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‫ــ ــ اطـ ـــ ا ـ ــ ــــــ ـ‬ ‫ا ــ ــ ـــ ــ ر ـــ ا ــ ا ــ ــ ا‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


‫و ا ـ ـث ا ــ ـ‬ ‫وزارة ا ـ م ا‬
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫ـــ ـف‬/ ‫– ا‬ ‫ــــ‬+‫)ـــــ ـ ــ( ــ* ــــ ( ــن ــو‬
Université Hassiba Benbouali de Chlef (U.H.B.C)
Faculté de Technologie

Département d’Electrotechnique

Projet de Fin d’Etude en vue de l’obtention du diplôme

LICENCE
Domaine : Sciences & Technologies
Filière : Génie Electriques
Option : Electrotechnique

Thème
Etude et réalisation d’une interface d’acquisition de données
Eolienne-Arduino

Présenté par :

DAHMANI Kaouthar Lalia


KROUK Lotfi
HAMADA Islam

Soutenu le 26 / 06 /2018 devant le jury composé de :

Encadreur : DEROUAZINE.A
Examinateur :

Promotion : 2018
Nous tenons tout d’abord à remercier profondément « ALLAH » le tout

puissant et miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience pour

accomplir ce modeste travail.

En second lieu, nous tenons à remercier notre encadreur

Mr : DERROUAZIN.A pour ses précieux conseils et ses soutien et aide durant

toute la période du travail.

Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt

qu’ils ont porté à notre travail en acceptant d’examiner notre travail et de

l’enrichir par leurs propositions.

Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont

participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.


Sommaire

CHAPITRE I : Généralités sur les énergies renouvelables

I.1 Introduction 05
I.2 Les énergies renouvelables 05
I.2.1 L’énergie solaire (photovoltaïque ) 05
I.2.2 L’énergie hydraulique 07
I.2.3 L’énergie géothermique 08
I.2.4 La biomasse 08
I.2.5 L’énergie éolienne 10
I.3 CONCLUTION 11
CHAPITRE II : L’énergie éolienne

II.1 INTRODUCTION 13
II.2 L’énergie éolienne 13

II.2.1 Potentiel éolien mondial 14

II.2.2 Potentiel éolien Algérien 14

II.2.3 Potentiel éolien local 15


II.3 Etude d’une éolienne 17

II.3.1 Descriptif d’une éolienne 17

II.3.2 Principaux composants d’une éolienne 19


II.3.3 Le principe de fonctionnement d’une éolienne 21
II.3.4 Les différents types d’éoliennes 22
II.3.4.1 Eoliennes à axe vertical 23
II.3.4.2 Eoliennes à axe horizontal 24
II.3.5 Avantages et Inconvénients de L’énergie éolienne. 25

II.3.5.1 Les avantages 25


II.3.5.2 Les inconvénient 26
II.4 Conclusion 26
Sommaire

CHAPITRE III : REALISATION D’UNE INTERFACE TURBINE


EOLIENN-ARDUINO

III.1 Introduction 28

III.2 Présentation de travaux antérieurs 28

III.3 Présentation du travail en cours 30

III.4 Présentation du synoptique global du système 30

III.4.1 Présentation du système proposé 31

III.4.2 le microcontrôleur carte Arduino 32

III.4.2.1 Historique de l’Arduino 32

III.4.2.2 Présentation de la carte arduino méga 2560 32

III.4.2.3 Caractéristiques de la carte arduino méga 2560 33

III.4.2.4 Entrée et sortie du Mega2560 33

III.4.2.5 L’alimentation de l’arduino 33

III.4.2.6 Programmation 33

III.4.3 Turbine éolienne 34

III.4.3.1 caractéristique d’une turbine éolienne à 1kw 34

III.4.4 Convertisseurs DC/DC 35

III.4.4.1 convertisseur buck boost 36

III.5 Chaine d’acquisition des données 37

III.6 Les composants utilisés 37

III.6.1 Capteur de courant (ACS 712) 37

III.6.1.1 fiche technique (ACS 712) 38

III.6.2 afficheur LCD 39

III.6.3 Capteur de température LM 35 40

III.6.3.1 Caractéristiques principales de LM35 41

III.6.4 Capteur de lumière Photorésistance 43

III.6 .5 le potentiomètre 45
Sommaire

III.7 Technique de capture du courant débité 45

III.7.1 Technique de la résistance-série de puissance 45


III.7.2 Technique du module ACS712 50

III.8 Conclusion 53

Conclusion générale
Liste des figures

Figure (I.1) Des panneaux photovoltaïques 06


Figure (I.2) Centrale hydraulique 07
Figure (I.3) Centrale géothermo-électrique 08
Figure (I.4) Silo de stockage des déchets organiques : La biomasse 09
Figure (I.5) Une éolienne 10
Figure (II.1) Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol. [3] 15
Figure (II.2) La rose du vent du site de Ténès. [3] 15
Figure (II.3) Site d’étude Ténès (Chlef). [3] 16
Atlas de la vitesse moyenne du vent de la vallée de Cheliff
Figure (II.4) 16
estimé à 10 m du sol. [3]
Figure (II.5) Schéma d'une éolienne de type aérogénérateur 17
Figure (II.6) Tour d'une turbine 19
Figure (II.7) Rotor d’une turbine 20
Figure (II.8) Constitution d'une nacelle 20
Figure (II.9) Différents types d'éoliennes 23
Figure (III.1) Schéma détaillé du système d’énergie hybride SEH. 29
Figure (III.2) Synoptique global du contrôleur logique floue du système 29
hybride d'énergie
Figure (III.3) Système globale de la carte. 30
Figure (III.4) Schéma synoptique du système éolien-acquisition Arduino. 31
Figure (III.5) le modèle Méga 2560 utilisé dans notre réalisation. 32
Figure (III.6) Logiciel de programmation Arduino (IDE) 34
Figure (III.7) Schéma de base d’un buck / boost 36
Figure (III.8) Schémas équivalents du Convertisseur buck-boost 36
Figure III.9. 37
Schéma de la chaîne d’acquisition d’une mesure
Figure (III.10) Technique de CAN 37
Figure (III.11) Capteur de courant ACS712 38
Figure (III.12) Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur du courant 39
ACS712 sous Proteus
Figure (III.13) Afficheur LCD 16*2 39
Figure (III.14) Capteur de température LM35. 40
Figure (III.15) le montage d’un capteur de température avec la carte d’arduino 41
Figure (III.16) Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur de courant 42
LM35 sous Proteus
Figure (III.17) Programme température LM35 sous l’interface Arduino 42
Liste des figures

Figure (III.18) Capteur de lumière (photorésistance). 43


Figure (III.19) Brochage du capteur de lumière avec la carte Arduino et un 43
afficheur LCD
Figure (III.20) Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur de lumière 44
(photorésistance) sous proteus
Figure (III.21) Programmation du capteur de lumière sous arduino 44
Figure (III.22) Le potentiomètre 45
Figure (III.23) Schéma électrique de brochage d’un potentiomètre. 45
Figure (III.24) Technique de capture avec résistance série de puissance 47
Figure (III.25) Montage d’acquisition de puissance et courant : Technique à 48
résistance série de puissance
Figure (III.26) Résultats de programmation sur LCD et sur moniteur série 49
Arduino.

Figure (III.27) Programme de la technique des résistances séries sur Arduino 50


IDE

Figure (III.28) Montage acquisition de puissance et courant : Module capteur 51


de courant ACS712- 20A avec charge a) lampe de à
incandescence b) résistance chauffante (2/3 résistances)

Figure (III.29) Programme de la technique de module ACS712 sur Arduino IDE 52


Liste des tableaux

Tableau II.1 Statistiques des sites étudiés pour une hauteur de mat de 10m. [3] 17

Tableau II.2 Classification des turbines éoliennes. 22

Tableau III .1 Les caractéristiques d’une turbine éolienne à 1kw 35

Tableau III .2 Brochage de l’afficheur LCD 40

Tableau III .3 Le brochage du capteur température LM3 41


Introduction générale Etude et réalisation d’une interface turbine éolienne-arduino

Introduction générale

Face à une demande croissante d’énergie et à l’épuisement à plus ou moins long


terme des énergies fossiles, différentes solutions de substitution ont été envisagées. Suite
aux crises pétrolières, certains pays ont mené une politique orientée vers le nucléaire alors
que d’autres ont massivement utilisé les énergies renouvelables telles que le solaire et
l’éolien. [1]

Les gisements des ressources énergétiques traditionnelles, d’origines


principalement fossiles, ne peuvent être exploités que pour quelques décennies[réf]., ce qui
laisse présager d’une situation de pénurie énergétique au niveau mondial de façon
imminente.

D’autre part, les déchets des centrales nucléaires posent d’autres problèmes en
termes de pollution des déchets radioactifs, du démantèlement prochain des vieilles

centrales et du risque industriel. [1]

Pour subvenir aux besoins en énergie de la société actuelle, il est nécessaire de


trouver des solutions adaptées et de les diversifier. Actuellement, il y a principalement
deux façons possibles d’agir. La première est de diminuer la consommation des récepteurs
d’énergie et augmenter la productivité des centrales énergétiques en améliorant
respectivement leur efficacité. Une deuxième méthode consiste à trouver et développer de
nouvelles sources d’énergie. Des recherches sont en cours dans le domaine de la fusion des
noyaux atomiques qui, éventuellement, pourraient être une solution énergétique du futur,
mais l’avenir de cette filière et encore moins son avènement ne sont assurés.

Les réseaux de distribution ne peuvent suffire à fournir de l’électricité à toute la


population mondiale qu’ils soient en pleine montagne ou sur une île, dans les régions les
moins habitées ou au milieu du désert, les sites difficiles d’accès ou très isolés ne
peuvent pas toujours être raccordés au réseau, faute de solutions techniques ou de
viabilité économique. [2]
Parmi les énergies renouvelables, trois grandes familles émergent : d’origine
mécanique (la houle, éolien), électrique (panneaux photovoltaïques), ou énergie sous
forme de chaleur (géothermie, solaire thermique).

