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ADAPTATION DE ROUTE AU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
REALISEE PAR:
-ANDRIAMAHENINA Mandaniaina
-ANDRIAMAMENOSOA Rajoson
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Sommaire
I. LES PARAMETRES LIEES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ............................................. 3
A LA PRECIPITATION : ................................................................................................................... 3
1. Définition : .................................................................................................................................. 3
2. Origine:........................................................................................................................................ 3
3. Forme de précipitation :............................................................................................................... 3
4. Caractéristiques d’une pluie : ...................................................................................................... 4
5. Mesure de la précipitation : ......................................................................................................... 6
B RESEAU HYDROGRAHIQUE : ................................................................................................... 8
1. Définition : .................................................................................................................................. 8
2. Types des cours d’eau : ............................................................................................................... 8
3. Écoulement de l’eau: ................................................................................................................... 9
4. Caractéristique de réseau hydrographique :............................................................................... 11
C NIVEAU DE LA NAPPE : ........................................................................................................... 12
1. Définition : ............................................................................................................................ 12
2. Types des nappes : ................................................................................................................. 12
3. Caractéristique des nappes : .................................................................................................. 14
4. Direction d'écoulement souterraine : ..................................................................................... 15
5. Source d’alimentation des nappes : ....................................................................................... 15
D TAUX D’INFILTRATION ........................................................................................................... 16
1. Définition................................................................................................................................... 16
2. La mesure de l'infiltration : ....................................................................................................... 17
3. Facteur d’infiltration : ............................................................................................................... 17
II. EFFET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES INFRASTRUCTURE ROUTIERS : .. 19
1 Effet de la précipitation sur la route RN6 :................................................................................ 19
2 Effet de ruissellement sur la route RN6 : .................................................................................. 21
3 Effet d’infiltration sur la route RN6 : ........................................................................................ 23
III. SOLUTION APPORTEE POUR QUE LA ROUTE SOIT ADAPTE A LA CHANGEMENT
CLIMATIQUE : .................................................................................................................................... 26
1 Solution à la précipitation :........................................................................................................ 26
2 Solution au ruissellement sur la route RN6 : ............................................................................. 27
3 Solution des infiltrations sur la route RN6 : .............................................................................. 29
1
INTRODUCTION :
Lors de la réalisation des projets de construction, l’étude de plusieurs domaine dans la
zone à projeté est nécessaire. L’analyse de la présence d’eau qui est liée fortement par le
climat dans la zone étudié est l’un des travails à faire durant l’étude. Lors de la conception
d’une route, le changement climatique consiste le paramètre le plus important à tenir compte à
fin d’assurer la résilience de l’ouvrage. Plusieurs éléments du climat doivent être prise en
charge en construction du route, comme : la précipitation, les réseaux hydrographie, les
nappes.
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I. LES PARAMETRES LIEES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
A LA PRECIPITATION :
1. Définition :
La précipitation regroupe toutes les formes des eaux en état solide (neige, la grêle,…)
et liquide (pluie) qui tombent sur la surface de la terre en provenant de l’atmosphère.
Les précipitations sont essentielles pour le cycle de l'eau de la planète, jouant un rôle
clé dans l'approvisionnement en eau douce des écosystèmes terrestres, des lacs, des rivières et
des aquifères souterrains.
2. Origine:
En générale, l’origine de la pluie est en relation étroite avec la présence des plans
d’eaux existant à la surface ; on parle du cycle de l’eau.
3. Forme de précipitation :
La précipitation se présente sous deux formes :
Parmi les formes de précipitation, on s’intéresse à la pluie dans ce devoir parce que la
pluie tient une place plus importante dans le climat à Madagascar.
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4. Caractéristiques d’une pluie :
Les caractéristiques d’une pluie peuvent variés sous l’influence de l'intensité, la durée
et la fréquence des précipitations.
Intensité de la pluie :
L'intensité des précipitations fait référence à la quantité de précipitations qui tombe par
unité de temps. Elle peut varier de légère à modérée, voire forte lors d'averses intenses.
L’intensité moyenne d’une pluie est le rapport entre la hauteur (h) et la durée de
précipitation (t).
