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UNIVERSITE DU BURUNDI
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Par
Option : Physique
Fondamentale et Appliquée
DEDICACES
A Dieu Tout-puissant,
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes vifs et sincères remerciements au
Docteur Ingénieur Bonaventure BANGURAMBONA, promoteur et directeur de
ce mémoire. Son bon sens d’organisation, ses conseils judicieux et surtout sa
rigueur scientifique m’ont été d’une grande utilité.
Mes sentiments de reconnaissance s’adressent aussi à tous ceux qui ont participé
dans ma formation tant humaine que scientifique depuis l’école primaire jusqu’à
l’université; spécialement tous les professeurs de la Faculté des Sciences du
département de Physique ; qu’ils trouvent dans ce mémoire le fruit de leur noble
mission à vocation intellectuelle et universelle.
Enfin, que ma famille, mes amis, et toutes les personnes qui, m’ont prêté main
forte pour contribuer à ma formation et à la réalisation de ce travail trouvent ici
l’expression de ma profonde gratitude.
RESUME
Découvert par le physicien Henri Becquerel en 1839, le principe de l’énergie
photovoltaïque consiste à transformer la lumière solaire en énergie électrique. Il
est surtout basé sur le silicium qui est un matériau semiconducteur.
Parmi les applications des systèmes photovoltaïques, les uns sont connectés à un
réseau, les autres sont indépendants du service public de distribution
d’électricité.
L’électricité solaire a besoin d’être stockée afin d’être utilisée plus tard en cas de
besoin. Les moyens de stocker l’électricité sont nombreux, et tous passent par
sa conversion en une autre forme d’énergie plus aisée à confiner.
ABSTRACT
Discovered by the physicist Henri Becquerel in 1839, the principle of
photovoltaics is to convert sunlight into electrical energy. It is mainly based on
silicon which is a semiconductor material.
Solar power needs to be stored to be used later when needed. The means to store
electricity are many, and all pass through its conversion into another form of
energy easier to contain.
We made also the analysis of the energy production of the photovoltaic solar
plant in CHUK, we talked about infrastructure and operation.
Considering finally the photovoltaic data generated during 2013, we found that
energy production varies attention to the installation, protection and inspection
of infrastructure.
v
˚C : degré Celsius
A : ampère
AGM : Mat de Verre Absorbant
Ah : ampère heure
ASI : Alimentation Sans Interruption
BT : basse tension
CA : courant alternatif
CC : courant continu
C.H.U.K : Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge
cm : centimètre
Co : Cobalt
dm3 : décimètre cube
EVA : Ethylène-Vinyle Acétate
g : gramme
GaAs : Arséniure de Gallium
h : heure
H2 : molécule d’hydrogène
H2SO4 : Acide sulfurique
HT : haute tension
Hz : hertz
Inv : Inverseur
ISO : Organisation Internationale de Standardisation
kg : kilogramme
khz : kilohertz
KOH : Hydroxyde de Potassium
kVA : kilovoltampère
kWh/m2 : kilowattheure par mètre carré
vi
Fe S : Fer-Soufre
CdS : Cadminium-Soufre
CdTe : Cadminium-Tellure
CuInGaSe2 : Cuivre-Indium-Gallium-Sélenium
viii
DEDICACES ......................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................. ii
RESUME .............................................................................................................. iii
ABSTRACT ......................................................................................................... iv
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................. v
LISTE DES FIGURES ....................................................................................... viii
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................. viii
LISTE DES GRAPHIQUES .............................................................................. viii
TABLE DES MATIERES ................................................................................... ix
CHAPITRE 0. INTRODUCTION GENERALE .................................................. 1
CHAPITRE I. PRINCIPE GENERAL DE PRODUCTION DE L’ENERGIE
PHOTOVOLTAÏQUE .......................................................................................... 3
I.1. Introduction .................................................................................................. 3
I.2. Le système de captation ............................................................................... 3
I.2.1. Cellule photovoltaïque........................................................................... 4
