Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Manuel de cours
Sommaire :
Introduction
Système film
Sensitométrie
Qualité d’image
La matière
Radioprotection
INTRODUCTION :
La radiographie industrielle est un essai de contrôle non destructif qui permet de
mettre en évidence des hétérogénéités physiques (criques, retassures, inclusions,
etc.…) ou chimiques (ségrégations majeures d’éléments de numéros atomiques très
différents) par absorption différentielle de rayons X et γ qui impressionnent une
émulsion photographique. La lecture des différences de noircissement au
négatoscope permet de détecter et identifier les défauts.
Schéma de principe
Domaines d’applications :
Eprouvette d’homologation (cas de soudage)
Aux cours d’élaboration du produit (contrôle intermédiaire).
Produit brut (moulage et contrôle avant usinage).
Maintenance (pièce ayant fonctionnée).
Après réparation.
2- Les sources de rayonnements
Les sources de rayonnements ionisants sont choisies en fonction de la nature des
matériaux à contrôler, de l'épaisseur traversée, de la qualité d'image demandée et
des conditions techniques de réalisation, on utilise généralement les rayons X ou les
rayons Gamma en radiographie industrielle.
En radiographie industrielle, la gamme des tensions utilisées varie entre 1kV à 420kV
(kV=kilovolt).
4- Tube radiogène
4-1 Description
4-2 La cathode
Une transformatrice basse tension alimente le filament dans lequel circule un courant
réglable.
4-3 L’anode
4-3-1 La cible ou anticathode : C’est dans cette pièce que se forment les rayons X
après freinage des électrons du faisceau. Les photons X sont émis dans toutes les
directions à partir de la zone bombardée appelée foyer. Dans les tubes de radiologie
industrielle la cible est toujours en tungstène, car le transfert d’énergie cinétique en
énergie calorifique est très important.
Directionnelle
4-4 L’isolant
Il est courant d’isoler électriquement les tubes et les transformateurs en les montant
noyés dans de l’huile minérale ou du gaz sous pression (Hexafluorure de soufre SF6)
La fenêtredu tube est l’élément qui sépare l’intérieur de l’extérieur d’un appareil, elle
est en béryllium pour les tubes à basse énergie (tension inférieures à 100 kV), et en
plastique (araldite) ou métalliques pour les tubes qui travail à des énergies plus
élevées.
4-6 Protection
Dans ce type de refroidissement, la chaleur est évacuée du tube cathodique par une
rallonge en cuivre de l’anode. Un ventilateur assure le refroidissement de cette
7- Le faisceau de rayons X
On peut classer les tube à rayons X en plusieurs catégories suivant leur géométrie,
on distingue :
Faisceau directionnelle
Le faisceau est émis sur 360° autour de l’axe du tube. L’ouverture de la section
longitudinale du faisceau ne dépasse pas 30 à 35°.
Dans le type panoramique oblique, l’axe du faisceau fait un angle d’environ 15° avec
le plan de l’anticathode.
Pour ces types de tubes, l’anticathode est située à l’extrémité d’un tube étroit
prolongeant le tube principale et comportant généralement un dispositif
supplémentaire de guidage des électrons.
8- L’anticathode et le foyer
La surface de l’anticathode bombardée par le faisceau d’électrons s’appelle le foyer
thermique.
La puissance reçue par unité de surface de foyer thermique s’appelle charge focale
(exprimée en watts/mm2)
Tube
Foyer
Refroidissement Isolant optique Rythme de travail
(mm)
U max (kV) I max (mA)
15mn pose
100 6 Bain d’huile Huile 1,4x1, 4
5mn d’arrêt
2mn pose
140 5 Bain d’huile Huile 1,5x1, 5
2mn d’arrêt
Injection
50% sans refr. eau,
200 10 huile+refr huile Huile 3,2x3, 2
illimité avec refr. eau
par échangeur
Circulation
300 3 Gaz 2,2x2, 2 50%(5mn+5mn)
forcée de gaz
Variation de la longueur
d'onde des rayons X en
fonction de la tension du tube
Variation du rayonnement en
fonction de l'intensité appliquée
à la cathode,
pour une tension constante
Description de la méthode :
Un film enfermé dans une cassette sans écran renforçateur, est placé à une distance
d’environ 1 mètre du foyer. Une plaque de plomb, percée en son centre d’un trou de
diamètre aussi petit que possible (inférieur à 0.5mm) est interposée entre le foyer et
le film. La distance entre le foyer et la plaque est choisie beaucoup plus petite que la
distance entre la plaque et le film, par exemple dans le rapport de 1 à 4 (20cm et
(1) (2)
(3)
(5)
(4)
(1) : foyer
(4) : film
Le Cobalt 60 « Co60 » :
T = 5.3 ans
T = 30 ans
T = 74 J
Ep traversé : acier Ep ≤ 5 mm
T = 127 J
T = 31 J
Sélénium 75 « Se75 » :
T =120 J
1-2- Activité :
L’activité d’une source radioactive représente le nombre de désintégration d’atomes
par unité de temps.
L’unité usuelle est le Curie (Ci). Une source de 1 Ci est le siège de 37 milliards de
désintégrations par seconde. 1 Ci a été défini comme étant l’activité d’un gramme de
radium 226.
L’unité légale est depuis 1975, le Becquerel (Bq) qui est égal à une désintégration
par seconde.
1 Ci = 37 GBq et 1 TBq = 27 Ci
En pratique, la source utilisée doit avoir une activité suffisante pour réaliser des
radiographies en des temps industriellement acceptables.
Ar = Ai . e-t (1)
Ar est l’activité restante après un temps écoulé t depuis le jour où a été déterminé
l’activité initiale Ai.
La source radioactive doit avoir une durée de vie assez longue, c’est à dire que son
activité décroît lentement.
Pour apprécier la rapidité avec laquelle l’activité décroît, on définit une nouvelle
constante : la période radioactive T.
