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DIPLÔME DE MASTER
Spécialité : ENERGIES ET RESEAUX ELECTRIQUES
THÈME :
les gardes.
Abdallah
Résumé
Résumé :
La recherche et le développement récent des sources d’énergie renouvelables ont
montré un excellent potentiel pour compléter la contribution des sources classiques
d’énergie. Afin de répondre à des demandes de charges pendant des conditions naturelles
variées, les différentes sources d’énergie et les convertisseurs doivent être intégrés les uns
aux autres pour une utilisation prolongée d’énergie.
Ce travail s’inscrit dans le cadre de la combinaison d’une turbine éolienne alimentée par
une MADA, et le système de générateur diésel pour une production d’énergie durable. Et
comme la puissance de sortie de l’éolienne varie avec la vitesse du vent, un générateur
diésel peut être intégré avec l’éolienne pour s’assurer que le système fonctionne dans
toutes les conditions.
Notre travail est enrichi par une modélisation de la MADA et une simulation du groupe
diésel avec une éolienne pour différentes vitesses du vent, et différentes compensations.
Mots clés : Générateur diésel, MADA, réseau isolé, éolienne à vitesse variable.
Abstract:
Recent research and development of renewable energy sources have shown excellent
potential to complement the contribution of conventional sources of energy.
In order to meet load demands during various natural conditions, the various energy
sources and converters must be integrated with one another for prolonged use of energy.
This work is part of the combination of a wind turbine powered by a MADA, and the
diesel generator system for sustainable energy production. And as the output power of the
wind turbine varies with the wind speed. A diesel generator can be integrated with the
wind turbine to ensure that the system operates under all conditions.
Our work is enriched by a modeling of the MADA and a simulation of the diesel group
with a wind turbine for different wind speeds, and different compensations.
Keywords: Diesel generator, MADA, isolated network, variable speed wind turbine.
i
Résumé
الملخص :
قد أظهرت األبحاث والتطورات األخيرة في الطاقات المتجددة إمكانات ممتازة الستكمال المساهمة في مصادر
الطاقة التقليدية .و لتلبية الطلبات المتزايدة لألحمال (االستهالك) خالل مختلف الظروف ألطبيعية يجب أن تكون مصادر
الطاقة المختلفة و المحوالت متكاملة مع بعضها البعض الستخدام الطاقة لفترة طويلة.
هذا العمل هو مزيج من توربينات الرياح مزودة بمولد التزامني مزدوج التغذية MADAونظام مولدات الديزل
إلنتاج الطاقة المستدامة .وبما أن انتاج الطاقة بتوربينات الرياح يختلف باختالف سرعات الرياح ،فان اضافة مولد
الديزل مع توربين الرياح تكون للتأكد من أن النظام يعمل في جميع الظروف.
تم تخصيب عملنا بالنمذجة والمحاكاة المحاكاة لسلسلة توليد الطاقة الكهربائية بالطاقة الهوائية باستعمال مولد
التزامني مزدوج التغذية MADAمع مجموعة الديزل لسرعات رياح مختلفة ،و أيضا لقيم مختلفة لتعويضات الطاقة
التفاعلية.
الكلمات المفتاحية :مولد الديزل ،مولد التزامني ،شبكة معزولة ،توربين هوائي بسرعات مختلفة.
ii
Notations et symboles
Notations et symboles :
MADA : Machine Asynchrone à Double alimentation.
as, bs, cs : Phases du stator.
Ar, Br, Cr : Phases du rotor.
S, r : Indices d’axe correspond au stator et au rotor.
f.e.m : Force électromotrice.
f.m.m : Force magnétomotrice.
, : Le flux statorique en composante directs et en quadrature.
, : Le flux rotorique en composante directs et en quadrature.
Vsa, Vsb, Vsc : Tension d’alimentation des phases statoriques.
isa, isb,isc : Courant statorique.
ρ : Masse volumique de l’air.
λ : Vitesse spécifique.
S : Surface balayée par les pales de la turbine éolienne.
V : Vitesse du vent.
Cp : Coefficient aérodynamique de puissance.
Rp : Rayon de la turbine.
φa, φb, φc : Flux statorique.
Ls : Matrice des inductances statoriques.
Rs, ls : Résistance et inductance propre d’une phase statorique.
θ : Angle électrique.
P : Nombre de paire de pôles.
Cr : Couple résistant.
J : Moment d’inertie.
Ω : Vitesse angulaire de rotation.
(α, β) : Axe fixé au stator.
Vd, Vq : Composantes directe et en quadrature de tension.
id, iq : Composantes directe et en quadrature de courant.
, : Composantes directe et en quadrature du flux.
Cem : Couple électromagnétique.
: Inductances de fuites statoriques et rotoriques.