ℎ
Im=
𝑡
La Durée :
L’énergie cinétique d’une pluie est l’énergie provoque lors de ces mouvements. Elle a
donnée par la formule
1
EC= mv2
2
L’énergie cinétique d’une goutte de pluie est en relation avec sa vitesse de la chute.
La vitesse de la chute résulte de l’équilibre entre la force gravitationnelle et la résistance de
l’air.
4
4𝑔𝜌𝑠
V=[ r]1/2
3𝜌𝑘
G : accélération de pesanteur
R : rayon de la goutte
Indice d’érosivité :
Selon WISCHMEIER et SMITH, l’indice d’érosivite d’une pluie est donné par le
produit de l’énergie d’une goutte tombée et l’intensité en 30min. Elle est donnée par la
relation suivante : R= indice d’érosivite
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Variabilité saisonnière :
Dans de nombreuses régions, les précipitations varient au cours des saisons. Par
exemple, certaines régions peuvent avoir une saison des pluies pendant laquelle les
précipitations sont abondantes, suivie d'une saison sèche avec peu ou pas de précipitations.
5. Mesure de la précipitation :
Il existe plusieurs appareils de mesure de la précipitation utilisés pour évaluer la
quantité et l'intensité des précipitations. Voici quelques-uns des appareils couramment
utilisés:
Pluviomètre :
Fig. : pluviomètre
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Pluviographe :
Fig. pluviographe
Radar météorologique :
Il s'agit d'un instrument utilisé pour détecter les précipitations, qu'il s'agisse de pluie,
de neige ou de grêle, sur de grandes distances.
Le radar météorologique émet des ondes radio qui se réfléchit sur les précipitations,
permettant ainsi de déterminer leur intensité, leur mouvement et leur distribution spatiale.
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Ces différents appareils de mesure sont utilisés en combinaison pour obtenir des
données précises sur les précipitations et leur évolution dans le temps, ce qui est essentiel
pour surveiller les changements climatiques.
B RESEAU HYDROGRAHIQUE :
1. Définition :
Un réseau hydrographique est un ensemble des cours d'eau (rivières, fleuves,
ruisseaux, etc.) et des plans d'eau (lacs, étangs, réservoirs, etc.) d'une région donnée.
Il est formé par l'interconnexion des différentes voies d'eau présentes sur un territoire.
▪ Rivières :
Les rivières sont des cours d'eau naturels qui ont un débit suffisant pour couler en
permanence. Elles peuvent être alimentées par des sources souterraines, des précipitations ou
une combinaison de ces sources. Les rivières peuvent varier en taille, allant des petits
ruisseaux aux grands fleuves.
▪ Fleuves :
Les fleuves sont des cours d'eau plus importants et plus larges que les rivières. Ils ont
généralement une plus grande longueur et un plus grand débit. Les fleuves se jettent souvent
dans la mer, un lac ou un autre cours d'eau. Ils peuvent jouer un rôle important dans le
transport fluvial, l'approvisionnement en eau et la formation de deltas.
▪ Ruisseaux :
Les ruisseaux sont de petits cours d'eau qui peuvent être alimentés par des sources
souterraines ou des précipitations. Ils ont généralement un débit plus faible et une largeur plus
étroite par rapport aux rivières et aux fleuves. Les ruisseaux peuvent être temporaires, avec un
écoulement saisonnier ou intermittent, ou permanent, avec un écoulement continu.
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▪ Canaux :
Les canaux sont des cours d'eau artificiels créés par l'homme dans le but de faciliter le
transport de l'eau, la navigation ou l'irrigation. Ils sont généralement construits en creusant des
tracés artificiels ou en modifiant des cours d'eau existants. Les canaux peuvent être alimentés
par des sources naturelles d'eau ou par des réservoirs et des barrages.
3. Écoulement de l’eau:
- Définition :
L'écoulement de l'eau est un mouvement de l'eau le long d'un cours d'eau, d'un canal,
d'un ruisseau ou d'une autre voie d'eau.
