République du Sénégal

Un Peuple-Un But-Une Foi

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MINISTERE D E L'ECO NOMIE ET DES FINANCES

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RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION, DE L’HABITAT,

DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

RGPHAE (2011 – 2013)

MANUEL D’INSTRUCTIONS POUR LA

CARTOGRAPHIE DU RGPHAE
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION..................................................................................................................... 3
II. OBJECTIFS ET FINALITES ....................................................................................................... 3
II.1. OBJECTIFS IMMEDIATS ...................................................................................... 3
II.2. OBJECTIFS A LONG TERME .................................................................................. 4
III. DEFINITIONS ET CONCEPTS ................................................................................................... 4
III.1. DEFINITIONS DES PRINCIPALES LOCALITES ADMINISTRATIVES.................................................. 4
III.2. DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS CARTOGRAPHIQUES ................................................... 7
III.3. DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS DEMOGRAPHIQUES .................................................... 8
III.4. DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS HYDRIQUES ........................................................... 9
IV. SENSIBILISATION DES AUTORITES ADMINISTRATIVES ........................................................... 9
V. RESSOURCES HUMAINES ET MATERIELLES DE TERRAIN ..................................................... 10
V.1. COMPOSITION DES EQUIPES ............................................................................... 10
I.2.1. Les superviseurs ............................................................................................................................... 10
I.2.2. Le Chef d’équipe .............................................................................................................................. 10
I.2.3. Les agents cartographes ................................................................................................................. 10
I.2.4. Les chauffeurs.................................................................................................................................. 11
V.2. LES OUTILS DE TERRAIN ................................................................................... 11
I.2.5. Le questionnaire communautaire.................................................................................................... 11
I.2.6. Les fiches de DR ............................................................................................................................... 12
I.2.7. La fiche de concessions .................................................................................................................... 12
I.2.8. La fiche de renseignement des localités .......................................................................................... 12
I.2.9. La fiche de prospection.................................................................................................................... 13
I.2.10. Le manuel d’instruction............................................................................................................... 13
I.2.11. Les cartes .................................................................................................................................... 13
V.3. UTILISATION DES SUPPORTS CARTOGRAPHIQUES ........................................................... 13
I.2.12. Lecture de la carte....................................................................................................................... 13
I.2.13. L’orientation de la carte .............................................................................................................. 13

VI. DEROULEMENT DES TRAVAUX DE TERRAIN ........................................................................ 14

VI.1. RELEVES CARTOGRAPHIQUES .............................................................................. 15
I.2.14. La mise à jour des localités ......................................................................................................... 15
I.2.15. Relevés des points GPS ................................................................................................................ 21
VI.2. DECOUPAGE DES DISTRICTS DE RECENSEMENT ............................................................. 27
I.2.16. Découpage en milieu urbain ....................................................................................................... 28
I.2.17. Découpage en milieu rural .......................................................................................................... 33
I.2.18. Cas particulier des gros villages .................................................................................................. 34
I.2.19. Numérotation des nouvelles localités issues du nouveau découpage ........................................ 35
I.2.20. Numérotation des zones d’extension .......................................................................................... 35
I.2.21. Les districts spéciaux (population comptée à part et flottante).................................................. 35
I.2.22. Numérotation des DR.................................................................................................................. 35
I.2.23. Vérification et validation des travaux sur le terrain .................................................................... 36

VII. ANNEXE : FICHES TECHNIQUES ............................................................................................ 36

2
I. INTRODUCTION
Toute opération de recensement nécessite une préparation minutieuse afin que le
dénombrement proprement dit puisse être réalisé dans un temps très court et
uniformément sur l’étendue du territoire national.
L’un des points essentiels de ces travaux préparatoires est de répartir le volume de
travail lors de la phase finale (le jour du dénombrement) afin que chaque agent
recenseur ait une zone d’évolution précise dans sa taille et ses limites.
Ce travail est du domaine de la cartographie qui consistera principalement à réaliser
un support cartographique sur l’ensemble du territoire à savoir :
a) La population de toutes les localités ;
b) L’estimation de la population par localité ;
c) Procéder au positionnement des unités d’habitation (quartier, village et
hameau) et des édifices ;
d) Le découpage du territoire en Zones de Dénombrement (ZD) ou Districts de
Recensement (DR) suivant un certain nombre de critères. Ce découpage en
DR devra permettre à chaque agent recenseur de pouvoir se situer dans son
aire d’intervention. Ce qui permettra d’éviter l’oubli de certaines portions du
territoire ou la duplication des informations ;
e) La liste des localités par région, département, arrondissement, communauté
rurale.

D’une façon générale, les travaux cartographiques constituent l’une des étapes les
plus importantes dans un recensement. En effet, le succès de la phase de collecte
des données est fortement conditionné par la qualité des travaux cartographiques.
Pour cette présente opération, l’élaboration des cartes censitaires indispensables à
la réalisation du recensement fera appel aux techniques modernes de cartographie
telles que les Systèmes d’Information Géographique (SIG), l’informatique,
l’utilisation de GPS, etc…

II. OBJECTIFS ET FINALITES

II.1 Objectifs immédiats

La cartographie du recensement se fixe comme objectifs de :

- Positionner toutes les localités du territoire national ;
- procéder au découpage des Districts de Recensement (DR) ;
- mettre à jour les DR en produisant la liste des concessions et leur
numérotation ;
- faire le dénombrement des ménages;
- estimer l’effectif de la population de chaque DR ;
- remplir pour chaque DR les différents questionnaires et fiches;
- identifier les points d’eau et les zones de transhumance pour les besoins du
recensement de l’élevage.

