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N° : M1GSI.
EXPOSE
Thème :
ENERGIE HYDRAULIQUE
Rédigé par : Mehdi Baalbaki, Abdoulaye Diallo, Massamba Mame Diop, Mamadou
Barha Doudou Ba, Gbaguidi Kevin
Professeur : M. KASSE
COUR : ENERGIES RENOUVELABLES
Sommaire
Nomenclature
P Puissance W
Qt Débit turbiné m3/s
Pm Puissance mécanique W
P Puissance W
Pél Puissance électrique W
m aval Fruit de berge aval m
2 INTRODUCTION GENERALE :
M1 - Spécialité Génie mécanique et systèmes industriels Page 4
EXPOSE
L’eau sert de source d’énergie depuis plus de 2 000 ans. L’intérêt, c’est qu’elle est illimitée
car de l’eau, il y en a partout autour de nous : dans les rivières, les fleuves, les océans… Cette
source d’énergie est d’autant plus fantastique qu’elle se renouvelle sans qu’on n’ait rien à
faire. C’est la nature qui fait tout le travail. L’eau des lacs ou des rivières qu’on utilise pour
produire de l’électricité est ensuite rejetée dans la nature et achève sa course dans les océans.
L’eau de mer s’évapore grâce à l’action du soleil. Cette vapeur d’eau se transforme en nuages,
avant de retourner sur les continents et les océans sous forme de pluie. Celle-ci pénètre alors
dans les sols et alimente les cours d’eau, avant de repartir pour un tour. Cette ronde sans fin
s’appelle le cycle de l’eau. [1]
L’ancêtre des centrales hydroélectriques n’est autre que le moulin à eau qui est apparu en
Europe au Moyen-Age. L’énergie de l’eau est captée par des roues à aube qui entraînent des
machines conçues pour moudre le grain, scier la pierre ou encore forger les métaux. Un
moulin à eau remplaçait 40 esclaves pour moudre le blé. Certains travaux de force sont ainsi
devenus beaucoup moins pénibles. Les lacs d’altitude deviennent une importante source
d’énergie dans les industries naissantes au 17e siècle. Cette forme d’énergie explose à partir
de la fin du 19e siècle, quand on réussit à produire de l’électricité à partir de la force de l’eau,
l’hydroélectricité. La vitesse et la pression de l’eau sont essentielles : plus le débit est rapide
et puissant, plus on produit de l’électricité. Idem : plus l’eau chute de haut, plus on dégage
d’énergie. [1]
Elles se trouvent en montagne. On construit un barrage pour bloquer l’eau qui descend d’une
vallée au lieu de s’écouler normalement, l’eau est stockée dans un lac de retenue. Pour
produire de l’électricité, on la fait chuter dans une conduite vers une centrale située plus bas.
Ces barrages ont des hauteurs variables entre quelques dizaines de mètres et largement plus de
100 mètres en fonction de la topographie des lieux et des quantités d'eau à stocker. Ces
quantités sont elles-mêmes très variables, de quelques centaines de millions Tignes à quelques
milliards de m3 voire beaucoup plus comme le barrage Nasser sur le Nil en Egypte ou Kariba
sur le Zambèze.[2]
Cette réserve d’eau constitue un moyen de stockage très pratique on peut produire de
l’électricité à tout moment. Le barrage agit un peu comme un robinet qui permettrait de se
servir en eau seulement quand on a soif de la même manière, on peut l’activer et lui demander
de produire de l’électricité seulement quand on a besoin. Un lac de retenue sert parfois à
d’autres usages comme l’alimentation d’une ville en eau, l’irrigation des cultures ou les
activités de loisir. [1]
Posées sur un fleuve ou une rivière, elles utilisent le courant. Elles aussi nécessitent un
barrage, mais beaucoup moins haut on parle de centrale de basse chute. Elles ne peuvent
stocker l’énergie et produisent de l’électricité en continu, selon le débit du cours d’eau. Si le
cours d’eau est à sec, la production est nulle. S’il pleut beaucoup, la production augmente.[1]
L'eau que l'on veut turbiner est en général dérivée dans un canal latéral, sur une distance
suffisante pour obtenir une hauteur de chute suffisante (de l'ordre de 10 m). En turbinant
environ 1000 m3 /s d’eau sur une hauteur de 10 à 15 m, on peut parvenir à une capacité de 80
à 120 MW.[2]
L'électricité est difficilement stockable sur de longue période, aussi cherche-t-on les moyens