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Introduction générale Etude et réalisation d’une interface turbine éolienne-arduino

En raison de la nature fluctuante du vent, l’éolien ne peut être considéré que


comme une source d’énergie de complément et non de remplacement des solutions
classiques.
Ce mémoire est une continuité d’un grand travail « Contribution à l’optimisation d’un
système intelligent de routage des sources d’énergies hybrides pour l’application à
l’habitat » qui est définie par des mesures de (température, courant, puissance, …) et les
afficher sur un LCD a base d’une carte Arduino MEGA2560 alimenté à partir d’une turbine
éolienne.
Trois chapitres composent notre travail :
- Une introduction générale.
- Le premier chapitre est consacré aux généralités sur les énergies
renouvelables.
- Le second chapitre est dédié à une étude détaillée sur l’énergie éolienne et
les éoliennes.
- L’interfaçage turbine éolienne- Arduino mega2560 est réalisée à travers
une carte électronique dans le troisième chapitre
- Une conclusion générale pour clôturer ce mémoire.

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CHAPITRE
I
Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

I.1 Introduction
Comme nous le savons, la plus grande partie de l’énergie consommée actuellement
provient de l’utilisation des combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon, le gaz naturel ou
encore l’énergie nucléaire. Les études et les prévisions récentes nous alertent que l’utilisation
massive de ces ressources conduira certainement à l’épuisement total de ces réserves. En plus,
tout le monde est mondialement convaincu par le danger de ce processus sur l’environnement.
A partir de ce constat, il été nécessaire de chercher d’autres ressources d’énergie de
remplacement. Les énergies renouvelables, comme l’énergie photovoltaïque, éolienne ou
hydraulique, représentent une solution de remplacement par excellence et elles sont de plus en
plus utilisées dans nos jours. Ce type d’énergie n’est pas seulement gratuit et inépuisable, mais
aussi très propre pour l’environnement. D’ailleurs, on parle souvent d’une énergie «verte»,
puisqu’elle permet d’éviter totalement la pollution produite par les sources traditionnelles. [1]
I.2 Les énergies renouvelables
Une énergie renouvelable est une source d'énergie qui se renouvelle assez rapidement pour
être considérée comme inépuisable à l'échelle de l'homme. Les énergies renouvelables sont
issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le
Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique).
Les sources renouvelables d’énergie, permettent une production décentralisée de
l’électricité, pouvant contribuer à résoudre le problème de l’électrification des sites isolés.
Soulignons que le caractère renouvelable d'une énergie dépend non seulement de la vitesse
à laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. [2]
Les énergies renouvelables permettent de produire soit de la chaleur seule: eau chaude
pour le chauffage ou la production d'eau chaude sanitaire (géothermie, bois, énergie solaire,
biogaz utilisé en chaudière), soit de l'électricité à travers des convertisseurs (éolien, solaire
photovoltaïque, hydroélectricité, ..) soit encore en cogénération ( biogaz dans des moteurs avec
récupération de chaleur sur le circuit de refroidissement, turbines à vapeur à partir de bois,
biogaz, géothermie, ..). [2]
I.2.1 L’énergie solaire (photovoltaïque )
L’énergie solaire est une source d’énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de
générer de l’électricité à partir des panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires
thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires. [2]

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Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

Figure I.1 : Des panneaux photovoltaïques

L’énergie solaire est propre, n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première, le
soleil bien que distant de plus de 150 millions de kilomètres de nous, est gratuite, inépuisable et
disponible partout dans le monde. [4]

Des éléments sont nécessaires à une installation photovoltaïque : des panneaux


solaires, un onduleur et un compteur, un conditionneur (convertisseur DC-DC), un onduleur DC-
AC et une charge électrique fournie par les clients.

Ces éléments permettent de récupérer l’énergie transmise par le soleil, de la transformer


en électricité puis de la distribuer à l’ensemble des clients connectés au réseau.

• Les panneaux solaires convertissent directement la lumière en courant électrique continu .


• Le convertisseur DC-DC permet de conditionner la tension issue du panneau pour être
calée dans le bus continu pour lui transférer la puissance électrique produite.
• L’onduleur permet ensuite de transformer l’électricité obtenue en courant alternatif
compatible avec le réseau pour subvenir aux besoins des clients.
• On peut disposer d’un compteur intelligent dans le cas où la puissance produite par le
panneau ou le champ photovoltaïque est injectée dans le réseau électrique sous plusieurs
conditions.

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Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

I.2.2 L’énergie hydraulique


L'énergie hydraulique permet de fabriquer de l'électricité, dans les centrales
hydroélectriques, grâce à la force de l'eau. Cette force dépend soit de la hauteur de la chute d'eau
(centrales de haute ou moyenne chute), soit du débit des fleuves et des rivières (centrales au fil
de l'eau). [5]

L'énergie hydraulique dépend du cycle de l'eau. Elle est la plus importante source
d'énergie renouvelable.

Sous l'action du soleil, l'eau des océans et de la terre s'évapore, elle se condense en nuages
qui se déplacent avec le vent. La baisse de température au-dessus des continents provoque des
précipitations qui alimentent l'eau des lacs, des rivières et des océans.

Une centrale hydraulique est composée de 3 parties :

• le barrage qui retient l'eau


• la centrale qui produit l'électricité
• les lignes électriques qui évacuent et transportent l'énergie électrique

C'est une énergie qui n'émet pas de gaz à effet de serre, elle est utilisable rapidement
grâce aux grandes quantités d'eau stockée et c'est une énergie renouvelable très économique à
long terme, son rendement peut atteindre les 90% en raison de l’énergie primaire gratuite et
abondante, c’est une technique qui est bien maitrisée. [5]

Figure I.2 : centrale hydraulique

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Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

I.2.3 L’énergie géothermique

L'énergie géothermique dépend de la chaleur de la Terre. C'est une énergie qui n'émet
aucun gaz à effet de serre et sa matière première, la chaleur de la Terre, est totalement gratuite

Elle permet de fabriquer de l'électricité dans les centrales géothermiques, grâce à l'eau très
chaude des nappes dans le sous-sol de la Terre. La température des roches augmente en moyenne
de 1 °C tous les 30 m de profondeur. En certains points du globe, en particulier dans les régions
volcaniques, qui correspondent à des intrusions de magma dans la croûte terrestre, cela peut aller
jusqu'à 100 °C par 100 m. Une centrale géothermique est composée de 3 parties :

• Le dispositif de pompage de l’eau fraiche à partir de la surface jusqu’aux croûtes les plus
profondes de la terre .
• L'usine qui récupère la vapeur pressurisée de l’eau pour la production de l’électricité via
de système de méga-turbines, de condenseur et méga alternateur pour la production de
l’électricité.
• Les transformateurs de l’électricité en THT, MT et BT pour injection dans les lignes
électriques du réseau électrique. [6]

La figure I.2 présente une centrale de production de la chaleur et de l’énergie électrique à


partir de la géothermie.

Figure I.3 : Centrale géothermo-électrique

I.2.4 La biomasse

L'énergie issue de la biomasse est une source d'énergie renouvelable qui dépend du cycle
de la matière vivante végétale et animale.

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Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

L'énergie biomasse est la forme d'énergie la plus ancienne utilisée par l'homme depuis la
découverte du feu à la préhistoire. Cette énergie permet de fabriquer de l'électricité grâce à la
chaleur dégagée par la combustion de ces matières (bois, végétaux, déchets agricoles, ordures
ménagères organiques) ou du biogaz issu de la fermentation de ces matières, dans des centrales
biomasses. [7]

La figure I.3 présente une aire de stockage des produits de la biomasse pour ensuite
utilisés soit comme combustible dans le but de génération de la chaleur et/ou de l’électricité, soit
pour méthanisation (gaz / liquide combustible). Ces deux techniques sont détaillées ci-après.

Figure I.4 : Silo de stockage de déchets organiques : La biomasse

• La biomasse par combustion

Les déchets sont directement brûlés en produisant de la chaleur, de l’électricité ou les deux
(cogénération). Cela concerne le bois, les déchets des industries de transformation du bois et les
déchets végétaux agricoles (paille, canne à sucre, arachide, noix de coco...).

L'usine d'incinération des déchets urbains TIRU (filiale d'EDF) d'Ivry-sur Seine (Val-de-
Marne) traite les déchets ménagers de plus de 5 millions d'habitant (soit plus de 690 000 tonnes
par an). [7]

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Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

• La biomasse par méthanisation

Les déchets sont d'abord transformés en un biogaz, par fermentation grâce à des micro-
organismes (bactéries). Le biogaz est ensuite brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et
majoritairement composé de méthane. Cela concerne les déchets ménagers, le fumier et lisier
d'animaux, les boues de stations d'épuration, les papiers et cartons…
L'énergie de la biomasse n'émet presque pas de polluants et n'a pas d'impact sur l'effet de
serre. La quantité de CO2, un gaz à effet de serre, qu'elle rejette, correspond à la quantité
absorbée par les végétaux pendant leur croissance.
De plus, la valorisation du biogaz en électricité évite l'émission de méthane, un autre gaz à
effet de serre, dans l'atmosphère. Il représente un potentiel énergétique très important, en
provenance principalement des décharges, mais aussi des boues d'épuration et des déchets
urbains et agricoles.
Aujourd'hui seulement 1/4 de ce potentiel est réellement utilisé pour la production
d'électricité et/ou de chaleur. [7]

I.2.5 L’énergie éolienne

L'énergie éolienne est une source d'énergie qui dépend du vent. Le soleil chauffe
inégalement la Terre, ce qui crée des zones de températures et de pression atmosphérique
différentes tout autour du globe. De ces différences de pression naissent des mouvements d'air,
appelés vent.

