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Année : 2013
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE
MASTER
INTITULE
DEVANT LE JURY
Remerciements
Avant tout, je remercie dieu le tout puissant qui nous a donné le
courage, la volonté, la patience et la santé durant toutes ces
années d’études et que grâce a lui ce travail a pu être réalisé.
………….
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à ceux qui sont les plus chers du
monde, mes parents, à qui je n’arriverai à exprimer ma gratitude
et ma reconnaissance, pour leurs amours et leurs soutiens ;
A toutes ma famille ;
Résumé
Le développement récent des technologies de conversion en électricité de l‟énergie
éolienne trouve sa justification dans les préoccupations environnementales,
particulièrement le changement climatique dû en grande partie aux émissions de gaz
carbonique, et dans le besoin de beaucoup de pays de réduire leur dépendance
énergétique.
L'énergie éolienne est l'une des plus économiques options «énergies renouvelables »
permettant de réduire les émissions de CO 2 provenant de la production d'électricité.
Les chaînes de conversion de cette énergie de petite puissance sont alors très
différentes de celles de grande puissance, elles sont souvent fondées sur l'utilisation
d'une génératrice triphasée à aimants permanents débitant directement.
De cette étude, on conclu que le système éolien fourni tout de même une énergie
appréciable et marque un plus au monde des exploitants des énergies nouvelles et des
défendeurs du développement durable.
The wind energy is one of the most economic options "renewable energies"
permitting to reduce the broadcasts of CO2 coming from the electricity production.
The chains of conversion of this small power energy are then very different from
those of big power; they are often founded on the use of a generating triphase to
permanent magnets producing directly.
The survey presents a modeling of this conversion chain, little conventional, and of
calculates it dynamic of the complete system on the mechanical plan.
Of this survey, one finished that the well stocked wind system all the same a
substantial energy and mark a more to the world of the operators of the new energies
and the defendants of the lasting development.
CHAPITR III
Calculs et dimensionnement d’une éolienne skystream
Introduction
29
III.1 Propriétés du vent
29
III.2 Introduction de la Loi de Betz
30
III.3 Production optimale d‟énergie
33
III.4 Régulation mécanique de la puissance d‟une éolienne
34
III.5 La quantité d'énergie que peut produire une éolienne
35
III.6 Action du vent sur une pale
36
III.8 Calcul de la forme optimale de la pale
39
III.8.1 Profil de pale
39
III.8.2 Calculs
40
Conclusion
48
Conclusion générale
49
- Travail accompli
49
- Problèmes rencontrés
49
- Suggestions et perspectives
49
CHAPITRE III
Figure III.1 Répartition de vitesse de vent en fonction de relief rencontré et de
l‟altitude 30
CHAPITRE I
Tableau. I.1: Production d'électricité ajoutée chaque année de 2011 à 2016en
térawatts- heures (TWh)
5
CHAPITRE II
Tableau. II.1 : Puissance éolienne installée dans le monde en MW
13
CHAPITRE III
Tableau III.1: Classification des vitesses et des puissances de différents types de vents
29
Tableau III.3 : Répartition du rayon de la pale et de l‟angle de vrillage pour une pale
ayant un profil NACA 4412
43
Kcal : Kilocalories.
Mw : Mega Watt.
KW : Kilo Watt.
s : Surface [m2].
R : Rayon[m].
Cp : Coefficient de puissance.
: Vitesse spécifique.
Ti : Temps[s].
CD : Coefficient de traînée.
CL : Coefficient de portance.
n: : Nombre de pales
Introduction générale
Depuis le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro 1992, le monde a commencé à
prendre conscience des risques qui menacent la planète et du dérèglement climatique
comme conséquence de la consommation croissante des combustibles fossiles
(pétrole, gaz, charbon,…). Ceci a amené les décideurs politiques des principaux pays
industrialisés et des pays émergents à favoriser la mise en place de nouveaux moyens
de production d‟énergie plus propres et respectueux à l‟environnement. La solution
s‟avérait donc dans l‟utilisation des énergies renouvelables : vent, soleil, biomasse,…
Face à ce dilemme, il s‟avère nécessaire de faire appel à des sources énergie nouvelles
qui seront sans conséquence pour l‟homme et l‟environnement. C‟est ainsi que les pays
industrialisés se sont lancés dans le développement et utilisation des sources d‟énergie
renouvelables comme le solaire, la biomasse, géothermique, l‟hydraulique, la
marémotrice……
Parmi ces sources d‟énergie, l‟éolien représente un potentiel assez important non pas
pour remplacer les énergies existantes mais pour palier à l‟amortissement de la
demande de plus en plus galopante.
Après des siècles d‟évolution et des recherches plus poussées depuis quelques
décennies, plusieurs pays se sont, aujourd‟hui résolument tournés vers l‟énergie
éolienne. Les plus avancés dans le domaine sont : l‟Allemagne avec une puissance
installée de 31330 MW, l‟Espagne 22580 MW, le Danemark 4160 MW, Italie 8140
MW et l‟Amérique du nord 66210 MW. Avec certains projets d‟énergie éolienne
développés (“offshore“, au large des côtes) de grandes centrales éoliennes fournissent
de l‟électricité dans certaines parties du monde, à prix concurrentiel à celui de l‟énergie
par les installations conventionnelles (par ex : les centrales nucléaires et les centrales
thermique au mazout ou charbon).
Objectifs
Présentation du mémoire
Le second est entièrement consacré aux généralités sur les systèmes éoliens, il
ouvre une petite fenêtre sur le passé de « l'homme et le vent », en particulier
de l‟énergie éolienne et décrira différentes type d‟éolienne et le principe
conversion en énergie électrique ainsi que le critère de choix de l‟implantation
éolienne. Présentera une petite éolienne skystream, caractéristiques techniques
et puissance maximal.
