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MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
Influence de deux fuites dans une canalisation sur les
écoulements instationnaires
FILIERE : MASTER
DEVANT LE JURY
- L.BOUMARAF
- S.KADRI
- A.DJEMILI
Année : 2018/2019
REMERCIEMENTS
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Sommaire
INTITULE
Remerciement………………………………………………………………………………1
Liste des figures…………………………………………………………………………….2
Nomenclature……………………………………………………………………………….3
Introduction Générale ………………………………………………………………………5
Coût
Observations, recommandations et suggestions
II.2.Types d’écoulements
Permanent
Non permanent,
Uniforme,
Non uniforme et enfin Écoulement transitoire
Introduction
III.1. Les équations de conservation ………………………………………………..30
III.1.1.Equation de conservation de la masse……………………………………….30
III.1.2.Equation de conservation de la quantité de mouvement………………….…30
III.1.3.Equation de conservation de l'énergie………………………………………..31
III.1.4.Loi de comportement mécanique………………………………………...…..32
III.1.5.Loi de comportement thermodynamique…………………………………….33
III.2.Equation de conservation de la masse ou équation de continuité……………...34
III.3.Equation de quantité de mouvement ou équation dynamique…………………37
III.3.1Forme réduite du système des équations de base……………………………..41
Introduction …………………………………………………………………………..43
V .3.Conclusion………………………………………………………………………71
Listes des figures
Figure I-1- : Fuites dans une canalisation sur un réseau d’eau potable
Figure I-2- : Appareil d’auscultation typiques se trouvent les tiges d’écoute à gauche
et les microphones au sol à droite.
Figure I-3- : Corrélateur acoustique méthode de mesure numérique peuvent être
visualisé sous forme d’image.
Figure I-4- : Caméra thermique permettre de visualiser et localiser la fuite
Figure II.1 : La détérioration des joints d’expansion suite à un aigu coup de bélier.
Figure II-2- : conduite aplatie due à un vacuum de la centrale électrique d'ogiwa au
Japon en 1979.
Figure II-6- Volant d’inertie
Figure II-7- Fonctionnement d’une soupape de décharge.
Figure II-8- Principe de fonctionnement d’un réservoir d’air
Figure III-a- Affectation du bilan de masse dans une partie de conduite.
Figure III-b- Contrainte latérale dans une conduite à paroi mince
Figure III-c- Affectation du bilan des forces dans une partie de conduite.
Figure IV-a- bilan des forces dans une partie de conduite.
Figure IV-b- Points de discrétisation sur lequel on effectue les calculs.
Figure IV-c- Schéma de discrétisation et droites caractéristiques
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Nomenclature
La masse volumique ρ
Force par unité de volume ⃗
𝑇
Le volume occupé par unité de volume V
Débit d'écoulement de fluide Q
vitesse moyenne V
Tenseur de contrainte 𝜎̿
Tenseur des taux de déformation 𝜀̿
Tenseur de contrainte de viscosité 𝜏̿
Coefficient de frottement λ
Coefficient de compressibilité 𝓧
La contrainte normale 𝝈
La contrainte tangentielle de viscosité partielle 𝝉𝟎
Diamètre de la conduite d
Le rayon de la conduite r
L'épaisseur de la conduite e
La vitesse de propagation de l'onde de perturbation a
L'angle de variation 𝜶
Le module d'élasticité de la conduite E
Module d'élasticité de l'eau k
Le temps de fermeture de la vanne tf
La vitesse à l'extrémité aval VNS
Hauteur de pression H
Débit de fuite 𝑸𝒇
L'accélération de la pesanteur g
Pression du fluide en écoulement P
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Section de la conduite A
Longueur de la conduite L
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Introduction Générale
Introduction Générale :
Pour les responsables des réseaux de distributions. L’amélioration du rendement d’un
réseau a toujours représenté un souci majeur.
D’après une enquête réalisée en 1991 par l’AIDE (Association Internationale des
Distribution d’Eau), la qualité d’eau perdue transportée par ces réseaux, se situerait
entre 20 et 30 % de la production totale. Ces faibles rendements sont dus
principalement aux fuites, dont les conséquences peuvent êtres graves. C’est la raison
pour laquelle les exploitants ont été poussés à installer différents moyens permettant de
détecter les fuites dans des meilleurs délais.
Selon une autre étude faite récemment par IWA (International Water association), les
pertes d’eau peuvent atteindre de 20 jusqu’à 50% de l’eau produit : il peut s’agir de
fuites (défaut d’étanchéité du réseau) mais aussi de réservoirs qui débordent, de vannes
de vidange mal fermées, détournement d’eau…etc.
Le suivi des comptages pour contrôler les débits qui transitent dans le réseau,
l’installation d’appareils de comptage aux endroits stratégiques est indispensable. Le
suivi de ces instruments de mesure permet à l’exploitant de détecter rapidement toute
anomalie sur le réseau.
La réparation des fuites après avoir localisé précisément la fuite, l’exploitant réalise la
réparation des éléments défectueux : conduites, réservoir, branchements, vannes. Ce
sont en général des opérations délicates car réalisées souvent dans des conditions
difficiles. Il faut donc veiller à la fois à garantir la pérennité de réparation et éviter les
risques de contamination de l’eau potable lors de l’intervention.
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Ce mémoire est divisé en Cinq chapitres.
On commence par le premier chapitre ou on donne des généralités sur les problèmes
des fuites dans un système hydraulique et les méthodes de détections et réparation sur
les réseaux d'eau potable (AEP).
Mots clés :
Fuites, Régime transitoire, écoulement instationnaire, Méthode caractéristique,
Méthode des différences finies.
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CHAPITRE I :
G ÉN ÉRALIT É SUR
LES FUITES
I. Généralités sur les fuites :
Dans les réseaux d'eau potable, les pertes en eau atteignent un niveau alarmant.
