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Avenue de l'Armée Royale, Madinat Al Irfane 10100 B.P. 6207 Rabat-Instituts Rabat Maroc
Avenue de l'Armée Royale, Madinat Al Irfane 10100 B.P. 6207 Rabat-Instituts Rabat Maroc
Cordialement.
2
Dédicace :
A mes Parents,
Je dédie ce modeste Travail
3
Table des matières --------------------------------------------------------------------------------------- 4
Introduction Générale--------------------------------------------------------------------------------- 13
V. Impact des Technologies des génératrices utilisées dans les éoliennes ----------- 50
4
V-1 -Famille des éoliennes ---------------------------------------------------------------------------------- 50
V-1-2 -Les éoliennes à vitesse variable basé sur une machine asynchrone à cage: --------- 53
V-1-3 -Les éoliennes à vitesse variable basé sur une génératrice asynchrone à double
alimentation : ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 54
II-3-1-Equations ----------------------------------------------------------------------------------------- 79
5
IV-2-2-Principe de l’MLI sinus-triangle : ------------------------------------------------------------- 96
II-3 -Commande par Lyapunov des systèmes non linéaire ------------------------------------ 115
IV-3 -Résultats------------------------------------------------------------------------------------------------130
Annexe ------------------------------------------------------------------------------------------------------135
Biblioraphie -----------------------------------------------------------------------------------------------136
6
Liste des figures :
Figure 1.2 : La capacité Eolienne dans le monde répartie en les pays (MW) pour la
fin 2014 - source GWEC -conseil Mondial pour l’Energie Eolienne
7
Figure 2.3 : Coefficient de puissance en fonction de la vitesse spécifique pour
différente type d’éolienne
8
Figure 2.23 : Schéma bloc de la méthode MPPT avec asservissement de vitesse en
considérant que la fonction de transfert de l’ensemble génératrice-commande est
unitaire.
Figure 3.2 : représentation spatial des enroulements de la MADA selon les axes
réel et fictif
Figure 3.4 Schéma d’une MADA contrôlé depuis le Rotor par le convertisseur
AC/DC/AC
9
Figure 3.10 : principe de la comparaison entre la porteuse de fréquence et le
modulant de la première phase de fréquence
Figure 4.2 : plan de phase d’un système deuxième ordre dont le point d’équilibre
est stable (simple)
Figure 4.3 : plan de phase d’un système deuxième dont le point d’équilibre est
asymptotiquement stable
10
Tableau des symboles
Symboles Signification
la surface balayée par les pales
Vitesse instantané du vent (m/s)
La force exercée par les pales sur l’aire (N)
Masse volumique de l’aire en (Kg/ )
Le volume d'air qui traverse la surface en une seconde.
Energie Cinétique
Puissance théorique du vent.
Puissance extraite par le capteur éolien
Coefficient de puissance
La masse (Kg)
La vitesse spécifique
Rayon de la pale.
Vitesse angulaire de la turbine.
La vitesse tangentielle
l’angle de calage
Couple de l’arbre de la turbine
L’inertie totale
Le gain du multiplicateur
Coefficient de frottement de l’arbre de la génératrice
coefficient d’amortissement
Pulsation naturelle
Temps de réponse
Constante du temps mécanique du système a réglé.
Gain proportion
Gain intégral
Valeur efficace des tensions statoriques
Composant de la tension statorique suivant l’axe
Composant de la tension statorique suivant l’axe
Composant de la tension rotorique suivant l’axe
Composant de la tension statorique suivant l’axe
Composant de la tension statorique suivant l’axe
Composant de la tension statorique suivant l’axe
Composant de la tension rotorique suivant l’axe
Composant de la tension rotorique suivant l’axe
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Résistance des enroulements statoriques
Résistance des enroulements rotorique
Inductance de fuite statorique
Inductance de fuite rotorique
Inductance mutuelle entre deux phases statorique
Inductance mutuelle entre deux phases rotorique
Inductance cyclique statorique
Inductance cyclique rotorique
Inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor
Paire de pôle.
[ ( )] La matrice de Park
Couple électromagnétique
Le glissement
Indice de modulation d’amplitude
Indice de modulation de fréquence
Le déphasage de la tension de sortie par rapport au signal de référence
La valeur crête du modulant
la valeur crête de la porteuse
Fonction de Lyapunov
Fonction définie positive
Matrice d’adaptation
Fonction non linéaire
Signal de commande
Fonction non linéaire
Gain
Vecteur d’état
Sortie du système
Variable d’erreur
Puissance active statorique
Puissance réactive statorique
Puissance active rotorique
Puissance réactive rotorique
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Introduction générale
Aujourd’hui et plus qu’hier, l’énergie électrique est devenue l’un des éléments
indispensable pour tout développement socio-économique. Elle est devenue dans la vie
quotidienne des populations, notamment dans les pays développés, une forme d’énergie
dont on ne peut se passer. Vu l’ampleur de l’industrialisation dans ces dernières décennies,
l’augmentation en nombre des appareils domestiques qui sont de plus en plus gourmands en
consommation d’énergie électrique, a rendu la demande en énergie très importante. Face à
cela, et avec la diminution du stock mondial en hydrocarbure et surtout la crainte d’une
pollution de plus en plus envahissante et destructive pour l’environnement, les pays
industrialisés ont massivement fait recours aux centrales nucléaires. Cette source d'énergie
présente l'avantage incontournable de ne pas engendrer de pollution atmosphérique,
contrairement aux centrales thermiques traditionnelles, mais le risque d'accident nucléaire
(comme la récente catastrophe nucléaire de Fukushima 11 mars 2011 au Japon), le
traitement, et le rejet des déchets sont des problèmes bien réels qui rendent cette énergie
peu attractive pour les générations futures.
13
contre en Afrique, le développement de l’énergie éolienne n’a pas connu d’évolution
marquante et pourtant les ressources n’y manquent pas et la technologie est accessible.
14
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
15
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
I. Introduction
Le vent est engendré par les variations de la densité et de la pression de l’air, dues au
réchauffement inégal de la terre par le soleil, et par la rotation de la terre; il s’agit donc
d’une ressource naturelle renouvelable. Le vent causé par le mouvement de l’air contient
une grande quantité d’énergie, son utilisation n’est pas nouvelle. Les moulins à vent ont
servi pendant des milliers d’années à capturer une partie de cette énergie pour accomplir
différents travaux utiles. On peut ainsi trouver la trace d’ancêtres des éoliennes modernes
jusque dans la perse ancienne. Plus près de nous, certains pays ont depuis le moyen Âge
largement fait usage de ce type d’énergie par le biais du moulin à vent (moulin hollandais)
ou des éoliennes dit américaines. Au cours des siècles, la technologie des moulins a évolué
grâce à l’apparition de toits orientables permettant une utilisation plus intensive, puis de
moulin complets montés sur pivot. Enfin, la dernière évolution marquante été l’adoption de
profils semblable à des ailes d’avion, tendu sur une structure en bois, du fait de la
compréhension des phénomènes aérodynamique, acoustique et aéroélastique impliqué.
Parallèlement les progrès technologique tant dans les domaines de l’électrotechnique, et de
l’électronique que dans celui des matériaux, font que l’on peut désormais disposer de
machines aux performances étonnantes en terme de puissance produite, tout en limitant les
impacts sur l’environnement. C'est au début des années quarante que de vrais prototypes
d'éoliennes à pales profilées, ont été utilisés avec succès pour générer de l'électricité.
Plusieurs technologies sont utilisées pour capter l'énergie du vent (capteur à axe vertical ou
à axe horizontal) et les structures des capteurs sont de plus en plus performantes.
Les énergies renouvelables sont dérivées de l’énergie solaire soit directement soit
indirectement, on site :
Energie Biomasse
Energie Solaire
Energie Hydraulique
Energie Eolienne
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Les flux d’aire sont produits par la variation de température, et soit 1% à 2% est
convertie en énergie éolienne.
- C’est une Energie propre qui ne présente pas de rejet atmosphérique : en effet
l’utilisation de cette énergie pour la conversion est totalement propre pour
l’environnement puisque le matériel utilisé ne rejette aucune pollution dans
l’atmosphère.
- Les activités industrielles et agricoles peuvent continués autour des parcs éoliens :
car les éoliennes ne sont pas encombrantes et l’énergie produit est propre.
- La source d’énergie, qui est le vent, est plus importante en hiver : une
caractéristique qui peut être plus ou moins bénéfique pour ce type de production
d’énergie.
Et des inconvenants :
- Matériels coûteux : car la réalisation par exemple des pâles pour augmenter la
portance et faire tourner la turbine en présence de vent est un travail relativement
difficile, et délicat, ceci est due à la forme géométrique en forme d’aile bien étudié
de tous les côtés.
- Source d’énergie Aléatoire : Pour la raison que chaque être humain a été confronter
aux variations du vent, on sait tous que le vent est une notion physique totalement
imprévisible.
17
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Cependant elle ne peut être exploitée que si elle est disponible Au bon moment : Son
évolution suit une variation stochastique, et donc de productivité limité. Sous la bonne
forme : Peut être transformé en énergie électrique de manière efficace. Au bon endroit :
Souvent disponible dans des zones isolés et doit elle doit être transporté en vue de son
exploitation.