Introduction :
Les sources d‟énergies renouvelables (soleil, vent, courant d‟eau, biomasse ou chaleur
naturelle) permettent d‟obtenir, après transformation, de l‟énergie mécanique, de
l‟électricité, de la chaleur ou un combustible couplées à une utilisation rationnelle de
l‟énergie (URE), elles permettent de réduire la consommation de combustibles
d‟origine fossile ou fissile, et par conséquent de réduire les impacts environnementaux
et socio-économiques de nos besoins en énergie.
La figure I.1, montre la répartition en termes d‟énergie primaire dans le monde pour
toutes les ressources actuelles.
Les formes de production d‟énergies non renouvelables engendrent une forte pollution
environnementale par rejet des gaz à effet de serre. Qui provoque un changement
climatique irréversible ou dans le cas du nucléaire une pollution par radiations de
longue durée qui pose le problème, aujourd‟hui non résolu, du stockage des déchets
radioactifs [2].
Energie Renouvelable 14 %
Gaz Naturel 21 % Nucléaire 7 %
Charbon 24 %
Pétrole 34 %
I.2- Définition :
Coût des systèmes ne peut aller qu‟en s‟abaissant avec leur développement;
Le coût de maintenance (généralement faible) est connu à l‟avance;
L‟approvisionnement en ressource primaire est indépendant des variations du
marché de l‟énergie (pour cause de gratuité!).
I.3.2- Intérêt environnemental :
- Elles ne génèrent pratiquement pas de pollution, pas de gaz à effet de serre, peu ou
pas de déchets ;
- Pas de nuisances sonores ;
- Très faibles nuisances visuelles (en comparaison des infrastructures nécessaires aux
autres énergies) ;
- Pas d‟infrastructures (lignes, poteaux, transformateurs, Etc.) dans les zones sensibles
et protégées (sites classés, parcs naturels régionaux) ;
- Pas de trouées dans les forets et autres paysages, pas d‟entretien de lignes; etc [1].
1- Elles constituent une solution économiquement viable pour fournir des services
énergétiques aux populations rurales isolées notamment dans les régions du grand
sud
2- Elles permettent un développement durable du fait de leur caractère inépuisable, et
de leur impact limité sur l'environnement et contribuent à la préservation de nos
ressources fossiles;
3- La valorisation de ces ressources énergétiques ne peut qu'avoir des retombées
positives en matière d'équilibre régional et de création d'emplois.
La loi sur la maîtrise de l'énergie de Juillet 1999 affiche la volonté des pouvoirs
publics pour une redynamisation de la politique énergétique et fixe un nouveau cadre
juridique pour la gestion et l'orientation de la demande d'énergie à tous les niveaux de
la chaîne énergétique.
Cette politique énergétique s'articule autour des préoccupations d'utilisation
rationnelle de l'énergie, de promotion des énergies renouvelables et de protection de
l'environnement; ainsi plusieurs actions sont proposées pour la mettre en place et
portent sur l'ensemble de la chaîne allant de la recherche à la distribution [5].
I.6.3- Biomasse :
Les déchets liquides ou solides et les plantes peuvent servir de combustible pour la
production d‟électricité. Le bois, les déchets agricoles et le fumier restent les
principales sources d‟énergie dans beaucoup de pays en voie de développement. On
cherche aussi à cultiver des végétaux à croissance rapide et à fort rendement, dont la
biomasse peut être exploitée. Chaque année, dans le monde, les diverses céréales
produisent près de 1 700 millions de t de paille dont la majeure partie, qui est
inutilisée ou brûlée dans les champs, pourrait être récupérée. La paille représente un
combustible aussi intéressant que le charbon, et la France en produit chaque année 30
millions de t.
L‟énergie hydroélectrique est une source d‟énergie renouvelable, cela signifie que la
source qui fournit l‟énergie peut être renouvelée. En effet contrairement aux sources
non renouvelables, on n'épuise pas complètement l‟eau. On la retrouve après qu‟elle a
été utilisée pour la production d‟énergie [1].
a- Définition
L'énergie éolienne convertit l'énergie cinétique tirée du vent en d'autres formes
d'énergie très utiles, notamment l'énergie mécanique ou l'électricité. L'énergie
éolienne s'avère une source d'énergie non polluante et durable. Les moulins à vent qui
servaient à moudre le grain constituent un exemple des premières utilisations de
l'énergie éolienne. Cette dernière est maintenant utilisée pour produire de l'électricité
ou pomper l'eau. L'énergie électrique produite par les aérogénérateurs peut être
distribuée par le biais d'un réseau ou utilisée en complément des générateurs
autonomes dans les collectivités non reliées à un réseau. La puissance et le débit
d'énergie d'une éolienne augmentent en fonction de la hausse de la vitesse du vent.
La figure I. 2 montre trois utilisations de l'énergie éolienne: (a) pompage de l'eau, (b)
un moulin à vent et (c) la production de l'électricité [9].
(a ) (b ) (c )
b- Avantages et inconvénients :
Conclusion :
Dans le chapitre qui suit nous étudierons peur en détails l‟énergie éolienne et la
conversion de l‟énergie éolienne.
Introduction :
Nous nous intéresserons dans ce chapitre à l‟étude de système de production éolien et
ses caractéristiques, nous allons présenter aussi les différents types et utilisations des
aérogénérateurs. Après on présentera les critères de choix de l'implantation éolienne
et quelques applications.