: Inductances mutuelles. iii
Listes des figures
Chapitre II
Figure II.1. Moulin a vent……………………………………………………..………………………….. 18
Figure II.2. Eolienne de pompage…………………………………………………….………….……….. 18
Figure II.3. L’énergie éolienne dans le monde en 2015 ………………………………………..………… 19
Figure II.4. Puissance éolienne installée en MW, de 1995 à 2015 dans le monde……………….………. 20
Figure II.5. Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol …………………………………………..…….. 20
Figure II.6. Principe de la conversion d’énergie éolienne…………………………………………..…….. 21
Figure II.7. Principaux composants d’une éolienne…………………………………….………………... 22
Figure II.8. Différents formes d’éolienne à axe vertical………………………………………….……… 23
Figure II.9. Eolienne à axe horizontal ……………………………………………………………………. 24
Figure II.10. Eolienne en amont et en aval……………………………………………………………….... 25
Figure II.11. Courbes de puissance : a) éolienne à axe horizontal; b) éolienne à axe vertical………….… 26
Figure II.12. Taille d’une éolienne en fonction de la puissance…………………………………………... 27
Figure II.13. Tube de courant autour d'une éolienne……………………………………………………… 28
Figure II.14. Coefficient de puissance…………………………………………………………………….. 29
Figure II.15. Coefficient de puissance pour différents types d'éoliennes…………………………………. 29
Figure II.16. Zone de fonctionnement d’une éolienne……………………………………………………. 30
Figure II.17. Influence de l'angle de calage (ß) sur le coefficient de puissance…………………………... 31
Figure II.18. Eolienne à vitesse fixe à base de la machine asynchrone à cage…………………................. 32
Figure II.19. Eolienne à vitesse variable………………………………………………………….……….. 32
Figure II.20. Puissance théorique disponible au niveau de la turbine éolienne………………………….... 33
iv
Listes des figures
Chapitre III
Figure III.1. Caractéristique couple/vitesse d'une machine asynchrone à 2 paires de pôles……............... 36
Figure III.2. Connexion directe d'une machine asynchrone sur le réseau………………………................ 37
Figure III.3. Eolienne connectée au réseau par l’intermédiaire de dispositif de l’électronique de
puissance…………………………………………………………………………………...... 38
Figure III.4. Structure du stator et des contacts rotoriques de la MADA………………………................. 38
Figure III.5. Eolienne basée sur une MADA connectée au réseau……………………………………….. 39
Figure III.6. Configuration des enroulements et des flux dans une MADA……………………………… 39
Figure III.7. Structure de la MADA à rotor bobiné……………………………………………………….. 40
Figure III.8. Schéma développé d'un rotor à cage classique et d'un rotor de machine asynchrone type
"brushless"…………………………………………………………………………………… 42
Figure III.9. Machine asynchrone à double alimentation type " brushless" connectée sur le
réseau………………………………………………………………………………………… 42
Figure III.10. Machine asynchrone à double alimentation type "Rotor bobiné"…………………………. 43
Figure III.11. MADA avec contrôle du glissement par l'énergie dissipée…………………………………. 44
Figure III.12. MADA structure de Kramer ………………………………………………………………… 44
Figure III.13. Structure de Scherbius avec cycloconvertisseur………………………………….................. 45
Figure III.14. Principe de fonctionnement du cycloconvertisseur…………………………………………. 46
Figure III.15. Structure de Scherbius avec convertisseurs MLI……………………………………………. 46
Figure III.16. Les modes de fonctionnement de la MADA………………………………………………… 47
Figure III.17. Puissance produite par la turbine……………………………………………………………. 48
Figure III.18. Puissance produite par la MADA en fonction de la vitesse du vent………………………… 49
Figure III.19. Représentation de la machine asynchrone………………………………………………….. 49
Figure III.20. Passage de triphasé au biphasé……………………………………………………………… 52
Chapitre IV
Figure IV.1. Modèle de simulation d’une éolienne avec charge linéaire……………………….................. 56
Figure IV.2. Modèle de simulation d’une éolienne avec charge non linéaire pour une vitesse de 10
63
m/s…………………………………………………………………………………………….
iv
SOMMAIRE
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................1
INTRODUCTION GENERALE
L’énergie électrique est un élément déterminant pour tout développement, elle est
devenue indispensable dans la vie quotidienne des populations, ainsi que le domaine de
l’industrie. Vu le développement industriel de ces dernières décennies, la croissance de la
population, la multiplication des appareils domestiques de plus en plus gourmands en
consommation d’énergie électrique, la demande de celle-ci est devenue très importante.
Cette forte croissance de la consommation a entrainé une forte demande sur l’énergie
primaire d’origine fossile (charbon, pétrole, uranium…..), pour le fonctionnement des
centrales de production classique (thermiques à gaz, thermiques à vapeur, nucléaire……).
La combustion des énergies fossiles conduit en effet à l’émission de dioxyde de carbone
(CO2) dans l’atmosphère. Ce gaz, naturellement présent en quantité infime, favorise le
réchauffement de la surface terrestre en retenant la chaleur produite par les rayons solaires.
C’est ce qu’on appelle "l’effet de serre".
Face à ce problème climatique, et avec la diminution des réserves mondiales en
hydrocarbure, ainsi que les deux chocs pétroliers des années 70, suivis de la guerre du
Golfe dans les années 90, ont fait ressentir certains pays leur dépendance, tant au niveau
économique (augmentation du prix), qu’au niveau de l’approvisionnement, vis-à-vis des
pays producteurs de pétrole, en ajoutant les dangers survenus d’énergie nucléaire
(Tchernobyl 1986, Fukushima au Japon), l’homme a fait l’appel à des sources d’énergie
nouvelle qui seront sans conséquence pour l’environnement et donc pour l’homme lui-
même.
Les pays développés se sont lancés dans le développement et l’utilisation des énergies
inépuisables dites : "énergies renouvelables" malgré leur coût très élevées et leur
rendement limité et actuellement, plusieurs pays sont déjà résolument tournés vers
l'énergie éolienne.
En particulier, l’énergie éolienne représente une solution importante, et le fait que cette
énergie est renouvelable, elle pourrait contribuer au développement dans le monde, et offre
ainsi une grande sûreté d’approvisionnement des consommateurs tout en respectant
l’environnement.
L’objectif de ce travail est l’étude de l’association d’une turbine éolienne basé sur une
machine asynchrone à double alimentation dans un réseau isolé, pour cela, notre travail a
été organisé comme suit :
1
Introduction Général
2
Chapitre I:
I.1. Introduction :
Le soleil, l’eau, le vent et les autres produits végétaux sont autant de ressources
naturelles, capables de générer de l’énergie grâce au développement de la technologie.
Leur faible impact sur l’environnement en fait des énergies d’avenir face au problème de
gestion des déchets nucléaire et au effet de serre. La quantité d'énergie produite par
l'ensemble des énergies renouvelables est assez grande, mais par rapport au total de
l'énergie consommée (encore beaucoup plus grand), cela reste une part assez faible. Pour
que cette part augmente sérieusement, il faudrait non seulement une augmentation de la
production d'énergies renouvelables mais il serait nécessaire que l'énergie consommée au
total diminue beaucoup.