L'écoulement de l'eau peut être influencé par divers facteurs tels que la topographie, la
gravité, la géométrie du lit du cours d'eau, les caractéristiques hydrologiques et les conditions
environnementales. Voici quelques termes clés liés à l'écoulement de l'eau :
- Notion de Débit :
Le débit (Q) est la quantité d'eau qui s'écoule à travers une section donnée d'un cours
d'eau ou d'un canal par unité de temps. Il est généralement exprimé en mètres cubes par
seconde (m³/s) ou en litres par seconde (l/s). Plusieurs paramètres peuvent affecter la variation
de débit. Le débit peut varier en fonction des conditions météorologiques, des
précipitations,…
Q = débit (m 3/s)
Q=VxS
V = Vitesse (m/s)
- Mesure de débit :
La mesure du débit hydraulique est une évaluation de la quantité d'eau qui s'écoule à
travers un point donné dans un système hydraulique. Il existe plusieurs méthodes pour
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mesurer le débit hydraulique, en fonction des conditions spécifiques et de la précision requise.
Voici quelques-unes des méthodes couramment utilisées :
- Méthode du flotteur :
Cette méthode consiste à placer un flotteur dans le flux d'eau et à mesurer le temps
qu'il met pour parcourir une certaine distance. En connaissant la distance et le temps, on peut
calculer le débit.
-Méthode du déversoir :
Cette méthode utilise un déversoir, qui est une structure conçue pour permettre à l'eau
de s'écouler sur un rebord spécifique. En mesurant la hauteur de l'eau au-dessus du rebord et
en utilisant une formule spécifique, on peut estimer le débit.
Les compteurs d'eau sont des dispositifs installés dans les conduites d'eau pour
mesurer la quantité d'eau qui passe à travers eux. Ils peuvent être de différents types, tels que
les compteurs à turbine, les compteurs à jet unique ou les compteurs volumétriques.
-Méthode de l'électromagnétisme :
Cette méthode consiste à mesurer la différence de pression entre deux points dans une
conduite. En utilisant des capteurs de pression appropriés et des calculs basés sur la loi de
Bernoulli, le débit peut être déterminé.
Ces méthodes sont quelques exemples parmi tant d'autres utilisées pour mesurer le
débit hydraulique. Le choix de la méthode dépend des conditions spécifiques de l'application,
telles que le débit attendu, la précision requise, les contraintes de l'environnement et le budget
disponible.
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4. Caractéristique de réseau hydrographique :
➢ Densité :
➢ Longueur totale :
➢ Gradient :
Le gradient d'un cours d'eau fait référence à la pente ou à la déclivité du cours d'eau. Il
peut varier d'un cours d'eau à l'autre et affecte le débit, la vitesse de l'eau et d'autres
caractéristiques hydrauliques.
➢ Bassins versants :
Les bassins versants sont les zones de drainage qui alimentent les cours d'eau. Ils sont
délimités par les crêtes des montagnes ou les lignes de partage des eaux, où les eaux de pluie
s'écoulent dans les cours d'eau. Les caractéristiques des bassins versants, tels que leur taille et
leur forme, influencent le comportement hydrologique du réseau hydrographique.
➢ Motifs géomorphologiques :
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C NIVEAU DE LA NAPPE :
1. Définition :
Une nappe est une accumulation d'eau souterraine qui remplit les pores et les fissures
d'un aquifère, qui est une couche de roche ou de sédiments perméables capable de stocker et
de transmettre l'eau. Les nappes d'eau souterraine se forment lorsque l'eau de pluie s'infiltre
dans le sol et descend jusqu'à atteindre une couche imperméable ou une limite où elle est
piégée.
Les nappes peuvent varier en taille et en profondeur, allant de petites nappes locales à
de vastes nappes étendues sur plusieurs kilomètres carrés. Elles peuvent se situer à des
profondeurs différentes, allant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres sous la
surface du sol.
La nappe phréatique, également appelée nappe libre, est la couche supérieure d'eau
souterraine qui remplit les pores et les fissures du matériau géologique situé directement sous
la surface du sol. Elle fluctue en fonction des précipitations, de l'évaporation et des
interactions avec les cours d'eau. La nappe phréatique est généralement peu profonde et peut
être accessible via des puits peu profonds.
