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مذكرة تخرج.رفيق بخوش
مذكرة تخرج.رفيق بخوش
Réalisé par :
BEKHOUCHE RAFIK
LAOUER RABAH
KIRAGUEL AKRAM
BEKHOUCHE RAFIK
Dédicaces
A ma chère mère;
A mon chère père ;
A ma grande famille ;
A mes amis et mes collègues ;
A tous mes enseignants ;
A toute la promotion 2020-2021 ;
Je Dédie ce modeste travail.
LAOUER RABAH
Dédicaces
A ma chère mère;
A mon chère père ;
A ma grande famille ;
A mes amis et mes collègues ;
A tous mes enseignants ;
A toute la promotion 2020-2021 ;
Je Dédie ce modeste travail.
KIRAGUEL AKRAM
Remerciements
nécessaire, pour affronter toutes les difficultés et les obstacles, qui se sont
de ce travail.
Sétif, le 10/06/2021
Bekhouche rafik
Laouer rabah
Kiraguel akram
Kadiri ahmed salah eddine
Sommaire
Remerciements Résumé
Sommaire.
Liste des figures.
Liste des tableaux.
Nomenclature.
INTRODUCTION GENERALE
1. Introduction : ................................................................................................................................ 2
2. Energies Renouvelables : ............................................................................................................. 3
2.1.1.Energie solaire : ................................................................................................................... 5
2.1.La biomasse : ........................................................................................................................... 6
Bois énergie : ...................................................................................................................... 6
Le biocarburant : ................................................................................................................ 6
L’énergie éolienne : ............................................................................................................ 8
2.1La production d’énergie mécanique grâce au vent : ................................................................. 8
2.2La production d’électricité par aérogénérateurs ....................................................................... 8
i. La géothermie :................................................................................................................. 10
1. La géothermie de haute énergie et de moyenne énergie ................................................... 10
2. La géothermie basse énergie ............................................................................................ 10
3. La géothermie très basse énergie : les pompes à chaleur ................................................. 10
Les petites centrales hydrauliques (PCH) : ................................................................................. 11
b. Les énergies renouvelables en pourcentage : .................................................................. 12
i. Potentiel éolien : ............................................................................................................... 14
ii. Le potentiel géothermique : .............................................................................................. 15
iii. Potentiel de la biomasse : ................................................................................................. 16
iv. Potentiel hydroélectrique :................................................................................................ 16
v. Le potentiel solaire : ......................................................................................................... 16
c. Le secteur de l’électricité : ............................................................................................... 19
i. L’énergie Electrique en Algérie : ..................................................................................... 20
1. Parc existant : ................................................................................................................... 22
d. L’électricité photovoltaïque : ........................................................................................... 22
i. Systèmes connectés au réseau .......................................................................................... 23
ii. Hybridation des centrales diesel ....................................................................................... 24
iii. Electrification rurale ............................................................................................................ 25
e.Conclusion : ................................................................................................................................. 27
ChapitreII ........................................................................................................................................ 28
2.1 Simulation ................................................................................................................................. 28
2.1 La description ........................................................................................................................... 29
2.2. Simulation de la turbine ........................................................................................................... 32
2.2.1. Fonctionnement du système de protection ........................................................................... 34
2.2.2. Impact de STATCOM .......................................................................................................... 34
Conclusion générale ........................................................................................................................ 35
Liste des figures
CHAPITRE I
CHAPITRE II
Introduction Générale
L’énergie est devenue un élément fondamental à cause de nos différentes exigences en plusieurs
termes domestiques et industriels. Ce qui nous incite à réfléchir toujours à de nouvelles techniques de
production de cette énergie.
Depuis l’aube de l’humanité, la production de l’énergie était basée en une grande partie sur les
combustibles comme le bois, les fossiles (charbon, pétrole, gaz…), puis l’uranium. Mais le grand problème
accompagnant l’utilisation de ces matières est l’émission de gaz et les dégagements massifs de composés
divers ; ce qui déséquilibre notre planète et pousse vers un cycle ouvert non renouvelable.