de stocker de l'énergie sous diverses formes. Une des plus efficaces est de la stocker sous
forme d'énergie potentielle de l'eau. En heures creuses, alors que l'on dispose d'une production
d'électricité excédentaire, on pompe de l'eau entre un bassin bas et un bassin haut ; en période
de pointe, cette eau est turbinée pour fournir de l'électricité. Les hauteurs de chute sont en
général très élevées de 800 à 1000 m, les capacités des réservoirs généralement artificiels
étant adaptées aux objectifs poursuivis.[2]
Le principe de fonctionnement d’une hydrolienne est simple on place des hélices ou des
turbines dans l’axe des courants des marées pour capter l’énergie que ces dernières peuvent
fournir. Le courant va faire tourner l’hélice de l’hydrolienne qui va transformer l’énergie
mécanique en énergie électrique grâce à un alternateur. Cette électricité est ensuite acheminée
par des câbles reliés au rivage jusqu’à différents points de distribution. Il en existe plusieurs
types.[3] Parmi les plus répandue on retrouve :
Ce sont les hydroliennes les plus utilisées, elles sont fixées au sol marin par un socle. Celles-
ci peuvent contenir jusqu'à 4 hélices. Elles possèdent souvent une partie hors de l'eau, pour la
maintenance.
Celle-ci se situe à la surface de l'eau. Elle ressemble à un moulin à vent, elle est basée sur un
concept exclusif de grosses roues à aubes flottantes, insérées dans un catamaran tuyère et
amarrées par des lignes de mouillages sur le fond de la mer.
Figure 6:Hydro-gen
Ce sont des enchaînements d'hélices placés sur les fonds marins. Elles ne gênent donc pas la
navigation mais elles peuvent recouvrir une grande surface de fonds. Elles sont souvent
placées près des côtes ou à l'embouchure des fleuves.
Il en existe plusieurs autres types mais qui sont moins rependue tels que : les hydroliennes à
ailes battantes, les hydroliennes à turbines libre, les hydroliennes de type rideau etc…
3.3.1 Le barrage-poids
En béton ou en pierre, c'est le plus simple et le plus lourd. Il est vertical par rapport à la
retenue et incliné par rapport à la vallée. Il s'appuie uniquement sur le sol. Ainsi, il oppose
toute sa masse à la pression de l'eau.
3.3.2 Le barrage-voûte :
En béton, il s'appuie en partie sur des parois rocheuses. Grâce à sa forme courbe, il reporte la
pression de l'eau sur les rives. Il peut aussi être soutenu par des contreforts. Il est incliné par
rapport à la retenue et vertical par rapport à la vallée. Il est souvent utilisé dans des vallées
étroites.
Ses contreforts triangulaires en béton lui permettent de reporter la pression de l'eau vers le sol.
Il est très léger car son poids se réduit seulement à celui des contreforts.
Le barrage de Manantali :
Un transformateur situé à la sortie des alternateurs injecte ensuite ce courant dans le réseau
interconnecté.
Le dimensionnement d’un barrage hydro-électrique passe par une étude des différents
paramètres physiques liés à la viabilité du projet, la mise en construction du barrage et enfin le
dimensionnement de la centrale hydroélectrique.
Topographie
Morphologie de la vallée
Les conditions géologiques et géotechniques
Le contexte météorologique
Le régime des crues
(scientifique)
Les principaux paramètres étudier sont les suivants :
Rectangle équivalent : C’est le rectangle ayant la même surface et le même périmètre que le
bassin versant, sa longueur, ainsi que sa largeur sont données par ces équations
Débit Projet Qr10 :
Q10=m*Qr10 (2-4)
Kr10 : coefficient de ruissellement décennal obtenu par interpolation entre Kr70 et Kr100 ou
estimer par une formule
Hauteur h et de largueur L :
(2-5)
La hauteur h est donné par la topographie du site de construction et quand a la longueur Ld
(longueur du déversoir) est calculé par la formule suivante
Q
Ld= 1/ 2 3/ 2 (2-6)
m×(2 × g) × h
En connaissant les contraintes externes sur le barrage ainsi que le les contraintes directement
liées au cout financier. Le choix du type de barrage s’effectuera parmi les barrages suivants :
Barrages en voute
Barrage Poids
Barrage a contrefort
Le réarrangement de ces mesures par ordre décroissant, donne la courbe des débits classés.