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❖ Nappe captive :
Une nappe captive est une nappe d'eau souterraine confinée entre deux couches
imperméables. Elle est piégée et ne peut pas se déplacer verticalement. Pour accéder à une
nappe captive, il est nécessaire de forer un puits dans la couche imperméable qui la recouvre.
❖ Nappe artésienne :
Une nappe artésienne, également appelée aquifère artésien, est une nappe d'eau
souterraine confinée entre deux couches imperméables inclinées. Lorsque le niveau de la
nappe artésienne se situe au-dessus du niveau de la sortie du puits, l'eau peut jaillir
naturellement à la surface sans nécessiter de pompage.
✓ Nappe alluviale :
Une nappe alluviale se trouve dans les vallées fluviales et est composée de sédiments
fins et perméables déposés par les cours d'eau eux-mêmes. Elle est souvent située à proximité
des cours d'eau actifs et peut être rechargée par infiltration depuis le lit du cours d'eau ou par
les précipitations.
✓ Nappe basaltique :
Une nappe basaltique est une nappe d'eau souterraine associée aux formations de
basalte. Le basalte, une roche volcanique, est généralement poreux et peut contenir des
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fractures qui permettent à l'eau de s'infiltrer et de se déplacer à travers la formation basaltique,
formant ainsi une nappe.
✓ Nappe karstique :
Une nappe karstique se trouve dans les régions où le substrat géologique est
principalement constitué de roches solubles telles que le calcaire ou le marbre. Ces roches
sont sujettes à la dissolution par l'eau, ce qui crée des formations karstiques telles que des
grottes, des dolines et des rivières souterraines. Les nappes karstiques peuvent être complexes
et présentent souvent des caractéristiques hydrologiques uniques.
Il est important de noter que les caractéristiques et les types de nappes peuvent varier
selon la région géographique et la géologie locale. La connaissance précise du type de nappe
et de ses caractéristiques est essentielle pour une gestion efficace et durable des ressources en
eau souterraine.
• Profondeur :
• Épaisseur :
• Capacité de stockage :
La capacité de stockage d'une nappe d'eau souterraine est la quantité d'eau qu'elle peut
retenir. Elle est appelée aussi coefficient d’emmagasinement (S).Elle dépend de la porosité et
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de la perméabilité du matériau géologique qui compose l'aquifère. Plus la porosité est élevée,
plus la capacité de stockage est grande.
• Transmissivité :
La transmissivité est une mesure de la capacité d'un aquifère à transmettre l'eau. Elle
régit le débit d’eau qui se coule par unité de largeur d’un aquifère sous l’action du gradient
hydraulique. Elle dépend de la perméabilité du matériau géologique et de l'épaisseur de la
nappe. Une transmissivité élevée indique que l'aquifère peut fournir un débit d'eau plus
important.
T= transmissivité (m2/s)
Elle est donnée par l’expression : T= K e K= coefficient de perméabilité (m/s)
e= épaisseur (m)
Les nappes d'eau souterraine sont alimentées principalement par deux sources
principales :
• Précipitations :
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• Infiltration depuis les cours d'eau :
Les cours d'eau peuvent également contribuer à l'alimentation des nappes d'eau
souterraine. Lorsque le niveau des cours d'eau est plus élevé que le niveau de la nappe, l'eau
peut s'infiltrer à travers les berges ou le lit du cours d'eau et recharger la nappe.
• Ruissellement de surface :
Lorsque les précipitations sont abondantes ou que le sol est saturé, l'eau peut s'écouler
à la surface du sol, formant des ruisseaux temporaires ou des rivières. Une partie de cette eau
peut s'infiltrer dans le sol et atteindre la nappe.
D TAUX D’INFILTRATION
1. Définition
L'infiltration est le processus par lequel l'eau pénètre dans le sol à partir de la surface.
Lorsqu'il pleut ou qu'il y a une source d'eau, une partie de cette eau atteint la surface du sol.
