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B. Comment ?
Par l'étude de l'environnement où se produisent les phénomènes
météorologiques : L'atmosphère.
II. L'ATMOSPHERE
D. Division en température
1. La Troposphère :
2. La stratosphère.
C'est la partie située au-dessus de la tropopause, on y constate une
augmentation de la chaleur en fonction de l'altitude. Le point de
température maximum donne la limite de la stratosphère que l'on appelle
la stratopause. Cette couche s’étend jusqu'à environ 50 km d’altitude.
3. La mésosphère
4. L’ionosphère
Dans l'ionosphère où la température remonte avec l'altitude.
5. Quelques chiffres :
Température au sol : 27 °C 0 km
Tropopause -73 °C 15 km
Stratopause : 27 °C 50 km
Mésopause : - 83 °C 85 km
Thermopause : 1200 °C 500 km
E. Division en composition
1. Depuis le sol et jusqu'à la mésopause, la composition de l'atmosphère est
relativement stable. Cela est dû au brassage des gaz par les phénomènes
météorologiques. C'est l'homosphère.
A. LA PRESSION
2. Unité de pression
La pression est définie comme le rapport entre une force sur une surface :
le pascal (g/m²). Cette unité étant très petite, on préfère utiliser une mesure
plus grande, le Bar qui correspond à 106 pascal. Celle-ci étant trop grande,
on utilise en pratique le millième de cette valeur, le millibar.
4. Variation de la pression
La pression diminue avec l'altitude. Comme la densité de l'air diminue
aussi avec l'altitude ceci nous donne une courbe logarithmique
(approximativement).
1 mb = 8,5 m au niveau du sol
1 mb = 25 m à 10 km
1 mb = 100 m à 20 km
1 mb = 100 km aux limites de l'atmosphère
Air chaud monte, l'air froid descend => air froid = anticyclone, air chaud =
dépression
V. L'HUMIDITE
C'est le paramètre le plus important de l'atmosphère. C'est lui qui détermine les
nuages et la pluie, mais aussi qui détermine la quantité de rayonnent terrestre
retenu par l'atmosphère. C'est aussi cette humidité qui transporte la chaleur dans
l'atmosphère.
A. Définition
L'humidité est la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air. Pour chiffrer cette
quantité, on parle d'humidité relative (Rh), qui est le rapport entre l'humidité
actuelle et le maximum possible de vapeur d'eau dans l'air. La vapeur d'eau est
invisible. Ce que l'on voit (les nuages, brouillard) sont des gouttelettes d'eau qui
se sont condensées. C'est donc de l'eau liquide et non de la vapeur d'eau.
Le point de rosée est la température pour la quelle la vapeur d'eau contenue dans
l'air se condense. C'est la température de saturation de l'air. Plus l'air est sec, plus
la température du point de rosée est basse. En effet, il faut descendre d'autant
Faire chauffer de l'air froid = assécher les objets se trouvant dans cet air. C'est le
meilleur moyen pour faire sécher du linge, on augmente la température de l'air et
donc, on augmente la capacité de ce dernier à contenir de l'eau.
A. Définition du vent
Le vent est un déplacement d'air. Ce déplacement est dû aux différences de
pressions entre dépression et anticyclone.
2. Les vents locaux sont crées par des différences très localisées de
températures ou de reliefs.
a. Les brises de terres ou de mer. Ils sont crées par la différence,
nocturne ou diurne, de température entre la terre et la mer. Ils
dépassent rarement force 2, mais leurs effets peuvent se cumuler
au vent météo.
b. Les vents de relief. Ils apparaissent lorsqu’une forte différence de
température existe entre le sommet et la base d’une montagne.
C. Direction de déplacement.
Le vent doit se déplacer en théorie perpendiculairement aux lignes d'isobares. De
la haute pression vers la basse pression. Cependant, divers phénomènes tendent à
modifier cette direction :
D. Loi de Coriolis.
Loi mathématique qui fait tourner les dépressions et les anticyclones. Cela
entraîne une déviation de la direction des vents en fonction de l'origine de leurs
créations. (L ou H). Elle est proportionnelle à la vitesse du vent, la vitesse de
rotation de la terre et au sinus de la latitude.
