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mouvements de terrain de la
Meurthe-et-Moselle
BRGM/RP-54826-FR
Septembre 2006
Inventaire départemental des
mouvements de terrain de la
Meurthe-et-Moselle
Rapport final
BRGM/RP-54826-FR
Septembre 2006
Étude réalisée dans le cadre des projets
de Service public du BRGM 2005 04RISA11
Vérificateur : Approbateur :
Nom : Carola Mirgon Nom : Philippe Elsass
Date : Date :
Signature : Signature :
Arnoux C., Cruz Mermy D., Fischer C., Dubois A., Fourniguet G. (2006) – Inventaire
départemental des mouvements de terrain de la Meurthe-et-Moselle. Rapport final. BRGM/RP-
54826-FR, 114 p., 28 ill., 5 ann.
© BRGM, 2006, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.
Inventaire départemental des mouvements de terrain de la Meurthe-et-Moselle
Synthèse
Ce programme, d'une durée de dix-huit mois et ayant bénéficié d’un avenant de huit
mois1, vise à recenser, localiser et caractériser les principaux mouvements de terrain
qui se sont produits dans le département de la Meurthe-et-Moselle, puis d'intégrer ces
données factuelles dans la Base de Données nationale sur les Mouvements de Terrain
(www.bdmvt.net), gérée par le BRGM en collaboration avec le Laboratoire Central des
Ponts et Chaussées (LCPC) et le service de Restauration des Terrains de Montagne
(RTM).
Le présent rapport rend compte des résultats du projet au terme de l'étude. Les
mouvements de terrrain concernés par cet inventaire départemental sont
exclusivement ceux qui se rattachent aux phénomènes suivants (les phénomènes de
retrait-gonflement ne sont pas pris en compte) :
- érosion de berges.
Ce recensement a été finalisé par l'intégration des informations acquises dans une
base de données pérenne et homogène. A l'issue de ce travail de synthèse, l'ensemble
des informations acquises sera mis en libre accès sur le site Internet (www.bdmvt.net).
Ce rapport rend compte des travaux réalisés pour établir une base de données aussi
exhaustive et bien renseignée que possible :
1
Demande d’avenant n°1/2006 à la convention n° CV 04000065/2004 du 16 juillet 2004
- 54 érosions de berges ;
- 14 coulées de boue.
La plupart de ces mouvements ont fait l'objet d'une visite de terrain, ce qui a permis
d'apprécier leur état de stabilité.
Sommaire
1. Présentation générale.......................................................................................... 11
5. Conclusion............................................................................................................ 63
6. Bibliographie ........................................................................................................ 65
Abréviations
1. Présentation générale
2. Présentation de l'étude
Le chapitre ci-après présente le cadre général tel que défini entre le MEDD et le BRGM
pour les inventaires des mouvements de terrain à l'échelle départementale.
L'adaptation de ce cadre à chaque cas départemental est précisée dans les chapitres
qui suivent.
potentiellement les plus concernés). La connaissance des zones qui ont été ou sont en
mouvement est jusqu'à présent diffuse, hétérogène et incomplète. Il s'agit donc de
rassembler la totalité des informations disponibles (sans qu'il soit possible de prétendre
à l'exhaustivité en la matière) et de la stocker, sous forme homogène, dans une base
unique et fédérative de données géoréférencées: la Base de Données Nationale dont
les développements informatiques ont été cofinancés par le MEDD.
Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un programme pluriannuel, 2001 à 2006, demandé
par le MEDD et visant à réaliser un bilan aussi exhaustif que possible des mouvements
de terrain avérés sur le territoire métropolitain.
- les départements intéressant les services RTM, soit 11 départements (04, 05,
06, 09, 31, 38, 64, 65, 66, 73, 74) ;
La méthodologie de ces inventaires est présentée dans le cahier des charges. Celle-ci
permettra d'homogénéiser la représentation des résultats obtenus. Ce recensement
faisant partie d'un programme national, il est primordial que les différentes étapes de
son élaboration soient définies précisément, même s'il apparaît quelques différences
entre les départements en fonction de l'implication des services décentralisés de l'Etat
pour le recueil des données.
2.3.1. Présentation
Ce projet intègre, d'une part, l'animation d'un réseau d'acquisition des données à
l'échelle nationale provenant de divers organismes spécialistes du domaine, d'autre
part, le développement d'outils permettant le recueil, l'analyse et la restitution des
informations de base nécessaires à la connaissance et à l'étude préalable des
phénomènes dans leur ensemble, ainsi que le développement d'un site Internet
accessible à tous (www.bdmvt.net).
Ces outils sont regroupés sous forme d'une base unique appelée BDMvt. Ils offrent la
possibilité de mémoriser de façon homogène l'ensemble des informations disponibles
en France, sur des situations récentes et sur des évènements passés, et de donner
facilement l'accès à cette information.
- la base centrale (sous Oracle) à partir de laquelle sont faites les interrogations du site
Internet,
L’acquisition des données se fait essentiellement à partir d’inventaires effectués par les
trois organismes nationaux concernés par les mouvements de terrain, le BRGM, le
CETE et les services RTM.
L’origine des informations est diverse, leur provenance peut aller d’un simple
dépouillement d’archives plus ou moins complètes, de transferts d’anciennes bases de
données aux inventaires départementaux actuels.
La saisie des données est réalisée par les organismes régionaux des trois organismes
centraux :
- les Services Géologiques Régionaux (SGR) pour le BRGM ;
- les Laboratoires Régionaux ou Centres d’Études Techniques de l’Équipement
(LRPC et CETE) pour le LCPC ;
- les services de Restauration de Terrain en Montagne départementaux pour les
services RTM.
L’échange de données entre partenaires est effectué à partir des bases locales
intégrées dans la base centrale. Des bases locales ainsi consolidées par les données
de chaque organisme leur sont ensuite restituées. Chaque organisme régional envoie
les données à son organisme central qui les regroupe et les renvoie au BRGM (cf.
Illustration 2).
Les données métropolitaines sont inventoriées par les trois organismes, alors que les
données Outre-mer sont uniquement inventoriées par le BRGM.
2.4.1. Typologies
Les mouvements de terrain concernés par cet inventaire départemental sont exclusivement
ceux qui se rattachent aux phénomènes suivants :
• chutes de blocs et éboulements ;
• glissements et fluages lents ;
• effondrements et affaissements (y compris ceux d’origine minière) ;
• coulées de boue et laves torrentielles ;
• érosions de berge.
Les tassements différentiels liés à des phénomènes de retrait - gonflement de sols argileux
ne seront pas pris en compte dans le cadre de cette étude.
