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UNIVERSITE DE BATNA
INGENIEUR D’ETAT
Présentée et soutenue
par DAHMANE. MED
Titre :
Encadreur
Dr : ABDESSEMED YASSINE
Remerciements
Nos remerciements vont premièrement à Dieu tout
Puissant pour la volonté, la santé, et la patience, qu'il nous données durant
toutes ces années d'étude.
Nous exprimons nos profondes gratitudes à nos parents
pour leurs encouragements, leur soutien et pour les sacrifices
qu'ils ont enduré.
Ainsi, nous tenons également à exprimer nos vifs remerciements
à notre encadreur le docteur Abdessemed Yassine pour avoir d'abord
Proposé ce thème, pour ses conseils, son attention et sa disponibilité
tout au long de ce travail.
Nos sincères remerciements à messieurs les membres
Du jury pour l'honneur qu'ils nous font en participant au
Jugement de ce travail.
Nous tenons à remercier vivement toutes les personnes qui nous
Ont aidé à élaborer et réaliser ce mémoire, ainsi à tous ceux qui
Nous ont aidé, de prés ou de loin, à accomplir ce travail.
Nos remerciements vont aussi à tous les enseignants du
Département génie électronique qui a contribué à notre
Formation
Enfin nous tenons à exprimer notre reconnaissance à tous
Nos amis et collègues pour le soutient moral.
Table des matières
Introduction générale. 01
Chapitre I
Généralités sur les systèmes photovoltaïques.
І.1 Introduction. 03
І .2 Le générateur photovoltaïque. 04
І. 2.1 Principe d’une cellule photovoltaïque. 04
І.2.2 Constitution d’un générateur photovoltaïque. 08
a) Cellules en série. 08
b) Cellules en parallèles. 09
І.2.3 Protections classiques d’un GPV. 10
І.3 Hacheur. 12
І.3.1 Convertisseur Buck. 12
I.3.1.1 Applications. 12
I.3.1.2 Principe de fonctionnement. 13
a/.Conduction continue. 13
b/- Conduction discontinue. 15
I.4 Onduleur. 17
I.4.1 Principe. 18
I .4.2 Application. 19
1I.5 Modulation de largeur d’impulsion. 20
I .5.1 Application. 20
І.6 Connexion directe entre la source et la charge. 21
І.7 Introduction d’un étage d’adaptation. 23
І.8 Liaison à travers un convertisseur statique contrôlé par une MPPT. 25
І.9 Conclusion. 26
Chapitre II
Généralités sur la commande MPPT (Maximum Power Point
Tracking).
ІІ.1 Introduction. 27
ІІ.2 Principe de la recherche du point de puissance maximal. 28
ІІ.2.1 Généralités. 28
ІІ.3 Théorie de la commande MPPT. 30
ІІ.3.1 principe de la commande MPPT. 30
ІІ.3.2 Exemple illustratif. 30
ІІ.4 Différents types de la commande MPPT. 31
ІІ.4.1 Méthode analytique. 31
ІІ.4.2 Méthode de recherche analogique. 32
ІІ.4.3 Méthode de recherche numérique. 33
ІІ.5 Présentations de la méthode MPPT choisie. 33
ІІ.6 Système autonomes « au fil du soleil » 36
a) Alimentation directe. 36
b) Le pompage au fil du soleil. 37
ІІ.6.1 Système autonomes avec stockage. 38
ІІ.6.2 Système raccordés au réseau. 39
ІІ.7 PSIM version professionnelle 9.0.3. 40
ІІ.8 Conclusion. 41
Chapitre III
Etude de la puissance d’un système photovoltaïque.
ІІІ. 1 Introduction. 42
ІІІ .2 Liaison directe panneau – batterie. 43
ІІІ. 2. 2 Panneau sous éclairement et températures constants. 43
ІІІ.2. 3 Perturbation liée à une variation de l’éclairement. 44
III. 2. 4 Perturbation liée à une variation de la température 45
ІІІ. 3 Simulation de l’ensemble Panneau – Hacheur – Batterie. 46
ІІІ. 3. 1 Modèle PSIM (Hacheur dévolteur). 46
III. 3. 2 Panneau solaire sans présence de perturbation. 47
III. 3. 3 Perturbation liée à une variation de l’éclairement. 48
III. 3. 4 Perturbation liée à une variation de température. 49
III. 4 Liaison à travers un hacheur commandé par une MPPT. 49
III. 5 Systèmes connectés au réseau. 52
III. 6 Comparaison des puissances pour les différentes liaisons. 53
III. 7 Conclusion. 55
Conclusion générale. 56
Références bibliographiques.
LISTE DES ABRÉVIATIONS
DC Direct Current
AC Alternating Current
PV Photovoltaïque
D Rapport Cyclique
Figure 1.1 : Structure d'une cellule photovoltaïque utilisant le silicium comme matériau 05
PV (présence d’une jonction PN).
Figure 1.2 : Caractéristique I(V) d'une cellule photovoltaïque pour un éclairement et 06
une température donnés.
Figure 1.3 : Modèle équivalent électrique de la cellule photovoltaïque en silicium sous 07
PSIM.
Figure 1.4 : cellules placées en série 08
Figure 1.5 : évaluation de la caractéristique courant- tension avec 09
le nombre de cellules en série.