L'International Water Association (IWA) les classe en deux catégories, les pertes
apparentes et les pertes réelles. Les pertes apparentes correspondent à des erreurs de
comptage ou à des consommations non autorisées et les pertes réelles comprennent les
fuites sur le système de transport ainsi que les fuites et débordements au niveau des
réservoirs.
Nous nous intéressons aux seules pertes sur le réseau de distribution d'eau potable
depuis l'usine de traitement jusqu'au compteur de l'abonné. Ces pertes résultent de
casses franches généralement réparées rapidement et de fuites non détectées qui
proviennent pour la plupart d'une mauvaise étanchéité des canalisations et des organes
hydrauliques.
Les fuites sont des pertes physiques de quelques quantités d’eau, mais qui
n’empêchent pas le fonctionnement normal du réseau sont généralement localisées
dans les joints, les vannes, les raccordements, les points de jonction entre deux
éléments ou dans le corps même de la conduite.
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Effets des fuites :
o Risque de dégradation de la qualité de l’eau suite à l’introduction d’eau polluée.
o Perturbation de la circulation suite aux inondations.
o Risque de retour d’eau.
Figure I-1- : Fuites dans une canalisation sur un réseau d’eau potable
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I.2.Détection des fuites :
La détection de fuite d’eau sur canalisation enterrée est une opération complexe qui
nécessite le savoir-faire d’un professionnel et un équipement spécifique. Pour éviter
d’endommager les infrastructures, des techniques de détection modernes et
performantes non-destructives doivent être mises en œuvre.
Pour détecter et localiser plus précisément les fuites sur les canalisations, des
appareils peuvent être utilisés. Rappelons cependant qu’autrefois, les fuites étaient
parfois seulement détectées à l’oreille collée sur le sol et de préférence la nuit pour
éviter les sons.
En règle générale, ces appareils détectent les vibrations ou les bruits produits par
l’eau qui s’échappe des canalisations sous pression. Ces bruits se propagent le long de
la conduite sur des distances assez longues (selon le type et le diamètre de la conduite)
et dans le sol environnant.
- soit par une pointe courte qui permet de capter les sons en des points où la
canalisation est apparente et facile d’accès
- soit par un tube allongé qui permet de capter les sons par introduction dans le sol
L’écoute du bruit capté et amplifié par la boite de résonance se fait avec un
stéthoscope de type médical
Ces appareils qui fonctionnent sans alimentation électrique ni circuit électronique sont
relativement bon marché et faciles en entretenir. On peut même fabriquer une sonde
sonore assez facilement et à faible coût avec des matériaux locaux (une baguette en
bambou, en bois ou en métal) avec un écouteur pour amplifier les sons.
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L’amplificateur électronique ou microphone au sol
Le corrélateur acoustique
Plutôt que de localiser une fuite en se basant sur le niveau du son, le corrélateur
acoustique utilise la vitesse des sons produits par la fuite lorsqu‘ils se déplacent le long
de la conduite vers deux capteurs ou microphones placés sur des raccords de chaque
côté de la fuite. La méthode utilise comme principe de fonctionnement la
ressemblance entre les deux signaux résultant du bruit de la fuite et détermine la
différence des temps de propagation de ce bruit vers deux capteurs placés aux
extrémités de la partie de la canalisation contrôlée. L‘efficacité de cette méthode
dépend de l‘ampleur du son émis par la fuite et de la conductivité sonique de la
conduite.
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Figure I-3- : Corrélateur acoustique méthode de mesure numérique
peuvent être visualisé sous forme d’image.
Le gaz traceur est un mélange d’azote et d’hydrogène, la méthode est efficace pour la
détection de fuite d’eau sur canalisation enterrées en métal. Le gaz traceur permet de
localiser même les micro-fuites. La technique est généralement utilisée sur les
canalisations des réseaux d’eau potable. Le gaz est injecté dans les canalisations pour
identifier la présence d’une fuite et la localiser avec précision. S’il y a une fuite, le gaz
s’échappe et remonte à la surface à l’endroit exact où elle se trouve. La méthode est
complètement inoffensive car le gaz utilisé est de qualité alimentaire.
La thermographie
En cas de fuites dans les canalisations, la caméra thermique est très utile pour les
repérer. En effet, ces dernières provoquent un changement de température dans
l'isolation et la caméra thermique le détecte. L'analyse par thermographie permet donc
de déceler les zones endommagées. La caméra thermique permet de rendre ces fuites
visibles pour l'homme. Le plombier peut alors intervenir et procéder à leur réparation.
Le géo radar
Les radars permettent de repérer de deux façons les fuites dans les conduites d’eau
enfouies : ils détectent les vides créés dans le sol par l’eau qui fuit et circule autour de
la conduite, ou bien les segments de canalisations qui semblent plus profonds qu’ils ne
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devraient l’être à cause de l’augmentation de la valeur de la constante diélectrique du
sol gorgé d’eau, aux alentours de la fuite.
Cette technique permet d'examiner, à l'aide d'une caméra, les parois intérieures des
canalisations. Après le repérage des fissures, constat des ruptures et raccords
défectueux, la caméra indique grâce au compteur, à quelle distance se trouve la fuite
d'eau à partir du point d'entrée de la caméra. Cette opération peut être complétée par
un traçage des canalisations, tel que nous l'avons expliqué plus haut. L'inspection par
caméra vidéo dispose également d'un système infrarouge qui permet de localiser les
zones de perte de chaleur, ce qui permet d'obtenir rapidement une image claire de l'état
de l'ensemble du réseau.
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et a en même temps un rôle préventif contre les ruptures de conduites. Les appareils de
détection classiques ne détectent pas seulement les sons émis par une fuite mais aussi
tous les bruits dans le réseau, tels qu‘une pompe, un robinet, une valve à air, etc. Il
importe donc d‘avoir un opérateur avec de l‘expérience dans la détection des fuites qui
non seulement pourra utiliser l‘équipement de façon correcte mais aussi saura
identifier les fuites sans faire d‘erreurs.
