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2014-2017
Rapport professionnel
Projet pluridisciplinaire - Bassin de l’Huisne
Pré-localisation de zones humides, inventaire des zones à
forts enjeux et préconisations de gestion
Equipe 5
Remerciements
Tout d'abord, nous tenons à remercier toute l’équipe pédagogique pour leur
disponibilité et leurs conseils tout au long de cette étude. En effet, durant les trois mois de
projets nous avons eu des séances de travaux dirigés ainsi qu’un point à mi-parcours qui
auront été très utiles pour son bon déroulement.
De plus, nous exprimons notre reconnaissance aux collectivités locales qui nous ont
communiqué les informations pertinentes dont elles disposaient, notamment les documents
d'urbanisme tel que le PLU.
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Acronymes
BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière
LEMA : Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques (30 décembre 2006)
ZH : Zones Humides
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Sommaire
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Introduction
Pendant un peu plus de trois mois, nous avons mis en pratique les connaissances
acquises pendant la première année et durant le début de la deuxième année. De plus, nous
avons pu en acquérir de nouvelles par le biais de ce projet. Les domaines qui entrent en jeu
dans ce projet sont nombreux tels que du SIG (Système d'Informations Géographiques), du
TNI (Traitement Numérique des Images), de la Télédétection, du droit, de l’analyse paysagère
ou encore les enjeux de gestion.
Dans un premier temps, nous allons voir les méthodes d’identification et de pré-
localisation des zones humides.
Dans un deuxième temps, nous allons réaliser une confirmation sur le terrain
permettant de confirmer ou d'infirmer, spécifier et compléter les premiers résultats obtenus.
Enfin, dans un troisième temps, nous définirons les enjeux locaux relatifs à ces sites et
hiérarchiserons les zones humides prioritaires.
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Notre étude se limite à une zone définie préalablement par les enseignants. C’est une
zone d’environ 50 km² sous la forme d'un rectangle de 5 km par 10 km. Ce secteur est localisé
dans la région Pays-de-la-Loire, plus précisément dans la Sarthe à 25 kilomètres au nord-est
du Mans.
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Dans notre cas, ceci implique que notre secteur d'étude se trouve sur trois
communautés de communes différentes :
C’est un milieu rural et agricole. L’élevage y est important et on peut noter aussi la
présence de forêts.
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D’après ce document, la définition des zones humides est la suivante les zones
humides sont des : « Espaces de transition entre la terre et l'eau, véritables infrastructures
naturelles, les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus productifs du monde et sont
des éléments déterminants de la gestion de l'eau. »
Il nous informe aussi que deux tiers d'entre elles ont déjà disparu en un siècle. Ce
rapport évalue les répercussions des politiques publiques sur ces zones et les logiques
d'actions qui guident les partenaires publics et privés. Enfin ce rapport propose une stratégie
nouvelle ainsi qu'un programme interministériel offensif de recherche, de suivi et d'action.
Tout d’abord, elles ont une fonction hydrologique. Elles constituent des infrastructures
naturelles permettant le maintien et l’amélioration de la qualité de l’eau, la prévention des
inondations, l’adaptation aux changements climatiques mais aussi l’atténuation de ses effets.
Ce sont aussi de véritables réservoirs de biodiversité. Enfin, dans ces zones, on retrouve de
diverses activités humaines telles que la chasse, l’agriculture, la pisciculture ainsi que des
activités récréatives. Cela apporte une plus value paysagère contribuant à l’attractivité du
territoire.
Ensuite, elles ont une fonction épuratrice. Ceux sont d’importants réservoirs de
biodiversité et elles permettent une filtration des polluants. Elles contribuent également au
renouvellement des nappes phréatiques et sont des réservoirs naturels de carbone contribuant
à limiter l’impact des activités humaines émettrices de gaz à effets de serre. Par ailleurs, elles
réduisent l’érosion, en particulier sur le littoral et protègent des crues comme des sécheresses
par leurs capacités à accumuler l’eau et à la restituer en période sèche.
De plus, elles ont une fonction écologique. Ces zones constituent une ressource en
eau, un système de prévention des risques naturels et de lutte contre le changement climatique
ainsi que des services de production de ressources biologiques comme la production agricole
(herbages, pâturages, élevages, rizières, cressonnières, exploitation forestière, roseaux…),
piscicole (pêches…). 25% de la production alimentaire mondiale dépend de ces zones.
Depuis le début de 20ème siècle, plus de 67% des zones humides ont disparu, due
notamment à trois facteurs :
l’intensification des pratiques agricoles ;
des aménagements hydrauliques inadaptés ;
les pressions de l’urbanisation et des infrastructures de transport.
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Ainsi une prise de conscience collective des intérêts socio-économiques est nécessaire.
Les zones humides sont parmi les milieux naturels les plus dégradés et les plus menacés par
l’Homme.
La préservation des zones humides passe par la sensibilisation du public à
l’importance écologique de ces milieux.
Selon des études réalisées par l’institut français de l’environnement 152 zones
humides majeures sous surveillance de l’observatoire national des zones humides (ONZH), la
régression de ces milieux auraient eu tendance à ralentir au cours de la décennie 1990-2000.
Dans ce cadre, nous allons étudier les démarches amenant à la détermination des zones
humides, aux dispositifs en vigueur et aux objectifs de la préservation de ces zones.
La prochaine conférence Ramsar aura lieu du 1er au 9 Juin 2016 et portera sur les
zones humides pour notre avenir.
Des textes ont depuis tout temps règlementé le droit sur l’eau. Pour notre période
moderne, ces textes remontent aux codes napoléoniens ayant comme principal objectif de
déterminer le régime juridique de la propriété de l’eau. La qualité de l’eau est rapidement
devenue un enjeu majeur de santé publique face aux risques d’épidémies.
Aujourd’hui, les fondements de la politique sur l’eau en France sont issus
principalement de trois lois : les lois sur l’eau du 16 décembre 1964 et du 3 janvier 1992 et la
loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) du 30 décembre 2006.
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Cette loi organise la gestion de manière décentralisée de l’eau par bassin versant. Elle
a, de plus, créé les agences de l’eau et les comités de bassin.
Cette loi a pour but de placer l’eau en tant que "patrimoine commun de la Nation."
Elle renforce les objectifs impératifs de protection de la qualité et de la quantité des ressources
en eau. C’est cette loi qui a mis en place les SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et
de Gestion des Eaux) et les SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux). Ces
nouveaux outils ont pour but de permettre une meilleure gestion des eaux par bassin.
La Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) a rénové le cadre global définit
par les deux lois sur l’eau cités ci-dessus.
« Les nouvelles orientations qu’apporte la LEMA sont les suivantes :
se donner les outils en vue d’atteindre en 2015 l’objectif de « bon état » des eaux fixé
par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) ;
d’améliorer le service public de l’eau et de l’assainissement : accès à l’eau pour tous
avec une gestion plus transparente ;
de moderniser l’organisation de la pêche en eau douce.
d) Code de l’environnement
La définition des zones humides selon la règlementation française est plus restrictive
que la convention de Ramsar. Au sens du code de l’environnement, les zones humides sont
des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou
saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée
par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année». (Art. L.211-1 du code de
l’environnement).
L’article L.214-7-1 définit les pouvoirs du préfet en terme de délimitation des zones
humides : « Lorsqu'il l'estime nécessaire pour l'application des articles L. 214-1 et L. 214-7, le
préfet peut procéder à la délimitation de tout ou partie des zones humides définies à l'article L.
211-1 en concertation avec les collectivités territoriales et leurs groupements.
Un décret en Conseil d'État fixe les conditions d'application du présent article. » (Art.
L.214-1)
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Un seul de ces critères est suffisant pour définir cette zone comme zone humide. Cet
arrêté dresse une liste exhaustive des types de sols et espèces indicateurs de zones humides.
Il est aussi modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 qui modifie les articles 1 à 3 de
l’arrêté du 24 juin 2008 et qui précise la nouvelle dénomination scientifique de certains types
de sols.
3) Par la circulaire
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1) SDAGE Loire-Bretagne
Le programme de mesures associé au SDAGE identifie les actions clefs à mener par
sous-bassin sous la forme de 15 objectifs.
2) SAGE de l’Huisne
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Pour notre zone d’étude, le territoire ne relève pas d’un SCOT (Schéma de Cohérence
Territoriale) et n’est pas situé en zone Natura 2000.
4) PLU
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respectifs. Nous nous sommes procurés les PLU de chacune des communes soit sur les sites
internet des communes soit en contactant directement les mairies concernées.
Ces PLU doivent être compatibles avec le SAGE de l’Huisne.
Nous nous sommes servis de différents guides pour permettre l’identification des
zones humides.
Ce guide provient du forum des Marais Atlantiques et permet une caractérisation des
zones humides. Ce guide s’articule en six points : introduire une zone humide, communiquer,
connaître, agir, fixer des objectifs et des dispositifs d’actions. On peut relever que ce guide
précise les fonctions des zones humides avec le processus hydrologique. Il définit aussi les
services et les bienfaits que rendent les zones humides à la société. Enfin, ce guide précise les
niveaux de menaces qui pèsent sur ces zones avec les risques d’évolutions négatives.
2) Méthodologie d’identification
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D’autre part, les zones humides peuvent être délimitées par la bordure de cours d’eau
(ripisylve, prairie alluviale…).
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Il faut savoir qu'il existe six méthodes de prélocalisation des zones humides. De plus,
chacune d'entre elles apporte des informations sur la localisation des zones humides. Afin
d'améliorer la crédibilité de la cartographie des zones humides, il convient de combiner le
plus de méthodes possibles :
recueil des données existantes (ex : DREAL, Natura 2000) ;
analyse cartographique (ex : cartes pédologiques pour l'indice d'hydromorphie des
sols, cartes géologiques pour les couches géologiques, carte de Cassini pour les
anciennes occupations du sol ou encore les zones anciennement humides) ;
photo-interprétation de la végétation (analyse sur photographies aériennes pour
identifier des groupements de végétaux selon la teinte et la texture) ;
modélisation des toits de nappe (ex : indices sur la hauteur des nappes avec le
BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et le site
inondationsnappes.fr) ;
modèle Numérique de Terrain (MNT) (différences d'altitudes et de pentes) : l'indice
de Beven-Kirkby (IBK) permet de localiser les zones favorables à l'accumulation
d'eau sur un bassin versant ;
télédétection (traitement LandSAT, TNI …)
Nous allons effectuer notre propre prélocalisation des zones humides à l'aide de
différentes données en utilisant différentes méthodes. Il faut savoir que pour réaliser une telle
opération, il faut une bonne maîtrise des Systèmes d'Information Géographiques (SIG) ainsi
que des connaissances sur les zones humides assez poussées sont nécessaires. Nous allons
utiliser des SIG dans la limite de nos compétences acquises à l'école.
Il nous faut alors prélocaliser les ZH avant de faire quoique ce soit.
Nous détaillerons alors dans cette partie du rapport, l’analyse réalisées à partir de
plusieurs données pour l’identification des zones humides : MNT (Modèle Numérique de
Terrains), données du RGE (Référentiel à Grande Echelle), LandSAT, BDOrtho, Scan 25 et
les Orthophotographies.
Afin de compléter les données techniques pour la pré-localisation des zones humides,
nous avons exploité les données altitudinales. Cette étape est principalement du traitement de
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SIG (sous le logiciel QGis) à partir d'un modèle numérique de terrain (MNT) issue de la base
de données BD-Alti IGN 25 m.
Deux hypothèses :
1 – les zones humides sont situées préférentiellement sur les sols hydromorphes
2 – les ruptures de pente et la surface drainée à l’amont indiquent la présence de sols
hydromorphes
Définition : sol hydromorphe est un sol qui montre des marques physiques d’une
saturation régulière en eau.
L'indice topographique de Beven-Kirkby (IBK) permet de mettre en évidence des
zones où la probabilité d'avoir une zone humide est importante. Ce produit de la pente et de la
surface drainée permet de déterminer là où l'eau a le plus de chances de rester plus ou moins
temporairement.
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Il était préconisé d’effectuer deux seuillages pour laisser apparaître trois classes de
probabilité IBK (faible, moyenne, forte). Néanmoins, au vu de nos résultats (de nombreuses
zones humides probables), il semblait plus judicieux de ne faire qu’un seul seuillage (et ainsi
de ne montrer que deux probabilités : faible et forte). En effet, étant donné que les valeurs des
probabilités IBK obtenues se distinguaient étaient très proches et ne se distinguaient qu’en
seulement deux catégories, il nous avons privilégié un seul seuil : 13,34.
2) Zones tampons
Figure 9 : Schéma
récapitulatif de détermination
des zones de probabilités
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B) Traitement LandSAT
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Chaque canal est enregistré sur un fichier au format TIFF distinct. La première étape a
donc consisté à fusionner ces canaux au sein d’un même fichier avec le logiciel de traitement
d’images ENVI.