La capacité éolienne installée dans le monde est de 369.6 GW fin 2014 [Figure 1.1],
et selon Siemens, un parmi les grands fabricants d’aérogénérateur, elle devrait augmenter
de plus de 400% et atteindre 1.107 GW en 2030. La puissance éolienne installée dans le
monde devrait être multipliée par 3 pour atteindre 910 GW en 2025, et le marché mondial
de l'éolien devrait plus que doubler au cours de cette période.
18
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Figure 1.1 : Taux d’intégration cumulatif de la capacité éolienne dans le monde (MW) pour la fin
2014 - source GWEC -conseil Mondial pour l’Energie Eolienne
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Figure 1.2 : La capacité Eolienne dans le monde répartie en les pays (MW) pour la fin 2014 - source
GWEC -conseil Mondial pour l’Energie Eolienne
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Pour le Maroc, il faut dire que l’enjeu est surtout économique pour un pays
particulièrement dépendant de ses importations d’hydrocarbures. Sa facture énergétique
tourne chaque année autour des 9 milliards d’euros.
2010
13% 4%
Eolien
28% Hydraulique
27% Charbon
Fioul
Gaz
28%
Figure 1.3 : Statistique pour la fin 2010 de la puissance installée en % - source MINISTERE DE
L’ENERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
21
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
30000
1999
2000
25000
2001
2002
20000
2003
15000 2004
2005
10000 2006
2007
5000
2008
2009
0
Années
Figure 1.4 : Evolution Annuelle de la demande en Energie Electrique en (GWh) –source MINISTERE DE
L’ENERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
2009
2008
2007
2006
2005
Années 2004
20032
2002
2001
2000
1990
Figure 1.5: Evolution de la consommation annuelle d’électricité par habitant en (kWh) - source
MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
C’est par rapport à ces prévisions que dans le cadre de la stratégie énergétique
nationale, des plans d’actions à court (2009-2012), moyen (2013-2019) et long termes
(2020-2030) ont été mis en œuvre :
Figure 1.6 : Les différentes visions adoptées par le MAROC - source MINISTERE DE L’ENERGIE, DES
MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
23
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Figure 1.7 : Gisement Eolien de 25 000 MW ON SHOR - source MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES, DE
L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
- Une politique « énergies propres » en marche avec des objectifs ambitieux : 14% de
mix énergétique d’ici 2020.
Energie 2020
Eolien 14%
Solaire 14%
Hydraulique 14%
Tableau 1.1 : Part des énergies renouvelables dans la puissance installée totale - source MINISTERE DE
L’ENERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Selon les plans du gouvernement, les énergies vertes couvriront 42% des besoins
en électricité à l’horizon 2020.
Figure 1.8 : Comparaison entre la répartition de puissances installées entre 2010 et 2020- source
MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
Les énergies renouvelables semblent donc être l’une des réponses idéales vers
l’indépendance énergétique du Maroc.
131 éoliennes, Une puissance de 300 Mégawatt, Là aussi, il s’agit seulement d’une
partie d’un programme éolien bien plus vaste qui devrait atteindre 2000 MW [Figure 1.8-
1.9] de production dans 5 ans, autant que pour le solaire.
Du point de vue des statistique mondial le MAROC aujourd’hui occupe la première
place entre les pays de l’Afrique et le moyen orient avec :
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Figure 1.9: Parcs Eoliens Réalisé et en cours de développement - source MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES,
DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
Figure 1.10: Site identifiés Pour le Programme Intégré De 1000 MW - source MINISTERE DE L’ENERGIE, DES
MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Réseau (Élec)
(Élec)
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Elles sont très peu mises en œuvre de nos jours car elles sont moins performantes que
celles à axe horizontal. Elles fonctionnent sur le même principe que les roues hydrauliques
avec une direction du vent perpendiculaire à l'axe de rotation. La conception verticale offre
l'avantage de mettre le multiplicateur et la génératrice au sol directement, mais cela impose
que l'éolienne fonctionne avec le vent proche du sol, moins fort qu'en hauteur car freiné par
le relief.
De par son axe vertical, il y a symétrie de révolution et le vent peut provenir de toutes
les directions sans avoir à orienter le rotor. Par contre, ce type d'éolienne ne peut pas
démarrer automatiquement, il faut la lancer dès l'apparition d'un vent suffisamment fort
pour permettre la production.
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Caractéristiques :
Ces éoliennes captent le vent en hauteur, et loin du sol, à cette hauteur le vent est
beaucoup moins ralenti par le relief. A dimension d'hélice identique, on pourra produire
plus de puissance par le biais de cette structure par rapport aux éoliennes à axe vertical.
Un autre avantage, et non des moindres, est l'emprise au sol qui est très faible par
rapport aux éoliennes à axe vertical. Ici, seule la tour occupe de la place au sol, et contient
généralement tous les systèmes de raccordement, Ainsi, il n'est pas nécessaire de rajouter
un local électrique, et l'emprise au sol est vraiment minimale.
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Caractéristiques :
- Coût moins important : Du fait que la forme de la turbine ne pose pas beaucoup de
contrainte mécanique par rapport à l’éolienne à axe vertical lors de sa fabrication.
- Faible encombrement au sol : Le système de conversion électromécanique, est
disposé dans la nacelle en haut, près de la turbine.
- La position du récepteur est près des pales tournant, ce qui privilégie l’efficacité :
Plus le système de transmission est près de la turbine, moins sont les pertes
mécaniques.
- Rendement aérodynamique supérieur à celui des éoliennes à axes vertical : Les
pales sont conçues à la forme des ailes d’un avion, bien sûr c’est la forme la plus
optimale qui favorise la portance, en effet comme résultat de l’efficacité de cette
forme, est que aujourd’hui les avions vole.
- Minimum d’exposition aux contraintes mécaniques.
Ce type d’éolienne est le plus utilisé, d’ailleurs c’est ce dernier qui est utilisé pour la
production de l’énergie éolienne. Sa disposition sur le sol peut être faite en deux
maniéré [Figure 1.15] :
Eolienne en amont :
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CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
- Les Pales doivent être du type rigide pour éviter tout contact de celle-ci avec la
Toure.
- Le flux de d’aire est peut perturber par la présence de la Toure.
- Un dispositif d’orientation du rotor suivant la direction du vent est indispensable
pour cette configuration.
Eolienne en aval :
32
CHAPITRE I : L’Energie Eolienne
Remarques :
En générale on constate qu’il y des éolienne a axe horizontal comportant 3 pales, en
effet c’est la structure la plus commun, mais il existe d’autre structure allant d’une pale
jusqu’à plusieurs pales.
Les éoliennes sont conçues pour produire de l'électricité à un prix aussi bas que
possible. Par conséquent, les éoliennes sont en général construites de manière à atteindre
leur performance maximale à environ 15 m/s. Il est en fait inutile de concevoir des
éoliennes qui maximalisent leur rendement à des vitesses de vent encore plus élevées,
celles-ci étant peu fréquentes.
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
34
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
I. Introduction
L’éolienne à vitesse variable est une technologie qui se développe de plus en plus,
pour être intégré dans les réseaux de moyenne tension. Différentes stratégies de commande
seront décrites. Ces dernières sont différentes selon le point de fonctionnement fixé par la
caractéristique puissance/vitesse. Ensuite, une technique permettant de maximiser
l’extraction de la puissance éolienne sera présentée.
Le contenu de la nacelle telle qu’il est présenté avant a pour rôle de capter l’énergie
cinétique du vent, et de la transformer en énergie électrique. Cette opération est basée sur
un certain nombre de lois physiques qui seront présentés par la suite.
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
La théorie globale du moteur éolien à axe horizontal a été établie par Betz. Il suppose
que les pales sont placées dans un air animé à l’infini en amont, d’une vitesse V1 et à
l’infinie en aval d’une vitesse V2.
A1
A2
Par ailleurs, d’après le théorème d’Euler, la force exercée par les pales sur l’air en
mouvement est dirigée vers l’avant, et elle égale en valeur absolue à :
( ) ( )
Avec
F : La force exercé par les pales sur l’aire.
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
( )
( ) ( )
: Energie Cinétique.
C’est la vitesse du vent traversant le rotor, elle est égale à la moyenne entre la vitesse
du vent non perturbé à l'avant de l'éolienne et la vitesse du vent après passage à travers
le rotor [2].
( )
( )( ) ( )
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
C’est aussi une puissance théorique qui n’est jamais obtenu par un capteur éolien.
( ) ( ( ))( ( ) )
( )
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Une autre méthode de détermination du coefficient , est de dire que : le vent, c’est
de l’air en mouvement, et comme tout corps en mouvement, on peut lui associer
une énergie cinétique, elle est fonction de la masse, et de la vitesse du volume d'air. Si on
considère que la masse volumique de l'air est constante, on peut dire que la puissance
fournie par le vent est fonction de sa vitesse :
Avec
Dans le cas de l’éolien, le volume d'air occupé dépend de la surface balayée par
le rotor de l’éolienne. La puissance du vent traversant le rotor, correspond à la quantité
d’énergie cinétique traversant le rotor à chaque seconde
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Finalement on a :
: Section d’une colonne d’aire, ou surface des pales de l’éolienne. Pour une éolienne à
axe horizontal, ( ).