Figure 1.6 : cellules placés en parallèle 09
Figure 1.7 : Evaluation de la caractéristique I(V) avec le nombre de cellules en 09
parallèle.
Figure 1.8 : Evolution du PPM d’un module photovoltaïque monocristallin d’une 10
puissance crête de 100W enfoncions de la température (a) et de
l’éclairement (b).
Figure 1.9 : Notion de cellule, panneau et générateur photovoltaïque. 11
Figure 1.10 : Effet de la diode by-pass sur la caractéristique I(V) d’un générateur 11
photovoltaïque.
Figure 1.11 : Schéma de base d'un convertisseur Buck 13
Figure 1.12 : Les deux configurations d'un convertisseur Buck suivant l'état de 15
l'interrupteur S.
Figure 1.13 : Formes d'ondes courant/tension dans un convertisseur Buck. 15
Figure 1.14: Formes d'ondes courant/tension dans un convertisseur Buck en conduction 17
discontinue.
Figure 1.15 : Onduleur autonome convertissant les 12V d'une voiture en 115 V alternatif. 18
Figure 1.16 : De haut en bas : le signal de commande, le signal MLI brut, la sortie 21
analogique après filtrage.
Figure 1.17 : Principe d’une connexion directe entre un GPV et une charge. 21
Figure 1.18 : Points de fonctionnement d'un GPV en connexion directe, en fonction de la 22
charge.
Figure 1.19 : Connexion d’un GPV à une charge à travers un étage d’adaptation. 24
Figure 1.20 : Chaîne élémentaire de conversion photovoltaïque. 27
Figure 2.21 : Chaîne élémentaire de conversion photovoltaïque. 28
Figure 2.22 : Recherche et recouvrement du Point de Puissance Maximal 29
Figure 2.23 Caractéristique de puissance. 30
Figure 2.24 : Exemple de réalisation d’un étage d’adaptation abaisseur d’un GPV avec 31
fonction MPPT fonctionnant sur batterie ayant Vbat < Voc.
Figure 2.25 : Relation entre PPV et le rapport cyclique D du convertisseur statique. 34
Figure 2.26 : Algorithme type de la commande Hill Climbing. 35
Figure 2.27 : Schéma de principe de la commande Hill Climbing. 35
Figure 2.28 : Système de pompage « au file de soleil ». 38
Figure 2.29 : système photovoltaïque avec stockage 38
Figure 2.30 : Système photovoltaïque raccordé au réseau. 40
Figure. 3.31: Modèle PSIM d’une liaison directe panneau - batterie. 43
Figure. 3. 3 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension et puissance délivrée 44
par le panneau.
Figure. 3. 33 : Application d’une perturbation liée à l’éclairement (I_ecl = 1A à t 45
=10ms).
Figure. 3. 34 : Application d’une perturbation liée à la température (V_temp = 10V à 46
t=10ms).
Figure. 3. 35 : Modèle PSIM d’une liaison panneau – hacheur - batterie (rapport cyclique 46
fixe)
Figure. 3. 36 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension et puissance délivrée 47
par le panneau pour un rapport cyclique fixe.
Figure. 3. 37 : Caractéristiques courant - tension I(V) et puissance - tension P(V) du 48
générateur PV.
Figure. 3. 38 : Application d’une perturbation liée à l’éclairement (I_ecl = 1A à t =20ms). 48
Figure. 3. 39 : Application d’une perturbation liée à la température (V_temp = 10V à 49
t=20ms).
Figure. 3. 40 : Modèle PSIM d’une liaison panneau – hacheur - batterie avec commande 50
MPPT
Figure. 3. 41 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension et puissance délivrée 51
par le panneau.
Figure. 3. 42 : Caractéristiques courant - tension I(V) et puissance - tension P(V) du 52
générateur PV.
Figure. 3. 43 : Modèle PSIM d’une liaison panneau – hacheur – batterie – onduleur avec 52
commande MPPT analogique.
Figure. 3. 44 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension délivrée par le 53
panneau.
Figure. 3. 45 : Puissance délivrée par le générateur PV et Puissance de charge(RE). 54
Figure. 3. 46 : Puissance délivrée par le générateur PV et Puissance de charge(RLE) 55
INTRODUCTION GENERALE
L’énergie solaire est la source d’énergie la plus prometteuse et la plus puissante parmi
les énergies renouvelables. L’électricité photovoltaïque est obtenue par transformation directe
de la lumière du soleil en électricité, au moyen de cellules photovoltaïques.
En associant les cellules PV en série (somme des tensions de chaque cellule) ou en parallèle
(somme des intensités de chaque cellule), on peut constituer un générateur PV selon les
besoins des applications visées. Les deux types de regroupement sont en effet possibles et
souvent utilisés afin d’obtenir en sortie des valeurs de tension et intensité souhaités.
La puissance du générateur PV sera optimale si chaque cellule fonctionne à sa puissance
maximale notée Pmax. Cette puissance est le maximum d’une caractéristique P(V) du
générateur, et correspond au produit d’une tension optimale notée Vopt et d’un courant
optimal noté Iopt.
La conception de systèmes photovoltaïques optimisés doit prendre en compte la nature
même de la source. Pour un générateur photovoltaïque (PV), la production de puissance varie
fortement en fonction de l’éclairement, de la température, mais aussi du vieillissement global
du système.