3
 II.2 Objectifs à long terme

- Produire, sur une base numérisée (à l’aide d'ordinateur), des cartes de

districts de recensement sous forme de photo cartes numériques avec des
données topographiques et /ou cadastrales et des annotations détaillées
(transcription de noms de localités etc.) ;
- Mettre en place des archives cartographiques durables qui serviraient, entre
autres, au stockage et à la conservation systématique de cartes et
données/documents pour une utilisation ultérieure.
- Etre le support des résultats du recensement
- Fixer la population dans un cadre géographique défini qui servira de base aux
recensements et enquêtes ultérieurs.
- Permettre l’établissement d’un fichier national des villages (répertoire) avec
pour chaque entité des renseignements issus des résultats du dénombrement
et des travaux cartographiques.
L’objectif de la cartographie du RGPHAE est donc de fournir à l’agent
recenseur tous les outils pour bien repérer les limites de son DR afin de
faciliter la répartition équitable du travail et de garantir l’exhaustivité de la
collecte en évitant les omissions et les doubles-comptes.

III. DEFINITIONS ET CONCEPTS

III.1 Définitions des principales localités administratives

Les concepts utilisés aussi bien pour la cartographie que pour le recensement sont
définis comme suit :

VILLAGE

C’est l’unité administrative officielle la plus petite en zone rurale. Il est placé sous
l’autorité d’un Chef de Village (CV).

HAMEAU

C’est une unité d’habitation isolée d’un village constituée d’une ou de plusieurs
concessions.

COMMUNE

C’est une localité ayant atteint une certaine dimension (habitations, équipements,
infrastructures, etc…). C’est un passage du milieu rural au milieu urbain. La
commune est subdivisée en petites unités administratives appelées quartiers.
L’autorité principale est le Maire.

4
 VILLE

C’est une grande commune divisée en commune d’arrondissement avec à la tête un

Maire.

QUARTIER

C’est la plus petite entité géographique du milieu urbain, ayant un nom reconnu de
tous et dont l’autorité est le Chef ou Délégué de Quartier.

DISTRICT DE RECENSEMENT (DR) ou ZONE DE DENOMBREMENT (ZD)

Le DR, souvent appelé Zone de Dénombrement est une portion de territoire

regroupant un certain nombre d’habitants (1000 en zone urbaine et 800 en zone
rurale). Il s’agit d’une unité d’aire géographique définie essentiellement pour les
besoins d’un recensement ou d’une enquête.

CONCESSION

La concession est un ensemble de constructions entourées ou non d’un mur ou de

tout autre type de clôture (palissade). Elle peut se réduire dans certains cas à une
seule construction (case ou maison à appartements) comportant une série de locaux
d’habitations distinctes. Elle est souvent sous l’autorité d’un Chef de Concession
(appelé CC).

Les maisons à étages, y compris les immeubles, sont considérées comme une
concession à part entière.

La notion de concession est préférée à celle d’édifice car elle a un cadre plus
restreint. Cependant une précision a été apportée en ce qui concerne le traitement
des immeubles. Ils sont considérés comme des concessions au même titre que les
habitations basses, et les appartements sont traités comme des ménages. On trouve
généralement un ménage par appartement dans ces immeubles.

MENAGE

Le ménage est un ensemble de personnes, parents ou non, vivant dans la même

concession, prenant en commun leurs repas quotidiens, sous l’autorité d’une seule et
même personne appelée Chef de Ménage (communément appelé CM). Ce concept
correspond à l’appellation « NJËL » en Wolof, « NGAAK » en sérère et
« HIRANDE » en Pulaar.

Les exemples de ménages sont les suivants :

- un homme avec son ou ses épouses et avec ou sans ses enfants non mariés ;

5
- un homme avec, son ou ses épouses avec ou sans leurs enfants non mariés et
éventuellement ses parents ;
- un homme avec son ou ses épouses avec leurs enfants mariés et s’associant
en une famille unique prenant le même repas et reconnaissant l’autorité d’une
et d’une seule personne ;
- un homme ou une femme célibataire avec ou sans enfants et subvenant
seul(e) à ses besoins essentiels en aliments et autres ;
- un homme ou une femme veuf(Ve) ou divorcé(e) avec ou sans enfants ;
- un homme ou une femme qui loue une pièce (dans un appartement ou
concession) et qui ne prend pas son repas avec un quelconque ménage dans
la concession sera considéré comme constituant un ménage ordinaire
indépendant. C’est le cas de certains célibataires;
- un groupe de célibataires partageant un même logement constitue un ménage
ordinaire s’ils reconnaissent l’autorité d’une même personne comme Chef de
Ménage. Dans le cas contraire, ce sont des ménages séparés.

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Graphique 1 : Schéma organisation administrative du territoire

III.2 Définitions de quelques concepts cartographiques

LA CARTE

La carte est une représentation sur un plan (surface plane) soit d’une partie de la
surface de la terre, soit de toute celle-ci avec tous les détails qui s’y trouvent dans un
rapport de similitude appelé échelle. On distingue la carte topographique qui est la

7
plus générale et la carte thématique qui ne traite que d’un ou plusieurs thèmes sur
un fond topographique léger. Exemple : carte de population, carte routière, carte
scolaire, carte touristique, etc.

LA TOPONYMIE

La toponymie est constituée par les différents noms d’une localité et autres écritures
utiles à la lecture de la carte.

