où chacune des


deux parties occupe une demi-page (PHOTOS 8 et 9).

23
180 km

PHOTOS 8 et 9

24
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

Il me semble intéressant de signaler une correspondance


entre le graphisme de la côte et la partie souterraine de la
pyramide, que je n’ai d’ailleurs pas estimé utile de
représenter, afin de ne pas trop encombrer les illustrations.

Il me semble bien qu’il y ait un autre élément de symétrie tout


de suite après G et Q, sous la forme de deux petites
concavités. Vous remarquerez, au passage, que la PHOTO 8
présente l’aspect d’un diamant taillé...

Il est grand temps de passer à l’identification des bâtisseurs et


de l’architecte en chef, le seul capable de toutes ces
prouesses.

Nous sautons bien sûr l’hypothèse « tombeau de Khéops »,


qui a été rapidement balayée dès le début de ce livre.

La première candidature sérieuse qui se présente alors, et qui


est aussi la plus populaire, est évidemment celle d’une
civilisation humaine, plus évoluée que la nôtre, nous ayant
précédés, les Atlantes par exemple ; ou s’étant développée
parallèlement à celle à laquelle nous sommes arrivés.

Les partisans de cette thèse, tentante et sympathique au


demeurant, devraient immédiatement se demander quand et
comment des bâtisseurs atlantes auraient pu ériger la colline

25
CHAPITRE I

de calcaire qui a servi, bien plus tard, d’assise antisismique et


de carrière pour l’édification du monument. Il n’y avait pas de
vie organisée intelligente sur la Terre lorsque les roches se
sont formées, il y a de cela des milliards d’années selon les
géologues. Je parle ici bien sûr de l’âge de la roche et non de
celui du monument. Et puisque le pivot rocheux que les
bâtisseurs ont laissé constitue, en quelque sorte, une partie
des fondations sur lesquelles repose tout l’édifice, il date
nécessairement de l’ère géologique correspondant à la
formation de cette colline calcaire 1, à l’endroit précis où plus
tard, il y aurait la pointe du delta du Nil, et plus tard encore,
la pyramide. Je passe naturellement sur tous les
bouleversements géologiques vécus par notre planète depuis
la formation des minéraux jusqu’à la configuration actuelle.

La civilisation plus évoluée que la nôtre est donc éliminée,


sans pour autant nier, par cette conclusion manifeste, la
réalité atlante. Toutefois, comme cette phase de notre
évolution sort largement du cadre de cette communication,
j’en resterai là pour ce colossal sujet de l’Atlantide. Notons au

1 Il faut noter que la formation des calcaires est bien postérieure à


celle des autres minéraux, car il s’agit de roches sédimentaires,
plus récentes.

26
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

passage que les deux autres pyramides de Gizeh, attribuées


à Khéphren et Mykérinos, présentent cette même particularité
d’avoir été édifiées à partir d’une colline. Des renseignements
récoltés çà et là m’ont conduit à la conclusion que tout le
plateau de Gizeh, avant l’intervention des bâtisseurs, était une
petite montagne située au milieu des sables, d’au moins deux
kilomètres de long sur un et demi de large. Il semble difficile
de déterminer la topographie exacte des lieux telle qu’elle se
présentait juste avant le début des travaux.

La deuxième option, également assez populaire, est


extraterrestre. Cette hypothèse, aussi tentante que la
première, mais moins sympathique, n’est pas envisageable,
pour les mêmes raisons qui viennent d’être exposées dans le
cas de l’alternative atlante, et sans nier les contacts humains,
beaucoup plus souvent néfastes que bénéfiques, avec des
êtres venus d’ailleurs.

Ceux qui tiennent à l’une ou l’autre de ces théories, atlante ou


extraterrestre, doivent en fin de compte se demander de qui
ces bâtisseurs auraient bien pu tenir le niveau de
connaissance et de savoir-faire indispensable à la réalisation
d’un tel monument. Ce questionnement les amènerait
inévitablement à une autre civilisation, d’autres
extraterrestres, et ainsi de suite, sans réponse sur les origines

27
CHAPITRE I

qui resteraient, elles, indéfiniment insaisissables.

Ces conclusions sont inévitables dès que l’on pense, j’insiste,


à la présence préalable de cette colline de calcaire, localisée
comme par hasard, sur la pointe sud du delta du Nil, et qui a
contribué aux fondations et à l’édification du monument.
Certains allégueront que les bâtisseurs ont utilisé cette petite
montagne parce qu’ils l’ont trouvée bien pratique, et sans
connaître la carte que dessinaient le fleuve et ses méandres,
au nord. À moins qu’ils aient préalablement dessiné le delta
du Nil et le littoral méditerranéen, avant de les façonner en
tapant sur des burins de cuivre avec des pierres en dolérite,
seuls outils retrouvés dans les archives archéologiques, avec
les cordes et les rondins de bois.

Nous allons à présent quitter ce chantier pour retourner à


celui de notre planète, à partir du moment où la formation
minérale est achevée depuis longtemps et où la Terre se
présente sous la forme d’un continent unique, la Pangée,
entouré d’un océan global, la Panthalassa. Nous sommes 300
à 400 millions d’années en arrière et Dieu en a terminé avec
la préparation de la Terre et ses premières formes vivantes.
Nous reprenons les modifications de la planète à l’ère où la
Pangée commence à se fractionner, à partir d’une mer inté-

28
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

-rieure dont la Méditerranée est l’un des derniers vestiges.


Les terres vont progressivement s’éloigner les unes des
autres, depuis un point qui restera le centre d’équilibre de
toutes les parties émergées de la planète. Cet emplacement
est évidemment celui qui est au cœur de ce travail : le centre
de la base carrée de la pyramide. Il servira, beaucoup plus
tard, de point de repère aux hommes pour saisir une partie
du plan du Créateur, à un stade de leur évolution où cette
compréhension sera vitale pour leur survie, très précisément à
notre époque. Nous verrons pourquoi et comment plus loin.

En attendant, vous pourrez facilement vérifier, chez vous, la


répartition équilibrée des terres à partir de ce centre de
gravité. Pour cela, il vous faudra un globe terrestre assez
grand et un petit carré en carton souple de deux centimètres
de côté. Vous tracerez ensuite le méridien et le parallèle qui
passent par ce point et vous ajusterez le carton à l’angle droit
ainsi obtenu. Dessinez alors le contour au feutre, déplacez-le
sur le côté, et ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les terres
émergées de la première des quatre zones délimitées par le
méridien et le parallèle, soient quadrillées. Procédez de la
même manière pour les trois autres parties du globe.

Il ne vous restera plus qu’à compter les carrés tracés pour


chaque zone et à comparer les résultats. Pour ce décompte,

29
CHAPITRE I

j’ai attribué de 1 à 0,1 point à chaque carré selon la fraction de


terres qu’il recouvre. Voici ce que j’ai obtenu avec un globe de
90 cm de circonférence :

Zone nord-est : 57,5 carrés de 2 centimètres de côté

Zone nord-ouest : 48,8 carrés

Zone sud-ouest : 70 carrés

Zone sud-est : 63,4 carrés

Les différences ne sont pas très importantes en considération


des disproportions entre les quatre zones ressortant de la
partition de notre globe. Nous pouvons supposer que ces
écarts sont dus à la disparition de certaines terres
contemporaines de la construction des pyramides et que juste
avant cette époque, la distribution était équilibrée pour les
quatre territoires. Il y aura là quelque chose à approfondir en
relation avec d’éventuels continents engloutis et c’est l’une
des deux raisons pour lesquelles j’ai conservé ce décompte, à
première vue peu significatif. Il faut noter que l’évident déficit
de terres constaté plus haut se situe dans la partie nord du
globe, et plus particulièrement dans la zone nord-ouest, là où
habituellement, les spécialistes localisent l’Atlantide.

L’autre raison qui m’a incité à garder ce décompte, est que si


l’on fait une évaluation par hémisphère, on remarque que le

30
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

cercle (ou plus précisément l’ellipse) incluant le méridien


passant par ce centre de gravité, partage la planète en deux
parties pour lesquelles les surfaces émergées, évaluées
précédemment, sont sensiblement égales :

Hémisphère est : 120,9 carrés (zone sud-est + zone nord-


est).

Hémisphère ouest : 118,8 carrés (zone nord-ouest + zone


sud-ouest).

Ce constat est par contre, lui, plutôt significatif. D’aucuns


feront remarquer que cette façon empirique de procéder n’est
pas recevable, car trop approximative. Ils auraient
parfaitement raison s’il s’agissait de mesures de terrains, ce
qui n’est pas le cas puisque nous nous limitons ici à la
comparaison de grandes surfaces, sans plus. Les à-peu-près
se compensent les uns avec les autres. Il est en fait difficile de
faire autrement et mieux.

On constate, en outre, à l’œil nu ou en s’aidant


éventuellement d’une ficelle, que le méridien en question est
celui qui traverse le plus de terres émergées. À l’inverse, le
méridien exactement antipodique, celui qui passe par les îles
Tubuai, est celui qui en traverse le moins. Pour quelles
raisons avons-nous cette répartition des terres ? Pour l’heure,
je peux avancer que c’est l’intention de Dieu d’attirer notre

31
CHAPITRE I

attention sur une partie de son savoir-faire, et aussi de


concentrer les énergies terrestres sur le méridien passant par
le centre de la pyramide. Je reviendrai plus tard sur cette
dernière notion, aussi abstraite qu’inattendue.

Si l’on regarde de très près certains détails topographiques de


la Terre, on notera le travail d’orfèvre qui a été effectué, car il
s’en est souvent fallu de très peu que les deux méridiens ne
présentent pas ces propriétés. Par exemple, si le sud de
l’Afrique ou la Nouvelle-Zélande avaient été plus à l’est, on
n’aurait plus cette distribution. Si vous êtes curieux, vous
remarquerez sans doute que c’est au niveau des pôles que la
sculpture des terres a été la plus minutieuse.

Nous voici à présent informés sans équivoque sur


l’identité réelle du concepteur de la Grande Pyramide de
Gizeh ; c’est le même qui a créé l’univers, les galaxies et
notre Système solaire. Mais restons sur la Terre et revenons à
l’ère où la Pangée commence à se fractionner en plusieurs
continents destinés à servir de cadres à l’évolution future des
entités humaines. Ce travail s’effectue sous le contrôle de
Dieu lui-même et selon son plan. Il s’agit pour lui d’harmoniser
en permanence l’ensemble de son œuvre, tout en laissant des
signes visibles accessibles à l’entendement humain. La petite
montagne calcaire, pierre angulaire de la compréhension de

32
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

l‘action divine, est restée en permanence dans cette position


par rapport à l’ensemble du delta du Nil, pendant que le littoral
méditerranéen de l’actuelle Égypte était ciselé selon une
symétrie parfaite. Toutes ces opérations ont été effectuées par
l’action contrôlée et parfaitement maîtrisée des forces
telluriques que nous avons tendance à considérer comme
aveugles et désordonnées. Il fallait alors une marque qui ne
puisse entrer dans la logique d’une interprétation naturelle
tout en restant hors de portée de toute civilisation humaine,
fusse-t-elle beaucoup plus évoluée que celle à laquelle nous
sommes arrivés. Ce point de repère, qui ne peut donc
raisonnablement pas être attribué à l’action des hommes en
l’état passé de leurs connaissances et savoir-faire, ni à la
nature, est la Grande Pyramide de Gizeh.

J’ai utilisé à plusieurs reprises le nom de Dieu, sans préciser


davantage à quel concept je me référais et à quel dieu je
faisais allusion. C’est en fait le mot qui s’impose, dans notre
civilisation occidentale aux origines judéo-chrétienne et gréco-
romaine, pour les croyants comme pour les déistes, dès qu’on
en arrive à la création de l’univers et à la formulation de ses
lois. C’est le nom que j’ai utilisé spontanément, après
l’élimination des divers autres prétendants à la réalisation de

33
CHAPITRE I

la pyramide et de son environnement. Mais de qui s’agit-il ?


De l’un des « Dieu » des trois religions monothéistes ? Des
dieux et déesses des polythéismes de l’Antiquité ? Du
Principe créateur de certaines philosophies ? Du Grand
Architecte des sociétés secrètes ? Ou du Grand Esprit
universel d’autres approches spirituelles ? À vrai dire, la
question est importante, mais les réponses n’ont pas
beaucoup d’intérêt en dehors de celui qui se la pose.

Pour me positionner sur ce sujet et au risque de sortir quelque


peu de l’objectivité, je dirais, puisque je me sens contraint de
le faire, que c’est la conscience de sa propre place dans
l’univers qui doit apporter à chacun la réponse, et non les
approches d’autorités autoproclamées, quels que soient leurs
titres et les droits qu’elles s’arrogent pour légitimer leurs
compétences dans ce domaine. J’ai employé le vocable de
Dieu parce que c’est tout simplement celui qui s’impose
traditionnellement, comme le plus universel. Certains
adhérents aux monothéismes, c’est-à-dire aux doctrines d’un
Dieu unique pour seul interlocuteur de leur conscience,
oublient un peu les hiérarchies célestes, ses « lieutenants »
(anges, archanges...) mentionnés dans les textes sacrés de
leur religion. Par ailleurs, par le passé, nous avons côtoyé
les dieux et les déesses sans nous soucier du principe créat-

34
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

-teur qui est à leur origine. J’utiliserai donc, tout au long de ce


livre, des noms différents pour tout ce qui se rapporte au divin.
Au lecteur de faire son choix. Chacun de nous est un
« prêtre » libre et laïc qui officie, à sa façon, dans le Temple
terrestre. Et le Dieu de l’univers est forcément laïc, lui aussi.

De mon point de vue, les religions qui divisent si


insidieusement l’humanité, doivent se fondre en une religion
qui reliera les hommes par les seuls liens de la fraternité et
du partage des ressources offertes par notre planète, sans
aucune référence à des valeurs d’origine douteuse qui
altèrent leurs relations. Les religions codifiées ont un rôle à
jouer dans l’histoire de l’humanité tant qu’elles permettent à
une communauté de se former et de rester à peu près unie.
Elles deviennent par la suite des « chemins de perdition » sur
lesquels il est aisé de s’égarer. Par exemple, l’Église
catholique, dominante en Occident, a permis de canaliser les
hordes « barbares » en provenance de tout le reste de
l’Europe. Et puisque ni la Renaissance, ni la Réforme, ni les
Lumières et la Franc-maçonnerie, ni la Rose-Croix, ni le
matérialisme n’ont pu en venir à bout, c’est qu’elle a pu avoir
et a encore quelque utilité ; mais jusqu’à quand ?