La validation sur le terrain doit être effectuée de façon à caractériser les mouvements de
terrain recensés et repérer les éventuels phénomènes complémentaires.
3. Résultats de l'inventaire
- les archives ;
- l'enquête auprès des 594 communes du département ;
- l'inventaire auprès des différents organismes et particuliers concernés.
La recherche bibliographique avait pour but de rassembler toutes les informations déjà
publiées concernant les occurrences historiques de mouvements de terrain dans le
département. Elle s'est traduite en différentes recherches spécifiques :
Chaque courrier préparé contenait une lettre signée par le directeur du SGR Lorraine
expliquant la démarche d’inventaire, une fiche de renseignements à remplir, une carte
de la commune servant à localiser les mouvements connus par la mairie ainsi qu’une
représentation schématique des mouvements de terrain recensés. Les envois ont été
adressés par le BRGM le 19 octobre 2004 aux 594 communes de Meurthe-et-Moselle.
La carte suivante présente les réponses des mairies enregistrées à la fin du mois de
septembre 2005 et déclarant la présence ou non de mouvements de terrain. Il est à
noter que certaines mairies ont signalé la présence d’événements liés à la sécheresse
de l’été 2003. Ces événements de type retrait/gonflement n’ont pas été pris en compte
car ne faisant pas partie du présent inventaire.
350 100,0
300
80,0
250
200 60,0
150 40,0
100
50 20,0
0 0,0
04
05
05
5
04
05
5
-0
-0
-0
0
c-
v-
r-
il-
v-
s-
vr
ai
in
av
n
ar
dé
no
ju
m
ju
fé
ja
73,4 % (436)
Parmi ces réponses, 329 mairies, soit 55,4 % des communes du département, nous
ont indiqué qu’il n’y avait aucun mouvement sur leur territoire, soit 75,5 % des
réponses.
Au total et avant traitement, environ 229 mouvements ont été recensés grâce aux
questionnaires mairies.
Par téléphone ou par courrier, des contacts ont été établis avec divers organismes et
professionnels.
La carte suivante présente les informations préventives (DCS, PPR, aléa minier fer,
périmètres liés aux affaissements de sel, atlas des mouvements de terrain 2000) et les
arrêtés de reconnaissance CatNat2.
166 communes ont un DCS. D’après l’Atlas départemental des aléas et des risques
majeurs, 12 communes sont soumises à des PPR mouvements de terrain et 9 sont
soumises à un périmètre lié aux affaissements dus au sel. De plus, les PPR
mouvements de terrain prescrits concernent 7 communes. 16 communes ont fait l’objet
d’arrêté de reconnaissance de Catastrophe Naturelle Mouvements de terrain.
2
Catastrophe naturelle
Conformément au cahier des charges, une partie des mouvements de terrain recensés
lors de la phase de recueil des données a fait l'objet de visites de terrain. Grâce à ces
dernières, de nombreux renseignements supplémentaires ont été collectés, concernant
notamment les dimensions ou encore les désordres liés à leur présence.
Ces visites comprennent essentiellement des visites de terrain : 225 mouvements ont
ainsi pu être décrits ou découverts, avec parfois des témoignages. Les visites ont
également permis de recenser 84 évènements inédits qui n'avaient pas été signalés
par les réponses des mairies ou dans les différents documents consultés. Enfin, les
visites de terrain (et en mairie) n'ont pas toujours permis de valider certains
mouvements (absence de traces sur le terrain, dans les mémoires ou les archives,
localisation trop imprécise, zone inaccessible, …)
Au total, 225 mouvements ont fait l'objet d'une validation sur le terrain et peuvent être
directement intégrés dans la BDMvt. Ajoutons que les 27 mouvements bien renseignés
par les Unités Départementales d'Aménagement (UDAM) ont aussi fait l'objet d'une
visite de terrain de la part de leurs services. La majorité des mouvements signalés et
parfois bien renseignés par les communes peut également être intégrée à la BDMvt.
En revanche, la majorité des évènements peu fiables, souvent juste signalés par une
coupure de presse, ne peut être validée et intégrée directement dans la BDMvt sans
réflexion préalable lors de la phase de validation.
Tous les mouvements de terrain recensés par le biais de cette étude sont à ce jour
traités et saisis dans la base BDMvt.
Ainsi, à la fin de ce projet, 734 fiches ont été saisies dans la base BDMvt.
Tout d'abord, il n'y a pas beaucoup de dossiers géotechniques dans ces archives.
Ensuite, les termes sous lesquels sont classés les arrêtés CatNat sont plutôt imprécis.
En effet, ceux rangés sous la catégorie "inondation et coulées de boues" ne
concernent que rarement des mouvements de terrain. Ces dossiers ont été écartés car
ils posent le problème de l'absence de précision. En effet, le terme "coulée de boue"
est utilisé pour deux phénomènes distincts, l'un est une déstabilisation d'un "sol
liquéfié", ce qui est un mouvement de terrain franc ; l'autre est lié au ruissellement
généralement sur des sols cultivés, qui par érosion forme un torrent ou un ruisseau
chargé d'éléments solides, ce qui correspond plutôt à une inondation ponctuelle. Bien
que la dynamique soit différente, le résultat de ces phénomènes est quasiment le
même, à savoir qu'il reste une épaisse couche de boue en aval.
Le classement des communes dans les Dossiers d'Information Communaux sur les
Risques Majeurs (DICRIM) et DCS ne sont généralement qu'une source d'information
complémentaire mais ne permettant pas d'alimenter la base avec des évènements
particuliers. En effet, les DICRIM et les DCS concernant les mouvements de terrain
sont souvent mis à jour avec les données du BRGM, les reconnaissances CatNat, ou
en se basant sur des cartes d'aléas qui recensent les zones à risques sur une
commune mais rarement les mouvements de terrain avérés.
7 ont répondu,
7 ont répondu,
92 ont répondu,
Cette comparaison témoigne des disparités entre les différentes sources d’information
d’où la difficulté de considérer les informations non documentées comme fiables.
Plusieurs types d’erreurs ont été relevés dans les réponses des mairies. On peut, par
exemple, noter quelques erreurs de typologie. En effet, il n’est pas évident pour un
non-averti de distinguer une coulée de boue d’un glissement ou d’un effondrement.
De plus, certaines mairies ne signalent aucun mouvement de terrain sur leur territoire
communal alors qu’un examen des cartes géologiques au 1 / 50 000e ou une visite de
terrain atteste de leur présence.
Il apparaît que certaines informations retournées étaient basées sur une mémoire
d’évènements récents ne faisant pas forcément partie du présent inventaire
(retrait/gonflement lié à la sécheresse de 2003, séisme).