I.2.2. Modules photovoltaïques....................................................................... 4
I.3. Le silicium semiconducteur principal dans le photovoltaïque .................... 5
I.3.1. Introduction ........................................................................................... 5
I.3.2. La technologie du silicium aux cellules solaires ................................... 5
I.3.3. Différents types de silicium ................................................................... 6
I.3.3.1. Le silicium monocristallin .................................................................. 6
I.3.3.2. Le silicium polycristallin .................................................................... 6
I.3.3.3. Le silicium amorphe ........................................................................... 6
I.3.4. Les autres cellules photovoltaïques composite et organique ................ 7
I.4. Principe scientifique de production du photovoltaïque ............................... 8
I.4.1. Le fonctionnement des cellules photovoltaïques .................................. 8
I.4.2. Calcul du photocourant........................................................................ 11
I.5. L’utilisation de l’énergie photovoltaïque produite .................................... 15
I.6. La conversion et le stockage de l’énergie photovoltaïque......................... 16
I.7. Conclusion ................................................................................................. 17
x
I.1. Introduction
I.3.1. Introduction
Le silicium est actuellement le matériau le plus utilisé pour fabriquer les cellules
photovoltaïques disponibles à un niveau industriel. Le silicium est fabriqué à
partir du sable quartzeux (dioxyde de silicium). Celui-ci est chauffé dans un four
électrique à une température de 1700 °C. Divers traitements du sable permettent
de purifier le silicium. Le produit ainsi obtenu est un silicium dit métallurgique,
pur à 98 % seulement. Ce silicium est ensuite purifié chimiquement et aboutit au
silicium de qualité électronique qui se présente sous forme liquide, puis coulé
sous forme de lingot suivant le processus de cristallisation du silicium, et
découpé sous forme de fines plaquettes (wafers).
Ce silicium pur va ensuite être enrichi en éléments dopants (P, As, Sb ou B),
afin de pouvoir le transformer en semiconducteur de type P (lorsqu’il est dopé
par un élément possédant moins d’électrons que le silicium) ou de type N
(lorsqu’il est dopé par un élément possédant plus d’électrons que le silicium). La
diffusion d’éléments dopants (bore, phosphore) modifie l’équilibre électronique
de ces plaquettes (wafers), ce qui les transforme en cellules sensibles à la
lumière.
6
Le silicium utilisé pour les cellules photovoltaïques doit être d’une grande
pureté, quelle que soit sa forme. Comme beaucoup d’autres éléments, le silicium
peut exister à température ambiante sous différentes structures, dont les deux
extrêmes sont respectivement l’état amorphe et l’état cristallin (monocristallin
ou multicristallin).
fois supérieur au silicium cristallin. Une fine couche de 0,3 mm est donc
suffisante pour absorber l’essentiel du spectre visible.
Avec ce type de matériau peu coûteux par rapport aux autres formes de silicium,
on a de faibles rendements1 entre 5 et 6 % et des problèmes de stabilité
apparaissent rapidement quand on l’expose au soleil et aux intempéries.
1
Le rendement d’une cellule PV est le rapport entre l’énergie électrique produite
par cette cellule et l’énergie solaire reçue sur la cellule
8
Le courant inverse d’une jonction pn est fonction d’une part des densités des
porteurs minoritaires dans des régions neutres de la diode et de la génération des
paires électrons-trous dans la zone de charge d’espace d’autre part.
p n
hν ZCE
+
-
hν +
-
hν +
-
1 2 3
0 Xp Xn Xc X
Les photons incidents créent des porteurs dans chacune des régions 1 ,2 et 3. Le
comportement de ces porteurs libres diffère suivant leurs lieux de création.
Dans les régions électriquement neutres p et n, les porteurs minoritaires se
diffusent, ceux qui atteignent la ZCE sont propulsés par le champ
photoélectrique vers la région où ils deviennent majoritaires. Ces porteurs
contribuent donc au courant par leur diffusion. Dans la ZCE, les paires
électrons-trous créées par les photons sont dissociées par le champ électrique ;
l’électron est propulsé vers la région de type n et le trou vers la région p. Ces
porteurs donnent naissance à un photocourant de génération. Ces différentes
contributions se combinent pour créer un photocourant résultant ��ℎ qui
contribue au courant inverse de la diode.