La période d’une source radioactive est l’intervalle de temps au cours duquel l’activité
est réduite de 50%. La relation (1) en fonction de la période devient :
-0.693*t/T
Ar = Ai .e (2)
n
Ar = Ai / 2 (3)
Avec t = n T
La source doit avoir une constante spécifique suffisante pour être utilisée en
gammagraphie.
A A+1*
X + 1 neutron X
Z Z
Pour un flux de neutrons donné, on peut considérer, avec une très bonne
approximation, que le nombre Q de telles réactions qui se réalisent par seconde
demeure sensiblement constant au cours de la préparation.
0.693.t
A Asat 1 e T
A titre indicatif, voici quelques valeurs d’activité spécifique atteintes pour l’iridium et le
cobalt.
Le temps de bombardement pour approcher la saturation est bien entendu bien plus
important dans le cas du cobalt que dans le cas de l’iridium. Les temps nécessaires
sont d’ailleurs dans le rapport des périodes.
L’absorption d’un neutron par les noyaux fissiles tels que l’uranium et le plutonium
provoque des réactions de fission. Parmi les produits de fission, on trouve un certain
nombre d’éléments radioactifs en particulier le césium 137 utilisable en
gammagraphie.
Ce sont les radioéléments les plus utilisés. Avec ces deux sources, on réalise
actuellement environ 95% des contrôles par gammagraphie.
Le cobalt émet deux rayons gamma avec la même intensité, l’un d’énergie
1.173 MeV et l’autre d’énergie 1.333 MeV (énergie moyenne 1.25 MeV). Ces
énergies permettent la radiographie de pièces d’acier d’épaisseurs comprises entre
50 et 150 mm avec une assez bonne qualité d’image. Sa période radioactive est
assez longue (5.27 ans)
Le thulium 170, caractérisé par sa période appréciable (128 jours) mais aussi par un
rayonnement de faible énergie (0.084 MeV) est peu utilisé (tubes à paroi mince).
Les sources radioactives utilisées pour la radiographie industrielle sont des sources
scellées sous forme spéciale.
La matière radioactive est généralement mise sous la forme d’un cylindre. Une
source de 2x3 mm est un petit cylindre dont le diamètre et la hauteur valent
respectivement 2 et 3 mm.
Cette matière radioactive est logée dans une enveloppe protectrice scellée appelée
capsule.
Pour la gammagraphie, la source doit avoir subi avec succès un en semble de tests
mécaniques, thermiques et chimiques qui font que cette source scellée est dite de
forme spéciale.
Filetage
soudure
Coupe
isotope
5 – MATERIEL D’EJECTION
Durant les périodes d’inutilisation, la source est stockée dans la coque du conteneur
dont les parois , en métal lourd, sont suffisamment absorbantes pour limiter le débit
de dose aux valeurs permises.
L’ouverture et la fermeture de l’appareil est assurée par une bague fixée à l’arrière de
la coque et qui commande un « barillet ».
Bague en position O
(ouverte)
Clef de serrure de sureté
barille bloquant ou permettant la
t manœuvre du barillet
Canal du projecteur
aligné avec le canal Réceptacle pour
d’éjection du barillet raccord à vis
Porte- source
Protection latérale en
uranium appauvri
Projecteur TIF en position d’irradiation
Canal d’éjection du
barillet
Réceptacle
Embase d’éjection
pour raccord à
boule
5-2 LE PORTE-SOURCE
Ce n’est pas la source scellée seule qui est éjectée du projecteur mais tout le porte -
source, par l’intermédiaire d’un raccord au câble de télécommande.
clavette
Protection rigide Raccord au câble de
Logement de télécommande
la source
Porte-source pour une source d’iridium 192
Timonerie d’obturateur
Commande de
déverrouillage
Embase de Signal vert
Demi raccord
raccordement
d’éjection en
l’absence d’un
Verrou du porte - source accessoire
fermé
Volet protecteur
Verrou du porte –
source ouvert par le Serrure de
demi raccord terminal sécurité
autorisant la
rotation du volet
protecteur,
Câble de
escamote le signal
télécommand
vert pour laisser
e
apparaître le
Demi raccord terminal de la Accessoire
signal jaune
gaine de télécommande d’irradiation
prenant place sur l’embase abaissant le levier de
Levier de sécurité déplacé sécurité et permettant
Massif de protection par l’accessoire d’irradiation de manœuvrer
biologique en uranium , permettant le mouvement l’obturateur
appauvri de l’obturateur
LE PORTE – SOURCE
blindage Câble
goupille
Capsule Réceptacle
contenant la Olive servant à déclencher le pour raccord à
source verrouillage de l’obturateur au boule
retour du porte - source
Le GammaMat TSI/1 est de type B(U) approuvé et satisfait à toutes les exigences de
la norme ISO 3999 :2000, la norme ANSI N43.9, N432 (États-Unis) et DIN 54115
(Allemagne).
Isotope :
Activité :
Max 2msv/h
-40° à +50°
Ir192 Se75
Enveloppe extérieure :
Accessoires :
Télécommande : 5, 10,15m
6- ACCESSOIRES D’EJECTION
Une gaine d’éjection est fixée à l’embout avant du projecteur, par l’intermédiaire d’un
raccord rapide. Un embout rigide d’irradiation vissé à l’extrémité de la gaine, limite la
course du porte – source.
Les télécommandes à câbles restent les plus sûres et les plus utilisées. L’éjection et
le stockage de la source s’effectuent par l’intermédiaire d’un câble, guidé à l’intérieur
d’une gaine spéciale, par un boîtier à manivelle.
L’armature du câble est formé de spires en relief, fonctionnant comme les dents
d’une crémaillère. Le câble transmet ainsi son mouvement de translation par
l’intermédiaire d’une roue dentée. Un enclenchement automatique ou à vis assure la
liaison câble - appareil. La protection et le guidage du câble sont assurés par une
gaine. Le boîtier de la télécommande renferme une roue dentée , qui transmet le
mouvement rotatif d’une manivelle sur le câble.
Ils sont prévus pour être fixés en bout de gaine d’éjection, chacun d’eux ayant un
rôle particulier.