Les méthodes de corrélation acoustique sont problématiques dans le cas des tuyaux en
plastique car le matériel de détection acoustique des fuites a été conçu principalement
pour les conduites métalliques. Or les signaux émis par les fuites dans les tubes en
plastique ont des caractéristiques acoustiques sensiblement différentes de ceux qui sont
produits par des fuites dans des conduites métalliques. Les tubes en plastique sont plus
silencieux et ne transmettent moins les bruits que les conduites métalliques. De plus,
ces bruits sont constitués principalement de signaux de basse fréquence moins
facilement détectables que ceux émis par les fuites dans les conduites métalliques. Des
améliorations en cours doivent donc être apportées pour permettre aux corrélateurs de
bruits de fuites de mieux repérer celles qui se produisent dans les tubes en plastique
(révision des algorithmes de calcul, capteur à sensibilité plus élevée, capacité de
percevoir les basses fréquences, réglage des filtres…) Plusieurs modifications
techniques peuvent aussi renforcer l’efficacité du matériel : utilisation des
composantes basse fréquence des signaux produits par les fuites ( mesure de la vitesse
de propagation du son dans les tubes, moyens de vérification du bon fonctionnement
des capteurs de fuite..).
Coût
Pour évaluer le volume des fuites, un bilan d’eau peut être aussi réalisé à différents
endroits du réseau si les systèmes de comptage sont assez nombreux et fiables sur un
réseau ou un secteur de distribution. Le bilan d’eau permet de déterminer les quantités
d’eau qui se perdent. Il peut être effectué sur l’ensemble ou sur une partie du réseau. Il
nécessite une comptabilisation détaillée des quantités d’eau entrant dans le réseau (ou
le secteur de réseau) et qui en sortent. Il est généralement basé sur les relevés des
compteurs et sur la vérification de leur précision.
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I.3.2.Les facteurs qui influent sur l'efficacité des méthodes acoustiques :
Les caractéristiques des bruits causés par les fuites varient en fonction du type et de
l'importance de celles-ci. Les fissures et les piqûres de corrosion que comportent les
parois des conduites produisent des signaux plus intenses et de fréquence plus élevée
que s'il s'agit de fuites au niveau des raccords ou des vannes. De façon générale, le
signal émis par une fuite est d'autant plus intense que celle-ci est importante, mais cela
n'est pas forcément vrai dans le cas de fuites très sérieuses. Plus la pression est élevée
dans la conduite, plus les signaux émis par les fuites sont intenses.
I.4.Bilan d’eau
Les bilans d'eau permettent de déterminer les quantités d'eau qui se perdent dans les
réseaux de distribution. Ils peuvent être effectués sur l'ensemble du réseau ou par
secteur. Sur l'ensemble du réseau, ils donnent une idée globale des pertes d'eau. Ils
exigent une comptabilité détaillée des quantités d'eau entrant dans le réseau et en
sortant, et ils sont généralement basés sur les relevés des compteurs et sur la
vérification de leur précision. Par nature, ces bilans demandent des efforts importants,
en particulier lorsqu'il s'agit de grands réseaux.
Dans le cas des bilans par secteur, le réseau de distribution est divisé en secteurs
comportant environ 20 à 30 km de conduites. Chacun de ces secteurs est isolé par
fermeture des vannes appropriées; seules ne sont pas fermées les vannes situées aux
points de contrôle, où des débitmètres portables sont mis en place pour mesurer la
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quantité d'eau qui s'écoule sur une période de 24 heures. Pour savoir s'il y a des fuites
importantes, on détermine le rapport du débit nocturne minimum au débit diurne
moyen et on le compare aux ratios considérés comme normaux ou à des ratios établis
précédemment pour le secteur donné. Les débits d'eau liés à des usages commerciaux
ou industriels continus devraient être soustraits des débits mesurés. Si tous les
raccordements aux abonnés sont équipés de compteurs, on peut obtenir des données
plus précises concernant les fuites en relevant les quantités d'eau écoulées et
consommées dans tel ou tel secteur, et ce sur une longue période.
Les zones où se produisent des fuites importantes peuvent être déterminées par la
méthode du test par étapes. Celle-ci consiste à subdiviser le secteur, puis à mesurer les
débits après avoir coupé successivement l'alimentation de chacun des sous-secteurs par
fermeture des vannes correspondantes.
Une diminution marquée du débit indique que des fuites importantes se produisent
dans le sous-secteur dont l'alimentation vient d'être coupée.
Les bilans par secteur sont coûteux et exigent beaucoup de travail, car ils se font la
nuit.
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CHAPITRE II :
EXPLICATION
DETAILÉE DU
PHÉNOMENE DE
COUP DE BELIER
II. Description détaillée du phénomène transitoire
Le régime transitoire, dans les installations hydrauliques constitue un danger
permanent, qui peut survenir à tout moment suite aux diverses manipulations des
éléments du réseau.
Dans les réseaux hydrauliques, figurent divers éléments qui peuvent engendrer la
variation de l’écoulement, donc création d’un régime transitoire, parmi ces éléments :
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II.1.Les vannes
Elles permettent de maîtriser les écoulements dans le réseau, de mieux gérer celui-ci. Il
existe plusieurs types de vannes qui satisfont à des besoins variés
II.2.Types d’écoulements :
Écoulement permanent
L’écoulement de liquide est dit permanent lorsque les propriétés du fluide et les
caractéristiques hydrauliques de celui-ci restent invariables dans le temps, c’est à dire :
L’écoulement du liquide est dit non permanent si la vitesse et la pression varient dans
le temps (t) en un point donné de l’espace (x) rempli de liquide en mouvement, les
vitesses et les pressions en écoulement non permanent sont en fonction de quatre
variables indépendantes à savoir : coordonnées (x, y, z) du point examiné et le temps
(t). On distingue un écoulement non permanent en charge et à surface libre.
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L’écoulement uniforme
Un écoulement est dit uniforme lorsque la vitesse du fluide est la même en direction et
en sens en tout point de ce fluide.
