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Département d’Electrotechnique
LICENCE
Domaine : Sciences & Technologies
Filière : Génie Electriques
Option : Electrotechnique
Thème
Etude et réalisation d’une interface d’acquisition de données
Eolienne-Arduino
Présenté par :
Encadreur : DEROUAZINE.A
Examinateur :
Promotion : 2018
Nous tenons tout d’abord à remercier profondément « ALLAH » le tout
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt
Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont
I.1 Introduction 05
I.2 Les énergies renouvelables 05
I.2.1 L’énergie solaire (photovoltaïque ) 05
I.2.2 L’énergie hydraulique 07
I.2.3 L’énergie géothermique 08
I.2.4 La biomasse 08
I.2.5 L’énergie éolienne 10
I.3 CONCLUTION 11
CHAPITRE II : L’énergie éolienne
II.1 INTRODUCTION 13
II.2 L’énergie éolienne 13
III.1 Introduction 28
III.4.2.6 Programmation 33
III.6 .5 le potentiomètre 45
Sommaire
III.8 Conclusion 53
Conclusion générale
Liste des figures
Tableau II.1 Statistiques des sites étudiés pour une hauteur de mat de 10m. [3] 17
Introduction générale
D’autre part, les déchets des centrales nucléaires posent d’autres problèmes en
termes de pollution des déchets radioactifs, du démantèlement prochain des vieilles
I.1 Introduction
Comme nous le savons, la plus grande partie de l’énergie consommée actuellement
provient de l’utilisation des combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon, le gaz naturel ou
encore l’énergie nucléaire. Les études et les prévisions récentes nous alertent que l’utilisation
massive de ces ressources conduira certainement à l’épuisement total de ces réserves. En plus,
tout le monde est mondialement convaincu par le danger de ce processus sur l’environnement.
A partir de ce constat, il été nécessaire de chercher d’autres ressources d’énergie de
remplacement. Les énergies renouvelables, comme l’énergie photovoltaïque, éolienne ou
hydraulique, représentent une solution de remplacement par excellence et elles sont de plus en
plus utilisées dans nos jours. Ce type d’énergie n’est pas seulement gratuit et inépuisable, mais
aussi très propre pour l’environnement. D’ailleurs, on parle souvent d’une énergie «verte»,
puisqu’elle permet d’éviter totalement la pollution produite par les sources traditionnelles. [1]
I.2 Les énergies renouvelables
Une énergie renouvelable est une source d'énergie qui se renouvelle assez rapidement pour
être considérée comme inépuisable à l'échelle de l'homme. Les énergies renouvelables sont
issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le
Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique).
Les sources renouvelables d’énergie, permettent une production décentralisée de
l’électricité, pouvant contribuer à résoudre le problème de l’électrification des sites isolés.
Soulignons que le caractère renouvelable d'une énergie dépend non seulement de la vitesse
à laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. [2]
Les énergies renouvelables permettent de produire soit de la chaleur seule: eau chaude
pour le chauffage ou la production d'eau chaude sanitaire (géothermie, bois, énergie solaire,
biogaz utilisé en chaudière), soit de l'électricité à travers des convertisseurs (éolien, solaire
photovoltaïque, hydroélectricité, ..) soit encore en cogénération ( biogaz dans des moteurs avec
récupération de chaleur sur le circuit de refroidissement, turbines à vapeur à partir de bois,
biogaz, géothermie, ..). [2]
I.2.1 L’énergie solaire (photovoltaïque )
L’énergie solaire est une source d’énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de
générer de l’électricité à partir des panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires
thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires. [2]
L’énergie solaire est propre, n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première, le
soleil bien que distant de plus de 150 millions de kilomètres de nous, est gratuite, inépuisable et
disponible partout dans le monde. [4]
L'énergie hydraulique dépend du cycle de l'eau. Elle est la plus importante source
d'énergie renouvelable.