–
NDWI NDWI =
NDWIF2 NDWIF2 =
DWV DWV = NDWI - NDVI Le DWV est positif en cas de territoires inondés
NMDI =
Le NMDI est sensible à l’humidité des sols. Il
NMDI –
diminue avec l’humidité.
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Une fois les différents indices calculés, il est nécessaire de réaliser un seuillage de
ceux-ci afin d’obtenir une image binaire : la présence d’un élément sera caractérisée par un
« 1 », et l’absence par « 0 ».
Pour ce faire, nous avons utilisé l’histogramme de chaque image d’indice. Il a été
choisi pour chaque indice un seuil au delà duquel les pixels seront caractérisés par un « 1 », et
en dessous par un « 0 ».
Par exemple, pour le masque forestier (mettant en avant la végétation) est obtenu par
la combinaison des images binaires NDVI et PiR (Proche infraRouge)
Nota : le masque des bâtiments a été obtenu sous QGis en utilisant la cartographie des
bâtiments de la BD-Ortho de l’IGN (Institut National de l’information Géographique et
forestière).
Nous avons utilisé les indices calculés à partir des images LandSAT en guise de
contrôle de la photo-interprétation. En effet, une fois ces indices calculés, nous les avons
superposés aux données SIG sous QGis.
Ainsi, en superposant le masque forestier aux zones de peuplerais localisées par photo-
interprétation, les résultats corroborent nos déterminations.
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Figure 15 : Schéma
récapitulatif du
traitement des
données LandSAT
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C) Photo-interprétation
1) Travail préliminaire
La photo-interprétation a pour but d’identifier les zones humides à partir des cartes
IGN à l’échelle 1/25000ème et des couches créées précédemment. Pour ce faire, nous avons
utilisé le logiciel de SIG : QGis. Nous avons créé un nouveau fichier dans lequel nous avons
inséré les éléments nécessaires à la réalisation de la photo-interprétation.
Ainsi, une nouvelle couche a été créée pour y insérer des zones sous forme de
polygones. Ces dernières ont 2 caractéristiques :
2) Photo-interprétation
Cette interprétation s'est effectuée avant d'aller sur le terrain. Elle représente une étape
importante car c'est à partir de celle-ci que nous avons fixé les zones à contrôler sur le terrain.
En effet, il n'est pas possible de contrôler 50 km² de surface en une journée de terrain.
Pour cette étape du traitement, nous avons utilisé la couche probabilité créée
précédemment (croisement entre l’IBK et la couche hydrologique), le scan 25,
l'orthophotographie dimensionnée à notre périmètre et les données de végétations issues du
RGE.
a) Données de végétation
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b) Carte IGN
Ensuite, nous nous sommes intéressés à chaque carré de notre maillage. Pour réaliser
notre interprétation de manière rigoureuse, nous avons travaillé avec une certaine
méthodologie (cf annexe D02). A chaque nouvelle maille, nous avons choisi de visualiser le
scan 25 pour détecter des indices permettant de déterminer ou non la présence de zones
humides tels que la toponymie (« le grand port », « Le Gué »…), la végétation, la nature des
sols (zone inondable, rizière…). Si un élément nous semblait être de nature humide, nous
allions vérifier la délimitation des zones humides.
c) Couche de probabilité
Si assez d'éléments présentaient des traces de ces zones humides, nous pouvions alors
les classer comme telles. Si elles étaient situées dans des champs, nous en déduisions que cela
pouvait être des prairies humides alors que si elles étaient composées d'arbres en bordure de
cours d'eau, nous les classions en ripisylve.
D) Traitement BD Ortho
Introduction
Notre objectif est de réaliser une classification puis une carte d’occupation du sol
d’une partie de notre zone d’étude, du fait d’un traitement lourd des données.
Le résultat de ce traitement sera un outil de validation des zones humide potentielles
déterminées précédemment.
Pour ce faire, nous allons travailler dans une approche orientée objet sur une image
aérienne multi-spectrales à très haute résolution spatiale.
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a) Choix de la zone
Sur QGis, nous avons effectué une mosaïque des images issues de la BD ortho, puis de
la BD Ortho IR. Après nous avons extrait l’emprise de la commune à l’aide de l’outil
« Extraction » de la bibliothèque « Raster » de QGis.
Nous avons obtenu deux images en format GEOTIFF : l’une RVB et l’autre IRVB. Le
système de projection utilisé est Lambert 93 associé au système géodésique RGF93. C’est la
projection utilisée qui sera utilisée tout au long de cette partie.
Sur ENVI, à l’aide de l’outil « Layer Stacking » nous avons créé une image constituée
des bandes spectrales rouge, vert, bleu et infrarouge. Nous découpons ensuite l’image à l’aide
de l’outil « Resize data ». Nous avons choisi l’outil « Subset Using image », qui permet un
découpage interactif à l’aide de la souris ou en indiquant les coordonnées du coin supérieur
gauche et du coin inférieur droit dans le système image. La zone choisie est de 8000 px par
8000 px, elle est composée donc de 64 millions pixels.
Nous avons choisi de garder une résolution spatiale de 50 cm pour ne pas perdre de
d’information. La zone est choisie de façon à faire apparaitre les différents types d’occupation
du sol : rivières, bassins, prairies, peuplerais...
Afin d’obtenir une meilleure séparabilité spectrale, nous allons ajouter un autre attribut
à l’ortho-image.
Cet attribut est l’indice de végétation de la différence normalisée (NDVI), calculé à
partir de l’image RVB-IR en utilisant l’outil « band Math » d’ENVI.
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« Les valeurs du NDVI sont comprises en théorie entre -1 et +1, les valeurs négatives
correspondant aux surfaces autres que les couverts végétaux, comme la neige, l'eau ou les
nuages, pour lesquelles la réflectance dans le rouge est supérieure à celle du proche
infrarouge. Pour les sols nus, les réflectances étant à peu près du même ordre de grandeur
dans le rouge et le proche infrarouge, le NDVI présente des valeurs proches de 0. Les
formations végétales quant à elles, ont des valeurs de NDVI positives, généralement
comprises entre 0,1 et 0,7 - les valeurs les plus élevées correspondant aux couverts les plus
denses. »
http://e-cours.univ-paris1.fr/modules/uved/envcal/html/vegetation/indices/qques-
indices/indices simples.html
Pour mieux distinguer ces valeurs on procède à un étalement sur l’intervalle [0,255].
