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Spécialité : Electromécanique
THÈME
___________________________________________________________________________
N° d’ordre :
THÈME
Etude comparative de la commande PID classique et la
commande 'ordre fractionnaire
Application à un moteur à courant continu
Résumé :
Ce travail est consacré à la conception d’un système de compensation de
l’énergie réactive d’une installation industrielle HTA/BTB. Cependant, une étude
préalable est effectuée sur les différents points de consommation de l’énergie
réactive ainsi que les différentes périodes de consommation, afin de pouvoir
dimensionner les batteries de compensation et choisir une stratégie optimale de
compensation de l’énergie réactive. Enfin, ce système de compensation permettra
en premier lieu de réduire les pertes d’énergie dans le réseau, améliorer la qualité
d’énergie, éviter le surdimensionnement des appareillages électriques ainsi que les
câbles, et diminuer notamment la facture de consommation d’énergie.
Je tiens à exprimer ma gratitude envers les membres de jury pour leur disponibilité :
Monsieur OOOOO, Maitre de conférence ‘A’ à l’Université de Mohamed Boudiaf -M'SILA
qui m’a fait l’honneur de présider ce jury.
J'adresse mes remerciements à mes collègues enseignants KhettabKhatir ainsi que Idir
A/Hakim pour leurs soutiens et conseils tout au long de ma formation.
J'adresse un grand merci à tous ceux qui m'ont aidé de près ou de loin durant ces
années de recherche et d'études. Je ne peux conclure sans un mot de remerciement à tous mes
enseignants tout le long de ma formation.
Enfin, un grand merci à mes parents, et à toute ma famille pour leur amour
et leur soutien surtout durant les deux dernières années.
Je dédie ce travail :
A mon binôme pour tout le travail qu’on a accompli
À ma mère
Mon père
Mon frère Rahim
Mon frère Bilal
À ma famille
À toute la famille de
tous mes amis et toute la promotion 2020 et en
particulier la promotion d’ ÉLECTROMÉCANIQUE
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Sommaire
Liste des figures ..................................................................................................................... I
Liste des tableaux ................................................................................................................... IV
Liste des symboles et abréviations ......................................................................................... V
Chapitre I :
III.2.4 Le Collecteur................................................................................................. 37
Figure II.4...................................................................................... 31
Figure III.1 Schéma équivalent d’un moteur à courant continu................................................. 36
Tableau I.1 – Paramètres PID obtenus à partir de la méthode du réponse indicielle (ZNf )...............5
Tableau I.2 – Paramètres PID obtenus à partir du point critique (ZNf ).......................................5
Tableau II.1 – Titre du tableau...................................................................................................8
Tableau III.1 – Titre du tableau................................................................................................11
Tableau IV.1 – Titre du tableau...............................................................................................14
Symboles et abréviations
symboles
symbole Signification
symbole Signification
L’objectif de notre thème est d’implémenter deux types de commande : une commande PID et
une autre dite commande d’ordre Fractionnaire pour un moteur à courant continu afin de comparer
les résultats et les performances de chacune.
Dans le premier chapitre, nous présenterons des généralités sur le régulateur PID, ses aspects
fonctionnels, ses différentes structures, ainsi que des méthodes de synthèse de ses paramètres, ses
domaines d’applications, et enfin les avantages et les inconvénients de son utilisation.
Les principes de la machine à courant continu, ses éléments principaux, les différents types de
moteurs, la modélisation de MCC, et le modèle mathématique d’une réponse en vitesse et en
position feront l’objet du troisième chapitre.
Les effets des paramètres PID (P, PI et PID), l’application de la commande PID ainsi que la
commande d’ordre Fractionnaire en vitesse et en position, et une étude comparative entre les deux
méthodes seront présentés au quatrième chapitre.
I.3 Le correcteur
Le correcteur constitue la partie « intelligente » de l’asservissement et sa détermination
judicieuse confère à l’asservissement ses qualités. Aisé à modifier, le correcteur peut être
muni d’une variation automatique de ses paramètres suivant la plage de fonctionnement du
procédé, dans le cas où celle-ci évolue lentement [1].