LE GPS :

Le sigle GPS signifie Global Positioning System ou Système de géolocalisation par

satellite en français. Le système GPS comporte aujourd'hui 24 satellites répartis sur
6 orbites à 20 000 km d’altitude. Il donne la position et l'altitude chaque seconde, 24
heures sur 24 et n'importe où dans le monde.
Il s’agit d’un système de navigation utilisant un réseau de satellites militaires dont
l'accès est autorisé aux civils. Ce réseau de satellites a été développé par le
Département de la Défense des Etats Unis. Il est la propriété du Département des
Transports. Sa précision peut atteindre 5 mètres.
Le GPS s'utilise en association avec une carte pour se repérer et se positionner.
Ainsi, l'association d'un récepteur GPS et d'un logiciel de cartographie permet
d'obtenir un système de guidage routier efficace (affichage d'une carte avec les
directions et guidage audio par synthèse vocale), développé sous différentes formes
: système embarqué en voiture, boitier autonome avec récepteur intégré, assistant
personnel ou "smartphone" associé à un récepteur GPS.

III.3 Définitions de quelques concepts démographiques

Population comptée à part

La population dite " COMPTEE A PART" est celle qui vit dans des institutions dont le
statut administratif ou juridique exige de toute personne étrangère à l’institution, une
autorisation spéciale des responsables, avant d’y mener une activité quelconque, y
compris le recensement. Ce sont:

- les casernes (armée, police, gendarmerie, sapeurs pompiers);

- les internats (institutions religieuses ou scolaires, cité universitaire,
orphelinats, daaras avec pensionnaires);
- les hôpitaux, les maternités et les centres de santé;
- les prisons et les centres de rééducation;
- les asiles et les léproseries;
- les hôtels, les motels, les villages de vacances et les campements
touristiques;
- les résidences du corps diplomatique.

NB : En ce qui concerne les DAARAS, les agents cartographes doivent y attacher

une importance particulière, et ne pas oublier de localiser ces DAARAS qu’ils
rencontreront dans les différents DR visités.

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Population flottante

La population dite " FLOTTANTE " est celle constituée de personnes sans-logis
vivant aux abords des marchés, dans des entrepôts ou des abris de fortune, à même
les trottoirs, etc. Cette population se trouve surtout dans le milieu urbain,
principalement à Dakar.

III.4 Définitions de quelques concepts hydriques

Le but de l’opération de cartographie censitaire est également de relever les

différents points d’eaux présents dans les localités du pays. Puisque l’élevage
transhumant est le seul système d’exploitation pastoral des milieux à faible voire à
très faible pluviométrie, cette information facilitera le repérage des zones de
concentrations et, donc, le recensement du cheptel. Sont définit ici deux types de
points d’eau qui feront l’objet d’identification dans le cadre de cette cartographie
censitaire.

Points d’eau permanents :

Il s’agit généralement de zones de concentration d’éleveurs et de troupeaux. Les

plus connus sont les forages et les puits. On y inclura toute autre source d’eau
naturelle ou artificielle pérenne.

Points d’eau temporaires

Concernent les nombreux cours d'eau naturels permanents servant de points

d’abreuvement aux animaux mais qui, souvent, tarissent en saison sèche : lacs,
étang, etc.
Ce travail sera réalisé en tenant compte des apports de l’enquête villages 2009 et
des données à collecter auprès du centre de Suivi Ecologique (CSE).
La collecte de ces informations guidera également dans le repérage des zones
d’horticulture.

IV. SENSIBILISATION DES AUTORITES ADMINISTRATIVES

Le Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de

l’Elevage doit toucher l’ensemble de la population vivant sur le territoire national.
Ainsi, il est capital que le maximum de personnes soit sensibilisé. C’est pourquoi des
réunions avec les différentes administrations nationales et régionales seront
organisées pour rendre compte des objectifs du recensement, de ses exigences, de
la participation attendue à tous les niveaux pour atteindre l’ensemble de la
population. Il faudra également partager, sensibiliser les cibles sur l’importance de la
cartographie censitaire dans ce processus.

9
V. RESSOURCES HUMAINES ET MATERIELLES DE TERRAIN

V.1 Composition des équipes

Pour tenir dans les délais impartis aux activités de cartographie, 39 équipes seront
constituées. Elles seront composées chacune de cinq (5) personnes, à savoir : Un
(1) chef d’équipe, Trois (3) agents cartographes, un (1) chauffeur. Des superviseurs
auront la charge de contrôler les équipes dans chaque zone
I.2.1. Les superviseurs
Le superviseur a pour rôle d’assurer le suivi du déroulement des opérations de
cartographie au niveau régional et assurent la coordination des relevés
cartographiques et des équipes sur le terrain. Entre autre, ils doivent :
- sensibiliser les autorités (administratives, coutumières, religieuses,…) ;
- superviser la gestion des moyens matériels et logistiques ;
- vérifier la complétude des documents de chaque DR avant leur transmission à
l’encadrement ;
- contrôler la qualité technique d’un échantillon de documents ;
- prospecter des agents recenseurs ;
- télécharger les points GPS ;
- élaborer le rapport mensuel de l’état d’avancement.
I.2.2. Le Chef d’équipe
Le chef d’équipe a pour mission essentielle d’attribuer les tâches aux autres
membres de l’équipe et de coordonner les travaux de terrain. Il définit, après
concertation avec les agents, les limites en vue du découpage des DR.
Le chef d’équipe a pour mission :
- de sensibiliser les autorités dans sa zone d’intervention (administratives,
coutumières, religieuses,…) ;
- de prospecter des agents recenseurs ;
- d’attribuer les tâches aux autres membres de l’équipe ;
- de contrôler la qualité technique des documents (fonds de carte et plan de
village) ;
- de gérer le matériel d’enquête (véhicule, mobylette, vélo etc.…) ;
- de vérifier la complétude des dossiers avant leur acheminement auprès du
superviseur ;
- de remplir les questionnaires communautaires ;
- de délimiter les quartiers ;
- de découper les DR ;
- d’élaborer le rapport mensuel de l’état d’avancement des travaux.
I.2.3. Les agents cartographes
Les agents cartographes, sous la supervision du chef d’équipe, sont chargés de
procéder aux relevés cartographiques des DR sur le terrain, à l’Identification des DR
renfermant des Population Comptées à Part et des Populations Flottantes, de la
vérification des limites des nouvelles zones administratives et des DR à cheval entre
les limites administratives, de la numérotation des nouveaux DR, de numéroter et de