Parmi toutes les énergies renouvelables, à part l‟énergie du bois, c‟est l‟énergie du
vent qui a été exploitée en premier par l‟homme. Elle fut utilisée pour la propulsion
des navires et ensuite les moulins à blé et les constructions permettant le pompage
d‟eau. Les premières utilisations connues de l‟énergie éolienne remontent à 2000 ans
avant J-C environ. La première description écrite de l‟utilisation des moulins à vent en
Inde date d‟environ 400 ans avant J-C en Europe, ce n‟est qu‟au au VIIème siècle
que l‟on voit apparaître les premières moulins à vent. Utilisées tout d‟bord pour
moudre le grain d‟où leur nom de „moulins‟, ils furent aussi utilisées aux Pays-Bas
pour assécher des lacs ou des terrains inondés. Dès le XIVème siècle, les moulins à
vent visibles partout en Europe et deviennent la principale source d‟énergie. C‟est en
1802 que l‟on a songé pour la première fois à transformer l‟énergie éolienne en
énergie électrique. Lord Kelvin en effet essaya d‟associer une génératrice d‟électricité
à un moteur éolien, mais en fait il faudra attendre 1850 et l‟avènement de la dynamo
pour qu‟on puisse voir ce que l‟on appellera les « aérogénérateurs ». Cette nouvelle
application de l‟énergie éolienne a connu un certain succès, et l‟on comptait en 1920
jusqu‟à 300 constructeurs d‟aérogénérateurs.
Les premières recherches aérodynamiques sur l‟aéronautique ont participé au
développement des moteurs éolien, et réalisation de grandes machines de 100 à 1000
kW « Malheureusement », à cette époque, le faible coût du pétrole avait mis le
kilowatt fourni par l‟énergie thermique à un niveau de compétitive inaccessible à
l‟énergie éolienne.
Dès 1979, le processus inverse a, petit à petit, relancé les programmes d‟études et de
réalisation d‟aérogénérateurs. Mais les budgets de recherche et de développement
ainsi que les aides gouvernementales fluctuent avec le prix du baril de pétrole et les
aides accordées aux autre énergies (photovoltaïque en particulier). Toutefois au court
des dernières années se dessine une nette tendance au développement de « fermes
éoliennes » ou « parcs éoliens » raccordés aux réseaux de distribution avec les
machines de 300 kW à 1,5MW.
Dans les années 60, fonctionnait dans le monde environ 1 million d‟aérogénérateurs.
La crise pétrolière de 1973 a relancé de nouveau la recherche et les réalisations
éoliennes dans le monde. A la fin des années 80, le nombre de machines installées n‟a
cessé d‟augmenter avec une forte croissance à la fin des années 90.
Le coût de l‟énergie éolienne est en baisse constante ces dernières années. Parmi les
facteurs ayant provoqué cette baisse, on peut citer la baisse de prix des
aérogénérateurs. L‟augmentation de la rentabilité et la baisse des coûts de
maintenance. Avec la tendance vers des turbines plus grandes, la baisse des coûts
d‟infrastructures, et les réductions du coût des matériaux, le prix de l‟énergie éolienne
continue à diminuer régulièrement. En prenant surtout en compte le coût
correspondant à la pollution causée par les sources d‟énergie, le prix de l‟énergie
éolienne et encore compétitif.
II.3- Situation actuelle :
Chaque année, l‟éolien s‟insère davantage dans le mix électrique mondial. En 2013, la
puissance éolienne dans le monde devrait avoir encore augmenté de 44 184 MW, ce
qui porterait la puissance mondiale installée à plus de 281GW. En 2012, les éléments
positifs de croissance sont à chercher du côté des États-Unis, qui établissent un
nouveau record d‟installation, et du côté de l‟Europe, qui reste une valeur sûre du
marché mondial. Le marché asiatique a perdu un peu en intensité mais reste très
prometteur pour cette année.
Le gisement éolien en Algérie est très diversifié. Il varie d‟une zone à une autre selon
la cartographie et le climat de cette dernière. La carte représentée par la figure II.3,
montre que le Sud est caractérisé par des vitesses plus élevées que le Nord, plus
particulièrement le
Sud-ouest avec des vitesses supérieures à 4 m/s et qui dépassent la valeur de 6 m/s
dans la région d'Adrar. Concernant le Nord, il est à noter que la vitesse moyenne est
globalement peu élevée. Cependant, les sites côtiers d‟Oran, Béjaia et Annaba, et les
hauts plateaux de Tiaret et El Kheiter ainsi que la région délimitée par Béjaia au nord
et Biskra au sud, sont prometteurs en termes de production si la hauteur des éoliennes
choisies est élevée [5].
Figure II.3 : Carte préliminaire des vents de l'Algérie
vitesse du vent en (m/s)
Il y a lieu de signaler que l‟intérêt qu‟a donné le gouvernement algérien au secteur des
énergies renouvelables fait que plusieurs universités algériennes oriente leurs
recherches vers cet axe. C‟est dans cet objectif que vient s‟insérer mon mémoire de
fin d‟études qui porte sur l‟une de ces énergies renouvelables qui est l‟énergie
éolienne.
Soit directement pour entraîner par exemple une pompe de relevage d‟eau ;
Soit pour entraîner une génératrice électrique.
Dans le cas de production d‟énergie électrique, on peut distinguer deux types de
configuration :
L‟énergie est stockée dans des accumulateurs en vue de son utilisation ultérieure.
L‟énergie utilisée directement par injection sur un réseau de distribution.