Cette énergie est une source primaire pour les éoliennes, appelées aussi aérogénérateurs,
pour fabriquer de l'électricité, grâce à la force du vent. [8]

Figure I.5 : Une éolienne

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Chapitre I Généralité sur les énergies renouvelables

Une éolienne est composée de 4 parties :

• le mât

• l'hélice

• la nacelle qui contient l'alternateur producteur d'électricité

• les lignes électriques qui transportent l'énergie électrique (lorsqu'elle est raccordée au réseau)

C'est une énergie qui n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première sur terre, le
vent, est totalement gratuit et disponible sur terre et très fréquents dans des sites géographiques
dont le potentiel éolien considérable partout dans le monde et totalement gratuite. [8]

Actuellement, plusieurs pays sont déjà résolument tournés vers l'énergie éolienne. La
Chine est aujourd’hui le premier producteur mondial avec une production de 241 TWh en 2017,
les USA est au deuxième rang avec 82,2 GW, l’Union européenne tirée par l’Allemagne reste
également une zone centrale d’implantation des éoliennes. Cinq États membres de l’UE ont
établi de nouveaux « records » nationaux d’installation d’éoliennes en 2016 : la France (1 561
MW), les Pays-Bas (887 MW), la Finlande (570 MW), l’Irlande (384 MW) et la Lituanie (178
MW). Mais le pays d’Angela Merkel, avec un record national d’installation d’éoliennes en 2016
( + 5 443 MW), pèse pour 44% dans l’extension du parc éolien européen, note le GWEC. [9]

En Algérie, on a un régime de vent modéré (2 à 6 m/s). Ce potentiel énergétique convient


parfaitement pour le pompage de l’eau particulièrement sur les Hauts Plateaux. [9]

I.3 CONCLUSION
Une brève description des énergies renouvelables telles que solaire, hydraulique,
biomasse, géothermique et particulièrement l’énergie éolienne, a été présentée dans ce premier
chapitre, tout en pointant sur l’importance de l’énergie éolienne à laquelle on s’intéressera dans
le chapitre suivant en vue d’une description détaillée.

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CHAPITRE
II
Chapitre II L’énergie éolienne

II.1 INTRODUCTION

L’humanité utilise le vent depuis la nuit des temps (bateau à voile, moulin à vents…). C’est
certainement la forme d’énergie renouvelable qui connaît le plus fort développement, les
éoliennes ayant fait de gros progrès depuis une dizaine d’années (plus 55% en productivité,
moins 50% en niveau de bruit). Une éolienne est une machine qui transforme l'énergie cinétique
du vent (déplacement d'une masse d'air) en énergie mécanique ou électrique. [1]
Les éoliennes sont conçues de manière à produire un maximum de puissance pour des vents
de force moyenne fréquents. Elles atteignent leur puissance nominale pour une vitesse de vent au
voisinage de 50 km/h (14 m/s). Si le vent devient plus violent, la machine subit des contraintes
plus importantes. Elle est alors freinée grâce à un système de régulation électronique qui lui
permet de rester à la puissance maximale (atteinte dès 50 km/h) tout en limitant les efforts sur la
structure. Au delà d'un certain seuil (90 km/h, soit 25 m/s), la régulation ne suffit plus. La
machine est alors stoppée afin de lui éviter de subir des charges trop importantes [3].

II.2 l’énergie éolienne


La ressource éolienne provient du déplacement des masses d’air qui est dû indirectement à
l’ensoleillement de la Terre. Par le réchauffement de certaines zones de la planète et le
refroidissement d’autres, une différence de pression est créée et les masses d’air sont en
perpétuel déplacement. L’énergie récupérée est fonction de la vitesse du vent et de la surface
mise face au vent. L’utilisation de cette énergie est soit directe (mouture, pompage) soit indirecte
(production d’électricité via un générateur). Deux applications sont possibles : la production
d’électricité et le pompage éolien.
• La production d'électricité (aérogénérateur): Ces systèmes demandent une bonne
technicité. Si l'on excepte l'Inde et la Chine, peu de pays en développement en fabriquent.
Les projets exigent des sites ventés et des niveaux d'investissement élevés. Les puissances
obtenues demeurent encore à l'heure actuelle des projets pilotes, sauf en Algérie ou en, car
ces applications sont variables selon la vitesse du vent et la taille des pales. [8]
• Le pompage éolien : Les pompes éoliennes sont d'une puissance généralement inférieure à
10 KW. C'est une technologie ancienne avec de nombreuses variantes à travers le monde.
Elle demande des vents de 3 à 4 mètres par seconde au minimum [8].

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Chapitre II L’énergie éolienne

Après avoir pendant longtemps oublié cette énergie pourtant exploitée depuis l’antiquité,
elle connaît depuis environ 30 ans un essor sans précédent notamment dû aux premiers chocs
pétroliers.

II.2.1 Potentiel éolien mondial


La puissance installée du parc éolien a ainsi augmenté l’année dernière de 54,6 GW dans
le monde pour atteindre 502,8 GW fin 2016. Par rapport à 2015 où l’augmentation avait été de
60 GW, le développement du marché du vent mondial a toutefois légèrement marqué le pas. En
cause, selon la synthèse annuelle du GWEC(Global Wind Energy Council) publiée en mai 2017,
une croissance de cette énergie moins forte que prévu en Chine et dans certains pays de marchés
dits "émergents", comme l’Afrique du Sud ou le Brésil. [9]
En chine 241 TWh, le vent a produit l’année dernière en Chine près de 4% de la
production électrique totale du pays. [9]
la puissance installée du parc éolien américain a encore augmenté de 8,2 GW en 2016
pour atteindre 82,2 GW en 2017. Ce parc a généré l’an dernier près de 226 TWh, soit
environ de 5,5% de la production électrique américaine annuelle. [9]
Avec 12,5 GW de nouvelles capacités éoliennes installées en 2016, l’Union européenne,
tirée par l’Allemagne, reste également une zone centrale d’implantation des éoliennes.
Cinq États membres de l’UE ont établi de nouveaux « records » nationaux d’installation
d’éoliennes en 2016 : la France (1 561 MW), les Pays-Bas (887 MW), la Finlande (570
MW), l’Irlande (384 MW) et la Lituanie (178 MW). Mais le pays d’Angela Merkel, avec
un record national d’installation d’éoliennes en 2016 ( + 5 443 MW), pèse pour 44% dans
l’extension du parc éolien européen, note le GWEC. [9]

II.2.2 Potentiel éolien Algérien


Potentiel éolien promet d'environ 35 TWh / an avec des objectifs en 2030 soit 40% de la
production nationale d’électricité.

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Chapitre II L’énergie éolienne

Figure II.1 : Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol [3].

II.2.3 Potentiel éolien local


La direction dominante de la vitesse du vent est la caractéristique de chaque site éolien, elle
est variable comme la valeur de la vitesse du vent. La description de ces propriétés
spatiotemporelles donne suite à un diagramme appelé rose des vents, qui se présentent comme le
diagramme polaire répertoriant l’énergie du vent disponible dans chaque direction en pourcent et
le temps de l’occurrence de chaque direction du vent en pourcent. La figure 2.16
est le résultat d’étude du vent à Ténès [3]

Figure II.2 : La rose du vent du site de Ténès[3]

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Chapitre II L’énergie éolienne

Figure II.3 : Site d’étude Ténès (Chlef).[3]

Figure II.4: Atlas de la vitesse moyenne du vent de la vallée de Cheliff estimé à 10 m du sol.[3]

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Chapitre II L’énergie éolienne

Site K C(m/s) V (m/s) P (W/m²)

Ténès 2,4716 6,0924 5,4041 128,8578

Miliana 2,434 5,1076 4,5291 72,369

Chlef 1,9541 3,7307 3,3079 28,19913

Tableau II.1 : Statistiques des sites étudiés pour une hauteur de mat de 10m. [3]

II.3 Etude d’une éolienne


II.3.1 Descriptif d’une éolienne

Une éolienne permet de transformer l'énergie cinétique du vent en énergie électrique.


L’hélice d’une éolienne entre en rotation par la force du vent et permet ainsi la production
d’énergie mécanique ou électrique. [1] La figure II.5 présente les différentes constituantes
d’une éolienne à axe horizontal.

Figure II.5 : Schéma d'une éolienne de type aérogénérateur

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Chapitre II L’énergie éolienne

Pour convertir l’énergie éolienne en énergie électrique le générateur va utiliser le


phénomène d’induction. En effet ce dernier est composé de deux parties, une partie mobile le
rotor et une partie fixe, le stator, permettant de créer un champ magnétique et de générer un
courant électrique. L’éolienne est également équipée d’une girouette permettant l’orientation
des pales en fonction de la direction du vent. Elle doit être également fixée solidement au sol.
S’agissant du mât, il doit être dimensionné précisément en fonction de la machine, Des
fondations…plusieurs systèmes existent : haubané, haubané basculant, treillis, autoporteur…
pour qu’une éolienne produise plusieurs éléments doivent être pris en compte avant
installation.[10]

• L’éolienne doit être adaptée au site et à ses besoins, Il faut vérifier le vent, on considère
qu’un site est exploitable lorsque l’on dispose d’une vitesse minimale de vent de 4m/s, à une
hauteur du sol de 10m.
• La donnée ‘vent’ est essentielle à l’installation d’une éolienne, cependant le coût d’une
étude précise, à l’aide d’un anémomètre peut se révéler élevé. Il faut que cela reste cohérent
avec le prix global du projet.
• L’observation du site (la présence de moulins, d’éoliennes altitude, vents dominants,
végétation…) et l’intuition peuvent se révéler de bons indicateurs du potentiel éolien dans
un premier temps.
Ce potentiel conditionnera le choix d’une machine de puissance nominale adaptée.
Un autre critère important reste l’évaluation de ses besoins en électricité au regard de ces
consommations journalières et annuelles. Cette étape permettra également de réfléchir plus
largement à maîtriser ses consommations électriques.
Pratiquement, c’est beaucoup plus complexe : les éoliennes doivent résister à des
tempêtes aussi violentes que celles connues en Bretagne, au nord ainsi qu’au sud de l’Algérie.
Les principaux avantages de l’énergie éolienne sont l’autonomie en électricité, la possibilité
de produire de jour comme de nuit et un impact environnemental réduit par des précautions
simples vis à vis de la population et du paysage. L’énergie produite peut être soit stockée dans
des batteries, soit injectée aux normes dans le réseau. Cette dernière solution étant
économiquement et techniquement beaucoup plus pertinente [10].