I.2. Définition :
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement
pour être considérée comme inépuisable. Les énergies fournies par le soleil, le vent, les
chutes d’eau, les marées, les végétaux, la chaleur de la terre, n’ont pas de réserves limitées
et se reforment constamment. Elles sont donc renouvelables. Aujourd'hui, on assimile
souvent par abus de langage les énergies renouvelables aux énergies propres.
3
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
4
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
Avantages :
Energie disponible partout à la surface de la terre.
Usage non polluant.
Les cellules n’ont pas de partie mécanique et ne nécessitent guère d’entretien.
Inconvénients :
Le soleil est intermittent et on ne peut pas le stocker.
Le coût de production des cellules photovoltaïques est très élevé, (le silicium est cher)
La fabrication des cellules dégage du CO2. [1]
I.3.1.3. Politique de l’Algérie :
L’Algérie, de par sa situation géographique, bénéficie des conditions favorables à
l’utilisation d’énergie solaire d’origine photovoltaïque. C’est dans ce cadre de
développement que plusieurs projets et programmes solaires ont été ainsi initiés et
développés par la Division Energie Solaire Photovoltaïque du Centre de Développement
5
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
des Energies Renouvelables, pour de nombreuses applications dans le but de répondre aux
besoins énergétiques des citoyens et des usagers vivants dans les zones isolées et où
l’énergie conventionnelle n’est point disponible, à savoir : électrification rurale, éclairage
publique et domestique, pompage de l’eau, production de froid, balisage aérien, terrestre et
maritime, dessalement des eaux, télécommunications, .
En effet, les activités effectuées ont porté essentiellement sur une participation très
active de la division à l’ensemble de ces projets. Il s’agit de l’élaboration des études de
projets, du choix des architectures des systèmes PV, de la réalisation et de la mise en place
des installations photovoltaïques. [2]
6
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
7
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
8
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
9
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
10
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
11
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
Figure I.9. Une source naturelle de vapeur sur le site islandais de Geysir
Le terme de géothermie est formé à partir des mots grecs Géo (la Terre) et thermos
(chaud). Il recouvre l’ensemble des techniques qui permettent de récupérer la chaleur
naturellement présente dans le sous-sol terrestre, en particulier dans les réservoirs rocheux
renfermant des eaux souterraines. Cette énergie calorifique provient en part à peu près
égale de la chaleur résiduelle produite par les phénomènes de formation de la planète (il y a
4,5 milliards d’années) et de la radioactivité naturelle.
12
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
13
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
Lorsque l'eau du réservoir est vaporisée, elle est récupérée sous la forme de vapeur
sèche en tête de puits et directement utilisable pour faire tourner les turbines des
centrales géothermiques.
Lorsqu’elle est sous forme liquide dans le réservoir, l'eau subit une baisse de
pression lors de la remontée dans le forage, et se transforme partiellement en
vapeur. Cette vapeur est alors séparée en surface et utilisée pour alimenter des
turbines.
Dans la plupart des centrales géothermiques, la vapeur naturelle sous pression fait tourner
une turbine (à vapeur) qui à son tour actionne un alternateur. [11]
14
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
Figure I.11. Parc éolien offshore "Alpha Figure I.12. Champ d'éoliennes à Saint-
Ventus", à 45 km de l'île de Borkum, Allemagne Félix-Lauragais, en Haute-Garonne
15
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
éolienne offshore peut produire jusqu’à 2 fois plus d’électricité qu’une éolienne
terrestre.
La mer offre de grands espaces libres d’obstacles, où l’implantation des machines est
possible, sous réserve de concertation avec les autres usagers de la mer
Inconvénients :
Bien que les vents soient plus constants en mer que sur terre, l’énergie éolienne
offshore est également intermittente.
L’installation des éoliennes en mer est plus compliquée que sur terre. Des bateaux
adaptés doivent être employés. La maintenance des éoliennes est également plus
compliquée et plus coûteuse qu’à terre. Si une panne survient, il peut se passer
plusieurs jours avant la réparation, ce qui entraine une perte de production.
Le raccordement électrique nécessite l’installation de câbles sous-marins jusqu’à la
côte qui peut être distante de plusieurs kilomètres. [13]
I.3.5.3. Un fonctionnement simple d’une éolienne :
Héritiers des moulins à vent, les aérogénérateurs - plus souvent appelés éoliennes -
utilisent la force du vent pour la transformer en électricité. La machine se compose de
pales (3 en général) portées par un rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet
ensemble est fixé sur une nacelle qui abrite un générateur. Un moteur électrique permet
d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent. Le vent fait tourner les
pales entre 10 et 25 tours par minute. Le générateur transforme l’énergie mécanique ainsi
créée en énergie électrique injectée dans le réseau en conformité aux normes électriques
applicables.
Les éoliennes fonctionnent pour des vitesses de vent généralement comprises entre 14
et 90 km / h. Au-delà, elles sont progressivement arrêtées pour sécuriser les équipements et
minimiser leur usure. [14]
16
Chapitre I Généralités sur les énergies renouvelables
I.4. Conclusion :
Dans ce chapitre, on a exposé les différentes sources d’énergie renouvelables, leurs
exploitations, et ces applications dans le domaine de la production de l’énergie électrique.
Les énergies renouvelables représentent la plus intéressante pour relever les défis
énergétiques mondiaux. Elles sont propres, et sans effet sur l’environnement, car, elles
n’ont pas besoin d’aucun combustible.
En outre, le solaire et l’éolien constituent une ressource dont les potentiels sont
suffisants pour faire face à la demande mondiale de l’énergie qui est en augmentation
remarquable.
L’utilisation des énergies renouvelables permettra de répondre aux besoins énergétiques
de la population actuelle, et également aux besoins des générations à venir.