Dieu, dieux, déesses, anges, archanges, esprits de la nature,


Grand Architecte, sont des mots qui font écho au contexte

35
CHAPITRE I

socio-culturel et à la conscience de chacun. Personnellement,


je peux résumer ma position en une seule phrase,à
connotation très familière : « j’en ai rien à cirer ».Tout au plus,
je me dois de mentionner une certaine sympathie pour Éros et
Dionysos, mais pour convenances personnelles, sans oublier
Prométhée bien sûr ! Et bien que les textes sacrés
n’abordent pas leur(s) Dieu(x) sous l’angle que j’ai choisi pour
ce livre, parmi tous les messages qu’ils nous ont laissés par la
voix de leurs prophètes, on peut s’interroger sur le sens
donné à certains propos, par exemple cet extrait d’Isaïe
XIX, 19 et 20 : « Ce jour-là, il y aura un autel dédié à l’Éternel
au milieu du pays d’Égypte, et près de la frontière un
monument dressé à l’Éternel sur la frontière. Ce sera un signe
et un témoin de Yahvé au pays d’Égypte. Quand ils crieront
vers l’Éternel par crainte des oppresseurs, il leur enverra un
Sauveur et un défenseur pour les délivrer ». Isaïe, dans ses
visions prophétiques, nous aurait-il annoncé « la révélation de
la pyramide »? (clin d’œil à Jacques Grimault et Patrice
Pouillard2sans lesquels ce livre n’aurait peut-être jamais vu le

2 Patrice Pouillard est le réalisateur du documentaire « La


révélation des Pyramides » à partir du livre éponyme de Jacques
Grimault. Le premier a récemment réalisé un autre film « Les
bâtisseurs de l’ancien monde ». En France, ces documentaires

36
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

jour).

Jusqu’à présent, nous avons présenté la signature du Maître


d’œuvre. Nous prendrons connaissance, plus tard, d’une
partie du message qu’il nous a laissé par l’intermédiaire de ce
mémorial. Ce sont les mathématiques qui constituent le
langage dans lequel il s’est exprimé. Dans les sections
suivantes, nous étudierons ce message en partant du choix
des deux dimensions de la pyramide, la hauteur et la longueur
du côté de sa base carrée, ces deux paramètres définissant
avec précision toute sa structure géométrique.

Avant de clore ce chapitre, il nous faut bien sûr traiter de la


question des moyens techniques utilisés pour la construction
proprement dite. La réponse coule de la source divine que l’on
vient d’identifier, et elle n’est pas totalement incompatible
avec les déclarations des scientifiques. Ceux-ci
reconnaissent en effet qu’ils ne peuvent comprendre et étudier
que 5 % du fonctionnement de l’univers, et que les 95 %
restants leur échappent, rapprochant ainsi, inconsciemment,
leur incompréhension des lois de l’univers de celle qu’ils ont

passent régulièrement sur la chaîne RMC Découverte.

37
CHAPITRE I

de Dieu. Ils n’accepteront sûrement pas l’idée que ces 95 %


d’inconnu ne sont que la manifestation de l’action divine. Ils lui
ont donné des noms derrière lesquels il est pratique de se
retrancher : matière noire, énergie noire, antimatière, trous
noirs, boson de Higgs (la fameuse bien nommée «  particule
de Dieu »), et bien évidemment le hasard, dieu de rien du
tout, mais à l’origine de tout pour une grande majorité d’entre
eux. Ils n’accepteront pas l’idée parce qu’ils n’ont pas besoin
de Dieu, l’ayant, pensent-ils, avantageusement remplacé par
leurs découvertes, qui ne sont en réalité que des révélations.
Les moyens techniques utilisés sont donc la mise en œuvre,
dans la matière, de la volonté divine, celle également
déployée pour le ciselage du delta du Nil et de tout le reste de
la Terre et de l’univers.

Ainsi, la découpe des roches a été réalisée par des rayons


inconnus, inaccessibles à notre entendement, et leurs
déplacements, par des forces antigravitationnelles toujours
niées par la science. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Concrètement, si vous aviez été spectateur du chantier, vous


auriez vu la même chose que ce que vous pouvez observer
sur un site moderne, mais sans les grues, sans les camions
et sans les hommes outillés qui s’affairent. Vous auriez été
surpris de voir la colline-fondation se démonter toute seule,

38
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

des blocs de granite et de calcaire se détacher des


carrières d’Assouan et de Tourah. Vous les auriez vus se
déplacer dans les airs ou le long du Nil, et finir par
s’assembler sur le plateau de Gizeh.

Tout cela n’est évidemment pas consigné dans les papyrus 3,


car à l’époque de ces travaux, beaucoup plus reculée qu’on
ne le croit habituellement, l’écriture n’existait pas. Ces
évènements avaient été oubliés lorsque les hiéroglyphes ont
commencé à parler. Malgré ça, des égyptologues n’hésitent
pas, à l’occasion, à mettre en relation certains documents
tardifs tels que les papyrus du Ouadi el-Jarf, avec la
construction de la pyramide, afin de donner un peu de poids à
la théorie sépulcrale. Nous étudierons, au chapitre III, les
enseignements historiques que l’on peut déduire de ces
documents et je reviendrai sur cette confusion des époques
dans la section consacrée à l’âge du monument et aux
différents moyens à notre disposition pour l’évaluer.

C’est ici l’opportunité d’apporter quelques éclaircissements,


sans toutefois s’éterniser, sur d’autres mystères qui
resteraient dans cette situation aussi longtemps que leur

3 Ou papyri pour les puristes.

39
CHAPITRE I

approche serait la même. Je fais allusion bien sûr aux autres


constructions d’Égypte et d’ailleurs, dont les conceptions sont
également d’origine divine, liens entre le « Ciel » et la Terre
donnés aux hommes s’éveillant à leur propre conscience
humaine. Il en va ainsi de bien d’autres grands édifices
d’Égypte, des pyramides d’Amérique comme celles de
Teotihuacán (la cité des dieux des Aztèques), de Chichén Itza
et Tikal chez les Mayas ou encore de la première version du
Machu Picchu au pays des Incas, du site de Göbekli Tepe en
Turquie actuelle, et de bien d’autres monuments cyclopéens.
Quant aux réalisations non foncièrement architecturales, elles
sont les résultats d’épreuves initiatiques auxquelles ont été
soumis, plus tard, les futurs prêtres destinés à des fonctions
spéciales. Ces candidats à l’initiation devaient réaliser, sous
la direction des dieux ou des hiérophantes, des ouvrages de
matière comme les Moaï de l’île de Pâques, les agencements
de blocs monolithiques (Stonehenge et Carnac), les sphères
de pierre du Costa Rica, etc. Pour les lignes de Nazca et de
Palpa4, c’est autre chose sans lien toutefois avec des extra-

4 Les géoglyphes de Nazca et de Palpa semblent être la somme


des connaissances en mathématiques et en astronomie
auxquelles étaient arrivés ces peuples. Les dessins
zoomorphiques sont plutôt des messages envoyés aux dieux, en

40
LE SCEAU DE L’ARCHITECTE

-terrestres. Spectateurs de tous ces « chantiers », nous


aurions observé les mêmes scènes que pour la construction
des pyramides, avec en supplément, des êtres humains
utilisant les pouvoirs de la pensée comme seuls outils. Il y
aurait bien évidemment beaucoup à raconter là-dessus, et il
faudrait en fait reprendre tous ces sujets depuis le début, dans
le cadre d’une réécriture de l’Histoire et de la Préhistoire, mais
ce serait s’écarter du cadre de ce travail et de mes
compétences, et donc finalement, un peu hors de propos.

Pour récapituler, la compréhension de la nature divine de la


signature repose sur la dualité de sa configuration. Une partie
est « naturelle », façonnée par l’activité de la nature et ses
forces telluriques. L’autre est « artificielle », fruit d’une
intelligence dont cette nature n’est pas censée être dotée,
cette intelligence se rapprochant de celle de l’être humain. Il y
a, en première analyse, dissonance entre ces deux modes
d’expression. Sinon, il faudrait admettre que la pyramide est le
fait d’une érosion. Impensable. Ou que le delta du Nil avec

vain, à une époque où leurs civilisations commençaient à


montrer des signes de déclin, comme toujours. Il n’y avait alors
pas d’autres recours.

41
CHAPITRE I

son littoral ordonné symétriquement, résultent d’une action


humaine. Inenvisageable, même avec les moyens et le savoir-
faire dont nous disposons au XXIe siècle. L’agencement
harmonieux de l’ensemble géo-architectural étudié dans ce
chapitre ne peut être que le fait d’une intelligence à la fois
supra-naturelle et supra-humaine. Seul Dieu est capable de
ce cumul et il nous le fait comprendre à travers cette dualité.

Le plan divin prévoyait l’affaissement de la partie du littoral


méditerranéen où se trouvaient Thönis et son port. Cet
effacement provisoire avait été prévu pour masquer, pendant
un certain temps, la symétrie par rapport à l’axe nord-sud,
jusqu’à ce que nos moyens technologiques permettent la
localisation de ce site, et remettent en pleine lumière le sceau
de l’Architecte dans son ensemble. Merci à Franck Goddio et
son équipe, bien inspirés dans cette entreprise.

Le mystère de la construction de la Grande Pyramide de


Gizeh étant enfin levé, nous allons pouvoir passer à une
étude succincte, mais aussi précise que possible, des
dimensions de l’édifice et de leurs relations avec le Système
solaire. Ce sera le sujet de la section suivante.

42
CHAPITRE II

RELATIONS AVEC LE
SYSTÈME SOLAIRE

43
44
CHAPITRE II

RELATIONS AVEC LE SYSTÈME


SOLAIRE

Jusqu’à présent, le travail a consisté à identifier le concepteur


du vaste chantier terrestre incluant la Grande Pyramide de
Gizeh, celle dite de Khéops. Nous avons authentifié sa
signature en tant qu’empreinte indélébile qu’il nous a laissée.
Nous aurions pu en rester là si l’on avait été en présence d’un
édifice simplement merveilleux, comme on en rencontre
partout dans le monde. Ce n’est pas le cas de cette pyramide
qui présente en outre, intrinsèquement, comme on va le voir,
quelques particularités extraordinaires, en plus de sa position
privilégiée sur notre planète que l’on vient de mettre en relief.
Cette section est donc un complément logique à ce qui
précède, sans être le propos majeur de l’ensemble de ce livre,
qui reste la mise en évidence du sceau du Créateur. C’est en
fait le prolongement de la signature, au-delà de la géographie,
vers la dimension cosmique du monument, et jusque dans sa
forme et ses entrailles. Si le premier chapitre ne peut offrir

45
CHAPITRE II

d’autres débouchés que ceux auxquels il nous a menés, celui


qui vient et les deux suivants pourraient faire surgir des
interrogations chez beaucoup de lecteurs. Ces derniers
devront alors se remémorer, à chaque fois, le contenu de la
première section et garder à l’esprit qu’à partir de
maintenant, nous sommes dans un complément
d’informations ouvrant des pistes de recherche. Ce livre se
veut avant tout un ouvrage de sensibilisation.

Dans ce deuxième chapitre, je resterai dans l’objectivité aride


des nombres et des relations mathématiques, sans toutefois
éluder les constats et les interprétations personnelles qui
s’imposent lorsqu’elles s’avéreront inévitables. Nous sortirons
donc de l’objectivité pure, surtout à partir de la deuxième
étape de ce chapitre. Les idées ne peuvent pas être mises en
équation, heureusement d’ailleurs.

Avant toute chose, il est indispensable de clarifier un point


relatif aux nombres. Nous allons en effet en rencontrer
quelques-uns dans toute la suite de cette section, et encore
un petit peu dans la suivante.

Nous avons à notre disposition dix chiffres (0 à 9) pour écrire


une infinité de nombres. Il en existe d’irrationnels dont le
développement décimal ne peut avoir de fin. C’est par
exemple le cas pour les nombres π (Pi) et √2 (racine carrée

46
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

de 2) dont nous pouvons connaître avec exactitude un


nombre de chiffres après la virgule aussi grand que l’on veut,
mais qui n’ont pas de valeur finie. Nous rencontrerons
également des nombres obtenus à partir de mesures
effectuées avec des appareils sophistiqués tels que
tachéomètres et théodolites. Il va sans dire que les résultats
ne peuvent être que d’une précision limitée, quel que soit le
niveau de performance des moyens utilisés. C’est le cas des
dimensions de notre pyramide dont les mesures varient
sensiblement suivant les époques et les sources. En fait, les
chiffres ne peuvent fournir de résultats parfaits que pour les
dénombrements. Si nous comptons 10 personnes autour
d’une table, c’est qu’il y en a 10 et jamais 9,98 par défaut.
Dans le domaine des mesures et des calculs, nous n’aurons
jamais le dernier mot, et trois à quatre décimales exactes
constituent déjà une performance tout à fait remarquable et
par suite, exploitable.

En astrophysique, domaine des très grands nombres, les


données sont encore plus volatiles et changent souvent,
conséquences des caprices des astres, au point que les
astronomes admettent que les valeurs adoptées sont des
moyennes arbitraires, néanmoins acceptables pour des
applications pratiques, en attendant des ajustements futurs.

47
CHAPITRE II

Il fallait absolument souligner tout cela avant d’entrer dans le


vif du sujet.

Ce chapitre va paraître un peu fastidieux, surtout à ceux qui


présentent quelque aversion pour les chiffres. Aussi, après ce
liminaire indispensable, je vais présenter les trois grandes
étapes de son développement, dans un but d’allègement des
difficultés. Le lecteur saura ainsi en permanence où nous en
sommes. L’idée de départ est de faire ressortir, à la première
étape, la plus longue, trois relations spatio-temporelles entre
le Soleil, la Terre et la Lune à partir des deux dimensions de la
pyramide, c’est-à-dire la longueur des côtés de sa base
carrée et sa hauteur. La deuxième étape consistera à
peaufiner les résultats obtenus en attribuant aux dimensions
et aux constantes des valeurs plus précises à douze
décimales. Au cours de la troisième étape, je confronterai
les résultats chiffrés de la première étape, à ceux,  plus
serrés, auxquels nous sommes arrivés à l’étape 2. Tout ceci
nous imposera quelques calculs , évidemment.

Puis, viendra le temps des conclusions.

C’est parti !

Vous pourrez suivre la démarche sur les figures 1 et 2.