Certains élus nous ont parfois indiqué le nom (voire les références de dossiers) d’un
autre organisme auprès de qui nous pouvions prendre contact pour de plus amples
informations. D’autres, enfin, ont rempli le questionnaire avec de nombreux
renseignements et références.
Toutefois, dans la majorité des cas, l’information était incomplète ou peu précise.
Après croisement des informations à notre disposition, nous constatons que le nombre
de communes n’ayant pas connu de mouvements à ce jour serait plutôt de 298, soit
68,3 % des réponses reçues, au lieu des 75,5 % avancées lors de l’enquête.
Certaines communes n’ont pas signalé des mouvements jugés insignifiants tandis que
d’autres ne nous ont pas signalés des évènements considérés comme trop anciens
(vieux de plus de 5, 10 ou 20 ans selon les cas). De plus, de nombreux événements
ont pu se dérouler dans des zones non fréquentées et n’ont pas marqué les mémoires
lors de leur apparition.
Les données de la DDE, de l’UDAM et du CETE sont classées comme fiables et sont
généralement assez complètes. Il comprend pour chaque commune traitée la carte de
hiérarchisation de l’aléa avec, de façon non systématique, les glissements recensés.
Cet atlas est non exhaustif : il concerne 84 communes et prend en compte les
glissements (circulaire actif, pelliculaire, reptation, solifluxion) et fontis. Les chutes de
blocs, effondrements et érosions de berges ne sont pas intégrés.
La DDAF n’a pas été en mesure de nous fournir des informations ; il est vrai qu’en
Meurthe-et-Moselle, on recense peu de coulées de boue par rapport à d’autres
départements comme, par exemple, dans le Bas-Rhin où une étude est actuellement
en cours.
Les informations fournies par GEODERIS étaient très complètes en ce qui concerne
les phénomènes d’affaissement lié au sel. De plus, un tableau Excel de toutes les
références archivées nous a été fourni, ce qui permet d’effectuer des recherches
thématiques. Cependant, n’ayant pas pu consulter l’ensemble des données concernant
le bassin ferrifère lorrain, il est probable que des effondrements n’aient pas été
recensés.
Nous avons obtenu l’accès à plusieurs dossiers du bureau d’études ANTEA, ce qui
nous a permis d’apporter des compléments d’informations pour certains mouvements.
Ces documents sont souvent très complets et comportent des informations techniques.
Certains organismes n’ayant pas de données à nous fournir, nous ont renvoyés vers
d’autres interlocuteurs, notamment la DIREN qui nous a rapproché du SIDPC. D’autres
n’ont pas donné de suite à notre courrier, comme c’est le cas pour VNF qui n’a pas
souhaité nous communiquer d’informations au sujet d’un rapport sur Sexey-aux-
Forges.
L’ONF a répondu à notre sollicitation mais n’a pas donné suite à notre demande.
Enfin, le Conseil Général, consulté, a fait appel à ses subdivisions (UDAM) afin de
satisfaire notre demande. Les informations fournies par les membres des différents
UDAM, nous ont permis à la fois de compléter certains mouvements dont nous avions
connaissance mais aussi d’en répertorier de nouveaux.
− les dimensions : aucune indication ou des informations souvent exagérées par les
particuliers qui en ont des anciens souvenirs ou en ont entendu parler. Il apparaît la
plupart du temps que les mouvements sont de tailles plus modestes qu’indiquées ;
Tous les phénomènes ne laissent pas les mêmes traces et pour nombre d’entre eux,
celles-ci sont très vites effacées ou réparées, notamment pour les coulées de boue, les
érosions de berges et les affaissements et effondrements. En effet, ces objets laissent
peu de dépôts, qui disparaissent de façon naturelle ou par réhabilitation des sites par
l’Homme.
Ces raisons sont les principales causes de grandes imprécisions à la fois sur les
coordonnées mais aussi sur la description fournie.
Lorsque le terrain en place n’était pas visible de par l’occupation du sol (constructions,
sites goudronnés, terrain remanié, remblai, couverture végétale importante, …), la
géologie était renseignée selon la carte géologique correspondante. Cependant les
formations superficielles comme les frange d’altération ne figurent pas toujours sur ces
cartes. Or, il apparaît que ce sont souvent ces formations superficielles qui sont
responsables des mouvements de terrain.
C’est pourquoi il était parfois difficile de se prononcer sur la nature des matériaux
responsables du mouvement, de ceux affectés, ou sur la géométrie du mouvement
(extension en profondeur,…).
Ces données nous permettent cependant d’avoir une idée de la nature du substratum
et du type d’altération de surface.
3.4. SYNTHESE
La base des informations s’appuie sur les déclarations des mairies. L’avantage des
questionnaires est de consulter directement les habitants qui ont une connaissance
plus importante de leur région.
Les recherches en archives donnent des résultats disparates. Les données techniques
sont très fiables et très exhaustives. Les articles de presse et les arrêtés de CatNat
sont fiables mais peu renseignés.
La DDAF n’a pas été en mesure de nous fournir des informations et la DIREN nous a
renvoyé vers le SIDPC. Par contre, VNF ainsi que l’ONF n’ont pas donné suite à notre
demande.
Les informations fournies par GEODERIS sont très complètes en particulier concernant
les phénomènes d’affaissement liés au sel. Il a aussi été possible de consulter
plusieurs dossiers d’ANTEA permettant ainsi d’apporter des compléments
d’informations pour certains mouvements.
Faible
Très bonne 88 % des fiches
0% Bonne
0% présentent une
12%
exhaustivité moyenne
contre 12 % comprenant
une bonne exhaustivité.
Moyenne
88%
La précision de la
Mètre Commune localisation des
1% 1% phénomènes est
Kilomètre
bonne puisque
32% 61 % des
évènements sont
localisés avec
une précision au
Décamètre plus
60% décamétrique et
Hectomètre
6%
39 % sont
localisés avec
une précision au
moins
hectométrique.
Glissements de terrain
Effondrements
69%
16%
Glissements de terrain
Effondrements
Chutes de blocs
Coulées de boue
Erosions de berges
Chutes de blocs
6%
Coulées de boue
Erosions de berges 2%
7%
En ce qui concerne les effondrements et affaissements, ils sont dans leur grande
majorité d’origine minière (affaissements dus à l’exploitation du sel, fontis dus à
l’exploitation du fer). Les effondrements dus à l’exploitation des gisements de fer se
situent au Nord dans le Bassin de Briey, et au Sud dans le Bassin de Nancy. Quant
aux affaissements d’origine salifère, ils se situent essentiellement au Sud-Est de Nancy
(Varangéville), mais également dans les secteurs de Dombasle et Vic-sur-Seille. Il
existe néanmoins des affaissements naturels tels que des dolines ou des karsts.