En à peine plus d’un siècle, l’énergie avec l’électricité comme forme moderne a pris une place de
premier plan. Sa production couvre le tiers de la consommation énergétique mondiale qui est concentrée
principalement dans des machines thermomécanique où la combustion est à sa grande échelle avec
l’émission directe de plusieurs millions de tonnes de CO2 provoquant des degrés élevés de la pollution et de
la température ; ainsi que la réduction des réserves naturelles.
Alors, on a besoin de chercher d’autres solutions alternatives aux énergies fossiles pour produire
l’électricité avec des sources renouvelables non polluantes et plus économiques en exploitant bien les
éléments de la nature comme l’eau, le soleil et le vent.
C’est dans cet objectif que vient s’insérer notre étude qui porte sur l’une des énergies renouvelables
en développement à ce moment qui est l’énergie éolienne. Nous allons nous intéresser à l’état actuel des
avancées technologiques qui ont permis la construction et le bon fonctionnement des aérogénérateurs et leur
insertion dans la production électrique.
Afin de mieux exploiter les ressources éoliennes pour différentes conditions de vent, cette étude
s’intéresse à la Machine Asynchrone à Double Alimentation (MADA) qui fait le cœur d’une grande partie
des éoliennes actuelles suite à ses avantages relativement aux autres actionneurs électromagnétiques.
Les éoliennes sont aussi équipées d’un système de commande basé sur les convertisseurs
électroniques pour s’adapter aux conditions de vent. L’ensemble de l’éolienne est contrôlé de manière à
maximiser en permanence la puissance produite en recherchant à chaque fois le point de fonctionnement à
maximum de puissance
1
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
CHAPITRE I :
LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
1. Introduction :
Les resserves de la planète en minerais et en combustibles d’origine fossile sont limitées,
ainsi, l’exploitation du charbon, du pétrole, du gaz et de l’uranium ne sont pas viables à long
terme. Heureusement, les énergies renouvelables provenant des flux de régénération de la
nature sont inépuisables et n’ont pas à long terme d’effet négatif sur l’environnement. Aussi,
ces sources naturelles pourraient devenir dans le futur la base de l’alimentation en énergie,
et probablement le seul moyen de produire de l’électricité. Les prochaines années
s’annoncent prometteuses pour les énergies propres. La lutte contre le changement
climatique, le développement de la production d’électricité décentralisée et le progrès
technique devraient donner un formidable coup de fouet à ces jeunes filières.
La figure 2.1 fournit une vue d’ensemble des principales ressources énergétiques1 sur terre
quipeuvent être exploitées pour créer de manière viable de l’électricité :
Chauffage direct
Electricité d’origine thermique
Rayonnement direct
Electricité Photovoltaïque
Photosynthèse
Biocarburants
Forces de gravitation 3 TW
(lune-soleil) Usines marémotrices
Noyau terrestre 10 TW
Centrales géothermiques
Figure 1.1-les parcours de conversion pour les énergies renouvelables. Source :L.Freris
2
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
3
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
ENERGIE SOLAIRE
besoins des consommateurs, les énergies renouvelables seront surtout utilisées sous forme
électrique.
Thermique
Chauffe-eau
Photovoltaïque solaire
Utilisation passive Electrification rurale et distillation, production de
Bio-climatisation Urbaine la
GEOTHERMI vapeur d’eau
E
BIOMASS ENERGIE
E EOLIENNE
Eoliennes Aérogénérateur
Sup à 2m/s sSup à 6 m/s
(Pompage
Bois Biogaz mécanique
Biocarburant
)
Energie
Htes temp. Basse
150° à 230°C temp.50° à
(Production 90°C
d’électricité) (Chauffage
urbain serres,
thermalisme
Moyenne
…)
temp.
90° à 150°C
(Chauffage
urbain et
eauchaude
sanitaire)
Figure : 1.2- Les différentes filières Des énergies renouvelables. Source: Guide des ER, 2007.
4
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
Aucune source d’énergie n’a un comportement neutre4 vis-à-vis de la nature et tout est affaire
de compromis. L’objectif qui se dégage peu à peu est celui d’un développement durable ce
qui signifie qu’il doit se poursuivre dans le temps sans épuiser les ressources rares, qu’il doit
être viable économiquement et qu’il permette un développement harmonieux de l’économie
mondiale, notamment pour les pays les plus pauvres, « un développement qui satisfait les
besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs »5.
