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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DES SCIENCES


DOMAINE : SCIENCES ET TECHNOLOGIES
PARCOURS : GEOTECHNIQUE

COMPTE RENDU HYDROLOGIE APPLIQUEE

ADAPTATION DE ROUTE AU
CHANGEMENT CLIMATIQUE

REALISEE PAR:

-ANDRIAMAHENINA Mandaniaina

-ANDRIAMAHERISON Safidy Nomery

-ANDRIAMAMENOSOA Rajoson

-ANDRIAMAMPIONONA Heriniaina Onjaniaina

ANNEE UNIVERSITAIRE: 2022-2023

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Sommaire
I. LES PARAMETRES LIEES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ............................................. 3
A LA PRECIPITATION : ................................................................................................................... 3
1. Définition : .................................................................................................................................. 3
2. Origine:........................................................................................................................................ 3
3. Forme de précipitation :............................................................................................................... 3
4. Caractéristiques d’une pluie : ...................................................................................................... 4
5. Mesure de la précipitation : ......................................................................................................... 6
B RESEAU HYDROGRAHIQUE : ................................................................................................... 8
1. Définition : .................................................................................................................................. 8
2. Types des cours d’eau : ............................................................................................................... 8
3. Écoulement de l’eau: ................................................................................................................... 9
4. Caractéristique de réseau hydrographique :............................................................................... 11
C NIVEAU DE LA NAPPE : ........................................................................................................... 12
1. Définition : ............................................................................................................................ 12
2. Types des nappes : ................................................................................................................. 12
3. Caractéristique des nappes : .................................................................................................. 14
4. Direction d'écoulement souterraine : ..................................................................................... 15
5. Source d’alimentation des nappes : ....................................................................................... 15
D TAUX D’INFILTRATION ........................................................................................................... 16
1. Définition................................................................................................................................... 16
2. La mesure de l'infiltration : ....................................................................................................... 17
3. Facteur d’infiltration : ............................................................................................................... 17
II. EFFET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES INFRASTRUCTURE ROUTIERS : .. 19
1 Effet de la précipitation sur la route RN6 :................................................................................ 19
2 Effet de ruissellement sur la route RN6 : .................................................................................. 21
3 Effet d’infiltration sur la route RN6 : ........................................................................................ 23
III. SOLUTION APPORTEE POUR QUE LA ROUTE SOIT ADAPTE A LA CHANGEMENT
CLIMATIQUE : .................................................................................................................................... 26
1 Solution à la précipitation :........................................................................................................ 26
2 Solution au ruissellement sur la route RN6 : ............................................................................. 27
3 Solution des infiltrations sur la route RN6 : .............................................................................. 29

1
INTRODUCTION :
Lors de la réalisation des projets de construction, l’étude de plusieurs domaine dans la
zone à projeté est nécessaire. L’analyse de la présence d’eau qui est liée fortement par le
climat dans la zone étudié est l’un des travails à faire durant l’étude. Lors de la conception
d’une route, le changement climatique consiste le paramètre le plus important à tenir compte à
fin d’assurer la résilience de l’ouvrage. Plusieurs éléments du climat doivent être prise en
charge en construction du route, comme : la précipitation, les réseaux hydrographie, les
nappes.

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I. LES PARAMETRES LIEES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

A LA PRECIPITATION :

1. Définition :
La précipitation regroupe toutes les formes des eaux en état solide (neige, la grêle,…)
et liquide (pluie) qui tombent sur la surface de la terre en provenant de l’atmosphère.

Les précipitations sont essentielles pour le cycle de l'eau de la planète, jouant un rôle
clé dans l'approvisionnement en eau douce des écosystèmes terrestres, des lacs, des rivières et
des aquifères souterrains.

2. Origine:
En générale, l’origine de la pluie est en relation étroite avec la présence des plans
d’eaux existant à la surface ; on parle du cycle de l’eau.

Le début de cette cycle est la transformation en vapeur de l’eau au niveau de plans


d’eau libre qui ce soit continentale (lac, fleuve, rivière…) ou océanique (océan, mer…) et au
niveau du sol humide par transpiration. Par évapotranspiration au niveau des êtres vivants
animaux et végétaux.

Ensuite la vapeur monte à l’atmosphère ou il y a la condensation en gouttelettes d'eau.


Ces particules se regroupent pour former des nuages. Lorsque la condition de température et
des pressions agissent sur les gouttelettes d'eau, cette dernière devient suffisamment lourde,
ils tombent sous l'influence de la gravité, entraînant ainsi la précipitation.

3. Forme de précipitation :
La précipitation se présente sous deux formes :

- Précipitation solide : grésil, neige,…


- Précipitation liquide : pluie, bruine,…

Parmi les formes de précipitation, on s’intéresse à la pluie dans ce devoir parce que la
pluie tient une place plus importante dans le climat à Madagascar.