Le programme des énergies renouvelables en Algérie d’ici a 2030 est de 27 % de la
production d’électricité destinée à la consommation nationale, sera d’origine renouvelable.
17
Chapitre II:
Description d’une
éolienne
Chapitre II Description d’une éolienne
II.1. Introduction :
L’homme a exploité l’énergie du vent depuis l’antiquité, elle fut utilisée pour la
navigation des navires à voile, et ensuite les moulins à blé et les constructions pour le
pompage d’eau. l’utilisation connue de l'énergie éolienne remontent à 2 000 ans avant J.-C
environ.
En Europe, au début du Moyen Age, les premiers moulins sont utilisés tout d'abord pour
moudre le grain, ils furent aussi utilisés aux Pays-Bas pour assécher des terrains inondés.
Seulement en Hollande et Danemark, vers le milieu du XIXème siècle, le nombre des
moulins est estimé respectivement à plus de 30000 et dans toute l’Europe à 200000.
A l’arrivée de la machine à vapeur, les moulins à vent commencent leur disparition
progressive. L’arrivée de l’électricité donne l’idée à Poul La Cour en 1891 d’associer une
génératrice à une turbine éolienne. Ainsi, l’énergie du vent a pût être « redécouverte » et de
nouveau utilisée (dans les années 40 au Danemark 1300 éoliennes).
Dans les années 60, fonctionnait dans le monde environ 1 million d’aérogénérateurs.
La crise pétrolière de 1973 a relancé de nouveau la recherche et les réalisations éoliennes
dans le monde. [15][16]
18
Chapitre II Description d’une éolienne
cumulées s’élève à 369 553 MW à la fin 2014. La capacité éolienne mondiale a atteint
432,4 GW à la fin de 2015, soit une croissance cumulée de 17%. En 2015, la Chine a
franchi l'Union européenne en termes de capacité totale installée, avec 145,1 GW à l'UE
141,6 GW. En Asie, l'Inde a atteint un niveau respectable de 2,6 GW, dépassant l'Espagne
en quatrième position en termes de capacité cumulée, après la Chine, les États-Unis et
l'Allemagne.
19
Chapitre II Description d’une éolienne
Figure II.4. Puissance éolienne installée en MW, de 1996 à 2015 dans le monde.
Figure II.5. Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol [2]
20
Chapitre II Description d’une éolienne
Multiplica
teur
21
Chapitre II Description d’une éolienne
22
Chapitre II Description d’une éolienne
Avantage :
Elle est plus facile d'accès.
Elle ne nécessite pas de système d'orientation par rapport à la direction du vent, ce
qui constitue un avantage de construction non négligeable.
Lors du fonctionnement, elle n'est pas soumise aux contraintes importantes sur les
pales, les roulements et les axes dues aux changements d'orientations.
23
Chapitre II Description d’une éolienne
Inconvénients :
Le rotor se situe en général très près du sol, les vents sont donc très faibles dans la
parie inferieur du rotor.
Elle ne démarre pas automatiquement, il faut utiliser la génératrice comme moteur
pour permettre le démarrage de l'éolienne.
un démontage complet de l'éolienne est nécessaire pour procéder au remplacement
du palier principal du rotor. [20]
II.6.2. Eolienne à axe horizontal :
Elles sont souvent appelées "éolienne à hélices" et sont basées sur le principe des
moulins à vent. Elles s'orientent suivant la direction du vent et sont souvent constituées de
trois pales. Ce sont celles les plus courantes. Elles sont implantées dans les zones rurales
ou en mer car elles nécessitent de la place.
Avantage :
Son rendement est élevé.
Elle est équipée d'un système d’orientation en fonction du vent.
Elle est moins exposée aux contraintes mécaniques que celle de l'éolienne à axe
vertical.
Une très faible emprise au sol par rapport aux éoliennes à axe vertical. [20]
Inconvénients
Elle fait beaucoup de bruit.
Coût de construction très élevé et elle fait beaucoup de bruit.
Les pales du rotor doivent être non flexibles.
Il y a moins de sécurité pour les oiseaux car elle tourne à haute vitesse.
24
Chapitre II Description d’une éolienne
Suivant leur orientation en fonction du vent, les éoliennes à axe horizontal sont dites
en « amont » ou en « aval ». Les premières ont le rotor face au vent; puisque le flux
d 'air attient le rotor sans obstacle, le problème de «l'ombre de la tour» (tower shadow)
est bien moindre. Néanmoins, un mécanisme d'orientation est essentiel pour maintenir en
permanence le rotor face au vent. Les éoliennes à rotor en aval n’ont pas besoin de ce
mécanisme d'orientation mais le rotor est placé de l'autre côté de la tour: il peut donc y
avoir une charge intégrale sur les pales quand elles passent dans l'ombre de la tour. De
ces deux types d’éoliennes, celle en amont est largement prédominante. La Figure (II.10)
montre les deux types mentionnés.
II.6.3.Comparaison entre les éoliennes à axe horizontal et les éoliennes à axe vertical :
Considérons deux éoliennes de même puissance nominale (1 kW) et fabriquées par
la même compagnie chinoise – “Quingdao Hongkun Wind Power Equipment, Ctd”. Une
des éoliennes est à axe horizontal, l’autre est à axe vertical. Les caractéristiques de ces
deux éoliennes sont données dans le Tableau. Les courbes de puissance en fonction de la
vitesse de vent de ces éoliennes sont illustrées par la Figure(II.11).