Un aperçu sur les différents types d’énergie renouvelable d’une façon générale est nécessaire:
2.1.1. Energie solaire :
5
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
2.1. La biomasse :
Grâce à la photosynthèse, les plantes utilisent l’énergie solaire pour capturer le gaz
carbonique et le stocker sous forme d’hydrates de carbone, tout en assurant leur croissance.
Les premiers hommes ignoraient bien sûr ce processus physico-chimique, mais ils ont vite
compris l’intérêt de la « biomasse » pour se chauffer. Employé pour désigner toute la matière
vivante, ce terme de biomasse s’applique depuis peu à l’ensemble des végétaux employés
comme sources d’énergie. Le bois de feu est bien sûr la plus ancienne de ces sources.
Aujourd’hui on peut ajouter la biomasse dite « humide » ; déchets organiques agricoles,
déchets verts, boues des stations d’épuration, ordures ménagères qui constituent, à une
moindre échelle, autant de sources d’énergie, mais pas forcément très écologiques.
Bois énergie :
Le bois est sans doute la source d’énergie la plus intéressante dans la problématique des
énergies renouvelables. Tout le monde a en tête les dégâts provoqués par la déforestation dans
les régions tropicales. Le bois constitue donc une source d’énergie renouvelable et
relativement propre. Sans entrer dans un débat de spécialistes, un petit rappel s’impose ; en
brûlant (ou en pourrissant sur le sol), un arbre rejette dans l’atmosphère le gaz carbonique
qu’il avait absorbé en grandissant, ni plus ni moins. Dans un pays qui pratique la sylviculture
et replante au minimum autant d’arbres qu’il en coupe, le bilan écologique est donc neutre.
Le biocarburant :
L’autre atout de la biomasse est la possibilité de fabriquer des biocarburants. Il en existe deux
types : les éthanols et les biodiesels. Les éthanols, destinés aux moteurs à essence, sont issus
de différentes plantes comme le blé, le maïs, la betterave et la canne à sucre. Le procédé
consiste à extraire le sucre de la plante pour obtenir de l’éthanol après fermentation.
Quant aux biodiesels, ils sont extraits des oléagineux (colza, tournesol, soja etc.) Les esters
d’huile obtenus peuvent alors être mélangés au gazole. En règle générale, ces biocarburants
sont mélangés aux carburants classiques, essence et gazole. Ils entraînent alors une petite
diminution des rejets de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone, gaz responsable de
l’effet de serre. Mais ces biocarburants ont un énorme inconvénient ; ils occupent des surfaces
agricoles au détriment des cultures vivrières.
6
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
3. Le biogaz
7
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
2 .L’énergie éolienne :
Une hélice entraînée en rotation par la force du vent permet la production d’énergie
Mécanique ou électrique en tout lieu suffisamment venté. Les applications de
l’énergie éolienne sont variées mais la plus importante consiste à fournir de l’électricité. Ce
sont des parcs d’aérogénérateurs ou «fermes» éoliennes. Ils mettent en œuvre des machines
de moyenne et grande puissance (200 à 2 000 kW). Des systèmes autonomes, de 500 W à
quelques dizaines de kW, sont intéressants pour électrifier des sites isolés du réseau électrique
(îles, villages...), et récemment dans des buildings ultra modernes, citant ici les twin-towers
du Bahreïn.
Les éoliennes mécaniques servent le plus souvent au pompage de l’eau. L’hélice entraîne un
piston, qui remonte l’eau du sous-sol. Cette technique est bien adaptée pour satisfaire les
besoins en eau (agriculture, alimentation, hygiène) de villages isolés.
8
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
9
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
i. La géothermie :
Le principe de la géothermie consiste à extraire l’énergie contenue dans le sol pour l’utiliser
sous forme de chauffage ou d’électricité. Partout, la température croît depuis la surface vers
l’intérieur de la Terre. Selon les régions l’augmentation de la température avec la profondeur
est plus ou moins forte, et varie de 3 °C par 100 m en moyenne jusqu’à 15 °C ou même 30 °C.