Sous l'action du soleil, l'eau des océans et de la terre s'évapore, elle se condense en nuages
qui se déplacent avec le vent. La baisse de température au-dessus des continents provoque des
précipitations qui alimentent l'eau des lacs, des rivières et des océans.
C'est une énergie qui n'émet pas de gaz à effet de serre, elle est utilisable rapidement
grâce aux grandes quantités d'eau stockée et c'est une énergie renouvelable très économique à
long terme, son rendement peut atteindre les 90% en raison de l’énergie primaire gratuite et
abondante, c’est une technique qui est bien maitrisée. [5]
L'énergie géothermique dépend de la chaleur de la Terre. C'est une énergie qui n'émet
aucun gaz à effet de serre et sa matière première, la chaleur de la Terre, est totalement gratuite
Elle permet de fabriquer de l'électricité dans les centrales géothermiques, grâce à l'eau très
chaude des nappes dans le sous-sol de la Terre. La température des roches augmente en moyenne
de 1 °C tous les 30 m de profondeur. En certains points du globe, en particulier dans les régions
volcaniques, qui correspondent à des intrusions de magma dans la croûte terrestre, cela peut aller
jusqu'à 100 °C par 100 m. Une centrale géothermique est composée de 3 parties :
• Le dispositif de pompage de l’eau fraiche à partir de la surface jusqu’aux croûtes les plus
profondes de la terre .
• L'usine qui récupère la vapeur pressurisée de l’eau pour la production de l’électricité via
de système de méga-turbines, de condenseur et méga alternateur pour la production de
l’électricité.
• Les transformateurs de l’électricité en THT, MT et BT pour injection dans les lignes
électriques du réseau électrique. [6]
I.2.4 La biomasse
L'énergie issue de la biomasse est une source d'énergie renouvelable qui dépend du cycle
de la matière vivante végétale et animale.
L'énergie biomasse est la forme d'énergie la plus ancienne utilisée par l'homme depuis la
découverte du feu à la préhistoire. Cette énergie permet de fabriquer de l'électricité grâce à la
chaleur dégagée par la combustion de ces matières (bois, végétaux, déchets agricoles, ordures
ménagères organiques) ou du biogaz issu de la fermentation de ces matières, dans des centrales
biomasses. [7]
La figure I.3 présente une aire de stockage des produits de la biomasse pour ensuite
utilisés soit comme combustible dans le but de génération de la chaleur et/ou de l’électricité, soit
pour méthanisation (gaz / liquide combustible). Ces deux techniques sont détaillées ci-après.
Les déchets sont directement brûlés en produisant de la chaleur, de l’électricité ou les deux
(cogénération). Cela concerne le bois, les déchets des industries de transformation du bois et les
déchets végétaux agricoles (paille, canne à sucre, arachide, noix de coco...).
L'usine d'incinération des déchets urbains TIRU (filiale d'EDF) d'Ivry-sur Seine (Val-de-
Marne) traite les déchets ménagers de plus de 5 millions d'habitant (soit plus de 690 000 tonnes
par an). [7]
Les déchets sont d'abord transformés en un biogaz, par fermentation grâce à des micro-
organismes (bactéries). Le biogaz est ensuite brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et
majoritairement composé de méthane. Cela concerne les déchets ménagers, le fumier et lisier
d'animaux, les boues de stations d'épuration, les papiers et cartons…
L'énergie de la biomasse n'émet presque pas de polluants et n'a pas d'impact sur l'effet de
serre. La quantité de CO2, un gaz à effet de serre, qu'elle rejette, correspond à la quantité
absorbée par les végétaux pendant leur croissance.
De plus, la valorisation du biogaz en électricité évite l'émission de méthane, un autre gaz à
effet de serre, dans l'atmosphère. Il représente un potentiel énergétique très important, en
provenance principalement des décharges, mais aussi des boues d'épuration et des déchets
urbains et agricoles.