Les érosions de berges sont localisées dans les vallées de la Moselle et de la Meurthe
ainsi que dans celles du Sânon, de la Vezouze, de l’Amezule et de la Chiers.
Les coulées de boues, quant à elles, sont des phénomènes plutôt rares et ponctuels
qui sont dus à des pluies torrentielles.
La Lorraine est limitée à l’Est par les crêtes du Massif Vosgien où deux paysages
s’opposent : au Sud-Est, les Hautes Vosges, cristallines, aux sommets arrondis, les
« Ballons » dont le plus élevé, celui de Guebwiller, atteint 1426 m ; les Basses Vosges,
gréseuses, très boisées, aux formes tabulaires au Nord-Ouest, , avec le Donon
(1008m) comme point culminant. A partir de ce massif montagneux, les altitudes
décroissent plus ou moins régulièrement vers l’Ouest, pour n’atteindre plus que 70 m
dans les zones les plus basses, aux environs d’Epernay (en Champagne).
La bordure orientale de la Lorraine est en grande partie formée par les grès et
conglomérats du Permien et du Buntsandstein et se raccorde à la Lorraine centrale qui
comprend :
La Lorraine occidentale est par excellence le Pays des Côtes, qui sont beaucoup
plus marquées que dans les secteurs précédents. La trilogie « côte – plateau de
revers de côte – plaine déprimée » à laquelle il faut ajouter, en avant de la côte, les
buttes-témoins, se répète trois fois :
3
La Dépression Liasique est une dépression (enfoncement) constituée par les formations du Lotharingien
et du Pliensbachien
L’hydrographie
− La Meurthe : elle trouve son origine sur le versant ouest des Vosges. Sa
longueur totale est de 170 km ;
Le climat des reliefs (massif vosgien) est particulier avec l’accentuation de l’influence
océanique et montagnarde.
• du Permien au Keuper,
Au Permien, sous climat de type tropical, les dépressions tectoniques sont comblées
de formations détritiques, tandis que le Trias inférieur montre encore des faciès
fluviatiles auxquels succèdent les Grès coquilliers du Muschelkalk inférieur ;
• Le Jurassique,
Au Dogger, la région est à nouveau transgressée par pulsions successives. Une mer
chaude venant du Sud par le seuil morvano-vosgien instaure tout d’abord un régime
complexe de plate-forme superficielle et de barrière à sédimentation essentiellement
Alors que les dépôts sédimentaires d’âge triasique semblent à première vue épais et
homogènes, ceux d’âge jurassique présentent de fortes variations latérales de faciès.
Ainsi, une formation peut-elle être représentée ponctuellement par une dominante
marno-argileuse et latéralement à courte distance par une dominante calcaire
oolithique.
Des variations de faciès sont connues au sein des formations du Jurassique, les
caractéristiques lithologiques des formations géologiques pouvant conditionner l’aléa
mouvement de terrain. Dans cette partie seules les changements de lithologie
significatifs seront évoqués.
Une autre formation présentant des variations latérales de faciès est la j2b2 : Calcaires
oolithiques divers, marnes du Jarnisy et de Gravelotte, calcaire coquillier de Vernéville
(Bajocien supérieur). Ces variations apparaissent tout d’abord, au niveau des marnes
du Jarnisy, conséquence des apports terrigènes externes et liées à la présence du
synclinal du Luxembourg. Il s’agit d’un ensemble d’une quinzaine de mètres de marnes
Le Tertiaire et le Quaternaire
On pense généralement qu’au Pliocène les cuestas étaient amorcées, mais mal
dégagées. Au Quaternaire, l’encaissement des rivières s’est poursuivi par saccades.
Lors des périodes interglaciaires, les eaux fluviatiles contribuent à la formation des
falaises par érosion préférentielle des niveaux argileux. Au cours des périodes froides,
Même au cours des périodes les plus humides, l’évacuation de ces matériaux
périglaciaires et de ceux provenant des Vosges englacées n’a pas toujours été facile,
d’où des phénomènes de capture par déversement (Moselle) et d’importantes
accumulations détritiques (terrasses climatiques des hautes vallées de l’Aube, de la
Seine, de la Marne et de l’Aisne ; terrasses fluvio-glaciaires de la Moselle ; ennoyage
des plaines du Perthois et de Brienne).
4
Fragmentation des roches cohérentes due à l'augmentation par le gel du volume de l'eau interstitielle
4.1.4.1. Le fer
L’activité extractive du fer dans l’Est du Bassin Parisien est extrêmement ancienne et
date au moins de l’antiquité gallo-romaine.
Le minerai d’âge aalénien était connu avant le XVIIIe siècle mais n’était pas exploité car
jugé trop pauvre et trop phosphoreux même s’il était beaucoup plus abondant que
d’autres gisements. De là vient le nom péjoratif de « minette » qui lui fut attribué, par
opposition à celui de « mine » pour le « fer fort » nettement plus riche et à peu près
dépourvu de phosphore. L’épuisement des autres gisements a toutefois nécessité d’en
intensifier l’extraction, son traitement étant par ailleurs facilité par l’emploi de la houille
en métallurgie : la première concession date de 1844.
Le gisement de fer aalénien s’étend sur plus de 100 km entre les concessions
d’Esch-sur-Alzette à Longwy, au Nord, et celles de Neuves-Maisons – Pont-Saint-
Vincent, au Sud de Nancy. D’Est en Ouest, son extension maximum est de l’ordre
de 30 km. La richesse de la minéralisation le divise en deux bassins : au Nord, le
Bassin de Briey, le plus important ; au Sud, le Bassin de Nancy, beaucoup plus
modeste.
Le minerai de fer aalénien (minette lorraine) est une ferriarénite. A des corps
ferrugineux, ovoïdes, appelés « oolithes », sont associés des débris de coquilles
marines ou de tests divers et de grains de quartz ; tous ces éléments sont liés par
un ciment carbonaté (couches rouges) ou par une matrice chloriteuse (couches
vertes) ; dans le premier cas, le minerai est dit calcaire et siliceux dans le second.
4.1.4.2. Le sel
Les différentes formations géologiques renferment plusieurs nappes qui, suivant leurs
caractéristiques (profondeur et fluctuations saisonnières notamment), peuvent avoir
une incidence sur le phénomène de retrait-gonflement des argiles. En effet, dans le
cas d’une nappe à faible profondeur, les phénomènes de succion atténueront la
dessiccation de la zone non saturée du fait des remontées capillaires. Cependant, en
cas de baisse généralisée du niveau de la nappe, la dessiccation de la zone non
saturée sera d’autant plus importante. Par ailleurs, dans le cas d’une alternance de
couches argileuses et sableuses, les niveaux sableux seront sujets à des fluctuations
rapides de teneur en eau, qui influeront directement sur la teneur en eau des argiles
sus-jacentes, donc sur le retrait ou le gonflement de ces dernières.