Avec:
��ℎ : Le photocourant
V : La tension
K : la constante de Boltzmann
T : la température
10
P0 v
Obscurité
P
Eclairement
Dans le 1er cas, la diode est polarisée en inverse par une tension négative �0 .
��
Dans la mesure où –�0 >> , l’expression (I.1) s’écrit :
�
Dans la pratique, �� est très inférieure à ��ℎ de sorte que le courant mesuré est
égal au photocourant et par suite proportionnel au rayonnement incident.
Dans le mode PV, la diode est connectée aux bornes d’un voltmètre. Le courant
est alors nul et V=��ℎ (le photovoltage).
11
�� �� ℎ
��ℎ = ln
( + 1) (I.3)
� ��
Compte tenu des expressions (I.5) et (I.6), l’expression (I.4) s’écrit sous la
forme :
La distribution des photoporteurs dans cette région est donnée par l’expression
�� � �
générale : �� = �� −� ⁄�� + �� � ⁄�� + � −�� avec �� = ���� .
1−� 2 �2�
13
Les constantes A et B sont déterminées par les conditions aux limites qui sont ici
les densités des phototrous en � = �� et en � = �� . En � = �� , �� = 0 car les
phototrous qui atteignent ce point sont propulsés par le champ électrique à
travers la ZCE. La durée de vie des trous en ce point est pratiquement nulle, non
pas parce qu’ils se recombinent, mais parce qu’ils sont évacués. De même, au
contact ohmique, la perturbation cristalle est telle que la durée de vie des trous
est nulle : ��(� = �� ) = 0. Pour simplifier l’expression de ��, on peut
toutefois supposer que la région arrière de la jonction (région 3) est beaucoup
1
plus épaisse que la longueur de diffusion des trous et que ≫ 1 . On peut alors
�
���
En � = �� , ������ (�� ) = −�� � −�� � . (I.15)
1+ ���
Les conditions aux limites permettant de calculer les constantes A et B sont ici
définies en � = �� et en x = 0 à la surface de l’échantillon. En � = �� ,
��(� = �� )=0, car les électrons qui atteignent ce point sont propulsés à travers
la ZCE.
14
pratique si l’on veut que le nombre de photoporteurs créés dans la ZCE soit
important.
De ce cas, le courant de diffusion d’électrons est négligeable et, d’autre part, on
peut faire des approximations �� ≈ 0 et �� ≈ � dans les expressions des 2
autres courants qui s’écrivent alors :
��� (�� ) ≈ −��(1 − � −�� ),
���
������ (�� ) ≈ −�� � −�� .
1+ ���
15
1
��ℎ ≈ −��(1 − � −�� ) (I.18)
1+ ���
Φ(x)
ZCE
1 2 3
xp
2 xn x
Figure I.3 : Variation du flux de photons d’énergie
I.7. Conclusion
II.1. Introduction
Batterie Générateur
d’accumulateurs auxiliaire
Figure II.1 : Schéma synoptique décrivant le système photovoltaïque le plus général [2]
19
Régulateur
de charge
CC
Champs PV
CA
Charge CA
Parc d’accumulateur
Sectionneur
Régulateur de Onduleur
Centre de
charge
contrôle
Commutateur
Charge CC Batterie manuel
d’accumulateur
Charge CA
Figure II.3 : Schéma synoptique décrivant le système hybride le plus général [2]
21
Charge CA
Champ PV
CC CC
CA CA
Limite de Concession
Comptage de l’énergie
kWh
fournie
Comptage de l’énergie
produite
kWh
Réseau
AC
Champ PV
Champ PV
ChargeAC
Charge
CC CC
CA CA
Point
Pointde
delivraison
llivraison
Limite de Concession
Comptage non
consommation
l’énergie fournie
kWh kWh
Comptage de Comptage de
l’énergie produite kWh
Réseau
Charge CA
Champ
PV
CC
Tableau de
CA répartition
Compteur
kWh d’énergie
Réseau
II.3.4.Variante sécurisation
Cette variante permet d’utiliser au maximum l’énergie produite par les modules
PV par l’intermédiaire caractéristique spécifique de l’onduleur permettant un
fonctionnement en mode synchrone sur la sortie du réseau, assurant en cas de
26
Cette version est plus coûteuse et n’a d’intérêt pour le producteur que si les
risques de non fiabilité du réseau sont trop élevés. Voici la figure de montage :
secourue
secourue
Champ PV
Charge
Charge
non
Inverseur
secours
CC
réseau
Batterie Régulateur
CA
Point de livraison
Limite de Concession
Comptage de l’énergie
kWh
fournie
Comptage de l’énergie
produite
kWh
Réseau
Les batteries au lithium seront ensuite évoquées. Bien qu’ayant atteint une
certaine maturité dans le domaine des applications portables, ce type
d’accumulateurs est encore peu utilisé dans les applications stationnaires mais
représente une solution de remplacement intéressante de la technologie au
plomb, à moyen terme.