Aujourd'hui seulement 1/4 de ce potentiel est réellement utilisé pour la production
d'électricité et/ou de chaleur. [7]
L'énergie éolienne est une source d'énergie qui dépend du vent. Le soleil chauffe
inégalement la Terre, ce qui crée des zones de températures et de pression atmosphérique
différentes tout autour du globe. De ces différences de pression naissent des mouvements d'air,
appelés vent.
Cette énergie est une source primaire pour les éoliennes, appelées aussi aérogénérateurs,
pour fabriquer de l'électricité, grâce à la force du vent. [8]
• le mât
• l'hélice
• les lignes électriques qui transportent l'énergie électrique (lorsqu'elle est raccordée au réseau)
C'est une énergie qui n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première sur terre, le
vent, est totalement gratuit et disponible sur terre et très fréquents dans des sites géographiques
dont le potentiel éolien considérable partout dans le monde et totalement gratuite. [8]
Actuellement, plusieurs pays sont déjà résolument tournés vers l'énergie éolienne. La
Chine est aujourd’hui le premier producteur mondial avec une production de 241 TWh en 2017,
les USA est au deuxième rang avec 82,2 GW, l’Union européenne tirée par l’Allemagne reste
également une zone centrale d’implantation des éoliennes. Cinq États membres de l’UE ont
établi de nouveaux « records » nationaux d’installation d’éoliennes en 2016 : la France (1 561
MW), les Pays-Bas (887 MW), la Finlande (570 MW), l’Irlande (384 MW) et la Lituanie (178
MW). Mais le pays d’Angela Merkel, avec un record national d’installation d’éoliennes en 2016
( + 5 443 MW), pèse pour 44% dans l’extension du parc éolien européen, note le GWEC. [9]
I.3 CONCLUSION
Une brève description des énergies renouvelables telles que solaire, hydraulique,
biomasse, géothermique et particulièrement l’énergie éolienne, a été présentée dans ce premier
chapitre, tout en pointant sur l’importance de l’énergie éolienne à laquelle on s’intéressera dans
le chapitre suivant en vue d’une description détaillée.
II.1 INTRODUCTION
L’humanité utilise le vent depuis la nuit des temps (bateau à voile, moulin à vents…). C’est
certainement la forme d’énergie renouvelable qui connaît le plus fort développement, les
éoliennes ayant fait de gros progrès depuis une dizaine d’années (plus 55% en productivité,
moins 50% en niveau de bruit). Une éolienne est une machine qui transforme l'énergie cinétique
du vent (déplacement d'une masse d'air) en énergie mécanique ou électrique. [1]
Les éoliennes sont conçues de manière à produire un maximum de puissance pour des vents
de force moyenne fréquents. Elles atteignent leur puissance nominale pour une vitesse de vent au
voisinage de 50 km/h (14 m/s). Si le vent devient plus violent, la machine subit des contraintes
plus importantes. Elle est alors freinée grâce à un système de régulation électronique qui lui
permet de rester à la puissance maximale (atteinte dès 50 km/h) tout en limitant les efforts sur la
structure. Au delà d'un certain seuil (90 km/h, soit 25 m/s), la régulation ne suffit plus. La
machine est alors stoppée afin de lui éviter de subir des charges trop importantes [3].
Après avoir pendant longtemps oublié cette énergie pourtant exploitée depuis l’antiquité,
elle connaît depuis environ 30 ans un essor sans précédent notamment dû aux premiers chocs
pétroliers.
Figure II.1 : Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol [3].
Figure II.4: Atlas de la vitesse moyenne du vent de la vallée de Cheliff estimé à 10 m du sol.[3]
Tableau II.1 : Statistiques des sites étudiés pour une hauteur de mat de 10m. [3]
• L’éolienne doit être adaptée au site et à ses besoins, Il faut vérifier le vent, on considère
qu’un site est exploitable lorsque l’on dispose d’une vitesse minimale de vent de 4m/s, à une
hauteur du sol de 10m.
• La donnée ‘vent’ est essentielle à l’installation d’une éolienne, cependant le coût d’une
étude précise, à l’aide d’un anémomètre peut se révéler élevé. Il faut que cela reste cohérent
avec le prix global du projet.