Les grès du Trias inférieur affleurent à la périphérie des Vosges cristallines. Dans sa
partie captive, la nappe des grès vosgiens est un aquifère dont l'évolution est très
lente. L’eau se minéralise de plus en plus au fur et à mesure que l’on s’éloigne des
zones d’affleurement. La qualité des eaux est généralement très bonne sauf lorsque
localement des failles mettent en communication les grès avec des niveaux du
Muschelkalk ou du Keuper. Cette nappe constitue une des principales ressources en
eau de la Lorraine. Dans tout le bassin parisien ce vaste ensemble hydrogéologique
représente une superficie de l’ordre de 40 000 km². L’épaisseur moyenne des grès est
de l’ordre de 200 mètres. Cette nappe est largement exploitée pour l’alimentation en
eau mais d’autres domaines sont également concernés (thermalisme, géothermie,
stockage de gaz).
Les grès du Rhétien inférieur, à l’Est de l’axe Nancy-Metz, peuvent atteindre 30 mètres
de puissance et sont découpés en plusieurs systèmes aquifères isolés par des failles.
Cette nappe n’est pas un réservoir important mais présente un intérêt non négligeable
pour l’alimentation en eau potable des petites collectivités (exemple : usine de
Laneuville-Devant-Nancy).
Ces calcaires du Bajocien et du Bathonien forment les Côtes de Moselle. Ils ne sont
séparés du minerai de fer que par un mince écran de marnes micacées. Très fissurés,
souvent karstiques, ils constituent l’un des plus volumineux réservoirs d’eau de la
Lorraine. Cette eau est largement utilisée pour les collectivités et l’industrie. Les
réserves exploitables peuvent être évaluées entre 300 et 600 millions de mètres cube
par an.
La nappe alluviale de la Moselle est de loin la plus importante. Son épaisseur moyenne
est de 4 mètres. Elle constitue la principale source en eau potable des collectivités de
la vallée de la Moselle.
La nappe de la Meurthe est de plus faible importance et l’eau est très fortement
minéralisée (lessivage des évaporites du Keuper).
Ces phénomènes sont répartis dans leur grande majorité le long du sillon mosellan qui
s’étend de la frontière germano-luxembourgeoise au Sud de Nancy (cf. Illustration 28),
où la conjonction de la morphologie, de la topographie, de la géologie et des conditions
climatiques a provoqué une succession de glissements souvent emboîtés ou accolés.
En effet, il s’agit des versants marneux et argileux de la vallée de la Moselle, où la
jonction entre les différentes unités plateaux-buttes-vallées se fait par l’intermédiaire de
pentes souvent très fortes au droit des falaises calcaires (20 à 30 %) qui s’adoucissent
en descendant dans la vallée.
Les terrains les plus soumis à ce genre de mouvement sont les formations
superficielles à composante argileuse comme les loess, les alluvions anciennes, les
colluvions, les altérites et bien entendu les formations géologiques argileuses et
marneuses mésozoïques En effet, les glissements de terrain semblent se localiser
essentiellement au sein de la frange d’altération ou dans les pentes couvertes
d’éboulis et de colluvions associés aux formations géologiques sus-citées. Les
principales formations géologiques responsables de ce type de mouvement et mises
en évidence dans le présent inventaire étant les formations liasiques avec les
« Schistes carton » et Marnes à septaria (l4) du Toarcien inférieur aux caractéristiques
géotechniques médiocres.
Les « Schistes carton » sont des argilites très finement feuilletées, d’un gris noirâtre,
papyracées par altération, pyriteuses et bitumineuses. Ce sont des formations
surconsolidées très sensibles à l’altération. A l’état sain, ils sont raides, fissiles et
pyriteux. Lorsqu’ils sont au contact de l’air, ils se délitent très rapidement, ce qui
favorise la pénétration de l’eau. Sous l’action conjuguée de l’eau et des bactéries
(assimilation du soufre, du fer et de la matière organique), les marnes raides se
transforment en une argile brune bariolée de gris contenant du gypse, ce qui facilite la
défloculation des argiles et leur glissement (ϕ’max=20°, ϕ’résiduel=10°). Les « Schistes
carton » mis au contact de l’air, lors d’un terrassement par exemple, gonflent de façon
importante.
Les marnes à septaria sont des argilites silteuses micacées, bleu sombre,
éventuellement feuilletées.
Cependant, il apparaît que quelques glissements sont subvenus dans des formations
du Dogger où l’on a noté des variations de faciès. Un glissement a été recensé sur la
commune d’Errouville au sein des calcaires siliceux de l’Orne (j2a-b), lentilles de
calcaires gréseux sous forme d’une alternance de bancs de calcaires gréseux et
d’interbancs sableux ou marno-sableux. Sur les communes de Mont-Bonvillers,
Anderny, Bettainvillers et Hatrize, des glissements dans les Marnes du Jarnisy (j2b2)
ont été recensés. Enfin, des mouvements ont été recensés dans les Marnes à
rhynchonelles (j3b) du Bathonien et plus précisément sur les communes de Bicqueley
et Gondreville.
Les chutes de blocs et les éboulements, avec 47 cas répertoriés dans le département
de la Meurthe-et-Moselle, sont des phénomènes typiques des zones escarpées. On les
retrouve surtout en bordure de vallées et le long des cuestas, au niveau de la Côte de
Moselle (le long de la vallée de la Moselle) et le long de la vallée de la Chiers (cf.
Illustration 28). Dans ces zones, les phénomènes affectent les falaises de calcaires
bajociens et bathoniens (j2a-b, j2b1, j2b2 et j3b) et la formation ferrugineuse
aalénienne. A ces endroits, peuvent subvenir des phénomènes de fauchages de
panneaux, les calcaires bajociens et bathoniens et la formation ferrugineuse
aalénienne reposant sur des formations susceptibles de fluer de façon importante. Ceci
est particulièrement le cas dans la formation du Bathonien, j3b, constituée d’une
alternance de bancs de marnes et de calcaires (« caillasses ») à rhynchonelles.
Il existe également quelques chutes de blocs répertoriées dans les Vosges gréseuses,
au Sud-Est de Lunéville. Elles sont localisées dans les formations des Grès vosgien et
du conglomérat principal du Buntsandstein moyen, le long d’une crête sinueuse au-
dessus de la vallée de la Plaine dominée par le village de Pierre-Percée et sur la
commune de Val-et-Châtillon.