Le dispositif intra -tube permet le contrôle des tubes de 200 à 900 mm de diamètre et
même au-delà.
Catégorie 1
Sans éjection.
Catégorie 2
Classe P :
Projecteur portatif conçu pour pouvoir être porté par un homme seul, de masse, y
compris les dispositifs de télécommande, au plus égale à 55 kg.
Classe M :
Projecteur mobile mais non portatif, conçu pour pouvoir être déplacé facilement par
un dispositif approprié prévu à cet effet.
Classe F :
10- SPECIFICATIONS
Les projecteurs doivent être construits de telle façon que verrouillés dans la position
stockage et équipés de sources correspondant à la charge maximale, le débit
d’exposition ne dépasse pas les limites suivantes :
Classes M et P
Classe F
Le constructeur apportera, par calculs sur plans en tenant compte de tous les
facteurs physiques en cause et à la précision de ceux-ci près, la démonstration que
les débits d’exposition au contact des parois extérieurs des projecteurs de la classe
P ne sont pas supérieurs à 100 mR/h
Projecteur verrouillé
En position de stockage
Position travail
Système Film
Généralités :
Une source de radiation émet soit des rayons X ou des rayons γ vers l’objet à
contrôler.
Cet objet absorbera une partie de l’énergie du rayonnement. Le rayonnement ayant
traversé la pièce traversera le film en ionisant une partie des cristaux d’halogénures
d’argent se trouvant dans son émulsion.
Après développement, l’image latente est donc rendue visible.
Les Films Radiographiques
Définition :
Récepteur d’image constitué d’un support souple, teinté ou non, recouvert sur une ou
deux faces d’une émulsion photosensible dont la sensibilité est adaptée aux
rayonnements X ou gamma.
Composition :
1/ Support en polyester
3/ émulsion
32 Gélatine
4/ Couche protectrice.
Le support :
Son rôle t de supporter l’émulsion.il doit présenter des caractéristiques afin de ne pas
provoquer d’altération de cette émulsion :
Stabilité dimensionnelle
Résistance mécanique aux contraintes
Neutralité chimique
transparence
L’émulsion :
Ils sont composés par des halogènes du type chlore, brome et iode, suivant
l’application. Des mélanges d’halogènes peuvent être introduits dans les émulsions
afin d’améliorer certaines propriétés (exemple : chloro-bromure pour des films peu
sensible et possédant un bon contraste).
La taille et la diversité dans l’émulsion est un élément important qui influe sur les
caractéristiques du film (sensibilité, contraste, granularité).
Un film sensible (ou rapide) possède pour principe des gros grains.
La taille des grains est en moyenne de 0.8µm, avec un nombre variant de 6 à 120
G /cm³.
2-la gélatine :
Les cristaux d’halogénures sont disposés dans la fabrication dans un liant appelé :
Afin d’augmenter ses propriétés contre les abrasions mécaniques, elle doit être
durcie par un tannage.
Remarque :
Dans la réalité le cristal constitue un réseau cristallin composé par un grand nombre
d’ions de plusieurs sortes Ag+ et Br- sont disposé dans un réseau cubique face
centré
D’autres systèmes existent en fonction de la structure des ions du cristal et la nature
des liaisons qui les relient
Ce sont les plus utilisés en radiographie industrielle .pour les rayons X d'énergie
inférieure a 400 Kv et les rayonnements gamma on utilise les écrans en (plomb),
mais a haute énergie d’autres matériaux sont utilisés tels que le (Nickel, l’acier, les
alliages de cobalt, le chrome et le tungstène)
Les écrans fluorescents :
appelés aussi les écrans salins, ces derniers libèrent des photons lumineux de
longueur d’onde déterminée (bleu et ultraviolet) ,lorsqu’ils sont irradiés .ils permettent
une très grande réduction du temps de pose, ils sont surtout utilisés en radiographie
médicale
Les écrans fluor métalliques :
Le contacte entre l’écran et le film doit être aussi étroit que possible afin que les
électrons émis par le plomb atteignent le film sans diverger trop, ce qui donnerait une
image floue et nuirait à la qualité de l’image
1 – PIECE
2 – CASSETTE
3 – FILMS
4 – ECRANS ANTERIEURS
5 – ECRANS POSTERIEURS
6 – ECRAN INTERMEDIAIRE
7 – ECRAN DE BLOCAGE
8 – RAYONNEMENTS PARASITES
9 – RAYONNEMENTS PRIMAIRES
Elle ne doit pas être confondue avec la sensibilité de détection des défauts.
S = 10ˉ²/X
Pour simplifier les calculs de temps d’exposition, il est préférable de travailler avec
une exposition définie en röntgen.
X = 38.8/S
La fiche d4identification d’un lot de film, A pour but de situer les caractéristiques de
ce lot d’émulsion, Par apport à la valeur nominale du type de film dont la sensibilité et
le contraste moyen sont exprimés selon les normes
X = 38/S (± %)
Exemple :
Soit un film dont la sensibilité à 220 KeV est d 23. La fiche d’identification indique
que l’écart de sensibilité pour ce film est de -5%. Calculer l’exposition en röntgen
pour une densité de 2
X R = 38.8/23-(5% de 23)
X R =1.78 R
Formation De L’image
FILM VIERGE :
Br- + hν Br + e-
De cette réaction chimique des forces électriques attirent les ions Ag+
interstitiels .qui se transforment en atome d’argent. Ainsi nous avons formé un
germe de l’image latente .invisible a l’œil
LE LABORATOIRE SYNOPTIQUE
le film radiographique est constitué d'une base transparente, teinté de bleu, revêtu
sur les deux faces d'une émulsion. L'émulsion est constituée de gélatine contenant
des cristaux d'halogénure d'argent microscopiques sensibles au rayonnement, tels
que le bromure d'argent et le chlorure d'argent. Lorsque les rayons X, les rayons
gamma ou les rayons lumineux frappent les cristaux ou les grains, certains des Br-
ions sont libérés et capturés par les ions Ag +.