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4. Caractéristiques d’une pluie :
Les caractéristiques d’une pluie peuvent variés sous l’influence de l'intensité, la durée
et la fréquence des précipitations.

Intensité de la pluie :

L'intensité des précipitations fait référence à la quantité de précipitations qui tombe par
unité de temps. Elle peut varier de légère à modérée, voire forte lors d'averses intenses.

L’intensité moyenne d’une pluie est le rapport entre la hauteur (h) et la durée de
précipitation (t).


Im=
𝑡

Avec : Im est exprimé en mm/ h

La Durée :

La durée des précipitations fait référence à la période pendant laquelle les


précipitations tombent. Elle peut varier de quelques minutes à plusieurs jours. La durée des
précipitations est un facteur essentiel pour évaluer l'impact hydrologique et les risques
d'inondation associés.

Énergie d’une pluie :

L’énergie cinétique d’une pluie est l’énergie provoque lors de ces mouvements. Elle a
donnée par la formule

1
EC= mv2
2

L’énergie cinétique d’une goutte de pluie est en relation avec sa vitesse de la chute.
La vitesse de la chute résulte de l’équilibre entre la force gravitationnelle et la résistance de
l’air.

Si on pose la goutte de pluie comme une sphère rigide et indéformable, l’expression de


la vitesse est donnée par la formule :

4
4𝑔𝜌𝑠
V=[ r]1/2
3𝜌𝑘

G : accélération de pesanteur

R : rayon de la goutte

ρs : masse volumique de la goutte (kg m-3)

ρ : masse volumique de l’air

k : coefficient de résistance (0,24<k< 0,48)

D’après cette formule, la vitesse augmente en fonction du rayon de goutte d’eau de


pluie.

Quelque exemple de la vitesse et l’énergie cinétique en fonction de rayon :

Rayon de la goutte de pluie vitesse Énergie cinétique


0 ,25 2,75 2,5. 10-7
0,50 3,89 3,9. 10-6
0,75 4,77 2,0. 10-5
1,00 5,50 6,3. 10-5
2 7,78 1,10. 10-3
2,75 9,12 3,6. 10-3

Indice d’érosivité :

Selon WISCHMEIER et SMITH, l’indice d’érosivite d’une pluie est donné par le
produit de l’énergie d’une goutte tombée et l’intensité en 30min. Elle est donnée par la
relation suivante : R= indice d’érosivite

R= E (I 30) I30= intensité en 30min

E= énergie cinétique du pluviographe

Énergie totale(E) est donnée par la formule E= (89 log I + 210,3) h

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Variabilité saisonnière :

Dans de nombreuses régions, les précipitations varient au cours des saisons. Par
exemple, certaines régions peuvent avoir une saison des pluies pendant laquelle les
précipitations sont abondantes, suivie d'une saison sèche avec peu ou pas de précipitations.

5. Mesure de la précipitation :
Il existe plusieurs appareils de mesure de la précipitation utilisés pour évaluer la
quantité et l'intensité des précipitations. Voici quelques-uns des appareils couramment
utilisés:

Pluviomètre :

Il s'agit d'un instrument de base utilisé pour mesurer la quantité de précipitations


tombées en un certain endroit sur une période donnée.

Fig. : pluviomètre

6
Pluviographe :

C'est un instrument plus avancé qui enregistre automatiquement la quantité de


précipitations tombées sur une période de temps donnée.

Fig. pluviographe

Radar météorologique :

Il s'agit d'un instrument utilisé pour détecter les précipitations, qu'il s'agisse de pluie,
de neige ou de grêle, sur de grandes distances.

Le radar météorologique émet des ondes radio qui se réfléchit sur les précipitations,
permettant ainsi de déterminer leur intensité, leur mouvement et leur distribution spatiale.

Fig. Radar météorologique

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Ces différents appareils de mesure sont utilisés en combinaison pour obtenir des
données précises sur les précipitations et leur évolution dans le temps, ce qui est essentiel
pour surveiller les changements climatiques.

B RESEAU HYDROGRAHIQUE :

1. Définition :
Un réseau hydrographique est un ensemble des cours d'eau (rivières, fleuves,
ruisseaux, etc.) et des plans d'eau (lacs, étangs, réservoirs, etc.) d'une région donnée.

Il est formé par l'interconnexion des différentes voies d'eau présentes sur un territoire.

2. Types des cours d’eau :


Les cours d'eau peuvent être classés en différents types en fonction de leur origine, de
leur débit, de leur régime hydrologique et de leur fonction dans l'écosystème. Voici quelques
types courants de cours d'eau :

▪ Rivières :

Les rivières sont des cours d'eau naturels qui ont un débit suffisant pour couler en
permanence. Elles peuvent être alimentées par des sources souterraines, des précipitations ou
une combinaison de ces sources. Les rivières peuvent varier en taille, allant des petits
ruisseaux aux grands fleuves.