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Chapitre II L’énergie éolienne

II.3.2 Principaux composants d’une éolienne


Il existe plusieurs configurations possibles d'aérogénérateurs qui peuvent avoir des
différences importantes. Néanmoins, une éolienne "classique" ce compose généralement de
plusieurs parties telles que :
• Le mât :
Généralement en métal, supporte l’ensemble des équipements permettant de produire
l’électricité (nacelle + rotor). Il est fixé sur une fondation implantée dans le sol, une lourde semelle
en béton qui assure l’ancrage et la stabilité de l’éolienne. Le mât des éoliennes atteint aujourd’hui
80 m de haut pour les plus puissantes (exceptionnellement jusqu’à 100 m). Les éoliennes sont
perchées si haut, c’est parce que le vent souffle plus fort à quelques dizaines de mètres de hauteur,
où il n’est pas perturbé par l’effet des obstacles : relief, arbres, maisons…La puissance fournie par
une éolienne est proportionnelle au cube de la vitesse du vent [11].

Figure II.6 : Tour d'une turbine.

La tour doit être suffisamment solide pour supporter non seulement la nacelle et le rotor,
mais aussi les charges puissantes provoquées par le vent : d’une part la puissance exercée par le
vent directement sur la tour, d’autre part la puissance transmise par le rotor [11].

• Le rotor :
Composé de plusieurs pales (en général trois) et du nez de l’éolienne. Les pales sont
aujourd’hui faites de matériaux composites à la fois légers et assurant une rigidité et une
résistance suffisantes soit de polyester renforcé de fibre de verre et/ou fibre de carbone. Leur
longueur atteint actuellement entre 30 et 55 mètres, soit un diamètre du rotor compris entre 60 et
110 mètres. La puissance d’une éolienne est proportionnelle à la surface balayée par ses pales
(un disque ), donc au carré de son diamètre rotor .[11]

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Chapitre II L’énergie éolienne

Figure II.7: Rotor d’une turbine


Un rotor balaye un disque circulaire au cours d’une rotation et peut donc récolter
l’énergie des molécules d’air traversant ce disque. La surface A d’un disque circulaire est
égale à :
π. π. ² [11]

Où r est le rayon du disque circulaire, d est le diamètre et π est (pi = 3,1415...).


Le rotor est relié à la nacelle par le moyeu, Elle transforme l’énergie cinétique du vent en
énergie mécanique [11]
• La nacelle :
Elle est montée au sommet du mât et abritant les composants mécaniques et
pneumatiques et certains composants électriques et électroniques nécessaires au fonctionnement
de la machine. Le transport de l’électricité produite dans la nacelle jusqu’au sol est assuré par des
câbles électriques descendant à l’intérieur du mât de l’éolienne.[11]

Figure II.8 : Constitution d'une nacelle

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Chapitre II L’énergie éolienne

Les différents composants d’une nacelle :


• Le multiplicateur de vitesse : il sert à élever la vitesse de rotation entre l’arbre primaire et
l’arbre secondaire qui entraîne la génératrice électrique.
• L’arbre secondaire comporte généralement un frein mécanique qui permet d’immobiliser
le rotor au cours des opérations de maintenance et d’éviter l’emballement de la machine.
• La génératrice : c’est elle qui convertit l’énergie mécanique en énergie électrique. Un
contrôleur électronique chargé de surveiller le fonctionnement de l’éolienne. Il permet de
gérer le démarrage de la machine lorsque la vitesse du vent est suffisante (de l’ordre de 5
m/s), gérer le pas des pales, le freinage de la machine, l’orientation de l’ensemble « rotor
plus nacelle » face au vent de manière à maximiser la récupération d’énergie. Pour mener
à bien ces différentes tâches, le contrôleur utilise les données fournies par un anémomètre
(vitesse du vent) et une girouette (direction du vent), habituellement situés à l’arrière de
la nacelle. [11]
Enfin, le contrôleur assure également la gestion des différentes pannes éventuelles
pouvant survenir.
• Divers dispositifs de refroidissement (génératrice, multiplicateur) par ventilateurs,
radiateurs d’eau ou d’huile.
Grâce à un système de supervision et de sécurité, une éolienne peut être arrêtée
automatiquement et très rapidement en cas de nécessité. La sécurité du fonctionnement
des éoliennes est ainsi assurée en continu.
Dans le cas des éoliennes produisant de l'électricité, un poste de livraison situé à
proximité du parc éolien permet de relier ce parc au réseau électrique pour y injecter
l'intégralité de l'énergie produite. [11]

II.3.3 Le principe de fonctionnement d’une éolienne


Sous l’effet du vent, le rotor tourne. Dans la nacelle, l’arbre principal doit normalement
entraîner un alternateur qui produit l’électricité. Sachant que la vitesse de rotation moyenne du
rotor est de l’ordre (de 12 à 15 tours/minute) elle doit être augmentée par un multiplicateur de
vitesse jusqu’à environ 1500 tours/minute, vitesse nécessaire au bon fonctionnement de
l’alternateur. Des convertisseurs électroniques de puissance ajustent la fréquence du courant
produit par l’éolienne à celle du réseau électrique auquel elle est raccordée, tout en permettant
au rotor de l’éolienne de tourner à vitesse variable en fonction du vent. La tension de

UHBC 2018 Page 21


Chapitre II L’énergie éolienne

l’électricité produite par l’alternateur, de l’ordre de 600 à 1000 volts, est ensuite élevée à
travers un transformateur de puissance, situé dans la nacelle ou à l’intérieur du mât, jusqu’à un
niveau de 20 ou 30 KV. Ce niveau de tension permet de véhiculer l’électricité produite par le
parc éolien jusqu’au point de raccordement où elle est adaptée pour être injectée dans le
réseau électrique public. [12]
II.3.4 Les différents types d’éoliennes
Les solutions techniques permettant de recueillir l’énergie du vent sont très variées. Le
tableau I.2 présente une classification des turbines éoliennes.

Echelle Diamètre de l’hélice Puissance délivrée

Petite Moins de 12 m Moins de 40 KW

Moyenne 12 m à 45 m De 40 KW à 1 MW

Grande 46 m et plus 1 MW et plus

Tableau II.2 : classification des turbines éoliennes.

• Les raisons pour choisir une grande éolienne


a- Le principe des économies d'échelle est également pris en compte pour les
éoliennes. Ainsi, une grande éolienne produit, normalement, de l'électricité à un
moindre coût qu'une petite. La raison pour cela est que les coûts de fondations, de
construction, de raccordement au réseau et d'autres composants de l'éolienne (le
système contrôle-commande, par .exemple.) sont plus ou moins les mêmes,
quelque soit la taille de l'éolienne. [13]
b- b- Les grandes éoliennes sont particulièrement appropriées à l'installation en mer.
Le coût des fondations n'augmente pas proportionnellement avec la taille de
l'éolienne, et les coûts d'entretien sont dans une large mesure indépendants de la
taille. [13]
2-Les raisons pour choisir une éolienne plus petite
a- Il arrive que le réseau électrique local soit trop faible pour supporter la production
électrique d'une grande éolienne. C'est souvent le cas dans les parties les plus
extérieures du réseau où la densité de la population et les besoins en électricité est très
basse. [13]

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Chapitre II L’énergie éolienne

b- La production d'électricité est moins fluctuante dans un parc éolien composé de


plusieurs petites éoliennes, étant donné que les variations du vent sont aléatoires, ayant
donc tendance à s'annuler. Et en plus, comme déjà mentionné, le choix d'éoliennes
plutôt petites peut se révéler avantageux dans un réseau électrique faible.
c- Les coûts liés à l'usage de très grandes grues et à la construction de chemins
suffisamment robustes pour supporter le transport des composants de l'éolienne
constituent un autre facteur qui, dans certains endroits, rend plus économique le choix
de petites éoliennes.

Figure II.9 : Différents types d'éoliennes.