La formule utilisée est :
A l’aide de l’outil d’emboitage par « Layer Stacking » nous avons créé l’ortho-image
composite enrichie, cette dernière regroupe les 5 bandes suivantes : R, V, B, IR, NDVI.
Celles-ci vont nous permettre de faire une comparaison multi-dimensionnelle des ROI.
Dans cette partie nous allons définir les classes thématiques correspondant aux
différents éléments d’occupation du sol.
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Prairies et jardins, Sols nus et chemins, Peuplerais, Forêts et arbres isolés, Eaux claires, Eaux
turbides, voies ferrées, Surfaces imperméables grises (routes, parkings), Surfaces ou objets
très réfléchissants, Ombres.
Nous avons pris des échantillons de pixels pour les 11 classes avec un minimum de
100 pixels par classe. Cela se fait sous ENVI à l’aide de l’outil « New Region Of Interest ».
Ces échantillons vont servir au contrôle de la classification et pour l’analyse de la séparabilité
des classes spectrales.
b) Séparabilité
Une étude de séparabilité des différentes classes doit être effectuée. Cela se fait à
l’aide des outils « n-D visualizer » et « ROI separability ».
Le n-D visualizer sert à visualiser, dans l’espace des attributs spectraux, l’ensemble
des objets d’une classe spectrale. A partir de cette représentation on peut voir si les ROI sont
spectralement séparées.
Nous pouvons donc fusionner les classes qui sont mal séparées. Mais au vu de
l’importance des « Prairies » et « Peuplerais » dans la détermination des zones humides, nous
avons opté pour les garder dans l’objectif d’améliorer la séparabilité en introduisant des
paramètres texturaux lors de la classification.
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3) Classification
Dans cette partie nous allons classifier l’image avec une approche orientée objet. C’est
l’outil « Feature Extraction » qui va nous permettre de faire cela sous ENVI.
a) Segmentation :
Cette première étape consiste à générer des objets. La segmentation prend des
paramètres dans ENVI : un paramètre d’échelle (Scale Level), et un paramètre de fusion
(Merge Level). Mais avant nous avons appliqué un masque pour les bâtiments, ce masque est
une image binaire issus de la rasterisation de la BD_bati. Il servira à masquer les bâtiments
pour que ces derniers ne rentrent pas dans la classification.
Figure 20 : valeurs de
paramètres retenues dans la
segmentation
Après l’étape de la segmentation, nous avons choisi quelques objets (régions) comme
des échantillons d’apprentissage.
L’algorithme choisi est le K plus proche voisin (KNN). Nous avons testé plusieurs
combinaisons d’attributs disponibles sur ENVI.
Nous avons commencé par sélectionner les attributs spectraux : spectral Mean
(moyenne), et Spectral Std (écart-type), nous avons rajouté ensuite les attributs de
texture « Texture Mean » et « Texture range ». Enfin, nous avons rajouté quelques attributs
spatiaux.
Nous avons constaté que l’apport des attributs spatiaux était finalement contre-
productif pour notre classification.
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d) Résultat de la Classification
94.57% des pixels de l’échantillon « Espaces cultivés » sont bien classés dans la classe
« Espaces cultivés », et que 0.51% sont mal classés dans la classe « Prairies » ;
93.39% des pixels de l’échantillon « Prairies » sont bien classés dans « Prairies », et
6.4% sont mal classés dans « Espaces cultivés » ;
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89.52% des pixels de l’échantillon « Forêts » sont bien classés dans la classe
« Forêts » et 10.48% sont mal classés dans la classe « Peuplerais » ;
98.33% des pixels de l’échantillon «Peuplerais» sont bien classés dans « Peuplerais »,
et 1.62% sont mal classés dans « Forêts ».
On peut dire que l’utilisation des attributs texturaux nous a permis de bien séparer les
classes « Peuplerais » - « Forêt » d’une part, et « Prairies » - « Espaces cultivés » d’une autre
part.
A la fin d’une classification, on obtient une image classifiée et non pas une carte.
Donc nous avons tenté d’améliorer cette image afin d’obtenir une carte proprement dite.
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Nous obtenons une couche temporaire ‘Cad_inter_classif’ dont les attributs sont :
Id_cad : numéro de la parcelle ;
CLASS_ID : l’identifiant de la classe ;
Class_NAME : nom de la classe ;
FX_AREA : surface de classe dans le système Lambert 93.
Tableau 5 : extrait couche temporaire des attributs
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Nous remarquons que pour une parcelle donnée, nous avons plusieurs types
d’occupation du sol. Nous allons garder pour chaque parcelle le type d’occupation du sol qui
a la plus grande surface.
Pour ce faire, nous avons trié les données sur deux niveaux : le premier est le numéro
de la parcelle (de plus petit au plus grand), le deuxième est la surface des classes d’occupation
du sol (de plus grand au plus petit).
Sur QGis on charge notre fichier CSV comme table « sans géométrie » dans la table
« Parcelle_classe », puis on fait une jointure attributaire entre la table « Cad_inter_classif »’ et
notre nouvelle table. Cette jointure est faite sur les attributs « cad_id » et « Fx_AREA ».
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Pour cela nous avons décidé de garder les emprises réelles pour les étangs, la voie
ferrée, les routes, ainsi que les bâtiments :
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Peuplerais Peuplerais
Mais il y a des cas où l’on trouve quelques différences partielles comme dans
l’exemple de la zone humide suivante :
nous rappelons que la différence essentielle entre ces deux classes c’est
l’aspect textural qui caractérise les cultures. On explique cette différence donc
par la présence de taches sombres sur les parties qui sont classées dans
« Espaces cultivés » ;
sur le terrain nous avons constaté qu’il s’agissait bien d’une prairie humide
dont une partie est consacrée au pâturage (en vert) et l’autre au fauchage.
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Forêt Peuplerais
Conclusion
Au bout de cette partie, nous avons pu répondre à notre besoin de départ, à savoir la
validation des zones humide potentielles déterminées par plusieurs méthodes (IBK, photo-
interprétation…). De plus, nous avons en même temps cartographié l’occupation du sol sur
une zone de 16 km².
Ayant conscience de la notion de contrôle, nous avons évidemment évalué
qualitativement notre classification. Par ailleurs, les outils statistiques disponibles sous le
logiciel ENVI, nous donnent une précision globale et des indices sur la nature des erreurs
présentes dans notre traitement.
Enfin, le traitement numérique des images est un outil puissant dans la mesure où il
permet de traiter des situations où la vérité terrain est difficilement accessible.