▪ Fleuves :

Les fleuves sont des cours d'eau plus importants et plus larges que les rivières. Ils ont
généralement une plus grande longueur et un plus grand débit. Les fleuves se jettent souvent
dans la mer, un lac ou un autre cours d'eau. Ils peuvent jouer un rôle important dans le
transport fluvial, l'approvisionnement en eau et la formation de deltas.

▪ Ruisseaux :

Les ruisseaux sont de petits cours d'eau qui peuvent être alimentés par des sources
souterraines ou des précipitations. Ils ont généralement un débit plus faible et une largeur plus
étroite par rapport aux rivières et aux fleuves. Les ruisseaux peuvent être temporaires, avec un
écoulement saisonnier ou intermittent, ou permanent, avec un écoulement continu.

8
▪ Canaux :

Les canaux sont des cours d'eau artificiels créés par l'homme dans le but de faciliter le
transport de l'eau, la navigation ou l'irrigation. Ils sont généralement construits en creusant des
tracés artificiels ou en modifiant des cours d'eau existants. Les canaux peuvent être alimentés
par des sources naturelles d'eau ou par des réservoirs et des barrages.

Il convient de noter que ces types de cours d'eau peuvent se chevaucher ou se


combiner selon les caractéristiques spécifiques de chaque cours d'eau et de sa région
environnante.

3. Écoulement de l’eau:
- Définition :

L'écoulement de l'eau est un mouvement de l'eau le long d'un cours d'eau, d'un canal,
d'un ruisseau ou d'une autre voie d'eau.

L'écoulement de l'eau peut être influencé par divers facteurs tels que la topographie, la
gravité, la géométrie du lit du cours d'eau, les caractéristiques hydrologiques et les conditions
environnementales. Voici quelques termes clés liés à l'écoulement de l'eau :

- Notion de Débit :

Le débit (Q) est la quantité d'eau qui s'écoule à travers une section donnée d'un cours
d'eau ou d'un canal par unité de temps. Il est généralement exprimé en mètres cubes par
seconde (m³/s) ou en litres par seconde (l/s). Plusieurs paramètres peuvent affecter la variation
de débit. Le débit peut varier en fonction des conditions météorologiques, des
précipitations,…

Il est donné par la formule suivante :

Q = débit (m 3/s)
Q=VxS
V = Vitesse (m/s)

S = section du conduit (m2)

- Mesure de débit :

La mesure du débit hydraulique est une évaluation de la quantité d'eau qui s'écoule à
travers un point donné dans un système hydraulique. Il existe plusieurs méthodes pour

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mesurer le débit hydraulique, en fonction des conditions spécifiques et de la précision requise.
Voici quelques-unes des méthodes couramment utilisées :

- Méthode du flotteur :

Cette méthode consiste à placer un flotteur dans le flux d'eau et à mesurer le temps
qu'il met pour parcourir une certaine distance. En connaissant la distance et le temps, on peut
calculer le débit.

-Méthode du déversoir :

Cette méthode utilise un déversoir, qui est une structure conçue pour permettre à l'eau
de s'écouler sur un rebord spécifique. En mesurant la hauteur de l'eau au-dessus du rebord et
en utilisant une formule spécifique, on peut estimer le débit.

-Méthode du compteur d'eau :

Les compteurs d'eau sont des dispositifs installés dans les conduites d'eau pour
mesurer la quantité d'eau qui passe à travers eux. Ils peuvent être de différents types, tels que
les compteurs à turbine, les compteurs à jet unique ou les compteurs volumétriques.

-Méthode de l'électromagnétisme :

Cette méthode utilise un débitmètre électromagnétique qui mesure la vitesse


d'écoulement de l'eau en détectant les variations du champ électromagnétique lorsqu'elle passe
à travers le dispositif.

-Méthode de la pression différentielle :

Cette méthode consiste à mesurer la différence de pression entre deux points dans une
conduite. En utilisant des capteurs de pression appropriés et des calculs basés sur la loi de
Bernoulli, le débit peut être déterminé.

Ces méthodes sont quelques exemples parmi tant d'autres utilisées pour mesurer le
débit hydraulique. Le choix de la méthode dépend des conditions spécifiques de l'application,
telles que le débit attendu, la précision requise, les contraintes de l'environnement et le budget
disponible.

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4. Caractéristique de réseau hydrographique :

Les caractéristiques d'un réseau hydrographique peuvent varier en fonction de la


géographie, de la géologie, du climat et d'autres facteurs spécifiques à une région donnée.
Voici quelques caractéristiques courantes d'un réseau hydrographique :

➢ Densité :

La densité d'un réseau hydrographique fait référence au nombre de cours d'eau


présents dans une région donnée. Elle peut varier considérablement, allant des régions avec
une densité élevée de cours d'eau, tels que les régions montagneuses, aux régions avec une
densité plus faible, comme les plaines.

