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(BFI) – La nouvelle charte de l’Investissement présentée, récemment, devant le Roi Mohammed

VI traduit la sollicitude Royale en faveur de l’investissement dans un contexte crucial où


l’économie nationale a besoin d’un nouvel élan pour se remettre des séquelles de la Covid-19.

Conscient que l’investissement notamment privé est une condition indispensable à la croissance
économique, le Souverain avait appelé dans le discours d’ouverture du Parlement, à l’adoption,
dans les meilleurs délais, d’une nouvelle charte compétitive de l’investissement. Un projet
ambitieux, qui s’inspire de l’esprit du Nouveau modèle de développement, à même d’accompagner
la relance des différents secteurs de l’économie marocaine sévèrement impactés par la crise
sanitaire, mais aussi de promouvoir la création d’emploi et de lutter contre les inégalités
territoriales.

En effet, la philosophie de la nouvelle charte de l’investissement consiste à inverser la tendance


actuelle où l’investissement privé représente près d’un tiers seulement de l’investissement total,
l’investissement public représentant les deux tiers, et à porter la part de l’investissement privé aux
deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035.

Pour ce faire, la charte est dotée d’un arsenal incitatif proposant des primes communes en soutien
aux investissements en ligne avec les Hautes Orientations Royales, les objectifs du Nouveau
Modèle de Développement et les priorités fixées par le gouvernement, d’une prime territoriale
additionnelle visant à encourager l’investissement dans les provinces les moins favorisées et d’une
prime sectorielle additionnelle accordant des incitations en vue de dynamiser les secteurs porteurs.

Afin de booster les secteurs porteurs de l’économie nationale, le projet envisage en outre des
mesures d’appui exclusives pour les projets à caractère stratégique tels que les industries de la
défense ou l’industrie pharmaceutique, dans le cadre de la Commission Nationale des
Investissements, ainsi qu’un dispositif de soutien spécifique destiné aux très petites, petites et
moyennes entreprises, en plus d’un dispositif pour le développement des investissements
marocains à l’étranger. Il s’avère ainsi que la nouvelle charte accorde une attention particulière non
seulement aux grandes entreprises mais aussi aux petites et moyennes entreprises qui constituent
une part considérable du tissu économique marocain. Ceci dit, la réussite et l’efficacité de la mise
en œuvre de cette nouvelle charte de l’investissement restent tributaires d’un certain nombre de
conditions notamment l’engagement et l’accompagnement de l’Etat en matière d’investissement,
la bonne santé des entreprises et le climat des affaires.

Dans ce sens, le gouvernement semble déterminé en matière de promotion des investissements.


L’exécutif actuel qui a tenu jusqu’ici quatre réunions de la Commission nationale des
investissements, a en effet ratifié un total de 31 projets d’accords d’investissement d’une valeur
totale d’environ 22,5 milliards de dirhams. Des projets qui devront créer 11.300 emplois.

A noter aussi que la fréquence de la tenue de cette Commission s’est vue intensifier afin d’accélérer
le rythme d’approbation des Conventions et répondre au mieux aux attentes des investisseurs
marocains et étrangers. Par ailleurs, l’arsenal juridique et réglementaire en matière
d’investissement s’est vu renforcé, entre autres, par l’entrée en vigueur de la nouvelle loi 55-19
relative à la simplification des procédures et formalités administratives. Ce dispositif qui intervient
après l’opérationnalisation de la génération 2.0 des Centres régionaux d’investissement (CRI), a
notamment pour objectif de simplifier le parcours administratif destiné à l’investisseur, un des
principaux usagers de l’administration marocaine. Il s’agit, selon les observateurs, d’un texte à
même d’exercer de fortes externalités positives sur l’attraction des investissements directs
étrangers et des investissements locaux et de réduire les coûts des transactions mais aussi les délais
de réalisation des projets.

En outre, la loi 47.18 portant réforme des Centres Régionaux d’Investissement et création des
Commissions Régionales Unifiées d’Investissement a contribué, pour sa part, à la réduction des
problèmes de l’entreprise et de l’investissement. Le délai de traitement des dossiers
d’investissement a ainsi baissé de manière remarquable pour atteindre une moyenne de 29 jours en
2020 contre plus de 100 jours lors des années précédentes. Grâce à cette refonte, les CRI sont
devenus mieux outillés pour le développement, l’incitation, la promotion et l’attraction des
investissements à l’échelon régional, outre l’accompagnement global des entreprises, notamment
les TPME….