Cette chaleur est produite pour l’essentiel par la radioactivité naturelle des roches qui
constituent la croûte terrestre. Elle provient également, pour une faible part, des échanges
thermiques avec les zones internes de la Terre dont les températures s’étagent de 1000°C à
4300°C. Cependant, l’extraction de cette chaleur n’est possible que lorsque les formations
géologiques qui constituent le sous-sol sont poreuses ou perméables et contiennent des
aquifères (nappe souterraine renfermant de l’eau ou de la vapeur d’eau). On distingue quatre
types de géothermie ; la haute, la moyenne, la basse et la très basse énergie.
1. La géothermie de haute énergie et de moyenne énergie
La géothermie de haute énergie (> 180 °C) et de moyenne énergie (température comprise
entre 100 °C et 180°C) valorisent les ressources géothermales sous forme d’électricité.
2. La géothermie basse énergie
La géothermie basse énergie (températures comprises entre 30 °C et 100 °C) permet de
couvrir une large gamme d’usages : chauffage urbain, chauffage de serres, utilisation de
chaleur dans les processus industriels, thermalisme....Par rapport à d’autres énergies
renouvelables, la géothermie présente l’avantage de ne pas dépendre des conditions
atmosphériques (soleil, pluie, vent), ni même de la disponibilité d’un substrat, comme c’est le
cas de la biomasse. C’est donc une énergie fiable et stable dans le temps. Cependant, il ne
s’agit pas d’une énergie entièrement inépuisable dans ce sens qu’un puits verra un jour son
réservoir calorifique diminuer. Si les installations géothermiques sont technologiquement au
point et que l’énergie qu’elles prélèvent est gratuite, leur coût demeure, dans certains cas, très
élevé.
3. La géothermie très basse énergie : les pompes à chaleur
Le principe des pompes à chaleur (PAC) qui utilisent la chaleur contenue dans le sol pour
alimenter un plancher chauffant est connu depuis une vingtaine d’années, elle a subi de
notables évolutions techniques qui lui permettent aujourd’hui de rivaliser avec les moyens de
chauffage « Traditionnels ». Cependant une part non négligeable de l’énergie fournie par une
PAC est d’origine électrique. La technique d’utilisation des PAC est basée sur des capteurs
10
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
enterrés constitués d’un réseau de tubes dans lequel circule un fluide caloporteur : fluide
frigorigène de type HCFC dérivé du fréon, ou de l’eau glycolée.
Pour restituer cette chaleur dans le plancher chauffant de la maison plusieurs solution
Une faible masse d’eau tombant de haut produira donc la même quantité d’électricité
que beaucoup d’eau dévalant un faible dénivelé
11
Figure 1.6- Centrale hydraulique, Source : Guide des Energies Renouvelables, 2007.
12
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
100,00%
90,00%
80,00%
70,00%
60,00%
50,00%
Fossile
40,00%
Renouvelable
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
Algérie
Egypte
Maroc
Tunisie
Figure 1.7- Part des énergies fossiles et renouvelables dans la production d’électricité dans les pays arabes nord-
africains. Source : Observ’ER, 2008. En raison des importantes sources d’énergie fossiles dont le
pays dispose et de l’absence de politiques environnementales, le développement des énergies
renouvelables a connu beaucoup
de retard. Selon le Ministère de l’Energie et des Mines, la capacité nationale d’électricité
dépasse les 8400 MW avec 2,4 MW crête seulement pour des énergies renouvelables
(Année 2007)11. Aujourd’hui, compte tenu des enjeux que représentent ces sources d’énergies
durables, leur promotion constitue un des grands axes de la politique énergétique et
environnementale du pays. D’autre part, l’Algérie possède des atouts majeurs: un potentiel
considérable des énergies renouvelables et une politique énergétique favorisant une
contribution plus conséquente des énergies renouvelables dans le bilan national. Plusieurs
projets ont été réalisés (électrification de plusieurs villages, production d’eau chaude
sanitaire,…etc.). Quant à l’utilisation du solaire thermique pour la production d’électricité, un
projet d’une centrale hybride solaire-gaz (150 MW) située à Hassi R’mel est en cours de
réalisation. Pour la filière éolienne, le peu de projets réalisés concernent l’installation
13
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
de pompes éoliennes. En plus, Un projet d’une ferme éolienne de 10 MW à Adrar est en cours
d’étude. La stratégie de développement des énergies renouvelables en Algérie vise à porter la
part des énergies renouvelables, à l’horizon 2015, à environ 5% de la production nationale
d’électricité.