• L’observation du site (la présence de moulins, d’éoliennes altitude, vents dominants,
végétation…) et l’intuition peuvent se révéler de bons indicateurs du potentiel éolien dans
un premier temps.
Ce potentiel conditionnera le choix d’une machine de puissance nominale adaptée.
Un autre critère important reste l’évaluation de ses besoins en électricité au regard de ces
consommations journalières et annuelles. Cette étape permettra également de réfléchir plus
largement à maîtriser ses consommations électriques.
Pratiquement, c’est beaucoup plus complexe : les éoliennes doivent résister à des
tempêtes aussi violentes que celles connues en Bretagne, au nord ainsi qu’au sud de l’Algérie.
Les principaux avantages de l’énergie éolienne sont l’autonomie en électricité, la possibilité
de produire de jour comme de nuit et un impact environnemental réduit par des précautions
simples vis à vis de la population et du paysage. L’énergie produite peut être soit stockée dans
des batteries, soit injectée aux normes dans le réseau. Cette dernière solution étant
économiquement et techniquement beaucoup plus pertinente [10].
La tour doit être suffisamment solide pour supporter non seulement la nacelle et le rotor,
mais aussi les charges puissantes provoquées par le vent : d’une part la puissance exercée par le
vent directement sur la tour, d’autre part la puissance transmise par le rotor [11].
• Le rotor :
Composé de plusieurs pales (en général trois) et du nez de l’éolienne. Les pales sont
aujourd’hui faites de matériaux composites à la fois légers et assurant une rigidité et une
résistance suffisantes soit de polyester renforcé de fibre de verre et/ou fibre de carbone. Leur
longueur atteint actuellement entre 30 et 55 mètres, soit un diamètre du rotor compris entre 60 et
110 mètres. La puissance d’une éolienne est proportionnelle à la surface balayée par ses pales
(un disque ), donc au carré de son diamètre rotor .[11]
l’électricité produite par l’alternateur, de l’ordre de 600 à 1000 volts, est ensuite élevée à
travers un transformateur de puissance, situé dans la nacelle ou à l’intérieur du mât, jusqu’à un
niveau de 20 ou 30 KV. Ce niveau de tension permet de véhiculer l’électricité produite par le
parc éolien jusqu’au point de raccordement où elle est adaptée pour être injectée dans le
réseau électrique public. [12]
II.3.4 Les différents types d’éoliennes
Les solutions techniques permettant de recueillir l’énergie du vent sont très variées. Le
tableau I.2 présente une classification des turbines éoliennes.
Moyenne 12 m à 45 m De 40 KW à 1 MW
Les éoliennes se divisent en deux grandes familles : celles à axe vertical et celles à axe
horizontal :
II.3.4.1 Eoliennes à axe vertical
Les éoliennes à axe vertical ont été les premières structures développées pour
produire de l’électricité paradoxalement en contradiction avec le traditionnel moulin à vent à
axe horizontal. Elles possèdent l’avantage d’avoir les organes de commande et le générateur
au niveau du sol donc facilement accessibles et il s'agit d'une turbine à axe vertical de forme
cylindrique qui peut facilement être installée sur le toit d'une maison moderne et dont les
avantages sont : faible impact visuel, pratiquement pas de bruit et très grande tolérance aux
vents forts [12].
Il existe des systèmes grâce auxquels les ailes se décalent plus ou moins pour
augmenter l'étendue des vitesses d'action. Si la vitesse du vent est basse, les ailes sont
complètement déployées, si la vitesse est trop forte, les ailes sont complètement fermées et
l'éolienne forme un cylindre.