Assurer une réponse acceptable pour des signaux de consigne définis en fonction du temps
(par exemple : cycle de température pour un traitement thermique) .
Fournir des caractéristiques fréquentielles (gain, déphasage) demandées dans une bande
de fréquences (par exemple : asservissement du mouvement d’un haut-parleur dans un
système haute fidélité).
Le but de la correction est de doter l’asservissement des qualités attendues, par le calcul et
l’implantation du correcteur nécessaire.
de rétroaction. Plus de 90% des boucles d'asservissement sont des correcteurs PID.
Généralement, le correcteur PID classique est implémenté dans des systèmes de commande à
retour unitaire classique donné par la figure I .1.
Où :
u( t) : l e signal de commande
e (t) : l’écart résultant de la différence entre la consigne r(t) et le signal de retour x(t)
Le comportement du correcteur proportionnel intégral dérivé (PID) classique est décrit par
l’équation suivante :
t
1 d e(t)
C (t)=K P
( e ( t ) + ∫ e ( τ ) dτ +T d
Ti 0 dt ) (I.1)
1
C (s)=K P 1+ ( TiS
+T d . s ) (I.2)
Les paramètres du correcteur associés à ces différents termes sont le gain proportionnel K P ,
la constante d’intégration T i et la constante de dérivation T d. Les trois termes proportionnel,
intégral et dérivé possèdent des caractéristiques différentes et agissent de manière
complémentaire [3].
t
1
I = ∫ e(t) dt
Ti 0
(I.4)
La commande de type ‘Proportionnelle’ est la plus simple qui soit. Il s’agit d’appliquer une
correction proportionnelle à l’erreur corrigeant de manière instantanée, c’est-à-dire, lorsque le
signal de commande est proportionnel au signal d’erreur:
C ( t )=K P e( t) (I.6)
C (s)=K P (I.7)
Son rôle est d’amplifier l’erreur pour que le système réagisse plus vivement, comme si
l’erreur était plus grande qu’elle ne l’est en réalité [8].
Le correcteur de type PI est une régulation de type P auquel on a ajouté un terme intégral, il
élabore alors une commande qui peut être donnée par la relation suivante :
t
1
C ( t )=K P e ( t )+ ∫ e (t)dt (I.8)
Ti 0
1
C (s)=K P 1+ ( TiS ) (I.9)
Le correcteur intégral est rarement utilisé seul, Le terme intégral complète l’action
proportionnelle puisqu’il permet de compenser l’erreur statique et d’augmenter la précision en
régime permanent. L’idée est d’intégrer l’erreur depuis le début et d’ajouter cette erreur à la
consigne, lorsque l’on se rapproche de la valeur demandée, l’erreur devient de plus en plus
faible [8].
Il combine l’action proportionnelle et l’action dérivée. Cette forme de régulateur n’est pas
réalisable, on donne sa loi de commande :
e (t)
C ( t )=K P +T d (I.10)
dt
L’action dérivée compense les effets du temps mort du processus tant que celui-ci ne dépasse
pas la moitié de la constante de temps du procédé. Elle a un effet stabilisateur. La présence de
l’action dérivée permet donc d’augmenter la rapidité du système. Dans l’industrie, l’action D
n’est jamais utilisée seule. On recommande de l’utiliser pour le réglage des paramètres lents
tels que la température [5].
Filtrage de la dérivée En pratique, il n’est pas possible de réaliser un régulateur dérivée idéal
On utilise en fait un module de dérivée filtrée [1] :
Td S
C (s)=
Td (I.12)
1+ S
N
I.5.2.4 Action Proportionnelle intégrale Dérivée (PID)
Les régulateurs rencontrés sur les installations industrielles combinent les effets
proportionnel, intégral et dérivée. La fonction de transfert d’un régulateur PID standard, avec
filtrage de la dérivée est comme suit [1]
1 T S
C (s)=K P 1+
( TiS
+ d
T
1+ d S
N ) (I.13)
Kp, Ki et Kd sont en fonction des valeurs des résistances et des capacités du montage montré
par la figure (I.4)
Dans un asservissement PID, le terme Dérivation peut parfois poser problème. En effet,
prenons le cas d'un système fortement bruite comme un asservissement de la vitesse d'un
moteur. Si on dérive la vitesse on obtient l'accélération or celle-ci peut s'avérer très instable si
la vitesse mesurée est trop bruitée. Comme illustre ci-dessous, l'asservissement est alors
fortement altère et inutile.