E. Direction du vent
La direction du vent dépend donc de
1. La position des D et H
2. De la force de Coriolis.
3. De la force centrifuge
4. Des frottements (surface de contact air sol).
G. Lois de BUYS-BALLOT
Cette loi, qui donne la direction du vent en fonction de la répartition du
champ de pression, peut s’énoncer d'une des manières suivantes :
H. Tableau de BEAUFORT
A. Définition :
C’est une partie de l'atmosphère (troposphère) dont les caractéristiques sont
homogènes dans un plan horizontal (température, humidité, ...), tandis que la
structure verticale est la même dans toute cette masse (gradient de pression).
B. Provenance.
Comme l'équilibre thermique de la terre (La quantité reçue par le soleil, et ce que
la terre rejette) doit être = 0 sur un an, et que l'équateur reçoit plus du soleil que
les Pôles, il existe un transfert d'énergie thermique sur la terre. Ce transfert se fait
par la mer, mais à 85% par l'atmosphère.
C. Circulation générale.
Explication par dessin du globe : L à l'équateur, H vers lat. 35°, L vers lat. 60° et
H aux pôles.
Les directions des vents Alizés (voir dessin)
2. Au niveau de l'humidité
Masse d'air maritime (m)
Masse d'air continentale (c)
Une masse d'air qui se réchauffe est dite de type froid, et par son
réchauffement à la base devient instable. On y trouve donc des nuages à
développement vertical, une bonne visibilité (sauf dans les précipitations), du
vent en rafale, instable en force et en direction.
Une masse d'air qui se refroidit est appelée masse chaude, et par ce
refroidissement devient stable. On trouve donc des nuages de type stratus, une
mauvaise visibilité due à la grande quantité de particules d'eau dans l'air, et un
vent régulier en force et en direction.
1. Arctique (A)
Provenance : anticyclone polaire. Stable, sec et basse température. Refroidie à
la base, elle est en fait une masse d'air chaud. Comme elle se déplace vers le
sud et donc se réchauffe encore, elle devient instable et atteint nos régions
comme masse d'air froid.
Type de temps Cumulus, averses, orages, fortes turbulences, mais bonne
visibilité.
Un nuage est la présence dans l'air de particule d'eau liquide ou solide. La vapeur
d'eau est invisible. C’est donc de la vapeur d’eau condensée.
1. Ascension orographique.
C'est le soulèvement de la masse d'air suite à un relief (montagne). Comme
l'air s'élève, sa température diminue (moins de pression) et si le point de rosée
est atteint, la vapeur d'eau se condense, et il y a formation de nuages. (Nuages
lenticulaires)
S'il n'y a pas de précipitation, la base du nuage est la même de part et d'autre
du relief. (Air Stable)
S'il y a précipitation, la quantité d'eau dans l'air diminue, et donc lorsque l'air
redescendra, l'eau se vaporisera plus haut qu'elle ne s'est condensée, et l'air
continuant de s'échauffer en descendant, desséchera les environs (Fœhn).
2. La Convection.
Le soleil chauffe le sol et les couches d'air au-dessus de lui. Cet air est
fortement instable (car plus chaud que l'air environnant) et donc une
ascendance est crée. Une fois atteint la température de condensation, le nuage
se forme. (Cumulus).
4. Les fronts
La formation est la même que pour la formation orographique, mais ici
l'air froid remplace le relief. Ces ce type de formation que l'on rencontre
en mer, ou les reliefs sont rares et les convections uniformes.
C. Type de nuages
Officiellement, les nuages sont répartis en dix genres différents. Cette
classification tient compte à la fois de la forme des nuages de l'altitude à laquelle
ils apparaissent. La troposphère. Domaine des nuages a été ainsi divisée en trois
étages Le nom d'un nuage indique à la fois sa structure et l'étage qu'il habite :
Les cirrus, cirrocumulus et cirrostratus sont les nuages de l’étage
supérieur; apparaissant entre 6 et 13 km d'altitude sous nos latitudes, ils sont
constitués de cristaux de glace.
- Les altocumulus et altostratus sont les nuages de l'étage moyen (entre 2 et
7 km d'altitude); ils sont principalement constitués de gouttelettes d'eau.
- Les strato-cumulus et les stratus sont les nuages de 1'étage inférieur
(entre le sol et 2 km).