48
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

1° étape

Bon nombre de chercheurs indépendants, quelquefois aussi


appelés alternatifs ou encore pyramidiots par des
égyptologues timorés, ont mis en évidence d’innombrables
relations entre les deux dimensions de la pyramide et le
système Soleil-Terre-Lune. J’ai retenu comme point de départ
deux résultats pertinents pour l’objectif de ce début de
chapitre, qui est d’établir trois relations entre ces dimensions
et l’ensemble formé de notre planète, son satellite et son
étoile.

Vous ne trouverez pas, au fil de cette étude, le


développement des calculs effectués, sauf lorsqu’ils sont
immédiats et évidents. Dans une première mouture, je les
avais inclus avant de me rendre à l’évidence qu’ils prenaient
beaucoup trop de place. À l’adresse des lecteurs curieux ou
un peu déroutés, j’ai opté pour le compromis de les détailler
dans une annexe qu’ils trouveront à la fin du livre, à partir de
la page 119.

Nous reprenons la base carrée ABCD, avec son centre O


(Figure 1). Le schéma 2 nous montre l’édifice en trois
dimensions et sa hauteur H. J’ai désigné par L la longueur des
côtés de la base et par P le sommet, aujourd’hui disparu, de la
pyramide. Les proportions de la structure ont été respectées.

49
FIGURE 1 1
FIGURE

(L)

RL
A B
I
RH I (S)
RS

RT (H)
S
O (T)

(L)

(L)

D C

50
FIGURE 2

s H
s
A B
O

S E

D L
C

J’ai ensuite tracé quatre cercles : ( T ), ( H ), ( S ) et ( L ) dont


j’ai appelé les rayons respectifs : RT, RH, RS et RL. Je les ai
tracés ainsi :

( T ) : cercle inscrit dans le carré ABCD. Son rayon R T est


donc égal à :

RT = L / 2 annexe ( 1 )

Le symbole «  / » (slash) marque une division ou un rapport.

51
CHAPITRE II

( H ) : cercle ayant le même périmètre que la base carrée ;


son rayon vaut :

RH = 2 L / π annexe ( 2 )

( S ) : cercle exinscrit au carré de la base. Son rayon est :

RS = L / √2 annexe ( 3 )

( L ) : cercle pouvant avoir son centre n’importe où sur ( H ) et


tangent extérieurement à ( T ). Nous avons donc, par
construction :

RL = RH ‒ RT annexe ( 4 )

→ RL = RH – L / 2

Ce cercle ( L ) présente la particularité de pouvoir graviter


autour de ( T ) comme la Lune autour de la Terre , tout en
restant sur son orbite ( H ).

J’ai sciemment appelé ces cercles ( T ) pour Terre, ( H ) pour


Hauteur, ( S ) pour Soleil et ( L ) pour Lune , car mon objectif
est de montrer que la pyramide contient la projection de ces
trois astres. Et nous verrons plus loin que la hauteur H
présente quelques similitudes avec la distance Soleil-Lune,
d’où ce choix préalable.

Le décor étant maintenant fixé, nous allons considérer deux


relations de base ( I ) et ( II ) que ceux qui s’intéressent

52
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

sérieusement à cette pyramide connaissent bien, sous ces


formes ou d’autres. Les lecteurs qui ne nous ont pas encore
quittés les découvriront à cette occasion :

(I) demi-périmètre de la base / hauteur ≈ π ( Pi )

Soit : 2L / H ≈ π ( voir figures 1 et 2 )

( II ) somme des surfaces des 4 faces / surface de la base =


φ ( Phi ). Soit :

4s / S ≈ φ (« s » minuscule et « S » majuscule sur les


figures 1 et 2).

Voici quelques précisions sur les symboles utilisés : π ( Pi ) et


φ ( Phi ) sont ce qu’on appelle des constantes universelles ;
on les rencontre donc fréquemment dans le monde des
mathématiques et de la physique. Le nombre π est connu de
tout le monde, tout au moins de nom. C’est le rapport du
périmètre d’un cercle à son diamètre. Quant au nombre φ, il
est tout aussi répandu dans la nature mais moins familier, car
curieusement exclu des programmes scolaires...On l’appelle
le nombre d’or, la proportion harmonieuse ou encore la divine
proportion. Je vous laisse le soin de vous documenter à son
sujet.

Les relations ( I ) et ( II ) sont remarquables dans le sens où


des chercheurs indépendants ont constaté, après calculs, que

53
CHAPITRE II

les deux nombres séparés par le symbole ( ≈ ) sont proches.

Ce signe ( ≈ ) sera utilisé dans une autre occurrence, pour


indiquer les congruences que l’on va rencontrer, en
définissant une congruence par la particularité qu’a un objet
mathématique donné, mesuré avec une unité définie, de
présenter la même série de chiffres qu’un autre objet mesuré
par une unité différente. Par exemple, si une vitesse ( v ),
exprimée en mètres par seconde (m / s), présente la même
suite de chiffres qu’une longueur ( l ou L ), mesurée en mètres
( m ), nous écrirons v ≈ l, sans plus de précision. Dans une
première réaction, on pourrait penser que cette convention
d’écriture a été choisie pour faciliter la lecture. Nous verrons,
en temps utile, qu’il ne s’agit pas seulement d’une modalité
pratique. Ce choix recouvre en fait une réalité méta-
mathématique bien réelle…

Donc, dans tout ce qui suit, le signe ( ≈ ) signifiera, soit « à


peu près égal à », soit « congruent avec », selon la définition
que nous venons de donner à ce terme, soit les deux à la fois.
La plupart du temps, je ne mentionnerai pas les unités
puisque ce sont les séries de chiffres formant les nombres qui
vont plus focaliser notre attention. Je mettrai donc le symbole
( ≈ ) entre deux expressions lorsqu’au moins les trois premiers
chiffres seront identiques, et l’écart inférieur à 0,1 %, quels

54
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

que soient les unités utilisées et le positionnement de la


virgule.

Par exemple, si vous mesurez 1,788 mètre, je dirai que votre


taille est congruente avec l’année de la Révolution française
(1 789 ). Ou encore :

123 456 ≈ 1, 237 64 ≈ 123, 421 ≈ 0, 123 ≈ 12, 345 6 m ≈


12,37 kg de pommes de terre ≈ 123, 456 m / s ≈ 1h 23’
25,45’’ ≈ 1, 234 56 x 106, etc.

Les justifications de ce choix se révéleront au fur et à


mesure.

Les valeurs approchées à cinq chiffres de L et H, données par


l’encyclopédie en ligne Wikipédia, sont les suivantes :

L = 230,35

H = 146,58 m

Et pour π, φ et √2, nous trouverons partout, où que nous


cherchions :

π = 3,141 6

φ = 1,618 0

√2 = 1,414 2

Nous aurons besoin de les avoir sous la main pour les utiliser
de temps en temps. Vous remarquerez, en ayant gardé en

55
CHAPITRE II

mémoire l’avertissement énoncé en tête de cette section sur


la précision des nombres, que l’on ne connaîtra jamais les
valeurs exactes de L et H, car elles n’existent pas. Nous
trouverons toujours des différences sensibles d’une source à
l’autre, quelles que soient les procédures d’approche suivies.
Il faut savoir que la valeur usuelle de L, proposée par
Wikipédia, est la moyenne des quatre côtés tels que les
possibilités actuelles nous permettent de les mesurer.

Nous pouvons d’emblée vérifier les deux relations


fondamentales ( I ) et ( II ).

2 L / H ≈ 3,143 0 annexe ( 5 )

4s / S ≈ 1,618 5 annexe ( 6 )
La présence du signe ( ≈ ) est donc totalement justifiée par la
concordance des 3 et 4 premiers chiffres, et des écarts
respectifs de 0,041 38 % et 0,030 90 %, tous les deux
largement inférieurs à 0,1 %.

Pour l’heure, les équations ( I ) et ( II ) ne peuvent pas être


démontrées. Par conséquent, nous les considérerons comme
des postulats pour toute la suite. Leur utilisation mettra
mécaniquement en lumière les intentions du Créateur d’avoir
choisi les dimensions de sa pyramide pour qu’elles les
vérifient. Les mathématiciens appellent ces hypothèses non
démontrables « des conjectures ». Dans l’enchaînement de

56
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

ce chapitre, nous allons nous efforcer de recueillir des indices


sur les liens entre le Soleil, la Terre et la Lune avec pour
finalités, un essai de synthèse et une amorce d’interprétation
des résultats.

Dans la suite de cette recherche, je ne vais pas beaucoup


utiliser la relation ( II ). Je la mentionne, tout simplement, et
surtout parce qu’elle est intéressante et remarquable dans le
sens où elle nous donne le nombre φ. C’est essentiellement
avec la relation ( I ) que je vais travailler.

Je vais m’occuper en premier lieu du cercle ( H ) dont on a vu


en ( 2 ) que son rayon RH est égal à :

RH = 2 L / π

Avec L = 230,35

et π = 3,141 6 nous obtenons :

RH = 146,645

Nous avons donc, avec un écart de 0,044 3 % :

RH ≈ H puisque H = 146,58

Ce résultat étant formellement établi, nous allons à présent


calculer la distance séparant le Soleil et la Lune, lorsque cette
dernière est au plus près du premier. Cette condition se
produit lorsque la Terre est au périhélie, c’est-à-dire au plus

57
CHAPITRE II

près de son étoile, et que la Lune est à son apogée, c’est-à-


dire au plus loin de notre planète. Il est nécessaire en plus
que la Lune soit située sur le plan de l’écliptique, cette
position correspondant à une éclipse solaire totale.

Dans ce cas de figure, nous avons, en prenant les chiffres


donnés par les astronomes et sans tenir compte, semble-t-il,
de la position de la Lune sur le plan de l’écliptique :

Distance (Lune-Soleil) = 146 692 574 km annexe ( 7 )

Nous avons donc la congruence suivante :

Distance (Lune-Soleil) ≈ H

validée par la présence de deux séries de trois chiffres et avec


un écart de 0,076 80 %. Cette nuance infime correspond très
probablement à une Lune décalée par rapport au plan de
l’écliptique. Je n’ai en effet aucune précision sur la position de
notre satellite pour les grandeurs données par les
astronomes. Nous verrons, au chapitre IV, comment ce détail
de positionnement pourrait être pris en compte pour nous
aider à évaluer l’âge de la pyramide...

Nous savons que la Terre et la Lune sont solidaires dans leur


révolution autour du Soleil. La proximité de ces deux astres a
fait dire à certains chercheurs que H est en fait congruent
avec la distance (Terre-Soleil). La figure 1 et tous les calculs

58
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

effectués vont clairement dans un autre sens : la hauteur de la


pyramide est bien dans une relation de congruence avec la
distance (Lune-Soleil) et non avec celle séparant la Terre du
Soleil, cette distance étant trop importante.

Je vais à présent m’occuper du cercle ( L ), celui dont le


centre est situé sur le cercle ( H ) en restant tangent à ( T ).

Nous avons déjà vu que son rayon est égal à :

RL = RH – RT

→ RL = RH – ( L / 2 ) annexe ( 4 )

Comme nous venons de voir que RH ≈ H, nous pouvons


remplacer RH par H:

RL ≈ H ‒ ( L / 2 )

Pour obtenir ce rayon en fonction de L, on utilise la conjecture


de base ( I ) de laquelle on tire H que l’on remplace. Après
une série de calculs, on arrive à :

RL ≈ [ ( 4 π ) ‒ 1 ] x ( L / 2 ) annexe ( 8 )

Étant donné que (L / 2) est le rayon RT du cercle ( T ), on


déduit directement un lien entre ces deux rayons, dans un
rapport de [ ( 4 / π ) ‒ 1 ] :

RL = [ ( 4 π ) ‒ 1 ] x RT

59
CHAPITRE II

→ RL / RT = [ ( 4 π ) ‒ 1 ]

D’autre part, connaissant les mesures des rayons polaires 5 de


la Terre et de la Lune, fournies par l’astronomie, nous
pouvons calculer leur rapport : annexe ( 9 )

Rayon polaire de la Lune / Rayon polaire de la Terre = 0,273


260

Et bien sûr, comme on pouvait s’y attendre :

[ ( 4 / π ) ‒ 1 ] = 0,273 239 annexe ( 10 )

Nous voici avec une nouvelle congruence :

RL / RT ≈ Rayon polaire de la lune / Rayon polaire de la


Terre

Avec les deux séries des cinq premiers chiffres identiques et


un écart très faible de 0,007 708 %. En clair, nous pouvons
dire que les rayons des cercles ( L ) et ( T ) sont dans un
rapport de O,273 239 et que les rayons de la Lune et de la
Terre sont dans le même rapport ou presque, compte tenu
des incertitudes liées à l’utilisation des nombres, surtout dans
le monde de l’astronomie.

5 Veuillez noter que j’ai pris pour le rayon polaire de la Terre, la


distance du centre de la planète au fond de l’Arctique.

60
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

Nous venons de mettre en relief un lien spatial entre la Terre


et la Lune après avoir établi un lien entre le Soleil et la Lune
solidaire de la Terre.

Il nous reste à nous demander s’il n’y aurait pas un « petit


quelque chose » entre notre planète et son étoile. C’est bien
sûr le cas et je terminerai ce tour d’horizon céleste par ce
morceau de choix. Pour cela, je vais m’intéresser aux deux
cercles ( S ) et ( T ) et calculer leur périmètre Per ( S ) et Per
( T ), puis la différence entre ces deux circonférences. On
trouve assez facilement annexe ( 11 ) :

Per ( S ) = √2 π L et

Per ( T ) = π L

Après la mise en facteur de π L :

Per ( S ) ‒ Per ( T ) = π L ( √2 – 1)

Ici, le signe ( = ) s’impose, car la formule est obtenue


mathématiquement. En remplaçant par les valeurs chiffrées :

Per ( S ) ‒ Per ( T ) ≈ 299,743 103 annexe ( 11 )

On remarque que les quatre premiers chiffres sont les mêmes


que ceux donnés officiellement pour la vitesse de la lumière c
(« c » pour célérité) :

c = 299 792 458 m / s

61
CHAPITRE II

Nous concluons par la congruence suivante avec un écart de


0,016 46 %

Per ( S ) ‒ Per ( T ) ≈ c

En résumé, dans cette surprenante étude, nous avons fait


ressortir trois relations importantes, surlignées en jaune, à
partir de quatre cercles qui ont été construits simplement, en
fonction des deux dimensions de la pyramide, et non pas
aveuglément et arbitrairement ou aux prix d’acrobaties
désordonnées et illogiques.