10
lister les concessions au niveau de chaque DR et du remplissage des fiches y
afférents.

Les agents cartographes sont aussi chargés de relever les coordonnées

géographiques des localités et des infrastructures à l’aide d’un GPS. Les
coordonnées relevées doivent être mentionnées sur une fiche appelées « fiche de
relevé GPS ».

Les coordonnées collectées devront aussi être transférées sur un ordinateur portable
mis à la disposition du superviseur afin de les stocker et les enregistrer sur un
support de stockage qui devra être acheminé sur Dakar (à l’ANSD) pour une
exploitation en atelier.

I.2.4. Les chauffeurs

Le chauffeur est responsable du véhicule et devra transporter l’ensemble de l’équipe
d’un point à un autre selon le programme de travail établi. Il est sous l’autorité du
chef d’équipe.

Les outils de terrain

Avant la phase de terrain, des fiches et des outils de collecte doivent être élaborés
pour servir de supports de travail aux agents cartographes. Ces instruments et leur
contenu sont présentés dans ce qui suit.
I.2.5. Le questionnaire communautaire
Il sert à dénombrer les infrastructures socio-économiques au niveau des quartiers et
villages. Le questionnaire peut être divisé en trois grandes parties :
o les équipements et unités de production ;
o les activités de conservation, de transformation ou d'artisanat génératrices de
revenu;
o les organisations communautaires de base.
PARTIE 1 : EQUIPEMENTS OU UNITES DE PRODUCTION
Indiquez si l’activité citée existe ou non. Les équipements ou unités de productions
visées sont :
- le moulin à grain est défini comme une unité de production motorisée utilisée
pour moudre la mil ou toute autre céréale ;
- la route butinée ou goudronnée ;
- la route latéritique/ sablonneuse;
- le réseau téléphonique signifie ici la possibilité de se brancher au réseau
câblé (fixe ou mobile) ;
- Le poste de courant permet la distribution de l'électricité dans les foyers et les
lieux publics ;
- la boutique est un bâtiment servant à la vente au détail de produits de
première nécessité (riz, savon, sel, …) ;
- le marché Hebdomadaire ou louma ;
- la source d'approvisionnement d’intrants est le plus souvent un magasin ou
une boutique vendant des intrants agricoles (engrais, pesticide, semence,
etc.), de l'aliment de bétail ou des produits vétérinaires.

11
 - le magasin de stockage ou banque céréalière.
PARTIE 2 : ACTIVITES DE CONSERVATION, DE TRANSFORMATION OU
D'ARTISANAT GENERATRICES DE REVENU
Il s’agit des activités menées dans le village ou le quartier et dont les produits sont
vendus. Sont concernés :
- les produits agricoles : huile artisanale d’arachide, tourteau, boisson
alcoolisée, …
- les produits fruitiers conservés et vendus (mangues, oranges, …) ou
transformés en confitures ou autres produits destinés à la vente
- les produits d'élevage : vente de lait, lait caillé, peaux de tannerie, …
- les produits de mer : fumage ou séchage du poisson, du yéét, sel marin,
coquillage, etc.
- les produits forestiers de cueillette (madd, jujube, pain de singe,…) ou
l'exploitation du bois de chauffe, du charbon, miel, cire, etc.
- les aliments bétail ou volaille : fane d’arachide, aliment préparé pour l’élevage
des poulets, etc.
- les unités ou ateliers de production artisanale pour forgeron, cordonnier, etc.
PARTIE 3 : ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE DU VILLAGE
Il s’agit des organisations communautaires de base suivantes :
- Groupement d’Intérêt Economique (GIE) de production ou de service
- Groupement de promotion féminine (GPF)
- Association Sportive et Culturelle (ASC)
- Association villageoise de développement (AVD) (avec ou sans récépissé,
formel ou non formel)
- Section Villageoise de Développement (SDV)
- Comité de Gestion de l'Eau (CGE).
I.2.6. Les fiches de composition DR
Les fiches de composition DR seront mises à la disposition des agents selon leur
zone d’intervention. Ces documents reprendront la nomenclature administrative, utile
à l’identification de ces aires de collecte. Ces fiches de DR seront accompagnées
d’une liste qui fait le récapitulatif des localités (villages, hameaux, quartiers)
d’appartenance.
I.2.7. La fiche de concessions
Cette fiche permet de lister les concessions, de procéder à leur numérotation et de
dénombrer le nombre de ménages. Elle servira au moment de la cartographie de
faire le sondage au niveau de l’entité concernée (quartier ou communauté rurale) afin
de faire le découpage des DR.