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I) Préparation
Avant d’opérer sur le terrain, nous nous sommes munis de plusieurs documents de
travail. Tout d’abord, à l’aide du logiciel SIG « QGis », nous avons imprimé (au format A3)
sur un fond de carte IGN l’emplacement probable des zones humides. Chacune de ces zones
porte un numéro unique qui permettra de les identifier rapidement sur le terrain.
Ensuite, les fiches de terrain - dont plusieurs modèles nous avaient été communiqués
par le personnel enseignant ainsi que M. Michel DARAGON - chargé d’étude de Zones
Humides - ont été rédigées et imprimées. Nous avons compilé l’ensemble des informations de
ces fiches pour créer une fiche personnalisée à nos besoins.
Enfin, un schéma sommaire du parcours que nous allions effectuer dans la journée a
été dessiné sur un fond de carte IGN.
Le fait de nous rendre sur le terrain nous permettra de vérifier l’exactitude des
emplacements des zones humides décelées par photo-interprétation, et si besoin d’ajuster
leurs limites.
Nous avons commencé par nous rendre au Nord de Connerré (après la gare) car nous
avions détecté par photo-interprétation de nombreuses zones humides à cet endroit.
Arrivés sur une zone supposée humide, nous regardions, dans un premier temps, la
végétation environnante (peupleraie, saules, carex, joncs, phragmites, frênes, aulnes, …). En
effet, celle-ci caractérise assez bien la présence d’humidité.
Dans un second temps, nous avons observé la topographie du terrain (cuvette, pieds de
coteaux, terrasses, …). Le passage d’un cours d’eau à proximité pouvait confirmer la présence
d’humidité.
Une fiche de terrain était alors remplie systématiquement.
Par exemple, au Nord de Connerré, nous avons pu observer sur des prairies bocagères
une arborescence de peupliers têtard, une ripisylve (avec des aulnes, des frênes, des saules)
aux abords d’un cours d’eau. Malgré la fauche intensive, il était notable que cette zone était
humide.
À plusieurs reprises, nous avions noté la présence de remembrement. En effet, celui-ci
est caractérisé par la présence d’un large chemin de terre rectiligne (assez large pour laisser
manœuvrer des engins agricoles). Le remembrement peut avoir des conséquences sur les
zones humides (déplacement d’espèces ou d’habitats, …).
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Projet pluridisciplinaire 2015
Pour identifier les menaces qui pourraient toucher une zone humide, nous avons
surtout porté notre attention sur les édifices humains et sur les espèces envahissantes présentes
sur la végétation (pucerons, …).
Par exemple, par photo-interprétation, nous avions noté la présence de nombreuses
zones humides au niveau de l’aiguillage des voies SNCF du TER et de la LGV. En nous
rendant sur les lieux, nous avons pu constater qu’il n’était pas aisé de traverser les voies : le
nombre de passages est limité (deux ouvrages d’arts sont présents Figure 27 : photographie
commentée d’une zone humide à proximité de la ligne LGV). Ainsi, nous en avons conclu
que ces ouvrages artificiels pouvaient provoquer une gêne pour la faune (puis alors sur la
flore). Ces zones humides seraient ainsi menacées.
Figure 27 :
photographie
commentée d’une zone
humide à proximité de
la ligne LGV
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De la même manière, au niveau d’une aire de repos située entre Connerré et Thorigné-
sur-Dué nous avons noté la présence de pucerons et de nombreux déchets jonchant le Dué.
Nous en avons conclu que la zone humide était ainsi menacée.
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Projet pluridisciplinaire 2015
Au vu de ces menaces, nous avons entamé une réflexion, exigée par le sujet même de
l’étude, sur la hiérarchisation des zones humides, les enjeux de leurs gestions et les solutions
apportées.
Grâce à la table attributaire de QGis, nous avions à notre disposition une base de
données des zones humides classées et numérotées obtenus par photo-interprétation. Les
identifiants des zones humides détectées par photo-interprétation ont été conservé pour cette
phase.
Nous avons donc modifié la limite de nos zones humides en fonction de nos
observations et donc de la confirmation effectuée sur le terrain.
Ceci a surtout permis de regrouper des zones proches géographiquement entre elles.
Nos zones humides se situent dans des grandes espaces en plaine et présentent donc dans
l’ensemble les mêmes caractéristiques. C'est pour cela que nous nous sommes permis de les
regrouper quand cela nous semblait pertinent.
De plus, nous avons retiré certaines zones qui ne représentaient pas les caractéristiques
des zones humides. Nous avons aussi ajouté de nouvelles zones qui n’avaient pas étaient
détectées par photo-interprétation. En effet, sur la photo-interprétation, nous avons indiqué
des zones plus petites que celles présentes réellement sur le terrain d’où cette mise à jour.
Pour obtenir un résultat convenable, nous avons travaillé ensuite sur les limites de nos
zones humides. Pour ce faire, la méthode usuelle est de bien repérer les courbes de niveaux et
tracer parallèlement à ces courbes les limites des zones. Sauf qu'il nous a été demandé de
travailler nos zones, quand cela était pertinent, en fonction du parcellaire. C'est la raison pour
laquelle nous avons fusionné les limites de nos zones humides avec le parcellaire. Cependant,
quand la limite parcellaire ne coïncidait pas avec la limite de notre zone humide, nous avons
essayé de trouver les limites les plus naturelles qui expliqueraient pourquoi une partie de la
parcelle ne pourrait pas être une zone humide. Assez souvent cette absence d'éléments
caractéristiques était due à la présence de haies, d'arbres ou de barrières naturelles limitant la
propagation de l'eau.
Une fois tout ce travail effectué, nous avons estimé que la digitalisation était terminée.
Cependant ce résultat n’est à priori pas complétement correct puisque qu'en une journée
terrain nous n’avons pas pu contrôler toute la zone. Les zones humides non confirmées par
une observation terrain mais déterminées par les méthodes d’analyses techniques expliquées
en partie 1 ont été laissées sur la base de données.
De plus, pour obtenir des résultats plus pertinents, il aurait été préférable de se rendre à
différentes périodes sur la zone pour constater l'évolution des zones et confirmer leurs
caractères humides. Ainsi nous aurions pu avoir un résultat plus affiné que le résultat actuel.
Cela n’est pas possible du fait de la durée limitée du projet.
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Ce diagnostic étant fait, il faut alors préciser des objectifs d'actions pour les zones
humides prioritaires. Il faut se poser certaines questions fondamentales :
Les objectifs sont-ils réalisables ?
Est-ce un intérêt général ?
Comment atteindre les objectifs le plus efficacement possible ?