Cette solution peut parfois poser problème car un filtrage entraîne une perte d'information
donc un asservissement PI. C'est cette dernière solution qui est la plus souvent utilisée.
Il est intéressant de noter que ce type de problème intervient essentiellement dans le cas
d'asservissement en vitesse. Dans la plupart des autres systèmes, la dérivée est peu bruitée
1
C (s)=K P [(1+ ) ( 1+T d . s ) ] (I.14 )
S . Ti
Cette forme permet de mettre plus facilement en relation les paramètres du régulateur avec les
L’avantage de cette forme vient du fait qu’une action proportionnelle, intégrale ou dérivée
pure peut être obtenue avec des paramètres finis du régulateur. Par contre, les paramètres
n’ont pas d’interprétation physique évidente.
1
C (s)=K P [1+ + T d . s] (I.16)
Ti S
La réponse de F(s)
1.6
PID série
1.4 PID mixte
PID parallele
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30
Temps (sec)
On constate que le PID mixte est le mieux adapté par rapport aux deux autres types, car il
donne de meilleures performances à tous les niveaux (temps de montée, temps de réponse et
dépassement).
Il existe plusieurs méthodes de calcul des paramètres du régulateur PID. Elles sont basées
sur les spécifications temporelles (Méthodes empiriques de Zigler et Nicoles, Méthodes
paramétriques) et les spécifications fréquentielles (Diagramme de Bode, Nyquist, lieux des
pôles..) [4].
Les paramètres du régulateur sont alors exprimés en termes de fonctionnalités par des
formules simples, il est surprenant que les méthodes soient si largement référencées parce
qu'ils donnent de bons résultats de réglage seulement dans des situations limitées[8].
Pour obtenir les paramètres du régulateur PID, il suffit d'enregistrer la réponse indicielle du
processus seul (c'est-à-dire sans le régulateur), puis de tracer la tangente au point d'inflexion
de la courbe. On mesure le constant de tempe T, le retard apparent L correspondant au point
d'intersection de la tangente avec l'abscisse et le gain K 0= y ∞/ E
K e−TS
commander est : F (s)=
S
Type KP Ti Td
P K P = T/ L
PI K P = 0.9 T/ L T i = 3.3 L
PID K P = 1.27 T/ L Ti = 2 L T d= 0.5 L
Tableau I.1 Paramètres PID obtenus à partir de la méthode du réponse indicielle (ZNf )
Type KP Ti Td
P 0.5 Kcr
PI 0.4 Kcr 0.83 Tcr
PID 0.6 Kcr 0.5 Tcr 0.125 Tcr
L'asservissement par PID est aujourd'hui l'un des asservissements les plus utilisés et ce
pour plusieurs raisons. Premièrement, il est très simple à mettre en place et s'avère efficace
pour la plupart des systèmes réels. De plus, le calcul des coefficients laisse le choix entre
plusieurs méthodes de difficulté croissante. D'une part, une méthode expérimentale très facile
à mettre en place, permet d'obtenir rapidement des coefficients corrects pour des systèmes ne
nécessitant pas de très grandes précisions dans l'asservissement. D'autre part, des méthodes
mathématiques avancées offrent des techniques pour obtenir les coefficients idéaux pour un
système en particulier. Ainsi, la mise en place d'un asservissement PID peut-être à la fois
rapide et efficace et permettra une optimisation des coefficients pour les systèmes les plus
avancés.
Cependant, il est important de noter que ce type d'asservissement est limité par un certain
nombre de contraintes. Tout d'abord, il peut s'avérer inefficace pour certains systèmes qui
contiennent du bruit (coefficient Dérivé) ou qui ne sont pas linéaires (l'asservissement PID
étant linéaire, la non-linéarité d'un système entraîne des instabilités).