Un écoulement est dit non uniforme si la vitesse du fluide varie d’une section à l’autre
c'est-à-dire :
U
0
x
Écoulement transitoire
U U P P
0; 0; 0; 0
x t t x
Ce phénomène transitoire peut se manifester soit dans un canal à ciel ouvert ou bien
dans une conduite en charge par accroissement ou décroissement du débit.
On pourra citer quelques exemples d’écoulements transitoires dans le cas d’une
conduite en charge :
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II.3. Types d’ondes
Ondes linéaires
Du point de vue physique, les ondes linéaires sont celles qui se propagent dans le
fluide sans modifier les propriétés physiques locales (compressibilité, masse
spécifique, conductivité, viscosité…..).Voici quelques exemples de ces types d’ondes
Les ondes non linéaires sont celles qui se propagent dans le fluide en provoquant des
variations dans les propriétés de ce dernier
Les conséquences du coup de bélier peuvent être néfastes elles deviennent de plus en
plus dangereuses à mesure que les paramètres modificateurs deviennent importants
(variation de pressions et de débits dans le temps).
Ces phénomènes se produisant dans une conduite en charge peuvent provoquer des
risques à la suite d’une dépression ou surpression engendrée par des manœuvres
brusques ou instantanées
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Cas de suppression
La surpression est une conséquence du coup de bélier engendrée par une pression
importante se produisant à la suite d’une fermeture instantanée ou rapide d’une vanne
de sectionnement ou bien à la suite d’une dépression causée par l’arrêt brusque d’une
pompe. Si la pression totale c'est-à-dire la pression en régime permanent majorée de la
valeur de surpression due au coup de bélier qui dépasse la pression maximale
admissible des tuyaux, ce qui engendre des risques de rupture de ces derniers et des
déboîtements des joints (les anneaux d’étanchéité seront délogés) Figure II.1. Illustre
une photo représentant une conduite éclatée suite à une brusque surpression causée par
un coup de bélier à la centrale électrique d’Oigawa au Japon.
En plus de ces risques, l’onde de surpression peut porter des préjudices aux autres
équipements.
Figure II.1 : La détérioration des joints d’expansion suite à un aigu coup de bélier.
Cas de dépression
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en long de la canalisation est déformable la canalisation peut être aplatie par implosion
et les joints peuvent être aspirés. Le phénomène de cavitation une fois apparu peut
aussi provoquer la détérioration de la couche d’enduit intérieur du tuyau [8,4]. La
Figure II-2- élucide une photo d’une conduite aplatée suite à une forte dépression à la
centrale électrique d’Oigawa au Japon.
Fatigue de la canalisation
Le coup de bélier est un phénomène oscillatoire dont les causes les plus fréquentes
sont les suivantes :
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Onde élastique et oscillation en masse
Les variations de régime dans un système sous pression peuvent adopter deux
comportements différents. Si le système est fermé, c’est-à-dire qu’il ne contient pas
d’endroit où il est possible d’accumuler de l’eau en grande quantité, on observe une
variation locale importante de la pression; c’est le coup de bélier par onde élastique.
Dans le cas où l’eau peut être accumulée dans un réservoir ou une cheminée
d’équilibre on parle plutôt d’oscillation en masse. Dans ce qui suit, nous examinerons
avec plus d’attention le phénomène d’onde élastique car il entraîne des effets plus
contraignants sur le matériel que le phénomène, plus particulier aux cheminées
d’équilibre, de L’oscillation en masse.
II.4.2.1.Visualisation physique
En hydraulique générale des écoulements instationnaires, le phénomène le mieux
décrit est celui du coup de bélier. On considère dans une conduite horizontale un fluide
incompressible qui s'écoule en régime permanent avec une vitesse moyenne y. Si une
perturbation vient modifier ce régime (par exemple l'introduction rapide d'un liquide,
ou la fermeture brutale de la conduite par une vanne...), alors la perturbation engendrée
se propagera avec la célérité c.
Cette célérité est équivalente à la vitesse de propagation de l'onde de pouls. Cette
perturbation présente une pression maximum (hmax) et une pression minimum (hmin).
On appelle coup de bélier hydraulique h la différence entre la pression maximum et
la pression minimum h=hmax-hmin. On remarque donc l'équivalence avec la
pression pulsée (PP) qui est égale à la différence de la pression systolique avec la
pression diastolique. Mais l'avantage du coup de bélier est qu'il existe une relation
avec la vitesse moyenne du liquide et la célérité de l'onde de pression.
cv
h
g
Les Figure II-4-et II-5-, représentent les différentes étapes du coup de bélier
survenant dans une conduite horizontale AB après fermeture instantanée de
l'embouchure. Le processus se déroule de la manière suivante : le liquide s'écoule
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librement à travers un orifice B muni d'une vanne, avec une vitesse moyenne V m sous
la pression moyenne h engendrée par le réservoir amont. La célérité de l'onde de
pression est a'. Puis la vanne se ferme instantanément. Au point B le coup de bélier,
c'est-à-dire la surpression h, est donnée par la formule :
a '.Vm
h
g
a '.Vm
h
g
Figure II-4-
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1. La conduite AB débouche à gueule B dans l'atmosphère.
2. La vanne se ferme instantanément en B. Alors la conduite se dilate et le liquide
se contracte. Cette déformation se déplace avec la célérité de l'onde de pression
c jusqu'au point A.
3. La conduite est dilatée dans son ensemble.
4. Au point A le liquide se dilate et la conduite se comprime. La déformation se
déplace vers le point B avec la célérité c.
5. La conduite retrouve sa forme primitive. Mais arrivée en A la conduite se
comprime encore et le liquide se dilate. Le phénomène se continue sur la figure
2.
Figure II-5-
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A) Le volant d’inertie :
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Le nombre de soupapes dépend de l’importance de l’installation et est
compris généralement entre 1 et 6.
L’utilisation des soupapes nécessite une surveillance attentive et un
entretien continu.
Il faut aussi prévoir l’évacuation vers l’extérieur de l’eau libérée.