Les éoliennes se divisent en deux grandes familles : celles à axe vertical et celles à axe
horizontal :
II.3.4.1 Eoliennes à axe vertical
Les éoliennes à axe vertical ont été les premières structures développées pour
produire de l’électricité paradoxalement en contradiction avec le traditionnel moulin à vent à
axe horizontal. Elles possèdent l’avantage d’avoir les organes de commande et le générateur
au niveau du sol donc facilement accessibles et il s'agit d'une turbine à axe vertical de forme
cylindrique qui peut facilement être installée sur le toit d'une maison moderne et dont les

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Chapitre II L’énergie éolienne

avantages sont : faible impact visuel, pratiquement pas de bruit et très grande tolérance aux
vents forts [12].
Il existe des systèmes grâce auxquels les ailes se décalent plus ou moins pour
augmenter l'étendue des vitesses d'action. Si la vitesse du vent est basse, les ailes sont
complètement déployées, si la vitesse est trop forte, les ailes sont complètement fermées et
l'éolienne forme un cylindre.
Même si quelques grands projets industriels ont été réalisés, les éoliennes à axe
vertical restent toutefois marginales et peu utilisées voire actuellement abandonnées. Selon
Les avantages théoriques d'une machine à axe vertical sont les suivantes :
• Elle permet de disposer de la génératrice, le multiplicateur, etc. à terre, sans avoir
besoin de munir la machine d’une tour (mat). [13]
• Un mécanisme d'orientation n'est pas nécessaire pour orienter le rotor dans la direction du
vent. [13]
Dans ce qui suit on présente les inconvénients principaux de l’éolienne à axe vertical :
L'efficacité globale des éoliennes à axe vertical n'est pas impressionnante. [13]
L'éolienne ne démarre pas automatiquement. Cependant, ceci ne constitue qu'un
inconvénient mineur dans le cas d'une éolienne raccordée au réseau, étant donné
qu'il est alors possible d'utiliser la génératrice comme un moteur absorbant du
courant du réseau pour démarrer l'éolienne). [13]
II.3.4.2 Eoliennes à axe horizontal
Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur la technologie ancestrale des moulins à vent.
Elles sont constituées de plusieurs pales profilées aérodynamique ment à la manière des ailes
d'avion. Dans ce cas, la portance n'est pas utilisée pour maintenir un avion en vol mais pour
générer un couple moteur entraînant la rotation. Le nombre de pales utilisé pour la production
d'électricité varie classiquement entre 1 et 3, le rotor tripale étant le plus utilisé car il constitue un
compromis entre le coefficient de puissance, le coût et la vitesse de rotation du capteur éolien.
Ce type d'éolienne a pris le dessus sur celles à axe vertical car elles représentent un coût moins
important, elles sont moins exposées aux contraintes mécaniques et la position du récepteur à
plusieurs dizaines de mètres du sol privilégie l'efficacité. Notons cependant que certains travaux
défendent la viabilité du rotor vertical en réalisant des études multicritères. Les concepts abordés
dans la suite de cette étude se limiteront uniquement au cas des éoliennes à axe horizontal.[11]

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Chapitre II L’énergie éolienne

Aujourd’hui, pratiquement les seules éoliennes commerciales sont à axe horizontale. Les
plus grandes éoliennes mesurent jusqu'à 180m en bout de pale avec un moyeu à 120m pour
une puissance de 6 MW. [11]
Les éoliennes à axe vertical ont été prometteuses dans les années 80 et au début des
années 90, mais leur faible rendement aérodynamique ainsi que les fluctuations élevées de la
puissance électrique générée les ont écartées du marché [11].

II.3.5 Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne

La croissance de l'énergie éolienne est évidemment liée aux avantages de l'utilisation


de ce type d'énergie. Cette source d'énergie a également des désavantages qu'il faut prendre en
considération, afin que ceux-ci ne deviennent pas un frein à son développement.
II.3.5.1 Les avantage
a. L’énergie éolienne, propre, fiable, économique, et écologique, c’est une énergie qui
respecte l'environnement. [1]
b. Bien que ne pouvoir envisager de remplacer totalement les sources traditionnelles
d’énergie, l’énergie éolienne peut toutefois proposer une alternative intéressante et
renouvelable. Elle s’inscrit parfaitement dans l’effort global de réductions des émissions
de CO2, etc. … [8]
c. L'énergie éolienne est une énergie renouvelable, gratuite, et inépuisable. [12]
d. Chaque mégawat-heure d’électricité produit par l’énergie éolienne aide à réduire de 0,8 à
0,9 tonne les émissions de CO2 rejetées chaque année par la production d’électricité
d'origine thermique. [13]
e. Parmi toutes les sources de production d’électricité, celle d’origine éolienne subit de très
loin le plus fort taux de croissance. [8]
f. L'énergie éolienne n'est pas non plus une énergie à risque comme l'énergie nucléaire et ne
produit pas de déchets toxiques ou radioactifs. [1]
g. L'exploitation de l'énergie éolienne n'est pas un procédé continu puisque les éoliennes en
fonctionnement peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés continus de
la plupart des centrales thermiques et des centrales nucléaires. Ceux-ci fournissent de
l'énergie même lorsque que l'on n'en a pas besoin, entraînant ainsi d'importantes pertes et
par conséquent un mauvais rendement énergétique. [8]

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Chapitre II L’énergie éolienne

II.3.5.2 Les inconvénients


Mêmes s’ils ne sont pas nombreux, l’éolien a quelques désavantages :
a. L’impact visuel : Ca reste néanmoins un thème subjectif. Des images de synthèse sont
élaborées pour montrer l’impact visuel. Dans la plus grande majorité des cas, les enquêtes
réalisées montrent une réelle acceptation des populations voisines ou visitant un site éolien.
[13]
b. Les bruits mécaniques ou aérodynamiques ont été réduits par l’utilisation de nouveaux
profils, extrémités de pale, mécanismes de transmission etc. et ne sont plus une gêne, même
proche des machines (50-60 dB équivalent à une conversation). Une distance d’environ huit
fois le diamètre permet de ne plus distinguer aucun bruit lié à cette activité (< 40 dB). De
plus, il faut souligner que le bruit naturel du vent, pour des vitesses supérieures à 8 m/s, a
tendance à masquer le bruit rayonné par l’éolienne. [13]
c. Les éoliennes peuvent nuire à la migration des oiseaux en étant un obstacle mortel. En
effet, les pales en rotation sont difficilement visibles par mauvais temps ou la nuit. Les
oiseaux peuvent alors entrer en collision avec celles-ci. Plus le parc éolien est dense plus ce
risque est grand. Des lumières sur les pales peuvent réduire ce danger. Cependant, aucune
étude sérieuse ne semble actuellement avoir démontré la réalité du danger pour les oiseaux.
[13]

II.4 Conclusion
Ce chapitre a trait une description détaillée de l'énergie éolienne et des potentiels éoliens
mondiaux, algériens et locaux. Une étude détaillée de l’éolienne telle que la construction, le
principe de fonctionnement, les avantages et les inconvénients est aussi mise en exergue.

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CHAPITRE
III
Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.1.Introduction :
Ce dernier chapitre sera dédié à l’étude et la réalisation d’une interface d’acquisition de
données de puissance produite ainsi que le courant débité par la génératrice du laboratoire au
niveau de notre département d’électrotechnique qui va remplacer l’éolienne qui n’est pas encore
acquise.

Il est judicieux de présenter d’abords le travail antérieur [3], travail à partir duquel l'idée de
notre présent travail apporte une amélioration et se présente en tant que continuité en termes de
recherche. Ensuite, les différents composants du système, tel que l’éolienne, le convertisseur
DC-DC, le capteur de courant, le capteur de température, la carte Arduino méga 2560, l’afficheur
LCD seront présentés. En finalité, le programme élaboré, la réalisation de la carte d'acquisition
de données à partir du système éolien et ses composantes sont aussi présentés dans ce chapitre.

III.2 Présentation de travaux antérieurs :


Dans le cadre de la continuité de la recherche scientifique, le présent travail est la suite
d'un travail antérieur [3] qui est autour d'un contrôleur intelligent basé sur la l’intelligence
artificielle permettant l'aiguillage du flux énergétique de systèmes hybrides d’énergie électrique,
associé à un stockage et relié au réseau électrique pour application à l'habitat. Ce système de
gestion est destiné pour des résidences urbaines pour le but de sensibilisation à l'utilisation des
systèmes hybrides d’énergie ainsi que pour l'économie de l'énergie électrique, durant plus de
deux décennies suivant la durée de vie des composantes du système global.

Il est à noter qu’au cours du projet antérieur cité en par la référence [3], le contrôleur a été
développé et implémenté dans un micro- contrôleur Arduino 2560 présentant des sorties PWM
parmi 54 E/S ainsi conçu, a besoin d'information sur la puissance disponible dans les générateurs
renouvelables, du système de stockage ainsi que la demande de la charge domestique comme
mentionné par la figure III.1. Ensuite la décision est directement traduite par la gestion des
interrupteurs électronique qui aiguillent le transfert de l'énergie. La commande en modulation
d’amplitude MLI (Pulse with modulation) est utilisée pour le contrôle des 09 interrupteurs après
avoir étudié une multitude de règles établies par l'expert comme indiqué par la figure III.2.

Dans le cas de production excessive d’énergie par les sources renouvelables Solaire PV et
éolienne, le système prévoit, en plus de la charge, pour le but de la récupération de cette énergie
excédentaire produite, un dispositif d’électrolyse est mis en place pour la production

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

de l'hydrogène utile pour le ménage, comme mentionné sur la figure III.2 où les interrupteurs
électroniques permettent de véhiculer l'énergie depuis le solaire-éolien à l'électrolyseur.

Figure III.1 : Schéma détaillé du système d’énergie hybride SEH.

Figure III.2 Synoptique global du contrôleur logique floue du système hybride d'énergie.

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.3 Présentation du travail en cours


Dans les travaux précédents suscités on a simulé les entrées de puissance du système
contrôleur intelligent pour l'acquisition via Arduino à l'aide d'un diviseur de tension n'excédant
pas une tension de 5V réalisé par un potentiomètre de 10kΩ, car le microcontrôleur Arduino ne
tolère pas des tensions élevées.

Dans notre travail on a tenté de remplacer le pont diviseur de tension par une vraie
interface utilisant deux techniques différentes :

1- Capture d'image du courant en utilisant une résistance de puissance de faible valeur


comme indiqué par la figure III.3, au bout de laquelle on récupère une tension n'excédant pas 5V
et qui nous donne l'image du courant débité par la turbine éolienne, pour une tension du bus DC
du système ( courant continu) fixée à 24V par un convertisseur DC-DC réalisé par d'autres
promotions de notre département.