En dépit d’un contexte économique marqué par l’incertitude et par des mutations sans précédent,
le Royaume ne cesse de consolider ses efforts dans l’amélioration de son climat des affaires pour
établir des conditions propices, attrayantes et favorables à la mobilisation de l’investissement au
service de la croissance. Toutes les réformes économiques et politiques mises en place ont par
conséquent renforcé la résilience du Royaume face à la crise inédite de Covid-19. Néanmoins, le
développement du climat des affaires nécessite plus d’efforts notamment en ce qui concerne la
mise en oeuvre et le suivi des réformes engagées ayant trait notamment à la fiscalité, la justice, la
lutte contre la corruption…etc, et la mise à niveau des entreprises nationales. Une mission qui
n’incombe pas seulement aux pouvoirs publics, qui doivent veiller à assurer un environnement
social, juridique, économique et financier sain et favorable à l’entreprenariat et à l’investissement,
mais aussi au secteur privé appelé à se restructurer et à se moderniser pour être au diapason des
changements que connaît le monde post Covid-19.

S.M. le Roi a présidé, le 16 février 2022, une séance de travail consacrée à la


nouvelle charte de l’investissement. Au cours de cette séance, un exposé des
grandes lignes du projet de la nouvelle charte de l’investissement a été
présenté devant le Souverain par le ministre délégué auprès du chef du
gouvernement chargé de l’investissement, de la convergence et de
l’évaluation des politiques publiques.
Le projet, qui s’inscrit dans l’esprit et l’ambition du Nouveau modèle de développement,
se fixe comme objectif d’inverser la tendance actuelle où l’investissement privé
représente près d’un tiers seulement de l’investissement total, l’investissement public
représentant les deux tiers. Il prévoit ainsi de porter la part de l’investissement privé aux
deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035.

Lire aussi | Le géant américain Driscolls lorgne Dakhla pour les myrtilles

Les objectifs majeurs assignés à la nouvelle charte de l’investissement sont la création


d’emploi, la promotion d’un développement équitable des territoires et la priorisation
des secteurs porteurs pour l’économie nationale. A cet effet, le projet de la nouvelle
charte comprend notamment un dispositif de soutien principal composé :

– de primes communes, en soutien aux investissements en ligne avec les Hautes


Orientations Royales, les objectifs du Nouveau Modèle de Développement et les priorités
fixées par le gouvernement ;

– d’une prime territoriale additionnelle, visant à encourager l’investissement dans les


provinces les moins favorisées ;

– d’une prime sectorielle additionnelle, accordant des incitations en vue de dynamiser


les secteurs porteurs.

Le projet prévoit également des mesures d’appui exclusives pour les projets à caractère
stratégique tels que les industries de la défense ou l’industrie pharmaceutique, dans le
cadre de la Commission Nationale des Investissements, ainsi qu’un dispositif de soutien
spécifique destiné aux très petites, petites et moyennes entreprises, en plus d’un
dispositif pour le développement des investissements marocains à l’étranger. S.M. le Roi
a encouragé le gouvernement pour le travail réalisé, et a donné Ses Hautes Instructions
pour la préparation des détails de mise en œuvre de la nouvelle charte de
l’investissement.