➢ Longueur totale :

La longueur totale du réseau hydrographique correspond à la somme des longueurs de


tous les cours d'eau présents dans une région. Elle peut être utilisée pour évaluer la complexité
et l'étendue du réseau hydrographique.

➢ Gradient :

Le gradient d'un cours d'eau fait référence à la pente ou à la déclivité du cours d'eau. Il
peut varier d'un cours d'eau à l'autre et affecte le débit, la vitesse de l'eau et d'autres
caractéristiques hydrauliques.

➢ Bassins versants :

Les bassins versants sont les zones de drainage qui alimentent les cours d'eau. Ils sont
délimités par les crêtes des montagnes ou les lignes de partage des eaux, où les eaux de pluie
s'écoulent dans les cours d'eau. Les caractéristiques des bassins versants, tels que leur taille et
leur forme, influencent le comportement hydrologique du réseau hydrographique.

➢ Motifs géomorphologiques :

Les motifs géomorphologiques se réfèrent à la configuration et à la forme du réseau


hydrographique. Cela peut inclure des motifs rectangulaires, radiaux, parallèles, annulaires ou
d'autres configurations spécifiques liées à la géologie et à la topographie de la région.

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C NIVEAU DE LA NAPPE :

1. Définition :

Une nappe est une accumulation d'eau souterraine qui remplit les pores et les fissures
d'un aquifère, qui est une couche de roche ou de sédiments perméables capable de stocker et
de transmettre l'eau. Les nappes d'eau souterraine se forment lorsque l'eau de pluie s'infiltre
dans le sol et descend jusqu'à atteindre une couche imperméable ou une limite où elle est
piégée.

Les nappes peuvent varier en taille et en profondeur, allant de petites nappes locales à
de vastes nappes étendues sur plusieurs kilomètres carrés. Elles peuvent se situer à des
profondeurs différentes, allant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres sous la
surface du sol.

2. Types des nappes :

Il existe différents types de nappes d'eau souterraine en fonction de leur position, de


leur configuration géologique et de leurs caractéristiques hydrodynamiques.

Type de nappe selon la nature du toit de l‘aquifère :

❖ Nappe phréatique ou nappe libre :

La nappe phréatique, également appelée nappe libre, est la couche supérieure d'eau
souterraine qui remplit les pores et les fissures du matériau géologique situé directement sous
la surface du sol. Elle fluctue en fonction des précipitations, de l'évaporation et des
interactions avec les cours d'eau. La nappe phréatique est généralement peu profonde et peut
être accessible via des puits peu profonds.

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❖ Nappe captive :

Une nappe captive est une nappe d'eau souterraine confinée entre deux couches
imperméables. Elle est piégée et ne peut pas se déplacer verticalement. Pour accéder à une
nappe captive, il est nécessaire de forer un puits dans la couche imperméable qui la recouvre.

❖ Nappe artésienne :

Une nappe artésienne, également appelée aquifère artésien, est une nappe d'eau
souterraine confinée entre deux couches imperméables inclinées. Lorsque le niveau de la
nappe artésienne se situe au-dessus du niveau de la sortie du puits, l'eau peut jaillir
naturellement à la surface sans nécessiter de pompage.

Types de nappe selon la nature géologique de l’aquifère :

✓ Nappe alluviale :

Une nappe alluviale se trouve dans les vallées fluviales et est composée de sédiments
fins et perméables déposés par les cours d'eau eux-mêmes. Elle est souvent située à proximité
des cours d'eau actifs et peut être rechargée par infiltration depuis le lit du cours d'eau ou par
les précipitations.

✓ Nappe basaltique :

Une nappe basaltique est une nappe d'eau souterraine associée aux formations de
basalte. Le basalte, une roche volcanique, est généralement poreux et peut contenir des

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fractures qui permettent à l'eau de s'infiltrer et de se déplacer à travers la formation basaltique,
formant ainsi une nappe.

✓ Nappe karstique :

Une nappe karstique se trouve dans les régions où le substrat géologique est
principalement constitué de roches solubles telles que le calcaire ou le marbre. Ces roches
sont sujettes à la dissolution par l'eau, ce qui crée des formations karstiques telles que des
grottes, des dolines et des rivières souterraines. Les nappes karstiques peuvent être complexes
et présentent souvent des caractéristiques hydrologiques uniques.

Il est important de noter que les caractéristiques et les types de nappes peuvent varier
selon la région géographique et la géologie locale. La connaissance précise du type de nappe
et de ses caractéristiques est essentielle pour une gestion efficace et durable des ressources en
eau souterraine.

3. Caractéristique des nappes :


Les nappes d'eau souterraine présentent plusieurs caractéristiques qui sont importantes
à considérer lors de leur étude et de leur gestion. Voici quelques-unes des caractéristiques clés
des nappes :

• Profondeur :

La profondeur de la nappe d'eau souterraine fait référence à la distance verticale entre


la surface du sol et le niveau supérieur de la nappe. Elle peut varier considérablement, allant
de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres. La profondeur de la nappe peut influencer
l'accessibilité et l'exploitation de l'eau souterraine.