I.2.8. La fiche de renseignement des localités

Elle permet de collecter des informations au niveau des villages et des quartiers,
telles que le nombre de concessions, le nom du chef de village/quartier et les
hameaux appartenant au village.

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 I.2.9. La fiche de prospection
Elle permet de faire la prospection pour identifier les potentiels candidats pour le
poste d’agents recenseur. La prospection se fait au moment des travaux
cartographiques de terrain.
I.2.10. Le manuel d’instruction
Pour faciliter les travaux sur le terrain, un manuel d’instruction sera utilisé définissant
les directives ou instructions à l’endroit des agents chargés de la mise à jour des
données cartographiques.
I.2.11. Les cartes
A partir des cartes administratives, des images à hautes résolutions ou
photographies aériennes existantes, des données d’adressage des zones de travail
seront délimitées. Chacune d’elles sera assignée à un agent cartographe pour la
mise à jour.

Utilisation des supports cartographiques

I.2.12. Lecture de la carte

Les notions importantes à acquérir dans l’apprentissage de la lecture d’une carte
sont celles relatives à l’échelle de la carte, aux symboles ou signes conventionnels, à
l’orientation de la carte.
Les symboles cartographiques ou signes conventionnels
Certains éléments très importants du terrain sont parfois de très faibles dimensions
et ne permettent pas une représentation graphique à l’échelle de la carte. Aussi, pour
les faire figurer, on a recours à des symboles ou des signes conventionnels( voir
fiche en annexe) .

I.2.13. L’orientation de la carte

Une carte tenue dans le sens de sa lecture, le haut de la feuille correspond au Nord,
le bas au Sud, le côté droit à l’Est et le côté gauche à l’Ouest.
Orienter une carte c’est la tenir de sorte que les quatre points cardinaux de la feuille
correspondent à ceux du terrain.
On peut orienter la carte :
Par le soleil : Pour ce faire, la carte tenue horizontalement doit avoir son côté
Est dirigé vers là où le soleil s’est levé ; ou encore le côté Ouest de la carte en
direction de là où le soleil s’est couché sur le terrain.

Par la boussole : la boussole est posée sur la carte tenue horizontalement de

telle sorte que la ligne de foi soit parallèle à la direction du Nord magnétique
tracée sur la carte. On tourne la carte (en même temps que la boussole qui lui
est solidaire) de manière à amener l’aiguille aimantée entre ses repères. Si
cette condition est réalisée, la carte est orientée.

13
 A l’aide des éléments perceptibles sur le terrain et représentés sur la carte :
Par cette méthode, on choisit un détail (autre que celui de sa station) qui est
représenté sur la carte et que l’on voit sur le terrain. On tourne la carte jusqu'à
amener la représentation de l’élément à se trouver dans la direction de celui-
ci. Cette condition réalisée, la carte est ainsi orientée.

DEROULEMENT DES TRAVAUX DE TERRAIN

Parmi les multiples fonctions que remplissent les cartes dans les recensements de la
population, celles qui permettent la couverture complète du territoire national et la
détermination avec précision de l’effectif de la population de chaque unité
administrative, sont les plus importantes. Pour atteindre ce but, il faudra diviser la
superficie totale du pays en de petites unités (communément appelées DR). Chaque
DR est confie à un agent recenseur pendant la collecte. Il sera donc nécessaire
d’apprendre à ces agents recenseurs l’utilisation des cartes de DR.

Bien avant d’entreprendre un recensement, on doit prévoir et préparer les cartes de

DR. La prévision suppose que l’on se procure et que l’on rassemble des cartes à
grandes échelles des grands centres des villes et des zones rurales pour les diviser
ensuite en DR. Ces cartes doivent indiquer toutes les caractéristiques géographiques
du DR (limite avec les autres DR, les points de repère, les sites,…) Les DR sont
définis par les différentes équipes cartographiques suivant des instructions
communes.
Les travaux préparatoires impliquent également l’acquisition de renseignements
cartographiques concernant la géographie physique et économique du pays dans
son ensemble et de chacune de ses régions de façon à bien situer les collines , les
montagnes , et les plaines , les rivières ,les lacs et le littoral, etc.
De telles informations permettent une meilleure compréhension de la répartition des
populations dispersées ou denses, et sont d’un grand secours dans la délimitation
des DR. A propos de ces populations, il convient de prendre connaissance du chiffre
de population de chaque village au sein des autorités administratives, qui sera
comparé avec celui du répertoire des villages mis à jour au niveau de l’Agence
Nationale de la Statistique et de la démographie (ANSD), pour l’estimation la plus
grossière possible de la taille du village. Le RGPH de 2002 avait fait l’objet de tous
ces travaux et certains documents nous restent encore aujourd’hui, mais ils ne
pourraient en aucun cas faire l’objet d’une quelconque reconduite systématique.
Cependant, ils peuvent faire l’objet de documents de référence à vérifier et à
compléter éventuellement.

D’une manière générale, les travaux cartographiques se résument en deux

principales phases :
1 – Les relevés cartographiques ;
2 – Le découpage du territoire en districts.

14
Ces deux phases se font simultanément et sans interruption ; ce qui maintiendra les
équipes sur le terrain pendant toute la durée de la cartographie. En effet, une fois les
relevés cartographiques finis dans une localité, il sera aussitôt procédé au
découpage en districts.