Il est à noter que le système de stockage est composé de deux batteries de 12V-100Ah
mise en série pour être connectées au bus continu dont la tension est fixée à 24V.

2- Utilisation d'un capteur de courant basé sur le chipset ACS712-30A qui prend
directement l'image du courant produit par le générateur éolien par effet HALL. Cette image est
directement convertie en tension continue variant entre 0 et 5V, tension prête à être traitée par
l'Arduino et enfin afficher la puissance et le courant instantanés produits.

III.4 Présentation du synoptique global de la carte


Dans cette partie nous présentons le système global tout en précisant la partie dans
laquelle notre travail intervient, et qui est présenté par la figure III.3

Figure III.3 Système global de la carte.

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.4.1 Présentation du Système proposé :


La figure (III.4) présente le schéma synoptique du système avec turbine éolienne alimentant
une charge via un convertisseur DC-DC et un onduleur DC-AC. Ce système est composé de
plusieurs modules qui sont décrit ci-après:

-Turbine éolienne : génératrice éolienne pas encore acquise dans notre laboratoire.

-L’alimentation : Comme nous avons utilisé un Arduino qui est directement connecté au PC ,
l’alimentation de l’Arduino 2560 et les composantes annexes sont directement alimentés par le
port USB de l’alimentation du PC.
-Les périphériques d’entrée (capteur LM35, photorésistance, ACS712-30 et
potentiomètre) : qui permettent de mesurer la puissance instantanée, l’intensité du courant
électrique, l’intensité lumière et la température ambiante.
-L’unité centrale de traitement (carte Arduino MEGA2560) : c’est la partie logique qui est le
cerveau de notre système, son rôle est d’acquérir les informations depuis les entrées , de les
traiter, de gérer, et d’actionner les différents blocs qui constituent notre système grâce au
programme qui lui a été affecté.
-Afficheur LCD (16*2) : qui permet d’afficher les mesures effectuées par les capteurs.

Figure III.4 : Schéma synoptique du système éolien-acquisition Arduino.

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Dans ce qui suit on présente les composantes de notre système :

III.4.2 Le microcontrôleur carte arduino


III.4.2.1 Historique de l’arduino
Le projet Arduino est né en hiver 2005. Massimo Banzi enseigne dans une école de design
à Ivrea en Italie, et souvent ses étudiants se plaignent de ne pas avoir accès à des solutions bas
prix pour accomplir leurs projets de robotique et notamment la difficulté rencontrée lors des
multitudes tests téléversements des programmes sur microcontrôleurs isolés anzi en discute avec
David Curatelles, un ingénieur Espagnol spécialisé sur les microcontrôleurs. Ils décident de créer
leur propre carte en embarquant dans leur histoire un des étudient de Banzi, David Mellis qui
sera chargé de créer le langage de programmation allant avec la carte. En deux jours David écrira
le code, trois jours de plus et la carte était créé. Tout le monde arrive à en faire quelque chose
très rapidement sans même avoir de connaissances particulière ni en électronique ni en
informatique : réponse à des capteurs, faire clignoter des LED, contrôler des moteurs … etc. ils
publient les schémas, investissent 3000 euros pour créer les premiers lots de cartes [14].
III.4.2.2. Présentation de la carte Arduino Méga 2560 :

Il dispose de 54 broches numériques d'entrée / sortie (dont 14 peuvent être utilisées comme
sorties PWM), 16 entrées analogiques, Il contient tout le nécessaire pour soutenir le
microcontrôleur, une prise d'alimentation, et un bouton de réinitialisation illustrée par la photo

de la figure 10. La carte ArduinoMega2560 est basée sur un ATMega2560 cadencé à 16 MHz.

Figure III.5 : Le modèle Méga 2560 utilisé dans notre réalisation.

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.4.2.3 Caractéristiques de la carte Arduino Méga


La Mega2560 contient le microcontrôleur ATmega2560 avec mémoire flash de 256 kB pour
stocker le code dont :

• 8 ko est utilisée pour le chargeur de démarrage,


• 8 ko de SRAM,
• 4 ko de mémoire EEPROM (qui peut être lu et écrit avec la bibliothèque de EEPROM).
[14]

III.4.2.4 Entrée et sortie du Mega2560


Dispose de 54 broches numériques Chacune peut être utilisée comme une entrée ou une
sortie, on utilisant des fonctions comme pin Mode, digital Write et digital Read pour initialiser
les ports.

Chaque broche fonctionne sur 5 volts et peut fournir ou recevoir un maximum de 40 mA et a


une résistance de rappel interne (déconnecté par défaut) de 20-50 kOhms. En outre, certaines
broches ont des fonctions spécialisées et dispose de 16 entrées analogiques, chacune fournissent
10 bits de résolution (à savoir 1024) des valeurs différentes. Par défaut, ils mesurent 5 Volts par
rapport à la masse[14].

III.4.2.5 L'alimentation de l’Arduino

L’Arduino Méga peut être alimenté avec une alimentation externe ou bien via la connexion
USB et la source d’alimentation est automatiquement sélectionnée .
L’alimentation externe (Non-USB) peut provenir de la batterie ou d’un adaptateur (AC-DC).
L’adaptateur peut être connecté en branchant une prise 2.1 mm à partir d’une batterie de 9V à
l’aide d’un régulateur de tension et peuvent être insérés dans les en-têtes de broches GND et Vin
de l’Arduino et peut aussi fonctionner sur une alimentation externe de 6 à 12 Volts avec
régulateur à 5volts ( par exemple 7805). Par contre si on utilise plus de 12 Volts, le régulateur de
tension peut surchauffer et endommager la carte, la plage recommandée est de 7 à 12 Volts .
III.4.2.6 Programmation

Le langage Arduino est inspiré de plusieurs langages. On retrouve notamment des


similarités avec le C, le C++, le Java et le Procession. Le langage impose une structure
particulière typique de l’informatique embarquée. La fonction setup contiendra toutes les
opérations nécessaires à la configuration de la carte (directions des entrées sorties, débits de
communications série, etc.). La fonction loop est exécutée en boucle après l’exécution de

UHBC 2018 Page 33


Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

la fonction setup. Elle continuera de boucler tant que la carte n’est pas mise hors tension,
redémarrée (par le bouton reset). Cette boucle est absolument nécessaire sur les microcontrôleurs
étant donné qu’ils n’ont pas de système d’exploitation. En effet, si l’on omettait cette boucle,
à la fin du code produit, il sera impossible de reprendre la main sur la carte Arduino qui
exécuterait alors du code aléatoire. [15]

Figure III.6 : Logiciel de programmation Arduino (IDE)

III.4.3 Turbine éolienne :


Dans notre travail, on a émulé une éolienne de

Les éoliennes 0.4kW sont des éoliennes à l’aspect simple, faciles à installer et fiables. La
première installation a eu lieu en 1986 au Danemark, pour alimenter un foyer domestique en
électricité. Ce type d’éolienne peut générer 40v CC pour la charge de batteries ou 110v CC pour
le raccordement au réseau électrique via un onduleur SMA Wind Boy 1100.

III.4.3.1 Les caractéristiques de la turbine éolienne à 0.4kw

Les caractéristiques de ce module sont citées au tableau suivant [11]

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Puissance de sortie 400 w


Puissance de sortie maximum 450 w
Tension de sortie 40 v
Nombre de lames Trois lames en fibre de verre
Diamètre des lames de rotor 1.15 m (10.5 pieds )
Vitesse du vent au démarrage 4.0 m/s (5.6 mph)
Vitesse nominal du vent 12 m/s (26.8 mph)
Vitesse du vent maximal 20 m/s (100. 7mph)
Générateur Tension triphasée redressée
Efficacité du générateur >0.96
Poids de la turbine 350 kg
Bruits 30 db(A) @ 5m/s
Durée de vie 20 ans
Garantie 5 ans (standard)

Tableau III .1 : Les caractéristiques d’une turbine éolienne à 0.4kW[11]

III.4.4 Convertisseurs DC/DC

Un convertisseur de tension continue DC/DC est un module (ou mini module) générant une
tension de sortie régulée, isolée de la tension d'entrée.

Cette conversion d'énergie s'effectue grâce à un "découpage" haute fréquence caractérisée par un
rendement élevé.

Les constituants de nos convertisseurs DC/DC sont encapsulés dans une résine
thermiquement conductrice homogénéisant la température interne et assurant une étanchéité IP67
(hors connexions) [2].

On a trois types de ce convertisseur


o convertisseur DC/DC Abaisseur (buck)
o convertisseur DC/DC élévateur (boost).
o convertisseur buck-boost

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Notre travail exploite la sortie du convertisseur buck-boost, est basé sur le dernier
convertisseur qu’il doit être intercalé entre la génératrice et l’ensemble Arduino- interrupteurs
électroniques.

Le choix de ce type de convertisseur est basé sur la fluctuation du vent en fonction du


temps où la tension varie en dessus et en dessous de la tension de référence du bus continu qui
est fixée à 24V [3].

III.4.4.1 Convertisseur Buck-Boost :


Le convertisseur Buck-Boost a acquis les caractéristiques et les propriétés électriques des
deux types évoqués précédemment. Il présente donc une sortie d’un transformateur hybride
(abaisseur/élévateur) pour une tension d’entrée/sortie continue, son schéma de base est illustré
par la figure (2.5) [2].