25
Chapitre II Description d’une éolienne
En fait, l’étude menée sur ces deux types d’éoliennes montrent que :
a) L’éolienne à axe horizontal démarre à une vitesse du vent supérieure ou égale à 2,5
m/s. Par contre, celle à axe vertical nécessite une vitesse qui avoisine 3,3 m/s.
b) L’augmentation de la puissance de l’éolienne à axe horizontal en fonction de la
vitesse du vent est plus rapide que celle à axe vertical. Par exemple, pour une vitesse
du vent de 4 m/s la puissance produite par l’éolienne à axe horizontal est égale à 200 W
tandis que celle délivrée par l’éolienne à axe vertical produit 100 W. [21]
26
Chapitre II Description d’une éolienne
par gouverne qui assure une orientation face au vent. En plus, les éoliennes à axe vertical
ne connaissent pas les limites dues à la taille des pales et à la vitesse des vents. [21]
II.7. Taille des aérogénérateurs :
Pour utiliser le maximum de la force du vent, les constructeurs et les chercheurs
mettent au point des éoliennes de plus en plus puissantes et donc plus grande en taille. On
cherche à ce que l’hélice balaie une surface ou le vent est maximum. Pour cela les
éoliennes sont très haut perchées pour ne pas subir les effets de sol qui freinent le vent.
Les plus grandes éoliennes commercialisées actuellement ont des diamètres
d’hélices qui dépassent les 100m pour produire plus de 4.5 MW.
27
Chapitre II Description d’une éolienne
ρ
m= (II.1)
Pm = (II.2)
ρ
Pm = (II.3)
Un vent théoriquement non perturbé traverserait cette même surface ‘’S’’ sans
diminution de vitesse, soit à la vitesse , la puissance correspondante serait alors :
= (II.4)
= (II.5)
28
Chapitre II Description d’une éolienne
que le rapport présente un maxima de soit 0,59. C'est cette limite théorique
appelée limite de Betz qui fixe la puissance maximale extractible pour une vitesse de vent
donnée.
rapport entre la vitesse de l'extrémité des pales de l'éolienne et la vitesse du vent. [22]
Pour classer les éoliennes par rapport a cette limite de Betz, le coefficient de puissance
Donc : = Avec : λ
29
Chapitre II Description d’une éolienne
30
Chapitre II Description d’une éolienne
maintiendra la puissance constante dans la (Zone III), à une valeur maximale. Pour cela, la
Figure (II.17) montre la variation du coefficient de puissance en fonction de la vitesse
31
Chapitre II Description d’une éolienne
32
Chapitre II Description d’une éolienne
33
Chapitre II Description d’une éolienne
L’MPPT peut être définie comme étant une stratégie de gestion permettant de
suivre le point de puissance maximale d'un générateur électrique non linéaire. Les
systèmes MPPT sont généralement associés avec les générateurs éoliens à travers une
électronique de puissance permettant de maximiser l’efficacité énergétique du système à
travers la variation de la vitesse du vent.
Les caractéristiques représentées dans la Figure (II.20), montre clairement que si
l’éolienne et par conséquent la génératrice fonctionne à vitesse fixe (par exemple
1900tr/min) les maxima théoriques des courbes de puissance ne sont pas exploités. Pour
atteindre ces maxima, la machine devra pouvoir fonctionner entre 1200 et 2000tr/min
pour cet exemple (courbe de réglage MPPT). [27]
34
Chapitre II Description d’une éolienne
II.12. Conclusion :
Ce chapitre, présente une étude de l’énergie éolienne, et son exploitation dans le monde
et en Algérie. On a expliqué les éoliennes et leurs composantes, ainsi que les différents
types, et le principe de fonctionnement.
Une éolienne est un système qui transforme l’énergie cinétique du vent en énergie
mécanique puis en énergie électrique. Cette chaine de conversion est suivi par une étude
comparative entre deux types d’éolienne de même puissance, l’une est à axe vertical, et
l’autre à axe horizontal, ce qui montre du point de vue efficacité, l’éolienne à axe
horizontal est plus efficace que celle à axe vertical.
L’intérêt de fonctionnement à vitesse variable est d’augmentent la plage de
fonctionnement, notamment pour les faibles vitesses de vent ou le maximum de puissance
est converti.
35
Chapitre III:
Modélisation de la
génératrice asynchrone
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
III.1. Introduction :
Les éoliennes à vitesse variable sont les plus couramment utilisées pour la production
d’énergie électrique. Contrairement aux éoliennes à vitesse fixe, elles fonctionnent sur une
large plage de vitesses permettant une maximisation des puissances extraites pour de
faibles vitesses du vent et le maintien d’une puissance constante pour des vitesses de vent
élevées.
Dans ce chapitre, nous avons choisi d’étudier une éolienne à vitesse variable basée sur
une génératrice électrique de type machine asynchrone à rotor bobiné, appelé Machine
Asynchrone à Double Alimentation (MADA). Dans un premier temps, nous expliquerons
la structure de la MADA, ses applications, ses modes de fonctionnements. Nous essayons
d’aborder par la suite la modélisation mathématique en mode génératrice.
III.2. Machine asynchrone à cage d’écureuil :
Contrairement aux autres moyens traditionnels de production d'énergie électrique où
l'alternateur synchrone est largement utilisé, c'est la génératrice asynchrone à cage
d'écureuil qui équipe actuellement une grande partie des éoliennes installées dans le
monde. Les machines asynchrones à cage, standardisées jusqu’à des puissances de l’ordre
du mégawatt, bénéficient d’un avantage économique particulier dans les applications
directement connectées au réseau. La plupart des applications utilisant la machine
asynchrone sont destinées à un fonctionnement en moteur, mais cette machine est tout à
fait réversible et ses qualités de robustesse et de faible coût ainsi que l'absence de balais-
collecteurs ou de contacts glissants sur des bagues la rendent tout à fait appropriée pour
l'utilisation dans les conditions parfois extrêmes que présente l'énergie éolienne.