• Épaisseur :

L'épaisseur de la nappe d'eau souterraine est la mesure de la verticale de la zone


saturée, c'est-à-dire la partie de l'aquifère où les pores et les fissures sont remplis d'eau.
L'épaisseur peut varier en fonction de la géologie locale, des variations saisonnières et des
fluctuations du niveau de la nappe.

• Capacité de stockage :

La capacité de stockage d'une nappe d'eau souterraine est la quantité d'eau qu'elle peut
retenir. Elle est appelée aussi coefficient d’emmagasinement (S).Elle dépend de la porosité et

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de la perméabilité du matériau géologique qui compose l'aquifère. Plus la porosité est élevée,
plus la capacité de stockage est grande.

• Transmissivité :

La transmissivité est une mesure de la capacité d'un aquifère à transmettre l'eau. Elle
régit le débit d’eau qui se coule par unité de largeur d’un aquifère sous l’action du gradient
hydraulique. Elle dépend de la perméabilité du matériau géologique et de l'épaisseur de la
nappe. Une transmissivité élevée indique que l'aquifère peut fournir un débit d'eau plus
important.
T= transmissivité (m2/s)
Elle est donnée par l’expression : T= K e K= coefficient de perméabilité (m/s)

e= épaisseur (m)

4. Direction d'écoulement souterraine :

La direction d'écoulement de l'eau souterraine indique le sens dans lequel l'eau se


déplace à travers l'aquifère. Elle est généralement influencée par la topographie locale, les
gradients hydrauliques et les caractéristiques géologiques. La connaissance de la direction
d'écoulement est essentielle pour la gestion de l'eau souterraine et la prévention de la
contamination.

5. Source d’alimentation des nappes :

Les nappes d'eau souterraine sont alimentées principalement par deux sources
principales :

• Précipitations :

Les précipitations, sous forme de pluie constituent la principale source d'alimentation


des nappes d'eau souterraine. Lorsque les précipitations tombent sur la surface du sol, une
partie de l'eau s'infiltre à travers le sol et atteint la zone saturée, où elle recharge la nappe
d'eau souterraine.

15
• Infiltration depuis les cours d'eau :

Les cours d'eau peuvent également contribuer à l'alimentation des nappes d'eau
souterraine. Lorsque le niveau des cours d'eau est plus élevé que le niveau de la nappe, l'eau
peut s'infiltrer à travers les berges ou le lit du cours d'eau et recharger la nappe.

D'autres sources d'alimentation moins courantes des nappes d'eau souterraine


comprennent :

• Ruissellement de surface :

Lorsque les précipitations sont abondantes ou que le sol est saturé, l'eau peut s'écouler
à la surface du sol, formant des ruisseaux temporaires ou des rivières. Une partie de cette eau
peut s'infiltrer dans le sol et atteindre la nappe.

D TAUX D’INFILTRATION

1. Définition

L'infiltration est le processus par lequel l'eau pénètre dans le sol à partir de la surface.
Lorsqu'il pleut ou qu'il y a une source d'eau, une partie de cette eau atteint la surface du sol.
L'infiltration se produit lorsque cette eau s'infiltre dans le sol, pénètre à travers les pores, les
fissures et les espaces entre les particules du sol, et se déplace vers la zone saturée, où se
trouve la nappe d'eau souterraine.

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2. La mesure de l'infiltration :

La mesure de l'infiltration est importante pour comprendre la disponibilité de l'eau


souterraine, pour évaluer les ressources en eau et pour concevoir des systèmes de drainage et
de gestion des eaux pluviales efficaces. Différentes techniques, telles que les essais de
perméabilité du sol et les mesures sur le terrain, peuvent être utilisées pour évaluer le taux
d'infiltration dans une zone donnée.

3. Facteur d’infiltration :

Plusieurs facteurs influencent le processus d'infiltration de l'eau dans le sol. Voici


quelques-uns des principaux facteurs d'infiltration :

❖ Texture du sol :

La texture du sol, c'est-à-dire la proportion relative de sable, de limon et d'argile, a une


influence significative sur l'infiltration. Les sols sableux ont généralement une plus grande
porosité et une meilleure perméabilité, favorisant une infiltration plus rapide, tandis que les
sols argileux ont une plus faible porosité et une perméabilité plus faible, entraînant une
infiltration plus lente.

❖ Structure du sol :

La structure du sol, qui fait référence à l'arrangement et à l'agencement des particules


de sol en agrégats, peut influencer l'infiltration. Un sol bien structuré avec des agrégats stables
favorise une meilleure infiltration par rapport à un sol compacté ou en pente.

❖ Granularité :

Une structure granulaire se caractérise par la présence d'agrégats arrondis de taille


variable. Elle est généralement associée à un bon drainage et à une bonne aération, d’où la
valeur de la perméabilité est élevée.