Dans cette condition, on dit que la radiographie contient une image latente (cachée)
parce que le changement dans les grains est virtuellement indétectable, mais les
grains exposés sont maintenant plus sensibles à la réaction avec le révélateur.
Lorsque le film est traité, il est exposé à plusieurs solutions chimiques différentes
pour des périodes de temps contrôlées. Traitement de film implique essentiellement
1. La révélation
L'image latente est révélée lors du développement (les deux termes, révélation et
développement sont à l'origine équivalents, mais le deuxième est généralement
utilisé pour l'ensemble du traitement du film).
Révélateur
Sa composition
C'est une solution mise au contact de l'émulsion sèche. Elle commence par hydrater
celle-ci. Les corps chimiques peuvent alors diffuser dans un milieu quasi-liquide et
accéder aux grains sensibles. La composition chimique du révélateur est complexe,
elle associe :
- Des Alcalinisants.
- Des Produits antivoile (Bromure de Potassium), protégeant les grains non exposés
du film.
L'eau de préparation
Elle doit avoir un minimum de qualités, absence de corps étrangers (filtration), dureté
calcaire modérée.
Altération du révélateur
Le révélateur s'use à l'usage ou avec le temps sans usage et doit donc être
régénéré, soit en fonction du délai depuis la préparation, soit de la surface traitée.
L'oxygène de l'air agit aussi sur un révélateur en l'oxydant ; un révélateur qui n'est
pas suffisamment utilisé (débit insuffisant d'une machine) perd une partie de ses
qualités et les films seront ensuite sous-développés.
Le processus de révélation
Réduction de l'argent
Ag+ + e- Ag métal
Remarque :
Le bain d’arrêt :
C’est une solution acide, composée de 3% d’acide acétique.il a un double rôle :
Fixage de l'image
Brome et Bromure d'Argent sont solubilisés par une solution d'hyposulfite de sodium
; d'où le nom de débromuration, également employé autrefois. Ces éléments en
solution dans la gélatine diffusent vers le révélateur pour une grande partie.
Évacuation du fixateur
Le fixateur usé est un sel chargé en Argent qu'il convient de récupérer (par
électrolyse) ; le métal Argent récupéré représente plusieurs milliers de Francs (le
cours de l'argent varie considérablement) par an et par machine.
Il est vraisemblable que dans les années prochaines, l'évacuation des produits
chimiques dans les égouts publics sera interdite et remplacée par des recueils
sélectifs et coûteux ou des traitements complémentaires avant évacuation sélective
(déshydratation).
3. Lavage
La réaction chimiques qui ont lieu dans l’émulsion au cours du fixage donnent
naissance à des composés qui s’attaquent avec le temps a l’image. Seul un lavage
soigné et prolongé élimine ces composes nocifs et permet une conservation
prolongée des radiogrammes. Cette opération se fait à l’eau courante, avec une
De 5 à 10 C° lavage 30 minutes
De 10 à 25 C° lavage 20 minutes
De 25 à 30 C° lavage 15 minutes
4. Agent mouillant :
Il est conseillé avant le séchage de plonger le film dans un bac d’eau contenant
quelques gouttes de teepol. Son rôle est d’empêcher la formation de gouttes d’eau
qui entrainerait des taches au séchage (blanchâtres si présence de calcaire). Le film
aura un aspect glacé, plus esthétique, le séchage sera également favorisé.Le temps
de passage est de 2 minutes dans une solution aqueuse de 5 à 10% d’agent
mouillant.
5. Séchage
La condition générale de séchage est : l’air ambiant. Mais cette méthode occasionne
nombreux problèmes comme un temps très long.
Afin d’accélérer le processus, des sécheuses en armoire sont utilisées, des règles
d’utilisation doivent par contre être instaurées :
Le sérieux et la vitesse avec lesquels les sels de fixage sont éliminés de la couche
du filme sont déterminés par plusieurs facteurs
EXIGENCE :
Les quantités de thiosulfate résiduel est en fonction des exigences posé au film en
ce qui concerne l’archivage. 3µǥ Na2 S2 O2/cm² ou 30 mǥ/m² par coté d’émulsion
(40 ans de conservation, pour 15 ans la quantité et double)
Certains valeurs actuelles sont 5 fois plus élevés que la norme mais ne garantissent
qu’une conservation de 5 à 10 ans .d’autres méthodes de détermination peuvent être
utilisées, elles ne pourront être pratiquées que dans des laboratoires spécialisés
Déposé une goutte de solution de nitrate d’argent sur une plage clair du film
(dans les 2 faces)
Attendre 1 minute
enlevé l’excès de cette solution ‘(le nitrate)
interprétation :
aucune décoloration : un bon archivage
coloration jaune clair : limite de validité d’archivage
coloration jaune foncé : reprendre un lavage
Condition de conservation :
SENSITOMETRIE
Introduction :
Science ayant pour objet l’étude des propriétés et des caractéristiques des surfaces
sensibles.
Cette technique permet de connaitre les variations de la densité optique d’une
émulsion radiographique en fonction de :
- L’exposition (X)
- L’énergie du rayonnement (E)
- Le traitement des radiogrammes
Il est donc nécessaire de tracer une courbe d’une émulsion radiographique à l’aide
de sensitogramme (échantillons ou essais de films radiographiques qui ont été
exposés et développés afin de permettre l’analyse des résultats).
Densité et contraste :
Transmission et opacité : Un film regardé par transmission reçoit une quantité de
lumière « I0 » ; Absorbant la lumière, il ne laissera passer que « It » :
Transmission T= It / I0
Opacité O= I0 / It
DENSITE « d » exprime le degré de noircissement d’un radiogramme.
d= Log101/T
d = f (Log10x)
Étude de la courbe :
Afin de tracer cette courbe il suffit d’utiliser :
une émulsion radiographique
une source de rayonnement d’énergie spécifiée
une cale à gradin
un traitement spécifié.
1.2 Zone de sous exposition (elle est appelée le pied de la courbe ou talon, elle
débute par une densité « «dv » appelée densité de voile correspondant à la somme
de la densité optique du film traité mais non exposé, et de la densité du support.