Une batterie possède deux électrodes, l'une positive et l'autre négative, qui sont
séparées par un électrolyte. Aux deux interfaces électrode-électrolyte
interviennent des réactions électrochimiques.
Les électrons libérés transitent dans le circuit extérieur pour atteindre finalement
la cathode (électrode positive en décharge) où s’opère une réaction de réduction
selon :
�1 + �2�+ ⟶ �1�+ + �2 .
A l’anode:
−
Pb + H2 SO4 ⟶ Pb2+ + S02− +
4 + 2H + 2� (II-1)
� 0 = −0,36 �
A la cathode :
� 0 = 1,68 �
decharge
Pb + PbO2 + 2H2 SO4 ⇄charge 2Pb2+ + 2S02−
4 + 2H2 O (II-3)
� 0 = 2,04 �
• A l’anode:
2H + + 2e− ⟶ H� (II-4)
• A la cathode :
1
H� O ⟶ O2 + 2H + + 2e− (II-5)
2
1
H� O ⟶ O2 + H� . (II-6)
2
insoluble et non conducteur. Son accumulation sur les électrodes, et dans une
moindre mesure dans l’électrolyte, limite par conséquent l’énergie qui peut être
extraite de la batterie. De plus, les concentrations et les quantités de masses
actives sont inférieures à celles conduisant à cette valeur.
La densité pratique d’énergie est proche de 40 Wh/kg, soit quatre fois moins que
le maximum théorique [5].
Les accumulateurs au plomb sont divisés en deux grandes familles : les batteries
ouvertes (Vented Batteries) et les batteries scellées (Valve Regulated Lead Acid
Batteries).
Ces batteries sont aussi appelées batteries « sans entretien ». Ici, la cellule est
fermée. L’électrolyte y est immobilisé sous forme de gel (ajout de silice à haute
surface spécifique), ou encore retenu dans un séparateur en fibre de verre à haut
pouvoir capillaire (Absorbent Glass Mat).
33
Les gaz produits durant le gassing restent donc « prisonniers » dans le gel et sont
recombinés durant la décharge. La consommation d’eau et l’émission de gaz
sont donc extrêmement faibles.
Température de
-20 à +50
fonctionnement
Nombre de cycles
300/1500
profonds
Puissance massique 80/150 W/kg
Rendement Energétique : de 60 à 95 % et faradique : de 65 à 100 %
Auto décharge 2 à 10 % par mois à 25 ˚C
Surveiller le niveau d'eau pour les batteries (ouvertes)
Maintenance tous les deux mois, Sulfatation de l'électrolyte en cas de
stockage prolongé
Impact
le plomb est toxique: recyclage 100 %
environnemental
acide sulfurique : corrosif et problèmes de surpression de
Sécurité
l'hydrogène en cas de surcharge
Utilisé comme matière active à l’anode, le lithium permet d’obtenir des batteries
à fort potentiel énergétique. Mais sa réactivité avec le milieu ambiant
(notamment avec l’air) en fait un matériau difficile à manipuler à l’état
métallique.