Cette classification est un peu trop rigoureuse : trois genres de nuages lui
échappent. Le tableau ci dessous donne une liste exhaustive des types de nuages,
leurs aspects et leurs actions.
Altitude Epaisseur
Nuage Abréviation Description Observation
moyenne moyenne
CIRRUS CI 8 km 300 m Nuage séparé en Forme de cristaux de glaces,
D. Système de nuages
Dans la réalité, il est rare de trouver un seul type de nuages, Les nuages sont
créer par des conditions atmosphériques, dont la principale caractéristique est
d'être instable. Cela conduit à parler non pas de nuages, mais de système de
Les masses d'air ont une caractéristique remarquable, c'est leur inertie au
changement. Il faut des variations brutales de conditions au sol pour que la masse
d'air modifie ses caractéristiques internes (température, humidité, pression). En
raison de cette caractéristique deux masses d'air qui se rencontrent, ne se
mélangent pas. On assiste à la formation d'une zone atmosphérique où des
variations brutales de conditions se rencontrent, c'est un front
A. Type de fronts
Les types de front sont déterminés par les mouvements des masses d'air le long
du front. On distingue ainsi six types de fronts
1. FRONT CHAUD
C'est l'air chaud qui remplace l'air froid, Il est représenté sur les cartes par un trait
rouge ou des demi-cercles noirs sur la ligne du front.
2. FRONT FROID
L'air froid remplace l'air chaud. Il est représenté en bleu ou à l'aide de petits
triangles le long de la ligne du front.
3. FRONT STATIONNAIRE
Front dans lequel on ne trouve que très peu de mouvement. Ils sont représentés
par des traits alternatifs rouges et bleus ou par des successions de triangles et de
demi-cercles.
6. OCCLUS NEUTRE
S'il n'est pas possible de différencier les deux masses d'air froid, on a un front
occlus neutre. Il est représenté par des demi-cercles blancs alternés avec des
triangles blancs ou une ligne violette.
1. FRONT CHAUD
b) Au passage du front
Les conditions météos sont les plus mauvaises. Les nuages sont très épais, et
des Cn peuvent y être présent, la température augmente
c) Après le front
Condition d'une masse chaude, stratus bas, mauvaise visibilité, bruine. Les
éclaircies sont très rares, mais la couche de nuages diminue fortement. Le vent
tourne vers la droite, et la température reste stable. En hiver, comme la couche
est refroidie par le bas, les conditions restent mauvaises et peuvent même se
détériorer. En été, la masse d'air est réchauffée par le sol, et on assiste souvent
à la formation de petit cumulus, les conditions s'améliorent.
b) Au passage du front
Les conditions météo sont très mauvaises, averses, rafales de vents, le vent
tourne à gauche. Un front froid passe très vite.
c) Après le front
L'amélioration du temps est très nette. Le ciel se dégage, les nuages s'élèvent la
visibilité augmente, la pression remonte, le vent tourne vers la droite de
plusieurs dizaines de degrés. La différence de température est plus nette qu'au
passage du front chaud.
L'amélioration est souvent de courte durée due à l'approche d'une vague du
front froid ou, d'un front froid secondaire.
3. OCCLUSIONS
Dans une occlusion de type chaud, les précipitations les plus importantes
apparaissent peu avant le front et sont moins régulières, de plus on trouve
beaucoup plus de Cn
Dans une occlusion de type froid, les phénomènes sont étalés sur une plus
longue durée que sur un front froid.
4. FRONTS STATIONNAIRES
Les phénomènes associés aux fronts stationnaires sont soit ceux d'un front
froid soit d'un front chaud, mais ils durent plus longtemps. De plus,
d'importantes variations de conditions peuvent être enregistrées sur de courtes
distances.
Sur les différentes figures ci-joint, on verra comment se forme, évolue et meurt
une dépression.
On peut avoir une occlusion de type chaud ou froid, en fonction des températures
relatives des masses d’air froid antérieures et postérieures.
La terminologie associée (mer forte, mer calme, etc. ...) a été normalisée par les
services de Météorologie maritime pour fournir aux navires et aux installations
situées en mer une information qui puisse être utilisable. En effet, l'état de la mer
peut être source de dangers, de manière indépendante de la force du vent, en
particulier dans les zones d'eaux peu profondes (aux abords des côtes, sur des
hauts fonds,...) ou dans les passages resserrés ou parcourus par des courants
importants (raz, ...).