L’aire sous les courbes 1 et 2 est identique et représente la quantité totale d’eau s’écoulant
dans le cours d’eau.
Le débit de restitution Qrest ou débit résiduel minimal est le débit qui doit être maintenu
dans le tronçon du cours d’eau entre la prise d’eau et l’usine. La valeur du débit de restitution
est fixée par l’article 31 de la loi fédérale sur la protection des eaux
Le débit turbinale Qt est le débit s’écoulant dans la rivière Qriv moins le débit de restitution
Qrest.
Le débit nominal Qn est le débit maximum sous lequel peut fonctionner une turbine. Cette
valeur est déterminante pour le coût de l’équipement, du génie civil et pour le calcul de la
quantité d’énergie produite. Son choix est donc capital.
La chute Symbole Hn :
P V2
Hb =z+ + + ΣHL (2-9)
ρg 2 g
P
: hauteur de pression, en [m] (p est la pression relative, sur- ou sous pression, mesurée par
ρg
rapport à la pression atmosphérique)
V2
: hauteur de vitesse (énergie cinétique), en [m]
2g
2
V
Hn = Hb – ΣHL – (2-10)
2g
P : puissance, en [W]
Turbine Pelton :
Cette turbine est du type « à action » car l’énergie cinétique de l’eau s'écoulant en sortie de
la conduite forcée est transmise à la turbine (couple et vitesse angulaire) par l'intermédiaire
d’un jet d'eau qui agit directement sur les augets de la roue. Ce type de turbine ne dispose pas
de diffuseur (ou aspirateur) en sortie d’eau, car celle-ci s’écoule librement à la pression
atmosphérique dès l'instant où elle quitte l'injecteur sous forme de jet. Plus précisément, le jet
se partage en deux au moment où il atteint l'auget, chaque demi-jet est ensuite dévié par la
forme concave de l'auget dans lequel il s'écrase (transmettant ici son énergie cinétique au
mouvement de la roue), puis l'eau s'échappe latéralement de la roue avec une vitesse
résiduelle faible. Elle est finalement récupérée par la bâche - une coque enfermant la turbine -
le long de laquelle elle s'écoule par gravité.
D’après le calcul de la vitesse spécifique, ces turbines sont adaptées à des chutes dites
« hautes chutes » (supérieures à 400 m) avec un faible débit d’eau (inférieur à 15 m3/s)
(wikipedia, s.d.)
Turbine Crossflow:
Une turbine crossflow croisés est une turbine à eau développée par l'Australien Anthony
Michell, Contrairement à la plupart des turbines à eau, qui ont des écoulements axiaux ou
radiaux, dans une turbine à flux transversal, l'eau traverse la turbine transversalement ou à
travers les aubes de la turbine. Comme pour une roue hydraulique, l'eau est admise au bord de
la turbine. Après être passé à l'intérieur du coureur, il part du côté opposé, en allant vers
l'extérieur. Traverser deux fois la glissière offre une efficacité supplémentaire. Lorsque l'eau
quitte le coureur, elle aide également à le nettoyer des petits débris et de la pollution. La
turbine crossflow est une machine à basse vitesse qui convient bien aux emplacements à
faible hauteur de chute mais à haut débit. Bien que l'illustration montre une buse pour plus de
simplicité, la plupart des turbines crossflow pratiques en ont deux, disposées de manière à ce
que les flux d'eau n'interfèrent pas. Les turbines crossflow sont souvent construites comme
deux turbines de capacité différente qui partagent le même arbre. Les roues de turbine ont le
même diamètre, mais des longueurs différentes pour traiter différents volumes à la même
pression. Les roues subdivisées sont généralement construites avec des volumes dans des
rapports de 1:2. L'unité de régulation subdivisée, le système d'aubes directrices dans la section
amont de la turbine, offre un fonctionnement flexible, avec un rendement de 33, 66 ou 100 %,
selon le débit. De faibles coûts d'exploitation sont obtenus grâce à la construction relativement
simple de la turbine. (wikipedia, s.d.)