Variations de la courbe :
Variation de forme :
Le type d’émulsion radiographique (plus le film est sensible, plus sa pente est
importante).
Le film A possède une émulsion plus sensible que le film B, on dit que le film A est un
film rapide (appelé aussi film à gros grain) et le film B est un film lent (appelé aussi
film a grain fin)
Le système de renforcement : (le temps d’exposition d’un film exposé sans écrans
ou avec écrans métalliques, est beaucoup plus important que celui exposé avec
écran fluorescent).
Variation de position :
-SI d ↑ contraste ↑
CONTRASTE MOYEN
(Gradient moyen, ou facteur de contraste)
LA LATITUDE DE POSE
↓ LATITUDE DEPOSE ↑
↓ DENSITE OPTIQUE ↑
↑ CONTRASTE IMAGE ↓
↑ SENSIBILITÉ DE DETECTION DES DEFAUTS ↓
QUALITE D’IMAGE
Facteurs Influençant La Qualité D’image
La qualité d’image dépend de deux facteurs :
Le contraste : différence de densité entre 2 zones considérées du radiogramme.
Définition Contraste
Flou cinétique
distorsion
Les écrans
Le flou géométrique
Dû à la non ponctualité de la source ou du foyer émissif de rayonnement.
Il peut se rencontré sous différentes formes :
L’I.Q.I est un petit dispositif constitué d’un matériau de nature identique (ou
analogue au point de vue absorption du rayonnement) à celui de la pièce examinée.
Ce dispositif est superposé à la pièce à radiographié coté source de rayonnement,
son image apparaît sur le film, sa perception permet d’apprécier la technique à
radiographier et la netteté de l’image.
IQI ASME
Dans la nature, les corps sont rarement à l’état pur mais sous forme de mélanges ou de
combinaisons.
Une combinaison est souvent un corps pur composé (eau pure, sel marin) ; elle peut être
décomposée en corps purs simples ou éléments (l’eau pure se décompose par électrolyse
en oxygène et hydrogène, et le sel en sodium et chlore).
Définition 1 : La molécule est la plus petite partie d’un corps pur qui puisse exister à l’état
libre tout en conservant les propriétés de ce corps pur( molécule H2O , molécule NaCl).
Définition 2 : L’atome est la plus petite partie d’un élément qui puisse participer à la
formation d’une molécule, ou encore, la plus petite quantité d’un élément qui représente sa
nature et ses propriétés.
Le noyau :
-Son symbole chimique (lettre majuscule suivie ou nom d’une lettre minuscule)
A 23
Na soit : Na
Z 11
1-4- ISOTOPES
Les isotopes sont les différentes formes d’un même élément. Ils ont les mêmes
propriétés chimiques et occupent la même place dans le tableau de classification
périodique (isotope signifie même endroit). Leurs propriétés physiques différent
cependant ; leurs atomes ayant des masses différentes : chaque isotope a dans son
noyau un nombre variable de neutrons (même nombre de protons).
Exemple des formes isotopiques de l’hydrogène :
1 2 3
H . H H
1 1 1
Les électrons tournent autour du noyau sur des orbites circulaires stables (orbites
de Bohr) ; ils sont maintenus en équilibre sous l’effet de deux forces égales mais
opposées : la force centrifuge (Fc = mv2/r)dirigée vers l’extérieur et la force
centripète (force électrostatique Fe = k q.q’/r2)
TABLEAU RECAPITULATIF
Couches K L M N O P Q
principales
Niveaux principaux 1 2 3 4 5 6 7
s s s s s s s
p p p p p
Sous-couches d d d d
f f
Total d’électrons 2 8 18 32 32 18 2
C’est l’énergie qu’on doit fournir à l’électron pour l’arracher et l’éjecter vers l’extérieur
de l’atome : elle s’appelle énergie de liaison ou d’extraction.
Le signe moins signifie que l’énergie globale de l’électron sur son orbite est négative
et que l’on doit lui fournir de l’énergie positive pour l’extraire de l’atome.
Le tableau périodique des éléments est construit en plaçant les éléments en ordre
croissant de Z et en mettant dans la même colonne les éléments qui ont des
propriétés chimiques semblables.
Dimitri Mendeleïev découvrit en 1869 qu’un tel arrangement des éléments aux
propriétés chimiques semblables, produit des intervalles périodiques.
Définition :
La masse atomique d’un élément chimique est égale à la masse d’une mole
d’atomes de cet élément pris dans des proportions isotopiques naturelles ,
pratiquement constantes.
35
Cl : 34 , 969 75,53 %
17
37
Cl : 36 , 966 24,47 %
17
2-1- DEFINITION
Direction de propagation
Plan d’oscillation
E
0
x
H
z Plan de polarisation
Les physiciens expliquent que la lumière visible, les ondes radio, les micro-ondes, les
infra-rouges, les ultra-violets, les rayons X , les rayons gamma, etc., sont de même
nature. Ils ne différent que par leur longueur d’onde λ .
Pour une radiation de fréquence ν , ce paquet d’énergie ou photon , est donné par
la relation :
E = h.ν (1)
Cette équation exprime la dualité « onde – particule », puisque ν est une propriété
ondulatoire et que le quantum d’énergie E exprime une propriété corpusculaire.
Lorsque l’on chauffe un métal, ses électrons atomiques migrent vers les couches
périphériques par absorption d’énergie.
Lorsqu’une lamelle ou un filament métallique est porté à incandescence, l’agitation
thermique est telle que les électrons des couches externes sortent du métal.
En appliquant une différence de potentiel (U) entre une cathode portant le filament
et une anode portant une anticathode, on accélère ces électrons vers l’anticathode.
Le rayonnement X de freinage :
Lorsqu’un électron incident heurte l’anticathode (l’électron pénètre dans le champ
électrique intense qui règne au voisinage du noyau atomique), il subit un brusque
freinage et il y a émission d’une radiation électromagnétique.