Même si quelques grands projets industriels ont été réalisés, les éoliennes à axe
vertical restent toutefois marginales et peu utilisées voire actuellement abandonnées. Selon
Les avantages théoriques d'une machine à axe vertical sont les suivantes :
• Elle permet de disposer de la génératrice, le multiplicateur, etc. à terre, sans avoir
besoin de munir la machine d’une tour (mat). [13]
• Un mécanisme d'orientation n'est pas nécessaire pour orienter le rotor dans la direction du
vent. [13]
Dans ce qui suit on présente les inconvénients principaux de l’éolienne à axe vertical :
L'efficacité globale des éoliennes à axe vertical n'est pas impressionnante. [13]
L'éolienne ne démarre pas automatiquement. Cependant, ceci ne constitue qu'un
inconvénient mineur dans le cas d'une éolienne raccordée au réseau, étant donné
qu'il est alors possible d'utiliser la génératrice comme un moteur absorbant du
courant du réseau pour démarrer l'éolienne). [13]
II.3.4.2 Eoliennes à axe horizontal
Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur la technologie ancestrale des moulins à vent.
Elles sont constituées de plusieurs pales profilées aérodynamique ment à la manière des ailes
d'avion. Dans ce cas, la portance n'est pas utilisée pour maintenir un avion en vol mais pour
générer un couple moteur entraînant la rotation. Le nombre de pales utilisé pour la production
d'électricité varie classiquement entre 1 et 3, le rotor tripale étant le plus utilisé car il constitue un
compromis entre le coefficient de puissance, le coût et la vitesse de rotation du capteur éolien.
Ce type d'éolienne a pris le dessus sur celles à axe vertical car elles représentent un coût moins
important, elles sont moins exposées aux contraintes mécaniques et la position du récepteur à
plusieurs dizaines de mètres du sol privilégie l'efficacité. Notons cependant que certains travaux
défendent la viabilité du rotor vertical en réalisant des études multicritères. Les concepts abordés
dans la suite de cette étude se limiteront uniquement au cas des éoliennes à axe horizontal.[11]
Aujourd’hui, pratiquement les seules éoliennes commerciales sont à axe horizontale. Les
plus grandes éoliennes mesurent jusqu'à 180m en bout de pale avec un moyeu à 120m pour
une puissance de 6 MW. [11]
Les éoliennes à axe vertical ont été prometteuses dans les années 80 et au début des
années 90, mais leur faible rendement aérodynamique ainsi que les fluctuations élevées de la
puissance électrique générée les ont écartées du marché [11].
II.4 Conclusion
Ce chapitre a trait une description détaillée de l'énergie éolienne et des potentiels éoliens
mondiaux, algériens et locaux. Une étude détaillée de l’éolienne telle que la construction, le
principe de fonctionnement, les avantages et les inconvénients est aussi mise en exergue.
III.1.Introduction :
Ce dernier chapitre sera dédié à l’étude et la réalisation d’une interface d’acquisition de
données de puissance produite ainsi que le courant débité par la génératrice du laboratoire au
niveau de notre département d’électrotechnique qui va remplacer l’éolienne qui n’est pas encore
acquise.
Il est judicieux de présenter d’abords le travail antérieur [3], travail à partir duquel l'idée de
notre présent travail apporte une amélioration et se présente en tant que continuité en termes de
recherche. Ensuite, les différents composants du système, tel que l’éolienne, le convertisseur
DC-DC, le capteur de courant, le capteur de température, la carte Arduino méga 2560, l’afficheur
LCD seront présentés. En finalité, le programme élaboré, la réalisation de la carte d'acquisition
de données à partir du système éolien et ses composantes sont aussi présentés dans ce chapitre.
Il est à noter qu’au cours du projet antérieur cité en par la référence [3], le contrôleur a été
développé et implémenté dans un micro- contrôleur Arduino 2560 présentant des sorties PWM
parmi 54 E/S ainsi conçu, a besoin d'information sur la puissance disponible dans les générateurs
renouvelables, du système de stockage ainsi que la demande de la charge domestique comme
mentionné par la figure III.1. Ensuite la décision est directement traduite par la gestion des
interrupteurs électronique qui aiguillent le transfert de l'énergie. La commande en modulation
d’amplitude MLI (Pulse with modulation) est utilisée pour le contrôle des 09 interrupteurs après
avoir étudié une multitude de règles établies par l'expert comme indiqué par la figure III.2.