Turbines à réaction :
Turbine Francis :
Cette turbine est la plus répandue. Elle permet la valorisation de chutes de faible ou moyenne
hauteur (de 40 à 700 mètres) et peut développer une puissance très importante. Son diamètre
varie de 0.6 à 8 mètres. Elle est constituée d’une conduite en colimaçon (bâche en spirale) qui
conduit l’eau à un distributeur. Le distributeur est constitué par une série de directrices
(aubages) qui guident l’eau vers la roue. La roue de la turbine est placée à l'intérieur des
distributeurs. (free, s.d.)
Les turbines Kaplan et à hélices sont employées en cas de faibles chutes (de 15 à 30m). Les
puissances correspondantes peuvent varier de quelques kW à plusieurs centaines de kW.
Ce sont des turbines que l’on retrouve au fil de l’eau et qui donc n’ont pas de réservoir, leur
diamètre varie de 1 à 11 mètres. En général les turbines hélices se retrouvent en grand nombre
dans une centrale. Ces turbines se caractérisent par une roue en forme d’hélice dont les pales
peuvent être réglables en marche (dans le cas d’une Kaplan). On les classe en fonction du type
d’écoulement :
· débits constants : une turbine hélice à pales et distributeur fixes.
· débits élevés et peu variables : une turbine hélice à pales fixes et un distributeur
mobile.
· débits variants entre 30 et 100 % du débit nominal : une turbine Kaplan à
distributeur fixe.
· débits variants entre 15 et 100 % du débit nominal : une turbine Kaplan à
distributeur réglable. C’est la plus compliquées car elle possède deux possibilités de
régulation qui doivent être accordées ensemble pour détenir les meilleurs résultats.
En fonction des résultats obtenues plus en haut nous choisiront notre turbine grâce au graphe
suivant
ηt
Pm = (2-12)
Phyd
Pm = ηt × Qt × Hn × ρg (2-13)
Pél
ηg = (2-14)
Pm
Prenons l’exemple d’un transformateur modifiant du 230 V Tri en 400 V Tri et qui
alimente un récepteur absorbant une intensité en ligne de 5 A.
S = U x I x 1,73 = 400 x 5 x 1,73 = 3460 VA (2-17)
Le transformateur adéquat vendu par Technic-achat est le T3PA220400N4000 qui
peut fournir une puissance de 4000 VA.
Ensuite, nous avons le Brésil qui se situe en 2020 au 2 e rang mondial quant à la production
avec 9,4 % de la production mondiale, derrière la Chine et devant le Canada, et au 2e rang
quant à la puissance installée avec 8,2 % du total mondial, derrière la Chine et devant les
États-Unis. Elle fournissait 63,5 % de la production d'électricité du pays en 2019 ; cette part
dépassait 80 % à la fin des années 1990, mais a été fortement réduite par des sécheresses
depuis le début des années 2000. La centrale d'Itaipu est la 2e plus puissante du monde, après
celle des Trois-Gorges en Chine, et la centrale de Belo Monte, achevée en 2019, est la 4e plus
puissante. Près de la moitié du potentiel reste à exploiter. La plupart des barrages
hydroélectriques se trouvent au nord-ouest, dans le bassin amazonien, loin des zones les plus
densément peuplées. Des milliers de kilomètres de lignes de transport à haute tension ouest-
est ont été construites pour relier ces capacités aux régions côtières énergivores.