Photon X
Électron
Champ
Électrostatique
Caractéristiques d’un rayonnement X :
L’énergie E d’un rayonnement X est d’autant plus grande que sa longueur d’onde
est faible. Le réglage de l’énergie d’un rayonnement X se fait en modifiant la tension
d’accélération U. U et E sont directement proportionnelles.
Intensit Intensit
é é
I2 U2
I1
U1
3- LA RADIOACTIVITÉ
3-1- ETAT ENERGETIQUE DU NOYAU
Les protons et les neutrons sont liés entre eux par des forces nucléaires intenses.
(De l’ordre de 8 MeV par particule)
Définition :
60
Co 27
-
2.5 MeV
1
1.3 MeV
2
60
Ni 28 0
La transition s’écrit :
A A
-
X Y + e + Q
Z Z+1
60 60 0
Co Ni * + e- + Q
27 28 -1
1 1
Transformation du proton en neutron : p n + 0e
1 0 1
La réaction s’écrit :
A A
0
X Y + e+ + 0
ν
1 0
Z Z-1 0
Les noyaux émetteurs ont un excès de protons par rapport aux neutrons.
-Dans la désintégration alpha, un noyau d’hélium ( hélion ) est spontanément émis par
un noyau.
-La désintégration alpha est une caractéristique des noyaux LOURDS (Z> 82).
A A-4 4
Cas général : X Y + He
Z Z-2 2
Le passage du noyau fils , d’un état excité à l’état fondamental , est suivi
généralement de l’émission d’un photon γ .
Bi Tl + He
83 81 2
Les mouvements des nucléons dans le noyau sont régis par les mêmes lois
quantiques qui régissent les mouvements des électrons dans un atome.
Lorsqu’un noyau se désintègre, le noyau fils peut se retrouver dans un état excité ; il
se désexcite alors spontanément, le plus souvent instantanément, par émission de
photons portant le nom de rayons gamma ( γ ).
1 Ci = 3,7. 10 10 Bq
3-7- ACTIVATION
activité
Ai
Ai/2 Ai
Ar =
2n
Ai/4
temps
Ai/8
T 2T 3T
Les photons lumineux, les infra-rouges et les ultra-violets sont en général absorbés
en cédant leur énergie aux atomes : c’est l’absorption thermique.
Quelquefois, les photons cèdent leur énergie à un électron satellite qui passe d’une
couche à une autre plus externe (niveaux d’énergie statique de l’atome) : c’est
l’absorption spectrale qui est évidemment sélective.
Quant aux photons plus énergétiques, en l’occurrence les rayons X et les rayons
gamma, ils provoquent trois types d’interaction qu’on va examiner successivement.
Mais avant, observons quelques phénomènes :
absorban
t
Rayonnement incident
Rayon directement
mono énergétique
transmis
Rayon totalement absorbé
A - EFFET PHOTOELECTRIQUE :
Ec = h. ν - Ek
L’effet Compton est une interaction d’un photon avec un électron libre ou très peu
lié à l’atome. Tout se passe comme s’il y avait un choc élastique entre le photon et
l’électron. Le photon cède une partie de son énergie à l’électron qui acquiert une
énergie cinétique.
RETENONS :
Ces deux particules s’éloignent l’une de l’autre avec une énergie cinétique telle que
la relation suivante soit vérifiée :
E0 = 2 m0.c2 + Ec e- + Ec e+
RETENONS :
Un photon peut perdre toute son énergie, ou du moins une grande partie, au cours
d’une seule interaction plutôt que par une série continue de collisions.
La distance parcourue par un photon avant qu’il réagisse avec la matière ne peut
être prédite.
Si l’on désigne par X°i le débit d’exposition incident et par X°t le débit
d’exposition transmis derrière un écran constitué de n C.D.A., nous obtenons la
0
relation suivante : Xt
0
Xi n
2
0
Débit X
0
Xi
0 0
X i/2 0 Xi
Xt n
2
0
X i/4
0
X i /8
0 temps
Xi / x 1/ 2
2 x 1/ 2
3 x
1/ 2
0
Xi / 4
0
X i /8
Dés la découverte des rayonnements ionisants en 1895, leurs dangers ont été mis
en évidence:
- 1896: lésions cutanées radio induites;
- 1902: premier cas de cancer radio induit;
- 1910: cancers expérimentaux;
- 1927: mutations génétiques.
Les effets des rayonnements ionisants sur un organisme résultent du transfert
d'énergie à la matière, transfert qui constitue un processus complexe.
membranes
ensemble de cellules
lésions moléculaires tissus différenciées et de cellules
souches qui remplit une fonction
ensemble de tissus qui assure
dommages cellulaires organes
une fonction vitale
lésions tissulaires organisme ensemble d'organes
Exemple: L'énergie moyenne pour provoquer une ionisation dans l'eau est de 33,85
eV. Ainsi dans l'eau, 1 électron de 1 MeV produit environ : (106 eV / 33,85 eV) = 3
104 ionisations et 105 excitations.
- 1er cas:
L'eau est ionisée si E > 5,16 eV, qui est l'énergie de la liaison H-OH :
2O ---> e- + H2O+
- 2ème cas:
La molécule d'eau est excitée :
2O ---> H2O*
- Finalement:
10-10 secondes à 10-9 secondes après l'interaction avec le rayonnement ionisant,
l'eau est devenue une solution plus ou moins concentrée en radicaux OH° et H° et en
molécules d'hydrogène issues de la réaction : H° + H° ---> H2
d'énergie du rayonnement.
- 1er cas:
Le T.L.E. est élevé, donc le nombre d'ionisation est grand, donc la probabilité de
rencontre entre les radicaux libres formés est élevée :
H° + H° ---> H2
- 2ème cas:
Le T.L.E. est faible et la réaction de recombinaison est la plus probable :
- 1er cas:
En absence d'oxygène, la réaction s'arrête par dimérisation : H° + H° ---> H2
- 2ème cas:
En présence d'oxygène, la réaction suivante à lieu : H° + O2 ---> OOH°
e- + O2 ---> O2°-
Les peroxydes et les tétroxydes sont des oxydants puissants qui altèrent les lipides
des membranes des cellules.