Il faut donc arriver à concilier ces comportements avec ceux propres à une charge, qu’elle soit
de nature continue (DC) comme des batteries ou bien alternative (AC) comme le réseau
électrique 240V/50Hz. Dans ces conditions, pour qu’une connexion source-charge soit
possible, un point de fonctionnement correspondant à l’intersection des deux caractéristiques
électriques doit exister. Une adaptation s’avère nécessaire.
Il est alors à remarquer que si l’étage d’adaptation est assuré par un seul convertisseur, une
seule grandeur électrique aux bornes de la charge (courant ou tension) peut être régulée. Ceci
impose une hypothèse de fonctionnement sur la charge qui doit accepter un courant
quelconque si sa tension est imposée.
Pour que l’adaptation se fasse automatiquement à tout instant, un certain nombre de lois de
commande ont été élaborées. Toutes ont pour objectif d’effectuer une recherche automatisée
du Point de Puissance Maximale du système, en se basant sur les courbes de puissance du
générateur PV. Ce type de commande est connu sous le nom de « commande extrémale ou
régulateur extrémal ».
1
Dans le domaine de la conversion d’énergie, ce type de régulation correspond aux commandes
nommées MPPT (Maximum Power Point Trackers). Ainsi, associées à un ou plusieurs
convertisseurs statiques assurant l’interface de puissance, elles permettent au générateur
d’énergie de produire une puissance maximale, le plus souvent possible.
Généralement, on utilise un convertisseur continu/continu (hacheur) entre le générateur et la
batterie de stockage ou entre le générateur et la charge directement. Le principe de la
commande MPPT est alors de faire varier la valeur du rapport cyclique du hacheur afin
d’assurer un fonctionnement dans les conditions optimales de puissance.
Le besoin d’étudier ces systèmes et de les optimiser est alors indispensable. Le
simulateur est un atout pour étudier et optimiser tous systèmes électriques et les systèmes
photovoltaïques ne font pas exception.
Psim est un simulateur qui utilise des composants. C’est un outil de simulation très complet et
orienté vers l’électrotechnique (Electronique de puissance, électronique de commande
analogique et numérique, asservissement, …). Il fera alors l’outil principal dans notre travail.
Dans ce contexte, nous avons choisi pour objectif d’étudier le comportement d’un
générateur photovoltaïque sous charge du type batterie. Notre intérêt principal est d’étudier
les trois types de liaisons possibles : liaison directe entre le générateur PV et sa charge,
liaison à travers un hacheur à rapport cyclique fixe et liaison à travers un hacheur doté d’une
commande MPPT analogique.
2
CHAPITRE I
Généralités sur
І.1 Introduction.
Depuis très longtemps, l’homme a cherché à utiliser l’énergie émise par le soleil,
étoile la plus proche de la terre. La plupart des utilisations sont directes comme en
agriculture, à travers la photosynthèse ou dans diverses applications de séchage et chauffage,
autant artisanale qu’industrielle. Cette énergie est disponible en abondance sur toute la
surface terrestre et, malgré une atténuation importante lors de la traversée de l’atmosphère,
une quantité encore importante arrive à la surface du sol. On peut ainsi compter sur 1000
W/m² dans les zones tempérées et jusqu’à 1400 W/m² lorsque l’atmosphère est faiblement
polluée en poussière ou en eau. Le flux solaire reçu au niveau du sol terrestre dépend ainsi de
plusieurs paramètres comme :
І .2 Le générateur photovoltaïque.
І. 2.1 Principe d’une cellule photovoltaïque.
4
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Figure 1.1 : Structure d'une cellule photovoltaïque utilisant le silicium comme matériau PV
(présence d’une jonction PN).
5
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
court-circuit (ICC) dépendant fortement du niveau d’éclairement (E). La figure 1.2 illustre la
caractéristique non linéaire I(V) d’une cellule PV à base de silicium pour un éclairement et
une température donnée, avec la présence d’un point de puissance maximal (PPM)
caractérisé par sa tension et son courant optimaux (VOPT et IOPT). D’autres matériaux peuvent
être utilisés pour réaliser les capteurs PV. Ces travaux n’étant pas l’objet de cette thèse, nous
invitons le lecteur ayant besoin de plus de précisions dans ces domaines à consulter les
documents suivants [5-7].
+ +
= – − −
Où =
6
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Avec
ISAT (A) correspondant au courant de saturation,
VT (V ), le potentiel thermodynamique,
K (J.K-1), la constante de Boltzmann,
T (K), la température effective de la cellule,
e (C), la charge de l’électron,
n, un facteur de non idéalité de la jonction,
ICELL (A), le courant fourni par la cellule,
VCELL (V), la tension aux bornes de la cellule,
ICC (A), le courant de court-circuit de la cellule dépendant de l’ensoleillement et de la
température,
RP (Ω), la résistance de shunt caractérisant les courants de fuites de la jonction,
RS (Ω), la résistance série représentant les diverses résistances des contacts et de
connexions.
La figure 1.3 illustre un schéma équivalent électrique représentant le comportement
statique d’une cellule PV réelle. Ce modèle très simplifié nous permet de modéliser le
comportement d’une source d’énergie électrique provenant de capteurs PV. Ainsi, comme
illustré sur la figure 1.2, la cellule peut être assimilée à une source de tension, à droite du
PPM, plus ou moins parfaite en fonction de la pente dI/dV proche de la verticale et à une
source de courant à gauche du PPM. Pour la mise au point des commandes MPPT
appropriées, cette modélisation s’avère très utile pour en déduire les performances de ces
commandes autour du PPM.