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D) Les réservoirs d’air
Le réservoir d’air est l’appareil le plus utilisé pour la protection contre le coup de
bélier. C’est un récipient contenant de l’air comprimé dans sa partie supérieure et de
l’eau dans sa partie inférieure. Ces appareils sont aussi appelés "accumulateur, cloche
à air, ballon d’air, réservoir anti-bélier,…etc." Figure II-7- Par ailleurs, un
compresseur d’air est habituellement utilisé pour garder le volume d’air dans certaines
limites (à cause des fuites) d’une part, et d’autre part, un clapet anti-retour est souvent
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prévu entre la pompe et le ballon d’air. Ce dispositif est très simple et protégera
l’installation aussi bien contre les dépressions que contre les surpressions.
Suite à une disjonction, le clapet se ferme et à ce moment là, la pression de l’air de la
cloche est encore supérieure à celle qui s’exerce à l’autre extrémité de la conduite ;
ainsi, une partie de l’eau de la cloche est chassée dans la conduite. Après diminution
progressive, puis annulation de sa vitesse, l’eau de la conduite revient en arrière et
remonte dans la cloche, et ainsi de suite. La dissipation de l’énergie de l’eau peut être
obtenue par le passage de celle-ci à travers un organe d’étranglement disposé à la base
de la cloche. A cause du remplissage ou de la vidange du réservoir anti-bélier, l’air
dans ce dispositif se comprime ou se dilate, et l’amplitude de la surpression et de la
dépression seront réduites suite à la variation graduelle de la vitesse d’écoulement dans
la conduite.
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Figure II-7- Principe de fonctionnement d’un réservoir d’air
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CHAPITRE III :
LES ÉQUATIONS
DE BASE
Introduction
Le troisième chapitre aborde l’aspect théorique des problèmes posés par les
mouvements transitoires.
Les équations qui permettent d’étudier tous les phénomènes transitoires que l’on
rencontre en écoulement monophasique sous pression ont été établis par Saint Venant
et par conséquent portent son nom. Ces équations dérivent par l’application de deux
lois principales à savoir :
La loi de la conservation de la masse (équation de continuité).
La loi de la conservation de la quantité de mouvement (l’équation dynamique).
Précisions que, bien que l’eau soit souvent modélisée comme étant un fluide
incompressible, les modèles mis en œuvres pour des calculs hydrauliques transitoires,
devront tenir compte de la faible compressibilité de l’eau, ainsi que de la souplesse des
conduites ; en effet, ce sont ces deux propriétés qui sont à l’origine des ondes de chocs
dans les conduites, appelées coups de bélier.
d
divV 0 (III-1)
dt
Où : V : Le vecteur de vitesse.
: La masse volumique.
III.1.2.Equation de conservation de la quantité de mouvement :
d V
V dV F ext
dt 0
Page 30
F ext : Représentent les forces extérieurs qui sont :
D
-La force de volume : D0
FdV
D
-La force de surface : D0
T
Ou:
F : Est la résultante des forces a distance qui s’exerce sur l'élément de volume dV .
T : Représente la force par unité de surface.
Sous une autre forme, on peut écrire :
dV
F grad p f v (III-2)
dt
dV
: Représente la force d'inertie de volume.
dt
( E K ) W Q (III-3)
Page 31
III.1.4.Loi de comportement mécanique :
D'autre part, l'expérience montre que dans un nombre de cas, il est possible de s'en
tenir au seul aspect mécanique.
La loi de comportement mécanique des fluides est donnée par la relation suivante :
( )
PI (III-4)
K (divV ) I 2
Tel que :
Page 32
1 dV
x (III-6)
V dP
Tel que :
x : Le coefficient de compressibilité.
V : Le volume occupé par unité de masse.
1 d
x (III-7)
dP
Le module d'élasticité du fluide ‘ K ’ est l'inverse du coefficient de compressibilité ‘ x ’
du fluide, dont on peut écrire :
d 1
(III-8)
dP KdP
1
x Coefficient de compressibilité isotherme.
k
Tel que :
Hypothèses :
Page 33
Le fluide est légèrement compressible.
L'échange de chaleur avec le milieu extérieur est nulle (conduite isotherme).
La conduite est supposée cylindrique circulaire, rectiligne et assimilée a une
juxtaposition d'anneaux indépendants.
( Adx) ( AV )
AV ( AV dx) (III-9)
t x
Supposant que l'élément de la conduite ne subisse pas de variation de longueur
(dx / dt 0) , (III-9) peut s'écrire :
( A) ( AV )
( ) (III-10)
t x
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En explicitant les dérivées partielles spatiales et temporelles, ainsi qu'en regroupant les
termes, on obtient
1 1 A A 1 V
(V ) (V ) 0 (III-11)
V x t AV x x V x
Comme :
1 d 1
(V ) (III-12)
dt x t
1 dA A A
(V ) (III-13)
Et
A dt x t
L’expression (III-11) se simplifie pour donner :
1 d 1 dA V
0
dt A dt X (III-14)
1 d
Le terme prend en compte la compressibilité du fluide.
dt
1 dA
Et l'élasticité transversale de la conduite.
A dt
On suppose que la conduite est construite avec des joints de dilatations ce qui permet
une déformation longitudinale libre. Mathématiquement cette contrainte longitudinale
s'écrit : = 0 Si on suppose que les déformations sont petites et proportionnelles aux
contraintes, on peut écrire selon la loi de Hooke : Ec
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dp
dP Eeau (III-15)
Selon la théorie de résistance des matériaux, la contrainte latérale pour une conduite
hydraulique circulaire (considéré élastique et qui se déforme comme si elle était
constituée d'anneaux indépendants, et que son épaisseur est relativement faible pour
admettre que la contrainte est uniforme sur l'épaisseur comme le montre la figure (III-
b) est l'équation de comportement suivante :
PD
(III-16)
2e
Cette équation est utilisée pour exprimer la contrainte pour une différence de
pression entre l'intérieur et l'extérieur.
dR
d (III-17)
R
R étant le rayon hydraulique de la conduite.