L'état de la mer est souvent composé de "houles" sans lien avec le vent local, et
d'une "mer du vent". La cambrure de la mer du vent étant généralement plus
forte, c'est la hauteur significative de la mer du vent qui est souvent le paramètre
le plus important. Les marins utilisent couramment l'échelle de Douglas, qui
donne 9 classes de valeur pour cette "hauteur de la mer du vent", de mer 0 à mer
9:
La Houle
1) Définition de la houle
La houle est un ensemble de vagues enclenchées sur des dizaines voire des
centaines de kilomètre. Elle est définie par sa direction (Est, Ouest, ...) et sa
hauteur (1 mètre, 2 mètres, ...).
2) Mécanisme de formation
Voici comment nous mesurons la houle grâce à l'échelle de Douglas créée par le
vice-amiral anglais Percy Douglas en 1917 :
0 calme 0
1 ridée 0 à 0,1
5 forte 2,5 à 4
7 grsse 6à9
8 très grosse 9 à 14
9 énorme 14 et plus
3) Prévision de la houle
La prévision de la houle n'est pas difficile si vous êtes en bord de mer ; il vous
suffit d'avoir un baromètre, une girouette et un anémomètre ; plus le vent est fort,
plus la houle sera grande (en Méditerranée, la houle excède rarement les 3 mètres
à cause de la faible profondeur de l'eau à certains endroits) ; c'est comme ça que
l'échelle de Beaufort est né.
Vous pouvez aussi vous amuser à calculer l'énergie des vagues (notée E) : c'est
une énergie mécanique composée d'énergie potentielle (déformation de la surface
de l’eau) et d'énergie cinétique (particules d’eau).
D'où E = (1 / 8) pgH²
A mesure que le bateau accélère, le creux augmente, la vague arrière (2) recule et
l'énergie récupérée diminue. Les vagues résiduelles produites par le bateau
deviennent de plus en plus importantes. Le bateau finit par atteindre une vitesse
critique qui ne peut être dépassée soit parce que la puissance nécessaire à
l'avancement ferait sancir ou enfourner le bateau, soit parce que celui-ci devient
ingouvernable, ce qui revient à dire que les résultantes des forces extérieures
deviennent plus importantes que les moyens de gouverner
Les bulletins météo sont le moyen pour nous de connaître les prévisions
météorologique à court terme (6-72h). Toutes les sources d’informations sont
toujours les bien venues, journaux, IRM, Radio, Internet, Expérience, mesure
personnelles.
A. Quelque sources
1. 1 Radio
BBC sur 200kHz le meilleur car très régulier toutes les 6H Mais est dit en
anglais et parfois fort vite pour les néophytes dans la langue de Saekspeare.
FRANCE INTER sur 164kHz, En français, mais les heures sont parfois
fantaisistes
BRT en Néerlandais et ne couvre que les zone de la cote belge.
VHF : en veille VHF, il est possible d'entendre les bulletins émis par les
Coast Guard ou les CROSS.
3. Les journaux
Souvent des cartes météo, mais les prévisions deviennent fantaisistes.
4. Le NAVTEX
C'est un appareil électronique qui reçoit des signaux de divers émetteurs.
Les informations sont retransmises en clair sur un écran ou sur du papier.
C'est une bonne source d'informations qui demande un peu d'habitude pour
sélectionner les informations utiles du reste. Il permet d'aller vaquer à
d'autre activités tout en restant branché sur des informations régulièrement
mise à jour (2 à trois fois par jours)
5. Internet
Informations les plus complètes, (parfois de trop), mais la difficulté vient
d’avoir les informations lorsque on n’est pas chez soi (qui possède un PC
et un GSM à bord avec connexion sur Internet ? ? ?).
6. La capitainerie
Le dernier recours lors des navigations de plusieurs jours. De toutes les
façons, ne jamais négliger une discussion avec les gens du cru. (Pécheur,
plaisancier, Harbour Master, etc…)
XVI. Conclusions
Tout marin doit avoir des connaissances en météo, car c'est la météo qui
détermine le type de navigation.