i. Potentiel éolien :
La ressource éolienne en Algérie varie beaucoup d’un endroit à un autre. Ceci est dû
principalement à une topographie et un climat très diversifiés. En effet, notre vaste pays, se
subdivise en deux grandes zones géographiques distinctes. Le Nord méditerranéen est
caractérisé par un littoral de 1200 Km et un relief montagneux, représenté par les deux
chaines de l’Atlas tellien et l’Atlas saharien. Entre elles, s’intercalent des plaines et les hauts
plateaux de climat continental. Le Sud, quant à lui, se caractérise par un climat saharien. La
carte représentée ci-dessous montre que le Sud est caractérisé par des vitesses plus élevées
que le Nord, plus particulièrement dans le Sud ouest, avec des vitesses supérieures à 4 m/s et
qui dépassent la valeur de 6 m/s dans la région d’Adrar. Concernant le Nord, on remarque
globalement que la vitesse moyenne est peu élevée. On note cependant, l’existence de
microclimats sur les sites côtiers d’Oran, Bejaïa et Annaba, sur les hauts plateaux de Tiaret et
Kheiter ainsi que dans la région délimitée par Bejaïa au Nord et Biskra au Sud.
15
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
16
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
17
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
KWh/m2
Longitude
Figure 1.10 : Irradiation globale journalière reçue sur plan horizontale au mois de juillet.
18
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
Latitude
KWh/m2
Longitude
Figure 1.11 : Irradiation globale journalière reçue sur plan horizontale au mois de décembre
c. Le secteur de l’électricité :
La figure 1.4 montre en pourcentage les combustibles utilisés pour obtenir de l’électricité. Les
combustibles (carbonés) d’origine fossile représentent environ 64%, avec le charbon comme
combustible le plus important, contribuant à 40% de la génération de l’électricité. Et il
intervient pour les trois quarts dans les émissions de CO2. Aujourd’hui les centrales
hydroélectriques de forte puissance comptent pour la majeure partie des énergies
renouvelables.
19
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
Fioul = 10%
Nucléaire =
16%3. Gaz = 15%
Charbon = 39%
Hydroélectrique =
19%
20
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
la colonisation. A cette époque, seulement 450 centres et 1000 fermes de colons, pour 1600
km de MT et 1250 km de BT ont été raccordés au réseau d’électricité. En 1962, la production
nationale d’électricité était de 1134 GWh pour une puissance totale installée équivalente à 568
MW16. Depuis, ce secteur a connu à partir des années 70, avec le lancement des différents
programmes de développement, une croissance appréciable (Tableau1.1, ci-dessous). La
croissance démographique, avec un taux de 3,2 % par an durant la période 1970-1990, a été le
facteur déterminant pour l’accélération de l’électrification du pays. Le taux national
d’électrification est passé de 53 % en 1975 à 80 % en 1985, actuellement ce taux est de
l’ordre de 95 %.
Le raccordement des différents centres (urbains et ruraux) a permis l’accès à plus de cinq
millions de foyers à l’électricité et plus de un million de foyers au gaz naturel. Le
raccordement également en haute et basse tension pour l’électricité et haute et basse pression
en gaz a permis le développement des activités industrielles et artisanales dans toutes les
régions du pays17. Cette croissance, soutenue depuis l’indépendance, s’est accompagnée d’une
évolution remarquable de la consommation énergétique nationale passant de 5 MTEP-- en
1970 à 36 MTEP en l’an 2005. Par habitant, celle-ci se traduit par une augmentation de 0,3
TEP/hab. à un peu plus de 1 TEP/hab. actuellement.
Tableau 1.1.2: Evolution de la population, puissance installée et production d’énergie en Algérie
21
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
1. Parc existant :
La puissance totale installée sur le réseau interconnecté national existante à fin 200719 était de
6876 MW, dont 2435 MW en turbines à vapeur (TV), 3386 MW en turbines à gaz (TG), 825
MW en cycle combiné (CC) et 230 MW en hydraulique (TH). La répartition par filière est
donnée sur la figure 1.5.