Figure III.7 : Schéma de base d’un buck / boost

La figure (2.6) montre les deux schémas équivalents du convertisseur buck-boost


pour les deux cycles deux fonctionnements. [2]

(a) (b)

Figure III.8 : Schémas équivalents du Convertisseur buck-boost


(a) : K fermé, (b) : K ouvert

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.5 Chaine d’acquisition des données


La chaîne d'acquisition de données est l'ensemble des éléments nécessaires à la "capture"
des données (analogiques ou numériques) à leur transmission jusqu'au récepteur et à
l'utilisateur (homme ou machine) des données capturées. Cet utilisateur peut vouloir utiliser
ces données immédiatement ou les stocker pour les utiliser ultérieurement.[15]

Figure III.9. : Schéma de la chaîne d’acquisition d’une mesure

Conversion analogique/numérique

La conversion analogique/numérique consiste à transformer la tension analogique (issue du


capteur) en un code binaire (numérique) adapté à son exploitation dans un processus de
régulation, de contrôle, de calculs ou encore de stockage. La conversion analogique/numérique
n’est pas systématique, un stockage ou une régulation pouvant également être réalisés à partir de
données analogiques. [15]

Figure III.10. : Technique de CAN

III.6 Les composants utilisés

III.6.1 Capteur de courant (ACS 712)


Le capteur de courant Allergo ACS712 est basée sur le principe de l'effet Hall, qui a été
découvert par le Dr Edwin Hall en 1879 Selon ce principe, quand un conducteur de courant est
placé dans un champ magnétique déposé, une tension est générée sur ses bords perpendiculaires
à la direction à la fois du courant et du champ magnétique. Il est illustré dans la figure III.6. Une
feuille mince de matériau semi-conducteur (appelé élément à effet Hall) est parcouru par un
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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

courant (I) et est placé dans un champ magnétique (B) qui est perpendiculaire à la direction de
circulation du courant. En raison de la présence de la force de Lorentz, la distribution de courant
n'est plus uniforme à travers l'élément de Hall et donc une différence de potentiel est créée entre
ses bords perpendiculaires aux directions à la fois le courant et le champ. Cette tension est connu
tension de Hall et la valeur typique est de l'ordre de quelques microvolts. La tension de Hall est
proportionnelle à la grandeur des zones I et B. Par conséquent, si l'un d'entre eux (I-b) est
connue, alors la tension de Hall observé peut être utilisé pour estimer l'autre.[16]

Figure III.11 : Capteur de courant ACS712

III.6.1.1 Fiche technique de ACS712

• Sensibilité: 100 mV par ampère


• Tension logique: 4.5V - 5.5VV
• Consommation: 10mA
• Isolation 2.1kV
• Délai de répercussion sur la sortie: 5µS
• Erreur: 1.5% à 25°C
• Résistance interne de conduction: 1.2 mOhms
• Tension de sortie stable
• Presque pas d'hystérésis magnétique
• Poids: ~2gr
• Bruit sur l'ACS712 - environ 130mA avec la capacité de filtrage de 10nF. Le bruit peut
être significativement réduit en utilisant une capacité de 470nF
La figure (III.12) représente le schéma du capteur du courant sous Proteus. On a effectué
une simulation sous Proteus pour mesurer un courant continu. Cette simulation montre la
sensibilité de ce capteur pour mesurer le courant. [16]

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Figure III.12 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur du courant ACS712 sous Proteus
III.6.2 Afficheur LCD
Mettons tout de suite au clair les termes : LCD signifie “Liquid Crystal Display” et se traduit,
en français, par “Écran à Cristaux Liquides”. Ces écrans sont PARTOUT ! Vous en trouverez
dans plein d’appareils électroniques disposant d’afficheur : les montres, le tableau de bord de
votre voiture, les calculatrices, etc. Cette utilisation intensive est due à leur faible consommation
et coût. Mais ce n’est pas tout ! En effet, les écrans LCD sont aussi sous des formes plus
complexes telles que la plupart des écrans d’ordinateur ainsi que les téléviseurs à écran plat. [2]

Remarque : Le types de notre écran LCD est (16*2) Caractère, est représenté par la figure
suivante :

Figure III.13 : Afficheur LCD 16*2

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

GND VSS
5V VDD
POTENTIONMETRE /GND VEE
PIN0 RS
GND R/W
PIN1 EN
/ D0
/ D1
/ D2
/ D3
PIN2 D4
PIN3 D5
PIN4 D6
PIN5 D7
5V 15
GND 16
Tableau III .2 : brochage de l’afficheur LCD

III.6.3. Capteur de température(LM35):


Ce capteur est très facile à utiliser puisqu’il suffit de l’alimenter avec les pattes VCC et GND
et la patte centrale à une entrée analogique d’Arduino. Ce capteur de température linéaire peut
être utilisé pour mesurer la température ambiante. Fonctionnant de -40 à 150 degrés Celsius, sa
sensibilité est de 10mV par degré et sa tension de sortie est proportionnelle à la température. [16]

Figure III.14 Capteur de température LM35.

T[°C] = Vout*100
+Vs : alimentation du capteur (+5 V)
Vout : tension de sortie Us (fiche verte)
GND : masse (fiche noire)

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.6.3.1 Caractéristiques principales de LM35

• Plage de la tension d'alimentation : 0,2 Volt à 35 Volts


• Sensibilité : 10 mV / °C
• Précision : +/- 0,5°C (à 25°C)

Le tableau III.3 présente les broches de connexion du LM35.

Broches Désignation

VS Alimentation du capteur

OUT Sortie proportionnelle à la température

GND Masse du capteur

Tableau III.3 : Le brochage du capteur température LM35

La figure (III.15) représente le brochage de capteur du température avec la carte d’Arduino et


un afficheur LCD.

Figure III.15 : le montage d’un capteur de température avec la carte d’arduino

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

La figure (III.16) représente le schéma de capteur du température lm35 sous Proteus. On a


effectué une simulation sous Proteus pour mesurer la température.

Figure III.16 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur de courant LM35 sous Proteus

La figure III.17 présente la programmation de la capture de température LM35sous interface de


Communication série de l'ide d’Arduino .

Figure III.17: Programme température LM35 sous l’interface Arduino

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.6.4 Capteur de lumière Photorésistance :

La principale utilisation de la photorésistance et la mesure de l’intensité lumineuse (appareil


photo, systèmes de détection, de comptage et d’alarme….). Les matériaux utilisés sont
généralement du sulfure et du séléniure de cadmium qui se comportent comme des semi-
conducteurs.
Le capteur LDR est une photorésistance, une cellule photoélectrique sensible à l’intensité
lumineuse qu’elle traduit par produisant un petit courant électrique. Sensible à la quantité de
lumière reçue. Une variation de lumière provoque une variation de signal. [16]

Figure III.18: Capteur de lumière (photorésistance).

La figure(III.19) représente le montage de capteur du photorésistance avec la carte d’arduino


sous proteus avec affichage LCD.

Figure III.19 : Brochage du capteur de lumière avec la carte Arduino et un afficheur LCD

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

La figure III.20 représente Capture du montage avec une radiation 48,08kLUX mesurée sous
Arduino et Proteus avec affichage LCD.

Figure III.20 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur de lumière


(photorésistance) sous proteus
La figure III.21 présente la programmation du LDR sous interface de Communication série de
l'ide d’Arduino .

Figure III.21 : Programmation du capteur de lumière sous arduino

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.6.5 Le potentiomètre
Les potentiomètres sont des types de résistances variables couramment employés dans les
circuits électroniques. Ils servent par exemple à contrôler le volume d'une radio. Ils peuvent
aussi être utilisés comme des transducteurs puisqu'ils convertissent une position en une tension.

Figure III.22 : Le potentiomètre

Pour faciliter les calculs, il est possible de représenter un potentiomètre de valeur P par deux
dipôles résistifs dont les valeurs seront proportionnelles à la position du curseur et à P.

Figure III.23 : Schéma électrique de brochage d’un potentiomètre

III.7 Technique de capture du courant débité

III.7.1 Technique de la résistance-série de puissance


Dans les travaux antérieurs cités en haut, les auteurs ont simulé les sources de puissance
tels que les panneaux photovoltaïques, l'éolienne, les batteries par un diviseur de tension qu'on
prend entre la masse GND et le VCC de l'Arduino alors qu'une partie de la résistance donnant
l'image des sources en puissance sous forme de tension ( 0-5v) qui sont injectées directement à
l'entrée analogique A0 , A1, A2, A3.

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Sachant que le bus continu est fixé à 24V à cause de la mise en série des deux batteries
de 12V et que la turbine éolienne via sa génératrice, selon la vitesse fluctuante du vent, peut
facilement délivrer une tension qui ondule autour de celle du bus continu en jour ou en nuit alors
le convertisseur buck-boost utilisé ( travail réalisé au sein de notre département[17]), est fixé à
24V en sortie, le courant seul peut nous informer de la puissance développée par la génératrice .
Pour cela, en aval du convertisseur DC-DC on intercale une résistance de puissance d'une valeur
très petite qu’on peut facilement déterminer, aux bornes de laquelle on récupère une tension qui
est comprise entre 0 et 5V max. La valeur de cette tension mesurée n'est autre que l'image du
courant débité par la génératrice traversant la résistance de puissance, donc l'image de la
puissance développée par l’éolienne puisque la tension du bus continu est de 24V.

Um=Rp.Id

Um : tension aux bornes de la résistance de puissance ( faible résistance),

Id : courant direct débité par la génératrice , mesuré en aval du convertisseur DC-DC.

L’éolienne émulée dans notre mesure est d'une puissance maximale de 400 W à 40V, le
courant en court-circuit max débité est de Id 9.8A, donc pour avoir la tension maximum mesurée
Um de 5V à envoyer à l'Arduino, il faut choisir la résistance Rp comme suit

Rp= Um/Id donc Rp = 5/9.8= 0.51Ohm.

Durant la programmation on tient compte de la plage de variation de la puissance pour y


assigner le maximum de voltage mesuré aux bornes de Rp.

Le montage de la figure III.24 représente la technique de capture avec résistance série de


puissance .

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Figure III.24 : Technique de capture avec résistance série de puissance

Le schéma électrique de la figure III.25 représente le circuit d’acquisition de puissance


produite par l’éolienne ainsi que le courant débité par sa génératrice : technique de capteur de
courant à résistance-série de puissance.