Il existe deux types d‟éoliennes à savoir les éoliennes à axe vertical ou en anglais
VAWT (Vertical Axis Wind Turbine) et éoliennes à axe horizontal ou HAWT
(Horizontal Axis Wind Turbine). Ces dernières sont les plus répandues sur le marché
à cause de leur rendement supérieur à celui des autres machines et c‟est bien ce type
d‟éoliennes qui sera étudié dans ce document. Ces aérogénérateurs sont équipés par
des hélices généralement tripales. Dans la littérature, les principales éoliennes
étudiées sont à axe horizontal et tripales. Les pales peuvent être fixes ou orientables.
Le deuxième cas est plutôt utilisé pour les grandes installations.
II.5.1- Éolienne à axe horizontal HAWT :
Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur le principe des moulins à vent. Elles
sont constituées d‟une à trois pales profilées aérodynamiquement. Le plus souvent le
rotor de ces éoliennes est tripale, car trois pales constituent un bon compromis entre le
coefficient de puissance, le cout et la vitesse de rotation du capteur éolien ainsi que
l'aspect esthétique par rapport aux bipales.
Les éoliennes à axe horizontal sont les plus employées car leur rendement
aérodynamique est supérieur à celui des éoliennes à axe vertical, elles sont moins
exposées aux contraintes mécaniques et ont un cout moins important.
Figure II.5: Grande éolienne à axe horizontal Figure II. 6: Schéma éolienne
skystream
Remarque :
Pour optimiser la puissance débitée en fonction du vent, il est souhaitable de pouvoir
régler la vitesse de rotation de l'éolienne [11].
II.5.2- Les composants d'une éolienne à axe horizontal :
Les composants mentionnés ci dessous concernent les éoliennes à axe horizontal :
a- Le moyeu :
C‟est le coffret qui se trouve en haut de la tour. Il contient et protège les différents
composants de l‟éolienne (la transmission, la génératrice, le système de contrôle, etc.).
f- Anémomètre :
Il mesure en permanence la vitesse du vent qu‟il va transmettre au système de
contrôle de façon à démarrer ou arrêter l‟éolienne. En général, une éolienne est
enclenchée à partir de 3 à 4 m/s et est arrêtée approximativement à 25m/s (90 km/h).
g- Système de refroidissement:
Les générateurs nécessitent la mise en place d‟un système de refroidissement pour
leur bon fonctionnement. Dans la plupart des éoliennes, le refroidissement se fait en
plaçant le générateur dans un conduit d‟air frais.
h- Tour et fondation :
Ceux sont les éléments qui supportent la nacelle et le rotor; ils doivent être capables
de supporter les différentes contraintes dues aux conditions du site figure II.7.
Tour tubulaire Tour trellis Tour trellis haubané Tour tubulaire haubané
Véritable salle des machines perchée en hauteur. Elle renferme tous les instruments
qui permettent à l'éolienne de fonctionner automatiquement. Sur les grandes
éoliennes, la nacelle est trop lourde pour être orientée dans le vent par une dérive.
C'est donc l'automate qui ordonne à un servomoteur de modifier la direction de la
nacelle en fonction de l'indication du vent reçue de l'anémomètre situé sur le toit de
l'éolien.
j- Freinage et sécurité :
C'est un élément essentiel de la survie d'une éolienne. La plupart des accidents sont
venus d'un mauvais freinage de ces machines. On cherche donc à installer sur une
éolienne au moins deux systèmes de freinage tels que la régulation et freinage par
gouvernail articulé.
k- Le générateur :
Le générateur transforme l‟énergie mécanique fournie par le rotor en énergie
électronique. C‟est la pièce la lus importante de l‟aérogénérateur puisque c‟est lui qui
fabrique le courant.
Figure II. 8: Turbine éolienne entraînant une génératrice asynchrone à travers une
boite à vitesse.
L'inducteur qui créer le champ magnétique dans l'entrefer est mobile. C‟est le
rotor entraîné par l'aéromoteur.
l'induit (stator) dans lequel on récupère l'énergie, solidaire de la carcasse, est relié
à l'utilisation. Il peut être monophasé ou triphasé. Le triphasé permet d'obtenir
une tension alternative presque sinusoïdale.
La génératrice synchrone étant indépendante du réseau, elle fournit une fréquence
variable en fonction de la vitesse de rotation, donc de la vitesse du vent [14].
Figure II. 9: Turbine éolienne couplée à une génératrice asynchrone à vitesse variable.
La génératrice est reliée au réseau à travers un convertisseur à
fréquence variable, ce qui permet d'extraire en tout temps la
puissance maximale du vent.
Largeur :
La largeur des pales intervient pour le couple de démarrage qui sera d‟autant meilleur
que la pale sera plus large. Mais pour obtenir des vitesses de rotation élevées, on
préférera des pales fines et légères. Le résultat sera donc un compromis.
Profil :
Il est choisi en fonction du couple désiré. Pour la plupart des aérogénérateurs de
moyenne et de faible puissance, les pales ne sont pas vrillées. Par contre, pour la
plupart des machines de grande puissance ( 100 kW), elles le sont, c‟est-à-dire
qu‟elles prennent la forme d‟une hélice.
Matériaux :
Les matériaux utilisés pour la réalisation des pales sont donc essentiels et doivent
répondre à plusieurs exigences : ils doivent être assez légers, résistants à la fatigue
mécanique, à l‟érosion (dégradation) et à la corrosion, et de mise en oeuvre ou
d‟usinage simple.
On rencontre plusieurs types de matériaux :
Le bois : il est simple, léger, facile à travailler et il résiste bien à la fatigue mais il
est sensible à l‟érosion, peut se déformer et est réservé pour des pales assez
petites.