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❖ Forme des grains

-Prismatique :

Une structure prismatique se caractérise par des agrégats allongés verticalement. Elle est
souvent observée dans les sols argileux et peut affecter la perméabilité et le drainage du sol.

-Plaque :

Une structure en plaque est caractérisée par des agrégats plats et horizontaux. Elle peut
entraîner une mauvaise infiltration de l'eau et une faible porosité, ce qui peut affecter la
rétention d'eau et la croissance des plantes.

-Bloc :

Une structure en bloc est caractérisée par des agrégats anguleux avec des bords marqués. Elle
peut limiter l'infiltration de l'eau et entraîner une faible perméabilité.

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II. EFFET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES INFRASTRUCTURE
ROUTIERS :

1 Effet de la précipitation sur la route RN6 :


L'effet des précipitations sur la route nationale RN6 à Madagascar peut être
significatif, car les précipitations peuvent avoir un impact sur l'état et la qualité de la route.
Voici quelques effets potentiels des précipitations sur la RN6 :

• Érosion du sol :

Les fortes précipitations peuvent entraîner une érosion du sol le long de la RN6, en
emportant les particules de sol et en créant des rigoles et des ravines. L'érosion peut affaiblir
la structure de la route, provoquer des affaissements ou des glissements de terrain, et entraîner
des dommages et des perturbations de la circulation.

19
• Formation de flaques d'eau :

Les précipitations abondantes peuvent entraîner la formation de flaques d'eau sur la


chaussée de la RN6. Ces flaques peuvent causer des problèmes de sécurité routière, réduire la
visibilité, provoquer des aquaplanages et rendre la route glissante, augmentant ainsi le risque
d'accidents.

• Détérioration de la surface de la route :

Les précipitations fréquentes et intenses peuvent détériorer la surface de la route, en


provoquant des fissures, des nids-de-poule et une dégradation générale de l'asphalte ou du
revêtement. L'eau de pluie peut également pénétrer dans les fissures existantes, aggravant les
problèmes de détérioration de la route.

• Affaissement des berges et des talus :

Les précipitations excessives peuvent affaiblir les berges et les talus le long de la RN6,
provoquant leur affaissement ou leur effondrement. Cela peut entraîner des obstructions de la
route, des chutes de débris ou de terre, et nécessiter des travaux de stabilisation et de
réparation.

20
• Augmentation du risque d'inondation :

Dans les zones à proximité de cours d'eau ou de zones bassement situées, les
précipitations importantes peuvent entraîner des inondations le long de la RN6. Les
inondations peuvent submerger la route, rendant la circulation impossible et causante des
dommages importants à l'infrastructure.

2 Effet de ruissellement sur la route RN6 :


L'effet de ruissellement sur la route nationale RN6, ou toute autre route, peut avoir
plusieurs conséquences néfastes. Voici quelques-uns des effets courants du ruissellement sur
les routes :

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▪ Érosion des sols :

Le ruissellement peut entraîner une érosion des sols le long des routes, en particulier
lors de fortes précipitations. L'eau qui s'écoule peut emporter les particules de sol, ce qui peut
affaiblir les fondations de la route et causer des affaissements ou des glissements de terrain.

▪ Formation de flaques d'eau :

Lorsque l'eau de pluie ne parvient pas à s'écouler correctement de la route, elle peut
former des flaques d'eau, ce qui réduit la visibilité des conducteurs et augmente les risques
d'aquaplanage. Cela peut rendre la route dangereuse et provoquer des accidents.

▪ Détérioration de la chaussée :

Le ruissellement continu peut endommager la surface de la chaussée. L'eau peut


pénétrer dans les fissures existantes et les élargir, ce qui conduit à la formation de nid-de-
poule et à une dégradation accélérée de la route.

22
▪ Obstruction des systèmes de drainage :

Si les systèmes de drainage le long de la RN6 sont obstrués par des débris ou des
sédiments, le ruissellement peut être exacerbé. Cela peut entraîner une accumulation d'eau sur
la route et causer des problèmes de circulation.

▪ Augmentation des coûts d'entretien :

L'effet de ruissellement accru sur la route nécessite un entretien plus fréquent et des
réparations pour prévenir les dommages structurels. Cela peut entraîner des coûts
supplémentaires pour les autorités responsables de la gestion de la route.

Il est important de mettre en œuvre des mesures d'adaptation appropriées pour


minimiser les effets du ruissellement sur les routes, tels que la construction de systèmes de
drainage efficaces, la surveillance régulière de l'état de la chaussée et la mise en place de
mesures de prévention de l'érosion des sols.