Comment Investir au Maroc – Les projets rentables au Maroc ? Trouver un travail n’est à priori
pas si facile donc pourquoi pas investir au Maroc ? Bien que le pays offre un cadre de vie fort
agréable, il ne faut pas se lancer la tête baissée. C’est pour cette raison qu’aujour’dhui, nous
consacrons un article sur les idées de business au Maroc, celles qui nous paraissent
prometteuses. Il y en a surement d’autres, peut être même celles évoquées sont déjà très
développées dans certaines villes. Certains secteurs peuvent paraître saturés pourtant il n’en est
rien. Et d’autres, en vogue dans les années 2000, ne valent plus rien aujourd’hui. Il y a encore
beaucoup à faire au Maroc, le pays proposant de très belles opportunités.
Investir au Maroc – Les projets rentables au Maroc:
Mahlaba (Laiterie) : au minimum 300 000 DH de bénefs nets par an
Vous serez sans doute aussi étonné de trouver les business plans d’un… petit taxi, une laiterie
(mahlaba) ou encore une téléboutique. Pourtant, à y regarder de près, on se rend compte que ce
genre d’affaires rapporte dans certains cas davantage qu’un investissement en actions. Bien
évidemment, le risque que vous encourez en vous lançant dans ce genre d’activité est
relativement important, «mais pas aussi important que le risque encouru en investissant dans la
Bourse de Casablanca», ironise le patron d’une téléboutique qui détient par ailleurs un petit
portefeuille actions.
Abdelkrim est cadre supérieur dans une multinationale. Mais, chaque fois qu’il parle de
l’évolution de sa carrière, il ne cache pas son vœu de tout laisser tomber pour une mahlaba. Ce
projet, il sait très bien ce qu’il coûte et ce qu’il rapporte pour avoir une famille spécialisée dans ce
commerce. Initié à la chose financière, il trace rapidement un business plan pour démontrer que le
projet, si modeste soit-il, ne peut être que rentable. Une petite mahlaba rapportera à son
propriétaire dans les 20 000 dirhams nets par mois. Et encore, il ne s’agit là que d’un minimum !
Le bénéfice sera plus important si le local est bien situé et achalandé. Des laiteries à Casablanca,
rendez-vous incontournables à la sortie des usines (ou des «boîtes»), telles Al Boustane,
Abdelmoumen 2, Bordeaux, … réalisent des chiffres autrement plus élevés. Abdelkrim précise
d’emblée que la totalité des bénéfices est réalisée sur les «produits à valeur ajoutée». Il entend
par-là les produits qui nécessitent une transformation : raïb, petit-lait, jus, sandwichs, harcha,
meloui… Les produits commercialisés en l’état (yogourt, lait, pain, sodas…) ne laissent aucune
marge, ou si petite. «Il s’agit uniquement de produits d’appel».
Même sur les produits maison, les marges, prises individuellement, paraissent faibles, mais à
mesure que les ventes évoluent, elles justifient l’investissement. Cet investissement est de l’ordre
de 125 000 dirhams, hors local. Le prix de ce dernier dépend de la ville, du quartier et de la
proximité des centres commerciaux ou industriels.
L’équipement comprend une machine pour la fabrication du petit lait (30 000 DH), un frigo-
comptoir (25 000 DH), un deuxième frigo de stockage (10 000 DH), des mixeurs et quelques
ustensiles (10 000 DH)… Un fonds de roulement de 50 000 dirhams est suffisant pour se lancer.
Cinq salariés et le tour est joué !
Les calculs faits sur une base annuelle, en tenant compte du coût matière, d’une charge locative
de 24 000 DH, une masse salariale de 60 000 DH et des frais d’entretien et de réparation de 22
000 DH laissent, en fin d’exercice un bénéfice net de l’ordre de… 300 000 DH. Soit presque
deux fois et demi l’investissement initial. Soit encore le montant qu’aura nécessité le financement
du pas de porte et de l’aménagement du local.
Reste juste à préciser que ces calculs ont été faits compte tenu d’une activité normale, pour une
laiterie à fréquentation moyenne. À ces chiffres, il faudrait ajouter les bénéfices du mois de
Ramadan. Une période de suractivité des laiteries qui en profitent également pour commercialiser
chebbakia, sellou et autres cornes de gazelle… Certaines y réalisent près de la moitié du chiffre
d’affaires annuel. Tentant non ? Ce n’est pas Abdlekrim qui dira le contraire. Dans ce type
d’affaires, le plus compliqué est, sans conteste, le fait de trouver LE BON LOCAL et la personne
de confiance pour gérer le tout…si vous tenez à rester salarié.

Investir au Maroc – Les projets rentables au maroc :