Le lamellé-collé : c‟est un matériau composite constitué d‟un accumulation de
lamelles de bois collées ensemble. Il est possible de réaliser des pales jusqu‟à 5 à
6 m de longueur ayant une bonne tenue en fatigue.
Les alliages d‟aluminium pour des pales allant principalement jusqu‟à 20 m de
longueur.
Les matériaux composites : leur intérêt est de permettre la réalisation de toutes les
formes et dimensions, ainsi que d‟obtenir les caractéristiques mécaniques exactes
recherchées : pale vrillée, corde évolutive, changement de profil.
Nombre de pales
Les éoliennes à marche lente ont en général entre 20 et 40 ailettes et ont un couple de
démarrage proportionnel au nombre de pales et au diamètre ; leur rendement par
rapport à la limite de Betz est faible car leur vitesse en bout de pale est limitée.
Les éoliennes à marche rapide sont généralement bipales ou tripales. La roue bipale
est la plus économique et la plus simple mais elle est génératrice de vibrations qui
peuvent être importantes. La roue tripale présente moins de risques de vibrations, d‟où
fatigue et bruit plus faibles, mais elle est plus compliquée et plus lourde [15].
Les contraintes en bout (morceau) de pales dues à la force centrifuge. Il est essentiel
de prendre en compte le travail en fatigue des pales et les risques de vibrations,
surtout pour les très longues pales.
Pour les roues à marche lente, ayant une inertie importante, le diamètre reste limité à
8 m à cause de leur comportement lors de rafales de vent.
Pour les roues à marche rapide, la longueur des pales peut être grande, supérieure à 30
m. La figure II.12, représente le diamètre de l‟hélice en fonction de la puissance.
Il est très difficile de stocker l'électricité, c‟est pourquoi la majeure partie de l‟énergie
éolienne est utilisée très peu de temps après sa production. L'utilisation de batteries
étant une solution encore trop coûteuse par rapport aux résultats obtenus, elle n‟est
pour le moment pas suffisamment rentable pour stocker de grandes quantités
d‟électricité. En France, on utilise donc les prévisions météorologiques pour intégrer
efficacement la production éolienne sur le réseau et faire monter en puissance les
centrales de substitution (centrales thermiques notamment) lorsque le vent disparaît.
b- Systèmes hybrides :
Les systèmes hybrides sont ceux qui présentent plus d'une source d'énergie comme,
par exemple, turbines éoliennes, génératrices Diesel, modules photovoltaïques,
l'utilisation de plusieurs formes de génération d'énergie électrique augmente la
complexité du système et exige l‟optimisation de l'utilisation de chacune des sources.
Dans ces systèmes, il faut réaliser un contrôle de toutes les sources pour maximiser la
livraison de l'énergie à l'utilisateur.
En général, les systèmes hybrides sont employés dans des petits systèmes destinés à
desservir un nombre plus grand d'utilisateurs. Pour travailler avec des charges à
courant alternatif, le système hybride aussi a besoin d'un onduleur.
a- Choix du site :
Par suite de l‟irrégularité des vents, la rentabilité d‟une machine éolienne dépendra
beaucoup du site sur lequel elle est installée et sera liée aussi à son utilisation.
Les sites les plus intéressants sont situés au bord de la mer ou aux sommets de
collines et de montagnes bien dégagées. Toutefois dans ces premiers lieux se posent
des problèmes de corrosion et dans les seconds des risques de givrage.
Les constructeurs, en vue de la conquête des mers, planchent sur des machines de
plusieurs mégawatts. En effet, installer des fermes de grande puissance à quelques
kilomètres des côtes, où les ressources en vent sont bien plus élevées qu‟à terre,
permettrait de réduire encore le coût de l‟électricité. De plus, l‟impact visuel sera
atténué.
b- Altitude :
L‟altitude est un critère indéniable pour l‟implantation des éoliennes. Ainsi, celles qui
sont installées sur les côtes ou en bordure de mer bénéficient de vents puissants et
réguliers, car la surface de l'eau ne constitue pas un obstacle (faible rugosité), et parce
que la différence de température mer/terre favorise des vents thermiques.
c- Autres critères :
La nature du sol
L'accessibilité du site
La connexion au réseau électrique doit être peu coûteuse
Les éoliennes peuvent avoir un impact sur les oiseaux
II.10: Etude d’une skystreame (figure II.14):
II.10.1- Définition :
Skystream est la première d‟une nouvelle génération d‟éoliennes résidentielles qui va
changer la façon dont les habitations et les petites entreprises reçoivent et gèrent
l‟électricité. Skystream est le premier système totalement intégré produisant de
l‟énergie à un coût très bas et ceci dans des conditions de vent exceptionnellement
faibles.
Skystream est disponible avec une gamme de mâts de 10,67 m à 33,5 m. Son onduleur
universel fournit un courant compatible avec tous les réseaux de distribution de 110 à
240 V Skystream génère efficacement et silencieusement jusqu‟à 100% des besoins
en énergie d‟un foyer ou d‟une petite structure commerciale. L‟énergie excédentaire
est injectée dans le réseau et peut être achetée par le fournisseur d‟électricité [22].
Spécifications Techniques
Modèle Skystream
Puissance Nominale 2,4 kW
Poids 77 kg
Diamètre du rotor 3,72 m
Surface Balayée 10,87 m2
Type Rotor aval à stall
régulation
Sens de Rotation Sens horaire en regardant face au vent
Pales 3-Composite renforcé de fibres de verre
Vitesse nominale 50 - 325 t/mn
Vitesse 237,6 km/h (66 m/s)
périphérique
Alternateur Sans balais, à aimant permanent.