Distance (Lune-Soleil) ≈ H

RL / RT ≈ Rayon polaire de la lune / Rayon polaire de la Terre

Per ( S ) ‒ Per ( T ) ≈ c

Ces relations et les figures 1 et 2 montrent et je peux même


dire démontrent, bien que ce terme ne soit pas
mathématiquement correct, que les dimensions de la Grande
Pyramide de Gizeh ont été choisies pour afficher ces liens
entre la Terre et le « Ciel ». C’est du moins ce que nous
sommes enclins à déduire. En fait, il semble plutôt que
l’édifice soit la projection d’une partie du Système solaire,
selon des transformations géométriques et temporelles dont
les algorithmes ne nous sont pas encore accessibles. Les

62
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

transformations géométriques sont des opérations


mathématiques plus ou moins complexes , qui font
correspondre, point par point, un objet géométrique à un autre
lui-même (translation, symétrie, homothétie, inversion… ). Ici,
dans l’étude qui nous occupe, ces transformations sortent du
domaine des mathématiques actuellement connues, en
faisant intervenir la dimension temporelle. Ce dernier point ne
devrait pas surprendre puisque nous savons maintenant,
depuis environ un siècle, que notre évolution se fait dans un
espace-temps à quatre dimensions6, dans lequel les distances
et le temps sont étroitement liés. Cet espace-temps n’est pas
celui de Dieu, pour lequel la linéarité n’existe pas. Son univers
étant multidimensionnel, il a le pouvoir de concevoir hors de
notre temps et de notre espace ce qui a trait au monde
figé dans nos quatre dimensions, exactement comme nous
avons la capacité de développer un ouvrage à partir de plans
dessinés sur des feuilles par un ingénieur ou un architecte.
Pour rester simple, on peut dire de Dieu qu’il maîtrise
parfaitement le temps dans son éternité et l’espace dans son

6 Ces quatre dimensions sont les trois références spatiales,


longueur, largeur et hauteur, et la dimension temporelle, qui nous
donne donc la quatrième.

63
CHAPITRE II

infinité, là où l’être humain est fortement limité, dans la phase


actuelle de son évolution. Ce sont ces pouvoirs divins qui ont
rendu possible le plan élaboré, voici des milliards d’années,
pour le chantier des pyramides et sa géographie
environnante, et qui en ont permis le contrôle.

Avant de poursuivre et pour nous relâcher un peu, je voudrais


répéter qu’une pyramide à base carrée est totalement
déterminée dès que l’on a défini sa hauteur et le côté de sa
base. Il n’en est pas de même pour d’autres constructions
comme les kiosques de rue par exemple, qui présentent une
multitude de dimensions. C’est pourtant de telles structures
que certains prennent en compte, de façon récurrente, pour
établir des relations « intéressantes », par ailleurs tout à fait
approximatives et qui le restent dès que la demande de
précision augmente. Nous avons ici deux dimensions, et deux
seulement. La précision est par ailleurs le thème de la
deuxième étape.

2° étape

Nous venons de conclure qu’il était bien de la volonté de Dieu


d’attribuer aux dimensions de sa pyramide les valeurs qui

64
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

vérifient ( I ), et qu’il ne s’agissait pas d’un hasard, exactement


comme l’architectonique mise en relief au chapitre I ne peut
être fortuite. Nous allons maintenant conforter cette
conclusion. L’idée est d’utiliser des valeurs théoriques pour L
et H avec douze décimales et voir, à l’étape 3, ce que cela
donne pour les résultats obtenus à l’étape 1.
Pour cela, je vais reprendre l’équation ( I ) en attribuant à π la
valeur connue avec douze décimales exactes.
( I ) s’écrit à présent :
2 L / H ≈ 3,141 592 653 589
Mon objectif a été de chercher des valeurs pour L et H que je
pensais être proches des intentions du Créateur. En utilisant
une méthode itérative, je suis arrivé à des résultats
intéressants, mais pas aussi précis que ceux que nous donne
un chercheur indépendant du nom de Quentin Leplat 7. C’est
donc les siens que j’ai retenus ; il propose :
L = 230,380 923 903 585 à la place de la valeur
donnée par Wikipédia : L = 230,35
et H = 146,665 051 333 333 au lieu des 146,58 usuels
proposés par l’encyclopédie en ligne.

7 Site WEB : messagedelanuitdestemps.org → Gizeh et île de


Pâques → Pyramide : dimensions.

65
CHAPITRE II

Si, à présent, dans ( I ), on remplace L et H par ces nouvelles


données, on obtient directement :
2L / H ≈ 3,141 592 653 589
Autrement dit, nous avons ici la valeur de π avec douze
décimales exactes et donc un écart de 0 % !

3° Etape
Nous allons tout de suite tester les résultats obtenus à l’étape
1.
Pour cela, nous retournons à la relation trouvée
précédemment :
Per ( S ) ‒ Per ( T ) = π L ( √2 – 1 )
dans laquelle nous allons remplacer π et √2 par leur valeur à
douze décimales exactes, et L par celle donnée par Quentin
Leplat ; nous obtenons :
Per ( S ) ‒ Per ( T ) = 299,792 458 025 522 399 187
annexe ( 13 )
En rapprochant la série des neuf premiers chiffres ainsi
obtenus avec celle de la vitesse de la lumière, nous
constatons qu’elles sont identiques puisque :
c = 299 792 458 m/s
L’écart est ici encore de 0 %. Et nous nous retrouvons du
même coup avec une nouvelle valeur pour ( c ) ! Nous verrons
un peu plus loin que penser de cette nouveauté.

66
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

Essayez de réaliser un tel tour de force avec les dimensions


d’une salle de bains ! Si, par exemple, cette pièce a une
longueur de 3,52 m et une largeur de 2,18 m, on pourrait en
déduire qu'elle a quelque chose de remarquable puisque le
rapport des deux dimensions est proche de φ. En effet :

3, 52 / 2, 18 = 1,614

et φ = 1,618

Il pourrait s’agir soit d’un hasard de construction, au sens


classique du terme, soit d’une volonté de l’architecte. Dans ce
cas, on ne pourrait mettre en évidence cette intention que par
un peaufinage des précisions de la longueur et de la largeur
mesurées avec un tachéomètre, et constater que ce rapport
se rapproche un peu plus de la valeur de φ. Puis, il
faudrait continuer à chercher et à trouver d’autres relations
remarquables avec le cosmos. À défaut de résultats probants,
la conclusion de pur hasard s’imposerait obligatoirement. Il en
est de même pour un kiosque de rue et la recherche d’une
éventuelle volonté de son concepteur d’y inscrire des
équations et des grandeurs d’astronomie. Même en
s’appliquant, il aurait beaucoup de mal et pour la suite, les
ouvriers auraient encore plus de difficultés à respecter les
dimensions au millimètre près. Tout ceci est en fait tout à fait
impossible à atteindre.

67
CHAPITRE II

Si la star de cet ouvrage est bien la Grande Pyramide de


Gizeh, il en est une autre qui, par droit de réponse, revient de
façon récurrente : le kiosque de rue. C’est le type de
construction qu’ont choisie certains auteurs officiellement
reconnus, pour tenter de décrédibiliser, aux yeux d’un public
confiant, le travail d’autres chercheurs, indépendants, eux. Je
n’hésite pas à mentionner ici deux personnes en particulier :
Umberto Eco et Jean-Pierre Adam. Le premier a récemment
quitté ce monde pour un autre d’où il peut prendre
conscience de ses erreurs terrestres. C’est un passage fait
pour ça et je peux donc le nommer sans offenser sa mémoire.
Quant au second, l’arrogance de son argumentaire vaut, pour
elle seule, que l’on s’y intéresse.

Reprenons le fil de notre démarche. Nous pouvons constater


également que la hauteur H se rapproche de la distance
Lune-Soleil, en termes de congruence bien sûr :

Distance (Lune- Soleil) = 146 692 574 km

Hauteur selon Quentin Leplat : 146,665 051 333 333, plus


proche de la valeur usuelle donnée par Wikipédia qui est, je le
rappelle, de 146,58 m, et surtout de celle trouvée
précédemment pour le rayon RH du cercle ( H ), qui était de
146,645 m.

68
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

Pareillement, vous ne serez pas étonné de constater que le


rapport des rayons RL et RT des cercles ( L ) et ( T ) se
rapproche du rapport des rayons polaires de la Lune et de la
Terre établi à partir des données d’astronomie. En effet :

Rayon polaire de la Lune = 1 735,97 km

Rayon polaire de la Terre = 6 352,800 km

Rapport des deux rayons = 0,273 260 609 495 025 ( a )

RL / RT = [ ( 4 / π ) - 1 ] = 0,273 239 544 735 484 ( b )

Avec des valeurs recalculées, nous obtenons :

RL / RT = [ ( H – L/2 ) ] / [ ( L / 2 ) ]

→ RL / RT = 0,273 239 544 735 165 qui est légèrement


plus proche de ( a ) que ne l’est ( b ).

Si vous trouvez ces derniers calculs un peu tirés par les


cheveux et les quinze décimales un peu lourdes à digérer, je
vous comprendrai. Je me devais, malgré tout, d’aller jusqu’au
terme de ce que j’avais annoncé.

Je reviens à présent à la relation ( II ) pour voir comment elle


supporte les nouvelles dimensions.

( II ) 4s / S ≈ φ (figure 2 page 51)

4s / S = 1,618 993 186 606 annexe ( 12 )

69
CHAPITRE II

Ce qui nous donne un φ sensiblement différent de celui


obtenu avec les moyennes usuelles, néanmoins toujours très
proche, bien sûr, de sa valeur exacte avec douze décimales
qui est :

φ = 1,618 033 988 749

L’écart est ici de 0,059 28 % au lieu des 0,030 9 obtenus avec
les valeurs choisies au début de ce chapitre.

J’ai décidé de ne pas aller plus loin, mais Quentin Leplat, lui,
l’a fait. Il propose plusieurs modèles de pyramides en faisant
varier L et H, toujours avec douze décimales. Ainsi, il en
obtient un pour lequel ce sont φ et « c » qui sont exacts avec
douze décimales. Il propose un autre modèle où les écarts
pour les trois constantes π, φ et « c », sont équitablement
répartis, mais il n’en obtient pas qui donnerait les nombres
exacts pour π et φ à la fois.

Je vais poursuivre ce chapitre largement occupé par les


chiffres en revenant aux deux conjectures de base que j’ai
appelées ( I ) et ( II ). Elles posent un problème qui n’avait pas
été évoqué précédemment puisque nous en étions restés aux
valeurs usuelles, telles que nous pouvons les trouver dans
Wikipédia. En fait, elles sous-entendent que la pyramide est

70
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

régulière et avec quatre faces ; ce qui n’est pas le cas. Il est


en effet établi depuis longtemps qu’elle en a en réalité huit,
chacune des quatre surfaces apparentes étant incurvée vers
l’intérieur par un renfoncement d’environ 0,92 m. Cette
concavité des faces a été voulue par le Créateur pour
marquer les équinoxes. C’est ce que j’appelle l’effet
d’apothème (voir sur la figure 2 page 51 à quoi correspond
l’apothème). Vous pouvez distinguer cet effet sur la photo de
la couverture de ce livre.

De plus, lorsque nous prenons pour longueur du côté de la


base carrée la valeur de 230,35 m, il s’agit d’une moyenne
calculée à partir des longueurs de chacun des côtés, toutes
différentes et variant en plus d’une source à l’autre. J’ai
pris les plus répandues :

côté nord : 230,25 m

côté ouest : 230,26 m

côté est : 230,39 m

côté sud : 230,45 m

Les arpenteurs ont coutume de s’émerveiller en constatant


une différence entre le côté le plus court et le plus long de
seulement 0,20 m, soit une « erreur » de 0, 086 8 %, là où je
m’interroge sur un écart aussi «conséquent », connaissant à

71
CHAPITRE II

présent l’identité du concepteur et sa minutie. Il aurait pu


mieux faire. Cette différence m’a semblé douteuse, même en
tenant compte de l’imprécision des mesures humaines et du
travail de l’érosion. En effet, jusqu’à présent, tous les écarts
constatés étaient inférieurs à 0, 08 % (maximum : 0, 076 8 %).

J’ai donc été amené à conclure que ces différences entre les
quatre longueurs ont été volontairement décidées pour
intégrer des relations cosmiques différentes en fonction
du côté choisi, comme l’effet d’apothème a été voulu pour
indiquer les équinoxes, au lieu de se satisfaire de faces
planes. Tout ceci complique énormément notre problématique
de précision des mesures, car nous voici, à présent, non pas
avec quatre faces égales, mais avec huit, de surfaces toutes
inégales. Nous nous retrouvons aussi avec quatre côtés de
longueurs différentes et par conséquent, huit demi-côtés
inégaux, en tenant compte du renfoncement au niveau des
apothèmes. Pour le coup, les expressions que j’ai appelées
( 4s ) et ( S ) dans la relation ( II ) devraient s’écrire :

4s = Somme des aires des huit faces différentes

Et S = Surface de l’octogone irrégulier engendré par


l’effet d’apothème et les différences de longueur des côtés.

Dans la relation ( I ), il nous faudrait prendre des longueurs


différentes afin de faire ressortir ce que le Créateur a voulu

72
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

nous communiquer. Quant à la hauteur H de la pyramide, elle


reste la même tant que l’on s’en tient à l’édifice tel que nous
le considérons depuis le début de ce livre, mais on se
retrouve, là encore, confronté à plusieurs possibilités de
hauteurs indiquant vraisemblablement, là encore, des
relations cosmiques différentes en fonction de celle que l’on
prendra en considération pour nos calculs. Voici une liste non
exhaustive de différentes hauteurs possibles :

- La hauteur usuelle H égale à 146,58 m ou 146,665 selon


Quentin Leplat.

- Une hauteur totale HT qui prendrait en compte la partie


souterraine de l’édifice.

- La hauteur H à laquelle on aurait ajouté le socle sur lequel


repose la pyramide.

- La hauteur qui inclurait une éventuelle antenne qui, selon


certains chercheurs, se trouvait à l’origine au sommet du
pyramidion.

- La hauteur telle que l’on peut la mesurer de nos jours, sans


son pyramidion, etc.

La prise en compte de l’une ou l’autre variante pour L n’aurait


pas eu de conséquence sur les résultats établis au début de
ce chapitre puisque nous avons pris les moyennes usuelles.

73
CHAPITRE II

D’autres dimensions auraient conduit à des séries de


chiffres légèrement différentes, mais à aucune incidence sur
les conclusions. L’important est de rester cohérent.