Illustration 22 – Prévention des chutes de blocs affectant une falaise calcaire du Bajocien
sur la commune de Pompey par clouage et pose d’un grillage
Il s’agit principalement de phénomènes d’érosion des sols par ruissellement qui sont
plutôt rares et ponctuels. D’après les réponses des mairies, ces coulées sont
consécutives à des précipitations importantes.
Les terrains concernés par les coulées de boues sont des formations superficielles et
des sols facilement remobilisables comme les loess, les formations des pentes et les
altérites.
Il se peut que certaines coulées de boues soient en réalité des glissements de terrain,
les informations obtenues sur ces phénomènes dépendant des indications de
personnes pas toujours spécialisées.
Tout d’abord, certains affaissements apparaissent dans les zones d’exploitation des
mines de fer, c’est-à-dire, essentiellement dans le Nord du département où le gisement
de fer aalénien s’étend entre les concessions d’Esch-sur-Alzette (Grand Duché du
Luxembourg) à Longwy, dans le Bassin de Briey (cf. Illustration 28). Il existe également
un autre gisement dans le Bassin de Nancy, plus précisément au Sud de Nancy dans
la région de Neuves-Maisons - Pont-Saint-Vincent. Certaines communes du Bassin
ferrifère lorrain (secteur Briey-Longwy-Thionville) ont même un PPR minier prescrit.
Les phénomènes d’affaissement sont en général dus à un ennoyage des travaux
miniers ou à un défruitement trop important ce qui a pour conséquence une chute
altimétrique en surface.
Dans les zones d‘exploitation des gisements de sel du Keuper (secteurs de Dombasle-
Varangéville et de Vic-sur-Seille-Dieuze-Château-Salins (Moselle)) ou du Muschelkalk
(région de Sarralbe (Moselle)), s’observent également des affaissements provoqués
par des phénomènes de dissolution affectant le gîte au voisinage de la surface
topographique.
2m
Il est difficile de quantifier la perte des terrains, la divagation des méandres étant
saisonnière. Les informations proviennent exclusivement des mairies, il se peut donc
que certains phénomènes aient été omis.
1m
Pour guider les pouvoirs publics par la proposition de secteurs à traiter en priorité,
nous avons donc choisi de ne faire apparaître que le nombre cumulé de mouvements
de terrain de type glissements de terrain et chutes de blocs, croisé avec les zones déjà
soumises à des PPR ou à des PPR prescrits, ainsi que les communes bénéficiant
d’arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle et celles bénéficiant d’une
cartographie de l’aléa glissement de terrain.
Les zones que l’on considère comme prioritaires sont celles comptant un nombre
significatif de glissements et de chutes de blocs cumulés, c’est-à-dire, à partir de 3 – 4
mouvements par communes. Elles sont situées essentiellement dans la zone allant de
Nancy à Pont-à-Mousson, dans celle située au Nord de Longwy ou encore dans celles
de Vézelise et Pierre-Percée (cf. Illustration 26). Il est à noter que dans le premier
secteur (Nancy - Pont-à-Mousson), des cartes d’aléa glissement de terrain ont déjà été
réalisées entre autres par la DDE de Meurthe-et-Moselle. Actuellement, toutes ne
bénéficient pas d’une réglementation de prévention des risques naturels. Les
communes au Sud-Est de Pont-à-Mousson se différencient nettement des autres par le
nombre d’évènements recensés ; elles bénéficient toutes d’ores et déjà d’une carte
d’aléa glissement de terrain et les plus touchées pourraient faire l’objet d’une
prescription de PPR MT.
5
GEODERIS est un groupement industriel INERIS - BRGM
5. Conclusion
- 54 érosions de berges ;
- 14 coulées de boue.
Les glissements de terrain sont les évènements les plus nombreux mais ils présentent
rarement de grandes amplitudes. Ce sont généralement les couches d’altération qui
sont mises en mouvement lors d’épisodes très pluvieux.
Tous ces mouvements de terrain ont été géoréférencés, caractérisés, valorisés et sont
tous saisis dans la base de données nationale BDMvt.
Conformément au cahier des charges, tous les mouvements de terrain accessibles ont
été visités, ce qui a permis de noter leur stabilité actuelle.
Il ne faut cependant pas oublier que le présent inventaire ne saurait être exhaustif. En
effet, il est impossible de prétendre à un recensement de la totalité des mouvements
de terrain survenus dans le département.
Il faut également remarquer que dans le cas présent, les formations superficielles ne
sont pas toujours représentées sur les cartes géologiques au 1 / 50.000e, et qu’elles
sont responsables de nombreux mouvements de terrain. On peut ainsi noter
l’importance des visites de terrain qui ne permettent pas seulement de valider un
phénomène mais de mettre en évidence la nature des terrains responsables de ce
mouvement.
6. Bibliographie
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France (1/50 000), feuille Longwy Audun-Le-Roman (112). Orléans : BRGM, 8 p. Carte
géologique par J. Goguel, M.Lemoine, P.L. Maubeuge (1959).
Goguel J., Nicklès M., Maubeuge P.L. (1964) - Notice explicative, Carte géol. France
(1/50 000), feuille Vézelise (267). Orléans : BRGM, 8 p. Carte géologique par J.,
Goguel (1963).
Goguel J., Clermonté J., Maubeuge P.L. (1964) - Notice explicative, Carte géol.
France (1/50 000), feuille Commercy (228). Orléans :BRGM, 8 p. Carte géologique par
J., Goguel (1964).
Goguel J., Maubeuge P.L., Clermonté J. (1965) - Notice explicative, Carte géol.
France (1/50 000), feuille Chambley (163). Orléans : BRGM, 8 p. Carte géologique par
J., Goguel (1965).
Goguel J., Laugier R. (1966) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000),
feuille Lunéville (269). Orléans : BRGM, 11p. Carte géologique par J. Goguel (1969).
Guillaume L., Guillaume M., Limasset J.Cl. (1968) - Notice explicative, Carte géol.
France (1/50 000), feuille Sarrebourg (232). Orléans : BRGM, 11p. Carte géologique
par L. Guillaume, M. Guillaume, J.Cl. Limasset (1968).
Jurain G., Meyer R., Verbecq F., Chrétien J.C. (1974) - Notice explicative, Carte
géol. France (1/50 000), feuille Rambervilliers (305). Orléans : BRGM, 8 p. Carte
géologique coordination générale par G. Jurain, R. Meyer, F. Verbecq, J.C. Chrétien
(1974).
Laugier R., Marchal Cl., Maréchal B. (1972) - Notice explicative, Carte géol. France
(1/50 000), feuille Parroy (231). Orléans : BRGM, 11p. Carte géologique par R.