R° + O2 ---> ROO°
Dans toutes cellules normales il existe des réactions qui produisent des radicaux
libres et des peroxydes similaires à ceux formés en cas de radioexposition.
Les cellules possèdent donc des enzymes dont la fonction est d'inactiver ces
- les peroxydases :
- les catalases :
rayonnement de fluorescence ;
rupture de liaisons chimiques.
Exemple: l'excès d'énergie d'une ionisation est de 12,6 eV et celui d'une excitation
est de 6,6 eV. Dans les 2 cas, l'excès est suffisant pour rompre la liaison H-OH d'une
molécule d'eau dont l'énergie est de 5,16 eV.
L'énergie est transférée à des molécules au voisinage des molécules concernées qui
induisent à leur tour des lésions des molécules concernées. C'est typiquement
l'action des radicaux libres formés lors de la radiolyse de l'eau. Actuellement, on
pense que c'est l'effet direct qui prédomine.
En effet, en raison de leur courte durée de vie (10-6 secondes) les radicaux libres
migrent à de faibles distances. En conséquence, seuls ceux qui sont formés à
Toutes les molécules biologiques sont des cibles. On peut mentionner en particulier:
Rappel:
La dose absorbée est de 1 Gy, soit une énergie de : 1 Gy = 1 J.kg-1 = 0,624 1019 eV
Une telle énergie peut entraîner : (0,624 1019 17
ionisations.kg-1
-10
g, la dose absorbée par 1 noyau va entraîner
4
ionisations
-11
ionisations !!!
La mort cellulaire résulte de lésions irréparables dans des structures vitales pour la
cellule telles que les chromosomes. La mort cellulaire peut être immédiate pour des
doses élevées (plusieurs Gy) ou différée pour les faibles doses.
Les effets des faibles doses sont les suivants:
les lésions sont dans la plupart des cas réparées et la cellule redevient normale ; en
effet, nos cellules possèdent plusieurs gènes de surveillance et de réparation de
l'ADN, qui sont efficaces à condition que la dose reçue ne soit pas trop importante.
si les lésions sont mal réparées, les cellules peuvent perdre leur capacité de
division dés la 1ère division (1ère mitose) ou après plusieurs mitoses (mort
différée) ;
enfin, la cellule peut sembler normale en terme de survie, mais être anormale
en terme chromosomique et subir des effets génétiques (héréditaires) ou
s'orienter vers le développement de cancers.
selon la vitesse de renouvellement du type de cellule, la mort cellulaire peut se
manifester:
entre quelques heures et quelques jours pour les cellules à division rapide: par
exemple les cellules souches de la moelle osseuse ;
entre quelques mois à quelques années pour les cellules à division lente: par
exemple, les neurones n'ayant plus à se diviser demeurent fonctionnels pour
de faibles doses.
b. l'évolution: Par l'étude des courbes de survie, on remarque aussi que plus un
organisme est évolué plus il est radiosensible comme l'indiquent les valeurs du
tableau suivant: D0 (Gy) Espèce cellulaire
1000 virus
100 levures
10 bactéries
1 mammifères
Lors d'une exposition, si le nombre de cellules détruites est trop important, leur
remplacement par la multiplication des cellules viables est insuffisant. Le déficit
cellulaire qui en résulte entraîne des lésions tissulaires qui à leur tour altèrent la
fonction de l'organe. Enfin, celle-ci peut entraîner des signes cliniques, voire la mort
de l'individu.
Les effets déterministes sont donc ceux que l'on observe au delà d'un seuil, qui
correspond à une dose de 0,2 à 0,3 Gy. Ils sont appelés déterministes car ils sont
obligatoires, c'est-à-dire qu'ils se manifestent toujours.
l'exposition) ;
d'autant plus graves que la dose est importante ;
clairement décrits du point de vue symptomatique ;
différents selon que l'exposition est globale (l'organisme entier) ou partielle
(une partie de l'organisme).
Dose
Dose
équivalente Effets
(Gy)
(mSv)
0,3 - 1 1000 nausées, vomissements
épilation provisoire
Dose
Dose
équivalente Organe Effets
(Gy)
(mSv)
réponse "tout ou rien" avant implantation (1er - 8è jour)
Les effets stochastiques sont les conséquences probabilistes à long terme, chez un
si la mutation porte sur un gène d'une cellule somatique, les effets concernent
l'individu exposé. Ce sont les effets cancérogènes ;
si la mutation porte sur un gène d'une cellule germinale, les effets concernent
l'individu exposé mais peuvent également se transmettre. Ce sont les effets
héréditaires.
Les effets stochastiques n'ont pas de seuil de dose. Ce sont des effets aléatoires qui
n'apparaissent pas chez tous les individus. Par ailleurs, les effets stochastiques sont
1/ INTRODUCTION
EXTERNES
catégories
2.3 Le public
1/ PRINCIPE DE BASE
2/ INFLUENCE DU TEMPS
3/ INFLUENCE DE LA DISTANCE
1/ INTRODUCTION
Les rayonnements ionisants ayant des effets nocifs sur les tissus vivants, leur
utilisation dans les activités industrielles constitue un risque pour les travailleurs et la
population dans son ensemble. Afin de limiter ce risque à un niveau acceptable la
majorité des états se sont dotés d'un certain nombre de textes réglementaires que les
utilisateurs de rayonnements ionisants sont tenus de respecter et ont mis en place des
moyens de surveillance et de contrôle de la population.
a) Toute activité impliquant une exposition aux rayonnements ionisants doit être
justifiée par les avantages qu'elle procure.
b) Toutes les expositions doivent être maintenues à un niveau aussi faible qu'il est
raisonnablement possible de la faire,compte tenu des aspects économiques et
sociaux.
c) En aucun cas dans les activités autres que les applications médicales et à
l'exception des expositions d'urgences, les doses reçues par les individus ne devront
dépasser les limites recommandées par la commission.