Actuellement, trois de ces oxydes sont utilisés dans ce type de batteries: �����2 ,
�����2 et ����2 �4 . Le séparateur est constitué d'une membrane polymère
microporeuse et l'électrolyte est une solution de ����6 dans un mélange de
solvants organiques. Leurs énergies massique et volumique sont très élevées, de
l'ordre de, respectivement, 120 Wh/kg et 200 W/kg.
Le respect des tensions de fin de charge est primordial pour préserver la durée
de vie de la batterie et pour éviter tout problème de sécurité. En effet, en cas de
surcharge, la structure des électrodes peut être modifiée de manière irréversible
et l’on peut assister à la création d'un dépôt de lithium métallique, ce qui conduit
à la détérioration de l'accumulateur voire à son inflammation si le lithium entre
en contact avec l’air.
Afin d'augmenter la densité d'énergie ainsi que la sécurité et la durée de vie des
batteries au lithium, le remplacement de l'électrolyte liquide par un électrolyte
solide a été envisagé. Les risques de contacts directs anode/cathode sont ainsi
évités et la matrice d'insertion en carbone peut être supprimée, augmentant ainsi
la quantité d'énergie de la batterie. Ces batteries sont par conséquent fort
compactes et présentent une énergie massique élevée (de l'ordre de 150 Wh/kg).
36
Les métaux utilisés à l’électrode positive sont le vanadium (V), le nickel (Ni), le
manganèse (Mn) et le cobalt (Co). L’électrolyte polymère doit avoir de bonnes
caractéristiques mécaniques. Sa conductivité ionique est améliorée par addition
de sels conducteurs.
La tension lors de la décharge varie peu avec l'intensité du courant. Elle peut
alors être utilisée afin de fournir une estimation de l'état de charge. De plus,
aucune réaction chimique secondaire n'a lieu durant la charge, ce qui explique
les rendements énergétiques très élevés (entre 90 % et 100 %).
sels de Li et oxydes
Impact recycles, solvants polymères
Idem
environnemental et carbone inerte, utilisation
du Cobalt très toxique
Problème de stabilité
mécanique (Li-ion),
échauffement et risques
Sécurité Idem
d'explosion en cas de
surcharge, stockage longue
durée
Pour que l’onduleur soit couplé avec le réseau électrique, il faut que la puissance
et la tension du courant continu (CC) soient suffisantes. En outre, il faut qu’il y
ait de la tension sur le réseau électrique et qu’il n’y ait pas de défaut d’isolement
au niveau du champ photovoltaïque. Si l’une de ces conditions n’est pas remplie,
l’onduleur se découple avec le réseau électrique.
Tout choc électrique doit être évité aux cellules, qui sont des éléments fragiles.
En particulier, elles peuvent être détruites par un échauffement excessif par effet
Joule si elles deviennent réceptrices de courant.
Les diodes séries : un module peut devenir récepteur du courant fourni par
les autres séries de modules ayant une tension plus élevée. Pour empêcher
la batterie de se décharger la nuit dans les photopiles, ou pour protéger
une série de modules contenant un module défaillant ou masqué, une
diode "d'anti retour" est intégrée dans chaque série.
Les diodes parallèles : dans un couplage série, un module qui ne peut plus
produire d'énergie (masquage, défaillance) doit être protégé pour ne pas
devenir récepteur et s'endommager irrémédiablement. Des diodes sont
donc placées en parallèle sur chacun des modules du générateur. Elles
permettent de dévier le courant produit par les autres modules de la série.
II.7. Conclusion
Dans ce deuxième chapitre, nous avons parlé des systèmes PV, ces différents
types et leur fonctionnement sur base de leur montage. Nous avons développé le
stockage électrochimique qui est largement employé comme un des moyens de
stockage de l’énergie électrique.
III.1.1. Introduction
- Borne de test : borne de test de courant (sert pour les circuits de courant) et
borne de test de tension (sert pour les circuits de tension) ;
Il comprend :
C’est un équipement qui collecte et transmet en bloc l’électricité générée par les
cellules photovoltaïques dans chaque branche.