Relevés cartographiques

Dans le cadre du RGPHAE, le découpage aura lieu au niveau des quartiers (milieu
urbain) et des communautés rurales (milieu rural) sur le terrain.
I.2.14. La mise à jour des localités

IV.1.1.1. En milieu urbain

Pour le cas des communes, une mise à jour des plans est obligatoire. En effet ces
plans de communes quand ils existent ne concernent que la partie centre dans la
plupart des cas. Ils sont alors très anciens et ne recouvrent pas toute la réalité.
Aussi les parties du plan ne figurant pas sur le terrain sont à enlever purement et
simplement pendant que les nouvelles parties se trouvant sur le terrain et ne figurant
pas sur le plan (sauf en cas de disponibilités d’images récentes) y seront insérées. A
cet effet, il faut tenir compte de l’échelle et de l’orientation du plan dans lequel la
portion à dessiner doit trouver place. Au niveau des signes conventionnels à utiliser
pour la représentation des édifices publics et autre, l’uniformité est également
nécessaire. Pour cela, utiliser les mêmes symboles se trouvant sur le plan que la
partie à dessiner doit intégrer.
Il arrive que le plan qu’on trouve sur place, relève d’un projet d’avenir. Dans ce cas,
en plus des choses réelles qu’on trouve sur le terrain, le plan peut faire état de
choses inexistantes sur le terrain. Aussi, il faut éliminer du plan ce qu’on ne trouve
pas sur le terrain.

Enfin, s’il vous arrive d’être dans une commune où il n’existe aucun plan, il faudra
faire un plan d’ensemble en respectant les mêmes critères qui prévalent dans le cas
d’un plan de village.

Dés votre arrivée dans une commune, prenez contact avec les différents Services
Techniques (cadastre, urbanisme, etc.), pour vous procurer la documentation
(cartes, plans, etc.) nécessaire à l’accomplissement de votre travail.
Les relevés cartographiques, permettant de localiser tous les lieux d’habitation,
cherchent par la même occasion à résoudre le problème de la division du travail par
le découpage en district, mais également celui de la logistique. Aussi, il faudra tout
au long de votre parcours, faire état :
o Des moyens de déplacement nécessaires à l’intérieur de chacune des
Communautés Rurales de la région, compte tenu de leur rareté ou non ;

15
 o Du degré d’accessibilité des différents lieux d’habitation, de la nature du
terrain, il faudra bien représenter obstacles naturels à savoir : les collines, les
rivières, les fleuves, lacs et autres ;

o Des habitudes villageoises surtout en ce qui concerne les grands

déplacements au sein de la Communauté Rurale vers certains centres de
regroupement tels que les marchés permanents ou périodiques
(hebdomadaires) ;

o Il faut également travailler à l’amélioration de certains documents tels que les

calendriers historiques ;

o Pendant le recensement, toutes les personnes vivant sur le territoire national

seront touchées mais ne le seront pas de la même manière. C’est la raison
pour laquelle, il convient de signaler l’existence d’une population dite comptée
à part (individu dont le statut est tel que toute opération de dénombrement
s’avère difficile). Cette population vit dans les camps militaires, prisons,
missions, couvents, entre autres, dont il appartient de situer à l’intérieur de
votre région avec des renseignements permettant d’y accéder le plus
facilement possible ;

o Après les relevés cartographiques, ce sera le découpage en districts. Pour

faire ce travail, il faudra prendre toutes les dispositions pour la délimitation
des divisions administratives au sein desquelles doivent se trouver tous les
districts concernant les dites divisions. En effet, pour ne pas avoir de districts
à cheval sur deux divisions administratives, il faudra au préalable bien les
délimiter.
Depuis le dernier RGPH, beaucoup de choses ont changé tant en milieu urbain qu’en
milieu rural.
Dans le milieu urbain, certaines communes ont vu leur population augmenter par
suite de rattachement de certains villages ou de l’extension de la commune. Une
situation qui n’est pas très souvent matérialisée sur le plan de la commune. Aussi,
avant de commencer votre découpage, complétez votre plan de commune en
n’oubliant pas de soustraire ces villages des divisions administratives rurales
concernées.

L’agent cartographe doit, dans la mesure du possible, identifier tous les repères,
telles que les maisons qui se trouvent dans les angles des blocs, en y portant le
numéro des concessions, les type d’habitat, les niveaux (R +) si c’est un étage ou un
immeuble.
Il est important que l’agent cartographe ne perde pas de vue qu’il est indispensable
qu’il porte sur son plan tous les détails importants qui serviront de repères à l’agent
recenseur pour s’orienter sur le terrain.

16
Cependant, ces détails doivent être également répartis sur tout le plan. On évitera
des surcharges (beaucoup de détails au même endroit) pour permettre au plan de
garder sa clarté.