Concernent uniquement les expositions d'origine professionnelle, elles sont définis pour
les conditions normales de travail.
Exposition du cristallin
0,15 Sv ( 15 rem )
L’EDMA trimestriel est fixé aux 6 dixièmes de l’EDMA annuel pour les hommes, il est
limité au quart de l’EDMA annuel pour les femmes en état de procréer.
Dés qu'une grossesse a été déclarée au médecin du travail, des dispositions doivent
être prises pour que l'exposition abdominale de la femme, accumulée pendant le
temps qui s'écoule entre la déclaration de la grossesse et le moment de
l'accouchement soit aussi réduite que possible et ne dépasse en aucun cas 0,01 Sv
soit 1 rem .
Pour ces personnes les conditions habituelles de travail sont susceptible d'entraîner
le dépassement des trois dixièmes des E D M A annuel.
Ce sont les travailleurs Non Directement Affectés à des Travaux sous Rayonnements
(NDATR ). Pour ces personnes, les conditions habituelles de travail sont telles
qu'elles ne peuvent pas entraîner le dépassement des trois dixièmes des E D M
A annuel.
Pour une exposition globale l'EDMA annuel des NDATR ne devra pas dépasser
0,015 Sv soit 1,5 rem.
Entre 16 et 18 ans, les apprentis ne peuvent être exposés aux rayonnements que
pour le besoin de leur formation. Leur EDMA est limité aux trois dixième de l'EDMA
annuel.
EDMA annuel pour une exposition globale est de : 0,015 Sv soit 1,5 rem.
2/3 Le public
Pour le public l’EDMA ne devra en aucun cas dépasser le dixième de l'EDMA annuel
fixé par les textes pour les DATR .
Pour une exposition globale l'EDMA annuel pour le public est fixé à
0,005 Sv soit 0,5 rem.
- seuls les travailleurs de type A ayant donné leur accord peuvent y être soumis.
. Pour les travailleurs qui ont déjà dépassé leur EDMA annuel au cours des
douze mois précédents.
Le chef d'entreprise:
La personne compétente:
- Il doit établir les consignes de sécurité, définir le balisage des zones contrôlées et
la conduite à tenir en cas d'incident.
- Il doit tenir à jour la fiche de nuisance, qui décrit pour chaque opérateur DATR,
les conditions de travail et d'emploi des sources de R.I. qu'il utilise.
Les opérateurs:
- Ils doivent avoir reçu une formation en matière de radioprotection et par voie de
conséquence avoir été avertis des risques encourus lors de l'utilisation des R.I.
- Ils doivent assurer leur propre sécurité mais aussi celles des Non DATR et le
Public et accomplir leur travail dans le cadre des consignes de la personne
compétente.
Le médecin de travail
- Il doit réaliser ou faire réaliser les examens définis par les textes réglementaires
et ce ceux qu'il juge nécessaire:
. Analyse d'urine.
- Il doit tenir à jour la fiche d'exposition ( qui rassemble les résultats des analyses
dosimétrique réaliser avec les dos films ).
L'inspecteur du travail:
-Il doit être avertie des dépassements d'EDMA par le chef d'entreprise concerné.
- une dosimétrie individuelle à l'aide du dos film de poitrine chargé et analysé une
fois par mois au minimum est imposé.
. Un stylo dosimètre.
. Un débitmètre
Pour les Non DATR , la loi impose une dosimétrie collective. La personne
compétente est chargée de la mise en place de cette dosimétrie.
a) Une zone est dite contrôlée si l'exposition dans les conditions normales de
travail est susceptible de dépasser les trois dixièmes de la limite annuelle d'exposition
réglementaire, soit:
10 Pour une durée annuelle de 2000h de travail, cette valeur correspond à un débit
d'équivalent de dose de:
15 mSv/2000h = 7,5 µSv/h = 0,75 m rem/h.
A la limite de cette zone, le débit d'équivalent de dose doit être au plus égal à :
b) Une zone est dite surveillée si l'exposition dans les conditions normales de travail
est susceptible de dépasser un dixième de la limite annuelle d'exposition
réglementaire, soit:
Pour une durée annuelle de 2000h de travail, cette valeur correspond à un débit
d'équivalent de dose de:
source
TECHNIQUE DE LA RADIOPROTECTION
1/ PRINCIPE DE BASE
a) Réduire le temps ( t )
2/ INFLUENCE DU TEMPS
Formule : D = D°× t
D = D° × t
D = 20 mrad/h × 2, 5 h = 50 mrad.
D = D° × t
D = 0, 75 mrad/h × 4 h = 3 mrad.
3/ INFLUENCE DE LA DISTANCE
D°2
d2
D°1
d1
Le débit de dose délivré à une distance de " d " mètre d'une source est " d 2 " fois
plus faible ou plus grand que le débit délivré à 1 mètre de la source.
D°d = D°1m / d²
d² (5m)²
d² (0,5m)²
Remarque
- Le débit de dose délivré à 1cm d'une source γ sortie de son centenaire ou d'un
tube à RX en fonctionnement est de 10000 fois plus fort que celui délivré à 1m.
La C.D.A est couramment notée par E1/2 ou x1/2, sa valeur dépend du type de
matière traversée et de la nature du rayonnement utilisé.
Pour le béton de densité 2,3 g/cm³, l'acier de 7,8 g/cm³ et le plomb de 11,5 g/cm³
la C.D.A en mm
Co 60 100 20 13
Ir 192 60 12 4
Cs 137 80 15 6
Dans le cas des RX, l'énergie moyenne des rayons dépend de la haute tension
appliquée au tube et de la filtration propre de chaque poste, il est impossible de
donner des valeurs générales de C.D.
200 kV 5 mm
300 kV 7 mm
Dans le cas oŭ la C.D.A correspond à une épaisseur très faible, on utilise la couche
de déci-transmission. E1/10 ou x1/10
D°i
D°i D°i
2ⁿ Ke
D°t en %
100%
50%
25%
12,5%
6,25%
Nbre x1/2
x1/2 2x1/2 3x1/2 4x1/2