Il comprend :
- une borne de déconnection qui ouvre et ferme les différents circuits des
cellules photovoltaïques ;
- une diode contre les reflux de courant : si un des circuits des cellules
photovoltaïques connaît une baisse de tension en raison d’apparition
d’ombres, le dispositif empêche le courant de refluer dans les autres
circuits ;
Il est constitué :
− Un dispositif parafoudre ;
− Une diode contre les reflux de courant : elle empêche les reflux d’électricité
photovoltaïque fournie par chaque onduleur ;
− Les fusibles
Il comprend :
− Un bouton de manipulation ;
− Un disjoncteur alimentation ;
L’onduleur convertit le courant continu généré par les cellules solaires et produit
un courant alternatif conforme au réseau électrique (230 V, 50 Hz). Il gère
également des fonctions de commande et de réglage afin d’optimiser l’apport
énergétique.
49
Ce dispositif collecte les divers signaux de mesures des onduleurs, tels que ceux
de production d’électricité et de leur état de fonctionnement, et les présente sous
forme de rapports ou graphes.
− Un voyant (rouge) qui s’allume même dans le cas où un seul des onduleurs est
en marche ;
− Un voyant (vert) qui s’allume si tous les onduleurs sont à l’arrêt mais s’éteint
même si un seul des onduleurs est en panne ;
− Un Voyant (orange) qui s’allume même dans le cas où un seul des onduleurs
est en panne.
CC CC CA
Boîtier de Onduleur 1
raccordement 1 Tableau de
CA
mesure de
CC Tableau basse haute tension
Boîtier de
raccordement 2 tension CA 400 V
CC CA
Onduleur 2
Boîtier de CC CA 200 V
raccordement 3
Boîtier CA
CC Commutateurs CC
CA
Boîtier de Onduleur 3
raccordement 4 Tableau de
Embranchements CA 400 V
CA connexion PV
CA 200 V
CA Transformateur
CC Onduleur 4
500 kVA
Tableau de
Boîtier de
CC CC Onduleur 5 (de CA contrôle du
raccordement système
24 rechange)
Dispositif de
collecte des
données
III.3.1. Le pyranomètre
- Point zéro :
- Environnement thermique :
Cet appareil est constitué d’un bouclier antiradiation à l’intérieur duquel est
logée une résistance de platine. Ce bouclier antiradiation intercepte les
rayonnements solaires direct et diffus, quel que soit l’angle du rayonnement
solaire. Constitué de 10 couches de plastique, il a une forme particulière et
efficace contre les courants d’air. Il a aussi une haute réflectivité, une
conductivité thermique faible et une bonne résistance.
53
III.3.2.2. Caractéristiques
a. Bouclier antiradiation
b. Sonde de température
En cas d’anomalie, l’état de marche et les erreurs sont indiquées aussi bien sur le
tableau de contrôle du système que sur les onduleurs. S’il y a anomalie ou
coupure de courant sur le réseau de la Regideso, la sortie des onduleurs est
coupée et ils sont mis en veille.
− Vérifier que les câbles reliés aux différents appareils ne sont pas
endommagés.
− Vérifier que les boulons ne sont pas lâches et que les éléments en acier
ne sont pas déformés. Corriger les endroits lâches en serrant davantage.
− Vérifier que les câbles reliés aux différents appareils ne sont pas
endommagés ni défectueux.
− Vérifier que les filtres ne sont pas bouchés. Les nettoyer s’il le faut.
− Vérifier que les fusibles n’ont pas sauté et que les éclateurs et les SPD
ne sont pas endommagés.
Le tableau ci-dessus nous montre la production énergétique directe et convertie du système installé au CHUK. Les P1, P2, P3, et
P4 représentent les onduleurs. Le tableau nous indique aussi le rendement de la production par mois. Ce rendement est normal
60
sauf pour les mois de juin et juillet où il est très petit (en dessous de 65 %). Ceci peut être dû aux poussières qui augmentent
pendant la saison sèche et empêchent les rayons incidents de pénétrer facilement.
Le tableau ci-haut nous renseigne sur la tension et le courant continus à la sortie de chaque onduleur pour chaque mois.
61
Le tableau ci-haut nous renseigne sur la tension et le courant alternatifs à la sortie de chaque onduleur pour chaque mois.