7
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
a) Cellules en série
Schéma
8
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
b) Cellules en parallèles
Schéma
9
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
L'interconnexion des cellules peut être série ou parallèle. La tension totale disponible
est égale au produit du nombre de cellules en série par la tension d'une cellule, et le courant
est multiplié par le nombre de cellules connectées en parallèle [3].
10
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
la diode anti-retour empêchant un courant négatif dans les GPV. Ce phénomène peut
apparaître lorsque plusieurs modules sont connectés en parallèle, ou bien quand une
charge en connexion directe peut basculer du mode récepteur au mode générateur,
par exemple une batterie durant la nuit.
Figure 1.10 : Effet de la diode by-pass sur la caractéristique I(V) d’un générateur
photovoltaïque.
11
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
І.3 Hacheur.
Certains hacheurs sont également réversibles : ils peuvent alors fournir de l'énergie à
la charge, généralement une machine à courant continu dans ce type d'application, ou bien en
prélever ce qui permet de freiner la machine.
Les hacheurs de puissance sont utilisés, par exemple, pour la variation de vitesse des
moteurs à courant continu. Ils sont aussi un élément essentiel des alimentations à découpage.
I.3.1.1 Applications.
La façon la plus simple de réduire une tension est d'utiliser un diviseur de tension,
mais les diviseurs de tension, dissipant sous forme de chaleur l'excès de tension, possèdent
un faible rendement ce qui est rédhibitoire pour les applications d'électronique de puissance.
12
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le fonctionnement d'un convertisseur Buck peut être divisé en deux configurations suivant
l'état de l'interrupteur S (voir figure 1.12) :
Dans l'état passant, l'interrupteur S (voir figure 1.11) est fermé, la tension aux bornes
de l'inductance vaut VL = Vi − Vo. Le courant traversant l'inductance augmente
linéairement. La tension aux bornes de la diode étant négative, aucun courant ne la
traverse.
Dans l'état bloqué, l'interrupteur est ouvert. La diode devient passante afin d'assurer
la continuité du courant dans l'inductance. La tension aux bornes de l'inductance vaut
VL = − Vo. Le courant traversant l'inductance décroît.
a/.Conduction continue.
13
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Avec VL égale Vi − Vo pendant l'état passant et − Vo durant l'état bloqué. Par conséquent,
l'augmentation de IL durant l'état passant est donnée par :
De même, la baisse du courant dans l'inductance durant l'état bloqué est donnée par :
Si on considère que le convertisseur est en régime permanent, l'énergie stockée dans chaque
composant est la même au début et à la fin de chaque cycle de commutation. En particulier,
l'énergie stockée dans l'inductance est donnée par :
Grâce à cette équation, on peut voir que la tension de sortie varie linéairement avec le
rapport cyclique. Le rapport cyclique étant compris entre 0 et 1, la tension de sortie V o est
toujours inférieure à celle d'entrée. C'est pour cela que l'on parle parfois de dévolteur.
14
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Figure 1.12 : Les deux configurations d'un convertisseur Buck suivant l'état de
l'interrupteur S.
Dans certains cas, la quantité d'énergie demandée par la charge est assez faible pour
être transférée dans un temps plus court qu'une période de commutation. Dans ce cas, le
courant traversant l'inducteur s'annule pendant une partie de la période. La seule différence
avec le principe de fonctionnement décrit précédemment est que l'inductance est
complètement déchargée en début de cycle (voir les formes d'ondes sur la figure 1.14). Bien
que faible, la différence entre conduction continue et discontinue a un fort impact sur la
formule de la tension de sortie. La tension de sortie peut être calculée de la façon suivante :
15
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le courant dans l'inductance est nul en début de cycle puis augmente pendant jusqu'à
atteindre ILmax. Cela veut dire que ILmax est égale à :
En remplaçant ILmax dans les relations précédentes par son expression, on obtient :
16
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
On peut voir que l'expression de la tension de sortie est bien plus compliquée que
celle obtenue pour la conduction continue. En effet, la tension de sortie dépend non
seulement de la tension d'entrée (Vi) et du rapport cyclique α mais aussi de la valeur de
l'inductance (L), de la période de commutation (T) et du courant de sortie (Io).
І.4 Onduleur.
Un onduleur est un dispositif d'électronique de puissance permettant de délivrer des
tensions et des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie électrique continue. C'est la
fonction inverse d'un redresseur. L'onduleur est un convertisseur de type continu/alternatif.
17
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
I.4.1 Principe.
Les onduleurs sont des structures en pont constituées le plus souvent d'interrupteurs
électroniques tels que les IGBT, des transistors de puissance ou thyristors. Par un jeu de
commutations commandées de manière appropriée (généralement une modulation de largeur
d'impulsion), on module la source afin d'obtenir un signal alternatif de fréquence désirée.
Figure 1.15 : Onduleur autonome convertissant les 12V d'une voiture en 115 V alternatif.