Investissement immobilier
Ces dernières années, l’immobilier au Maroc s’est développé de façon spectaculaire. Ce qui
représente un véritable atout pour l’économie du pays. En effet, les agences
immobilières connaissent une évolution incomparable.
De nos jours, l’achat d’un bien immobilier au Maroc, tel qu’un appartement à Casablanca,
ou une villa à vendre Casablanca… Connaît une forte demande. De quoi être optimiste. C’est
dans cette optique que note site , portail de l’immobilier au Maroc, vous permet de vous donnée
une idée de trouver facilement le bien immobilier qui correspond à vos besoins.
Investir en Bourse
L’indice vedette de la Bourse de Casablanca a bouclé un deuxième exercice consécutif dans le
vert après un gain de 6,37% en 2017. L’amélioration des résultats des sociétés cotées et les
bonnes perspectives à court terme, entre autres, soutiennent les achats en Bourse. Les signaux
semblent au vert pour le marché actions. Reste à savoir si le moment est opportun pour y entrer.
Le e-commerce au Maroc, un business porteur
Si l’on commence avec le e-commerce comme idée de business au Maroc, c’est tout
simplement parce que nous envisageons de développer ce projet au Maroc, après bien avoir
finaliser celui en France. Le web a vu le jour au Maroc il y a quelques années à peine. Ensuite, les
entrepreneurs ont du attendre que Paypal fasse son entrée au Maroc, soit en 2012. Depuis, les e-
commerce fleurissent doucement mais surement. Les premiers bénéficient donc de peu de
concurrence, pour le moment … L’occasion de développer leur notoriété. Un atout non
négligeable quand on voit la progression de l’internet à l’intérieur des foyers sans oublier la wifi,
permettant une connexion ici et là. Concernant le secteur, tant que le concept est original, c’est
porteur. Ne vendez pas ce que l’on retrouve dans n’importe quel souk … Soyez différents.
Répondez à un besoin. Et là encore (décidemment!) sa ne devrait pas être trop difficile !
Webmasteur-designer-référenceur au Maroc
De plus en plus de résidents au Maroc envisagent de se lancer dans le e-commerce. Pour cela, à
moins d’avoir les capacités nécessaires, il va falloir passer par un webmaster au Maroc, puis un
designer puis un référenceur. Le risque, c’est d’avoir un travail de piètre qualité et un site ayant
trop de similitudes avec votre concurrent. Il y a même des agences au Maghreb qui revendent des
logos et des conceptions graphiques de sociétés françaises … La méfiance est bien présente, donc
si vous avez de bonnes connaissances dans les CMS ou même en référencement, vous avez tout à
gagner à venir vous installer au Maroc ! Vous pouvez aussi ouvrir une franchise au Maroc et
travailler avec une agence web en France pour laquelle vous sous-traiteriez les projets.
Agence de soutien scolaire au Maroc, un projet prometteur
Sans vouloir critiquer le niveau scolaire au Maroc, on se contentera de dire que de gros efforts
sont à faire dans le domaine de l’éducation. A moins d’avoir une portée à grande échelle, on peut
tout aussi bien faire avancée les choses, avec un projet de moins grande envergure certes, mais
très enrichissant, très valorisant. Mieux qu’un business, la création d’une agence de soutien
scolaire me paraît une bonne initiative pour l’avenir de la population marocaine. Certains
professeurs proposent des cours de soutien mais cela manque cruellement de pédagogie. Il s’agit
plus souvent d’heures supplémentaires pour que les enfants puissent faire leurs exercices et non
pour revenir sur une règle incomprise ou mal maitrisée. Pourquoi pas aussi organiser des cours
d’expression orale en langue française pour mettre en pratique les acquis. Pourquoi pas
également créer un site portail sur internet, une sorte de plate-forme qui mettrait en
relation les élèves et un réseau d’enseignants qualifiés ? Ce ne sont que des suggestions, peut
être qu’en creusant un peu plus cela existe déjà. Je reste persuadée que beaucoup adhèrerait.
Le marché des terres au Maroc
Voilà bien un commerce sûr : acheter un terrain au Maroc. Encore faut-il trouver la bonne
affaire et savoir faire preuve de patience ! Il faut étudier la ville, le quartier, le plan de la ville
aussi. Les commerces et administrations à proximité, les écoles. A titre d’exemple concret, un
terrain se vendait à Tan Tan 1500 euros euros en 2000 et 14 ans plus tard il vaut 18000 euros.
Riad marocain ou villa
Le secteur de l’immobilier est toujours aussi prometteur. La ville de Marrakech est passée à
maintes reprises sur les écrans télé au point de devenir la destination la plus visitée au Maroc,
malgré ses grandes chaleurs en période estivale. Un tourisme de plus en plus présent, une
demande de plus en plus croissante. Un phénomène qui a transformé la Médina de la Terre ocre
et fait exploser les prix. Faire un riad au Maroc est un investissement, coûteux certes, mais on
peut tout aussi bien se rabattre sur une villa. La location d’un riad marocain ou d’une villa est
un bon business, même en hiver, surtout dans les villes les plus prisées, à savoir Marrakech et
ses environs, et depuis peu, la région du Souss. De toute façon vu le prix de la location à la
semaine, même en ne travaillant que 8 mois par an se serait rentable. Et puis se serait l’occasion
pour vous de profiter de votre riad ou villa pendant 4 mois 🙂 D’ailleurs, si vous observez bien, la
plupart des riads sont dirigés par des étrangers.
Un concept inédit en restauration
La restauration, un secteur qui ne faiblit pas ! Voilà une occasion d’investir au Maroc à
condition d’innover. Si pizzéria, sandwicherie ou encore kebab étaient très à la mode dans les
années 2000, aujourd’hui mieux vaut percer un peu plus dans l’innovation. Ne plus attendre
qu’on vienne à vous … Alors on a pensé à ce que l’on aurait aimé avoir, de bons méchouis ou de
bonnes pizzas cuites au charbon de bois, sans avoir à faire des kilomètres dans les bouchons de
18 heures … Beaucoup préfèrent dîner en toute intimité, d’autres s’accordent ce plaisir de
manger « ailleurs » une fois de temps en temps. Pourquoi pas également choisir comme
emplacement une fois par semaine une zone résidentielle ou touristique. Avec une camionnette
adaptée et équipée, vous travailleriez chaque jour de la semaine dans un coin différent.
Un restaurant africain
L’idée serait de créer un grand restaurant proposant les différentes cuisines du continent. Pas
seulement les spécialités marocaines mais également la gastronomie algérienne, tunisienne,
lybienne, … sans oublier les plats et saveurs préparés au coeur de l’Afrique noire. Plusieurs
salles, chacune représentant un pays de l’Afrique, décorées à l’image de sa culture et de son art,
avec des serveurs habillés selon la tradition du pays.
Le dépôt-vente de vêtements, un business qui se développe mais …
Mais ces commerces manquent énormément d’organisation et d’humanisme 🙂 On y trouve de
tout dans des locaux qui n’excèdent généralement pas 50m2 … . Il y a tellement de choses qu’il
faut fouiller. Pour les habits, c’est poser un vrac, parfois par terre sur un bache … Difficile de
trouver une robe en 3 ans sans devoir passer un bon quart d’heure ! Avec un classement par
marque, par taille, par âge, par sexe, par catégories de vêtements, le concept est prometteur car
les marocains sont friands des habits venant de l’étranger, ils connaissent leur qualité,
contrairement à ceux de Chine qui se vendent 2 à 3 fois plus cher dans les souks.