IV.1.1.2. En milieu rural

Il faut :
Vérifier sur le terrain l’existence des lieux d’habitation qui sont sur les
cartes et leur bonne implantation.
Implanter toutes les nouvelles créations (il s’agit des lieux d’habitation qui
ont vu le jour après le dernier RGPH).
Supprimer sur les cartes toutes les disparitions et en donner toutes les
explications nécessaires. Pour les cartes dessinées à main levée, prendre
des points de calage de la planche en prenant au moins 5 points sur la
carte afin d’équilibrer ;
En cas de nouvelles appellations pour certaines localités, effectuer le
changement sur la carte en conservant entre parenthèse l’ancien nom.
Rectifier le nom sur la carte s’il y a double orthographe.
Porter sur les fonds de carte, s’ils n’y existaient pas et les rayer s’ils
n’existent plus, certains éléments précis qui pourraient servir de points de
repère comme : chemin de fer, cours d’eau, routes, forêts classées, etc.
Pour certaines localités qui n’existent pas sur la liste officielle des villages, elles
feront l’objet d’implantation. Toutefois, leurs caractères fictifs devront être
mentionnés dans la fiche de renseignements.
Les hameaux se rattachant à un village centre seront représentés en même temps
que le village centre de la manière suivante :
le village centre sera représenté par un gros point à côté duquel on portera
le nom du village en haut et à droite.

les hameaux seront représentés par de petits points avec toujours le nom
à côté en haut et à droite précédé de l’indice H1ou H2 ou H3 etc. (qui
seront tous rattachés au même village), mais si l’inscription de l’indice et
du nom devient impossible à droite par manque d’espace, ils seront dans
ce cas inscrits à gauche (voir figure).

17
 .

Lim
H1 Darou Thiam
H1 Ngaraff .

ite a
.
dmi
NGUEWAR DIENG

nist
. MBODIENE AMAR
rati
ve
. H2 Diama

Si un hameau est éloigné de son village d’appartenance, il sera rattaché

au village centre le plus proche. Dans ce cas, il faudra mettre le nom du
village d’appartenance après l’indice et le nom du hameau en question.
Toutefois, il faudra porter l’information sur la fiche de renseignements
villages.

. H1 Koudiane de Keur Balla

. THIEKENE

Au cas où un hameau est partagé entre deux ou plusieurs villages, il faudra le

rattacher au village le plus proche.
Ne jamais oublier de préciser l’appartenance réelle des concessions du hameau
dans la fiche de renseignements village. A ce propos, il faudra signaler uniquement
les noms de tous les villages qui ont des concessions dans ce hameau sur la dite
fiche de renseignements.
Tous les hameaux sur les cartes sont rattachés par une et une seule flèche à un
village centre.

18
La représentation sur les fonds de cartes, ci-dessus décrite concerne aussi bien les
lieux d’habitation, qu’ils soient habités ou non, grands ou petits.
Pour l’implantation des villages et hameaux, bien positionner les divers lieux
d’habitation et prendre les coordonnées géographiques des villages et hameaux qui
n’en avaient pas.
A cet effet, une bonne orientation est plus que nécessaire, avec une bonne
matérialisation sur les fonds des cartes des distances qui séparent les différents lieux
représentés.
Pour ce faire, une boussole est à votre disposition, de même que le kilométrage du
véhicule. Ce dernier élément vous permettra, en fonction de l’échelle de votre carte,
de faire la représentation la plus exacte possible des distances que vous aurez à
couvrir.
Cette phase des relevés cartographiques vous permettra de parcourir toutes les
Communautés Rurales de la région.
Au sein de chacune de ces CR vous aurez à dresser la liste de tous les lieux
d’habitation en particulier les villages pour lesquels un certain nombre de
renseignements vous sont demandés.
Toutes ces informations seront consignées sur une fiche de renseignement des
localités dont les caractéristiques sont précisées ci-dessous :

• Colonne 1: numéro d’ordre des localités (quartiers ou villages) ;

• Colonne 2: nom officiel du village ou du quartier;
• Colonne 3: autres noms du village ou du quartier (par ordre d’importance);
• Colonne 4: nom du hameau;
• Colonne 5: prénom et nom du chef actuel de village ou du délégué de
quartier;
• Colonne 6: nombre total de concessions de chaque village ou quartier;
• Colonne 7: population totale du village (population du village + population
du (des) hameau(x).ou du quartier
• Colonne 8: mentionner toutes les informations utiles du village.

IV.1.1.3. Les plans de villages

Chaque village de 500 habitants et plus fera l’objet d’un plan indiquant les différents
quartiers ou hameaux du village (s’il ya lieu) avec leurs populations approximatives
et leurs nombres exacts de concessions. Ce plan de village doit avoir :

• une bonne orientation ;

• une légende précise et claire.

Ces éléments-ci doivent y figurer, à savoir :

- place du village (« grand place », lieu de réunion, etc.);

- mosquée / église ou autre lieu de culte ;
- école (française, arabe ou autre) ;

19
 - marché;
- formation sanitaire (dispensaire, maternité, etc.);
- foyer de la femme ;
- puits, forage etc.
- les quartiers, sur le plan, doivent aussi y être bien délimités avec un dessin
net des concessions numérotées dans un ordre croissant ;
- les routes et pistes doivent aussi, sur le plan, y être représentées avec
indication des lieux de provenance ou de destination ;
- les limites du village doivent y être également clairement indiquées ;

Un croquis de village ne doit pas comporter de particularités superflues mais il doit

être suffisamment détaillé avec toutes les caractéristiques pouvant aider l’agent
recenseur à bien faire son travail et dans le délai prescrit. Mettez-vous à la place de
celui qui, le moment venu, doit travailler dans le village dont le plan est à élaborer.
Dans le cas où plusieurs portions de plans sont nécessaires pour votre croquis, il
faudra les numéroter de la façon suivante : s’il y a 4 portions de plans, mettre sur la
première 1/4, la deuxième 2/4, la troisième 3/4 et la dernière 4/4.
Ainsi, la clarté, la netteté, la précision et la simplicité doivent être les maîtres mots
dans l’établissement des croquis de village et plans de communes.
En effet, le croquis doit être le meilleur guide possible de l’agent recenseur, car bien
fait, il réduit énormément le travail de ce dernier. Pour être complet, chaque croquis
doit être accompagné d’une liste de chefs de concessions correspondant aux
concessions figurant sur le croquis avec les mêmes numéros.