On distingue habituellement :
l'onduleur autonome qui délivre une tension avec une fréquence soit fixe, soit
ajustable par l'utilisateur. Il n'a pas besoin de réseau électrique pour fonctionner. Par
exemple un convertisseur de voyage que l'on branche sur la prise allume-cigare d'une
voiture pour convertir le 12 V continu en 230 V alternatif 50 Hz ;
l'onduleur non autonome : c'est le nom donné au montage redresseur tout thyristors
(pont de Graëtz) qui, en commutation naturelle assistée par le réseau auquel il est
raccordé, permet un fonctionnement en onduleur (par exemple par récupération de
l'énergie lors des périodes de freinage dans les entraînements à moteurs électriques).
À la base du développement des entraînements statiques à vitesse variable pour
moteurs à courant continu et alternatif, cycloconvertisseurs, onduleurs de courant
pour machines synchrones et asynchrones, jusqu'à des puissances de plusieurs MW,
ce type de montage est progressivement supplanté, au profit de convertisseurs à
IGBT ou GTO.
18
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
І.4.2 Applications.
L'onduleur est l'un des montages les plus répandus de l'électronique de puissance. Il
intervient comme élément de nombreux convertisseurs :
19
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le principe général est qu'en appliquant une succession d'états discrets pendant des
durées bien choisies, on peut obtenir en moyenne sur une certaine durée n'importe quelle
valeur intermédiaire.
І.5.1 Applications.
La conversion numérique-analogique
Les amplificateurs de classe D, en audio
Les alimentations à découpage, variateurs de vitesse, et plus généralement tous les
dispositifs d'électronique de puissance utilisant des composants de type MOSFET,
IGBT, GTO.
Le principe est de générer un signal logique (valant 0 ou 1), à fréquence fixe mais
dont le rapport cyclique est contrôlé numériquement. La moyenne du signal de sortie est
égale au rapport cyclique : il suffit donc de mettre un filtre passe-bas pour obtenir la valeur
analogique recherchée.
Il doit y avoir une fonction filtrage pour extraire le signal utile (ce filtre peut exister
naturellement dans le système : condensateur de l'alimentation à découpage,
inductance du moteur pour le variateur de vitesse, etc.) ;
La bande passante est limitée par ce filtre ;
20
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Figure 1.16 : De haut en bas : le signal de commande, le signal MLI brut, la sortie
analogique après filtrage.
Figure 1.17 : Principe d’une connexion directe entre un GPV et une charge.
21
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
22
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
connexion directe n’est alors pas possible car le GPV fournit un courant continu.
23
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
(onduleur).
Figure 1.19 : Connexion d’un GPV à une charge à travers un étage d’adaptation.
Il est à remarquer que l’étage d’adaptation ne remplace pas forcément les protections
électriques évoquées dans la section 2.2.3, pour que le GPV fonctionne dans de bonnes
conditions et ait une durée de vie importante. Ainsi, dans la plupart des cas, les protections
initiales de diodes by-pass et de diodes anti-retour sont également indispensables lors d’une
connexion à l’aide d’un étage d’adaptation.
le type d’action de contrôle sur le port d’entrée ne doit pas générer des pertes
en régime statique ou transitoire,
le transfert de la puissance du GPV ne doit pas être minimisé par les diverses
pertes liées au fonctionnement de l’étage d’adaptation.
24
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
25
Chapitre I Généralités sur les systèmes photovoltaïques
І.9 Conclusion.
Dans ce chapitre, nous avons donné un aperçu général sur le domaine photovoltaïque.
Nous avons commencé par donner l'essentiel sur les cellules solaires (structure, principe de
fonctionnement, …). Et la protection classique d’un GPV ainsi la liaison de ces cellules
(série et/ou parallèle) a été également traitée.
Cette liaison constitue le module photovoltaïque; alors que la liaison de ces modules
aboutit au panneau ou générateur photovoltaïque.
26
CHAPITRE II
Généralités sur
La commande MPPT
(Maximum Power Point Tracking)
ІІ.1 Introduction.
Les cellules photovoltaïques sont utilisées pour fournir de l’énergie dans de nombreuses
applications électriques. Pour obtenir la puissance maximale du panneau solaire, un Maximum
Power Point Tracker est utilisé pour contrôler les variations de la caractéristique courant tension
des cellules. Nous avons vu la caractéristique d’une cellule, et l’évolution de cette
caractéristique en fonction de l’éclairement ou de la température Notre système doit donc
pouvoir évoluer, rapidement et efficacement, en fonction des changements d’illuminations et
variation du point de puissance maximale. Une possibilité aurait été de fixer un point de
fonctionnement, en abaissant la tension du panneau et en augmentant le courant. Or ceci
n’est plus valable lorsque le point de puissance maximale bouge. Ainsi le système MPPT
doit traquer ou poursuivre le point de fonctionnement optimal du panneau. Dans ce chapitre
nous présenterons le principe et les différents types de la commande MPPT.
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
28
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
que soient les instabilités météorologiques ou variations brutales de charges qui peuvent survenir
à tout moment.
La figure 2.22 illustre trois cas de perturbations. Suivant le type de perturbation, le point
de fonctionnement bascule du point de puissance maximal PPM1 vers un nouveau point P1 de
fonctionnement plus ou moins éloigné de l’optimum. Pour une variation d’ensoleillement (cas a),
il suffit de réajuster la valeur du rapport cyclique pour converger vers le nouveau point de
puissance maximum PPM2. Pour une variation de charge (cas b), on peut également constater
une modification du point de fonctionnement qui peut retrouver une nouvelle position optimale
grâce à l’action d’une commande. Dans une moindre mesure, un dernier cas de variation de point
de fonctionnement peut se produire lié aux variations de température de fonctionnement du GPV
(cas c). Bien qu’il faille également agir au niveau de la commande, cette dernière n’a pas les
mêmes contraintes temporelles que les deux cas précédents. En résumé, le suivi du PPM est
réalisé au moyen d’une commande spécifique nommée MPPT qui agit essentiellement sur le
rapport cyclique du convertisseur statique (CS) pour rechercher et atteindre le PPM du GPV.