Sa Majesté le Roi préside la cérémonie de lancement du projet de généralisation de la protection


sociale et de signature des premières conventions y afférentes : 14/04/2021
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a présidé mercredi 14 Avril 2021 au Palais
Royal de Fès, la cérémonie de lancement de la mise en œuvre du projet de généralisation de la
protection sociale et de signature des premières conventions y afférentes.

Ce chantier Royal, qui bénéficiera dans un premier temps aux agriculteurs, artisans et
professionnels de l'artisanat, aux commerçants, professionnels et prestataires indépendants soumis
au régime de contribution professionnelle unique (CPU), au régime de l'auto-entrepreneur ou au
régime de la comptabilité, devra s’étendre, dans un second temps, à d’autres catégories dans la
perspective de la généralisation effective de la protection sociale à tous les citoyens.

Après la projection d'un film institutionnel sur les différentes initiatives entreprises par SM le Roi
dans le domaine social, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de
l’Administration, M. Mohamed Benchaaboun, a prononcé une allocution devant le Souverain dans
laquelle il a souligné que ce projet s’inscrit en droite ligne des orientations contenues dans le dernier
discours du Trône, ainsi que dans celui adressé par le Souverain à l'occasion de l’ouverture de
l’année législative 2020, et ayant trait au lancement d’un grand chantier de réforme pour la
généralisation de la protection sociale au profit de larges franges de citoyens

Préservation de la dignité des Marocains, soutien de leur pouvoir d’achat et intégration du


secteur informel

"Ce projet sociétal, qui bénéficie d'un suivi et d'une attention particulière de la part de Votre
Majesté, constitue une véritable révolution sociale, car il aura des effets directs et tangibles sur
l'amélioration des conditions de vie des citoyens, la préservation de la dignité de tous les
Marocains, outre sa participation à l’intégration du secteur informel ,"a poursuivi M. Benchaaboun.

La mise en œuvre de ce projet d'envergure constitue un point de départ pour la réalisation des
aspirations de Sa Majesté le Roi en faveur de toutes les composantes de la société marocaine, en
termes de réponse au défi de la généralisation de la protection sociale ,et représente, en outre, un
levier d'intégration du secteur informel dans le tissu économique national, de façon à garantir la
protection de la classe ouvrière et de ses droits, ainsi qu’un tournant décisif sur la voie de la
réalisation du développement équilibré et de la justice sociale et spatiale sous la conduite sage de
Sa Majesté le Roi.

Le ministre a d’autre part assuré que dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes directives
Royales, le gouvernement a tenu à préparer une loi-cadre dont les contours ont été présentés devant
Sa Majesté le Roi lors du Conseil des ministres du 11 février 2021 et qui a été approuvée par le
Parlement.