Laugier, Cl. Marchal, B. Maréchal (1972).
Le Roux J., Bellorini J.P., Pitonon B., Steiner P. (1982) - Notice explicative, Carte
géol. France (1/50 000), feuille Briey (137). Orléans : BRGM, 32 p. Carte géologique
par J. Le Roux, Fauvel P.J., Vincent P.L. (1982).
Marchal Cl., Allouc J. (1977) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000),
feuille Bayon (268). Orléans : BRGM, 28 p. Carte géologique par J. Hilly , J. Allouc, Cl.
Marchal, R. Laugier, J. Avias, G. Vocel, G. Wild, J. Castaing, D. Geisler, J.P. Denis, V.
Eschenbrenner, G. Minoux (1977).
Maubeuge P.L. (1969) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille
Longuyon-Gorcy (112). Orléans : BRGM, 11p. Carte géologique par P.L. Maubeuge
(1969).
Maubeuge P.L. (1970) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000),
Gondrecourt-Le Château (266). Orléans : BRGM, 8p. Carte géologique par P.L.
Maubeuge (1970).
Maubeuge P.L. (1973) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), Nomeny
(194). Orléans : BRGM, 11p. Carte géologique par P.L. Maubeuge (1973).
Ménillet F., Durand M., Clermonté J., Von Eller J.P., Juteau T., Hollinger J., Maïaux
C., Lougnon J. (1978) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Cirey-
sur-Vézouze (270). Orléans : BRGM, 48p. Carte géologique par F. Ménillet, M. Durand,
J. Clermonté, H. Bücking, J. Hollinger, J.P. Von Eller, T. Juteau, Y. Chapetier, P.J.
Fauvel, B. Haguenauer (1978).
Minoux G. (1967) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Châtenois
(303). Orléans : BRGM, 16 p. Carte géologique par J. Goguel, R. Dormois, P.L.
Maubeuge, G. Minoux (1967).
Minoux G., Marotel Cl., Guillaume Ch. (1978) - Notice explicative, Carte géol. France
(1/50 000), feuille Mirecourt (304). Orléans : BRGM, 26 p. Carte géologique par G.
Minoux (1978).
Vincent P.L., Le Roux J., Haguenauer B., Flageollet J.C., Gury M., Timbal J. ,
Billoret R., Guillaume Ch., Thomas A., Ricour J. (1976) - Notice explicative, Carte
géol. France (1/50 000), feuille Nancy (230). Orléans : BRGM, 44 p. Carte géologique
coordination générale par P.L. Vincent (1976).
Vincent P.L., Le Roux J., Flageollet J.C., Timbal J., Ch. Guillaume, J. Delaunay, J.
Ricour, Vogt J. (1984) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Toul
(229). Orléans : BRGM, 57p. Carte géologique coordination générale par P.L. Vincent
(1984).
Vincent P.L., Allemmoz M., Clermonté J., Le Roux J., Guillaume Ch., Vogt J.
(1987) - Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Pont-à-Mousson (193)
Orléans : BRGM, 34 p. Carte géologique par P.L. Vincent, P Renaud, Cl. Boehm, J. Le
Roux, P. Steiner (1987).
Sites Internet
www.bdcavite.net
www.BDMvt.net
www.BRGM.fr
www.cg54.fr
www.prim.net
www.meurthe-et-moselle.pref.gouv.fr
www.environnement.wallonie.be
Annexe 1
1. OBJET
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un programme pluriannuel sur une durée de six
ans visant à réaliser un bilan exhaustif des mouvements de terrain sur le territoire
métropolitain.
2. PROGRAMMATION
2.1. OBJECTIFS
ce qui permettra leur traitement cartographique pour des usages multiples. L’opération
d’inventaire départemental des mouvements de terrain permettra d’alimenter cette
base avec l’ensemble des phénomènes connus à la date de l’étude. L’organisation de
cette connaissance sous forme de base de données informatique gérée par un
organisme public pérenne permettra de mettre régulièrement à jour cette connaissance
au fur et à mesure des nouvelles occurrences de mouvements de terrain. L’accès à
cette base de données étant libre et gratuit, une large diffusion de cette connaissance
sera possible, ce qui facilitera les politiques d’information et de prévention du risque.
Le but de cette phase est de rassembler toutes les informations déjà publiées
concernant des occurrences historiques de mouvements de terrain dans le
département étudié. Cette recherche bibliographique se fera par l’intermédiaire de la
bibliothèque centrale du BRGM. Elle comportera notamment une analyse d’éventuels
rapports d’étude concernant des phénomènes déjà suivis par le BRGM dans le cadre
de sa mission de service public. Les éléments bibliographiques détenus dans la base
de données sur les mouvements de terrain créée par le BRGM en 1977 (base dite
Humbert) seront notamment exploités. Une recherche spécifique auprès des archives
départementales sera également menée. Toutefois, cette recherche se bornera à
l’extraction des données déjà disponibles sous forme de synthèse thématique ou
accessibles par l’utilisation de mots clés. Les données départementales déjà saisies
dans BDMVT feront évidemment l’objet d’une extraction au cours de cette phase.
Des enquêtes plus spécifiques seront orientées vers les organismes techniques
locaux, en vue de recueillir les informations qu’ils détiennent. Les services concernés
pourront varier selon les départements. Il s’agira pour l’essentiel des DDE (et en
particulier de leurs subdivisions), des laboratoires régionaux de l’Equipement, des
conseils généraux (direction chargée de l’environnement et éventuellement celle
chargée de l’entretien des routes), des DIREN, de l’ONF et de tout autre organisme
susceptible de fournir des informations pertinentes sur le sujet (Conservatoire du
Littoral, Parc Naturel, DDAF, etc.).
description fiable, et ceux pour lesquels les conditions d'accès ne sont pas possibles
avec des moyens courants (ex: accès par cordes, aérien, bateau ….). Il en sera de
même pour les événements jugés mineurs (de faible volume) ou liés à des
mécanismes autres que ceux indiqués au début du paragraphe 2.
Le nombre maximum d'évènements faisant l'objet d'une visite de terrain est estimé à
200 unités par département. Au delà de ce nombre, les évènements recensés ne
seront pas systématiquement validés. Cependant, ce fait sera explicitement mentionné
dans la BDMVT.