Conclusions

Si j’ai jugé bon de mentionner tous ces modèles possibles


dans une liste, par ailleurs non limitative, c’est pour suggérer
une hypothèse que j’énonce ainsi : « les différences entre les
dimensions ont été intentionnellement choisies pour afficher
avec précision les innombrables relations cosmologiques qui
régissent notre univers ». L’hypothèse est à vérifier. Et si je l’ai
émise, c’est parce que je demeure persuadé que la pyramide
est, avec tout le site de Gizeh, une représentation d’une partie
de l’univers par projections sur ce site, comme nous le
laissent entrevoir les relations déjà rencontrées, au cours de
la première partie de ce chapitre, pour le Soleil , la Terre et La
Lune. Quoi qu’il en soit, il y a là quelque chose d’intéressant à
approfondir. Bien évidemment, je me suis laissé entraîner sur
des pistes. Certaines m’ont conduit à des résultats
intéressants que je ne signalerai d’ailleurs pas, à l’exception
des maux de tête.

En considération des résultats de notre recherche et des


innombrables autres relations trouvées par des chercheurs

74
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

indépendants, les hauteurs et les longueurs de la pyramide


formeraient, avec π et φ, un ensemble de constantes
mathématiques dont les combinaisons donneraient, dans une
organisation fractale, toutes les lois de l’univers sensible,
exactement comme quatre nucléotides encodent tous les
caractères du monde vivant dans les molécules d’ADN.

D’où l’idée, destinée à l’attention des astrophysiciens, de


reconsidérer l’ensemble de leur savoir à la lumière de la
multitude des relations remarquables mises en évidence par
les chercheurs indépendants, les pyramidiots, comme les
surnomment les égyptologues « distingués ». La précision qui
découlerait de cette révision n’en serait que plus grande, y
compris pour la vitesse de la lumière, qui n’est connue qu’au
mètre près. Il serait intéressant de tester la suite des chiffres
de cette constante trouvée plus haut :

c = 299 792 458,025 522 399 187 m / s

D’aucuns bondiront en faisant remarquer doctement que l’on


ne peut toucher à la valeur officielle de ( c ), celle-ci étant
définitivement établie puisqu’elle donne, elle-même, depuis
1983, la dernière définition adoptée du mètre : « le mètre est
la distance parcourue par la lumière en 1 / 299 792 458 e de
seconde ». Ceux-là oublient, ou ne savent pas, que les
mesures sont des abstractions qui donnent, dans tous les cas,

75
CHAPITRE II

des estimations de ce que l’on veut évaluer. La vitesse de la


lumière étant une constante mathématique, elle ne peut
qu’être irrationnelle, c’est-à-dire représentée, comme tant
d’autres, par un nombre entier suivi d’une infinité de
décimales.

D’autres signaleront, en raisonnant à leur façon, que l’on


pourrait se retrouver avec un mètre plus petit que lui-même.
Cette remarque n’aurait aucun sens puisque cette unité de
mesure est aussi une pure abstraction appliquée au monde
concret. Les scientifiques n’ont pas le pouvoir d’imposer
à la lumière une vitesse exprimée par un nombre exact de
mètres parcourus en une unité de temps, la seconde, qui est
elle-même une vue de l’esprit8. Pas plus que l’Église
catholique ne pouvait, jadis, imposer au Soleil et aux étoiles
de tourner autour de la Terre.

La définition du mètre a changé plusieurs fois depuis


Talleyrand et elle changera à nouveau. Je dois encore
souligner que, quand je parle de la vitesse de la lumière, je
fais principalement référence à la série de chiffres associée au

8 L’expression « vue de l’esprit » est à prendre ici dans sa


signification ordinaire : un produit de l’imaginaire appliqué au
monde sensible.

76
RELATIONS AVEC LE SYSTÈME SOLAIRE

déplacement des photons, de sa source (le Soleil), à sa cible


(la Terre), selon les principes d’une logique des nombres que
j’approfondirai au cours des chapitres suivants. On ne
connaîtra jamais la longueur du mètre pas plus que la durée
d’une seconde. Nous pourrons au mieux cerner au plus près
les séries de chiffres associés à ces deux étalons, et la
métrologie de la pyramide pourra nous apporter une aide
précieuse.

C’est dans l’univers de la métaphysique que se situe cette


valse des chiffres et pas seulement dans celui de la physique.
Nous en rencontrerons plusieurs confirmations plus loin.

Il y a deux singularités significatives que je voudrais


maintenant aborder et ce sera l’objet du chapitre suivant. Mais
rassurez-vous, pour les calculs longs et fastidieux, le pire est
bien derrière nous.

77
78
CHAPITRE III

DEUX SINGULARITÉS LIÉES


À LA LATITUDE

79
80
CHAPITRE III

DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA


LATITUDE

La présence de la vitesse de la lumière, à l’intérieur de la


pyramide, mise en évidence dans la section précédente, nous
amène à nous demander si elle ne se trouverait pas
également inscrite ailleurs. C’est effectivement le cas. Vous
pouvez le constater de façon simple, directe et sans calcul. Il
suffit pour cela de paramétrer Google Earth de façon à ce
qu’il vous donne les coordonnées d’un point en numération
décimale et non sexagésimale, comme c’est généralement le
cas pour les GPS9. Ceci terminé, tapez « pyramide de
Khéops » dans la zone de recherche et « rechercher » . Vous
constaterez directement, en baladant le curseur de la souris,
que les neuf chiffres de la vitesse de la lumière correspondent

9 Pour ce paramétrage : sélectionnez « options » dans le menu


« outils » de la barre de commande ; puis « afficher lat/long » et
enfin, cochez « degrés décimaux ».

81
CHAPITRE III

à un parallèle traversant la pyramide au nord de son centre.


Sur votre écran, vous trouverez cette latitude inscrite en petits
caractères, en bas à droite. On lit :

29,979 245 8° ≈ 299 792 458

Et sans aucun calcul !

Vous allez vous dire « étrange! ». Vous aurez compris avant la


fin de ce chapitre que c’est normal.

Les statisticiens apprécieront la probabilité de rencontrer deux


fois la même série de neuf chiffres au sein d’une même
structure lorsqu’elles se repèrent, à chaque fois, aussi
facilement, et qu’en plus, cette combinaison correspond à la
vitesse de la lumière. Mon estimation donne théoriquement
une chance sur 81 x 1016. Autrement dit, il faudrait construire
810 millions de milliards de pyramides sur la Terre pour
qu’une seule puisse présenter cette double singularité annexe
( 14 ). Demandez aux sceptiques de suivre une même
démarche pour un kiosque de rue, à journaux ou autre, après
avoir choisi une suite aléatoire de 9 chiffres, pour leur
simplifier le problème !

Si l’on intègre à ce que nous venons de découvrir,


l’architectonique mise en relief au premier chapitre, qui prend
en compte la pyramide, sa partie souterraine, le delta du Nil,

82
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

le littoral méditerranéen et son agencement symétrique, le


méridien sur lequel elle est située, son antipodique et la
position de l’édifice par rapport à l’axe de la Terre comme un
ensemble, alors il est raisonnable de conclure que la
probabilité de tomber par hasard sur une telle configuration
plurielle est nulle. Tous les résultats obtenus jusqu’à présent
montrent au contraire la volonté d’une intelligence qui englobe
et dépasse de loin la nôtre, puisque nous ne sommes même
pas tout à fait en mesure de reconnaître son existence et son
action.

J’ai employé le terme « intégrer » qui est très différent


d’« ajouter » car, en marge d’une simple addition de faits
étalés linéairement, ce mot implique une incorporation
d’éléments à un « tout », de manière à ce que chacun fasse
partie de l’ensemble et que ce « tout » ne puisse exister sans
les faits ou les parties qui le composent. L’intégration
nécessite une opération mentale complexe au même titre que
le calcul intégral en mathématiques. C’est, à mon avis,
l’obstacle majeur sur lequel l’entendement bute lorsque l’on
essaie d’appréhender la pyramide. Une bonne compréhension
globale à partir des éléments distincts rencontrés dans cette
étude implique un état de conscience modifié tendant vers la
méditation, et non pas une simple concentration. À défaut, on

83
CHAPITRE III

conclura au hasard ou c’est l’effet « lézard » qui nous attend


au tournant : on croit tenir l’animal dans sa main, il s’échappe,
il ne nous reste que la queue et à repartir en quête d’un autre
reptile.

Je peux proposer un exercice simple qui permettra peut-être


à certains de se sortir de ces cercles vicieux. Portez votre
attention sur les photos 8 et 9 de la page 24 et allez de l’une à
l’autre en vous imprégnant de l’idée que chacune est une
partie d’un tout. Une fois votre attention fixée, visualisez une
petite montagne de calcaire à la place du monument et
continuez ce circuit méditatif pendant quelques minutes,
jusqu’à l’obtention d’une représentation globale.

Si vous avez exécuté la procédure en dix étapes proposée au


chapitre I, il vous sera très fructueux de passer d’une vue à
l’autre en zoomant d’arrière en avant afin de visualiser cet
assemblage particulier, sans occulter la colline fondation et le
pivot antisismique. Effet garanti !

Nous allons passer à présent à la deuxième particularité se


rapportant à la latitude à laquelle se trouve notre pyramide. Je
rappelle que la latitude d’un point se définit comme l’angle que
fait, avec le plan de l’équateur, la droite reliant le centre de la
Terre à ce point. (Figure 3).

84
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

Cette seconde singularité géométrique s’énonce ainsi : la


projection du centre O de la pyramide sur le rayon qui relie le
centre C de la Terre au Pôle Nord N coupe ce rayon en son
milieu H2 (figure 3).

Mes calculs [ annexe ( 15 ) ], un peu compliqués car faisant


intervenir des éléments de géodésie et de trigonométrie m’ont
conduit vers le constat d‘une différence de 10,659 kilomètres
sur une longueur de 6 352,8 km en ayant pris, pour cette

H2 O
RP lat

lat
Équateur C H1

R EQ

FIGURE 3
FIGURE 3

85
CHAPITRE III

estimation, le rayon polaire R P mesuré du centre de la Terre


au fond de l’océan Arctique, ceci afin de rester cohérent avec
les choix effectués au chapitre II. L’écart de 0,33 % qui ressort
est probablement dû à la tectonique des plaques et à
l’incertitude des données scientifiques, quelles que soient
leurs précisions supposées10. Vous verrez, au chapitre
suivant, comment cette position pourrait aussi nous permettre
d’évaluer l’âge de la pyramide.

La mise en évidence, à deux reprises, de la même séquence


de 9 chiffres, celle qui donne la vitesse ( c ) de la lumière en
mètres par seconde, pour des objets mathématiques
différents, exprimés avec d’autres unités, interpelle. Il est donc
temps de s’attarder un peu sur cette bizarrerie qui, en réalité,
n’en est pas une.

Dans une première prospection, nous avions trouvé ces neuf


chiffres dans la différence entre les diamètres des cercles
exinscrit et inscrit dans la base carrée de la pyramide, en
utilisant des valeurs aussi précises que possible, celles
choisies à l’étape 2 du chapitre II.

10 Nous devons ajouter à ces réserves, les différents mouvements


de l’axe de la Terre.

86
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

Dans une deuxième recherche, nous les avons repérés à la


latitude d’un point de la pyramide à déterminer avec plus
d’exactitude, quand nous le pourrons.

Nous pouvons ajouter, à tout cela, cette singularité


géométrique que nous venons d’établir et qui reste liée aux
chiffres exprimant ( c ).

Ceci peut effectivement surprendre et nous amener à prendre


conscience qu’il y a toute une logique des nombres qui nous
échappe complètement, mais qui n’est pas ignorée de Dieu
pour l’élaboration de son univers, à moins que ces
concomitances ne soient là que pour « faire joli », ce que
j’exclus totalement. Comprendre cette logique est un objectif
pour lequel bon nombre de mathématiciens éclairés vont se
passionner lorsque l’on commencera à sortir de
l’obscurantisme scientifique dans lequel un matérialisme
exacerbé nous a entraînés. En marge de l’utilisation que nous
faisons des mathématiques traditionnelles, il existe une méta-
mathématique, ou mathématiques sacrées, comme vous
voudrez, qui s’exprime par l’énergie portée par les nombres.
Cette énergie est aussi importante que le dénombrement et
les opérations qui nous sont familières, et que nous croyions
les seules possibles. Cette logique n’est certainement pas
sans rapport avec la gématrie des kabbalistes, terme issu,

87
CHAPITRE III

est-il besoin de le rappeler, du mot « géométrie ». Et la


gématrie nous conduit directement à la numérologie...

Nul doute que des clés nous seront fournies pour peu que
nous nous décidions à aller les chercher là où elles se
trouvent, au point K’ pressenti au chapitre I, inscrites dans
la grande cavité détectée par la mission « ScanPyramids »,
ou ailleurs. Dans notre Esprit, pour commencer.

Les scientifiques obstinément orientés vers les approches


matérialistes traditionnelles seront profondément blessés de
subir de tels propos, bien sûr certainement pas autant que
ceux qu’ils persécutent pour le seul crime de ne pas se
soumettre à leurs points de vue, mais il faudra bien qu’ils
prennent conscience que la réalité universelle ne peut pas se
résumer à celle, réduite, à laquelle ils tiennent tant. La lecture
des résultats tels que je viens de les exposer n’est pas
forcément l’écho de mon opinion personnelle, c’est un
constat, et il faut se rendre à cette évidence : les lois de
l'univers nous amènent bien au-delà de notre savoir actuel, et
bien au-delà des 95 % inconnus puisque c’est leur approche
même qui est à reconsidérer.

Au sujet de la lumière, la contrariété des savants pourrait être


atténuée, ou au contraire exacerbée, par la prise en compte

88
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

que la matière est bien son ultime destination, au point qu’on


la retrouve prisonnière dans les atomes sous la forme de sa
vitesse au carré, dans la plus célèbre des formules de
physique, E = m c2. Il est vrai que dans cet exemple,
l’équation résulte de calculs mathématiques complexes et
savants, donc tout à fait crédibles pour eux. Albert Einstein l’a
démontrée en partant de celle de l’énergie cinétique E d’un
objet de masse ( m ) se déplaçant à une vitesse ( v ) ; elle est
alors égale à E = 1/2 m v 2. Dans cette formule, il a remplacé
les expressions du temps et de la distance par les
transformées de Lorentz qui prennent en compte la dilatation
de la dimension temporelle et la contraction de la composante
spatiale, principes de la relativité restreinte. Le
développement qui mène à la formule est long et compliqué.
Il aboutit, pour l’objet au repos (v = 0) à la célèbre équation.