"Cette loi-cadre est la pierre angulaire et le cadre de référence pour la mise en œuvre de la vision
éclairée de Votre Majesté dans le domaine de la protection sociale, et la réalisation des nobles
objectifs fixés par Votre Majesté, dont les plus importants sont le soutien du pouvoir d'achat des
familles marocaines et la réalisation de la justice sociale et spatiale ,"a ajouté M. Benchaaboun.

Elle permettra également d'assurer la mise en œuvre optimale de cette réforme en fonction du
calendrier et des axes fixés dans les discours du Souverain, a-t-il poursuivi, rappelant qu’il s’agit,
premièrement, de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire de base durant les années
2021 et 2022, et ce par l’élargissement de l'assiette des bénéficiaires de cette assurance pour inclure
les catégories vulnérables bénéficiant du Régime d’assistance médicale et la catégorie des
professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées, qui exercent une activité
libérale, de sorte que 22 millions de personnes supplémentaires bénéficient de cette assurance, qui
couvre les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.

Il s’agit deuxièmement de la généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et
2024 et ce, en permettant aux ménages, qui ne bénéficient pas de ces allocations, de toucher des
indemnités couvrant les risques liés à l’enfance, ou des indemnités forfaitaires, a relevé M.
Benchaaboun, faisant observer que le troisième point consiste en l’élargissement en l'an 2025 de
l'assiette des adhérents aux régimes de retraite pour inclure les personnes qui exercent un emploi
et ne bénéficient d’aucune pension ,à travers la mise en application du système des retraites propre
aux catégories des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui
exercent une activité libérale, afin d’englober toutes les catégories concernées.

Le quatrième point évoqué par le ministre a trait à la généralisation de l’indemnité pour perte
d'emploi en l’an 2025 pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable à travers la
simplification ...

Le quatrième point évoqué par le ministre a trait à la généralisation de l’indemnité pour perte
d'emploi en l’an 2025 pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable à travers la
simplification des conditions pour bénéficier de cette indemnité et l’élargissement de l'assiette des
bénéficiaires.
D’importants montants alloués pour la réussite de ce chantier

"La gestion de ces programmes à l'horizon 2025 nécessitera d'allouer un montant annuel total de
51 milliards de dirhams, dont 23 milliards financés par le budget général de l'Etat", a précisé le
ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.

Il a, dans ce contexte, affirmé que la mise en œuvre de ce projet avant-gardiste nécessite la


modification d’un ensemble de textes législatifs et réglementaires existants, l’élaboration de
nouveaux textes, et le lancement d’un ensemble de réformes structurelles qui concernent la mise à
niveau du système de santé, la réforme du système de compensation, de manière à remédier aux
déséquilibres au niveau du ciblage des catégories éligibles à l'aide, parallèlement à
l’opérationnalisation du registre social unifié.

La mise en œuvre de ce grand projet social nécessite également le développement des modes de
gestion, notamment ceux liés à la gouvernance des organismes de sécurité sociale, en vue de créer
une instance unifiée de coordination et de supervision des systèmes de protection sociale, a-t-il fait
savoir.

Ouverture du secteur de la santé aux compétences étrangères et à l'investissement étranger

Et d’ajouter que la généralisation de la couverture médicale nécessite de relever un ensemble de


défis qui concernent en particulier le faible taux d'encadrement médical, l'important déficit en
ressources humaines et leur répartition géographique inégale.

Des mesures d'accompagnement doivent également être adoptées et auront pour objectifs
d’intensifier les programmes de formation et la consolidation des compétences médicales des
professionnels de la santé afin qu’ils puissent répondre à la demande, qui augmentera à un rythme
rapide avec la mise en œuvre de ce grand chantier sociétal.

Il s’agit également, selon M. Benchaaboun, de renforcer les capacités médicales nationales et de


lutter contre le déficit en matière de cadres sanitaires, nécessaires au succès de cette réforme, à
travers l'ouverture de la pratique de la médecine aux compétences étrangères, l’encouragement des
établissements internationaux de santé à travailler et à investir au Maroc, et la capitalisation sur des
expériences réussies, conformément aux Hautes Instructions Royales contenues dans le discours
d’ouverture du Parlement au titre de l'année 2018.

A cette occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a présidé la signature de trois conventions-
cadres portant sur la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire de base au profit de la
catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées exerçant une
activité privée.

La première convention-cadre porte sur la généralisation de l'assurance maladie obligatoire de base


au profit des commerçants, artisans, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime
de contribution professionnelle unique, au régime de l'auto-entrepreneur ou au régime de la
comptabilité, qui concerne plus de 800.000 adhérents.