22
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
L’Algérie aussi affiche son ambition, d’arriver à hauteur de 5% d’utilisation des énergies
renouvelables, dont la grande partie sera destinée à l’électricité photovoltaïque d’ici 2017.
L’électricité en Algérie peut être produite à partir du photovoltaïque à travers les applications
suivantes :
• les systèmes connectés au réseau,
• l’hybridation des centrales diesel,
• l’électrification rurale.
En réalité, ces applications sont mutuellement exclusives, le recours à l’une d’entre elles
dépend principalement du lieu d’utilisation
23
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
• Scénario modéré pour lequel la contribution des systèmes connectés au réseau dans le bilan
énergétique est de 1%,
• Scénario fort qui correspond à une contribution de 2%.
Pour une évolution de 35% de la puissance photovoltaïque à installer annuellement (moyenne
au niveau mondial des dix dernières années)21, le développement du marché Algérien est
représenté par la figure 1.16. En commençant, pour le scénario fort, avec 40 MW en 2011
pour atteindre 240 MW à installer pour l’année 2017.
Modéré (fig.1.17).
24
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
sur sites s’avère très onéreux. En considérant une évolution annuelle de 7,8%22 de la
puissance maximale appelée au niveau du parc diesel nous atteindrons 158 MW en 2017. Un
scénario modéré prévoit une contribution du photovoltaïque à hauteur de 10% dans la
puissance produite et un scénario fort correspond à une contribution de 20%. En commençant
avec 1,5 MW en 2011 pour atteindre 9,3 MW à installer pour l’année 2017.
(fig.1.19)
.
Figure 1.18 : Puissance Photovoltaïque Cumulée.
25
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
Figure 1.19 : marché annuel. source :A.Yekhlef.NEAL figure 1.20. Puissance PV cumulées à l’horizon2017
Ainsi, le potentiel global du marché Algérien jusqu’à 2017 avoisine les 860 MW dont le
connecté au réseau représente 94% contre 4% pour l’hybridation et 2% pour l’électrification
rurale (fig.1.22).
Le photovoltaique en application
Figure.1.21: «Prévisions de la demande d’énergie électrique - Objectifs période « 2007– 2017».source : Sonelgaz
Ce programme ambitieux avec ses différents scénarios, nous offre la possibilité d’élaborer
nos projets, avec les panneaux solaires photovoltaïques connectés au
26
CHAPITRE I : LES ENERGIES RENOUVELABLES :SOLUTION INCONTOURNABLE
e. Conclusion :
Un total de 48 pays à des politiques nationales concernant les énergies renouvelables, dont 25
pays de la communauté européenne, c’est dans ce contexte que l’Algérie qui jouit d’un
potentiel énorme à regagner cette politique.
Le développement du photovoltaïque en Algérie a connu ces dernières années un nouvel essor
dû à l’importance accordée par les pouvoirs publics aux énergies renouvelables.
L’adoption d’un cadre juridique favorable, la création d’une multitude d’organismes œuvrant
dans ce secteur et le lancement d’importants projets témoignent de cette volonté. Il n’en
demeure pas qu’il reste beaucoup à faire dans ce domaine et pour lequel une synergie entre les
différents intervenants est plus que nécessaire.
L’expansion du photovoltaïque dans notre pays passera impérativement par le développement
des applications connectées au réseau tel qu’il se fait ailleurs à travers le monde.
Le potentiel solaire dont dispose l’Algérie, l’ouverture du marché de l’électricité et le cadre
juridique favorable en font que le marché photovoltaïque Algérien s’annonce parmi les plus
importants de la région.
Les rejets industriels sous leurs différentes formes, constituent aujourd’hui une préoccupation
aussi bien au niveau national qu’international en raison des impacts négatifs que ces derniers
entraînent sur l’environnement. Cependant, la production d’électricité est une source
appréciable d’émission de gaz à effet de serre en raison des consommations volumineuses de
combustibles fossiles.
Le développement et l’intégration de systèmes de production d’électricité à partir de l’énergie
photovoltaïque contribueront à la réduction de ces émissions atmosphériques. Ainsi, une
contribution des systèmes connectés au réseau à hauteur de 2% dans le bilan énergétique,
l’hybridation des centrales diesel pour prendre en charge 20% de la puissance maximale
appelée et l’électrification de 20000 foyers permettront d’éviter l’émission de 1,2 million de
tonnes de CO2 et 5 mille tonnes de NOx en 201722.
27
Chapitre II Simulation d’une ferme Eolienne connecté au réseau
Chapitre II
Simulation d’une ferme Eolienne connecté au réseau
2.1 Simulation
28
Chapitre II Simulation d’une ferme Eolienne connecté au réseau
2.1 La description
Une éolienne est une machine utilisant la force motrice du vent. Cette force pute etre utilisée
mécaniquement (dans le cas dune éolienne de pompage), ou pour produire de lélectricité (dans le cas dun
aérogénérateur).On parle de parc éolien ou de ferme éolienne pour décrire des unités groupées pour la
production de lénergie électrique. Ces unités peuvent étre installées en terre ou mer. Comme figure :
La ferme éolienne est constituée de trois paires d’éoliennes de 1,5 MW chacune connecté à un réseau de
distribution de 20 kV via des postes de transformation PDT élévateur 0,69/20kV éloignée de 1km du point
commun de connexion (PCC) pour chaque paire d’éolienne. Les parcs éoliens sont connectés au réseau de
distribution au point commun et fournissent de l’énergie au réseau via une ligne de transport de 25km de
tension 20 kV. Le nombre maximal d’éoliennes constituant un parc est limité par la législation en vigueur
qui limite la puissance installée à 12 MW pour un raccordement du parc en 20 kV. Chaque éolienne
produit son électricité en 690 V et dispose d'un Poste De Transformation (PDT).
Les éoliennes utilisent des générateurs à induction à cage d'écureuil (IG). L'enroulement du stator est relié
directement au réseau à travers un poste de distribution 0,69/20kV. L'angle de calage des pales est contrôlé
afin de limiter la puissance de sortie du générateur à sa valeur nominale si la vitesse du vent est supérieure à
la vitesse nominale (9 m/s). Afin de produire de l'énergie, la vitesse du générateur doit être légèrement au-
dessus de la vitesse synchrone. La vitesse varie approximativement entre 1 pu à vide et 1.005 pu en pleine
charge. Chaque éolienne a un système de protection qui contrôle la tension, le courant et la vitesse de la
machine.
29
Fig2-4 présentation la variation de puissance active dans le réseau
30
Fig2-6 présentation la variation de courant dans le réseau
La puissance réactive absorbée par les turbines est en partie compensée par des batteries de condensateurs
(400kvar pour chaque paire de turbine 1,5 MW) connectés à chaque bus basse tension. Le reste de la
puissance réactive nécessaire pour maintenir la tension à 20kV au bus de point de connexion près de 1 pu
est assurée par un STATCOM de 3MVar avec un réglage d'équilibrage de charge de 3%.
The Les paires d’éolienne sont sollicités par des vents de vitesses différentes allant de 8 m/s à 9 m/s pour la
turbine 1 à partir de t = 2s, de 8 m/s de 10 m/s pour la turbine 2 à partir de t = 4s et de 8 m/s de 11 m/s pour
la turbine 3 à partir de t=6s. La vitesse du vent nominale donnant la puissance mécanique nominale (1pu = 3
MW) est de 9 m / s pour chaque turbine. Le système est observé pendant 20 s qui est un temps suffisant pour
atteindre la stabilité du système. Au départ, l'angle de calage des pales de la turbine est de zéro degré. La
vitesse du vent est ramenée à 11 m / s en 3 secondes. La même rafale de vent est appliquée à la turbine 2 et à
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la turbine 3, respectivement avec des retards de 2 secondes et 4 secondes. Ensuite, à t = 15 s, un défaut
temporaire est appliqué aux bornes basse tension (575 V) de "l'éolienne 2".
Réponse à une modification de la vitesse du vent Lancez la simulation et observez les signaux du
champ "Eoliennes" en contrôlant la puissance active et réactive, la vitesse de l'alternateur, la vitesse du vent
et l'angle d'inclinaison de chaque éolienne.
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Fig2-10 présentation l’énergie de vente sur la turbine
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Pour chaque paire de turbine de la puissance active générée commence à augmenter en douceur (avec la
vitesse du vent) pour atteindre sa valeur nominale de 3 MW à environ 14s avec l’intégration du STATCOM.
La Fig2-9 présentation la puissance réactive dans la turbine. La puissance totale générée par la ferme est
illustrée dans la figure 8 .Cette puissance active totale nominale générée par la ferme est atteinte est de 9
MW après 12.29s, nous pouvons voir clairement la contribution de chaque turbine dans l’allure de la courbe
qui augmente au fur et à mesure de déclenchement des turbine1 ,2 et 3 respectivement
. Au cours de cette période, la vitesse de la turbine sera passée de 1,0028 à 1,0047 unités. Initialement,
l'angle d'inclinaison des aubes de la turbine est de zéro degré. Lorsque la puissance de sortie dépasse 3 MW,
l'angle d'inclinaison augmente de 0 à 8 degrés afin de ramener la puissance de sortie à sa valeur nominale.
Observez que la puissance réactive absorbée augmente à mesure que la puissance active générée augmente.
À la puissance nominale, chaque paire d’éoliennes absorbe 1,47 M var. Pour une vitesse de vent de11 m / s,
la puissance totale exportée mesurée sur le bus B25 est de 9 MW et le stat com. maintient la tension à 0,984
pu en générant 1,62 Mvar (voir les étendues "Bus B25" et "Stat com.").
Vous allez maintenant observer l'impact du "STATCOM". Tout d’abord, ouvrez le menu de bloc "Défaut
triphasé" et désactivez le défaut entre phases. Puis mettez le "STATCOM" hors service en double-cliquant
sur le bloc "Manual Switch" connecté à l'entrée "Trip" du "STATCOM". Redémarrez la simulation.
Observez sur l'oscilloscope "B25 Bus" qu'en raison du manque de puissance réactive, la tension sur le bus
"B25" chute maintenant à 0,91pu. Cette condition de basse tension entraîne une surcharge de l'IG de
"l'éolienne 1". "L'éolienne 1" est déclenchée à t = 13,43 s. Si vous regardez à l'intérieur du bloc "Protections
d'éoliennes", vous verrez que le déclenchement a été initié par la protection contre les surintensités CA.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Les résultats obtenus de cette étude en temps réel montrent l’utilité d’intégration du STATCOM pour le
maintien de la tension à une marge acceptable aux alentours de la valeur nominale par le biais de l’injection
ou l’absorption de la puissance réactive et d’éviter la déconnexion des éoliennes à cause des phénomènes
creux de tension ou surintensité. Cette opportunité offre la possibilité de la connexion du parc éolien au
réseau électrique.
Dans un premier temps, une brève description sur les systèmes éoliens a été présentée. Comme
beaucoup d’énergies renouvelables, le gisement éolien mondial est considérable puisqu’il est très supérieur à
la consommation énergétique actuelle de l’humanité. Cependant le développement de son exploitation
dépendra, non pas des difficultés technologiques surmontées actuellement côté pratique, mais de données
économiques et politiques favorisant ou non les diverses formes d’énergies exploitables, Et on peut dire
aussi que la chaîne éolienne est une source de production d'énergie qui représente dans certains cas l’une des
meilleurs solutions adaptées car elle ne consomme aucun combustible et ne participe pas à l’effet de serre.
Vue l’importance de l’énergie éolienne, on s’intéressera dans les chapitres suivants à la conception et la
simulation d’un modèle pédagogique d’une éolienne avec une génératrice synchrone à aimant permanent.
Dans un second temps, nous avons abordé la description des machines électriques (en s’intéresse à la
machine synchrone à aimants permanents), on a passé en revue la machine synchrone et la modélisation des
différents blocs de la chaîne de conversion, tels que la machine synchrone à aimants permanents.
Dans un dernier temps, l'essentiel de notre contribution est abordé, à savoir la simulation de la chaîne
de conversion. Les différents modèles étudiés sont conformes à la réalité.
Un modèle de simulation a été mis au point pour prédire le comportement du système en entier. Nous
avons étudié la chaîne de conversion éolienne, décrit les différents constituants de la chaîne de conversion et
présenter les résultats de simulation.
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