Page 36
Et en introduisant le module d'élasticité constant Ec du matériau, (loi de Hooke)
s’écrivant :
Ec (III-18)
dR
d Ec (III-19)
R
En combinant les expressions (III-16) et (III-19) sachant que dA 2 RdR et faisant
l'hypothèse que l'épaisseur (e) de la paroi est constante pendant le processus de
déformation de la conduite, on aboutit à :
1 dA D dp
(III-20)
A dt eEc dt
V dP
c2 0 (III-21)
x dt
Et comme la pression est fonction uniquement de x de t, on trouve :
V P P
c2 V 0 (III-22)
x x t
C est la vitesse de propagation de l'onde de pression, définie par Lorenzo Allievi
comme étant égal a :
1
c (III-23)
1 D
( )
Eeau eEc
Page 37
Figure III-c- Affectation du bilan des forces dans une partie
de conduite.
( PA) P dx A dV
A PA dx ( ) dx 0 Ddx g Adx sin Adx
x x 2 x dt
(III-24)
Avec :
( PA) P dx A
A PA dx ( ) dx : Forces de pression normales et latérales
x x 2 x
Page 38
0 Ddx : Force de frottement
Et :
: Angle de la conduite.
D : Diamètre de la conduite [m].
P dV
A 0 D g A sin A 0 (III-25)
x dt
Dans notre cas la conduite est horizontale :
gA sin 0
Donc on aura :
V P
4 0 0 (III-26)
t x D
Les variables P , V et dépendent uniquement des paramètres indépendants x et
t
Exprimons les différentielles exactes des deux dernières équations sous la
forme suivante :
P
x K x
(III-27)
P
t K t
Page 39
A AD P
t E.e t
A AD P (III-28)
x E.e x
A A V
A V A AV 0 (III-29)
t t x x x
En substituant (III-24), (III-20), (III-21)
AD P AD P V P
A V A AV 0
Ee t K t Ee x x K x
P AD A P AD A V
V A 0
t Ee K x Ee K x
1 D P P 1 D V
V 0
k Ee x x k Ee x
1 D P P V
V 0
k Ee t t x
1 D
En divisant par on obtient :
k Ee
P P V
V 0
t x 1 D x
k Ee
Page 40
1
Avec :
a2
1 D
k Ee
1
a
1 D
k eEc
Avec :
Remarque :
Les deux facteurs essentiels qui interviennent dans la vitesse de propagation de l'onde
de pression sont surtout la compressibilité de l'eau k eau et l'élasticité du matériau
constituant la conduite Ec .
Dans notre cas la vitesse du fluide est petite par rapport a la vitesse de propagation de
l'onde doc on peut négliger le terme convectif.
P V
a2 0 (III-30)
t X
Page 41
III.3.1Forme réduite du système des équations de base :
L'arrangement des équations de base nous conduit au système d'équation à résoudre :
H a 2 V
0
t g X
V H 4 0 (III-31)
g 0
t X D
Avec :
H : La hauteur de pression.
g : L’accélération de la pesanteur.
Dans notre installation, nous avons un réservoir relié a une conduite droite, a
l'extrémité de cette conduite nous avons une vanne a fermeture rapide.
Page 42
CHAPITRE IV :
METHODE DE
RÉSOLUTION
Introduction :
Le calcul des écoulements transitoire en charge (coup de bélier) par les méthodes
numériques a beaucoup évolué dans les dernières années. Aujourd’hui, l’ingénieur
concepteur n’effectue habituellement plus lui-même ce type d’analyse. En effet, la
complexité des problèmes que l’on traite maintenant exige souvent l’utilisation de
programmes sophistiqués de simulation. Donc, l’apparition des ordinateurs a favorisé
le développement rapide de la modélisation mathématique et en conséquence la
résolution des équations fondamentales des écoulements des fluides en régime
transitoires par des méthodes numériques [Chaudry 1979] telles que:
La MDF peut entrainer soit des schémas explicites ou implicites. Ces derniers sont
avantageux en termes de rapidité.
Pour une équation aux dérivées partielles (EDP) du premier ordre, la méthode des
caractéristiques consiste à rechercher des courbes (appelées « lignes caractéristiques »,
ou plus simplement « caractéristiques ») le long desquelles l'EDP se réduit à une
simple équation différentielle ordinaire (EDO). La résolution de l'EDO le long d'une
caractéristique permet de retrouver la solution du problème original.
Page 43
IV.1.1.Recherche des lignes caractéristiques
Notre système d'équations aux dérivées partielles traduit la variation des variables
dépendantes H (hauteur de pression) et V (vitesse du fluide), qui sont des fonctions
des variables indépendantes x = L (longueur de la conduite) et t (le temps). Dans un
premier temps, en utilisant la méthode des caractéristiques, on doit transformer notre
système d'équation aux dérivées partielles en un système d'équations différentielles
ordinaires.
H a 2 V
0
t g x
V H (III-31)
g A
t x
4 0
Avec : A est le terme de frottement
D
H H
dH dx dt
x t
V V (IV-1)
dV dx dt
x t
H a 2 V
0
t g x
V H (IV-2)
g A
t x
H H
dx dt dH
x t
V V
dx dt dV
x t
Page 44
Arrangement du système :
H H V a 2 V
1. 0. 0. 0
t x t g x
H H V V
0. g 1. 0 A
t x t x
H H V V
dt dx 0. 0. dH (IV-3)
t x t x
H H V V
0. 0. dt dx dV
t x t x
a2
1 0 0 dH / dt 0
g
dH / dx A
0 g 1 0 (IV-4)
dV / dt dH
dt dx 0 0
0 dV / dx dV
0 dt dx
a2
1 0 0
g
0 g 1 0
dt dx 0 0 (IV-5)
0 0 dt dx
Page 45
g 1 0 2
0 g 1
a
1 dx 0 0 0 0 dt dx 0
0 dt dx g
0 0 dt
(dx 2 0) a 2 (dt 2 0)
a 2 dt 2 dx 2
dx 2
0 a dt dx 0 a 2
2 2 2 2
dt
dx adt (IV-6)
dx adt ............... C
dx adt................C (IV-7)
Page 46
IV.1.2.Recherche de la relation de compatibilité :
De façon analogue, les conditions (H x ; Ht ; Vx ; Vt ) 0 nécessaires pour obtenir
une solution éventuellement finie sont appelées « condition de compatibilité ».