3 Effet d’infiltration sur la route RN6 :


L'effet d'infiltration sur la route RN6 à Madagascar, ou toute autre route, peut
également avoir des conséquences significatives. Voici quelques-uns des effets courants de
l'infiltration sur les routes :

23
➢ Affaiblissement des fondations :

Lorsque l'eau de pluie s'infiltre dans le sol sous la chaussée, elle peut affaiblir les
fondations de la route. Cela peut entraîner un affaissement ou une instabilité de la chaussée,
ce qui compromet sa solidité et sa stabilité.

➢ Formation de poches d'eau souterraines :

L'infiltration excessive peut entraîner la formation de poches d'eau souterraines à


proximité de la route. Cela peut augmenter la pression sur les matériaux constituant la
chaussée, entraînant des déformations et des dommages structurels.

➢ Glissements de terrain :

Dans les régions où le sol est instable, l'infiltration d'eau peut augmenter le risque de
glissements de terrain le long de la route. Les pentes adjacentes peuvent se saturer en eau, ce
qui réduit leur stabilité et peut provoquer des mouvements de terrain dangereux.

➢ Détérioration de la chaussée :

L'eau infiltrée peut pénétrer dans les fissures et les défauts de la chaussée existants, ce
qui peut accélérer la détérioration de la route. L'humidité constante peut fragiliser les
matériaux et contribuer à la formation de nid-de-poule, de fissures et d'autres problèmes de
surface.

➢ Augmentation des risques d'aquaplanage :

L'infiltration d'eau sur la chaussée peut créer des conditions propices à l'aquaplanage,
en particulier lorsque la surface de la route n'est pas correctement entretenue. Cela peut rendre
la conduite dangereuse, car les pneus des véhicules perdent leur adhérence sur la route.

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Il est essentiel de prendre des mesures pour gérer l'infiltration sur les routes, telles que
l'amélioration des systèmes de drainage, la construction de fossés appropriés le long de la
chaussée et la mise en place de méthodes de renforcement des sols pour prévenir
l'affaiblissement des fondations. Un entretien régulier et une surveillance de l'état de la route
sont également importants pour identifier les problèmes potentiels et y remédier rapidement.

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III. SOLUTION APPORTEE POUR QUE LA ROUTE SOIT ADAPTE A LA
CHANGEMENT CLIMATIQUE :

1 Solution à la précipitation :
Pour faire face aux problèmes liés à la précipitation sur la route RN6 à Madagascar,
voici quelques solutions possibles :

❖ Systèmes de drainage améliorés :

Il est crucial de mettre en place des systèmes de drainage efficaces le long de la route
RN6 pour faciliter l'écoulement de l'eau de pluie. Cela comprend la construction de
caniveaux, de fossés et de regards pour collecter et évacuer l'eau loin de la chaussée.

❖ Entretien régulier des systèmes de drainage :

Les systèmes de drainage doivent être régulièrement entretenus pour s'assurer qu'ils
restent dégagés et fonctionnels. Les débris, les sédiments ou tout autre matériau obstruant les
caniveaux et les regards doivent être régulièrement enlevés pour assurer un écoulement
efficace de l'eau.

❖ Revêtement de la chaussée :

Un revêtement approprié de la chaussée peut aider à réduire l'infiltration de l'eau et à


prévenir la détérioration prématurée de la route. Des matériaux résistants à l'eau et à l'érosion,
tels que l'asphalte ou le béton poreux, peuvent être utilisés pour améliorer la durabilité de la
chaussée.

❖ Renforcement des fondations :

Si l'affaiblissement des fondations est un problème sur la RN6, des travaux de


renforcement peuvent être nécessaires. Cela peut inclure la stabilisation des sols, l'utilisation
de géotextiles ou d'autres techniques de génie civil pour améliorer la résistance du sol et
prévenir les affaissements ou les glissements de terrain.

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❖ Surveiller les zones à risque :

Il est important de surveiller attentivement les zones à risque le long de la route RN6,
telles que les pentes instables ou les sections sujettes à l'érosion. Des mesures de prévention
appropriées, telles que l'installation de barrières de protection, peuvent être prises pour
minimiser les risques potentiels.

❖ Sensibilisation et sécurité routière :

Une sensibilisation accrue à la sécurité routière, en particulier pendant les périodes de


précipitations, est essentielle. Les conducteurs doivent être informés des dangers potentiels
tels que l'aquaplanage et être encouragés à réduire leur vitesse et à adopter une conduite
prudente par temps de pluie.

Il est important de souligner que la mise en œuvre de ces solutions nécessite une
planification adéquate, des ressources adéquates et une coordination entre les autorités
compétentes en matière de transport et de gestion des ressources en eau.

2 Solution au ruissellement sur la route RN6 :

Pour faire face au problème du ruissellement sur la route RN6 à Madagascar, voici
quelques solutions possibles :

✓ Construction de systèmes de drainage adéquats :

La mise en place de systèmes de drainage appropriés le long de la route RN6 est


essentielle pour canaliser efficacement l'eau de pluie. Cela peut inclure la construction de
caniveaux, de fossés et de regards pour collecter l'eau et la diriger loin de la chaussée.