Puis, on a le Canada qui se situe en 2020 au 3 e rang mondial en termes de production avec
8,8 % de la production mondiale, derrière la Chine et le Brésil, et au 4 e rang mondial en
termes de puissance installée (6,2 % du total mondial) derrière la Chine, les États-Unis et le
Brésil. L'hydroélectricité a fourni 64 % de la production d'électricité du pays en 2017, 59 %
en 2018 et 61 % en 2019. Le Canada exporte aussi de l'hydroélectricité vers les États-Unis :
16 % de la production canadienne en 2015 et 1,6 % de la consommation d'électricité des
États-Unis. La construction des premières centrales hydroélectriques du Canada a commencé
en 1902 sur le site des chutes du Niagara. La grande époque du développement de
l'hydroélectricité a été celle des années 1960-1980 avec le lancement des grands projets :
projet Manic-Outardes et projet de la Baie James au Québec, Rivière de la Paix et Columbia
en Colombie-Britannique, fleuve Nelson au Manitoba, Churchill Falls au Labrador. En 2014,
l'hydroélectricité est surtout développée au Québec (38 400 MW) et en Colombie-Britannique
(13 800 MW), et à un moindre degré en Ontario (8 500 MW), à Terre-Neuve-et-Labrador
(6 800 MW) et au Manitoba (5 000 MW).
Enfin, nous trouvons les Etats-Unis qui se trouve en 2020 au 4e rang mondial en termes de
production avec 6,7 % de la production mondiale, derrière la Chine, le Brésil et le Canada. Sa
puissance installée la situe au 3e rang avec 7,7 % du total mondial en 2020, derrière la Chine
et le Brésil. La puissance de ses centrales de pompage-turbinage se situe au 3e rang avec
14,3 % du total mondial, derrière la Chine et le Japon. Elle a fourni 7,3 % de la production
d'électricité du pays en 2020. Les États-Unis importent aussi de l'hydroélectricité canadienne :
1 % de la consommation d'électricité des États-Unis.
L’hydroélectricité est d’autant plus attractive qu’il s’agit d’une énergie bas-carbone et
pilotable. Ainsi, d’une part, cette énergie pourrait se substituer à l’usage des énergies fossiles
dans la production d’électricité. En Guinée-équatoriale, par exemple, le barrage de Sendje
contribuera à réduire fortement la dépendance du pays aux ressources pétrolières. Les Etats
africains pourront ainsi utiliser l’énergie hydroélectrique comme d’un levier important pour
atteindre les objectifs des accords de Paris.
De plus, cette énergie favorise l’intégration des renouvelables dans les réseaux électriques.
Pour l’Afrique, il s’agit d’un avantage majeur étant donné la forte disponibilité de ressources
renouvelables comme le solaire. Des complexes hydroélectriques au Kenya servent également
de facteur d’équilibre du réseau. Techniquement, les barrages fournissent l’électricité la nuit
dès lors que le réseau ne dispose plus d’énergie solaire disponible.
l’avantage d’utiliser moins d’espace et moins de capitaux, mais leur production est
intermittente et leur puissance plus faible. L’implantation d’un champ de 500 éoliennes de 2
MW, soit la moitié de la puissance hydroélectrique du barrage de Grand Maison, a un impact
non négligeable sur l’espace, ce qui peut conduire les riverains à s’y opposer. Les
microcentrales peuvent utilement s’insérer dans cette évolution vers une décentralisation des
ressources énergétiques. Par ailleurs, les études à long terme sur l’incidence du changement
climatique sur le régime hydrologique des cours d’eau français font apparaître une diminution
significative globale des débits moyens à l’échelle du territoire, qui pourrait être de l’ordre de
10 à 40% selon les simulations. Pour une majorité de cours d’eau, les modèles projettent une
accentuation des étiages encore plus marquée. Cette tendance, due à l’accroissement de
l’évaporation de surface et au régime perturbé des précipitations saisonnières, pluie et neige,
introduit dans la gestion de la ressource une contrainte supplémentaire de continuité de
disponibilité. Il y a donc en permanence un arbitrage à opérer entre solutions techniques et
niveaux d’investissements, compte tenu du prix de vente du kilowattheure, d’une part, mais
également de l’impact sociétal et de l’acceptabilité des publics, d’autre part. Le
développement futur de l’hydroélectricité emprunte deux voies complémentaires :
l’optimisation des installations anciennes et l’implantation de nouvelles capacités de
production innovantes.
6 Conclusion :
Toutefois tous dispositif peut être améliorer et voici nos quelques suggestions (Technique de
maintenance des barrages hydroélectrique, Optimiser le stockage d'Energie tout en réduisant
les vastes réservoirs).