Elle a été signée par MM. Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Mohamed Benchaaboun,
ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Khalid Ait Taleb,
ministre de la Santé, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce et de l'économie
verte et numérique, Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport
Aérien et de l’Economie sociale, Mohamed Amekraz, ministre du travail et de l’insertion
professionnelle, Chakib Alj, président de la Confédération générale des Entreprises du Maroc
(CGEM) , Houcine Alioua, 1er vice-président de la Fédération des Chambres de Commerce, de
l’Industrie et de services, et Sidati Chaggaf, président de la Fédération des Chambres d'artisanat.

La deuxième convention-cadre porte sur la généralisation de l'assurance maladie obligatoire de


base au profit des artisans et professionnels de l'artisanat (environ 500.000 adhérents). Elle a été
signée par M. Abdelouafi Laftit, M. Mohamed Benchaaboun, M. Khalid Ait Taleb, Mme Nadia
Fettah Alaoui, M. Mohamed Amekraz, M. Chakib Alj et M. Sidati Chaggaf.

La troisième convention-cadre, signée par MM. Abdelouafi Laftit, Mohamed Benchaaboun, Aziz
Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux
et Forêts, Khalid Ait Taleb, Mohamed Amekraz, Chakib Alj, Lahbib Bentaleb, président de la
Fédération des Chambres d’Agriculture et Mohamed Ammouri, Président de la Confédération
Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural, concerne la généralisation de l'assurance
maladie obligatoire de base au profit des agriculteurs (environ 1,6 million d'adhérents).
22 millions de bénéficiaires supplémentaires au cours de 2021 et 2022

M. Benchaaboun a expliqué qu’environ 3 millions d'adhérents, commerçants, prestataires de


services indépendants, artisans, professionnels d'artisanat et agriculteurs, en plus de leurs familles,
bénéficieront de l'assurance de maladie obligatoire de base, soit un nombre total de bénéficiaires
de près de 9 millions de citoyens, ce qui représente environ 83% des personnes ciblées des
catégories de professionnels, de travailleurs indépendants et de non-salariés exerçant une activité
privée.

Le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration a tenu à souligner que


les conventions relatives aux catégories restantes, notamment les professionnels du transport et les
professionnels indépendants (ingénieurs, médecins, avocats,…) seront signées dans les prochaines
semaines.

"Ainsi, 11 millions de citoyens indépendants et leurs familles bénéficieront de l'assurance maladie


obligatoire de base en 2021", a affirmé le ministre, notant que toutes les mesures seront également
prises pour permettre aux 11 millions de citoyens pauvres et fragiles actuellement impliqués dans
le système d'assistance médicale RAMED de commencer à bénéficier de l'assurance maladie
obligatoire de base à partir de 2022.

Ainsi, environ 22 millions de bénéficiaires supplémentaires pourront, au cours des années 2021 et
2022, être assurés contre la maladie, avec le même panier de traitements couverts par la Caisse
nationale de sécurité sociale pour les travailleurs du secteur privé, ainsi que l'accès aux services
fournis par les secteurs privé et public, a-t-il conclu.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Chef du gouvernement, M. Saad Dine Otmani, du
président de la Chambre des représentants, M. Habib El Malki, du président de la Chambre des
conseillers, M. Hakim Benchamach, des Conseillers de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma et M.
Yassir Zenagui, et de membres de gouvernement.

Ont également assisté le président du Conseil économique, social et environnemental, M. Ahmed


Reda Chami, le président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), M.
Othmane Benjelloun, le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité sociale, M. Hassan
Boubrik, le Directeur Général de l'Agence Nationale de l'Assurance Maladie, M. Khalid Lahlou,
ainsi que des représentants des centrales syndicales les plus représentatives.
Le Maroc est un pays situé en Afrique du Nord, bordé par l'océan Atlantique et la mer
Méditerranée. Avec une population d'environ 36 millions d'habitants et une superficie de
710 850 km², le Maroc est le 5ème pays le plus peuplé d'Afrique.

Sur le plan économique, le Maroc est une économie émergente et diversifiée, avec des
secteurs clés tels que l'agriculture, le tourisme, les industries manufacturières et les services.
Le Maroc est également un important producteur de phosphates, qui sont utilisés dans
l'agriculture et l'industrie chimique.

Le pays est dirigé par une monarchie constitutionnelle, avec un roi comme chef de l'État. Le
gouvernement est composé d'un Premier ministre et de plusieurs ministres qui sont
nommés par le roi. Le Maroc a une histoire riche et diversifiée, avec une culture influencée
par les Berbères, les Arabes, les juifs et les européens.