Une éolienne ne permet de récupérer qu'une partie de cette puissance Théorique, car
l'écoulement ne peut pas avoir une vitesse nulle après son passage à travers la turbine (dans
le cas contraire, cela reviendrait à « arrêter le vent »). Et donc on définit le coefficient de
puissance tell que :
c’est une limite qui n’est jamais extrait par l’éolienne, appelé LIMITE DE BETZ.(Ce chiffre
ne prend pas en compte les pertes d'énergie occasionnées lors de la conversion de l'énergie
mécanique du vent en énergie électrique). Ce coefficient dit aussi Facteur de Betz dépend
de ( ), avec est l’angle d’inclinaison des pales et est la vitesse spécifique
ou le paramètre de rapidité, En anglais Tip Speed Ratio (TSR).
C’est un rapport, sans unité, entre : la vitesse tangentielle qui est la vitesse crée
par le déplacement des pales, et la vitesse réel du vente avec :
Et
Avec :
Rayon de la Pale.
40
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
( ) ( )
Avec
41
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
précédente ce sont les coefficients i = {1,2…8} qui change pour chaque turbine. Dans
notre cas on a choisi les coefficients suivant :
42
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Zone MPPT
Puissance Mécanique
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
La première est une technique passive ‘’stall’’ elle est intrinsèque à la turbine.
Utilisé pour des systèmes à vitesse fixe, cas des éoliennes raccordés au réseau et où la
fréquence fixe du réseau impose ainsi une vitesse fixe à l’éolienne. Elle consiste sur le fait
de concevoir la forme des pales d’une manière bien spéciale, pour obtenir un décrochage
aérodynamique des pales en présence de vitesse de vent élevé. On peut la combiné avec la
technique dite ‘’Pitch’’. Cette méthode limite la puissance et permet aussi l’arrêt de
l’éolienne [21].
Ce système permet :
C'est le système le plus efficace car il permet une régulation constante et presque
parfaite de la rotation du générateur en bout de ligne, donc de la puissance, mais c'est un
dispositif complexe, qui exige davantage d'entretien.
44
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Vent Apparent
Vent Réel
𝜃𝑐𝑎𝑙𝑎𝑔𝑒
Vent
tangentiel
Figure 2.6 : Représentation de l’angle de calage et du vent apparent : vent apparent obtenu par l’égalité
de PETAGOR
45
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Considérons une turbine éolienne à trois pales orientables, fixées sur l’arbre de la
turbine, et formant ainsi un bloc mécanique capable de tourné grâce à l’énergie du vent.
Ceci permet de déduire que chaque partie de cet ensemble subit trois contraintes, à savoir :
sa propre inertie, le frottement et l’élasticité. D’une manière générale l’arbre de la turbine
est couplé avec un multiplicateur de vitesse, qui à son tour est lié à l’arbre de la génératrice
[19].
- La même inertie
- La même élasticité
- Le même coefficient de frottement par rapport à l’aire
Ces pales sont orientables, et présentent toutes un même coefficient par rapport au
support .
46
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
- Son inertie
- Son élasticité
- Son coefficient de frottement par rapport au multiplicateur est
- Une inertie
- Un coefficient de frottement
Si l’on considère une répartition uniforme de la vitesse du vent sur toutes les pales, et
donc une égalité de toute les forces de poussé, alors on peut considérer l’ensemble des trois
pales comme un seul, et même système mécanique, caractérisé par la somme de toutes les
caractéristiques mécanique. De part la conception aérodynamique des pales, leur coefficient
de frottement par rapport à l’aire, est très faible et peut être ignoré. De même, les
pertes par frottement coté turbine sont négligeables par rapport aux pertes par frottement
coté génératrice.
47
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
La puissance contenue sous forme d’énergie cinétique dans le vent de vitesse , traversant
une éolienne à axe horizontal, dont la surface du capteur éolien est est donné par
la relation :
L’aéroturbine ne peut récupérer qu’une partie de cette puissance (Chap 1). Ainsi la
puissance mécanique disponible sur l'arbre de transmission est:
( )
Pour :
On a :
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CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
( )
Et on a que :
Avec :
Avec :
49
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Pour les entrainements à vitesse fixe, les machines alternative sont généralement
utilisées, alors que pour ceux a vitesse variable c’est la machine à courant continue, mais
dut aux inconvénients de la machine à courant continue, qui sont : son coût élevé, son poids
ainsi que le système balais collecteur qui limite la vitesse ce celle-ci, on constate que
l’utilisation des entrainements électrique à vitesse variable basé que les machine alternative
gagne chaque jours un intérêt et de l’importance vis-à-vis de la MCC.
50
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
utilisant une machine asynchrone à cage, dont la variation de vitesse est limitée (autours de
la fréquence du réseau). La puissance dans ce cas ne peut être contrôlé que par variation de
l’angle de Calage ‘’Pitch Contol’’. Puisque l’efficacité de l’éolienne dépend ainsi de la
vitesse spécifique ‘’Tip Speed Ratio’’, la puissance de la génératrice a vitesse fixe varie
directement en fonction de la vitesse du vent, de plus avec cette éolienne l’optimum de la
vitesse spécifique est obtenu pour une seul vitesse du vent La machine asynchrone n’est pas
adapter pour un control de l’énergie Réactive, Des systèmes de contrôle fixe ou variable du
facteur de puissance sont souvent utilisés pour la compensation de la demande de la
puissance réactive par la génératrice ou par d’autre composant dans le réseau si celui-ci on
a besoin. La [Figure 2.10] montre le schéma synoptique d’une éolienne à base de la
machine asynchrone à cage, fonctionnant à vitesse fixe. La rotation des pales par des
actionneurs, hydrauliques ou électriques, permet l'augmentation de l'angle de
calage . La puissance peut alors être limitée à la puissance nominale de la
génératrice. Lors de fort vent, technique qui comme dit précédemment, permet aussi la
mise en drapeau des pales ( ).
51
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Figure 2.11 : caractéristique de réglage idéal (trait continu) et puissance de sortie d’une
éolienne en fonction de la vitesse du vent
52
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
V-1-2 Les éoliennes à vitesse variable basé sur une machine asynchrone
à cage:
53
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Figure 2.12 : Eolienne à Vitesse variable utilisant une MAS à cage et de l’électronique de commande
pour la variation de la vitesse [fredirique]
54
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
55
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Tout d’abord, la MADA est une machine asynchrone ; alors le premier inconvénient
est que sa structure est non linéaire, ce qui implique la complexité de sa commande. En plus
de ça, on peut citer les inconvénients suivants :
- Elle est plus longue à causes des balais.
- Elle est plus volumineuse qu'une MAS à cage de puissance équivalente.
Mais due aux avantages, telle que la haute efficacité et la contrôlabilité, et le plus
important, les économies faites sur les convertisseurs, les éoliennes à vitesse variable
utilisant la GADA reçoit de plus en plus d’attention. La GADA est à la base un générateur
standard à rotor bobiné. Pour exploité la possibilité de la variation de la vitesse de cette
génératrice, un convertisseur de tension est connecté via les enroulements accessible par le
système balai-collecteur. Les enroulements statorique sont directement connectés au réseau
alors que les enroulements rotorique sont connectés au réseau à travers un convertisseur de
puissance comme illustré dans la [Figure 2.13]
Le control de la puissance du glissement, (c’est la Puissance qui transite du rotor
vers le réseau ou inversement, en passant par les convertisseurs statiques) utilisant une
Génératrice Asynchrone à Double Alimentation (GADA) contrôlé par le ‘’Backstepping’’,
peut être obtenu en utilisant la structure Statique de Scherbius pour un écoulement
bidirectionnel de la puissance.
56
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Figure 2.13 : Structure de Scherbius d’une éolienne à Vitesse variable utilisant une GADA
57
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
dessus pour être en générateur. Ici, c'est la commande des tensions rotoriques qui permet de
gérer le champ magnétique à l'intérieur de la machine, offrant ainsi la possibilité de
fonctionner en hyper ou hypo synchronisme aussi bien en mode moteur qu'en mode
générateur. Nous allons présenter successivement ces différents modes de fonctionnement
[2] [12]..
La puissance du glissement peut transiter dans les deux directions, c.-à-d. : depuis le
rotor vers la source et de la source vers le rotor, d’où, la vitesse de la génératrice peut être
contrôlé depuis le convertisseur coté Rotor ou depuis le convertisseur coté réseau dans les
deux plages de vitesse à la fois Hyper et hypo-synchrone. Comme résultat, la machine
peut être contrôlée, comme un générateur et un moteur dans les deux fonctionnements en
hyper-synchrone - ce qui veux dire en une vitesse supérieur à la vitesse du synchronisme -
et en Hypo-synchrone - vitesse inferieur à la vitesse du synchronisme, ce qui nous donne
quatre modes de fonctionnement :
La [Figure 2.15] montre que la puissance est fournie par le réseau au stator et la
puissance de glissement transite par le rotor pour être réinjectée au réseau. On a donc un
fonctionnement moteur en dessous de la vitesse de synchronisme. La machine asynchrone à
cage classique peut fonctionner ainsi mais la puissance de glissement est alors dissipée en
pertes Joule dans le rotor.
58
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
La [Figure 2.16] montre que la puissance est fournie par le réseau au stator et la
puissance de glissement est également fournie par le réseau au rotor. On a donc un
fonctionnement moteur au-dessus de la vitesse de synchronisme. La machine asynchrone à cage
classique ne peut pas avoir ce fonctionnement.