La caractéristique couple-vitesse d’une machine asynchrone à deux paires de pôles est
donnée sur la Figure (III.1). [28]
36
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Il existe une autre solution qui consiste à connectée la machine asynchrone au réseau
par l’intermédiaire d’un dispositif d’électronique de puissance, la Figure (III.3) montre la
structure de cette connexion. Cette configuration autorise un fonctionnement à vitesse
variable, sans limite physique théorique, mais elle est globalement coûteuse. En effet, le
dimensionnement du variateur de fréquence doit être à 100% de la puissance nominale du
stator de la machine électrique. Pour ces raisons, cette configuration est rarement exploitée
car elle n’est pas concurrentielle avec les autres types de machines. [29]
37
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Une MADA a un stator identique à celui d'une machine asynchrone à cage ou d'une
machine synchrone. C'est le rotor qui diffère radicalement car il n'est pas composé
d'aimants ou d'une cage d'écureuil mais d'enroulements triphasés disposés de la même
manière que les enroulements statoriques. Les enroulements rotoriques sont connectés en
étoile et les trois phases sont reliées à un système de contacts glissants (balais-bagues
collectrices) permettant d'avoir accès aux tensions et courants du rotor. Figure(III.4)
38
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Ce type de machines nécessite une seule source d'alimentation qui peut alimenter les
deux côtés de la machine et ceci constitue un avantage principal surtout dans les domaines
d'application à vitesse variable, de sorte que le glissement de la machine à double
alimentation peut être contrôlé par l'association des convertisseurs de puissance du coté
statorique ou rotorique ou bien des deux à la fois. Ceci dépend essentiellement du facteur
technico-économique de construction. Figure(III.5) [30]
Figure III.6. Configuration des enroulements et des flux dans une MADA
Le vecteur flux φ présent dans l'entrefer de la machine est la résultante du flux créé par
les bobinages statoriques φs et du flux rotorique φr créé soit par la rotation de la roue
polaire alimentée en continu soit par l'alimentation alternative des bobinages rotoriques
39
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
triphasés. La principale divergence entre les deux machines est due à l'établissement du
flux rotorique, son évolution est donc dépendante de la machine elle-même et de la charge
qui lui est accouplée et dépendra donc de la constante de temps mécanique globale du
système. En remplaçant la roue polaire par un circuit triphasé alimenté en alternatif,
l'amplitude et la phase du vecteur φr sont totalement contrôlable par l'alimentation du
circuit. Ainsi, la dynamique du flux devient indépendante du système mécanique et dépend
uniquement de la constante de temps électrique du système.
III.3.2. Principe de fonctionnement de la MADA :
La MADA présente un stator triphasé identique à celui d’une machine asynchrone
à cage d’écureuil et un rotor constitué d’un bobinage triphasé accessible par trois bagues
munies de contacts glissants (balais). Figure(III.7)
- Les bobinages du rotor sont donc accessibles grâce à un système de balais et de
collecteurs.
- Une fois connecté au réseau, un flux magnétique tournant à vitesse fixe apparaît au
stator. Ce flux dépend de la réluctance du circuit magnétique, du nombre de spires dans le
bobinage et donc du courant statorique.
- Le flux magnétique généré par le stator crée des f.e.m dans le bobinage du rotor. [31]
Pendant la rotation, le flux magnétique généré par le stator crée des f.e.m dans le bobinage
du rotor. Le rapport entre les f.e.m crées au rotor et au stator est :
40
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Les courants au stator et au rotor sont définis comme dans le cas d’un transformateur
parfait : (III.3)
Cette équation montre que pour une puissance constante transmise au stator, plus on
transmet de la puissance par le rotor et, plus on augmente le glissement. La pulsation au
stator (imposée par le réseau) étant supposée constante, il est donc possible de contrôler la
vitesse de la génératrice en agissant simplement sur la puissance transmise au rotor via le
glissement g.
III.3.3. Applications des machines asynchrones à double alimentation :
La première application de la MADA est le fonctionnement moteur sur une grande
plage de variation de la vitesse. Dans les machines synchrones classiques et asynchrones à
cage, la vitesse de rotation est directement dépendante de la fréquence des courants des
bobinages statoriques. La solution classique permettant alors le fonctionnent à vitesse
variable consiste à faire varier la fréquence d’alimentation de la machine. Ceci est
généralement réalisé par l’intermédiaire d’un redresseur puis d’un onduleur commandé.
Ces deux convertisseurs sont alors dimensionnés pour faire transiter la puissance nominale
de la machine. L’utilisation d’une MADA permet de réduire la taille de ces convertisseurs
d’environ 70% en faisant varier la vitesse par action sur la fréquence d’alimentation des
enroulements rotoriques.
Ce dispositif est par conséquent économique, et contrairement à la machine asynchrone
à cage, il n’est pas consommateur de puissance réactive et peut même être fournisseur.
La même philosophie peut être appliquée au fonctionnement en génératrice dans lequel
l’alimentation du circuit rotorique à fréquence variable permet de délivrer une fréquence
fixe au stator même en cas de variation de vitesse. [31]
Ce fonctionnement présente la MADA comme une alternative sérieuse aux machines
synchrone classiques dans de nombreux système de production d’énergie décentralisée :
Génération des réseaux de bord des navires ou des avions.
41
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Figure III.8. Schéma développé d'un rotor à cage classique et d'un rotor de machine
asynchrone type "brushless"
Figure III.9. Machine asynchrone à double alimentation type " brushless" connectée sur le
réseau.
42
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Dans ce cas :
Le convertisseur est dimensionné uniquement pour faire transiter la puissance
destinée à la magnétisation de la machine.
La machine n'a pas de contacts glissants mais possède deux stators à nombre de
paire de pôles différent ce qui augmente son diamètre et sa complexité de
fabrication.
La machine peut ainsi délivrer une tension à fréquence fixe tout en ayant une
vitesse de rotation variable.
43
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
GTO. Le contrôle de l’IGBT permet de faire varier l'énergie dissipée par le bobinage
rotorique et de fonctionner à vitesse variable en restant dans la partie stable de la
caractéristique couple/vitesse de la machine asynchrone. Le glissement est ainsi modifié
en fonction de la vitesse de rotation du moteur.