Dans le cas de production excessive d’énergie par les sources renouvelables Solaire PV et
éolienne, le système prévoit, en plus de la charge, pour le but de la récupération de cette énergie
excédentaire produite, un dispositif d’électrolyse est mis en place pour la production
de l'hydrogène utile pour le ménage, comme mentionné sur la figure III.2 où les interrupteurs
électroniques permettent de véhiculer l'énergie depuis le solaire-éolien à l'électrolyseur.
Figure III.2 Synoptique global du contrôleur logique floue du système hybride d'énergie.
Dans notre travail on a tenté de remplacer le pont diviseur de tension par une vraie
interface utilisant deux techniques différentes :
Il est à noter que le système de stockage est composé de deux batteries de 12V-100Ah
mise en série pour être connectées au bus continu dont la tension est fixée à 24V.
2- Utilisation d'un capteur de courant basé sur le chipset ACS712-30A qui prend
directement l'image du courant produit par le générateur éolien par effet HALL. Cette image est
directement convertie en tension continue variant entre 0 et 5V, tension prête à être traitée par
l'Arduino et enfin afficher la puissance et le courant instantanés produits.
-Turbine éolienne : génératrice éolienne pas encore acquise dans notre laboratoire.
-L’alimentation : Comme nous avons utilisé un Arduino qui est directement connecté au PC ,
l’alimentation de l’Arduino 2560 et les composantes annexes sont directement alimentés par le
port USB de l’alimentation du PC.
-Les périphériques d’entrée (capteur LM35, photorésistance, ACS712-30 et
potentiomètre) : qui permettent de mesurer la puissance instantanée, l’intensité du courant
électrique, l’intensité lumière et la température ambiante.
-L’unité centrale de traitement (carte Arduino MEGA2560) : c’est la partie logique qui est le
cerveau de notre système, son rôle est d’acquérir les informations depuis les entrées , de les
traiter, de gérer, et d’actionner les différents blocs qui constituent notre système grâce au
programme qui lui a été affecté.
-Afficheur LCD (16*2) : qui permet d’afficher les mesures effectuées par les capteurs.
Il dispose de 54 broches numériques d'entrée / sortie (dont 14 peuvent être utilisées comme
sorties PWM), 16 entrées analogiques, Il contient tout le nécessaire pour soutenir le
microcontrôleur, une prise d'alimentation, et un bouton de réinitialisation illustrée par la photo
de la figure 10. La carte ArduinoMega2560 est basée sur un ATMega2560 cadencé à 16 MHz.
L’Arduino Méga peut être alimenté avec une alimentation externe ou bien via la connexion
USB et la source d’alimentation est automatiquement sélectionnée .
L’alimentation externe (Non-USB) peut provenir de la batterie ou d’un adaptateur (AC-DC).
L’adaptateur peut être connecté en branchant une prise 2.1 mm à partir d’une batterie de 9V à
l’aide d’un régulateur de tension et peuvent être insérés dans les en-têtes de broches GND et Vin
de l’Arduino et peut aussi fonctionner sur une alimentation externe de 6 à 12 Volts avec
régulateur à 5volts ( par exemple 7805). Par contre si on utilise plus de 12 Volts, le régulateur de
tension peut surchauffer et endommager la carte, la plage recommandée est de 7 à 12 Volts .
III.4.2.6 Programmation
la fonction setup. Elle continuera de boucler tant que la carte n’est pas mise hors tension,
redémarrée (par le bouton reset). Cette boucle est absolument nécessaire sur les microcontrôleurs
étant donné qu’ils n’ont pas de système d’exploitation. En effet, si l’on omettait cette boucle,
à la fin du code produit, il sera impossible de reprendre la main sur la carte Arduino qui
exécuterait alors du code aléatoire. [15]
Les éoliennes 0.4kW sont des éoliennes à l’aspect simple, faciles à installer et fiables. La
première installation a eu lieu en 1986 au Danemark, pour alimenter un foyer domestique en
électricité. Ce type d’éolienne peut générer 40v CC pour la charge de batteries ou 110v CC pour
le raccordement au réseau électrique via un onduleur SMA Wind Boy 1100.