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✓ Gestion des eaux de ruissellement :

Des bassins de rétention ou des systèmes de stockage temporaires peuvent être


installés pour capturer l'eau de ruissellement en excès pendant les périodes de fortes
précipitations. Ces systèmes permettent de contrôler l'écoulement de l'eau et de réduire la
pression sur la route.

✓ Revêtement de la chaussée :

Un revêtement approprié de la chaussée peut aider à réduire le ruissellement en créant


une surface plus résistante à l'eau et à l'érosion. L'utilisation de matériaux tels que l'asphalte
ou le béton poreux peut permettre une meilleure infiltration de l'eau dans le sol.

✓ Aménagement paysager et végétation :

La plantation d'une végétation adaptée le long de la route RN6 peut aider à réduire le
ruissellement en absorbant l'eau et en réduisant l'érosion des sols. L'aménagement paysager
peut également inclure la création de talus ou de terrasses pour ralentir le flux d'eau et
minimiser son impact sur la chaussée.

✓ Gestion de l'érosion des sols :

Des mesures de prévention de l'érosion, telles que l'utilisation de techniques de génie


végétal ou de géotextiles, peuvent être mises en œuvre pour stabiliser les pentes et réduire les
risques de glissements de terrain le long de la route.

✓ Surveillance et entretien réguliers :

Il est important de surveiller régulièrement l'état de la route et d'effectuer des travaux


d'entretien préventif pour corriger les problèmes de ruissellement dès qu'ils apparaissent. Cela
peut inclure le colmatage des fissures, la réparation des zones endommagées et le nettoyage
des systèmes de drainage obstrués.

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Ces solutions nécessitent une planification minutieuse, des ressources adéquates et une
coordination entre les autorités compétentes en matière de transport, d'environnement et de
gestion des ressources en eau. Il est également important d'impliquer les communautés locales
pour assurer une sensibilisation et une participation efficaces à la mise en œuvre des mesures
de gestion du ruissellement.

3 Solution des infiltrations sur la route RN6 :

Pour résoudre les problèmes d'infiltrations sur la route RN6 à Madagascar, voici
quelques solutions possibles :

- Revêtement imperméable :

L'utilisation d'un revêtement de chaussée imperméable, tel que l'asphalte modifié ou le


béton bitumineux, peut aider à réduire l'infiltration de l'eau dans la chaussée. Cela permet de
protéger les couches inférieures de la route et de prévenir les dommages causés par l'eau.

- Réparation des fissures et des défauts :

Il est important de détecter et de réparer rapidement les fissures, les joints défectueux
et les autres défauts de la chaussée. Cela empêche l'eau de s'infiltrer à travers ces points
faibles et de causer des problèmes plus graves.

- Drainage efficace :

Un système de drainage adéquat est essentiel pour éliminer l'eau infiltrée. Cela peut
inclure la construction de caniveaux, de fossés et de regards de collecte le long de la route
pour capter et évacuer l'eau loin de la chaussée.

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- Réaménagement des pentes :

Si des infiltrations sont causées par des pentes instables, il peut être nécessaire de
réaliser des travaux de réaménagement pour stabiliser ces pentes. Cela peut impliquer
l'utilisation de techniques de génie végétal, de murs de soutènement ou d'autres méthodes de
stabilisation des sols.

- Surveillance et entretien réguliers :

Une surveillance régulière de l'état de la chaussée et des systèmes de drainage est


essentielle pour détecter les problèmes d'infiltration dès leur apparition. Un entretien régulier,
tel que le nettoyage des caniveaux et la réparation des éléments défectueux, permet de
maintenir le bon fonctionnement du système de drainage.

- Sensibilisation à la préservation de la route :

Une sensibilisation accrue de la communauté locale et des utilisateurs de la route à


l'importance de préserver la route peut contribuer à réduire les infiltrations. Cela peut inclure
des campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques de conduite, l'élimination
appropriée des déchets et la préservation de l'environnement routier.

Il est essentiel de mettre en œuvre ces solutions de manière cohérente et d'assurer une
coordination entre les autorités responsables de la construction, de l'entretien des routes, du
drainage et de la gestion de l'eau.

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CONCLUSION :

En conclusion, l’adaptation des routes au changement climatique est un impératif pour


assurer la durabilité et la résilience de nos infrastructures routières. L’étude des quelques
paramètres climat qui sont sensible au changement est très nécessaire. Les effets du
changement climatique sur la route RN6 à Madagascar sont significatifs, avec des
phénomènes tels que l’érosion, l’inondation,… Des solutions sont proposées après l’étude ;
tels que : le revêtement du route par des couches imperméables, le drainage,…En investissant
des maintenant dans ces cas de mesure d’adaptation, nous pouvons garantir des réseaux
routiers fonctionnels et sûr, tout en contribuant à la lutte contre au changement climatique.

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