59
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
La [Figure 2.17] montre que la puissance est alors fournie au réseau par le stator et la
puissance de glissement est récupérée via le rotor pour être réinjectée au réseau. On a donc un
fonctionnement générateur au-dessus de la vitesse de synchronisme. La machine asynchrone à
cage classique peut avoir ce mode de fonctionnement mais dans ce cas la puissance de
glissement est dissipée en pertes Joule dans le rotor.
La [Figure 2.18] montre que la puissance est fournie au réseau par le stator. La
puissance de glissement est aussi fournie par le stator. On a donc un fonctionnement générateur
en dessous de la vitesse de synchronisme. La machine asynchrone à cage classique ne peut pas
avoir ce mode de fonctionnement.
60
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
On peut donc remarquer que la MADA a deux principaux avantages sur la machine à
cage classique: la production de puissance électrique quelle que soit sa vitesse de rotation (hypo
ou hyper synchronisme) et la récupération de la puissance de glissement.
VII-1 Principe :
L’énergie éolienne, même si elle est abondante, varie continuellement en raison des
changements de la vitesse du vent pendant la journée. La quantité de la puissance à la sortie
du système de conversion éolien dépend de la précision de la poursuite, par le contrôleur,
du point qui correspond au maximum de la puissance. Ce contrôleur se base sur la
technique dite en anglais MPPT : Maximum Power Point Tracking, qui est indépendante
du type de générateur utilisé [14] [22].
61
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Par intuition, on peut effectivement dire qu’on peut obtenir pour chaque vitesse du vent,
le maximum de la puissance si notre génératrice tourne à une vitesse de rotation adéquate,
ce qui correspond à la valeur maximal des courbes de puissances.
Pour ce faire, plusieurs méthodes existent dans la littérature, cependant une seule sera
traitée dans ce travail.
Les algorithmes MPPT qui ont été développé pour les systèmes éoliens jusqu’à
maintenant peuvent être classifié en trois méthode principale de control qui sont :
- le contrôle du signal de retour (PSF -Power Signal Feedback- control) .
- Le contrôle basé sur la recherche du maximum (hill-climb search –HCS-
control).
- Le contrôle de la Vitesse spécifique (TSR contol)
62
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
-
Le contrôle du signal de retour (PSF) :
Dans le contrôle PSF, il est impératif d’avoir une connaissance sur la courbe des
puissances maximales (courbe en zone 2, du fonctionnement de l’éolienne), pour ensuite
commencer la poursuite du sur celle-ci par le mécanisme de control. C’est une courbe qui
contient les puissances maximal en fonction de la vitesse correspondante de la génératrice,
celle-ci doit être obtenu individuellement pour chaque turbine, soit par simulation, soit par
des expérimentations hors ligne. Dans cette méthode, la puissance de référence est générée
soit en utilisant une courbe des puissances maximales déjà enregistré dans une mémoire, ou
en utilisant l’équation de la puissance mécanique, où, la vitesse du vent ou la vitesse de
l’arbre de la génératrice est utilisé comme une entrée. La [Figure 2.20] montre le
diagramme bloc d’un système éolien avec un contrôleur PSF pour l’extraction du
maximum de la puissance.
L’algorithme de Control HCS recherche, d’une manière continue, les piques dans la
courbe de la puissance de la turbine. C’est une méthode très efficace et le même algorithme
est valable pour les autres éoliennes
63
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
On peut aussi classer les méthodes MPPT en deux grande famille : ceux dit ‘’Direct’’
comme HCS, qui n’on n’a pas besoin d’information sur les caractéristique de turbine pour
les appliqués et ceux dit ‘’Indirecte’’ comme celle qu’on a appliqué dans ce travail, et qui
utilisent la caractéristique du vent de la turbine.
Hypothèse :
64
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Le vent est une grandeur stochastique, de nature très fluctuante, il est claire que les
fluctuations du vent constituent la perturbation principal de la chaine de conversion
éolienne et créent donc des variations de puissance.
De cet effet et pour cette étude du MPPT, on supposera que la machine électrique et
son variateur sont idéaux et donc, que quelle que soit la puissance générée, le couple
électromagnétique développé est à tout instant égale à sa valeur de référence.
Ce ci veut dire que leur fonction de transfert ce cet ensemble, est égale à l’unité.
Application :
Cette relation traduit le fait que la vitesse de rotation dans ce cas est directement
proportionnelle à la vitesse du vent.
Avec
65
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
66
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Figure 2.23 : Schéma bloc de la méthode MPPT avec asservissement de vitesse en considérant que
la fonction de transfert de l’ensemble génératrice-commande est unitaire.
67
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Alors :
Alors :
68
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Pulsation naturelle
Pour obtenir une réponse optimale on choisit le coefficient d’amortissement tel que
[20].
Le temps de réponse à 5% est donné par :
Alors :
La simulation du modèle a été faite sur SIMULINK avec les paramètres du régulateur
donné en annexe. Les résultats ont été obtenus pour :
69
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Puissance Mécanique
t λ
Figure 2.26 : comparaison entre Puissance mécanique à la sortie de la turbine en fonction du temps
et la puissance mécanique en fonction de la vitesse spécifique pour =13 m/S et 0
70
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
71
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
Vent Aléatoire
Puissance Mécanique
Pour une vitesse de vent de 13 m/s, la puissance obtenue à la sortie de la turbine après
application de la technique MPPT est de , on constate que ça
correspond effectivement au maximum de la puissance que la turbine peut dépiter pour
0, si le vent est de vitesse 13 m/s [Figure 2.26]. La détermination des
coefficients du PI, été le fruit de plusieurs simplification, ce qui n’est pas le cas réellement,
72
CHAPITRE II : Systèmes Eoliens
de plus, il y a existence d’un petit dépacement au niveau du couple, ceci explique que le
choix des coefficients, n’était pas optimal.
73
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
75
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
I. Introduction
L'étude du comportement d'un système est une tâche difficile et qui nécessite, avant
tout, une bonne connaissance de son modèle dynamique afin de bien prédire, par voie de
simulation, son comportement dans les différents modes de fonctionnement envisagés.
Nous devrons disposer d’un modèle mathématique qui représente d’une manière
satisfaisante le comportement réel de ce système.
Pour les machines électriques tournantes, la modélisation nécessite une parfaite
connaissance de la structure électrique (alimentation électrique) et de la structure
mécanique (masse tournante, couple résistant, frottement visqueux) [13].
La modélisation de la machine asynchrone est généralement traitée par la méthode
des deux axes qui utilise la théorie de l’espace vectoriel pour le passage d’un système
triphasé réel à un système diphasé fictif. Pour certaines raisons, un certain nombre
d’hypothèses simplificatrices (à définir et à respecter) peuvent être adoptées dans
l’élaboration des modèles mathématiques
Dans le présent chapitre, nous présenterons deux types de modélisation de la
Machine Asynchrone à double Alimentation (MADA), et de son alimentation. Nous
débuterons par la mise en équation de la MADA en exprimant les équations électriques,
magnétiques et mécaniques qui régissent son fonctionnement dans le référentiel triphasé
que l’on notera (a, b, c). Nous réduirons l’ordre du système, et éliminerons la dépendance
qui existe entre les coefficients d’inductances, et la position du rotor (donc du temps) par la
transformation de Park. Cette transformation nous permettra de donner un nouveau modèle
de la MADA dans le référentiel biphasé de Park noté usuellement (d, q). Nous
modéliserons après la MADA, en orientant le flux statorique, ce qui nous permettre la mise
en place d’un nouveau modèle plus simple et plus réduit. Ensuite, nous aborderons la
modélisation des deux convertisseurs de la machine, à savoir, un redresseur et un onduleur
à commande MLI sinus-triangle. Une série de simulations réalisées à l’aide du logiciel
MATLAB/SIMULINK a été envisagée, non seulement dans le but de vérifier les
performances de l’association Convertisseurs-MADA sous différentes conditions.
76
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
- Nous supposons que la machine est constituée d’un stator et d’un rotor cylindriques
et coaxiaux, dont les enroulements sont symétriques, triphasés et répartis d’une
façon sinusoïdale dans les encoches. Les trois enroulements statoriques et
rotoriques, sont supposés identiques. Nous supposons que l’épaisseur de l’entrefer
est uniforme ce qui conduit à une perméance d’entrefer constante.
- Nous négligeons la saturation du circuit magnétique ainsi que son hystérésis, ce qui
permet de définir des inductances constantes.
- Nous supposons que l’induction dans l’entrefer est à répartition sinusoïdale.
- Nous supposons que la composante homopolaire du courant est nulle.
- Nous ne tenons compte que des pertes joules dans la machine.
- Nous négligeons les pertes fer.
- Nous adoptons la convention « récepteur » pour les deux enroulements.
- Résistance constante quelle que soit la température.
Conséquence :
- On peut additionner les flux
- Les inductances propres sont constantes
- La loi de variation des inductances mutuelle est sinusoïdale entre les enroulements
statorique et rotorique en fonction de l’angle électrique de leurs axes magnétique.
La MADA est représentée sur la [Figure 3.1] par six enroulements dans l’espace
électrique. et sont les enroulements statoriques, et et les enroulements
rotoriques. L’angle θ repère le déphasage de l’axe de la phase rotorique par rapport à
l’axe fixe de la phase statorique .
Nous supposons que le stator et le rotor de la machine sont alimentés par un système
de tensions sinusoïdales triphasé direct de pulsation et d’amplitude pour le stator et
et pour le rotor.