I.6 Conclusion
Dans ce chapitre, on a détaillé le fonctionnement du régulateur PID en précisant le rôle de
chaque paramètre, ensuite, on a présenté un certain nombre d’approches pour calculer les
actions d’un régulateur PID. On se pose la question : laquelle est la meilleure et laquelle faut-
il choisir ? La réponse à cette question dépend de deux éléments : le type d’informations
disponibles pour décrire le système et la finesse de spécification des performances souhaitées.
Dans le cadre de ce chapitre, nous allons donner des définitions du calcul fractionnaire et
des opérateurs d’ordre fractionnaires, on va présenter quelques définitions principales et aussi
la transformée de Laplace des dérivées et intégrales d'ordre fractionnaire. Nous allons en
particulier présenter la structure générale d'un contrôleur PID d’ordre fractionnaire .
La question des dérivées fractionnaires est abordée dès 1695 par Leibniz dans une lettre
adressée à l’hôpital, mais lorsque celui-ci lui demande quelle pourrait être la dérivée d’ordre
un demi de la fonction x(t), par rapport à la variable t, Leibniz répond que cela mène à un
paradoxe dont on tira profit, un jour, d’outils conséquences ,le calcul fractionnaire est alors
né. On peut généraliser les opérateurs d’intégration et de différentiation en un seul opérateur
fondamental aD tα ou a et t sont les limites de l’opérateur. L’opérateur intégro-différentiels
continu est défini comme suit[10] :
dα
{
,……………α>0
α dt α
aDt = 1 , … … … … … α =0
( II.1)
t
∫ ( dτ)−α , … … α < 0
α
Ou α est l'ordre de l'opération, généralementα ∈ R
L’une des fonctions de base utilisées dans le calcul fractionnaire est la fonction Gamma
d’Euler. Son interprétation est simplement la généralisation du factoriel n! et elle permet à n
de prendre des valeurs non entières [10].
∞
Γ ( α )=∫ e− x x α −1 dx ( II.2)
0
Elle est plus souvent utilisée même si elle est restreinte aux valeurs positives de α.
L’intégration par partie de (2.2) conduit à la relation de récurrence suivante :
Γ ( α +1)=α Γ ( α ) ( II.3)
Puisque Γ(1)=1 dans (I.2), et en utilisant la formule (A) pour 𝛼=1,2,3,….. on obtient :
Zk
+∞
Eα , β = ∑ α>0 , β>0 ( II.6 )
k=0 Γ ( αk+ β )
Zk
+∞
Eα =∑ α>0 ( II.7 )
k=0 Γ ( αk+1 )
Zk Zk
+∞ +∞
E1,1 =∑ =∑ ( II.8 )
k=0 Γ ( k +1 ) k=0 k !
Pour les équations différentielles d’ordre non entier, la fonction de Mittag-Leffler joue le
même rôle que la fonction exponentielle.
Soit α ∈ R+¿¿et f une fonction localement intégrable définie sur [t 0,∞].L’intégrale d’ordre α de
f de borne inférieure définie par
t
1
aI αt f ( t ) = ∫ ( t−τ )α−1 f ( τ ) dτ ( II.9 )
Γ ( α ) t0
cet forme est appelée intégrale d’ordre fractionnaire de Riemann-Liouville. Avec Γ ( α ) est la
fonction Gamma d’Euler.