Veuillez noter que, dans ce livre, la présence de la vitesse de


la lumière dans la pyramide a également été démontrée, à
deux reprises, dont une fois par des calculs.

Et si la vitesse de la lumière se retrouve dans un atome sous


la forme mathématique démontrée par Einstein, pourquoi ne
la retrouverait-on pas dans un monument, lui-même fait
d’atomes ? Le grand ordonnateur de l’univers et le maître
d’œuvre de la pyramide ne sont-ils pas les mêmes ? Ces

89
CHAPITRE III

deux questions pourraient être perçues comme des galéjades.


C’est pourtant loin d’être le cas et les réponses qu’elles
amènent sont même les clés du message divin et de la
compréhension d’autres fonctionnalités de la Grande
Pyramide. C’est ce que nous allons voir.

Auparavant, je rappelle, en simplifiant à l’extrême, que la


formule d’Einstein quantifie l’énergie E disponible dans une
quantité de matière de masse ( m ). Il suffit alors de multiplier
cette masse par ( c2 ) pour avoir la quantité d’énergie retenue
sous cette forme matérielle. La récupération de cette énergie,
par fission nucléaire de certains atomes, donne ce que nous
connaissons tous : une arme de destruction massive. C’est le
carré de la vitesse de la lumière qui est la constante qui nous
permet d’évaluer E. Dans la pyramide, c’est la dynamique de
la suite des neuf chiffres exprimant ( c ) qui concourt à
l’énergie totale de l’édifice. Dieu a donc mis cette série au
moins à deux reprises, non seulement pour attirer notre
attention, mais aussi et surtout, pour harmoniser et énergiser
le lieu grâce aux vibrations que produit cette suite.

Qui plus est, l’entonnoir que forment les deux diagonales,


prolongées jusqu’au littoral, canalise les énergies du delta du
Nil et de la Méditerranée en direction de l’édifice. Le pivot
central qui fait office de fondations s’enfonce dans la Terre

90
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

avec pour fonction de ramener les énergies telluriques vers


l’intérieur du monument. Le centre de la pyramide, à partir
duquel les terres ont été réparties, est le point d’équilibre de
ces terres, comme l’est tout centre de gravité d’un système
donné. Enfin, l’élan vers le ciel permis par la forme pyramidale
et le pyramidion aujourd’hui disparu, permettait de capter les
énergies cosmiques, diffusées ensuite vers tout le reste.

Équilibre, harmonie, convergence d’énergies vibratoires,


telluriques et cosmiques destinaient la pyramide à une autre
fonction importante : celle d’un lieu initiatique dans lequel les
forces matérielles et spirituelles travaillaient en synergie.

Cette nouvelle fonctionnalité nous permet de comprendre en


partie la vocation de certains éléments de la structure interne
de l’édifice. La pièce appelée « chambre de la reine » a
longtemps été le lieu sacré dans lequel le candidat était initié
aux mystères mineurs, tandis que la chambre dite « du roi »
était réservée aux mystères majeurs. Le futur initié séjournait
alors trois jours, allongé dans le coffre faussement rebaptisé
« sarcophage », pour y vivre l’expérience d’une petite mort.
Ce sont les trois jours qui sont nécessaires à l’âme d’un
défunt pour quitter son corps terrestre. Au cours de cette
épreuve, il devait respirer, comme tout être vivant, et ceci
était rendu possible par les deux conduits d’aération se

91
CHAPITRE III

trouvant dans la pièce, système de ventilation qui aurait mis à


mal la conservation d’une éventuelle momie…On peut penser
qu’Abraham, après son départ de Ur et son passage en pays
de Canaan ( Palestine), se soit rendu sur le plateau de Gizeh,
à la demande de Dieu, y suivre l’initiation dont il aurait besoin
pour préparer sa mission future, la fondation du
monothéisme11. Et je peux avancer que le passage du
patriarche, père fondateur des trois grandes religions
monothéistes, a commencé à sonner le glas du rôle sacré de
la pyramide. Elle aurait pu alors être réemployée par Khéops
qui, l’ayant trouvée à son goût, l’aurait réquisitionnée pour en
faire son tombeau personnel. Il n’est par suite pas tout à fait
exclu d’y découvrir un jour sa momie, pour peu qu’il ait repéré
un accès à une chambre secrète, dans laquelle elle reposerait
donc depuis 4 500 ans. À partir de Khéops, l’édifice allait être
absorbé par l’urbanisation galopante, pour être récupéré 45
siècles plus tard par des égyptologues, alors qu’il n’entre pas
du tout dans le domaine de l’archéo-égyptologie. Et comme
ce champ d’investigations n’est pas le mien, j’estime pertinent

11 Cette hypothèse contredit les dates avancées par les exégètes de


la Bible qui situent la naissance d’Abraham quelques siècles
plus tard, vers 2 000/1 800 avant Jésus-Christ, cette estimation
étant elle-même très controversée.

92
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

de ne pas m’aventurer plus loin dans cette voie. Puissent


certains faire la même démarche et s’occuper uniquement de
la discipline pour laquelle la faculté les a formatés ; ou alors
changer de format, se mettre à l’écoute des autres et utiliser
leur propre faculté de discernement, afin d’apporter un peu
d’eau claire au moulin de leur savoir.

Il est intéressant de noter que, selon certains chercheurs,


les quatre conduits des deux fausses chambres du roi et de
la reine pointaient vers les étoiles d’où étaient originaires les
dieux venus superviser l’éveil des premiers humains12. Dans
la pièce de la reine, les deux conduits ne donnent pas à
l’extérieur, car sa situation dans l’édifice permettait une
ventilation suffisante pour de brefs passages. Dans les
premiers temps, ces quatre conduits canalisaient les
vibrations en provenance des étoiles concernées.
L’obstruction des deux canaux de la chambre de la reine ne
gênait aucunement le passage de ces vibrations, qui ont le
pouvoir de traverser les murs avec plus d’aisance que les
muons ayant permis aux opérateurs de la mission
« ScanPyramids » de détecter la grande cavité.

12 Voir les contributions de Robert Bauval et Graham Hancock.

93
CHAPITRE III

Je continue cette petite visite guidée. Plus près des entrailles


de la Terre, la partie souterraine figurait le lieu dans lequel
séjournent les âmes des morts, les « Enfers » des Grecs ou le
Purgatoire de la religion catholique, avant de remonter vers
les sphères célestes régénératrices, peut-être symbolisées
par la grande cavité récemment détectée par la mission
susnommée, pour finalement revenir sur Terre, dans un autre
corps physique afin de poursuivre le cycle des réincarnations.
La grande galerie figurait la montée vers l’initiation supérieure.
En revanche, je n’arrive pas à discerner de structures
symbolisant des lieux de damnation ou de félicité éternelle…

Quant au « puits de service » qui mène du bas de la grande


galerie au bas du couloir descendant, il servait à activer
l’aération vers la partie souterraine de l’édifice, les Enfers13,
passage logique et naturel après la mort, avant le retour sur
Terre.

Abordée par le biais de ces fonctions qui ne devraient pas


complètement surprendre les égyptologues, la grande
pyramide apparaît donc un peu comme le modèle des futures

13 Les Enfers grecs, ou Hadès, sont à distinguer de l’Enfer des


religions monothéistes. Des premiers, on revient ; dans le
second, on est censé y séjourner pour l’éternité, pas moins.

94
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

écoles des mystères égyptiennes et grecques et des temples


de certaines de nos sociétés secrètes modernes…

Il est temps de revenir sur les documents du Ouadi el-Jarf que


j’ai déjà mentionnés au chapitre I. Pour les situer dans leur
contexte historique, je rappelle que ces fragments de papyrus,
datant du règne de Khéops, ont été découverts par une
équipe d’archéologues en 2013. Ils ont été récemment
déchiffrés par l’égyptologue français Pierre Tallet et
concernent le journal d’un fonctionnaire nommé Merer. Celui-
ci y relate des livraisons de pierres en provenance de Tourah
et à destination de la pyramide de Gizeh, et rien de plus. Ce
décryptage a été interprété par des égyptologues peu
respectueux du travail de Pierre Tallet. Ils l’ont transformé en
preuve que la pyramide a bien été construite par Khéops. Ces
papyrus ont même été l’objet d’un documentaire de 1 h 30
diffusé par une chaîne française (France 5) avec pour titre « le
papyrus oublié de la grande pyramide  », dans le cadre de sa
série « Science, grand format ». Je vous encourage vivement
à visionner ce film car il constitue un modèle rare de
mauvaise foi et de tromperie, avec en plus d’une interprétation
fallacieuse, la reconstitution, très laborieuse, des travaux.
Cette restitution saute des étapes, utilise un bloc de calcaire

95
CHAPITRE III

de dimensions réduites, une grue (?), des burins, des pioches


et des marteaux en acier, outillage totalement inexistant à
l’époque à laquelle ce simulacre de démonstration est censé
se rapporter. À voir absolument, toutes affaires cessantes. Le
film « la révélation des pyramides » de Jacques Grimault et
Patrice Pouillard, à voir également, mais pour de tout autres
raisons, a été critiqué à cause de deux ou trois détails tout à
fait secondaires.

Après la rédaction du dernier paragraphe, j’ai eu l’idée de


visionner une seconde fois le documentaire de la « Cinq » afin
d’étudier de plus près certains détails. Tandis que le film se
déroulait, un doute a commencé à s’installer sur les véritables
intentions des auteurs de ce documentaire. Il est tellement
mal fait pour les objectifs annoncés que j’en suis arrivé à me
demander si leur but n’était pas justement de démontrer, par
l’absurde, que l’édification d’un tel monument à l’époque de
Khéops, était tout simplement impossible au regard des
moyens techniques alors disponibles. Seuls eux, pourront
apporter une réponse définitive. Cette façon de communiquer
des éléments de vérité, sans attirer les foudres des pouvoirs
en place, est une pratique courante. C’est comme cela qu’a
procédé un certain Nicolas Machiavel, à la Renaissance
italienne, pour informer le peuple des dérives de ces pouvoirs,

96
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

au motif de la raison d’état.

Les déplacements de pierres mentionnés par Merer


concernaient bien des matériaux en provenance des carrières
de Tourah vers Gizeh. Elles étaient en fait destinées à
obstruer l’entrée originale de la pyramide située quelques
mètres au-dessus de la percée pratiquée au IX e siècle après
Jésus-Christ par le calife Al Mamoun, et devenue depuis
l’accès officiel de l’édifice. Ici, on peut s’étonner que les
historiens ne se soient pas demandé pourquoi l’explorateur
arabe a creusé à cet endroit, alors qu’il aurait suffi de lever les
yeux pour apercevoir l’entrée prévue par le concepteur. Il ne
l’a pas vue parce qu’elle n’était plus visible, masquée depuis
plus de trois mille ans par les ouvriers de Khéops. Dès lors,
on comprend toute l’histoire.

Construite par les dieux bien avant l’arrivée des pharaons des
premières dynasties, à une époque que l’on tentera d’évaluer
au chapitre suivant, la pyramide a rempli les premières
fonctions pour lesquelles elle avait été édifiée. Entièrement
revêtue de son parement de calcaire blanc, à l’exception de
l’entrée et des deux conduits d’aération, elle a été mise en
veille à l’époque de Khéops, après l’initiation d’Abraham. Les
herses de granite ont alors été abaissées pour condamner la
pièce réservée aux initiations majeures, un bouchon est

97
CHAPITRE III

venu barrer l’accès à celle des mystères mineurs, les arrivées


d’air ont été obstruées, l’entrée principale masquée.

Lorsque Hérodote a visité la région au Ve siècle avant Jésus-


Christ, il a trouvé devant lui une pyramide hermétiquement
close et ne pouvant, par conséquent, pas servir à autre
chose que de résidence éternelle à une momie, selon les
dires des prêtres égyptiens rapportés par l’explorateur grec.
Le monument est resté pratiquement en l’état jusqu’au IX e
siècle et l’arrivée d’Al Mamoun.

C’est plus tard, au cours du XIVe siècle qu’elle a perdu son


parement lors d’un violent tremblement de terre et suite au
pillage de ses pierres, celles-ci ayant été récupérées pour la
reconstruction de la ville du Caire. La Belle, ainsi dénudée a
commencé à nous dévoiler les détails de son anatomie et ses
divines proportions. Et petit à petit, tout ce qui était
particulièrement destiné à notre civilisation.

Khéops semble donc bien avoir joué un rôle important dans


l’histoire de la pyramide, mais pas celui que certains lui
attribuent habituellement, et les papyrus découverts fort
opportunément voilà six ans au Ouadi el-Jarf, soit quelques
années après les ruines sous-marines de Thönis, sont là pour
en apporter une preuve. À l’époque de Khéops, ces petits

98
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

travaux d’obturation étaient tout à fait réalisables et n’avaient


rien de pharaoniques. Dieu n’a peut-être même pas eu besoin
d’intervenir, pas plus que les extraterrestres.

Un petit retour aux chiffres, qui aurait pu trouver sa place au


chapitre II, m’amène à préciser que l’Architecte a conçu la
pièce consacrée à l’initiation aux mystères majeurs de façon à
inclure, encore une fois, les nombres π et φ dans ses
dimensions. En effet, la largeur vaut 2 φ2 , la longueur 4 φ2,
toutes deux choisies de telle manière que le périmètre soit
congruent à π. Voici, par les chiffres ce que cela donne, en
prenant les valeurs usuelles au centimètre près, car c’est tout
ce que j’ai à ma disposition :

Longueur de la chambre du roi : 10,47 m

et 4 φ2 = 10,47

Largeur : 5,23 m

et 2 φ2 = 5,23

Périmètre de cette chambre :

( 10,47 + 5,23 ) x 2 = 31,4 m

et π = 3, 14

Et rien qui dépasse !

99
CHAPITRE III

Belle démonstration du génie dont peut parfois faire preuve le


hasard puisqu’à l’époque officielle de la construction, les
bâtisseurs ne connaissaient ni π, ni φ, ni le mètre.