Cette visite sur le terrain aura pour objectif principal de localiser précisément la
situation du mouvement (repérage sur carte topographique à l’échelle 1/25 000 ou
GPS classique, précision ~10/15 m, si repérage sur carte impossible), soit à partir de
l’observation des traces du mouvement, soit à partir de témoignages concordants
recueillis sur place. Il s’agira aussi de compléter, par une observation rapide, les
informations déjà disponibles sur le mouvement, concernant en particulier la nature du
phénomène en cause, son extension géométrique (largeur du front, dénivelé, etc.), les
caractéristiques du contexte géologique (lithologie des terrains concernés, pendage et
puissance des couches, degré de fracturation, granulométrie des blocs, etc.),
l’évolution probable du phénomène (risques de réactivation, stabilité résiduelle, etc.) et
la position des éléments exposés (route, maisons, voie ferrée, etc.). Une telle visite ne
peut en aucun cas aboutir à un diagnostic de stabilité, mais a simplement pour but de
permettre une caractérisation du mouvement identifié. Il s’agira également dans
certains cas d’illustrer ces informations à l’aide de photographies, répertoriées pour le
moment dans une base externe à BDMVT, mais qui pourraient à terme lui être
associée de façon dynamique.
A l’occasion des visites de terrain, il sera procédé à une observation rapide des talus
routiers dans les secteurs où des mouvements auront été signalés par les différents
informateurs consultés. Ces observations peuvent conduire à l’identification de
phénomènes non recensés lors de la phase préliminaire de recueil des données mais
dont les manifestations sont visibles sur le terrain. Ces phénomènes seront localisés à
l’aide de la carte topographique à l’échelle 1/25 000 ou du GPS classique lorsque cela
s’avèrera nécessaire, et feront l’objet d’un rapide descriptif comme défini ci-dessus.
Tous les évènements recensés feront l’objet d’un géoréférencement (calcul des
coordonnées dans un système de projection Lambert) par superposition à la carte
topographique IGN à l’échelle 1/25 000.
Pour chacun des évènements recensés, une fiche de saisie sera remplie afin de
renseigner les différents champs décrivant le mouvement identifié : type d’évènement,
localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques, etc.), origine de
l’information, descriptif (géométrie, contexte géologique, photos du site, etc.), genèse
et évolution du phénomène (date d’occurrence, facteurs de déclenchement,
phénomènes induits, etc.), dommages causés, nature des études et travaux
éventuellement réalisés (avec références bibliographiques). Les renseignements saisis
seront qualifiés en terme de précision et de fiabilité
Les fiches ainsi remplies serviront de support pour la saisie des informations dans la
base de données nationale sur les mouvements de terrain (BDMVT).
Une fois que les phases de recueil, de validation et de valorisation des données seront
achevées pour l’ensemble du département, une synthèse des évènements recensés
sera effectuée. Une analyse critique des données recueillies sera menée pour
déterminer la représentativité des résultats de l’étude, en tenant compte des
spécificités du département et des éventuelles difficultés rencontrées (défaut de
réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d’information dans des
secteurs faiblement urbanisés, imprécision dans la localisation d’évènements dont les
traces ne sont plus visibles sur le terrain, etc.). Cette analyse critique est indispensable
pour évaluer la fiabilité des résultats de l’opération et la représentativité de l’échantillon
recueilli.
L’ensemble des évènements recensés sera reporté sur une carte synthétique
présentée à l’échelle 1/ 100 000 et sur laquelle figureront, outre les évènements
nouveaux recueillis à l’aide des inventaires, ceux figurant déjà dans BDMVT (classés
par types de phénomènes), les principaux repères géographiques nécessaires (limites
départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours
d’eau principaux). Cette carte synthétique permettra de visualiser les zones a priori les
plus exposées pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées,
pour aboutir à l’élaboration de cartes d’aléa.
3. CHRONOGRAMME
18 mois
Tâche 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
10
11
12
Tâches
4. DELIVRABLE
Un rapport d’avancement fera le point sur les données recueillies, en fonction des
résultats de la recherche bibliographique, du questionnaire envoyé aux communes et
des contacts pris avec les services techniques locaux concernés. Le nombre total de
mouvements qui figureront dans l’inventaire départemental sera estimé en fonction des
informations disponibles à ce stade de l’étude. Ce rapport sera fourni en trois
exemplaires, dont un reproductible.
Tous les mouvements recensés dans le cadre de l’inventaire seront saisis dans la base
de données nationale BDMVT et accessibles librement sur le site Internet
correspondant. Un CDRom contenant le texte du rapport (au format Word) et les
documents cartographiques édités (au format MapInfo) sera fourni en un exemplaire.
INVENTAIRES RTM
CODE NOM
04 ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
05 HAUTES-ALPES
06 ALPES-MARITIMES
09 ARIEGE
31 HAUTE-GARONNE
38 ISERE
64 PYRENEES-ATLANTIQUES
65 HAUTES-PYRENEES
66 PYRENEES-ORIENTALES
73 SAVOIE
74 HAUTE-SAVOIE
Les départements retenus sont listés dans le tableau ci-dessous et présentés sur la
carte jointe (métropole).
Des évolutions sont possibles au cours des 6 ans en fonction des priorités
accordées aux départements ayant des cofinancements
Les départements prévus en 2006 sont plus nombreux mais à priori ont moins
de mouvements de terrain que ceux prévus en 2001-2006, donc devraient être
exécutés plus rapidement à moindre coût.
PROGRAMMATION
2001 - 2006
Fin 2001 - Début 2003 Début 2002 - fin 2003 Début 2003 – fin 2004
51 MARNE 11 AUDE 03 ALLIER
25 DOUBS 27 EURE 07 ARDECHE
61 ORNE 30 GARD 68 HAUT-RHIN
83 VAR 76 SEINE-MARITIME 42 LOIRE
70 HAUTE-SAONE 43 HAUTE-LOIRE
12 AVEYRON 69 RHONE
973 GUYANE 46 LOT
81 TARN
13 BOUCHE-DU-RHONE
Début 2004 - fin 2005 Début 2005 - fin 2006 Début 2006 – fin 2007
32 GERS 08 ARDENNES 88 VOSGES
54 MEURTHE-ET-MOSELLE 21 COTE-D'OR 71 SAONE-ET-LOIRE
15 CANTAL 19 CORREZE 87 HAUTE-VIENNE
63 PUY-DE-DOME 84 VAUCLUSE 44 LOIRE-
ATLANTIQUE
67 BAS-RHIN 90 TERRITOIRE DE 53 MAYENNE
BELFORT
14 CALVADOS 77 SEINE-ET-MARNE
50 MANCHE 39 JURA
29 FINISTERE
33 GIRONDE
55 MEUSE
Annexe 2
Vandœuvre, le
Monsieur le Maire
N/Ref : LOR 04 L
Monsieur le Maire,
que l’inventaire soit le plus exhaustif possible. Votre mémoire, vos témoignages
concernant tout ce qui a trait à des mouvements de terrains nous seront précieux.
J-C. Baubron
Directeur Régional
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5