29
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Le principe est simple: comme nous le voyons sur la figure 2.23. Selon l’endroit
où l’on se trouve sur la courbe, une petite variation de la tension (dV) implique soit un (dI)
positif ou négatif, et c’est en jouant sur ces variations d’intensité que nous allons chercher à
atteindre le point de puissance maximale.
Courant, puissance
30
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Par la commande MLI, le convertisseur buck génère des courants pulsés sur le
port d’entrée. Afin d’éviter que les courants pulsés affectent le GPV et pour assurer que le
courant délivré par le générateur photovoltaïque soit continu, il est nécessaire de placer un
condensateur de filtrage C1 entre le générateur photovoltaïque et le convertisseur. Un
compromis doit être fait sur la valeur de ce condensateur devant assurer d’un coté un
filtrage suffisant et, de l’autre, ne devant pas avoir une valeur trop élevée pour ne pas ralentir
trop la réponse du système.
Figure 2.24 : Exemple de réalisation d’un étage d’adaptation abaisseur d’un GPV avec
fonction MPPT fonctionnant sur batterie ayant Vbat < Voc.
= . = 1− exp −1 … … … … … … … … … … (2.7)
31
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Avec:
dp
=I +K 1− 1+ exp … … … … … … (2.8)
dv
Ces points optimaux sont obtenus en résolvant l’équation (2.8) pour V=Vmax
dP
v = v = 0 … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . (2.9)
dV
V V
=> I + 1− 1+ exp = 0 … … … . (2.10)
Une fois les valeurs de Vmax obtenu, les valeurs d’Imax et Pmax seront calculées en utilisant les
expressions (2. 11) et (2. 12).
= 1− exp −1 … … … … … … … … … . … . . (2.11)
I −V
= 1− exp … … … … … … … … … … … … … … . (2.12)
−1
= … … … … … … … … … … … … … … … … … … . . . (2.10)
1−
Avec:
Dans cette méthode, on impose une tension initiale V à laquelle sera superposée une
petite variation V de forme sinusoïdale. La puissance P obtenue présente aussi une variation
∆ P. Trois cas peuvent avoir lieu:
32
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Cette méthode est itérative, elle est basée sur le principe suivant:
A partir d’un certain point initial de fonctionnement (Vo, Po), on fait varier la tension V
d’une valeur ∆V relativement grossière. Après un laps de temps ∆t, afin de permettre la
stabilisation du nouveau point de fonctionnement, on mesure la puissance P et on calcule la
différence ∆P entre la nouvelle valeur et la valeur précédente:
Cette procédure est poursuivie jusqu’à ce que le pas ∆V soit devenu suffisamment petit, et dans
ce cas, le point de fonctionnement optimal est atteint [8].
33
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
lorsque dPPV/dD est forcé à zéro par la commande, comme le montre la figure 2.25.
L’algorithme de cette méthode est illustré sur la figure 2.26. La variable pente
correspond à une variable qui prend la valeur « 1 » ou « -1 » suivant la direction que l’on doit
donner à la recherche pour augmenter la puissance en sortie du panneau. D et PPV représentent
respectivement le rapport cyclique et la puissance du générateur, a symbolise la variable
d’incrément du rapport cyclique. Périodiquement, la puissance PPVn est comparée à la valeur
déterminée précédemment PPVn-1, en fonction du résultat de la comparaison, le signe de la valeur
pente change ou reste identique. Ce qui a pour effet d’incrémenter ou de décrémenter la valeur
du rapport cyclique. Une fois le PPM atteint, le système oscille autour de ce dernier indéfiniment
rejoignant alors les compromis à faire entre rapidité et précision comme la méthode précédente
et les pertes liées à ces oscillations.
34
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Le fonctionnement de cette commande est illustré sur la figure 2.27 en reprenant la chaîne de
conversion PV élémentaire
35
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
L’avantage de cette dernière technique est qu’elle est simple à mettre en œuvre. Ces
imperfections sont mises en évidence par Weidong Xiao [20], à l’aide d’un tableau évaluant les
performances de cette commande en termes, de temps de réponse et de puissance extraite en
sortie du PV, pour différentes valeurs de la variable a. Par exemple, pour une variation
d’ensoleillement de 990 W/m² à 510 W/m², une incrémentation (a) de 1,5 % du rapport cyclique
affiche un temps de réponse de 6 s pour une puissance en sortie du PV de 1920,6 W. Tandis que
pour une incrémentation de 0,4 %, la puissance extraite est de 1931,35 W avec un temps de
réponse quasi trois fois plus long (16,5 s). Ici, il est à noter qu’une incrémentation faible du
rapport cyclique démontre de très bonnes performances lorsque l’ensoleillement varie très
lentement (journée de très beau temps) mais une réponse dynamique relativement pauvre lors de
changements d’éclairements brusques.
