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TENUE DU 3 MAI 2018

A la gloire du G. :A. :D. :L. :U. : et sous les auspices du S. :C. :F. :F. :, entre le


point du jour et le lever du soleil, par 4°042 de Latitude Nord et 9°42 de
Longitude Est, méridien de Douala, s’est réunie la R. : L. : de Perfection La Pierre
De Fako n°909 sous la présidence du T. :F. :P. :G. :M. : Flore Edith MONG. :DIN,
les travaux sont ouverts par les nombres mystérieux de 3, 5, 7, 9.

Sont présents les GGEESSMM :

Victor KAME de la RL. : de Perfection La Clé, Hélène BIY. :NKO. :, Laurent


BILANG GUINTANG de la RL. : de Perfection La Clé, Virginie MOU. :MAK. :,
Thérèse d’Avila MBO. :, Annie FORESTIER, Bernadette NOU. : MBA. :, Andrée
GIB. :, Jean EKWE NJEMBELE de la RL. : La Clé, Flore Edith MON. :DIN. :,
Yvonne NGA. :YON. :

Sont excusées les GGEESSMM :

Grâce EKW. ; ESS. : Hors de l’Orient, Lydienne NGA. : BIB. : Hors de l’Orient,
Angélique TOUE. : Hors de l’Orient, Annick SOL. : malade, Madeleine PAG. :
malade

La lecture de la colonne gravée du 4 janvier 2018 ère vulgaire, est donnée ; notre
sœur Hélène fait remarquer que les triades célestes doivent être écrites dans
l’ordre ; la colonne gravée est adoptée après cette proposition.

La lecture de la colonne gravée de nos derniers travaux est également donnée ;


le TFPGM fait remarquer que les deux disciples ont ouvert la 11 ème porte après le
refus du mage initiant de le faire à leur demande ; la colonne gravée est adoptée
sous réserves de cette correction à faire.

Le TFPGM salue la présence de nos FF. : de la RL. : La Clé qui sont toujours avec
nous, et celle de nos sœurs venues de Limoges, dont une fondatrice, et une
visiteuse.

L’ordre du jour porte sur la lecture de deux planches intitulées : « la symbolique
des mages » par notre sœur Andrée GIBAUD, et « la mort ne peut séparer ce
que la vertu a uni » par notre frère Jean EKWE NJEMBELLE .
La symbolique des mages :

Notre sœur nous rappelle l’histoire du peuple juif exilé à Babylone après la
destruction du temple ; ils y sont encadrés par des prêtres dont trois
entreprennent un pèlerinage au lieu de leur initiation ; ils s’engagent dans un
voyage au fond de la terre ; partant de Malkut à Kether, à travers clés et
portes, ils vont accéder à un degré de plus en plus haut de spiritualité ; la 9ème
voûte est celle dans laquelle ils découvrent la Pierre d’Agate sur laquelle est
gravée le mot ineffable ; cette découverte fait d’eux des initiés complets ; c’est
en recherchant la Vérité qui leur avait été indiquée dans le Cabinet de réflexion,
qu’ils ont pu avec persévérance atteindre la 9 ème voûte ; « on n’est pas initié, on
s’initie soi-même » ; il faut travailler, se remettre en question ; la lumière
éternelle de la voûte est le centre de l’idée, le Principe, le Divin ; cette étincelle
du Divin est en chacun de nous, et nous devons faire le chemin pour
l’appréhender ;la transgression est nécessaire, avec la fraternité et la solidarité
pour avancer en sagesse.

Quelques enrichissements :

Il est essentiel de travailler sur nous-mêmes de façon permanente. Tout viendra


de nous ; on retrouve dans la planche tous les éléments du 13 ème degré. Avec la
découverte de la Pierre d’Agate, le peuple juif après ce qu’il a subi en Egypte s’en
remet à Dieu. Nous progressons en descendant en nous-mêmes ; c’est un long
cheminement d’éveil ; comme Johaben cité par notre sœur, c’est par notre vécu
que nous progressons ; l’initié initiant a compris qu’il ne faut pas donner le mot
très tôt ; le chemin est très important ; depuis le 4ème degré, nous savions que
nous devions arracher nos vices ; à partir du 12ème degré les 3 mages c’est nous ;
au 13 ème degré nous avons la bougie ; au 14ème, nous descendons et trouvons la
grande lumière ; notre partie sombre s’éclaire davantage ; la petite lumière du
Cabinet de réflexion a traversé notre cœur pour devenir un brasier ; nous avons
travaillé depuis le 4ème degré pour ne plus retomber dans ce qui nous a conduit à
la mort d’Hiram ; il a fallu la transgression de la 11 ème porte ; pourquoi ne
devenons-nous pas parfaits ? Notre sœur a mentionné l’humilité ; la recherche du
bonheur va avec la vertu d’humilité même après avoir reçu cette grande lumière.
« La mort ne peut séparer ce que la vertu a uni »