Et belle transition pour introduire la suite. En effet, il n’aura


échappé à aucun lecteur que l’ensemble des singularités14
rencontrées depuis le début de cette étude, ne peut être
mis en évidence que dans le système métrique décimal, c’est-
à-dire en prenant comme unité de longueur le mètre et la
numération en base 10 pour les opérations. Ils auront
pareillement remarqué que tout décalage de l’édifice de
quelques dizaines de centimètres ou que tout écart de
quelques centimètres dans ses dimensions, auraient faussé
les calculs dans leur ensemble. Autrement dit, tout ce que j’ai
pu étaler au grand jour depuis le début de ce livre, n’est
valable que parce que la pyramide est située à cet endroit
précis, avec ces dimensions centimétrées, voire millimétrées,
et parce que les calculs ont été effectués en utilisant le mètre
dans le système de numération décimale, et la seconde
comme unité de temps. Dès lors, la question récurrente de
savoir « comment les bâtisseurs de Khéops auraient bien pu

14 Pas toutes, je parle ici de l’ensemble.

100
DEUX SINGULARITÉS LIÉES À LA LATITUDE

connaître tout ça à leur époque », doit céder sa place à celle-


ci : « Comment Dieu, ou les dieux et déesses nous ont-ils
communiqué, au fil de notre évolution, toutes ces
connaissances ? » La réponse est simple : par les interactions
entre l’Esprit universel et l’Esprit humain, compte tenu du fait
qu’un cerveau n’a pas pour vocation de secréter la pensée, ni
le moindre affect, mais seulement de canaliser les multiples
types d’énergie et messages captés, vers l’ensemble de nos
fonctions humaines, pour le meilleur (santé, équilibre, amour,
discernement, paix) ou le pire (pathologies, déséquilibres,
ressentiment, confusion mentale, guerres). En général, les
informations viennent d’abord solliciter les structures les plus
profondes de l’inconscient, avant de se propager vers
l’intellect en utilisant le canal de l’intuition.

Je termine ce chapitre en clarifiant le sens du mot


« matérialiste » que je suis amené à employer assez souvent
dans ce livre. Il n’est évidemment pas à prendre dans son
acception marxiste. Le matérialisme fait ici référence à une
approche des lois de l’univers qui s’appuie sur une matière
primordiale chaotique et un jeu de hasard et de nécessité,
pour parvenir à ces manifestations élaborées que sont tous
les mécanismes de la vie, de la pensée et des affects, ou

101
CHAPITRE III

sentiments. Ici, c’est le processus inverse qui est impliqué.


C’est de l’Esprit divin que procède tout le reste, dont la
matière. Dès lors, l’obscurantisme scientifique auquel j’ai fait
allusion se présente comme une attitude extrémiste à laquelle
s’accrochent les savants matérialistes, avec le même
acharnement que les fanatiques religieux à leurs dogmes,
sans dénigrement, de ma part, de tous les apports de la
science pour le bien-être de l’humanité, et des religions pour
la cohésion des peuples, tant qu’elles vont dans ce sens.

C’est aussi d’une conception matérialiste de l’univers que


procèdent les approches de la pyramide par les partisans
d’une origine civilisationnelle ou extraterrestre. Ces
approches, dites alternatives, ont permis, entre autres
choses, de mettre en évidence une grande partie des
mesures et des relations utilisées dans ce livre, et d’aborder
l’histoire ancienne sous des angles différents de celui, figé,
sous lequel l’appréhendent les historiens officiels. C’est
finalement autant à ceux qui défendent les acquis qu’à ceux
qui veulent les faire bouger que l’on doit d’avancer.

Il nous reste à présent à tenter d’évaluer l’âge de la pyramide


et à en tirer les enseignements finals, du moins ceux qui
termineront ce livre.

102
CHAPITRE IV

L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

103
104
CHAPITRE IV

L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

Pour cette estimation, nous avons à notre disposition


plusieurs approches possibles dont j’ai posé les jalons tout au
long des sections précédentes. Le postulat, point de départ de
toutes les démarches proposées, est que notre Architecte a
travaillé avec un souci de précision et d’harmonisation pour
lequel lui seul est doté. Je propose donc des accès à l’âge de
la pyramide sans avoir la certitude de toutes ses intentions.
Ces pistes pourraient s’avérer fausses. Il n’est pas très facile
pour un humain d’essayer de comprendre la volonté de Dieu ;
la réciproque n’étant pas vraie, bien évidemment.

Tout d’abord, en nous référant au souci d’exactitude de


l’Architecte, l’étude topographique des fonds sous-marins, le
long du littoral méditerranéen, pourrait nous fournir des
indications sur l’époque où le Pôle Nord, le centre O de la
pyramide et la partie la plus septentrionale, S sur les photos,
étaient aussi parfaitement alignés que possible, tout en tenant
compte du déplacement de la plaque africaine sur laquelle

105
CHAPITRE IV

repose la pyramide. Cet alignement devrait coïncider avec


une symétrie parfaite de la côte autour de l’axe ON. Je n’ai
évidemment pas les capacités requises pour m’être lancé
dans de telles explorations.

Une deuxième façon d’évaluer l’âge de notre monument serait


de remonter à la date où la projection du centre O sur le rayon
polaire coupait ce rayon exactement en son milieu, et non
avec un écart de 10,659 km comme je l’ai établi plus haut. Ici
aussi, il faudrait prendre en compte, non seulement le
« déplacement » de la pyramide, mais également les
mouvements de l’axe de rotation de la Terre sur elle-même.
Là encore, je me suis abstenu d’aller plus loin.

La troisième procédure ressortant de mon étude consisterait à


repérer à quelles dates les positions corrélées de la Terre, du
Soleil et de la Lune présentaient la configuration, rare, d’un
périhélie de notre planète, d’un apogée de son satellite et
d’une éclipse solaire totale. Cette recherche nous donnerait
un panel de dates possibles puisque nous avons établi que la
hauteur de la pyramide est congruente avec la distance Lune-
Soleil, dans cette configuration seulement. Dieu y aurait
intégré la pyramide au moment où elle s’est produite, con-

106
L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

-formément à des principes d’harmonie universelle auxquels


nous nous reconnecterons, petit à petit.

Naturellement, toutes ces méthodes proposées aux experts


en géodésie, en cartographie et en astronomie pré-requièrent
a minima l’idée de la possibilité d’un ordre divin pour qu’ils
daignent consacrer un peu de temps à ce genre de
recherches. Ils se heurteront, de toute façon, à l’écueil du
déplacement, en direction du nord-est, de la plaque africaine
dont la vitesse approchée de 2,15 cm par an, donnée par les
géodésiens, n’est ni précise ni constante dans le temps.

Toutefois, quelles que soient les procédures utilisées, elles


devraient toutes converger vers une dizaine de milliers
d’années avant Jésus-Christ. C’est l’âge auquel sont arrivés
les deux chercheurs indépendants, Robert Bauval et Graham
Hancock, en utilisant un logiciel d’astronomie. Ils ont repéré
le moment où la disposition des trois grandes pyramides de
Gizeh, faussement attribuées à Khéops, Khéphren et
Mykérinos, présentait une corrélation avec celle des trois
étoiles du baudrier de la constellation d’Orion, dont ils avaient
remarqué auparavant une nette similitude de graphisme. Le
logiciel fait remonter cette corrélation, selon ces deux
chercheurs, à 12 500 ans. Le positionnement des pyramides
par rapport au Nil correspondait alors exactement à celui

107
CHAPITRE IV

des trois étoiles du baudrier d’Orion avec la voie lactée. De


ce constat, Bauval et Hancock ont déduit une théorie sur les
dieux égyptiens très intéressante et à laquelle je vous renvoie,
car elle semble s’accorder parfaitement avec la mythologie
égyptienne, et bien que je n’y comprenne pas grand-chose...

À cette époque, le grand Sphinx qui complète cet énigmatique


site de Gizeh regardait dans la direction de la constellation du
Lion avec des yeux qui, logiquement , devaient être ceux d’un
lion, tandis que de nos jours, son visage, devenu entre-temps
celui d’un être humain décrépi, pointe vers la fin de la
constellation des Poissons, à la porte de celle du Verseau, qui
est aussi le nom de l’ère dans laquelle l’humanité se prépare
à entrer, l’ère de l’homme accompli. C’est le mouvement
cyclique connu sous le nom de « précession des équinoxes »
qui a permis ce prodige. La corrélation entre les
graphismes du baudrier d’Orion15 et les trois pyramides
pourraient d’ailleurs être incluse, pour sa partie cosmique,
dans ce que j’ai appelé le sceau, au chapitre I. Dieu, pour

15 Nous pouvons observer la même configuration, entre autres


lieux, au Mexique , sur le site de Teotihuacán où les pyramides
du Soleil, de la Terre et de la Lune présentent la même
disposition que les trois étoiles du Baudrier d’Orion. 

108
L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

nous montrer l’ampleur de son savoir-faire, a donc laissé son


empreinte bien au-delà des monuments, du delta du Nil et de
la Terre.

12 000 à 12 500 ans semblent bien être l’âge de l’ensemble


des quatre éléments majeurs du site de Gizeh. Si nous
accordons quelque attention à l’érosion du Sphinx, nous
sommes amenés à conclure, avec les géologues, que seules
des eaux de pluie ont pu l’éroder de cette façon. Et il ne pleut
plus guère dans cette région depuis au moins 8 000 ans. Il se
pourrait néanmoins que toutes ces réalisations soient
postérieures à 12 000 ans, et dans ce cas, elles auraient été
édifiées pour nous rappeler des évènements ayant trait à
cette époque plus reculée. Personnellement, je ne crois pas
du tout à cette postériorité, pour des raisons d’harmonie
temporelle, mais je la mentionne tout de même.

Il ne nous reste plus qu’à essayer de repérer ce qu’il a bien pu


se passer de remarquable à l’entrée dans l’ère du Lion, pour
que Dieu ait manifesté le besoin de nous le rappeler, à une
période du futur où ce serait vraiment la dernière de nos
préoccupations. L’inventaire des évènements s’avère plutôt
impressionnant.

Tout d’abord, la climatologie nous renseigne sur un


réchauffement climatique mondial d’environ 4° Celsius qui

109
CHAPITRE IV

s’est étalé sur une quarantaine d’années autour de 11 680


ans, et apparemment sans gaz à effet de serre…Les
climatologues situent ces changements climatiques à la fin
du Dryas récent et les incluent dans la période qui a suivi la
glaciation de Würm, alors qu’il s’agit d’un phénomène cyclique
de nature bien différente. Les hauts responsables de la NASA
nous fourniront les détails de ce processus dans un avenir
très proche, lorsque les conclusions du GIEC16auront été
dépoussiérées de leurs erreurs et mystifications. Ce
réchauffement a bien sûr entraîné la fonte de glaciers et par
conséquent une importante montée des eaux faisant penser à
un effet progressif de déluge... Par ricochet, on a enregistré la
disparition lente ou soudaine de certaines espèces animales
telles que les mammouths, les rhinocéros laineux, les tigres à
dents de sabre et les chevaux d’Amérique. Pour beaucoup de
paléontologues, l’une des causes de ces disparitions serait la
surconsommation de viandes animales par les êtres anthropo-

16 Le GIEC est l’instance internationale chargée d’étudier les


causes des changements climatiques, et en premier lieu du
réchauffement global. Son décret principal a été d’attribuer
cette cause à des gaz à effet de serre, non concernés, ou alors
pour une toute petite part, pas plus que les cycles solaires ou
ceux de Milankovitch.

110
L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

-morphes qui vivaient jadis sur Terre ! Pour tous les


scientifiques, ces entités, un peu hâtivement qualifiées d’
« hommes » préhistoriques, sont passées de l’âge de la pierre
taillée (paléolithique) à celui de la pierre polie (néolithique),
montrant dans ce changement une poussée d’intelligence 17
aussi spontanée qu’inattendue. Le philosophe grec Platon a
situé l’engloutissement de l’Atlantide à un peu plus de 9 000
ans avant la rédaction du Timée et du Critias, dialogues où il
en est fait mention et datant de 360 avant Jésus-Christ. Et
bien sûr, il y a eu la construction des pyramides de Gizeh et la
sculpture du Sphinx puis, presque simultanément, l’édification
d’énigmatiques complexes un peu partout dans le monde.
Toutes ces constructions, aussi mystérieuses que
gigantesques, étaient destinées aux toutes premières
« civilisations post-diluviennes », en voie d’incarnation et donc
hors du champ d’investigation des historiens. Puis, ces
monuments ont été délaissés avant d’être réemployés par
d’autres, puis à nouveau abandonnés avant d’être in fine
récupérés par le tourisme et les archéologues modernes, qui

17 Cette accélération cognitive et la disparition soudaine de


certaines espèces animales montrent qu’il s’agit d’un processus
qui implique d’autres paramètres, avec d’autres conséquences
que celle mesurée par le thermomètre.

111
CHAPITRE IV

essaient obstinément de les incorporer à l’Histoire telle qu’ils


la conçoivent.

Peu après tous ces évènements, Dieu ou Déméter, au choix


du lecteur, nous ont fait le don de l’agriculture et de l’élevage,
car il fallait entretenir ces corps physiques faits de chair.

Ces acquis nous ont permis de nous regrouper en


civilisations bien ancrées dans la matière, tandis que les
entités « préhistoriques » précitées disparaissaient petit à
petit, comme précédemment leurs homologues
néandertaliens, rayés des recensements démographiques
depuis longtemps.

Nous savons à peu près tout cela maintenant. Le site de


Gizeh aurait donc aussi une fonction de message laissé aux
hommes par Dieu afin de se rappeler à leur souvenir et
surtout de les informer sur l’imminence de grands
changements, retour inattendu de ce qu’il s’est passé voici
plus de 12 000 ans. Du fond des âges, Dieu nous adresse un
«  coucou ! Je suis là, je vous aime, j’ai besoin de tout le
monde et ne vous abandonnerai jamais! »

Si un tel rappel est bien une réalité, c’est que nous avons les
moyens de rester maîtres de notre destin et que nous
bénéficierons pour cela d’un soutien intégral de tout l'univers,
dans le respect du libre arbitre, principal moteur de notre

112
L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

évolution spirituelle, l’Amour en étant le carburant. Mais ça,


presque tout le monde le sait.

Dieu estime peut-être que nous avons suffisamment évolué


pour nous affranchir des guerres, épidémies, génocides,
famines et autres mécanismes de régulation. Nous avons, à
notre niveau d’évolution, par le jeu du libre arbitre et de la
fraternité, les moyens de nous auto-réguler, en pleine
conscience, sans le recours aux « plaies » habituelles. Le
message laissé par Dieu est donc un message d’optimisme,
en plus d’un message d’amour. Il s’adresse plus spécialement
à ceux qui, au cours de leur évolution, auraient mésusé du
libre arbitre, délaissé ou persécuté leurs frères humains, et
omis d’utiliser leur intellect dans sa fonction première de
discernement. Les autres n’ont pas besoin de cette
démonstration, car ils trouvent le Créateur partout, dans
l’amour, dans une fleur, dans les lois biologiques, dans la
musique, dans la religion ou, comme le grand mathématicien
suisse Euler…dans les formules de mathématiques.