Contrôle de Passif Injection Réseau Onduleur Southwest Windpower 230
l‟Orientation Volt, 50 Hz, 1 phase
Système avec Commande de chargeur de batterie disponible pour les
batteries systèmes de chargeurs de batteries.
Système de Stall électronique avec contrôle à relais redondant
freinage
régulation
Vitesse de vent 12,8 km/h (3,5 m/s)
de démarrage
Vitesse de vent 33,6 km/h (9,4 m/s)
Nominale
Contrôle Système d‟interface à distance bidirectionnel sans fil
Utilisateur
Vitesse de Survie 224 km/h (63 m/s)
Garantie Garantie limitée de 5 ans
Pour des raisons de sécurité, il est nécessaire d'immobiliser les pales lorsque le vent
est très fort. Pour une vitesse de vent donnée, la masse de la turbine est environ
proportionnelle au cube de la longueur de ses pales, alors que l'air intercepté par
l'éolienne est proportionnel au carré de cette longueur. Les pressions exercées sur une
éolienne augmentent donc très rapidement à mesure que sa taille augmente. Ainsi la
longueur maximale d'une pale est-elle limitée par la résistance de ses matériaux.
Le rendement énergétique (de même que la puissance développée) des éoliennes est
fonction de la vitesse du vent, plus précisément du cube de cette vitesse. Les éoliennes
actuellement commercialisées ont besoin d'un vent dans la gamme de 11 à 90km/h (3
à 25 m/s). Les futures éoliennes, dont les premiers prototypes sont mis en service
durant 2006, acceptent des vents de moins de 4 à plus de 200km/h (1 à 60m/s).
Comme l'énergie solaire et d'autres énergies renouvelables, l'éolien a besoin soit d'une
énergie d'appoint pour les périodes moins ventées, soit de moyens de stockage de
l'énergie produite (batteries, stockage hydraulique…etc).
Avant de procéder aux calculs et au dimensionnement de l‟éolienne en question, il est
nécessaire de connaître certaines notion de physique et caractéristiques techniques
comme les propriétés du et son action sur les pâles ainsi que la puissance développée
par une éolienne.
(1)
1
Ec = ( ) (1, 2) (102) = 60J
2
Si l'on réussit à ralentir cette masse d'air à l'aide d'un dispositif quelconque et à
l'amener à l'arrêt complet, on pourra récupérer cette énergie cinétique. C'est justement
le rôle d'une turbine éolienne de capter cette énergie mécanique. Cette énergie est
transformée en une énergie électrique par la génératrice couplée à l'arbre de la turbine.
Considérons maintenant une surface verticale de 1 m2, traversée par un vent soufflant
à 10 m/s. Cette surface est traversée par un volume d'air de 10 m 3 à chaque seconde.
Par conséquent, la puissance disponible par mètre carré de surface, perpendiculaire au
vent est:
P=0.6v3
(2)
Où:
P : puissance par mètre carré faisant face au vent en W,
V : vitesse du vent en m/s,
L'équation (2) suppose que le dispositif utilisé pour exploiter cette énergie éolienne
réussit à stopper continuellement le vent. En pratique, une turbine éolienne ne peut
pas arrêter complètement le vent, si bien que la puissance maximale que l'on peut
extraire du vent est d'environ 30 à 40 % de la puissance donnée par l'équation (2).
Le Tableau III.1, donne une idée sur la vitesse et la puissance de différents types de
vent.
Type du vent Vitesse (m/s) Puissance (KW/m2)
Vent léger, brise 3 0.016
Vent modéré 7
0,2
Vent fort 12
1,0
Tempête 18
3,5
Ouragan > 32 > 20
Avec :
V 0 : vitesse à la hauteur h0 de référence au-dessus du sol,
: Coefficient caractéristique du lieu.
EN PLAINE 0,2
EN VILLE 0,3
Vent
A B C D
ρS(V 1 +V 2 )
m =
2
(5)
ρS(V 1 +V 2 )(V 21 −V 22 )
Pm =
4
(7)
ρ.S.V 31
Pmt =
2
(8)
V1 V1 2
Pm 1+ 1−
V2 V2
=
P mt 2
(9)
Les éoliennes à marche lente sont munies d‟un grand nombre de pales (entre 20 et
40), leurs inerties importantes imposent en général une limitation du diamètre à
environ 8m. Leur coefficient de puissance, Figure .III.4 atteint rapidement sa valeur
maximale lors de la montée en vitesse mais décroît également rapidement par la suite.
Tip-speed
1 Ω2 .R
Pm = . Cp . R2 . V13
2 KV 1
(12)
Avec Ω2 : vitesse de rotation après multiplicateur.
Les objectifs de la régulation sont d‟assurer la sécurité de l‟éolienne par vents forts et
de limiter la puissance.
Une turbine éolienne est dimensionnée pour développer sur son arbre une puissance
dénommée puissance nominale P n. La puissance P n est obtenue à partir d‟une vitesse
du vent Vn, dénommée vitesse nominale. Lorsque la vitesse du vent est supérieure à
Vn la turbine éolienne doit modifier ses paramètres afin d‟éviter la destruction
mécanique, de sorte que sa vitesse de rotation reste pratiquement constante.
0 VD Vn Vm Vm/s
Figure III.7 : Puissance d‟une turbine en fonction de sa vitesse de rotation
paramétrée en vitesse du vent.
La quantité d'énergie électrique que peut produire une éolienne est fonction de la
quantité d'énergie cinétique qu‟elle peut récupérer du vent.
Cependant, un principe physique énoncé par l‟allemand Albert Betz indique que toute
éolienne avec un rotor en forme de disque ne pourra jamais convertir plus de 59 % de
l‟énergie cinétique contenue dans le vent en énergie mécanique.