62
Solar
Mois T ˚C Moy PV kWh Moy PV V Moy PV A Moy inv kWh Moy inv V Moy inv A
(���/�� )
1 152,11 25,60 1584,85 166,35 53,07 1488,43 85,62 45,97
2 150,45 25,30 1794,18 165,3 60,37 1684,19 85,07 52,37
3 155,93 25,20 1600,46 165,57 53,92 1502,01 84,42 46,97
4 156,09 25,20 1503,87 165,15 50,35 1412,00 74,75 43,73
5 175,16 25,50 1664,86 164,25 55,8 1563,61 79,35 48,67
6 169,39 24,90 428,51 185,15 14,12 402,48 19,25 12,65
7 161,75 25,2 179,31 186,47 5,87 168,29 12,65 5,3
8 163,97 25,6 1759,94 162,25 58,12 1652,39 87,1 51,25
9 154,29 25,5 1755,46 162,62 58,52 1648,63 88,05 51,22
10 161,01 25,3 1738,22 165,25 57,97 1631,46 85,22 50,75
11 129,63 24,2 1304,94 170,1 43,37 1225,40 77,95 38,17
12 123,51 24,2 1390,72 166,25 46,07 1306,76 84,4 40,5
Le tableau ci-dessus porte sur les moyennes des caractéristiques montrées dans les
tableaux précédents. Ces caractéristiques sont la puissance, la tension et le courant.
63
III.7. Le rendement
La puissance d'un panneau solaire indiquée par les constructeurs est sa puissance
maximum obtenue dans des conditions optimales. L’installation des panneaux
solaires est soumise aux plusieurs contraintes entre autres :
Toutes ces contraintes ont une grande influence sur le rendement du générateur
photovoltaïque.
60000
Puissance produite en kWh
50000
40000
30000
20000
10000
0
0 50 100 150 200
Energie solaire reçue en kWh/m²
N.B : Nous avons utilisé les données figurant dans les tableaux pour les mois de
mars, août, septembre et de décembre 2013.
355
350
345
340
Tension en V
335
330
325
320
315
310
305
0 50 100 150 200 250
Intensité en A
Graphique 2: Variation de la Tension et de l’Intensité en fonction de l’énergie
solaire reçue
���
���� = �� � ��� ⁄�� (III.1)
��
�� ��ℎ
���� = ln( + 1) (III.2)
� ��
65
Avec:
Iph: le photocourant
N.B : Nous avons utilisé les données des mois de Mars, Août et Novembre
2013.
354
352
350
348
Tension en V
346
344
342
340
338
336
185 190 195 200 205 210
Inténsité en A
N.B : Pour ce graphique, nous avons fait recours à certaines données figurant dans
les tableaux des données à savoir celles de mars, août, septembre et d’octobre
2013.
��(��ℎ )
η [%] = (��ℎ /� 2 ) � 403 ���
� 100 (III.3)
- En plus, le rendement des cellules photovoltaïques n’est pas très élevé (entre
10 % et 15 %).
III.9. Conclusion
Le CHUK est l’exemple typique qui a choisi l’énergie solaire comme un moyen
de résoudre ce problème, et cela est une réussite puisque il ne manque pas
d’électricité.
- Il est urgent que le pays se dote d’une politique nationale de l’énergie qui
définit la vision et le fonctionnement futur des institutions du secteur de
l’énergie. La vision du secteur doit s’intégrer concrètement dans les
cadres et instruments de développement et de planification (CSLP, OMD,
Vision 2025) que le pays a adoptés. Ensuite, il faut mettre en place une
stratégie énergétique qui s’appuie sur la vision et sur les objectifs et
principes préalablement établis.
Il est aussi souhaitable de faire procéder à une étude de gisement solaire plus
précise prenant en compte les spécificités topographiques et saisonnières.
Nous signalons enfin que nous n’avons pas épuisé notre recherche, et de ce fait
nous invitons tous les chercheurs intéressés par ce domaine de continuer les
recherches y appropriées.
72
REFERENCES
[1] BANGURAMBONA B. ; « Les notes de cours, Electronique Approfondie »
UB, 2ème licence Physique, 2013.