Ce sont des systèmes les plus simples puisque l’énergie photovoltaïque est utilisée
directement à partir des panneaux. [14]
a) Alimentation directe
36
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Mais il faut calculer le panneau ou la cellule solaire de sort qu’il ait assez de puissance
pour alimenter l’appareil à l’éclairement le plus faible rencontré, et c’est souvent contraignant
puisque par le fait, on ne profite pas toujours des éclairements plus élevés : pas de stockage, doc
pas de récupération du sur plus d’énergie solaire.
Un ventilateur est un appareil bien utile dans les pays chauds .avantage évident du solaire
dans ce cas : la concordance entre le besoin et la fourniture d’énergie.
Plus il fait beau et chaud, plus le panneau solaire produit, et plus le ventilateur tourne vite ! (on
ajoutera cependant un diapositif de protection pour éviter la surchauffe du moteur).le
fonctionnement demandé imposera que ce ventilateur démarre par exemple à 400W/m²
.l’élément photovoltaïque sera choisi de façon à fournir la puissance de démarrage du moteur dès
cet éclairement seuil. Il peut être intéressent d’ailleurs d’avoir un stockage de courant durée, ou
un « booster » électronique (sorte de démarreur) pour gérer ces appels de courant au démarrage.
C’est un stockage certes, mais de très courte durée. En ce qui concerne le choix de la
cellule solaire, elle doit capable d’alimenter les circuits en régime stationnaire sous un
éclairement compatible avec la lecture de l’écran (soit environ 100Lux).
Il s’agit de stocker de l’eau dans un réservoir. La pompe solaire branchée directement sur
les panneaux solaires par l’intermédiaire d’un régulateur ou d’un convertisseur. Le débit
d’arrivée d’eau dans le réservoir est donc variable, directement fonction du rayonnement solaire,
d’où l’expression « au fil du soleil ».
37
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Quand à l’utilisation, elle pourra se faire à n’importe quel moment, en tirant sur le réservoir.
C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaïque autonomes que les
anglophones appellent Stand-Alone Systems. L’ensemble le plus souvent en courant continu
(DC), ce qui est préférable car plus simple. Mais que l’on touche à l’habitat, il y a presque
toujours des appareils en courant alternatif (AC) à alimenter. Tout simplement parce qu’ils
n’existent pas en continu.
38
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
La batterie d’un tel système se charge le jour et « réservoir » d’énergie en permanence, tout
comme la citerne d’eau du système de pompage solaire décrit précédemment. Elle peut sans
problème, à un instant donné, recevoir un courant de charge et débiter un courant de décharge de
valeur différente. Les appareils alimentés sont donc câblés sur la batterie au travers du régulateur
de charge. Lorsque la batterie et pleine, ce dernier coupe le charge pour éviter qu’elle ne souffre
de surcharge. Ceci a pour conséquence la perte d’une part de l’énergie produite (excédentaire
pour application) en été notamment sous nos climats.
Quant un récepteur doit nécessairement fonctionner en courant alternatif-noté AC- (c’est quant
même la forme d’électricité la plus utilisée à ce jour), on recourt à une conversion DC/AC (de
courant continu en alternatif) en sortie de batterie. Cela n’est pas sans conséquence, notamment :
Un système s’installe sur un site raccordé au réseau. Généralement sur les habitations ou des
entreprises souhaitent recourir à une forme d’énergie renouvelable et qui bénéficient d’un bon
ensoleillement.
L’énorme avantage de cette solution est l’absence de batterie. On ne stocke plus l’énergie, on
l’injecte directement dans le réseau local. Et ceci sans limite quantitative, donc toute l’énergie est
récupérée. Il y a un compteur qui tourne dans un sens pour la consommation, et un autre dans
l’autre sens pour la production. Mais il faut de même convertir le courant continu des panneaux
en alternatif au travers d’un onduleur, et celui-ci doit être homologué par la compagnie
d’électricité qui va recevoir ce courant. Car il doit respecter des normes sur sa
qualité « sinusoïdale ».
Remarque
Ces systèmes ne sont pas des alimentations de secours en cas de coupure du réseau, car ils ne comportent aucune
réserve d’énergie. Dans certains cas, on ajoute au système une batterie de secours pour les coupures de courte
durée.
39
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
Cette solution est plus rentable que l’alimentation photovoltaïque purement indépendance, mais
malheureusement encor très onéreuse en comparaison d’une alimentation électrique à 100% sur
réseau.
Un circuit peut être facilement créées et éditées. Vaste aide en ligne est disponible pour
chaque composant. Pour faire face à de grands systèmes, PSIM assure la fonction de sous-circuit
qui permet à une partie d'un circuit d'être représenté parunbloc sous-circuit. Les principales
nouvelles fonctionnalités de la version 9 sont les suivants: -Nouvelles énergies renouvelables
40
Chapitre II Généralités sur la commande MPPT
paquet pour les applications des énergies renouvelables Nouvelle-TI F28335 matériel cible pour
soutenir DSP de TI F28335 -Nouveau logiciel pour la conception SmartCtrl boucle de régulation
effet de la température dans le calcul de la perte thermique Module -Nouvelles fonctions de
calcul dans Simview -64-bit version
Les énergies renouvelables Le forfait comprend des modèles de cellules solaires, des
modèles d'éoliennes, et Maximum Power Point Tracking (MPPT) des blocs de contrôle de
l'énergie solaire et diverses applications de l'énergie éolienne. Plusieurs exemples l'énergie
solaire et des exemples complets de production d'énergie éolienne sont fournis. Solar modèle
module physique qui puisse prendre en compte les variations d'intensité lumineuse et la
température.