Ces objectifs justifient-ils des investissements plus ou moins conséquents ?
Quel est l'état futur voulu pour la zone humide ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons trois propositions de gestion possibles :
La non-intervention : c'est-à-dire laisser la zone humide évoluer naturellement.
La préservation et l'entretien : cela signifie encadrer les pratiques humaines afin de
préserver les fonctions et les valeurs de l'écosystème présent (zones humides peu ou
pas du tout dégradées mais menacées). L'entretien est le maintien en état de la zone
humide dans son état initial.
La restauration : transformation intentionnelle du milieu pour atteindre l'objectif. Cet
objectif peut être alors de rétablir une espèce (animale ou végétale), une structure
(reconnexion d'un cours d'eau ou d’un aménagement) ou une fonction particulière.
Ensuite, toutes ces données rassemblées, les acteurs locaux pourront élaborer un
programme d'actions pour atteindre les objectifs de la gestion des zones humides. Ce
programme se divise en trois points :
Définition des opérations à administrer (objectifs soutenus, moyens financiers, volonté
humaine, impact des opérations sur le milieu …)
Choix du dispositif adapté (enjeux prioritaires, démarches, durée d'application)
Description du déroulement du programme d'actions dans le temps et dans l'espace
(Localisation, calendrier, réunions, délais, moyens matériels, ressources humaines à
mobiliser…)
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Enfin, il faut mettre en place un suivi des actions et des zones humides. Ce suivi
consiste principalement à s'assurer de la bonne conduction des opérations et du résultat des
objectifs fixés. Mais il permet également d'estimer les impacts imminents et futurs des actions
menées. Il permet aussi de proposer des mesures correctives en fonction des résultats obtenus
sur les zones humides traitées.
Les ZHIEP (Zones Humides d’Intérêt Ecologique Particuliers) sont des zones
présentant des intérêts à protéger en raison des services qu’elles rendent à l’Homme. Le but
de cette partie est de déterminer des ZHIEP dans les zones humides détectées sur notre zone
d’étude.
Nous avons sélectionné 5 zones présentant des intérêts écologiques particuliers en
raison de leurs caractères spécifiques de gestion.
La circulaire du 30 août 2008 définit les ZHIEP : « Les ZHIEP correspondent à des
espaces où des actions spécifiques sont justifiées par les fonctions et services rendus par ces
espaces […] et leur intérêt au regard d’enjeux tels que la préservation de la ressource en eau,
le maintien ou la restauration de la biodiversité, la protection ou la restauration des paysages,
la valorisation cynégétique ou touristique. »
Pour chacune de ces zones, nous présentons les enjeux, les menaces et atteintes
qu’elles peuvent subir et les actions à mener.
Ces zones sont, en fonction de leurs identifiants, les suivantes :
le regroupement des zones 53, 54, 55, 56, 57 et 200 renommé ZHIEP 1;
le regroupement des zones 66 et 67 renommé ZHIEP 2 ;
le regroupement des zones 85 et 110 renommé ZHIEP 3 ;
139 renommé ZHIEP 4 ;
126, 127, 129, 201, 138, 136, 195 (non confirmé sur le terrain) renommé
ZHIEP 5.
Nota Bene : Les zones classées en ZHIEP sont des zones humides probables. Pour
conserver une cohérence dans notre analyse, nous avons choisi de regrouper les zones
humides semblables et situées dans le même secteur sous une même étiquette.
N
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1) Présentation de la zone
La ZHIEP 1 est située au croisement de la ligne TER et de la ligne TGV. Elle est
délimitée au nord par la ligne TER, à l’est, à l’ouest et au sud par des bassins de rétention
d’eaux.
Elle est marquée par la présence de frêne, de peupliers, d’aulnes et de joncs. Celle-ci a
pour fonctions le stockage des eaux de surfaces, la recharge des nappes, le soutien naturel
d’étiage, l’interception des matières en suspension et toxique, le stockage de carbone et aussi
un corridor écologique. Ces deux dernières fonctions sont les fonctions majeures de cette zone
humide.
2) Enjeux
3) Menaces et atteintes
Figure 30 : Carte
de l'implantation
du projet de la
LGV Bretagne
Pays de la Loire
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Projet pluridisciplinaire 2015
Suite à l’enquête publique de 2011, nous remarquons que le nord de notre zone est
intégré au projet. Aujourd’hui en 2015, les travaux ont bien débuté.
4) Actions à mener
Les pressions liées à l’urbanisation sont fortes sur ce milieu (trois lignes de trains dont
deux à grandes vitesses sur la même zone). Cette zone humide est donc, au vu des éléments à
notre disposition, menacée.
Plusieurs options s’offrent aux collectivités publiques pour agir sur cette zone, la mise
en place d’un aménagement particulier tel qu’un corridor écologique (création de ponts). Cela
a déjà été mise en place pour le croisement existant (cf Figure 27 : photographie commentée
d’une zone humide à proximité de la ligne LGV).
La mise en place de mesures compensatoires peut être aussi envisagée par la création
de nouvelles zones humide. Ces dernières liées au projet de la ligne LGV ne sont pas
accessibles sur le site officiel de la LGV Bretagne-Pays de la Loire. Récupérer ces documents
peut donner des éléments de réponse pour un nouvel aménagement.
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La ZHIEP 2 est une prairie humide. Elle est située au niveau d’un méandre de
l’Huisne et est délimitée d’une part par l’Huisne et d’autre part par des
aménagements humains, limite de parcelle par des clôtures.
Elle est utilisée pour deux usages : une partie fauchage et une partie pâturage et a
différentes fonctions : interception de matières en suspension toxiques, support de biodiversité
avec la présence de joncs, carex dans les fossés, aulnes le long de l’Huisne, consoudes et
peupliers mais surtout une fonction hydrologique majeure de régularisation naturelle des
crues.
2) Enjeux
Cette zone est à la fois un support à la biodiversité et une zone permettant l’écrêtage
des crues de l’Huisne. En effet, elle est classée en zone inondable d’après le PLU de
Connerré.
3) Menaces et atteintes
Cette zone est soumise à une pression liée à l’agriculture du fait de leur utilisation par
l’homme comme pâturage. Au vu des éléments en notre possession et de nos observations sur
le terrain, l’utilisation n’est pas actuellement intensive. Néanmoins, ces prairies humides
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4) Actions à mener
1) Présentation de la zone
La ZHIEP 3 est une prairie humide est aussi située à proximité du passage de l’Huisne.
Elle est délimitée à l’Est par l’Huisne, au Sud par la route départementale 33, à l’Ouest et au
Nord par des limites de propriétés.