Dieu sait tout cela puisque c’est son plan pour l’humanité et
qu’il était prévu une « immersion » dans les profondeurs de la
matière de son univers. Il s’agit maintenant de  « refaire
surface », avec tout le potentiel développé au cours des 12
500 ans écoulés et parachever ce grand cycle de précession

113
CHAPITRE IV

des équinoxes, lorsque le Sphinx regardera à nouveau dans


la constellation du Lion, dans 12 500 ans environ. Son visage
aura alors retrouvé un aspect plus resplendissant et
lumineux. Vues sous cet angle, les douze constellations du
Zodiaque forment une matrice qui façonne notre évolution.
Une nouvelle phase évolutive débutera alors.

Il n’y a rien à ajouter à tout ce qui a été abordé tout au long


des chapitres précédents, sauf à réécrire toute notre
Histoire, celles des religions, de la Préhistoire, à proposer aux
scientifiques éclairés une réorientation vers l’Esprit, à inviter
les responsables religieux à assumer leurs responsabilités, à
exhorter les êtres humains à ne jamais se faire implanter quoi
que ce soit sous la peau (la marque de la bête…) et à
informer les peuples qu’ils n’ont rien à attendre des politiques
actuellement en usage, sinon leur propre perte par le
capitalisme et son rejeton diabolique qu’est le libéralisme
économique. Ces deux modes de fonctionnement sont
totalement incompatibles avec toute politique d’adaptation aux
changements climatiques, mais pas avec un projet de
sélection sociale concocté par une « élite » autoproclamée
et…. largement consenti par les autres, il faut bien le
souligner.

Je précise que j’ai bien écrit « adaptation aux changements

114
L’ÂGE DE LA PYRAMIDE

climatiques » et pas  « lutte contre le réchauffement


planétaire ». Les Atlantes, les extraterrestres, les « hommes »
préhistoriques et les véritables causes des changements
climatiques, sujets évoqués dans ce livre, seront abordés lors
de communications ultérieures, par son auteur ou d’autres.

C’est donc un vaste programme qui nous attend. Et pour peu


que nous nous abstenions enfin de nous prosterner devant
des icônes, des symboles religieux, des gourous, dans des
directions et des postures imposées, avec des vêtements
réglementaires et en psalmodiant des textes stéréotypés,
alors le canal de l’intuition s’ouvrira et les dialogues avec le
Divin laïcisé se rétabliront. Et pour peu que la tolérance vis-à-
vis de ceux qui tiennent à leurs croyances passées soit
observée, alors, tout est possible. Ce n’est pas tant la vision
que nous avons de l’univers qui est importante que la relation
que nous pouvons nouer avec les autres par ces liens
universels que sont l’amour et ses composantes : la fraternité,
l’amitié, la convivialité, le partage, le respect, la tolérance,
indispensables au développement d’une spiritualité laïque.

Pour l’heure, j’en ai terminé avec ce que j’avais à vous


communiquer sur les bâtisseurs de la Grande Pyramide de
Gizeh. 

115
116
ANNEXE

CALCULS DÉTAILLÉS

117
118
ANNEXE

CALCULS DÉTAILLÉS

Vous trouverez dans cette annexe les détails des calculs


rencontrés tout au long de ce livre. Leur consultation
nécessite cependant, comme pré-requis, de comprendre les
opérations fondamentales de mise en facteur et de
simplification des relations mathématiques, ainsi que
quelques théorèmes de géométrie. Je rappellerai uniquement
que le périmètre d’un cercle s’obtient en multipliant son rayon
par 2 π.

( 1 ) À partir du moment où ( T ) est inscrit dans le carré


ABCD, de côté L, son rayon est égal à L / 2.

( 2 ) Périmètre de la base = 4 L

Périmètre du cercle ( H ) = 2 π RH

119
ANNEXE

Par construction : 2 π RH = 4 L

→ RH = 4 L / 2π

→ RH = 2 L / π

( 3 ) Nous devons utiliser le célèbre théorème de Pythagore :


« dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal
à la somme des carrés des côtés de l’angle droit », et la figure
1 de la page 50 pour suivre les calculs.

OA2 = AI 2 + OI 2 puisque le triangle OAI est rectangle.

→ RS2 = AI 2 + OI 2 puisque OA = RS

→ RS2 = ( L / 2 ) 2 + ( L / 2 ) 2 puisque AI = OI = L / 2

→ RS2 = ( L2 / 4 ) + ( L2 / 4 )

→ RS2 = 2 ( L2 / 4 )

→ R S2 = L 2 / 2

→ RS = L / √2

( 4 ) Par construction : RL = RH - RT

120
CALCULS DÉTAILLÉS

Or, RT = L / 2 (1)

→ RL = RH - L / 2

( 5 ) 2L / H = ( 2 x 230,35 ) / 146,58

→ 2L / H = 3,143 0

( 6 ) Ici, nous nous heurtons à des calculs un peu plus longs


et compliqués car il nous faut calculer ( s ), la surface de
chaque face triangulaire (figure 2 page 51). Nous avons
heureusement un théorème de géométrie qui nous donne
( s ) :

s = PE x ( CB / 2 )

→ s = PE x ( L / 2 )

Pour le calcul de PE, l’apothème, on retrouve le théorème de


Pythagore rencontré en ( 3 ) :

PE 2 = OP 2 + OE 2 puisque POE est rectangle en O.

→ PE 2 = H 2 + ( L / 2 )2

→ PE = √ [ ( H ) 2 + ( L / 2 )2 ]

121
ANNEXE

→ s = √ [ ( H )2 + ( L / 2 )2 ] x [ L / 2 ]

→ 4s = 2 L √ [ ( H )2 + ( L / 2 )2 ]

D’autre part, la surface S de la base carrée étant égale à L2, le


rapport 4s / S dont on cherche à calculer la valeur, sera :

4s / S = 2 L√ [ (H)2 + ( L / 2 )2 ] / L2

Après simplification :

4s / S = 2 √ [ ( H )2 + ( L / 2 )2 ] / L

En remplaçant par les valeurs numériques, on obtient :

4s / S = 2 √ [ ( 146,58 )2 + ( 230, 35 )2 ] / ( 230,35)

Après développement des calculs :

4s / S = 1,618 5

( 7 ) Détail des calculs de la distance Lune-Soleil.

Distance (Lune-Terre) à l’apogée : 405 500 km

Distance (Terre-Soleil) au périhélie : 147 098 074 km

D’où : distance ( Lune-Soleil) dans cette configuration

( 147 098 074) ‒ ( 405 500 ) = 146 692 574

et H = 146,58

122
CALCULS DÉTAILLÉS

( 8 ) De la conjecture de base 2L / H = π , on déduit H :

H=(2L)/π

Et dans RL = H ‒ ( L / 2 ), on remplace H par ( 2 L ) / π :

RL = ( 2L / π ) - ( L / 2 )

Après réduction au même dénominateur ( 2π ) :

RL = ( 4L - Lπ ) / 2π

→ RL = L (4 - π ) / 2π

→ RL == ( L / 2π ) (4 - π )

→ RL = [ (4 / π ) - 1 ] / ( L / 2 )

Et comme on a vu que L / 2 = RT , on arrive à

RL / RT = [ ( 4 / π ) – 1 ]

( 9 ) L’astronomie nous renseigne :

Rayon polaire de la Lune = 1 735,97 km

Rayon polaire de la Terre = 6 352,800 km

Le rapport des deux rayons est donc :

1 735,97 / 6 352,800 = 0,273 260

123
ANNEXE

( 10 ) En prenant π = 3,141 592 653 589, le résultat est :

[ ( 4 / π ) - 1 ] = 0,273 239

( 11 ) Calcul de Per ( S ), périmètre du cercle ( S ), de rayon


RS :

Per ( S ) = 2 π RS

Or, d’après ( 3 ) : RS = L / √ 2, donc :

Per ( S ) = 2 π L / √2

→ Per ( S ) = ( 2 π L √2 ) / ( √2 x √2 )

→ Per ( S ) = ( 2 π L √2 ) / 2

→ Per ( S ) = π L √2

Calcul de Per ( T ), périmètre du cercle ( T ) de rayon RT :

Per ( T ) = 2 π RT

Comme d’autre part nous avons RT = L / 2, on obtient :

Per ( T ) = 2 π L / 2

Per ( T ) = π L

Nous pouvons à présent conclure pour la différence entre les


deux périmètres, après mise en facteur de ( π L ).

124
CALCULS DÉTAILLÉS

Per ( S ) - Per ( T ) = ( π L √2) - ( π L )

→ Per ( S ) - Per ( T ) = π L ( √2 – 1)

En remplaçant par les valeurs chiffrées :

Per ( S ) - Per ( T ) = (3,141 6) x (230,35) x (0,414 2)

Per ( S ) - Per ( T ) = 299,743 103

( 12 ) Pour cette vérification, on remplace dans la relation


trouvée en ( 6 ), L et H par leur nouvelle valeur à douze
décimales ; en utilisant une calculette, on obtient :

4 s / S = 2 √ [ ( H )2 + ( L / 2 )2 ] / L

→ 4s / S = 1,618 993 186 606

( 13 ) Ici aussi, c’est très simple malgré la longueur des


nombres. On remplace dans la formule trouvée en ( 11 ) :

Per ( S ) - Per ( T ) = π L ( √2 – 1 )

π, L et √2 par leur version avec douze décimales et l’on


trouve :

125
ANNEXE

Per ( S ) - Per ( T ) = 299,792 458 025 522 399 187

( 14 ) Il y a 9 possibilités pour le premier chiffre, et non pas


10, car le zéro ne mesure rien au début d’un nombre. Puis, il y
en a encore 10 pour le choix du deuxième; ce qui nous fait 90
combinaisons possibles. Il y en a encore 10 pour le troisième
et ainsi de suite jusqu’à obtenir toutes les combinaisons à 9
chiffres possibles.

9 x 10 x 10 x 10 x 10 x 10 x 10 x 10 x 10 = 9 x 108.

Pour chacune de ces possibilités, il y en a autant pour qu’elle


rencontre la même série une deuxième fois, ce qui nous fait
un total de :

81 x 1016 = 810 000 000 000 000 000 = 810 millions de


milliards.

( 15 ) On utilise le schéma simplifié de la figure 3 reproduite


ci-dessous.

Le point C est le centre de la Terre, N le pôle Nord et ( lat ) la


latitude du centre O de la base carrée de la pyramide. Je

126
CALCULS DÉTAILLÉS

rappelle que la latitude d‘un point est l’angle que dessine le


plan de l’équateur avec la droite qui relie le centre de la Terre
à ce point. J’ai tout naturellement appelé cet angle (lat). Un
théorème de géométrie énonce que, dans le rectangle

H2 O
RP lat

lat
Équateur C H1

R EQ

H2OH1C, les angles H2OC et OCH1 sont égaux. Une formule


démontrée par les mathématiciens nous donne le rayon OH2

127
ANNEXE

du parallèle de la Terre à la latitude ( lat ) :

OH2 = REQ x cosinus( lat )

REQ est le rayon équatorial de la Terre et « cosinus », une


fonction trigonométrique.

D’autre part, on a :

tangente( lat ) = CH2 / OH2 où « tangente » est une


autre fonction trigonométrique.

→ OH2 = CH2 / tangente( lat )

On a donc :

CH2 / tangente( lat ) = REQ x cosinus( lat )

On isole CH2 où H2 n’est pas autre chose que la projection de


O sur le rayon polaire de la Terre :

CH2 = REQ x tangente ( lat ) x cosinus ( lat )

J’ai pris la latitude usuelle à laquelle se trouve la pyramide.


N’importe quelle calculatrice scientifique nous donne
directement :

tangente( 29° 58’ 45,246’’ ) = 0,576 865 557 24

cosinus( 29° 58’ 45,246’’ ) = 0,866 207 151 66

Et avec :

REQ = 6 378 137 m (rayon équatorial de la Terre

128
CALCULS DÉTAILLÉS

sensiblement différent du rayon polaire utilisé jusqu’à


présent).

On trouve :

CH2 = 3 187 059,841 144 m

Pour le rayon polaire mesuré à partir du fond de l’Arctique, il


est donné : 6 352 800 m.

Son milieu se trouve donc situé à 3 176 400 mètres du centre


de la Terre, et présente un écart de 10, 659 km ou 0,33 %
avec la projection du centre de la pyramide telle que je l’ai
trouvée par les calculs.

Ouf !

129
130
QUATRIEME PAGE DE COUVERTURE

Le dictionnaire définit une signature comme « toute marque


distinctive et personnelle permettant d’identifier, sans doute
possible, son auteur et traduisant la volonté non équivoque de
consentir à un acte ». Il en découle immédiatement que
n’importe quel faussaire adroit peut faire passer un créateur
pour un autre et que l’on ne peut accorder aveuglément de
crédit à aucune signature, sauf au moins dans un cas
flagrant : celui de la Grande Pyramide de Gizeh, celle dite de
Khéops. L’architecte qui est à l’origine de ce monument a en
effet pris soin de laisser une signature infalsifiable, inimitable,
inaltérable et indestructible. Ce sont d’ailleurs ces
caractéristiques qui vont nous amener à la qualifier
d’authentique. Il s’agit en fait plutôt d’un sceau, d’une
empreinte laissée par le concepteur. Tout au long de ce livre,
l’auteur nous amène à cette découverte et à ses implications
plutôt inattendues, à commencer pour lui-même.

Guy Faure est né à Marengo en Algérie (actuellement


Hadjout), mais a vécu en France, en Avignon. Il a subi sa
scolarité au lycée Frédéric Mistral avant de jouer les
prolongations dans diverses facs de l’université Aix-Marseille
où il s’est familiarisé avec les mathématiques, la physique, la

131
chimie, la psychologie et la biologie avant de se tourner vers
des formations plus universelles telle que la naturopathie,
l’astrologie, la kinésiologie, la PNL et les traditions
ésotériques. Sans diplôme utilisable, il a pu rester libre et
indépendant. Son parcours l’a amené à exercer l’activité de
moniteur de plongée subaquatique au Club Med pendant
plusieurs années…Mais c’est sa curiosité pour les
mythologies et l’Histoire, en particulier l’Antiquité, qui a
apporté l’essentiel à la réalisation ce livre.

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