Réellement au niveau du département d’électrotechnique on ne dispose pas d’éolienne


ni de convertisseur buck-boost opérationnel, on a opté alors pour la capture du courant
alternatif émanant du réseau électrique pour la validation du fonctionnement en alternatif du
module ACS712, qui fonctionne aussi en continu( partie réalisée par les collègues travaillant
sur même projet ).

Le problème de capture en alternatif s’avère compliqué car durant la capteur des


échantillons sur quelques millisecondes, le capteur délivre des valeurs positives, négatives,
nulles à la sortie du capteur sur la pin Vout analogique.

Il est important de mentionner que dans la programmation, on doit prendre en


considération, en plus de l’offset imposé par le module et sa sensibilité, la valeur efficace du
signal à capter pour enfin délivrer une valeur constante à l’entrée de l’arduino (voir le
programme IDE).

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Figure III.25 : Montage d’acquisition de puissance et courant : Technique à résistance série de


puissance

Les résultats des mesures, après le code de programme fait sur IDE d'Arduino sont
représentés sur l'interface de communication série et sur un afficheur LCD, comme bien
présentés par la figure III.26

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

Figure III.26 : Résultats de programmation sur LCD et sur moniteur série Arduino.

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

La figure III.27 présente le code IDE sur Arduino pour la méthode de la résistance-série de
puissance.

Figure III.27 : Programme de la technique des résistances séries sur Arduino IDE

On constate que la puissance instantanée Ps consommée par la lampe est fonction


proportionnelle au courant Id.

III.7.2 Technique du module ACS712

Le module ACS712 directement connecté en série avec la phase du réseau électrique et


d'autre part connecté à l'entrée analogique de l'Arduino, permet de délivrer une tension allant au
maximum à 5V, donnant ainsi l'image du courant débité par le réseau électrique, soit
indirectement la puissance instantanée produite par le réseau avec la charge ( lampe à
incondescence).
Le montage des figures III.28 a) et b) montrent la technique d'acquisition à base du
module capteur de courant ACS712 ainsi que les résultats de la mesure et acquisition des

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

données de puissance instantanée produite et de courant débité par le réseau, pour des charges
différentes ( lampe et résistance chauffantes).

(a)

(b)
Figure III.28 : Montage acquisition de puissance et courant : Module capteur de courant
ACS712- 20A avec charge a) lampe de à incandescence b) résistance chauffante (2/3 résistances)

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

On remarque que la technique de capture du courant avec le module ACS712 s'avère plus
pratique et précise par rapport à la première technique sus-citée, pour des mesures faites
simultanément.
La figure III.29 présente le code IDE sur Arduino pour la méthode du capteur de courant
ACS712.
.

Figure III.29 : Programme de la technique de module ACS712 sur Arduino IDE

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Chapitre III Etude et réalisation d’une interface d’acquisition

III.7 Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons concouru à la continuation d’un travail antérieur, en


remplaçant l'acquisition des données de puissance instantanée produite par la génératrice
éolienne via un diviseur de tension par deux techniques.
Nous avons fait des essais avec le module ACS712 sur le courant alternatif du réseau
électrique pour donner une valeur ajoutée au travail fait par nos collègues travaillant sur le même
projet mais en Courant continu.
La seconde technique que nous avons exploitée consiste à insérer une résistance-série de
faible valeur avec une grande puissance entre le réseau électrique et la charge. Les résultats de
la mesure et de l'acquisition sont satisfaisants pour des mesures effectuées à des vitesses par
différentes charges ( lampe à incandescence et résistance chauffante) .

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Conclusion générale

CONCLUSION GENERALE

Le travail présenté dans ce mémoire porte l’étude et réalisation d’une interface


d’acquisition de données électriques émanant d’une turbine éolienne à base d’une carte
Arduino Méga2560.
Ce travail est la continuité de travaux antérieurs où l’acquisition des données de
courant, de tension et de puissance ont été simulées par des alimentations stabilisées et
technique de diviseur de tension.
Dans un premier temps, nous avons fait une brève description sur les énergies
renouvelables et surtout sur l’énergie éolienne.
Nous avons fait, dans un deuxième temps une étude détaillée sur l’énergie éolienne et
les potentiels éoliens mondial, Algérien et local. Par la suite nous avons fait une description
bien détaillée d’une éolienne entre autre les principaux composants, le fonctionnement, les
différents types d’éoliennes. Enfin nous avons mentionné ses avantages et les inconvénients.
La troisième partie de ce travail a été consacrée à la présentation des travaux antérieurs
auxquels on a tenté d’y apporter une valeur ajoutée, en substituant la technique classique du
pont diviseur de tension à l’entrée analogique de l’arduino par deux techniques de capture
du courant électrique telles que l’insertion de résistance de puissance de faible valeur,
permettant ainsi d’offrir une image du courant alternatif du réseau qui est aussi une image de
la puissance produite . La seconde technique consiste à utiliser un module de capteur de
courant basé sur l’effet hall et qui permet de mieux assurer la capture du courant alternatif
débité à hauteur de 30A. Le microcontrôleur Arduino utilisé pour le traitement des données et
leur visualisation a été bien décris dans cette partie ainsi que les organes constitutifs de la
carte d’acquisition tels que le capteur de température, le capteur d’humidité et le capteur de
courant ACS712.
D’autres parties du projet peuvent être accomplies par les promotions futures telles
que l’aiguillage du flux énergétique assuré par des interrupteurs électroniques en se référant à
notre contribution dans ce mémoire.

1
Annexe

BIBLIOGRAPHIE

[1] R. Radjem, « Etude d’une chaîne de conversion d’énergie éolienne », Mémoire de


Magister, Université Mentouri de Constantine, 2009
[2] S.Latreche, K.Bouzid « Etude et réalisation d’un système photovoltaïque à base d’une
carte Arduino uno», Mémoire de Master professionnelle, Université Kasdi Merbah de
Ouargla, 2016
[3] Dr.Derrouzin « Contribution à l’optimisation d’un système intelligent de routage des
sources d’énergies hybrides pour l’application à l’habitat », thèse de doctorat 2017.
[4] https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-
energie/produire-de-l-electricite/qu-est-ce-que-l-energie-solaire
[5] https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-
energie/produire-de-l-electricite/qu-est-ce-que-l-energie-hydraulique
[6] https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-
energie/produire-de-l-electricite/qu-est-ce-que-la-geothermie
[7] https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-
energie/produire-de-l-electricite/qu-est-ce-que-la-biomasse
[8] Https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-
energie/produire-de-l-electricite/qu-est-ce-que-l-energie-eolienne
[9] https://www.sudouest.fr/2017/09/26/energies-vertes-ou-en-est-l-eolien-dans-le-monde-
3806546-706.php
[10] S El Aimani, « Modélisation des différentes technologies d’éoliennes intégrées dans un
réseau de moyenne tension », thèse de doctorat, l’université des sciences et technologies de
Lille (USTL).
[11] L. H. Hansen, L. Helle, F. Blaabjerg, E. Ritchie, S. Munk-Nielsen, H. Bindner, P.
Sorensen and B. Bak-Jensen, « Conceptual survey of generators and power electronics for
wind turbines », Riso national laboratory, Roskilde, Denmark, december 2001.
[12] H. Ben Ahmed, « Généralités sur l’énergie éolienne et convertisseurs associés et
convertisseurs associés », séminaire électrotechnique de l’académie de Rennes, 9 mars
2004.

II
Annexe

[13] R. Swisher, C. Real de Azua, J. Clendenin, « Strong winds on the horizon: wind power
comes of age », proceedings of the IEEE, vol. 89, N°. 12, December 2001, pp. 1757-1764.
[14] https://pagesperso.univ-brest.fr/~bounceur/cours_pdf/sansfil/sans_fil_cours2_arduino
[15] G. Asch et collaborateurs. Acquisition de données, du capteur à l’ordinateur. Edition
Dunod Ressource publiée sur EDUSCOL-STI : http://eduscol.education.fr/sti/si-ens-cachan/
[16] https://futura-sciences.com
[17] M.Saidi UHBC .

III
Annexe

Présentation du logiciel ISIS


Isis est un éditeur de schémas qui intègre un simulateur analogique / logique ou mixte.
Toutes les opérations se passent dans cet environnement, aussi bien la configuration des
différentes sources que le placement des sondes et le tracé des courbes. [16]

Dans cette section nous allons commencer par la présentation de la fenêtre du logiciel
ISIS (Figure.1).

Fig. 1 : Interface de logiciel Isis

Fenêtre d’ensemble (Vue d’ensemble)

Le cadre en bleu délimite l'espace de travail tel qu'il a été défini par la commande
'Définir taille des feuilles' du menu 'système'. Le cadre en vert délimite La zone de travail,
c'est à dire la partie du schéma visible dans la fenêtre principale.
Vous pouvez déplacer cette zone de travail en pointant la souris sur la zone désirée de la
fenêtre d'ensemble et en effectuant un clic gauche.
Vous pouvez redéfinir la zone de travail dans la fenêtre d'ensemble en appuyant sur la
touche majuscule 'shift 'du clavier, associée au déplacement de la souris en maintenant appuyé
le bouton gauche. [17]
Fenêtre d’édition

IV
Annexe

La surface la plus grande de l'écran s'appelle "Fenêtre d’édition" et se comporte comme


une fenêtre de dessin. C'est là que vous placez et câblez les composants.

La boite à outils
Elle est composée d'un ensemble d'icônes dont les fonctions seront détaillées
ultérieurement et d'un sélecteur d'objet utilisé pour choisir les boîtiers, le style des pastilles,
des traces, des traversées, etc. [17]

Organisation de la boite à outils

Fig. 2 : Organisation de la boite à outils ISIS

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