Cette zone a plusieurs fonctions. Elle permet une régulation naturelle des crues et des
nutriments et un support de biodiversité important avec la présence de frênes, de joncs, saules,
marsault, grande consoude, de carex et d’aulnes. De plus, elle est utilisée principalement
comme zone de pâturage.
2) Enjeux
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Cette zone est principalement utilisée par l’homme pour des activités de pâturage. On
y retrouve principalement un habitat composé de prairies humides eutrophes ainsi que des
canaux et fossés le long des parcelles.
La faible pente due à la présence de zones humides le long de l’Huisne permet un
soutien d’étiage.
3) Menaces et atteintes
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Ces travaux vont touchées des zones humides. Certaines d’entre elles zones humides
vont donc disparaitre si aucune mesure compensatoire n’est mise en place pendant et après les
travaux. Même si les travaux ne concernent pas directement la zone humide délimitée par la
ZHIEP 5, ils auront des effets sur celle-ci. En effet, cette zone subit des pressions liées à
l’urbanisation.
De plus, la ZNIEP 5 est soumise à différents facteurs décrite en partie par la fiche de la
ZNIEFF de type II.
Facteur Potentiel/Réel
Extraction de matériaux Potentiel
Comblement, assèchement, drainage, poldérisation des zones humides Réel
Mise en eau, submersion, création de plan d'eau Potentiel
Entretien des rivières, canaux, fossés, plans d'eau Réel
Modification du fonctionnement hydraulique Réel
Mises en culture, travaux du sol Réel
Débroussaillage, suppression des haies et des bosquets, remembrement et travaux connexes Réel
Ces différents facteurs peuvent représenter des risques pour la zone humide. D’après
nos observations, les menaces les plus importantes sont un surpâturage des prairies humides et
une urbanisation grandissante aux abords.
4) Actions à mener
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F) ZHIEP 4 : Ripisylve
1) Présentation de la zone :
Les ripisylves sont des formations boisées longeant les cours d'eau (ici le Dué). Elles
peuvent être de simples haies ou faire quelques mètres de large. Dans ce type de zone humide
les entrées d'eaux sont les suivantes : eaux de crues et nappes alluviales. Dans les ripisylves
nous pouvons retrouver un patrimoine naturel particulièrement diversifié notamment une
végétation caractéristique : aulne, frêne, saule, chêne, noisetier, sureau... Les ripisylves se
situent dans le lit majeur du cours d'eau et dans les zones inondables. La zone humide est ici
délimitée par la zone boisée.
2) Intérêts/Enjeux
Ce milieu est très important pour réduire les conséquences des inondations et lutter
contre l'eutrophisation. Pour une zone humide, l'eutrophisation est le processus par lequel des
nutriments s'accumulent dans un milieu humide. La ripisylve a donc un rôle de régulation des
nutriments car les arbres consomment une partie des nutriments de la nappe. De plus la strate
arbustive (composée de buissons) ralentie les eaux ce qui entraine un phénomène de
sédimentation. Les ripisylves ont une utilité dans la filtration de la matière en suspension.
Cette zone joue aussi un rôle dans l'écrêtage des crues et dans le maintien des berges
grâce au système racinaires des arbres.
3) Menaces et atteintes
Le problème posé ici est l'installation d'une aire de stationnement pour camping. Dans
la zone que nous avons visitée nous avons pu observer que l'aire de stationnement à un impact
négatif car des déchets sont présents autour de ce site.
4) Actions à mener
Les actions à mener ici doivent permettre l’entretien et la préservation du milieu. Tout
d’abord, il ne faut pas drainer ni remblayer le cours d’eau, ni effectuer de coupe à blanc de
toute une ripisylve car cela favoriserait la mise en friche et l'installation d'espèces
végétales envahissantes. Ensuite, il faut favoriser un peuplement d'arbres d'âges et de
tailles différentes. De plus, il faut prévoir des actions de nettoyage de la zone. Et enfin,
réaliser des actions d’information sur la protection de la zone comme des panneaux
d’affichages.
1) Présentation de la zone
Ces zones sont des zones humides artificielles. Les carrières mises en eaux constituent
des plans d'eau artificiels créés suite à l'extraction de matériaux par l'homme dans le sol (ex :
gravats …) et à la mise à nu de la nappe phréatique. Une végétation palustre (de marais) peut
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se développer sur les berges de ce type de retenue d'eau. Cela entraîne alors la formation de
zones humides. Les entrées d'eaux dans ces zones sont : cours d'eau, précipitation, nappe. La
période d'inondation est permanente.
Ces zones sont en général situées dans le lit majeur des cours d'eau (ici l'Huisne). Ce
type de zones humides est délimité selon la végétation hygrophile.
2) Intérêts et enjeux
Au cours de l’évolution des carrières, comme nous pouvons le voir ci-dessus, des
aménagements ont été réalisé lors de la fin de leur exploitation. La mise en eau a permis la
création de nouvelles zones humides.
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Les intérêts des carrières en eaux en tant que zones humides artificielles sont les
suivants :
Soutien d'étiage, de nappe ;
Ecrêtage de crues ;
Réserve d'eau ;
Faune et flore : Régulation des éléments nutritifs et des polluants par la végétation ;
Zone de forte biodiversité et habitat (diversité faunistique et floristique) ;
Zone de chasse et de pêche (ainsi que la possibilité de production piscicole) ;
Abreuvement pour le bétail.
3) Menaces et atteintes
4) Action à mener
Les mesures les plus appropriés sont la préservation et l'entretien des milieux en
protégeant la ceinture de végétation par une gestion modérée et en favorisant des pentes
douces (géométrie des berges), en évitant de combler les plans d'eaux et les substances
dangereuses proches des carrières ennoyées pour ne pas contaminer la nappe ainsi que
prendre en compte le possible contact entre le plan d'eau et la rivière.