Les enroulements de la machine vont être parcourus par un système de courants
triphasé direct de même pulsation que les tensions, et d’amplitudes respectives et .
77
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Au Stator : Au Rotor :
78
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Avec :
Et
: C’est la matrice identité de dim=3.
Hypothèse :
- Entrefer constant
- Stator et rotor triphasé et de constitution symétrique
- Inductance propre et mutuelles entre phases d’un même enroulement sont
constantes et égales.
On note :
: Inductance propre d’une phase statorique
: Inductance propre d’une phase rotorique
: Inductance mutuelle entre deux phases statorique
: Inductance mutuelle entre deux phases rotorique
: Maximum de l’inductance mutuelle entre une phase du stator et une phase du rotor de
même indice
Les coefficients instantané de mutuelle inductance entre le stator et le rotor
s’expriment en fonction de et de θ.
On pose:
( )
79
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
[ ] [ ][ ]
[ ] [ ] [ ]
Avec
: Matrice des inductances propre statorique
: Matrice des inductances propre rotorique
: Matrice des inductances mutuelles stator - rotor
Cette expression n’est pas pratique pour l’extraction des courants, car 18 éléments
dans celle-ci dépendent du temps, et donc leurs calcule va devenir très fastidieux, c’est pour
cette raison que passage vers la transformation diphasé est plus commode.
L’équation fondamentale de la dynamique de la machine en convention récepteur est
donnée par :
Où
II-3-1 Equations
80
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
[ √ √ √ ]
Et inverse :
[ ]
La [Figure 3.2] représente la disposition spatiale des enroulements triphasés statoriques et
rotoriques repérés dans un système à axes réunis ainsi, que celle d’axes fictifs
de la MADA après la transformation.
81
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Figure 3.2 : représentation spatial des enroulements de la MADA selon les axes réel et
fictif
A partir de cette figure, on peut distinguer :
- L’axe direct (indice ) ;
- L’axe en quadrature (indice ).
[ ] [ ]
Et inversement
[ ] [ ]
82
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
De même, on peut déduire les équations des flux dans le repère de Park à partir des
relations suivantes :
83
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Pour étudier la théorie des processus transitoires des machines électriques, on utilise
un des trois systèmes d’axes de coordonnées, qui sont des cas particuliers du système
d’axes généralisé Ces systèmes d’axes sont :
- Le système d’axes qui est immobile par rapport au stator, alors
- Le système d’axes qui est immobile par rapport au rotor, donc
- Le système d’axes qui est immobile par rapport au champ tournant, c’est-à
dire
L’utilisation de ce dernier système est recommandée généralement pour étudier les
machines asynchrones, en particulier celles qui sont commandées par des convertisseurs de
fréquence [19].
Dans le système d’axe choisi à savoir on exprime les tensions comme suit :
{
De la même manière, on déduit les relations des flux dans ce système :
{
D’autre part, on peut déduire l’expression de la puissance électromagnétique de la
génératrice dans le repère de Park, après le calcul de la puissance instantanée de la machine
comme suit :
84
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Avec :
En utilisant les expressions des flux magnétiques présentées dans l’ensemble des
équations précédentes, et en effectuant les opérations nécessaires de calcul, on obtient :
( ) ( )
Donc
( )
Avec :
: Couple électromagnétique
: Nombre de pair de pôle
Par ailleurs, les puissances actives et réactives statoriques et rotoriques sont
exprimées par :
{ }
{ } (
{ } ( )
{ } (
85
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
On oriente le flux statorique selon l’axe pour que la composante suivant l’axe soit
constamment nulle ( et ), le modèle de la machine sera ainsi plus simple
comme il est présenté ci-dessous :
{
Généralement, on utilise pour la production éolienne, des génératrices de forte
puissance avec des enroulements statoriques de résistances faibles. Pour cette raison, on
peut admettre l’hypothèse de négliger la résistance des enroulements statorique.
De plus si on suppose que le réseau électrique est stable, ayant pour tension simple
et pour pulsation (supposée constante), cela conduit à un flux statorique constant, avec
une variation nulle en régime établi, ce qui permet d’écrire et de simplifier les expressions
des tensions statoriques comme suit :
( )
86
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Donc, on peut exprimer les courants statoriques en fonction des courants rotoriques :
( )
Avec
{
En remplaçant l'expression des flux rotoriques de l'équation précédente par leurs
expressions dans l'équation des tensions rotoriques, on obtient:
87
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
88
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Figure 3.4 Schéma d’une MADA contrôlé depuis le Rotor par le convertisseur AC/DC/AC
Pour assurer à l’onduleur une tension continue stable, on crée un bus intermédiaire de
tension continue. . Il est placé pour des raisons de stockage de l'énergie et afin de maintenir
les variations de tension de la tension aussi petite que possible. Celui-ci est géré par le
redresseur alimenté à travers un transformateur, dans le cas d’un fonctionnement en
génératrice hypo synchrone, par le système triphasé du réseau électrique supposé
symétrique, avec des tensions à amplitude et à fréquence imposées et constantes. Après le
redressement, un étage de filtrage est nécessaire afin de stabiliser la tension. Cette opération
de redressement électrique, peut être réalisée par un convertisseur statique de commutation
électronique forcée des interrupteurs.
89
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
90
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
[ ] [ ][ ]
91
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Tandis que la tension aux bornes du bus continu est calculée par la relation :
92
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
forcé ont été dans le temps utilisés pour les onduleurs, mais aujourd’hui ils ne remplissent
pas les Cahiers de charge qui sont de plus en plus exigeant. Là aussi une diode est monté en
antiparallèle à l’organe de commutation pour assurer la réversibilité du courant. Une
caractéristique importante de l’onduleur de tension, est que la tension alternative de sortie
n’est pas affectée par les paramètres de la charge.
Dans notre cas on a choisi un onduleur de tension dont les interrupteurs, supposé
idéals, sont des IGBTs avec une diode en antiparallèle. C’est un onduleur triphasé à trois
bras [Figure 3.6] dont la sortie dépend des états des interrupteurs, et donc de la commande
utilisé.
Considérant une commande plein onde, appelé aussi commande 180°, dans ce cas
chaque interrupteurs conduit et les trois bras sont mutuellement déphasé d’un angle de
: pour générer un système triphasé de tension. Chaque interrupteur d’un bras est
complémentaire par rapport à l’autre, dans le même bras, ainsi, on évite la mise accidentelle
en court-circuit de la source de tension. L’entrée de tension continue est généralement
obtenue par une source monophasée ou triphasée à travers un pont redresseur et un filtre C
ou LC. Pour cette étude, l’alimentation est obtenue depuis le réseau triphasé équilibré par
l’intermédiaire d’un redresseur triphasé avec un bus continu [16] [18] [19] [23].
Si on considère qu’il y a présence d’un point de potentiel neutre fictif ‘0’ au milieu
de la source (tension au borne du condensateur), et que le neutre de la charge est relier
93
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
au neutre fictif de la source, alors le développement en série de Fourrier des tensions carrés
, [Figure 3.6] est :
Ou est la tension continue de l’entrée. Bien sûr ici la tension de sortie, est une
série d’harmonique impaire plus le fondamental. La tension composé [Figure 3.7] au borne
de la charge est telle que :
√
( ) ( ) ( )
√
( ) ( ) ( )
√
( ) ( ) ( )
94
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
95
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Figure 3.8 : le circuit équivalent qui indique la tension entre le neutre de la charge et le neutre
fictif de la source
[ ] [ ][ ]
Ces tensions de sortie peuvent être exprimé en série de Fourrier ou être construite
graphiquement. C’est une onde en six niveau comme celle de la tension composé, mais
déphasé de par rapport à celle-ci. La seul différence entre une configuration, ou le neutre
est relié, est celle-ci ou le neutre est isolé, est que les harmoniques multiple de trois ont été
supprimé, ce qui veut dire qu’on a éloigné de peu les harmoniques vers les hautes
fréquences, en éliminant la première harmonique de rang trois (et ses multiples).
96
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
L’intérêt principale d’utilisé une commande MLI est non pas une commande plein
onde, est la facilité de filtrage : on montre qu’après application de la MLI, les harmoniques
de la tension de sortie sont ramené vers les hautes fréquences, ainsi un simple filtre passe
bas de fréquence de coupure 50 Hz pour notre réseau national, pourra assurer l’extraction
dusignal fondamental dont la fréquence est de 50Hz et de valeur crête du fondamental.
Puisque l’onduleur contient des interrupteurs électronique, alors il est possible de
contrôler la tension de sortie et en même temps optimisé les harmoniques par l’exécution
d’une multitude de commutation dans l’onduleur. Le principe de la Modulation à Largeur
d’Impulsion (MLI) est expliqué sur la [Figure 3.9]. La tension fondamental de sortie,
admet comme amplitude maximal pour une tension de sortie carré (commande
180°/plein onde), mais on créant ainsi des encoches comme montré sur la figure,
l’amplitude peut être diminué. Si la largeur de l’encoche est augmenté, alors la tension du
fondamental va diminuer plus encore.
97
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
La MLI sinus-triangle est très populaire pour les convertisseurs industriels, et elle est
le siège de discussion intensive dans la littérature. La [Figure 3.10] explique son le principe
général, où une porteuse triangulaire de fréquence , est comparé avec un signal modulant
sinusoïdal de fréquence fondamental , les points d’intersection détermine les point de
commutation des interrupteur de puissance. Par exemple la fabrication de la tension est
donnée dans la [Figure 3.11] ci-dessous. Les encoches et les pulsations de varie d’une
manière sinusoïdal, pour que la valeur moyenne de la fréquence de la composante
fondamental, soit la même que celle du modulant de fréquence . En remplaçant la
98
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
tension , dans la matrice de l’onduleur, on obtient notre signal de sortie. Le même signal
de porteuse peut être utilisé pour les trois phases. Dans le cas de notre génératrice, la sortie
de l’onduleur qui servira comme entrée pour le rotor est donné sur La [Figure 3.12]
99
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Les résultats précédant ont été obtenu sur SIMULINK, le schéma de base utilisé pour
la construction des signaux de commutation est le suivant :
100
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
Où
: Indice de modulation d’amplitude
: La pulsation fondamentale en rad/s
.Le déphasage de la tension de sortie par rapport à la fréquence de référence
L’indice de modulation est définit par :
est de 78.55% de la valeur du fondamental de la sortie dans le cas d’une commande 180°
( ). A vrais dire en peut atteindre la valeur de 90.7% du fondamental de l’onde carré, en
mixant les bonnes valeurs des harmonique multiple de trois avec le signal modulant [K.B.
BOSE].
Pour , est une onde carré à la fréquence de la porteuse avec des encoches et
des pulsations symétrique.
harmoniques dans le signal de sortie. On montre que l’amplitude des harmoniques est
indépendante de , et diminue pour les rangs élevés. Pour une grande valeur de , le
courant de sortie de l’onduleur sera bien filtré par l’inductance de fuite de notre machine et
sera pratiquement sinusoïdal.
Le choix de la fréquence de la porteuse est un compromis un faire entre les pertes par
commutation de l’onduleur, et les pertes de la machine. Pour de grande valeur de , et
donc une grande fréquence de commutation, les pertes par commutations seront élevés mais
101
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
les pertes d’harmonique serons de plus en plus faible (ils vont être poussé vers les haute
fréquences). Une valeur optimal de l’indice de modulation de fréquence est à choisir pour
que les pertes totales du système soit minimal.
-
V-1 Sans onduleur
102
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
La puissance active est faible, car la GADA ne dépite sur aucune charge. Elle
présente des oscillations autours de la valeur 250 W, pour cause que les courants
statoriques ne sont pas parfaitement sinusoïdaux. C’est une conséquence du choix
arbitraire, de l’amplitude des tensions rotoriques (indice de transformation du
transformateur entre le rotor et le réseau). La puissance réactive est positive, et est
relativement élevé. Le circuit magnétique de la GADA consomme une puissance réactive
de l’ordre de 1300 VAR, elle est en fonctionnement inductif.
103
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
104
CHAPITRE III : Modélisation de la MADA et de Son Alimentation
105
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
CHAPITRE IV : La Commande
Backstepping de la GADA
106
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
I. Introduction
Dans les deux décennies récente, et dans le but d’amélioré de loin les performances
du control de la génératrice asynchrone, plusieurs structure non linéaire à retour d’état
modifié, ont été appliqué, telle que : la linéarisation à retour entré-sortie, le contrôle basé
sur la passivité et le contrôle par mode glissant. Précisément dans les dernières années qui
ont passé, un ensemble d’activité et un intérêt croissant a été spécialement attribué à une
commande spéciale, connu sous le nom de l’approche ‘’Backstepping’’. L’approche du
‘’Backstepping’’ est une méthode non linéaire dont l’application est parfaitement adéquate
pour les systèmes de génération d’énergie connecter à un réseau.
Pour pouvoir entrée dans les détails de la commande, il est nécessaire d’introduire la
problématique, et de présenté les outils de base pour son développement. C’est une théorie
applicable généralement pour stabiliser les systèmes non linéaire sans éventuellement les
linéarisés.
107
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
108
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
pour une classe de systèmes, peut donner des résultats catastrophiques sur une autre. C’est
pour cette raison que la communauté internationale de la commande, tendent leurs efforts
pour élargir, le plus possible, l'ensemble des systèmes auxquels les méthodes sont
applicables.
II-1 Définitions :
Alors notre système, dont la fonction de transfert est ( ), est régi par une
équation différentielle à coefficient constant, donc il est linéaire. Dans le cas échéant,
c.-à-d. un système qui n’obéie pas au principe de superposition et donc n’est pas régi
par une équation différentielle à coefficient constant, est un système non linéaire [15]
[28].
Equilibre :
Physiquement et en absence de force externe, un système est en équilibre s’il conserve son
état. Du point de vue mathématique, la variation de son état, dans ce cas, est nulle.
Soit un système non linéaire décrit par l’équation différentielle autonome suivante :
109
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇ ( )
Remarque :
Stabilité :
Par intuition en dit qu’un système est stable si déplacé peu de son état d’équilibre, il
tend à y revenir, s’il tend à s’en écarté d’avantage, alors il est instable
( ) ‖ ( ) ‖ ‖ () ‖
Ceci veut dire que partant de et que l’état ( ) est contenu dans une boule de
rayon ( ) alors si pout l’état ( ) est compris dans une boule de rayon alors le
système et stable (peu). Cette définition peut être illustrée par la figure suivante :
110
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
Figure 4.2 : plan de phase d’un système deuxième ordre dont le point d’équilibre est stable
(simple)
Ici on parle de stabilité simple, où le vecteur d’état ne requière pas qu’il tende vers le
point d’équilibre . Si pour , le système écarté de son point d’équilibre, il tend à y
revenir :
Pour , ()
On dit qu’il y a stabilité asymptotique. La [Figure 4.3] explique la stabilité asymptotique
dans le plan de phase.
Figure 4.3 : plan de phase d’un système deuxième dont le point d’équilibre est
asymptotiquement stable
111
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
Remarque :
Le faite que le point d’équilibre d’un système soit stable (stabilité simple), ou
asymptotiquement stable, revient à conclure que le système lui-même est
stable/asymptotiquement stable.
Plan de phase :
Pour comprendre le comportement d'un système non linéaire. On utilise souvent une
représentation de ses trajectoires dans l'espace de phase, comme on a fait dans les figures
précédentes. Ces trajectoires sont un ensemble de courbes qui représentent l'évolution de
l'état du système dans le temps. L'obtention de ces trajectoires passe, toutefois, par la
résolution de l'équation différentielle, qui peut s'avérer une tâche difficile. C'est pourquoi,
les outils permettant l'analyse du comportement du système, sans avoir à résoudre les
équations le décrivant, ont connu un grand succès. Les techniques basées sur la deuxième
méthode de Lyapunov font partie de cette classe.
𝑥(𝑡 )
𝑡
Stabilité locale :
On parle de stabilité globale, si le système est stable, pour tous les états initiaux
112
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
La stabilité est un élément très important dans la théorie des systèmes. Pour les
systèmes non linéaires celle-ci passe au premier plan, pour devenir ainsi un facteur clé.
Cela explique l’accroissement des activités que connaît ce domaine depuis plusieurs
années. Du niveau d'importance des non-linéarités présentes dans un système, dépend la
complexité des méthodes permettant de se prononcer sur sa stabilité. Pour une grande
classe de systèmes non linéaires, les méthodes d'analyse linéaire donnent en général, des
résultats acceptables. Dans certains cas, des méthodes comme la première méthode de
Lyapunov (Gille 1988. Benaskeur 1996) sont utilisées afin de pallier aux limitations des
méthodes linéaires. Malheureusement pour une grande majorité de systèmes, ces deux
approches restent insuffisantes et ne donnent que des conditions nécessaires de stabilité.
Des techniques plus générales, qui reposent sur une théorie plus rigoureuse, ont été
proposées. Contrairement aux méthodes linéaires, ces méthodes (bien adaptées au cas non
linéaire) permettent d'expliquer les phénomènes précédemment dont le système non linéaire
est régi et d'en tenir compte dans l'analyse des systèmes. Elles reposent presque toutes sur
la deuxième méthode de Lyapunov, dite la méthode directe de Lyapunov. Cette dernière
fournit un outil très puissant pour tester (et trouver des conditions suffisantes) la stabilité
des systèmes dynamiques, sans avoir à résoudre les équations différentielles les décrivant.
Cette méthode permet de conclure sur la stabilité locale des systèmes non linéaires
en étudiant la version du système qui est linéaire au voisinage d’un point d’équilibre. Ceci
est fait en négligent les termes non linéaires (de degré supérieur ou égal à deux). L’analyse
se fait comme suit :
113
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
114
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
Remarque :
Ces théorèmes permettent de conclure quant à la stabilité globale du système, et
Comme toute étude de stabilité globale, le domaine de stabilité prédit est à l'intérieur du
domaine de stabilité réel, qui est souvent beaucoup plus grand, mais difficile à trouver la
fonction de Lyapunov qui permet sa prédiction.
Ces théorèmes présentent une condition suffisante à la stabilité. Ainsi, un point
d'équilibre d'un système non linéaire est stable, si une fonction de Lyapunov peut être
trouvée et qui vérifie, au voisinage de ce point, les conditions imposées. Pour l'étude de la
stabilité d'un système caractérisé par un vecteur d'état ( ), la méthode directe de Lyapunov
consiste, alors, à chercher une fonction ( ), (représentative de l'énergie) de signe défini
positif et qui coïncide avec l’un des théorèmes cités précédemment.
Pour les systèmes linéaires, il existe des méthodes systématiques pour construire une
fonction de Lyapunov permettant de conclure à sa stabilité. Il n'en est pas de même pour les
systèmes non linéaires, pour lesquels on est réduit à essayer des types de fonctions pour
telle ou telle classe de systèmes. Il n'y a aucune règle générale permettant de trouver une
fonction de Lyapunov pour n'importe quel système non linéaire. Néanmoins, il existe des
approches qui conduisent, en général, à des résultats. Des exemples de fonctions qui
réussissent souvent comme fonctions de Lyapunov, sont données par :
( )
( )
115
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
( ) ∫ ( )
La raison pour laquelle, plusieurs méthodes existent pour étudier la stabilité des
systèmes non linéaire, explique et reflète la diversité des non linéarité qu’on peut rencontrer
dans ces systèmes. En présence de non linéarité utile, qui permettent la stabilisation du
système rend les méthodes basé sur la linéarisation inutile, car celle-ci élimine ces termes.
Dans ce cas, des méthodes comme la deuxième méthode de Lyapunov constituent un outil
puissant.
Il faut noter que la méthode ‘’Backstepping’’ utilisé dans ce travail, est basé sur la
deuxième méthode de Lyapunov.
Dans le cadre de la commande des systèmes, deux approches sont à considérer pour
aborder le design de la commande :
- Soit que le système est linéaire/ a été linéarisé
- Soit que le système est non linéaire
Dans le premier cas, si le système à commander présente des faibles non-linéarités, la
démarche naturelle pour l'ingénieur est de les ignorer, en les traitants comme des
perturbations affectant un modèle linéaire équivalent du système. Cette méthode est
applicable pour une grande classe de système, elle permet de profiter de la puissance de la
théorie linéaire, qui est maintenant bien maitrisé et donne généralement des résultats
satisfaisant.
116
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
L’idée consiste à calculé une loi de commande, afin de garantir que la dérivé d’une
certaine fonction de Lyapunov définit positif, ne soit pas positive. Ceci doit être vérifié tout
au long des trajectoires (des solutions ( )) de notre système.
Le type du design à élaborer, dépend du degré de notre connaissance sur les
paramètres du modèle du système.
- Dans le cas où les paramètres du modèle sont connu, et le modèle est d’ordre
faible, alors la Commande par Lyapunov est tout à fait adéquate pour le calcul
de la commande.
- Dans le cas où les paramètres du modèle sont incertaine, où on ne connaît que
par exemple les bornes, que les paramètres ne peuvent dépasser, alors c’est la
Commande Robuste qui est adéquate pour le calcul de la commande
- Dans le cas où les paramètres du modèle sont inconnus, alors c’est la
Commande adaptative qui est adéquate pour le calcul de la commande
- Dans le cas où l’ordre du système est élevé et les paramètres du modèle sont
connu, c’est la commande ‘’Backstepping’’ qui peut être utilisé.
̇ ( ) ( )
Si ces condition sont vérifier, donc l’équilibre est stable (stabilité simple)
117
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇ ( ( )) ( )
Un système pour lequel un bon choix de ces deux fonctions existe, et dit possédant
une Fonction de Control de Lyapunov.
Définition de la Fonction de Control de Lyapunov : une fonction
définie positive est appelé une fonction de Control de Lyapunov (fcl) pour le système
si :
{ ( ( ))}
( )
118
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
[ ( ) ]
( )
Remplaçant dans la dérivé de on trouve:
̇ ( )
Effectivement ici la dérivée est semi définie négative, donc le point d’équilibre est
asymptotiquement stable (Barbashin - Krasovskii : les points ou la dérivée s’annelle ne
constitue pas une trajectoire où les solutions peuvent passées), ici .
Donc finalement le système en boucle fermée :
̇ ( ) ( )[ [ ( ) ]
( )
Dans le cas du système non linéaire à dimension élevé (Supérieure ou égal à deux)
il est souvent très difficile de concevoir un contrôleur pour le commander et assurer sa
stabilité en même temps, voire même impossible de le faire. Le design par ‘’Backstepping’’
offre une technique systématique pour surmonter ce problème, ceci en combinant la
fonction de control de Lyapunov (fcl) et un design récursif. Cela permet de surmonter
l'obstacle de la dimension et d'exploiter la souplesse de conception dans le cas scalaire pour
résoudre les problèmes de commande pour des systèmes d'ordre important. Le
119
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇ ( ) ( )
̇ ( ) ( )
- Commençant avec la première équation différentielle du système ˙x1 qui est plus
loin de l’entrée de commande u, et n’achève la loi de commande de type
d’expression analytique qu’en dernière étape.
120
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
Le design sera élaboré pour un nombre d’étape égale à l’ordre du système, donc il va
se faire en trois étapes.
Notre objectif ici est d’assurer la stabilité du système ainsi que la poursuite de la référence,
on a pour sortie , on suppose qu’on cherche à ce que soit égale à , on suppose
que , ̇ ̈ sont connu.
Etape 1 :
̇ ( ) ( )
( )
( )
̇ ( ̇ ) ̇ ̇ ̇
( )
121
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
Sa dérivée totale tout au long des solutions du premier sous système est telle que :
( )
̇( ) ̇ = ̇ [ ̇ ( ) ( ) ]
Pour que cette dérivée soit négative, ont choisi de sorte à avoire :
[ ̇ ( ) ( ) ]
Avec
( ) [ ( ) ̇ ]
( )
( )
̇( ) ̇ [ ̇ ( ) ( ) ]
Ce qui permet de conclure que le point d’équilibre du première sous système est
asymptotiquement stable (Barbashin - Krasovskii ), donc le sous-système est globalement
asymptotiquement stable.
Etape 2 :
̇ ( ) ( )
̇ ( ) ( )
( )
On définit ainsi notre variable d’erreur qu’on va essayer de faire tendre vers zéro, à savoir :
Donc :
122
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇ ( ̇) ̇ ̇ ̇ ̇ ( ) ( )
{
̇ ( ̇) ̇ ̇ ̇
( ) ( )
Sa dérivée totale tout au long des solutions du sous-système considéré est telle que :
( ) ( )
̇( ) ̇ ̇ ̇ ̇
[ ̇ ( ) ( ){ }] [ ̇ ( )
( ) ]
[ ( ) ̇ ( ) ( ) ]
Pour que cette dérivée soit négative, ont choisi de sorte à avoire
( ) ̇ ( ) ( )
Avec
( ) [ ( ) ( ) ̇ ]
( )
̇( )
Ce qui permet de conclure que le point d’équilibre du deuxième sous système est
asymptotiquement stable (Barbashin - Krasovskii , Lasalle-Yoshizawa), donc le sous-
système est globalement asymptotiquement stable.
Etape 3 :
123
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇ ( ) ( )
̇ ( ) ( )
̇ ( ) ( )
Maintenant c’est la vraie commande qui apparaît dans la dernière étape, et c’est
dans cette étape qu’elle va être calculée et on désire que :
( )
Donc :
̇ ( ̇) ̇ ̇ ̇ ̇
{ ̇ ( ̇) ̇ ̇ ̇ ̇
̇ ( ̇) ̇ ̇ ̇
( ) ( ) ( )
Sa dérivée totale tout au long des solutions du 3ème sous-système est telle que :
( ) ( ) ( )
̇( ) ̇ ̇ ̇ ̇
̇ ̇
[ ̇ { }] [ ̇ { }]
[ ̇ ]
[ ̇ ]
Pour que cette dérivée soit négative, ont choisi de sorte à avoire
Avec
124
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
[ ̇ ]
̇( )
̇ ̇ ̇ ̇
̈
̇ ̇ ̇ ̇ ̇
̈ ̈
⃛
Ce qui permet de conclure que le point d’équilibre du deuxième sous système est
asymptotiquement stable (Barbashin - Krasovskii , Lasalle-Yoshizawa), donc le sous-
système est globalement asymptotiquement stable.
Finalement le système est asymptotiquement globalement stable.
125
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
Ici ne sont pas montrés les blocs de compensation. Ces derniers son utilisés pour
découpler, «encore plus», les deux axes et entre eux.
Du coup, on peut considérer qu’on a deux systèmes à commander d’une manière
parallèle. La commande du première à comme tâche, la poursuite de la puissance active de
référence, quant à la seconde : c’est la poursuite de la puissance réactive de référence. La
commande des deux systèmes fera converger le système global vers la stabilité.
L’algorithme de commande du bloc : commande ‘’Backstepping’’, a besoin en
réalités de plusieurs signaux, masqué sur la figure, pour le calcul des tensions .
L’élaboration de la commande, comme expliqué précédemment, commence par
l’établissement du modèle sur lequel on travail.
Les deux modèles non linéaires de la MADA pour les deux axes et , sous forme
paramétrique stricte, pris en considération, sont les suivants [9] [10] [15] [17] [27]:
̇ [ ]
̇ [ ]
{
126
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇
̇ [ ]
̇ [ ]
{
Chaque un des deux systèmes précédant, est de deuxième ordre, donc l’algorithme va
se faire en deux étapes.
On a que nos signaux de référence soit : et , dont les dérivé sont connu.