Quand on s’intéresse aux systèmes dynamiques, la fonction f (t) est une fonction causale,
alors l’intégrale d’ordre non entier est définie comme suit :
t
α 1
0 I f ( t )=
t ∫ ( t−τ )α −1 f ( τ ) dτ ( t>0 , α ∈ R+¿¿) ( II.10)
Γ (α ) 0
pour l’intégrale d’ordre fractionnaire peut être exprimée sous forme de produit de convolution
de la forme suivante :
t α −1
Avec: Φα ( t )= ( II.12)
Γ (α)
Définition de Riemann-Liouville
Soient α∈ R+¿ ¿et n un entier positif, t 0∈ ℜ et 𝑓(𝑡) une fonction localement intégrable définie
sur [t 0,+∞ [. La dérivée d'ordre fractionnaire α de la fonction de 𝑓 borne inférieure t 0est
définie par:
t
RL D −n f ( t )= 1 dn
0 t
∫ ( t−τ )n−α −1 f ( τ ) dτ
Γ ( n−α ) dt n t 0
( II.13)
Définition de Caputo
A la fin des années 60 Caputo a introduit une autre définition de la dérivation d’ordre
fractionnaire [2]. L’expression mathématique de cette définition est :
t
C D−n f (t )= 1
∫ ( t−τ )n−α −1 f (n) ( τ ) dτ ( II.14)
0 t Γ ( n−α ) a
Remarque
Les deux dérivées de Riemann-Liouville et Caputo sont reliées, c’est-à-dire, qu’il est possible
d’exprimer l’une en fonction de l’autre[15]
Définition de Grunwald-Letnikov
N
GL Dα f ( t )=lim 1 (−1 ) α f ( t− jh )
j
0 t α ∑
h → 0 h k =0 k() ( II.15)
Γ ( α +1 )
avec α =
() ( II.16)
j j! Γ ( α− j+1 )
h c'est le pas d’échantillonnage et (αk ) sont appelés coefficient binominaux. Cette définition
sera utilisée pour la simulation et l’évaluation numérique de la dérivée fractionnaire[10].
2) Pour 𝛼=𝑛, où 𝑛 est un entier, l’opération 𝐷𝛼𝑓(𝑡) donne le même résultat que la
différentiation classique d’ordre entier 𝑛.
F (s )
L {0 I αt f ( t ) }= α >0 ( II.17)
sα
nous citons dans ce qui suit la transformée de Laplace des différentes définitions de la
dérivée.
Dérivée de Riemann-Liouville :
Avec (n −1) <α <n. Cette transformée de Laplace de la dérivée de Riemann- Liouville est
bien connue. Mais son applicabilité en pratique est limitée à cause de l’absence
d’interprétation physique des valeurs limites des dérivées d’ordre fractionnaire pour t=0[10].
Dérivée de Caputo
Dérivée de Gründwald-Leitnikov
Le choix d’une méthode dépend de la structure du système que l’on cherche à simuler. Nous
choisirons, bien évidemment, la mieux adaptée au problème[14].
Dans ce mémoire, nous présenterons le méthode d’Oustaloup . qui sont le plus utilisée.
s
1+
G ( s )=sα ≈ G
^ ( s ) =C0 ∏
N
i=1
( )
1+
zi
s
pi
( II.21)
z i=ω b √ η
si α >0 :
{ p i=z i λ , ( i=1 , .. , N )
zi =p i η ,(i=1, .. , N −1)
ω h= p N √ η
( II.22)
p i=ω b √η
si α ¿0 :
{ z i= pi λ , ( i=1 , .. , N )
p i+1=z i η , ( i=1 , .. , N −1 )
ωh=z N √ η
ωh
N= { }
log
ωb
log (α η)
( II.23)
ωh |Nλ| ω h 1−|αN|
α =( ) , η=( ) ( II.24)
ωb ωb
En pratique, on considère uniquement le cas du système d’ordre entier avec correcteur d’ordre
fractionnaire parce qu’en général le modèle du système peut être déjà obtenu comme un
modèle d’ordre entier dans le sens classique. du point de vue ingénierie, la signification de
commande d’ordre fractionnaire est que c'est une généralisation de la théorie de commande
d’ordre entier classique qui pourrait mener à une modélisation plus adéquate et des
performances de commande plus robuste. En effet, l’intérêt majeur de la commande d’ordre
fractionnaire est l’amélioration ou l’optimisation des performances en utilisant les concepts de
la théorie des dérivées, intégrales et des systèmes d’ordre fractionnaire [2].
Le correcteur CRONE (Commande Robuste d’Ordre Non Entier) a été proposé par Oustaloup
au début des années 1990. La supériorité des performances du correcteur CRONE en
comparaison avec le correcteur PID classique a été démontrée . En profitant des propriétés
avantageuses des systèmes d’ordre fractionnaire, ce correcteur permettait d'assurer la
robustesse de la commande dans une bande de fréquences donnée, en imposant un gabarit
fractionnaire au système de commande en boucle fermée. Ce type de contrôleur est caractérisé
par l’effet de l’avance de phase dans une bande limité. [8]
1 −λ
(
u(t )=K P e ( t ) +
Ti
D (e ( t ))+T d D μ (e ( t )) ) (II.25 )
Les figures (II.3) et (II.4) représentent les réponses fréquentielles d’un correcteur PI λ D μ
fractionnaire avec variation des paramètres λ et μ. Nous pouvons constater que l’utilisation
des paramètres intégrale et dérivée d’ordre fractionnaire permet d’ajuster les réponses
fréquentielles du correcteur PID classique d’une manière beaucoup plus significative que les
II.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons introduit certaines fonctions de base pour l'opérateur d’ordre
fractionnaire telles que les fonctions de Gamma Euler, Mittag-Leffler et les différentes
définitions et propriétés de l’opérateur fractionnaire et leurs domaines d'applications. Ensuite
nous avons présenté aussi les transformées de Laplace et rappelé les différentes méthodes
d’approximation de cet opérateur. Enfin nous avons fait un exposé théorique de la commande
d'ordre fractionnaire et structure principale de la correcteur d’ordre fractionnaire.
Chapitre III
Modélisation et choix du MCC
III.1 Introduction
Jusqu’à un passé récent, les machine à courent continu ont été majoritairement utilisées dans
les entrainements à vitesse variable. Ceci tient au fait que son fonctionnement est d’une
grande simplicité, de même que sa modalisation, mais surtout à ses performances statiques est
dynamique exceptionnelles.
Dans le cadre de ce chapitre, on présentera une brève description du moteur à courant continu,
et des différents types existant dans la littérature. Une modélisation du moteur et ensuite
illustrée en se basant sur des équations mathématique.
Une identification du modèle mathématique élaboré est ensuite faite pour le calcul des
paramètres (électriques et mécaniques)
Chaque spire, ou plus souvent, chaque section de l’enroulement de l’induit est relevée a une
lame de collecteur.
L’alimentation en courant de l’induit ce fait a l’aide des balais. Les parties fixes et mobiles
sont séparées par un entre faire.
Les moteurs de puissance élevée possèdent aussi un enroulement de compensation logé dans
des encoches pratiquées dans les épanouissements polaires. Cet enroulement qui est traversé
par le courant de l’induit, sert à compenser la réaction transversale l’induit. Les pôles
auxiliaires de commutation sont placés dans le plant neutre entre les pôles principaux et
portent l’enroulement de commutation qui est lui aussi, traversé par le courant de l’induit.
dans un circuit électrique, celle-ci se traduit par l’induction d’une force électromotrice (f.e.m)
qui engendre un courant induit lorsque le circuit électrique soumis à la variation du flux est
fermé, tout ce passe comme s’il y avait un générateur dans ce circuit.
La (f.e.m) d’induction qui aussi connue sous le nom de la loi de FARADAY-LENZ est
d∅
donné par la relation suivante : e=−f [ ]
dt
Le signe (-) dans la relation montre que la (f.e.m) d’induction s’oppose à la cause qui lui à
donné naissance.
Lorsque l’on place une spire parcourue par un courant (grâce aux balais et au collecteur)
dans un champ magnétique, il apparaît un couple de forces. Ce couple de forces crée un
couple de rotation qui fait dévier la spire de plus ou moins 90 degrés par rapport au plan
vertical, le sens du courant restant inchangé dans la spire, au cours de ce déplacement, le
couple de rotation diminue constamment jusqu’à s’annuler après rotation de la bobine de plus
ou moins 90 degrés (zone neutre, la spire se trouve à l’horizontale et perpendiculaire aux
aimants naturels).
Afin d’obtenir une rotation sans à coup, l’enroulement d’induit doit être constitué d’un
nombre élevé de spires similaires. Celles-ci seront réparties de façons régulières sur le
pourtour du rotor (induit), de manière à obtenir un couple indépendant de l’angle de rotation.
Après le passage de la zone neutre, le sens du courant doit être inversé simultanément dans
chacune de ces spires. L’inversion du courant st opérée par l’inverseur ou commutateur
(collecteur) qui, associé au balais, constitue l’élément assurant la transmission du courant de
la partie fixe à partie tournante du moteur [4].