Si le glissement devient important, la puissance extraite du rotor est élevée et elle est
entièrement dissipée dans la résistance R, ce qui nuit au rendement du système. De plus
cela augmente la puissance transitant dans le convertisseur ainsi que la taille de la
résistance. La variation maximale du glissement obtenue dans ce procédé est de 10%.
b) Machine asynchrone à double alimentation structure de Kramer :
Dans le but de réduire les pertes d'énergie dues à la structure du système précédent, le
hacheur et la résistance sont remplacés par un onduleur qui renvoie l'énergie de glissement
vers le réseau (Figure III.12).
44
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
45
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
46
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Il est à noter cependant que le fonctionnement en MLI de l’onduleur du côté réseau permet
un prélèvement des courants de meilleure qualité. [29]
III.3.5. Mode de fonctionnement de la machine asynchrone MADA :
Comme la machine asynchrone classique, la MADA permet de fonctionner en moteur ou
en générateur mais la grande différence réside dans le fait que pour la MADA, ce n'est plus
la vitesse de rotation qui impose le mode de fonctionnement moteur ou générateur.
Effectivement, une machine à cage doit tourner en dessous de sa vitesse de synchronisme
pour être en moteur et au dessus pour être en générateur. Ici, c'est la commande des
tensions rotoriques qui permet de gérer le champ magnétique à l'intérieur de la machine,
offrant ainsi la possibilité de fonctionner en hyper ou hypo synchronisme aussi bien en
mode moteur qu'en mode générateur. Les modes de fonctionnement sont présentés dans la
Figure(III.16).
47
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
48
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
49
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
(III.5)
(III.6)
Avec :
50
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
: Inductances mutuelles.
La matrice des inductances mutuelles (matrice de couplage rotor-stator) s’écrit :
(III.9)
51
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
La résolution analytique dans ce repère est très difficile car le système d’équations est a
coefficients variables en fonction de (angle de rotation de la machine).
III.4.4.Modèle de la machine asynchrone dans le plan (dq) :
III.4.4.1.La transformation de ParK :
La transformation de Park consiste à transformer les enroulements statoriques en
enroulements orthogonaux équivalents, afin d’obtenir un modèle mathématique plus
simple que le modèle physique du système.
52
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Les relations entre les flux et les courant sont données par :
ds Ls .I ds M .I dr dr Lr .I dr M .I ds
qr Lr .I qr M .I qs
(III.11)
qs Ls .I qs M .I qr
Tel que :
Lr l r M r : Inductance cyclique rotorique.
Ls ls M s : Inductance cyclique statorique.
3 3
M M sr M rs : Mutuelle cyclique entre rotor-stator.
2 2
Les équations électriques sont :
Avec
avec
b) Choix du référentiel
Référentiel lié au stator
53
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
Le modèle de la machine asynchrone s’écrit dans le repère de PARK lié au champ tournant
comme suit :
Avec
Avec :
54
Chapitre III Modélisation de la génératrice asynchrone
III.5. Conclusion :
Dans ce chapitre, on a décrit une étude sur la machine asynchrone et ces applications,
ainsi que les modes de fonctionnement, et on a préciser notre étude sur la machine
asynchrone à double alimentation MADA, pour sa fiabilité en fonctionnement à vitesse
variable, et pour sa réversibilité de fonctionner en mode moteur et en mode génératrice.
Nous avons présenté le modele mathématique de la génératrice asynchrone à cage en vue
d’une application à un modele de simulation. Le modele obtenu sous les hyptèses
simplificatrices s’esr réduit en un modele biphasé à l’aide de la transformation de Park.
La génératrice à cage a l’avantage d’être facile à entretenir, sur le plan économique, par
rapport aux autres types de machines.
Actuellement, le système éolien à vitesse variable basé sur la Machine Asynchrone à
Double Alimentation MADA est le plus utilisé dans les fermes éoliennes. Elle permet
un fonctionnement sur une large plage de vitesse autour de la vitesse de synchronisme, ce
qui garanti un dimensionnement réduit des convertisseurs statiques.
55
Chapitre IV:
Simulation et
interprétation des
résultats
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
IV.1. Introduction :
La MADA est une machine réversible, elle peut fonctionner en mode moteur et en
mode générateur. Du fait qu’elle offre de grands avantages de fonctionnement, ce type de
machine est utilisé comme génératrice dans la plupart des projets de centrale éolienne à
travers le monde. Dans un système éolien, la génératrice asynchrone à double alimentation
permet de fonctionner sur une large plage de vitesses de vent, et d'en tirer le maximum de
puissance possible, pour chaque vitesse de vent.
Dans ce chapitre, on procède à valider notre étude par une simulation de la chaine de
conversion d’énergie éolienne. Cette chaine a été modélisée et simulée à l’aide du logiciel
Matlab-Simulink.
Dans notre modèle, on considère deux natures de charge, charge linéaire et charge non
linéaire.
IV.2. Description du modèle de simulation :
Le modèle de simulation présenté utilise la combinaison d’un générateur diésel
caractérisée par une machine synchrone et dont la puissance est de 300 KVA, une éolienne
alimentée par une MADA, et dont la puissance est de 275 KVA, une charge de base fixe de