L'infiltration se produit lorsque cette eau s'infiltre dans le sol, pénètre à travers les pores, les
fissures et les espaces entre les particules du sol, et se déplace vers la zone saturée, où se
trouve la nappe d'eau souterraine.
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2. La mesure de l'infiltration :
3. Facteur d’infiltration :
❖ Texture du sol :
❖ Structure du sol :
❖ Granularité :
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❖ Forme des grains
-Prismatique :
Une structure prismatique se caractérise par des agrégats allongés verticalement. Elle est
souvent observée dans les sols argileux et peut affecter la perméabilité et le drainage du sol.
-Plaque :
Une structure en plaque est caractérisée par des agrégats plats et horizontaux. Elle peut
entraîner une mauvaise infiltration de l'eau et une faible porosité, ce qui peut affecter la
rétention d'eau et la croissance des plantes.
-Bloc :
Une structure en bloc est caractérisée par des agrégats anguleux avec des bords marqués. Elle
peut limiter l'infiltration de l'eau et entraîner une faible perméabilité.
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II. EFFET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES INFRASTRUCTURE
ROUTIERS :
• Érosion du sol :
Les fortes précipitations peuvent entraîner une érosion du sol le long de la RN6, en
emportant les particules de sol et en créant des rigoles et des ravines. L'érosion peut affaiblir
la structure de la route, provoquer des affaissements ou des glissements de terrain, et entraîner
des dommages et des perturbations de la circulation.
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• Formation de flaques d'eau :
Les précipitations excessives peuvent affaiblir les berges et les talus le long de la RN6,
provoquant leur affaissement ou leur effondrement. Cela peut entraîner des obstructions de la
route, des chutes de débris ou de terre, et nécessiter des travaux de stabilisation et de
réparation.
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• Augmentation du risque d'inondation :
Dans les zones à proximité de cours d'eau ou de zones bassement situées, les
précipitations importantes peuvent entraîner des inondations le long de la RN6. Les
inondations peuvent submerger la route, rendant la circulation impossible et causante des
dommages importants à l'infrastructure.
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▪ Érosion des sols :
Le ruissellement peut entraîner une érosion des sols le long des routes, en particulier
lors de fortes précipitations. L'eau qui s'écoule peut emporter les particules de sol, ce qui peut
affaiblir les fondations de la route et causer des affaissements ou des glissements de terrain.
Lorsque l'eau de pluie ne parvient pas à s'écouler correctement de la route, elle peut
former des flaques d'eau, ce qui réduit la visibilité des conducteurs et augmente les risques
d'aquaplanage. Cela peut rendre la route dangereuse et provoquer des accidents.
▪ Détérioration de la chaussée :
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▪ Obstruction des systèmes de drainage :
Si les systèmes de drainage le long de la RN6 sont obstrués par des débris ou des
sédiments, le ruissellement peut être exacerbé. Cela peut entraîner une accumulation d'eau sur
la route et causer des problèmes de circulation.
L'effet de ruissellement accru sur la route nécessite un entretien plus fréquent et des
réparations pour prévenir les dommages structurels. Cela peut entraîner des coûts
supplémentaires pour les autorités responsables de la gestion de la route.
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➢ Affaiblissement des fondations :
Lorsque l'eau de pluie s'infiltre dans le sol sous la chaussée, elle peut affaiblir les
fondations de la route. Cela peut entraîner un affaissement ou une instabilité de la chaussée,
ce qui compromet sa solidité et sa stabilité.
➢ Glissements de terrain :
Dans les régions où le sol est instable, l'infiltration d'eau peut augmenter le risque de
glissements de terrain le long de la route. Les pentes adjacentes peuvent se saturer en eau, ce
qui réduit leur stabilité et peut provoquer des mouvements de terrain dangereux.
➢ Détérioration de la chaussée :
L'eau infiltrée peut pénétrer dans les fissures et les défauts de la chaussée existants, ce
qui peut accélérer la détérioration de la route. L'humidité constante peut fragiliser les
matériaux et contribuer à la formation de nid-de-poule, de fissures et d'autres problèmes de
surface.