Domaine d’application
particularités emplois
Domaine d’application
particularités emplois
Domaine d’application
particularités emplois
Une excitation à flux additif, le flux de l’enroulement série s’ajoute avec celui de
l’enroulement parallèle.
Une excitation à flux soustractif, le flux série se soustrait de celui de l’enroulement
parallèle.
Domaine d’application
particularités emplois
L’équation électrique, liant la tension U(t) aux bornes de l’induit (rotor), le courant d’induit
i(t) et la force électromotrice e(t) est donnée par
di(t )
U =R . i (t ) + L +e (t) (III.1)
dt
où R est la résistance de l’induit du moteur, L est son inductance et e(t) est la force
électromotrice qui est proportionnelle à la vitesse de rotation du rotor et elle est donnée par :
dθ
e (t)=Ke Ω(t)= (III.2)
dt
L’équation mécanique liant le couple agissant sur le rotor et sa position s’écrit comme suit :
dΩ(t)
J =(Ce−Cr) (III.3)
dt
Cr=fΩ(t)
En générale les coefficients k et km sont si proches qu’il est raisonnable de les considérer
égaux, négligeant alors les pertes durant la conversion électromécanique de puissance.
On pose :
Ke=K m=K
A partir des relations de dessus, on peut déduire le schéma fonctionnel suivant pour le moteur
à courant continu commandé par l'induit :
K
(Rf + K 2 )
H (s)= (III.9)
JL ( RJ + fL)
1+( 2
)s2 +( )s
( Rf + K ) (Rf + K 2)
K (RJ + fL) JL
gain statique A= 2 et constante de tempst= et t '=
(Rf + K ) 2
( Rf + K ) ( Rf + K 2 )
Pour l’application numérique, le moteur à courant continu considéré est de type Maxon de
référence F2260/813 Après la simulation on obtient la figure III.6
La réponse de vitesse
400
350
Vitesse de rotation (rad/s)
300
250
200
150
100
50
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps (sec)
160
140
120
position (rad)
100
80
60
40
20
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps (sec)
D’après la figure(III.10), on voit bien que la réponse en position est une rampe, ce qui signifie
que le système dans un asservissement en position est instable, d’où la nécessité d’une
régulation pour stabiliser la réponse en position et d’améliorer les performances en vitesse.
III.5 Conclusion
Pour un moteur électrique à courant continu, on a constaté que la réponse en position est
instable alors que la réponse en vitesse converge vers la stabilité, d’où la nécessité d’une
commande pour stabiliser un système qui ne l’est pas et améliorer les performances. Concernant
le choix du moteur, on a choisi un moteur à courant continu à excitation indépendante car il est
le plus utilisé dans l’automatique et la robotique, pour ses dimensions et sa non-influence de
la charge sur la vitesse (vitesse relativement constante indépendamment de la charge), ainsi
que sa simplicité de polarisation. Le chapitre suivant sera consacré à l’application des deux
commandes PID et dans un asservissement de vitesse et position, ainsi qu’une étude
comparative entre-elle.
Chapitre IV
Application et interprétation des résultats
Annexe
Références Bibliographiques
[1] MENOUN Idhir, REHRAH Ferhat , « Etude comparative des régulateurs PID et Flou
Application à un moteur à courant continu (MCC) », Mémoire de Master
Option :Automatismes Industriels , Université Abderrahmane Mira - Bejaïa, 2011/2012.
[4] Dif Nihad Triki Razika, «Synthèse d’un contrôleur PID pour la commande d’une MCC»,
Mémoire de Master Option: Informatique Industrielle, Université de Larbi BenM’hidi–Oum
El Bouaghi, 2010/2011.
[6]...... , «........», Mémoire de Magister Option.......... :, Université de...... , 2011/2012.
[7]...... , «........», Mémoire de Magister Option.......... :, Université de...... , 2011/2012.
[8]...... , «........», Mémoire de Magister Option.......... :, Université de...... , 2011/2012
[9]...... , «........», Mémoire de Magister Option.......... :, Université de...... , 2011/2012