Un convertisseur de tension continue DC/DC est un module (ou mini module) générant une
tension de sortie régulée, isolée de la tension d'entrée.
Cette conversion d'énergie s'effectue grâce à un "découpage" haute fréquence caractérisée par un
rendement élevé.
Les constituants de nos convertisseurs DC/DC sont encapsulés dans une résine
thermiquement conductrice homogénéisant la température interne et assurant une étanchéité IP67
(hors connexions) [2].
Notre travail exploite la sortie du convertisseur buck-boost, est basé sur le dernier
convertisseur qu’il doit être intercalé entre la génératrice et l’ensemble Arduino- interrupteurs
électroniques.
(a) (b)
Conversion analogique/numérique
courant (I) et est placé dans un champ magnétique (B) qui est perpendiculaire à la direction de
circulation du courant. En raison de la présence de la force de Lorentz, la distribution de courant
n'est plus uniforme à travers l'élément de Hall et donc une différence de potentiel est créée entre
ses bords perpendiculaires aux directions à la fois le courant et le champ. Cette tension est connu
tension de Hall et la valeur typique est de l'ordre de quelques microvolts. La tension de Hall est
proportionnelle à la grandeur des zones I et B. Par conséquent, si l'un d'entre eux (I-b) est
connue, alors la tension de Hall observé peut être utilisé pour estimer l'autre.[16]
Figure III.12 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur du courant ACS712 sous Proteus
III.6.2 Afficheur LCD
Mettons tout de suite au clair les termes : LCD signifie “Liquid Crystal Display” et se traduit,
en français, par “Écran à Cristaux Liquides”. Ces écrans sont PARTOUT ! Vous en trouverez
dans plein d’appareils électroniques disposant d’afficheur : les montres, le tableau de bord de
votre voiture, les calculatrices, etc. Cette utilisation intensive est due à leur faible consommation
et coût. Mais ce n’est pas tout ! En effet, les écrans LCD sont aussi sous des formes plus
complexes telles que la plupart des écrans d’ordinateur ainsi que les téléviseurs à écran plat. [2]
Remarque : Le types de notre écran LCD est (16*2) Caractère, est représenté par la figure
suivante :
GND VSS
5V VDD
POTENTIONMETRE /GND VEE
PIN0 RS
GND R/W
PIN1 EN
/ D0
/ D1
/ D2
/ D3
PIN2 D4
PIN3 D5
PIN4 D6
PIN5 D7
5V 15
GND 16
Tableau III .2 : brochage de l’afficheur LCD
T[°C] = Vout*100
+Vs : alimentation du capteur (+5 V)
Vout : tension de sortie Us (fiche verte)
GND : masse (fiche noire)
Broches Désignation
VS Alimentation du capteur
Figure III.16 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur de courant LM35 sous Proteus
Figure III.19 : Brochage du capteur de lumière avec la carte Arduino et un afficheur LCD
La figure III.20 représente Capture du montage avec une radiation 48,08kLUX mesurée sous
Arduino et Proteus avec affichage LCD.
III.6.5 Le potentiomètre
Les potentiomètres sont des types de résistances variables couramment employés dans les
circuits électroniques. Ils servent par exemple à contrôler le volume d'une radio. Ils peuvent
aussi être utilisés comme des transducteurs puisqu'ils convertissent une position en une tension.
Pour faciliter les calculs, il est possible de représenter un potentiomètre de valeur P par deux
dipôles résistifs dont les valeurs seront proportionnelles à la position du curseur et à P.