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Conclusion
Gabriel : « La recherche de solutions aussi bien techniques que juridiques m’a permis
d’avoir une vision sur un domaine qui m’était jusqu’alors inconnu. Les propositions de mises
en œuvre de solutions de gestions sont pour moi une application directe de mon futur métier
d’ingénieur. »
Michel : « Ce projet portant sur l’étude des zones humides a été très enrichissant. Ce
domaine fragile m’était assez inconnu jusqu’à présent, et le fait de s’initier à celui-ci durant
ma formation m’a sensibilisé aux risques environnementaux auxquels il est exposé, et
fragilisant ainsi ses intérêts biologiques très importants. »
Ilyas : « Ce travail fut pour moi l’occasion d’appréhender une nouvelle dimension du
traitement numérique des images ainsi que le SIG sous un aspect pratique. Ce qui m’a permis
une meilleure maitrise des logiciels et leurs fonctionnalités. »
Conclusion générale :
Ce travail est avant tout pour nous, la source d’un riche enseignement perçu tout au
long du premier semestre de la deuxième année du cycle ingénieur ESGT. Il nous aura
permis de mettre en application la majorité des connaissances acquises durant ces trois
premiers mois notamment en Traitement Numérique des Images, en Hydrologie, en SIG ou
encore en gestion des risques au profit d’un cas concret.
Après avoir appréhendé la notion de zones humides sous toutes ses coutures, avoir
traités des données pour prélocaliser les zones humides, réaliser un travail d’analyse sur le
terrain et la proposition de mise en œuvre de solutions, ce projet nous a apporté une
méthodologie, un savoir faire.
Enfin l’aspect relationnel a été un atout dans ce projet pluridisciplinaire que nous
avons pu mener tous les 5. Effectivement, les échanges au sein du groupe ont été plus que
fructueux et nous ont apporté une avancée vers le monde professionnel. Il a fallu combiner les
compétences de chacun pour donner une solution globale. Les différents points de vue ont été
un atout capital au bon déroulement de ce projet.
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Source
Webographie :
DREAL Pays de la Loire : www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/
Échangeur Connerré :
http://www.cc-brieresgesnois.fr/images/actualites/plan_general_concertation_connerre.pdf
Bibliographie :
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Glossaire
Remerciements ....................................................................................................................................... 2
Acronymes ............................................................................................................................................... 3
Sommaire ................................................................................................................................................ 4
Introduction............................................................................................................................................. 5
Partie 1 : Préparation terrain .................................................................................................................. 6
I- Présentation du site .................................................................................................................... 6
II- Problématiques liées aux zones humides ................................................................................... 8
III- Eléments règlementaires et guides pratique .......................................................................... 9
A) Définition générale d’une zone humide .................................................................................. 9
B) Définition par les lois, arrêtés et circulaires ............................................................................ 9
1) Par la loi ............................................................................................................................... 9
a) Loi sur l’eau du 16 décembre 1964 ............................................................................... 10
b) Loi sur l’eau du 3 janvier 1992....................................................................................... 10
c) LEMA du 30 décembre 2006 ......................................................................................... 10
d) Code de l’environnement .............................................................................................. 10
2) Par les arrêtés .................................................................................................................... 11
3) Par la circulaire .................................................................................................................. 11
C) Documents d’urbanismes applicable à la zone d’étude........................................................ 12
1) SDAGE Loire-Bretagne ....................................................................................................... 12
2) SAGE de l’Huisne ............................................................................................................... 12
3) Documents d’urbanismes ne s’appliquant pas pour notre zone d’étude ......................... 13
4) PLU..................................................................................................................................... 13
D) Méthodologie pour l’identification des zones humides........................................................ 14
1) Manuel et guides d’identifications des zones humides .................................................... 14
a) Manuel d’identification des zones humides Adour-Garonne ....................................... 14
b) La boîte à outils « Zone Humide » ................................................................................. 14
2) Méthodologie d’identification........................................................................................... 14
II) Données techniques : prélocalisation des zones humides ........................................................... 16
A) Traitement de l’indice IBK et des zones tampons ................................................................. 16
1) Calcul de l’indice topographique IBK ................................................................................. 16
2) Zones tampons .................................................................................................................. 18
3) Croisement IBK-zones tampons ........................................................................................ 18
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A) Intérêts .................................................................................................................................. 41
B) Classement des ZHIEP ........................................................................................................... 42
C) ZHIEP 1 : forêts au bord de l’Huisne ...................................................................................... 43
1) Présentation de la zone ..................................................................................................... 43
2) Enjeux ................................................................................................................................ 43
3) Menaces et atteintes ......................................................................................................... 43
4) Actions à mener................................................................................................................. 44
D) ZHIEP 2 : prairie alluviale en bord de l’Huisne ...................................................................... 45
1) Présentation des zones ..................................................................................................... 45
2) Enjeux ................................................................................................................................ 45
3) Menaces et atteintes ......................................................................................................... 45
4) Actions à mener................................................................................................................. 46
E) ZHIEP 3 : prairie alluviale en bord de l’Huisne ...................................................................... 46
1) Présentation de la zone ..................................................................................................... 46
2) Enjeux ................................................................................................................................ 46
3) Menaces et atteintes ......................................................................................................... 47
4) Actions à mener................................................................................................................. 48
F) ZHIEP 4 : Ripisylve.................................................................................................................. 49
1) Présentation de la zone : ................................................................................................... 49
2) Intérêts/Enjeux .................................................................................................................. 49
3) Menaces et atteintes ......................................................................................................... 49
4) Action(s) à mener .............................................................................................................. 49
G) ZHIEP 5 : Carrière en eaux ..................................................................................................... 49
1) Présentation de la zone ..................................................................................................... 49
2) Intérêts et enjeux .............................................................................................................. 50
3) Menaces et atteintes ......................................................................................................... 51
4) Action(s) à mener .............................................................................................................. 51
Conclusion ............................................................................................................................................. 52
Glossaire ................................................................................................................................................ 54
Table des figures.................................................................................................................................... 57
Table des figures.................................................................................................................................... 58
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Tableau 1 : Indices de probabilités affectés aux combinaisons issues de la fusion de la couche zone
tampon autour du réseau hydrographique et la couche IBK, source sageclain.fr ................................ 18
Tableau 2 : types de canaux image LandSAT, source inegi.org ............................................................. 19
Tableau 3 : Indices utilisés pour le traitement des images ................................................................... 20
Tableau 4 : Matrice de confusion .......................................................................................................... 30
Tableau 5 : extrait couche temporaire des attributs............................................................................. 32
Tableau 6 : classification par numéro de parcelle et par surface décroissante .................................... 33
Tableau 7 : affectation des nouvelles classes d’occupation du sol ....................................................... 33
Tableau 8 : Exemple de la zone humide de peuplerais valide .............................................................. 35
Tableau 9 : influence de la texture sur la classification......................................................................... 35
Tableau 10 : exemple d’anomalies dues à la généralisation ................................................................. 36
Tableau 11 : Facteurs influençant l’évolution de la zone, source INPN ................................................ 48
Tableau 12 : photographie aérienne des carrières en eaux, source IGN .............................................. 50
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