75 KW et une charge variable secondaire variant de (0 à 446,25 kW).
56
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
LA FREQUENCE
60.15
15 m/s
10 m/s
7 m/s Y=60.06
60.1 5 m/s
FREQUENCE(HZ)
60.05
Y=60.05
60
59.95
59.9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
57
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
150 -8
Pwt
100 -10
50 -12
4 5 6 7 8 9 10
-50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
100 -100
50 -110
Qwt
0 -120
-50 -130
4 5 6 7 8 9 10
-100
-150
-200
-250
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
50 20
40
Pch(KW)
30 15
2 3 4 5 6 7 8 9 10
20
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
58
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
LA TENSION DE LA CHARGE
1.5
15 m/s
10 m/s
1 7 m/s
1
5 m/s
0.5 0.5
VabcLoad(pu)
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
9.98 9.985 9.99 9.995 10
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
0.5 5 m/s
-0.5
-1
1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0.5
-0.5
-1
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
0.5
-0.5
-1
-1.5
0.50 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-0.5
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
59
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
Les Courbes pour une vitesse du vent : 10 m/s et des valeurs de Qc : 90 Kvar,
75 Kvar, 60 Kvar, Et 30 Kvar :
1 1
TENSION(PU)
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
-1.5
-2
-2.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
LA FREQUENCE
60.14
Qc=90 kvar
Qc=75 kvar
60.12
Qc=60 kvar
Qc=30 kvar
60.1
FREQUENCE(HZ)
60.08
X: 5.008
Y: 60.06
60.06
60.04
60.02
60
59.98
59.96
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
200 -6
Pwt(KW)
150 -8
100 -10
50 -12
4 5 6 7 8 9 10
-50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
60
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
-120
0
-140
-50 4 5 6 7 8 9 10
-100
-150
-200
-250
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
40
30 15
2 3 4 5 6 7 8 9 10
20
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
0.5
-0.5
-1
-1.5
0.50 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-0.5
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
61
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
Qc=30 Kvar
0.5
-0.5
-1
10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0.5
-0.5
-1
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
0.5
-0.5
-1
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0.5
-0.5
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
62
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
Figure IV.2. Modèle de simulation d’une éolienne avec charge non linéaire pour une
vitesse de 10 m/s
63
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
Les Courbes pour une vitesse du Vent : 10 m/s et une Charge non linéaire :
LA FREQUENCE
60.2
X: 2.971
60.15 Y: 60.16
FREQUENCE(HZ)
60.1
60.05
60
59.95
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
TEMPS(s)
1000
-6
800
-8
600
Pwt(kw)
-10
400
200 -12
3 4 5 6 7 8 9 10
-200
-400
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
150 -80
100 -100
50 -120
Qwt(kvar)
0 -140
-50 -160
2 3 4 5 6 7 8 9 10
-100
-150
-200
-250
-300
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
160 30
140 28
120 26
Pch(kw)
100 24
80 22
60 20
40 18
2 3 4 5 6 7 8 9 10
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
TEMPS(s)
64
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
LA TENSION DE LA CHARGE
1.5
1
VabcLoad(pu)
0.5
-0.5
-1
-1.5
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
0.5
-0.5
-1
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
LA TENSION DE LA TURBINE
2
1
VWT(pu)
-1
-2
-3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0.5
-0.5
9.98 9.982 9.984 9.986 9.988 9.99 9.992 9.994 9.996 9.998 10
TEMPS(s)
Pour la fréquence, elle ne sort pas des limites admissibles, ce qui explique que
l’interaction des harmoniques est sans conséquences. On constate aussi l’augmentation des
harmoniques influents sur l’allure de la puissance active et réactive, ces harmoniques sont
notables et sont dû à la charge non linéaire.
La tension de la turbine reste toujours sinusoïdale, ainsi que la tension de la charge.
65
Chapitre IV Simulation et interprétation des résultats
IV.4. Conclusion :
Dans ce chapitre, on a validé notre étude par une simulation de la chaine de conversion
d’énergie éolienne. Cette chaine a été modélisée et simulée à l’aide du logiciel Matlab-
Simulink. Il nous à permis d’analyser l’influence de la variation de la vitesse du vent et la
variation de la compensation injectée sur les caractéristiques de sorties de l’éolienne et
dans les deux cas : Charge linéaire et nonlinéaire.
66
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale :
L’énergie éolienne représente une solution importante, et le fait que cette énergie est
renouvelable, elle pourrait contribuer au développement de la production d’énergie
électrique dans le monde.
Le but de ce mémoire est de faire une étude de l’association turbine éolienne générateur
asynchrone dans un réseau isolé. Ce travail nous a permis d’étudier le comportement d’une
éolienne avec génératrice asynchrone alimentant deux types de charges linéaire et non
linéaire.
On a fait l’identification des différentes sources d’énergie renouvelables et une étude
détaillée de ces énergies et leurs caractéristiques.
L’explication de l’énergie éolienne et ces différents types nous a montré l’importance du
vent, ainsi que les avantages et les inconvénients de chaque type.
La modélisation de la MADA dans notre travail est basée sur les équations décrites dans
et on a détaillé les modes de fonctionnement de la génératrice asynchrone à double
alimentation MADA.
Et enfin, On a développé nos connaissances dans le logiciel Matlab-Simulink, en passant
de la construction du bloc de simulation, jusqu'à la simulation et l’interprétation des
résultats.
En perspective, on souhaite que les résultats obtenus constituent une avance pour une
étude plus profonde dans le domaine des énergies renouvelables en Algérie, et précisément
l’énergie éolienne.
67
Références bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
68
Références bibliographiques
[18] Mme K. Bahia, « Etude Et Commande D’une Turbine Eolienne Utilisant Une Machine
Asynchrone à Double Alimentation ». Thèse De Magister Automatique, Université De
Tlemcen, Juin 2011.
[25] Melle. H.Wafa, « Analyse Harmonique Dans Un Réseau Electrique Avec Une
Production D’énergie Eolienne ». Mémoire De Magister Electrotechnique. Université
Sétif 1, Mars 2013.
[27] D. Youcef, « Commande Directe Du Couple Et Des Puissances D’une MADA Associée
A Un Système Eolien Par Les Techniques De L’intelligence Artificielle».. Thèse De
Doctorat. Universite Electrotechnique, Djillali Liabes De Sidi-Bel-Abbes.2015
69
Références bibliographiques
[31] A. Gaillard, « Système Eolien Basé Sur Une MADA : Contribution A L’étude De La
Qualité De L’énergie Electrique Et De La Continuité De Service ».Thèse De Doctorat
Génie Electrique , Université Henri Poincaré, Nancy-I, Avril 2010.
[33] C. Naїm, « Conversion D'énergie Produite Par Des Générateurs Eoliens ». Mémoire De
Magister Electrotechnique, Université Mentouri de Constantine, Juin 2010.
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