L'infiltration d'eau sur la chaussée peut créer des conditions propices à l'aquaplanage,
en particulier lorsque la surface de la route n'est pas correctement entretenue. Cela peut rendre
la conduite dangereuse, car les pneus des véhicules perdent leur adhérence sur la route.
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Il est essentiel de prendre des mesures pour gérer l'infiltration sur les routes, telles que
l'amélioration des systèmes de drainage, la construction de fossés appropriés le long de la
chaussée et la mise en place de méthodes de renforcement des sols pour prévenir
l'affaiblissement des fondations. Un entretien régulier et une surveillance de l'état de la route
sont également importants pour identifier les problèmes potentiels et y remédier rapidement.
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III. SOLUTION APPORTEE POUR QUE LA ROUTE SOIT ADAPTE A LA
CHANGEMENT CLIMATIQUE :
1 Solution à la précipitation :
Pour faire face aux problèmes liés à la précipitation sur la route RN6 à Madagascar,
voici quelques solutions possibles :
Il est crucial de mettre en place des systèmes de drainage efficaces le long de la route
RN6 pour faciliter l'écoulement de l'eau de pluie. Cela comprend la construction de
caniveaux, de fossés et de regards pour collecter et évacuer l'eau loin de la chaussée.
Les systèmes de drainage doivent être régulièrement entretenus pour s'assurer qu'ils
restent dégagés et fonctionnels. Les débris, les sédiments ou tout autre matériau obstruant les
caniveaux et les regards doivent être régulièrement enlevés pour assurer un écoulement
efficace de l'eau.
❖ Revêtement de la chaussée :
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❖ Surveiller les zones à risque :
Il est important de surveiller attentivement les zones à risque le long de la route RN6,
telles que les pentes instables ou les sections sujettes à l'érosion. Des mesures de prévention
appropriées, telles que l'installation de barrières de protection, peuvent être prises pour
minimiser les risques potentiels.
Il est important de souligner que la mise en œuvre de ces solutions nécessite une
planification adéquate, des ressources adéquates et une coordination entre les autorités
compétentes en matière de transport et de gestion des ressources en eau.
Pour faire face au problème du ruissellement sur la route RN6 à Madagascar, voici
quelques solutions possibles :
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✓ Gestion des eaux de ruissellement :
✓ Revêtement de la chaussée :
La plantation d'une végétation adaptée le long de la route RN6 peut aider à réduire le
ruissellement en absorbant l'eau et en réduisant l'érosion des sols. L'aménagement paysager
peut également inclure la création de talus ou de terrasses pour ralentir le flux d'eau et
minimiser son impact sur la chaussée.
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Ces solutions nécessitent une planification minutieuse, des ressources adéquates et une
coordination entre les autorités compétentes en matière de transport, d'environnement et de
gestion des ressources en eau. Il est également important d'impliquer les communautés locales
pour assurer une sensibilisation et une participation efficaces à la mise en œuvre des mesures
de gestion du ruissellement.
Pour résoudre les problèmes d'infiltrations sur la route RN6 à Madagascar, voici
quelques solutions possibles :
- Revêtement imperméable :
Il est important de détecter et de réparer rapidement les fissures, les joints défectueux
et les autres défauts de la chaussée. Cela empêche l'eau de s'infiltrer à travers ces points
faibles et de causer des problèmes plus graves.
- Drainage efficace :
Un système de drainage adéquat est essentiel pour éliminer l'eau infiltrée. Cela peut
inclure la construction de caniveaux, de fossés et de regards de collecte le long de la route
pour capter et évacuer l'eau loin de la chaussée.
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- Réaménagement des pentes :
Si des infiltrations sont causées par des pentes instables, il peut être nécessaire de
réaliser des travaux de réaménagement pour stabiliser ces pentes. Cela peut impliquer
l'utilisation de techniques de génie végétal, de murs de soutènement ou d'autres méthodes de
stabilisation des sols.
Il est essentiel de mettre en œuvre ces solutions de manière cohérente et d'assurer une
coordination entre les autorités responsables de la construction, de l'entretien des routes, du
drainage et de la gestion de l'eau.
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CONCLUSION :
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