Notons que l‟énergie cinétique d‟une masse en mouvement (EC exprimée en joule =
kg.m2.s-2) est égale à la moitié de la masse multipliée par la vitesse au carré :
1
Ec = .m.V2
2
(14)
Avec m, la masse du vent qui traverse la surface d‟un disque en une seconde, et se
calcule comme suit :
m=ρ SV
(15)
Où :
: est la densité de l‟air exprimée en kg/m3= 1,225 kg/m3, à 15°C, à pression
atmosphérique normale
Par ailleurs, selon la loi de Betz, seulement 59 % d‟énergie peut être extraite du vent ;
ainsi la puissance que peut récupérer une éolienne est :
Récupérable du vent = 59 % de la puissance du vent = 0,59 × 0,6125 S V 3
Notons que ces conditions varient en fonction du site en question. On remarque donc,
que la puissance récupérable est liée à la fois à la surface du rotor balayée et au cube
de la vitesse du vent.
En pratique il faut considérer toutes les pertes dues aux éléments mécaniques et
électriques (Pales, génératrice, transmission, redresseur etc...).
Ppratique = 0,37 S η V3
La valeur de Ppratique peut varier entre 0.15 V3 et 0.30 V3 selon le type d'éolienne.
L'énergie produite par une éolienne est la puissance P pratique produite durant une
période de temps T i à une vitesse de vent Vi.
Ei = 0,37 S η Vi3 Ti
Si Ei représente l'énergie produite par une éolienne à une vitesse de vent quelconque
Vi durant un temps T i, alors l'énergie totale produite est la somme de toutes les
énergies E i correspondant à toutes les vitesses de vent Vi, enregistrées sur le site
donné [5].
Les profils sont généralement de type plan-convexe (l‟intrados est plan alors que
l‟extrados convexes) ou a lors biconvexe (l‟intrados et l‟extrados sont convexes). Ils
sont normalisés et les paramètres sont bien définis [16].
Figure III.9 : Direction du vent sur un tronçon de pale
W=V+U
(16)
La vitesse du vent apparent W fait un angle d‟attaque Ψ avec le plan de rotation. Cet
angle s‟écrit :
V
Ψ = arctg
U
(17)
On introduit alors l‟angle dit d‟incidence, noté entre l‟axe de référence de la pale et
la direction du vent apparent :
= Ψ-
(18)
Figure III.10 : Forces appliquées sur un tronçon de pale [17]
Avec:
Les choix de profils sont nombreux et répondent à des besoins particuliers. Dans notre
cas, nous utilisons un profil simple, efficace et qui a fait ses preuves depuis des
dizaines d‟années. Dans le cas présent, il s‟agit d‟un profil NACA 4412 figure III.12
très performant, mais légèrement difficile à réaliser. Pour cela, nous avons déterminé
les différents points du profil et ce à une dizaine de sections variables.
III.7.2- calculs :
a- surface réelle :
La surface réelle est la surface totale du rotor à laquelle on vient soustraire la surface
non utile du moyeu.
Diamètre du moyeu d= 0.10 m
Diamètre du rotor D = 1.00 m
3,1415x D² 3,1415x d²
s= - la surface réelle : s
4 4
= 0,78m2
b- Puissance du rotor :
La puissance extraite du vent varie avec la surface du rotor mais surtout avec le cube
de la vitesse du vent. Pour un vent fort, la production peu vite devenir très importante.
1
Pcinétique = ρ s v3
2
La loi de betz indique qu'on ne peut idéalement récupérer que 16/27 de la puissance
totale du vent (environ 59%).
16
Pm = cp Pcinétique Pm =
27
Pcinétique
16 1
Pm = ρsv3 Pm =
27 2
3
0,37 ρ s v
Données :
Données :
.V
N= N= 12,38 t/s = 743t/min
.D
Données :
Vv 100−g
Vp = g =33%
100
Vp
Lambda en charge : = Vv = 4,7
Avec :
ϹD : coefficient de traînée.
Longueur entre deux pales : Larc =1,05 m.
=Ψ-
Tableau III.3 : Répartition du rayon de la pale et de l‟angle de vrillage pour une pale
ayant un profil NACA 4412
Vrillage en _°
60,0
50,0
40,0
30,0
20,0
10,0
0,0
g- Corde de la pale :
Pour calculer la corde du profil, je décide de faire fonctionner mon profil à Nombre de
Reynolds constant tout au long de l'envergure de la pale. Je prends comme référence
la corde en bout de pale, établi par calcul ci-dessus.
Cx100 = 1,4
Pales = 3
Lambda = 7
100% = bout de pale
𝜇 =1,45 10-5 m2/s pour écoulement turbulent.