Le Maroc est également connu pour ses villes historiques comme Fès, Marrakech et
Casablanca, ainsi que pour ses sites touristiques tels que les montagnes de l'Atlas et les
plages de la côte atlantique. Le tourisme est un secteur important pour l'économie
marocaine, représentant environ 10% du PIB.

Cependant, le Maroc est confronté à plusieurs défis, notamment en ce qui concerne le


chômage et l'inégalité économique. Le taux de chômage au Maroc est actuellement
d'environ 10%, mais il est beaucoup plus élevé chez les jeunes et les femmes. De plus,
l'accès à l'éducation et aux soins de santé reste un défi pour de nombreuses communautés
marocaines.

En termes de politique, le Maroc a connu des réformes importantes au cours des dernières
décennies, y compris l'adoption d'une nouvelle constitution en 2011. Le pays a également
pris des mesures importantes pour promouvoir les droits des femmes et des minorités,
ainsi que pour renforcer la démocratie et la transparence dans les institutions publiques.

En résumé, le Maroc est un pays diversifié avec une économie émergente et un


gouvernement monarchique. Bien qu'il fasse face à des défis économiques et sociaux, le
pays a pris des mesures importantes pour améliorer les conditions de vie de ses citoyens et
promouvoir la démocratie et les droits de l'homme. Le tourisme, l'agriculture et l'industrie
manufacturière sont des secteurs clés de l'économie marocaine, et le pays continue de
travailler pour diversifier son économie et améliorer les opportunités d'emploi pour ses
citoyens.
Le Maroc est un pays qui a connu une croissance économique importante au cours des
dernières années, ce qui a entraîné une augmentation de la demande en énergie.
Cependant, avec les préoccupations environnementales croissantes et la nécessité de
réduire les émissions de gaz à effet de serre, le pays a commencé à se tourner vers les
énergies renouvelables comme une solution à long terme pour répondre à ses besoins
énergétiques. Dans cette dissertation, nous allons examiner l'état actuel des énergies
renouvelables au Maroc, ainsi que les perspectives pour l'avenir.

Actuellement, le Maroc a mis en place un plan ambitieux pour développer les énergies
renouvelables, appelé le Plan national de développement des énergies renouvelables. Le
pays s'est fixé pour objectif de produire 52% de son électricité à partir de sources
renouvelables d'ici 2030, avec une capacité de production de 20 GW. À l'heure actuelle,
le Maroc dispose déjà de plusieurs installations de production d'énergie renouvelable,
notamment des centrales solaires, des parcs éoliens et des barrages hydroélectriques.

La production d'énergie solaire est l'une des principales priorités du Maroc, avec
l'installation de la centrale solaire Noor Ouarzazate, qui est l'une des plus grandes
centrales solaires thermiques au monde. La centrale solaire Noor Ouarzazate a une
capacité de production de 580 MW et fournit de l'électricité à environ un million de
personnes. Le Maroc dispose également d'autres projets de centrales solaires en cours
de développement, tels que la centrale solaire de Midelt, qui devrait avoir une capacité
de production de 800 MW.

En ce qui concerne l'énergie éolienne, le Maroc dispose également de plusieurs parcs


éoliens en activité, notamment le parc éolien de Tarfaya, qui a une capacité de
production de 300 MW. Le Maroc a également développé des projets de parcs éoliens
en mer, tels que le parc éolien de Tanger Med, qui devrait avoir une capacité de
production de 1 GW.

Le Maroc dispose également de nombreux barrages hydroélectriques, qui ont été utilisés
pour produire de l'électricité depuis les années 1920. Les barrages hydroélectriques
représentent actuellement environ 18% de la capacité de production d'énergie
renouvelable du Maroc.

En outre, le Maroc a pris des mesures pour encourager l'utilisation de l'énergie solaire et
éolienne dans les zones rurales, en installant des systèmes solaires et des éoliennes pour
fournir de l'électricité aux communautés éloignées qui n'ont pas accès au réseau
électrique.

Malgré les progrès réalisés dans le développement des énergies renouvelables, le Maroc
doit encore faire face à certains défis pour atteindre ses objectifs. L'un des principaux
défis est le coût élevé de l'installation des infrastructures de production d'énergie
renouvelable, qui peut être un obstacle pour les investisseurs et les consommateurs. Le
gouvernement marocain a mis en place des mesures pour encourager les
investissements dans les énergies

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