Après avoir remercié le TFPGM de donner à lui et à sa loge l’opportunité de


s’exprimer au travers de cette planche vieille de 10 ans et publiée dans l’Edifice,
notre frère rappelle que ces mots étaient gravés sur l’anneau traditionnellement
offert au récipiendaire à son élévation au 14ème degré.

L’anneau est synonyme d’alliance entre deux âmes ; il symbolise l’affection,


l’amour, l’éternité, la vérité, la constance. Chez les catholiques, cet anneau se
porte à l’annulaire gauche dont on disait qu’il était relié au cœur siège de l’amour
par une des veines. La vertu est une disposition constante et volontaire à faire le
bien. Il existe de nombreuses vertus. Les vertus théologales (la foi, l’espérance,
la charité) doivent être associées aux vertus morales que sont l’amour de la
justice, du bien, dicté par un cœur généreux. Le GEPSM doit rechercher ces
vertus ; il ne doit pas développer dans son cœur des sentiments de jalousie,
d’injustice, d’iniquité ; il doit s’identifier aux principes de Devoir, Savoir, Amour.
La mort est pour les initiés la fin d’un cycle ; la mort initiatique est la fin d’une
enfance, la fin de l’ignorance pour commencer une nouvelle vie spirituelle. En
contractant notre alliance avec la vertu et les hommes vertueux, nous devenons
missionnaires pour répandre ces vertus. Cette mission est rendue facile parce
que nous sommes porteurs de ce que nous avons éprouvé dans notre cœur, et
nous nous identifions inscrits dans notre conscience et que nous devons
transmettre. De la semence de ces idées que nous répandons, des actes que nous
posons, viendra une moisson spirituelle d’autant plus grande que la mort ne peut
séparer ce que la vertu a uni.

Quelques enrichissements :

Le TFPGM remercie notre frère de cette occasion qu’il nous donne de nous
enrichir de leurs lumières, d’adhérer et de comprendre leur rituel, ce qui est
bien une manifestation de l’alliance avec les hommes vertueux. Les funérailles
sont une joie chez le peuple bamiléké ainsi que nous l’a appris notre sœur Bernie  ;
parce qu’il y a transmission à la mort ; celle-ci est comme inexistante car la
tradition continue. Une autre formulation possible de ce titre : « même la mort
ne sépare pas ce que la vertu a uni » ; il y a beaucoup de choses qui nous
séparent ; nous avons trouvé la pierre d’agate, nous avons passé une alliance qui
nous unit et que même la mort ne peut séparer. Sur les 10 portes il y avait
toujours un anneau ; ce mot évoque cet échange ; « Que vous –ton appris ? » « A
rester fidèle » ; l’anneau est signe de fidélité ; la mort ne peut pas détruire ce
que la vertu a uni tant que nous restons fidèles. La pratique constante de la vertu
est une bonne chose ; elle permet la transmission de génération en génération.
Au moment du mariage on nous dit que seule la mort nous séparera ; le mémento
des premiers jours nous dit que nous devons creuser des cachots pour les vices
et élever des temples pour les vertus ; au 14ème on nous dit même la mort ne
peut séparer ce que la vertu a uni ; qu’est-ce que cela peut signifier ? Cela donne
à penser à la réincarnation où le compte est débiteur selon que l’on a fait le bien
ou le mal. Chez les bantous, l’alliance est éternelle, rien ne désunit une alliance, ni
le divorce, ni la mort ; on prépare sa mort toute sa vie en vivant vertueusement ;
la transmission est faite aux enfants qui lèvent pendant les funérailles la queue
de cheval pour signifier que le roi est mort, mais le roi vit ; on vit une vie de
vertu pour vivre sa résurrection à travers ses enfants. Le testament
philosophique au jour de l’initiation invite chacun à préparer sa mort ; que va-t-on
laisser au moment de partir ?

L’ordre du jour étant épuisé, plus personne ne demandant la parole, les travaux
ont été clos par les nombres mystérieux 3, 5, 7 et 9.

Le T. :F. :P. :G. :M. :

La Grande Oratrice La Grande Secrétaire

Adoptée le :

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