16 π D
C= = 0,82 m
9 r² 4
² +
D² 9
C : corde de la pale
DρV
Nombre de Reynolds : Re = = 5021793
μ
Re à corde constante
Nombre de Reynolds
6 000 000
5 000 000
4 000 000
3 000 000
2 000 000
1 000 000
0
100%
70%
65%
60%
55%
50%
45%
40%
35%
95%
90%
85%
80%
75%
30%
25%
20%
15%
10%
Figure III.14 : Re en fonction la corde constante tout au long de l‟envergure de la
pale
Corde à Re constant
14,00
12,00
10,00
8,00
cm
6,00
4,00
2,00
0,00
NACA 4412
Coordonnées en % de la corde 2,96 en cm 100%
corde envergure
Extrados Intrados
x y x y X cm Ye Yi
0,000 0,000 0,000 0,0000 0,000 0,000 0
0,500 1,655 0,500 -0,8857 0,015 0,049 -0,0262
0,750 1,955 0,750 -1,1096 0,022 0,058 -0,0328
1,250 2,448 1,250 -1,4338 0,037 0,072 -0,0424
2,500 3,383 2,500 -1,948 0,074 0,100 -0,0576
5,000 4,730 5,000 -2,483 0,148 0,140 -0,0735
7,500 5,760 7,500 -2,7429 0,222 0,170 -0,0811
10,000 6,599 10,000 -2,8638 0,296 0,195 -0,0847
15,000 7,888 15,000 -2,8791 0,444 0,233 -0,0852
20,000 8,796 20,000 -2,7320 0,592 0,260 -0,0808
25,000 9,406 25,000 -2,5089 0,740 0,278 -0,0742
30,000 9,759 30,000 -2,2595 0,888 0,289 -0,0668
35,000 9,885 35,000 -2,0162 1,035 0,292 -0,0596
40,000 9,803 40,000 -1,8030 1,183 0,290 -0,0533
45,000 9,556 45,000 -1,6058 1,331 0,283 -0,0475
50,000 9,192 50,000 -1,3990 1,479 0,272 -0,0414
55,000 8,717 55,000 -1,1930 1,627 0,258 -0,0353
60,000 8,140 60,000 -0,9955 1,775 0,241 -0,0295
65,000 7,464 65,000 -0,8124 1,923 0,221 -0,0240
70,000 6,696 70,000 -0,6483 2,071 0,198 -0,0192
75,000 5,834 75,000 -0,5054 2,219 0,173 -0,0150
80,000 4,882 80,000 -0,3855 2,367 0,144 -0,0114
85,000 3,837 85,000 -0,2888 2,515 0,114 -0,0085
90,000 2,700 90,000 -0,2146 2,663 0,080 -0,0063
95,000 1,464 95,000 -0,1609 2,811 0,043 -0,0048
100,000 0,130 100,000 -0,1248 2,958 0,004 -0,0037
L.E. radius = 1.587 percent c
slope of mean line at LE = 0.2000
Tableau III.5: Coordonnées du profil NACA 4412
V vent
(km/h) 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100
Fréquence
rot (tr/mn) 248 371 495 619 743 867 990 1114 1238 1362 1485 1609 1733 1857 1981 2104 2228 2352 2476
Vit bout 47 70 93 117 140 163 187 210 233 257 280 303 327 350 373 397 420 443 467
pale (km/h)
puissance
(W) 2 8 20 39 67 107 160 228 312 416 540 686 857 1055 1280 1535 1822 2143 2500
courant
(A) 0,1 0,5 1,1 2,2 3,9 6,1 9,1 13,0 17,9 23,8 30,9 39,2 49,0 60,3 73,1 87,7 104,1 122,5 142,8
250
200
150
100
50
0
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100
V vent Km/h
1500
1000
500
0
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100
Km/h
puissance (W)
3000
Figure III.19 : Courbe d‟évolution de puissance
2500 en fonction de la vitesse de vent (profil NACA
2000 4412).
1500
W
1000
500
0
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95100
V vent Km/h
Courant (A)
160,0
140,0
120,0 Figure III.20: Courbe d‟évolution du courant en
100,0 fonction de la vitesse du vent (profil NACA 63-
80,0 421).
A
60,0
40,0
20,0
0,0
10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95100
V vent Km/h
Conclusion :
D‟un point de vue économique, ce système de conversion n‟est pas encore compétitif
et il le serait même difficile à court terme. Cependant, la sûreté élevée qu‟il offre
graçe à sa forte décentralisation et aux nécessités du développement durable peut le
rendre à long terme économiquement intéressant.
L‟étude aussi bien théorique qu‟en simulation nous a permis de montrer que l‟éolien
atteint un maximum de puissance démontré par Betz. L‟utilisation de génératrices à
vitesse variable selon la vitesse du vent permet de profiter au maximum de l‟énergie
du vent
De cette étude, on conclu que le système éolien fourni tout de même une énergie
appréciable et marque un plus au monde des exploitants des énergies nouvelles et des
défendeurs du développement durable.
Travail accompli :
Problèmes rencontrés :
Le premier est le manque de temps accordé pour réaliser ce travail, la deuxième est la
difficulté de la simulation, mais le problème majeur reste toujours matériel.
Suggestions et perspectives :
kilowattheure unité mesurant l'énergie fournie pendant une heure par une puissance
(kWh) de 1 kW.
1000 kWh = 1 MWh (Mégawattheure)
Parc éolien (ou ensemble de plusieurs aérogénérateurs d'un site, connectés au même
ferme éolienne ou point de livraison au réseau d'électricité.
centrale éolienne)
Système élément qui pilote les freins de l'éolienne pour éviter son emballement.
hydraulique
Bibliographie
[1] Slimane Wissem « Energie éolienne » mémoire de fin d‟études, proposé par
Mr A.Benoudjit et M r B. Abdelhadi, 2004.
[2] internet.
[3] http://eduscol.education.fr/D0110/energiesrenouvelables.pdf.
[4] Encyclopédie Multimédia, Atlas et organise notes, Microsoft encarta
collection2005.
[8] http://www.ca-cretiel.fr/physique/DocGRISP/energie/Energie.htm.
[17] N. Laverdure << sur des générateurs éoliens dans les réseaux faibles ou
insulaires>> thèse doctorat de l‟INPG ; spécialisé : génie électrique ; 09
décembre 2005
[18] R.hoffman, <<A comparison of control concepts for wind turbines of energy
capture>>. These Dipl -Ing Université de Darmastadt, 2002.
[19] http://www.gwec.net