ІІ.8 Conclusion.
Nous avons enfin, présenté avec plus de détail le modèle que nous avons adapté pour la
mise en œuvre de la méthode MPPT analogique que nous simulerons par la suite (chapitre 3).
41
CHAPITRE III
Etude de la puissance
ІІІ. 1 Introduction.
Après avoir présenté l’essentiel sur le principe de la commande MPPT, nous allons
passer à la simulation du système photovoltaïque sans et avec commande.
Dans ce qui suit, nous étudierons trois cas possibles de liaison générateur PV – batterie :
liaison directe, à travers un hacheur à rapport cyclique constant et à rapport cyclique
commandé par une MPPT.
Les résultats de simulation sous Psim et les différentes interprétations sont également
donnés.
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Deux modèles principaux sont connus : le modèle à une diode et le modèle à deux
diodes. Ce dernier s'avère plus proche du cas réel. C'est pourquoi, nous avons opté pour son
utilisation lors de cette simulation.
Pour les paramètres donnés sur le modèle PSIM, nous avons obtenus les résultats suivants :
43
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 32 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension et puissance délivrée par le
panneau.
Remarquons que la puissance délivrée est imposée par la charge (batterie) et elle est
égale à 34,8W entre 0 et 0.2s et égale à 46.8W entre 0.2s et 0.6s
Pour voir l’effet de l’éclairement, nous avons superposé un courant I_ecl= 1A à l’instant
44
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Remarquons que la puissance est contrôlée par l’élévation du courant vu que la tension P_pv
est imposée par la batterie (=12V). La puissance passe alors à 46,8 W.
A partir de la figure 3. 34, nous pouvons remarquer que la température n’a presque aucune
influence sur la puissance du générateur. Ceci est confirmé par les résultats trouvés dans la
littérature.
45
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 35 : Modèle PSIM d’une liaison panneau – hacheur - batterie (rapport cyclique fixe).
46
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Les différentes caractéristiques simulées sont données sur la figure (3. 36).
Figure. 3. 36 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension et puissance délivrée par le panneau
pour un rapport cyclique fixe.
Les caractéristiques courant-tension I(V) et puissance-tension P(V) sont alors données par la
figure 3. 37 suivantes :
47
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 37 : Caractéristiques courant - tension I(V) et puissance - tension P(V) du générateur PV.
48
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Nous pouvons remarquer sur la figure suivante que, même avec une perturbation de
10V traduisant une augmentation considérable de la température du panneau photovoltaique,
les caractéristiques n’ont variées que légèrement (en comparaison avec la figure 3. 39).
L’effet de la température est minimal.
49
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 40 : Modèle PSIM d’une liaison panneau – hacheur - batterie avec commande MPPT .
50
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 41 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension et puissance délivrée par le panneau.
Figure. 3. 42 : Caractéristiques courant - tension I(V) et puissance - tension P(V) du générateur PV.
51
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 43 : Modèle PSIM d’une liaison panneau – hacheur – batterie – onduleur avec commande MPPT
analogique.
52
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
Figure. 3. 44 : Evolution temporelle des paramètres courant, tension délivrée par le panneau.
Dans ce qui suit, nous effectuerons une comparaison entre la puissance de la source P_pv et
celle de la charge P_ch, dans les trois types de liaisons.
Tout d’abord, nous considérons que V_ch est prise au borne de la charge RE, ensuite, elle est
prise aux bornes de la charge RLE.
Les résultats de simulation sont donnés respectivement sur les figures 3. 45 et 3.46.
53
Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
(c) : liaison à travers un hacheur dévolteur commandé par une MPPT analogique.
Pour la liaison à travers un hacheur à rapport cyclique fixe, nous remarquons que la
puissance de charge a diminué (à peu près 20W) alors que la puissance délivrée par le
générateur est pratiquement aux alentours de 25W. La réponse du système est encore plus
lente (régime transitoire lent).
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Chapitre ІІI Etude de la puissance d'un système photovoltaïque
En intégrant une commande MPPT analogique, l’allure de P_ch suit celle de P_pv.
La puissance délivrée par le générateur est presque totalement transmise. Avant d’appliquer
la perturbation liée à l’éclairement, la puissance délivrée est à peu près égale à 46W alors
qu’elle était de 35W en liaison directe. De même, la puissance transmise à la charge est de
40W environ. Après perturbation, l’écart entre les deux puissances ne dépasse pas les 3 W.
En effet, cet écart est lié aux imperfections des composants (paramètres de l’IGBT et
caractéristiques réelles des composants) vu que le simulateur Psim utilise directement des
composants avec leurs propriétés réelles.
III. 7 Conclusion.
55
CONCLUSION GENERALE
56
Nous pouvons également noter que lors de ce travail, nous avons acquis des
connaissances sur le domaine photovoltaïque, nous nous sommes familiarisé avec le
simulateur Psim, nous avons voulu faire plus mais malheureusement les limitations imposées
par la version démonstrative du simulateur ne nous ont pas permis ceci. C’est pourquoi, nous
proposons pour perspectives de refaire la simulation en utilisant des modèles mathématiques
(sous Matlab par exemple) et de faire la conception du circuit électrique de la commande
MPPT.
57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES