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B.P.190 KINSHASA XI
Faculté de Gaz, Pétrole et Energies Nouvelles
Département énergétique et environnemental
NOTES DE COURS
DE MICRO-BARRAGE
A l’usage des étudiants de 2ème grade en Génie énergétique
et Environnemental
Jacques NYEMBO BIYULE
Professeur Docteur Ingénieur
0. INTRODUCTION
0.6. PRE-REQUIS
Notions sur l’électrotechnique ;
Notions sur l’énergie électrique ;
Notions sur les sciences de bases
0.7. EVALUATION
Formative ;
Sommative.
0.8. DUREE
60 Heures
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Une partie de cette production brute est brûlée par la respiration des
plantes (R1), qui libère de la chaleur. La partie qui n'est pas respirée est la
production primaire nette (PN1). On a donc :
𝑃𝑁1 = 𝑃𝐵1 − 𝑅1
PN1 est utilisée pour la croissance des plantes (incrément T1), la
production de litières de feuilles mortes (L1) et l'alimentation des herbivores (C1).
On a donc :
𝑃𝑁1 = 𝑇1 + 𝐿1 + 𝐶1
Au total, les arbres sont plus efficaces parce qu'ils peuvent répartir la
lumière reçue sur une très grande surface de feuilles. En moyenne, une forêt de
nos régions possède 5 mètres carrés de feuilles pour un mètre carré de surface au
sol.
Ce système ne fonctionne bien que si les feuilles d'une couche
supérieure ne font pas (ou peu) d'ombre à la couche sous-jacente. Cette condition
est respectée si une distance minimale sépare deux couches de feuilles successives.
Un modèle géométrique simple montre que cette distance vaut :
𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 ∙ 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙 − 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒/𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙
Comme la distance soleil-terre vaut environ 100 fois le diamètre du
soleil, on voit que des feuilles de 3 cm de diamètre doivent être espacées d'une
distance verticale de 3 mètres pour que la feuille inférieure ne soit pas dans le cône
d'ombre projetée par la feuille supérieure.
La structure du feuillage des arbres réels ne suit pas exactement ce
modèle, parce que la direction du rayonnement solaire varie au cours de la journée
et de l'année.
1.7. CONCLUSION
Le fonctionnement d'un écosystème dépend de son approvisionnement
en énergie par les plantes. A l'exception des écosystèmes manipulés par l'homme
(agroécosystèmes), les écosystèmes ne conservent généralement pas l'énergie qui y
pénètre. Généralement, cette énergie est complètement dissipée sous forme de
chaleur.
L'évolution a optimisé la capacité des plantes à capturer la lumière.
Cette optimisation se manifeste, d'une part, au niveau de l'architecture de la plante
entière, d'autre part, au niveau de l'anatomie foliaire. Néanmoins, l'efficacité de la
photosynthèse reste faible (< 5 %).
Enfin, dans les climats très ensoleillés et secs et, à l'opposé, dans les
climats très froids, le maintien de l'équilibre thermique des plantes met en œuvre
des adaptations caractéristiques, essentiellement de nature morphologique.
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Jaugeage par flotteur (petits et gros débits) Jaugeage par capacité (petits débits)
Figure 2.1. Jaugeage par flotteur et jaugeage par capacité
𝑄 = 1,83𝐿ℎ3⁄2 𝐿 et ℎ s’expriment en 𝑚 et 𝑄 en 𝑚3 ⁄𝑠
Notons qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des puits d'aération pour les
déversoirs triangulaires et à contractions latérales, du fait de leur configuration.
Les mesures de débit effectuées à l'aide de déversoirs sont précises. L'erreur
maximale est inférieure à 5%. Elles ont été utilisées notamment par EDF, pour la
réception de centrales. Le déversoir est alors placé dans le canal de fuite. La figure
2.2 représente les différents modèles de déversoirs.
2.1.3.4. Déversoir à seuil épais
Ce type de déversoir n'est pas utilisé généralement pour effectuer des
mesures précises. Nous donnerons cependant la relation qui permet de calculer le
débit, du fait qu'on peut être amené à l'appliquer dans le cas où l'eau passe sur un
radier, lors d'une crue.
Dans les conditions de la figure (déversoir dénoyé) le débit est
maximum. En appliquant le théorème de Bernoulli, entre un point de la surface
libre amont et un point situé sur cette même surface, au-dessus du déversoir, on
démontre que le débit maximum est atteint pour ℎ = 2𝐻/3. Les expériences de
laboratoire ont montré que le coefficient de débit s'élevait alors à 0,385. Le débit
est donc égal à : 𝑄 = 0,385𝐿ℎ√2𝑔ℎ = 1,7𝐿ℎ1,5 . Pour un seuil plus rugueux, ayant
un coefficient de débit de 0,35 : 𝑄 = 1,55𝐿ℎ1,5 .
Observation :
Pour obtenir le débit, il est nécessaire de déterminer le rapport des
concentrations. Deux méthodes sont possibles : l'analyse chimique ou la mesure
des résistivités de la solution initiale et de l'eau des échantillons. Dans ce dernier
cas, on prélève dans la solution initiale un certain volume, que l'on dilue ensuite
plusieurs fois, en mesurant à chaque opération, la résistivité. On peut ainsi tracer
la courbe de variation de la résistivité en fonction du taux de dilution égal à 𝐶/𝑐.
La mesure de la résistivité des échantillons prélevés dans la rivière, à la station
aval, permet alors se reportant à la courbe de résistivité-concentration, de
connaître le débit.
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Où : 𝑄𝑟 = 𝑄𝐸 entre A et B et 𝑄𝑟 = 𝑄 − 𝑄𝑅 entre B et C.
Si la hauteur de chute brute 𝐻𝑏 reste constante et indépendante du débit,
l'énergie potentielle de cette masse d'eau est égale à : 𝑊𝐸 = 𝜌𝑔𝑉𝐸 𝐻𝑏 .
En réalité, très souvent la hauteur de chute brute varie avec le débit.
C'est notamment le cas des aménagements de basse chute, pour lesquels la hauteur
de chute diminue lorsque le débit croît.
Par ailleurs, il y a lieu de tenir compte des pertes de charge si bien que la
hauteur de chute nette 𝐻𝑛 est égale à 𝐻𝑛 = 𝐻𝑏 − ∆𝐻. Enfin le rendement 𝜂 du
groupe turbine-générateur électrique est inférieur à l'unité. On ne récupérera en
définitive qu'une quantité d'énergie égale à :
𝑊 = 𝜂𝜌𝑔𝑉𝐸 𝐻𝑛
𝑊 sera d'autant plus élevée que 𝑄𝐸 sera grand donc que la puissance
nominale 𝑃𝑁 de l'installation sera élevée. Mais il faut noter que lorsque 𝑃𝑁 croît, le
coût de celle-ci augmente. On est donc amené à faire un calcul économique pour
fixer le débit d'équipement et optimiser la rentabilité.
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Aménagement de
haute chute
Aménagement de
moyenne chute
Aménagement de
moyenne chute
3.2.4. Equipements
3.2.4.1. Equipements de sécurité et d'entretien
Il s'agit de prises d'eau commandées par des vannes et protégées par
grilles permettant d'évacuer rapidement tout ou partie de la retenue. Le problème
est d'éviter les dégradations, dues à la puissance de l'écoulement, aussi bien pour
l'ouvrage que pour les rives en aval de l'ouvrage.
Evacuateurs de crue :
Il s'agit de trop plein permettant de limiter le niveau d'eau dans le
barrage lorsque le débit d'alimentation devient trop important. L'évacuation se fait
par le haut du barrage soit le long d'un canal à l'air libre où une partie de la
puissance sera consommée par les remous, soit par-dessus le barrage où une partie
de l'énergie est absorbée par frottement et pulvérisation dans l'air.
Vidanges de fonds :
Il s'agit de prises d'eau situées au point bas du barrage permettant la
vidange pour l'entretien. Les conduites traversent le plus souvent le barrage. Pour
éviter la cavitation, qui entraînerait une érosion importante des conduites, on
utilise des formes très progressives et des parois les plus lisses possibles (blindages
métalliques). En sortie, on cherche à réduire la vitesse de l'écoulement par
élargissement des conduites et éventuellement projection dans l'air.
3.2.4.2. Equipements hydroélectriques
Les équipements hydroélectriques peuvent se décomposer en 3 parties :
o Une partie d'équipement hydraulique concernant la circulation de l'eau ;
o Une partie de transformation d'énergie (turbine, alternateur) ;
o Une partie électrique concernant la transformation et le transport de
l'électricité.
Seule la partie hydraulique est du domaine des travaux publics. Les
prises d'eau doivent être convenablement protégées (criblage, dessablage) pour
éviter la dégradation des équipements. Les conduites forcées doivent être très
résistantes avec des parois très lisses pour limiter les pertes de charge et les
cavitations. L'ensemble des équipements hydrauliques est équipé de vannes et de
dispositifs de régulation des pressions et des débits.
3.2.4.3. Equipements de circulation
Les barrages sont équipés de galeries permettant les accès aux
équipements hydrauliques et électriques et permettant l'auscultation et le contrôle
du barrage. Pour permettre la navigation fluviale, des écluses ou canaux de
dérivation peuvent être aménagés (exceptionnellement on peut utiliser des
ascenseurs à bateaux pour de fortes dénivellations). Pour favoriser la circulation
des poissons migrateurs (saumon), on équipe les barrages de passes à poissons
(canaux à faible vitesse d'écoulement).
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Il est très fréquent que les barrages soient utilisés comme voie de
circulation en crête, on équipe donc le sommet d'une chaussée et des dispositifs
usuels de sécurité.
Le choix entre les sites possibles se fait sur les conditions géologiques du
verrou pour permettre la stabilité et l'étanchéité de l'ouvrage.
𝑒 : Epaisseur de la voûte
𝑝(𝑧) : Pression de l’eau à la côte z
𝐹𝑎, 𝐹𝑏 : Forces d’appui sur les rives
𝑅 (m) : Rayon amont de la voûte
Dans la réalité, les arcs ne sont pas indépendants ; de plus le barrage est
partiellement encastré en pied, ce qui conduit à adopter d'autres modèles de
calculs par un double découpage de la voûte en poutres courbes horizontales (arcs)
et en poutres verticales (consoles). Les efforts appliqués à chaque nœud se
répartissant entre ces deux familles de poutres et les déplacements des arcs et des
consoles sont égaux à leur intersection. Actuellement, on utilise des méthodes
numériques de calcul par éléments finis.
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Les fondations
Les travaux de fondations consistent à forer à partir du carreau
d'excavation les trous d'injections du voile profond (étanchéité), les trous des
injections de collage de l'ouvrage au rocher (compensation des retraits du béton) et
les trous de drainage. Le voile profond est réalisé par des injections sous pression
(5 à 25 bars) de coulis (bentonite-ciment). Les injections de collage se font à partir
de la galerie périmétrale, lorsque que la construction du corps du barrage est
avancée.
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Dosage en liant
250 kg/m3 dont 60 % de ciment C.H.F 45 fourni par CEDEST ;
40% de cendres volantes de la centrale thermique E.D.F. d'Abli
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3.9.1.2.1. Conception
La stabilité propre du barrage est assurée par le poids du massif de terre.
En général, ces barrages présentent des répartitions de charge qui les rendent
compatibles avec les supports médiocres. Par ailleurs, leur souplesse permet une
adaptation aux déformations et tassements des supports. Par contre, les volumes à
mettre en oeuvre deviennent rapidement très importants.
On doit donc envisager les problèmes de tassement du sol support, et
d'infiltration dans le sol de fondation.
Les tassements du sol support sont d'autant plus nuisibles qu'ils se
produisent tardivement (après la réalisation), et de manière différentielle (les
tassements sont plus importants au centre). Ces tassements peuvent provoquer des
fissurations importantes de l'ouvrage. Elles peuvent être traitées par les méthodes
usuelles de consolidation, ou en adaptant la vitesse de construction au temps de
dissipation des tassements.
Les infiltrations dans le sol de fondation peuvent provoquer des fuites
importantes mais aussi des dégradations par entraînement des matériaux
(phénomène de renard). Le plus souvent, on dispose un écran d'étanchéité
(injections, palplanches, paroi moulée, ...) en zone amont ou dans le
prolongement de la zone d'étanchéité (barrage en enrochement ou à noyau). En
arrière de cet écran, on place une zone de drainage permettant d'évacuer les
surpressions et les infiltrations éventuelles. Le problème essentiel est donc leur
étanchéité et leur stabilité interne.
Barrage homogène
Le barrage est constitué d'un seul matériau suffisamment résistant et
imperméable (𝑘 = 10−7 𝑚/𝑠). Pour assurer la stabilité des parements amont et
aval on réalise des talus dont la pente dépend des qualités de stabilité et de
perméabilité du matériau. L'étanchéité du massif est assurée par l'épaisseur du
barrage et l'imperméabilité du matériau.
Incidence de l'eau sur la stabilité :
Lorsque le barrage est plein, les écoulements à l'intérieur du barrage se
font de l'amont vers l'aval selon des lignes sensiblement horizontales qui tendent à
entraîner le talus aval. On doit donc réduire les pentes ou insérer un drain en pied
de barrage pour faire chuter les lignes d'écoulement.
Lorsque le barrage subit une vidange rapide, le gradient hydraulique
s'inverse. Les pressions interstitielles ne peuvent pas s'évacuer rapidement dans un
matériau peu perméable. On a alors un risque d'instabilité du talus amont qui peut
être stabilisé par une recharge perméable (enrochement).
Les quantités disponibles de matériaux présentant les qualités
nécessaires à la réalisation du barrage homogène sont souvent faibles, ce type
d'ouvrage est donc le plus souvent réservé aux ouvrages de faible importance.
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Barrages à noyaux
Barrage en enrochement
Le corps du barrage est constitué de matériaux dont la caractéristique
recherchée est la stabilité mécanique (enrochements). Les enrochements
permettent d'obtenir des pentes plus fortes. Leur perméabilité (matériaux
contenant très peu d'argile) permet de réduire les pressions interstitielles. Les blocs
peuvent atteindre des dimensions voisines du mètre. Ils sont mis en place par un
compactage puissant afin de limiter les problèmes de tassements différés.
L'étanchéité est assurée par un masque amont. Le masque est réalisé en
matériau étanche de préférence souple pour supporter les tassements du support.
On utilise de plus en plus des membranes synthétiques (géo-membranes) le plus
souvent soudées, ou des revêtements en béton bitumineux. Les revêtements en
béton armé sont pratiquement abandonnés.
Selon la nature des matériaux retenus pour le corps de barrage et
l'étanchéité, on peut être conduit à interposer des couches de liaisons sous le
masque pour assurer la régularité d'appui et le drainage d'éventuelles infiltrations.
Les problèmes particuliers de cette technique se situent au niveau de la
continuité de l'étanchéité, en partie courante (joints), mais surtout au niveau des
limites du revêtement (scellement du masque).
Exemples :
Barrage de Naussac (Lozère)
Barrage du Mont Cenis (Alpes)
Barrage à masque amont
o Les vannes segment : elles sont de conception identique aux vannes secteur.
Au lieu de s'abaisser, elles se relèvent et permettent un écoulement par le
bas. Leur partie supérieure est souvent munie d'un clapet qui facilite le
réglage du niveau et permet l'évacuation des corps flottants (bois, détritus,
glace, etc.).
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Résultant des simulations l’on notera que le clapet de seuil peut poser
sur une surélévation fixe de 20 cm au seuil actuel, ceci n’influençant pas la
situation générale de l’écoulement (le rideau de palplanches qui se situe
transversalement au seuil influence actuellement le niveau d’eau à l’amont et non
la crête déversante du seuil).
Remarque : Basé sur les offres des fournisseurs de turbines et en considération des
standards disponibles, il sera approprié de permettre au débit d’installation
de varier quelque peu par rapport à la « règle des 90 jours » (conseillé + 5 % à
- 10 %) et de choisir les équipements en conséquence.
Figure 5.15. Exemples d’implantation d’une turbine Figure 5.16. Transmission par courroie plate
HH SK1600
La perte de charge qui est faible pour les grilles correctement calculées
se calcule par la formule de Kirschmer :
𝑡 4⁄3 𝑉02
∆𝐻 = 𝐾𝑡 ( ) ( ) sin 𝜙
𝑏 2𝑔
Où :
𝜙 représente l'angle d'inclinaison de la grille sur le plan horizontal ;
𝑡, l'épaisseur du barreau dans la sens perpendiculaire au courant ou son
diamètre, s'il s'agit d'un barreau cylindrique ;
𝑏, l’écartement entre barreaux ;
𝑉0 , la vitesse du courant à l'amont de la grille ;
𝑘, un coefficient qui dépend de la forme de la section droite du barreau.
Figure 5.27. Prise d’eau en rivière. Vue de dessus et coupe par l’axe
La figure 5.28 représente un bassin de décantation d'un modèle
différent. Le seuil déversant alimentant le bassin ne figure pas sur le schéma.
Pour dériver les gros débits, la section est calculée en se basant sur une
vitesse moyenne de l'eau généralement égale à 3m/s environ.
Pour le calcul des pertes de charge, on peut utiliser la formule
Δ𝐻 = 𝑟𝑄2 𝐿
𝐷 −5,33
Avec : 𝑟 = pour les sections de galerie entièrement bétonnées et
400
𝐷 −5,33
𝑟= pour les sections sans revêtements bien calibrées, 𝐿 désignant la
100
longueur des tronçons et 𝐷 leur diamètre exprimés en mètres, la perte de charge
étant donnée en mètres de hauteur d'eau.
5.14. Conduite forcée
La conduite forcée qui amène l'eau aux turbines, suit en général la ligne
de plus grande pente du terrain. Sa pente est importante. Elle doit donc être fixée
au terrain solidement. Les ancrages doivent résister aux efforts d'origine
hydraulique dus en particulier aux changements de pente du terrain et aux efforts
de dilatation d'origine thermique que leur transmettent les conduites.
Celles-ci qui sont généralement en acier ou en béton armé, sont posées
la plupart du temps à l'air libre. Ce qui suppose une bonne résistance mécanique
du terrain en surface. La conduite est enterrée dans les terrains de faible
consistance à pente modérée, ce qui présente l'avantage de réduire les efforts
thermiques et d'absorber les efforts dus au changement de direction. Il y a lieu de
prévoir dans ce cas, une protection anticorrosion de la conduite. En surface, les
efforts thermiques peuvent être réduits par la pose de joints de dilatation.
5.14.1. Diamètre économique
Le diamètre de la conduite fait l'objet d'un calcul économique. Plus il
est faible, plus les pertes de charges sont élevées d'où une réduction des recettes.
Plus il est important, plus le coût de la conduite et celui de sa mise en place sont
élevés.
Bilan énergétique :
Réduction de l’effectif des poissons et Le tronçon à débit résiduel est court (env.
des invertébrés 50m). Si nécessaire, des enrochements seront
mis en place pour favoriser un lit mineur à
partir du petit seuil du bassin amortisseur
jusqu’à la zone de restitution de la turbine (env.
20m de distance). La hauteur d’eau dans le
bassin amortisseur est suffisante.
Réduction de l’effectif des poissons (en Remarque : Cette éventualité sera étudiée en
particulier des truites de lac) détail dans la Notice d’impact sur
l’environnement
Poissons entrant dans la turbine (fatalités Il est choisi une turbine de la famille du type Kaplan
et blessures) qui présente les caractéristiques les plus clémentes
quant au risque de mortalité des poissons.
Pelton 100%
Francis 37%
Kaplan 9%
Modification de la caractéristique
d’écoulement du cours d’eau
(conséquences à long terme:
rehaussement du niveau d’eau)
82
Construction du seuil
85
Conclusions :
Bien que le projet ne soit actuellement pas profitable du point de vue
financier, il reste cependant intéressant à plus long terme. Avec la venue prochaine
de la LApEl (Loi sur l’approvisionnement en électricité) qui prévoit une
rétribution à prix coûtant pour l’exploitation des énergies renouvelables, il est
cependant fort probable que ce seront les nouveaux projets hydroélectriques à
basse chute et de petite puissance qui bénéficieront de la meilleure majoration des
tarifs. Plus de clarté quant à ce sujet est attendue pour la fin de l’année 2007.
REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES
1. Alain Buron et Alain Meilhac, Les barrages, 1995
2. Désiré LE GOURIERES, Les petites centrales hydroélectriques : conception et calcul,
Ed. du Moulin Cadiou, Goudelin, France, 2009
3. Jean Jacques Peters, Les barrages, 2014
4. Jean-Marc PAGÈS, Guide pour le montage de projets de petite hydroélectricité,
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, 2003
5. Michel Hausmann, Petite centrale hydroélectrique de Boudry « Pontareuse », Avant-
projet, Office fédéral de l’énergie OFEN, Sonceboz-Sombeval, 2007
6. Pierre Meerts, L'énergie dans l'écosystème, Laboratoire de Génétique et Ecologie
végétales Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles, 2002