̇ [ ]
{
̇ [ ]
Nos première deux sous système sont obtenues en dérivant les variables d’erreur, tel
que :
̇ ̇ ̇ ̇ [ ]
{
̇ ̇ ̇ ̇ [ ]
127
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
( )
{
( )
La dérivée totale des deux fonctions tout au long des solutions et est telle que :
( )
̇( ) ̇ ̇ ̇ [ ]
( )
̇( ) ̇ ̇ ̇ [ ]
{
Pour que les deux dérivées soit négatives, ont choisi et de sorte à avoir :
̇ [ ]
{
̇ [ ]
{ ̇ [ ]}
{ ̇ [ ]}
{
En remplaçant les deux control virtuels dans les leurs dérivés respective on trouve
effectivement que :
̇( )
{
̇( )
Ce qui permet de conclure que le point d’équilibre zéro pour que chaque sous
système est asymptotiquement stable (Barbashin - Krasovskii , Lasalle-Yoshizawa), donc
les deux sous-systèmes sont globalement asymptotiquement stables.
Les courants déterminé au pare avant, sont les variable désiré pour cette étape.
Maintenant c’est tout le système qui est choisi :
128
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇ [ ]
{
̇ [ ]
̇
̇ [ ]
̇ [ ]
{
Les variables d’erreurs sont :
Ainsi, les second deux sous-système, sont obtenues en dérivant les variables d’erreur,
tel que :
̇ ̇ ̇ ̇ [ ]
{
̇ ̇ ̇ ̇ [ ]
̇ ̇ ̇ ̇ [ ]
{
̇ ̇ ̇ ̇ [ ]
( ) ( )
{
( ) ( )
( ) ( )
̇( ) ̇ ̇ ̇ ̇
{
( ) ( )
̇( ) ̇ ̇ ̇ ̇
129
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
̇( ) { ̇ [ { } ]}
{ ̇ [ ]}
̇( ) { ̇ [ { } ]}
{ ̇ [ ]}
{
̇( ) { ̇ [ ]}
{ ̇ [ ]}
̇( ) { ̇ [ ]}
{ ̇ [ ]}
{
Donc
̇( ) { ̇ [ ]}
{
̇( ) { ̇ [ ]}
Pour que les deux dérivées soit négatives, ont choisi et de sorte à avoire :
̇ [ ]
{
̇ [ ]
{ ̇ [ ]}
{
̇ [ ]
130
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
En remplaçant les deux control virtuels dans les leurs dérivés respective on trouve
effectivement que :
̇( )
{
̇( )
Avec ( )
IV-3 Résultats :
La commande a été simulée sur le logiciel MATLAB/SIMULINK avec le modèle
réduit de la MADA, et sans contrôler la tension aux bornes du bus continu, à la sortie du
redresseur.
Les paramètres suivant ont été utilisé pour simuler l’ensemble :
-
-
-
-
-
-
- Indice de modulation d’amplitude
- Tension à la sortie du redresseur
131
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
132
CHAPITRE IV : La Commande Backstepping de la GADA
dans le but d’avoir un facteur de puissance unitaire. Dans le cas où cette puissance est
négative ou positive, dans ce cas le fonctionnement de la GADA sera respectivement un
fonctionnement capacitif (la GADA fournie de la puissance réactive au réseau pour des
raisons de compensation par exemple), et ou un fonctionnellement inductif. Le découplage
n’a pas été parfaitement assuré, car on constate que les variations de la puissance active,
introduit des piques au niveau de la puissance réactive.
133
Conclusion générale et Perspective :
Dans le cadre de la réalisation de mon travail, nous avons choisi de travailler sur le
thème de la commande par ‘’Backstepping’’ d’une éolienne basé sur une machine
asynchrone à double alimentation. Dans le premier chapitre on a présenté des généralités
sur l’énergie éolienne en rendant compte à l’état actuel de l’exploitation mondiale et
national de ce créneau énergétique. Puis nous avons parlé des différentes technologies
d’éoliennes existantes avec leurs différentes structures, à savoir les éoliennes à axe vertical
et horizontal. Dans le deuxième chapitre nous avons traité les lois fondamentales
permettant la conversion de l’énergie éolienne en énergie électrique, une comparaison entre
les éolienne à vitesse fixe et ceux à vitesse variable a été faite, puis une comparaison entre
les génératrices utilisé dans un système éolien, nous a permis de motivé sur le choix de la
génératrice asynchrone à double alimentation, Ensuite nous avons expliqué le
fonctionnement général de la GADA. Nous avons également modélisé la turbine éolienne
sur laquelle s’est portée l’application de la méthode de maximisation de la puissance
MPPT. Le control de la méthode a été effectué par un PI et les simulations sur SIMULINK.
La 3eme partie est une modélisation de la GADA en convention récepteur, deux
modèles ont été élaborés. La modélisation de l’alimentation du rotor étant aussi modélisées,
nous l’avons testé sur la GADA.
Finalement un chapitre a été consacré pour proposer les base des systèmes non
linéaire, et de la stabilité au sens de Lyapunov, on a donné le pourquoi de la chose
concernant la commande ‘’Backstepping’’, et une loi de commande pour l’ensemble
onduleur, GADA a été calculé et testé. De bons résultat ont été obtenu avec la commande
‘’Backstepping’’.
Une parmi les difficultés que j’ai pu rencontrer, est celle concernant le choix des
coefficients des correcteurs, que ça soit pour le PI, ou pour la loi de commande. Plusieurs
méthodes sont présentes dans la littérature pour avoir des coefficients optimaux :
notamment ceux liée au domaine de l’intelligence artificiel (les algorithmes génétiques, les
réseaux de neurones...etc.).
Une étude plus complète est indispensable pour la suite à savoir :
134
- Une modélisation plus exacte du vent et une élaboration de la commande dans
les autres zones de fonctionnement
- la modélisation et la simulation du redresseur commandé avec le système de
régulation du bus continu.
- Interconnexion de l’éolienne avec le réseau. Des essais réel sur une vrai
éolienne haute puissance serai une bonne expérience.
- Prendre en considération l’effet des câbles de ligne dans la modélisation.
- Elaborer la commande sans les capteurs de vitesse.
- Explorer d’autre command non linéaire et démontrer leur applicabilité sur
l’ensemble du système éolien.
- Développer, pourquoi pas ma propre commande.
135
Annexe :
CHAPITRE II :
Les coefficients du PI utilisé sont :
CHAPITRE III :
Paramètres utilisés pour la simulation de la MADA, avec et sans onduleur
-
-
-
-
-
CHAPITRE IV :
[1] : Onur Ozdal MENG, Ismail Hakk ALTAS, « Fuzzy logic control for a wind/battery
renewable energy production system »,Turk J Elec Eng & Comp Sci, Vol.20, No.2, 2012,
TUBITAK
[6] : L. Khettache, « Etude et commande d’un système éolien à base d’une machine
électrique à double alimentation » Magister, université de Batna, 2007.
137
[8] : Srinath Vanukuru & Sateesh Sukhavasi, « Active & Reactive Power Control Of A
Doubly Fed Induction Generator Driven By A Wind Turbine ». International Journal of
Power System Operation and Energy Management, ISSN (PRINT): 2231–4407, Volume-1,
Issue-2, 2011
[9]: B. Bossoufi et al, « Modeling and Backstepping Control of DFIG Wind Turbines », J.
Electrical Systems 10-3 (2014): 317-330
[11] : P. Vidal. « Commande non linéaire d'une machine asynchrone à double alimentation
». Thèse de doctorat de l’institut national polytechnique de Toulouse. Spécialité : Génie
Electrique. 2004.
[12] : Ludovic LECLERCQ, « Apport du stockage inertiel associé à des éoliennes dans un
réseau électrique en vue d’assurer des services systèmes ». Thèse Docteur de l’université,
spécialité Génie électrique.
[13] : ARDJOUN Sid Ahmed El Mahdi, « Commande en vitesse par mode glissant d’une
Machine Asynchrone à Double Alimentation » Mémoire Pour l'obtention du diplôme de :
MAGISTER en Electrotechnique. 2010
138
Supérieures de l'université Laval pour l'obtention du grade de Philosophiæ Doctor (Ph-D.),
Février 2000
[18] : BIMAL K. BOSE, « Modern Power Electronics And AC Drive », Condra Chair of
excellence in Power Electronics, The university of Tennessee, Knoxville
[20] : Mme Kelkoul Bahia. «Etude et commande d’une turbine éolienne utilisant une
Machine Asynchrone à Double Alimentation ». Magister en API. Université de
TLEMCEN, 2011
[22] : Jogendra Singh Thongam and Mohand Ouhrouche, « MPPT Control Methods in
Wind Energy Conversion Systems », INTECKOPEN, University of Quebec at Chicoutimi
Quebec, Canada
139
[23] : DIAF YOUSSOUF, BEN ANTER DJAMAL. «MODELISATION ET
COMMANDE D’UN ONDULEUR TRIPHASE PILOTE PAR MLI A STRUCTRE
MULTINIVEAUX». PFE : Diplôme de Master en Génie électrique, Université Kasdi
Merbah–Ouargla, Algérie, 2012
[27] : Nihel Khemiri, Adel Khedher, Mohamed Faouzi Mimouni « Wind Energy
Conversion System using DFIG Controlled by Backstepping and Sliding Mode Strategies
». INTERNATIONAL JOURNAL of RENEWABLE ENERGY RESEARCH Nihel
Khemiri et al., Vol.2, No.3, 2012
140