Sachant que le bus continu est fixé à 24V à cause de la mise en série des deux batteries
de 12V et que la turbine éolienne via sa génératrice, selon la vitesse fluctuante du vent, peut
facilement délivrer une tension qui ondule autour de celle du bus continu en jour ou en nuit alors
le convertisseur buck-boost utilisé ( travail réalisé au sein de notre département[17]), est fixé à
24V en sortie, le courant seul peut nous informer de la puissance développée par la génératrice .
Pour cela, en aval du convertisseur DC-DC on intercale une résistance de puissance d'une valeur
très petite qu’on peut facilement déterminer, aux bornes de laquelle on récupère une tension qui
est comprise entre 0 et 5V max. La valeur de cette tension mesurée n'est autre que l'image du
courant débité par la génératrice traversant la résistance de puissance, donc l'image de la
puissance développée par l’éolienne puisque la tension du bus continu est de 24V.
Um=Rp.Id
L’éolienne émulée dans notre mesure est d'une puissance maximale de 400 W à 40V, le
courant en court-circuit max débité est de Id 9.8A, donc pour avoir la tension maximum mesurée
Um de 5V à envoyer à l'Arduino, il faut choisir la résistance Rp comme suit
Les résultats des mesures, après le code de programme fait sur IDE d'Arduino sont
représentés sur l'interface de communication série et sur un afficheur LCD, comme bien
présentés par la figure III.26
Figure III.26 : Résultats de programmation sur LCD et sur moniteur série Arduino.
La figure III.27 présente le code IDE sur Arduino pour la méthode de la résistance-série de
puissance.
Figure III.27 : Programme de la technique des résistances séries sur Arduino IDE
données de puissance instantanée produite et de courant débité par le réseau, pour des charges
différentes ( lampe et résistance chauffantes).
(a)
(b)
Figure III.28 : Montage acquisition de puissance et courant : Module capteur de courant
ACS712- 20A avec charge a) lampe de à incandescence b) résistance chauffante (2/3 résistances)
On remarque que la technique de capture du courant avec le module ACS712 s'avère plus
pratique et précise par rapport à la première technique sus-citée, pour des mesures faites
simultanément.
La figure III.29 présente le code IDE sur Arduino pour la méthode du capteur de courant
ACS712.
.
III.7 Conclusion
CONCLUSION GENERALE
1
Annexe
BIBLIOGRAPHIE
II
Annexe
[13] R. Swisher, C. Real de Azua, J. Clendenin, « Strong winds on the horizon: wind power
comes of age », proceedings of the IEEE, vol. 89, N°. 12, December 2001, pp. 1757-1764.
[14] https://pagesperso.univ-brest.fr/~bounceur/cours_pdf/sansfil/sans_fil_cours2_arduino
[15] G. Asch et collaborateurs. Acquisition de données, du capteur à l’ordinateur. Edition
Dunod Ressource publiée sur EDUSCOL-STI : http://eduscol.education.fr/sti/si-ens-cachan/
[16] https://futura-sciences.com
[17] M.Saidi UHBC .
III
Annexe
Dans cette section nous allons commencer par la présentation de la fenêtre du logiciel
ISIS (Figure.1).
Le cadre en bleu délimite l'espace de travail tel qu'il a été défini par la commande
'Définir taille des feuilles' du menu 'système'. Le cadre en vert délimite La zone de travail,
c'est à dire la partie du schéma visible dans la fenêtre principale.
Vous pouvez déplacer cette zone de travail en pointant la souris sur la zone désirée de la
fenêtre d'ensemble et en effectuant un clic gauche.
Vous pouvez redéfinir la zone de travail dans la fenêtre d'ensemble en appuyant sur la
touche majuscule 'shift 'du clavier, associée au déplacement de la souris en maintenant appuyé
le bouton gauche. [17]
Fenêtre d’édition
IV
Annexe
La boite à outils
Elle est composée d'un ensemble d'icônes dont les fonctions seront détaillées
ultérieurement et d'un sélecteur d'objet utilisé pour choisir les boîtiers, le style des pastilles,
des traces, des traversées, etc. [17]