H H x H H t (IV-8)
0 ; 0
x t
V Vx V Vt
0 ; 0 (IV-9)
x t
Il nous faut calculer les déterminants (H x ; Ht ; Vx ; Vt ) pour qu'on trouve les
relations de compatibilité.
a2
0 0 0
g
H t A g 1 0
dH dx 0 0 (IV-10)
dV 0 dx
dt
A g 1
2
a
0 0 0 dH dx 0
g (IV-11)
dV 0 dt
Page 47
a 2
H t A dxdt 0 g dHdt gdV .0 dH .0 dxdV
g
a 2
H t Adxdt gdHdt dxdV
g
H t 0
dx
Adx gdH dV 0 (IV-14)
dt
dx adt ............... C
Et comme :
dx adt................C
g
Adt dH dV 0........... c
a
Donc : g (IV-15)
Adt dH dV 0........... c
a
On divise sure dt , on obtient :
Deux paires d'équation de compatibilité suivant les lignes C et C :
g dH dV
A 0........... c
a dt dt
g dH dV (IV-16)
A 0........... c
a dt dt
Page 48
4 0
Avec : A
D
Page 49
IV.1.2.1Calcul de la hauteur de pression H et de la vitesse V au points
Courants :
Page 50
Le but étant de connaître à chaque instant, la hauteur de pression
H (la pression P gH ) , la vitesse d’écoulement V (le débit Q V .S ) , On est
conduit à résoudre numériquement et simultanément les relations pour chaque partie
de la conduite.
Pour se faire, nous utilisons le maillage régulier dans le plan ( x, t ) d'une division de
la conduite en ( N ou P ) tronçons ( t ) égaux ; Cela conduit aussi à des intervalles de
temps ( t ) égaux.
g P p 4
R,S dV a R,S dH R,S D0 dt 0
P
(IV-17)
x
t
a (IV-18)
C'est-à-dire les points R et S soient compris entre (I+1) et (I-1) pour un maiage
régulier on adopte le cas suivant :
x
x at t
a (IV-19)
Page 51
Intégration des équations de compatibilité
g P P 4
P
dV dH 0
dt 0
R a R R D (IV-20)
-
b) Le long de la ligne caractéristique C :
g P P 4 (IV-21)
P
dV dH 0
dt 0
S a S S D
Calcul de H et V (intégration aux points courants) :
Page 52
Comme la contrainte de viscosité (frottement) est déterminée par la relation :
0 V 2
8
Donc :
1
C : VP VR PP PR VR VR t 0
a 2D (IV-22)
1
C : VP VS PP PS VS VS t 0
a 2D (IV-23)
C : VP VR a PP PR aVR VR t 0 (IV-25)
2D
C : VP VS a PP PS aVS VS t 0 (IV-26)
2D
Arrangement :
t
C : aVP PP aVR PR a VR VR CP (IV-27)
2D
t
C : aVP PP aVS PS a VS VS CM (IV-28)
2D
Page 53
On pose : F a et at dx
On aura :
C : FVP PP FVR PR dxVR VR CP (IV-29)
2D
C : FVP PP FVS PS dxVS VS CM (IV-30)
2D
(IV-29)- (IV-30)
2PP CP CM (IV-31)
CP CM
PP (IV-32)
2
(IV-29)+(IV-30)
FVP CP CM (IV-33)
CP CM
VP (IV-34)
2F
Page 54
IV.1.2.1.b) Conditions aux limites :
En ce point, nous avons une seule équation qui est l'équation de compatibilité le long
de la caractéristique C - il nous faut une autre équation c'est la condition imposée (la
hauteur de pression au niveau du réservoir est supposée constante, Voir Figure IV-f-
Page 55
H P H Figure IV-f- Schéma numérique au niveau de l'extrémité amont
R éservoir
g 4
C : (VP VS ) (H P H S ) 0 s t 0
a D
Extrémité avale (vanne) :
Page 56
t
VPS V0 1 t tf
t
f
VPS 0 t tf
g 4
C : (VP VR ) H P H R
t 0
a D 0R
Avec :
Page 57
Figure IV-6- : Schéma numérique au niveau des deux fuites dans la conduite
Au niveau de l’orifice des fuites, nous avons huit inconnues, à savoir la pression Pp1,
PP2, PP2’, PP3, et les débits QP1, Q p2, Q p2’, Q p3.
Q1 Q2 Q f Q2 Q1 Q f (IV-36)
g
C : VP H P CM
a
g (IV-37)
C : VP H P CP *
a
En utilisant l'équation de Torricelli pour un écoulement de fluide à travers un orifice,
le débit est donné par la relation suivante :
Q f Cd Af 2 gH f (IV-38)
Avec :
H P1 H P 2 H P 2 H P3 H P
( PP1 PP 2 PP 2 PP3 PP ) (IV-39)
QP 2 QP1 Cd Af 2 gH f (IV-40)
Page 58
FVP1 PP CP * (IV-41)
FVP 2 PP CM (IV-42)
Comme :
Q AV et p gH f
Donc :
2
VP 2 A VP1 A Cd Af PP
(IV-43)
CP * PP
VP1 (IV-44)
F
De l’équation (IV-42) nous pouvons écrire :
CM PP
VP 2 (IV-45)
F
En substituant les équations … et … dans l'équation … on arrive à :
A A
(CM PP ) (CP * PP ) K 2 PP (IV-46)
F F
Page 59
On pose :
A 2
K1 et K 2 Cd Af
F
K 3 8 K12
(IV-47)
K4 K2 2
Donc il vient :
On pose :
X PP X 2 PP
Donc il vient :
2 K1 X 2 K 2 X K1 (CM CP *) 0
K 2 2 4 2 K1 K1 CM CP *
K4 K3 CM CP *
K2
X 1,2
2(2 K1 )
1
X 1,2 (K2 )
4 K1
2
1
Pp (K2 (IV-49)
4 K1
Page 60
On trouve finalement pour la fuite-1- :
VP1
CP * PP
F
VP 2
CM PP
F
QP 2 VP 2 A
On suppose que le débit de fuite au niveau des deux orifices est égal :
Q f Cd Af 2 gH f
Q2 Q3 Q f Q3 Q2 Q f
g
C : VP H P CM * (IV-51)
a
g (IV-52)
C : VP H P CP **
a
H P1 H P 2 H P 2 H P3 H P
( PP1 PP 2 PP 2 PP3 PP )
QP 3 QP 2 Cd Af 2 gH f (IV-53)
Page 61
FVP 2 PP CP **
(IV-54 et IV-55)
FVP 3 PP CM *
CP ** PP
VP 2 (IV-56)
F
De l’équation (IV-55) nous pouvons écrire :
CM * PP
VP 3 (IV-57)
F
A A
(CM * PP ) (CP ** PP ) K 2 PP (IV-58)
F F
Il vient :
2 K1 X 2 K 2 X K1 (CM * CP **) 0
K 2 2 4 2 K1 K1 CM * CP **
K 4 K3 CM * CP **
K2
X 2,3 (IV-60)
2(2 K1 )
1
X 2,3 ( K2 )
4 K1
Page 62
On trouve finalement pour la fuite-2- :
VP 2
CP ** PP
F
VP 3
CM * PP
F
(IV-61)
QP 2 VP 2 A
QP 3 VP 3 A
Résultats globaux :
VP1
CP * PP
F
VP 2
CM PP
F
VP 2
CP ** PP
F
VP 3
CM * PP
F
QP1 VP1 A
QP 2 VP 2 A
QP 2 VP 2 A
QP 3 VP 3 A
Page 63
IV.3. Conditions initiales
Les conditions initiales sont les conditions du régime permanent avant la fermeture de
la vanne situé à l'extrémité avale de la conduite.
Le régime permanent est celui qui existe après la fin des phénomènes transitoires qui
se produisent lors de la mise sous tension d'un circuit.
V( x ,0) V(0,0)
V 2
P( X ,0) P(0,0) X
2D
Au niveau des fuites :
Q0, L X Q2(0,0) Qf 0
Page 64
CHAPITRE V :
APPLICATION DU
MODELE DE
CALCUL
V.1. Application du modèle de calcul sur l'installation (Figure IV-e-)
Un réservoir en amont.
Une conduite qui supporte deux fuites au milieu.
Une vanne en aval.
2) Le fluide utilisé
Le fluide qu'on a utilisé est de l'eau qui possède les caractéristiques physiques
suivantes :
Page 66
Application et résultats de calcul :
Page 67
A partir des données caractéristiques de l'installation hydraulique et du fluide de
travail, les résultats calculés par un program informatique basé sur le langage Fortran
sont représenté par les figures de graphes suivants,
Page 68
Figure-b- Débit de l’écoulement pour une fuite L/2
Page 69
Figure-V-d- Débit de la fuite à L/2
Page 70
Conclusion
Pour les grands réseaux de distribution d'eau, la détection de fuite est devenue plus
qu’importante et bénéfique. La réduction du temps compris entre la formation d'une
fuite et sa localisation précise est parmi les facteurs déterminants pour atteindre un bon
rendement de réseau.
L’étude du phénomène du coup de bélier dans les conduites sous pression s’avère
d’une grande importance, vu les risques engendrés sur les installations
hydrotechniques.
Les équations de bases du phénomène transitoire dans les conduites sous pression ont
permis de le comprendre fortement ainsi de savoir tous les paramètres entrant en jeu
surtout dans sa reproduction d’un côté et d’autre coté, elles ont mis ses paramètres
sous forme d’équations et de relations qui sont d’une grande utilité lors de
dimensionnement des moyes protection.
Par application du modèle de calcul sur une installation hydraulique disponible sur la
littérature, nous avons abouti à des résultats montrant un net amortissement du signal
de pression dans le cas d'un système de conduite en présence de deux fuites. Cette
méthode est basée sur l'analyse de l'onde de pression dans le système de conduite pour
localiser la fuite. Ce procédé utilise la technique de localisation de l'onde réfléchie
pour détecter la position de la fuite et son ampleur.
Page 71
Référence et bibliographie
[1]. E.HADJ TAIEB: Transient analysis for leak detection in pipe with fluid-structure
interaction.
[3]. M.Meunier. Les coups de bélier et la protection des réseaux d'eau sous pression
.édition DOUND 1980.
[4]. Cheong, L.C. Unaccounted for water and the economics of leak detection.
Proceedings of the 18th International Water Supply Congress and Exhibition,15-31
mail991,Copenhague,publiédans Water Supply, 9, 3&4, IR1.1, 1991.
[5]. AWWA. Water audits and leak detection. Manual of Water Supply Practices No.
M36, American Water Works Association, 1990.
[6]. Hunaidi ,O, Chu, W., Wang, A., et Guan, W. Detecting lealcs in plastic pipes.
Journal AWWA, 92, 2, 82-94, American Water Works Association, 2000.
[8]. J. Michaud. « Coup de bélier dans les conduites; étude des moyens employés pour
en atténuer les effets.» Bulletin de la Soc. vaudoise des Ing et Architectes, Lausanne
1878.
[11] recherches-de-fuites.fr/detection-de-fuite-deau-sur-canalisation-enterree/
[12]elementsindustriels.fr/les-regimes-transitoires-mieux-les-comprendre-et-sen-
proteger/
[13] https://www.researchgate.net/publication/257441226
[14] http://express-plomberie.be/services-plombier-bruxelles/detection-fuite-eau/
Page 72