IV.1.1.4. Cas particuliers où un plan est nécessaire

Cas de deux villages séparés par une route dont l’un fait plus de 500 habitants et
l’autre moins de 500 habitants. Un plan d’ensemble regroupant les deux villages est
nécessaire mais avec des observations.
Cas de deux villages ou plusieurs villages séparés par des routes dont aucun ne fait
500 habitants, un plan d’ensemble regroupant tous les villages est nécessaire, avec
également des observations.
N.B : Les listes de concessions sont à dresser aussi bien en milieu urbain qu’en
milieu rural.

IV.1.1.5. Identification des sites de concentration du bétail

transhumant

Les sites de concentration du bétail transhumant se caractérisent par l’existence de

pâturages et de points d’eau (forage, mare permanente). On les retrouve dans les
régions de Matam, Saint Louis et Louga au Nord, Kaolack au centre et
Tambacounda au Sud-est et plus précisément, les départements de Matam, Kanel,
Ranérou Ferlo, Linguère, Louga, Kaffrine, Bakel et Tambacounda.

20
 I.2.15. Relevés des points GPS

IV.1.1.6. Mode d’emploi du GPS

Ce guide est destiné à initier les agents de terrain à l’utilisation du Système de

Positionnement Géographique (GPS) de la marque GARMING GPSMap 76CSx.
Outre les concepts et définitions de base, ce guide comporte :

- les différentes fonctions des composantes du GPS ;

- les dispositions pratiques de mise en marche d’un GPS ;
- la mise hors service de l’unité ;
- l’alimentation et l’installation des piles.

Concepts et définitions
Le GPS est un système de Positionnement Géographique qui fonctionne sur la
base des satellites. Il est de ce fait moins opérationnel en temps couvert.
La navigation est un processus de déplacement d’un point à un autre dont les
coordonnées géographiques sont connues.
La Position est l’ensemble des coordonnées géographiques (Longitude, Latitude,
Altitude) d’un point.
Waypoint : Système d’enregistrement des coordonnées géographiques d’un point.
Bearing : Orientation vers une destination à partir de l’endroit où l’on se trouve.

Fonctions des touches du GPS Map 76CSx

- Touche Power : mise en route et arrêt du GPS
- Touche QUIT : retour au menu précédent ou annulation de la donnée entrée
- Touche PAGE : visualisation des messages, retour au menu précédent
- Touche ENTER/MARK : confirme les données entrées ou sélectionnées, et
enregistre une position et visualise la page de position
- Touche MENU : affiche le menu principal afin de choisir les options ou de
visualiser des messages
- Touche de Zoom IN/OUT : pour afficher une zone plus petite mais plus
détaillée, ou une plus grande zone avec moins de détails
- Touche FIND/MOD : recherche des points de cheminement
- Touche à Bascule (CURSEUR) : permet de sélectionner les fonctions ou les
caractères alphanumériques. On peut aussi l’appeler touche de déplacement.

21
Les différentes parties du GPS Map 76CSx

22
 Précautions d’emploi
Les unités GARMIN GPSMAP 76CSx sont des appareils hautement sophistiqués
contenant une électronique compliquée car basée sur une technologie de pointe. Il
est donc nécessaire de faire très attention à ces appareils aussi bien lors de
l’utilisation que de leur transport. Il faut éviter de laisser les GPS dans un véhicule
stationné en plein soleil en milieu de journée car la température pourrait les
endommager. Une unité GPS sera attribuée à chaque équipe en début d’opération
cartographique et qui la garderez pendant toute la durée du travail sur le terrain. Cela
veut dire que chaque chef d’équipe est responsable de cette unité jusqu’à la fin de
l’opération.

Critères de choix de mesure des coordonnées

On choisit de préférence un endroit bien dégagé dans le village ou la grappe centrale
ou l’endroit le plus élevé. Plus l’endroit choisi sera découvert, plus les temps
d’acquisition seront courts et la mesure très précise.

Mise en marche des unités

1. Sortir le GPS de sa trousse
2. Maintenez la touche POWER enfoncée. Au démarrage, l’appareil émet un bip et
trois (3) secondes environ la page Introduction s’affiche où il est écrit «GARMIN
GPSMAP 76CSx », suivie de la page Satellite. Un écran apparaît avec des cercles
concentriques au centre.
3. Ecran de mesure : lorsque l’unité a reçu suffisamment d’informations en
provenance des satellites pour calculer la position, un nouvel écran apparaît avec la
longitude, la latitude et l’altitude du point où se trouve l’agent de relevé des points
GPS.
4. Noter alors les coordonnées sur le formulaire de localisation en prenant soin de
reporter la longitude, la latitude et l’altitude telles qu’elles apparaissent sur l’écran.
5. La sauvegarde du waypoint ou point de mesure : Il faut maintenant sauvegarder
ces coordonnées dans la mémoire du GPS. Appuyez sur la touche <ENTER/MARK>
et un nouvel écran apparaît avec WAYPOINT inscrit en haut.

Mise hors service de l’unité

Maintenez sur la touche POWER enfoncée jusqu’à l’extinction de l’écran. Quelques
secondes après, l’unité est éteinte. Remettez l’unité dans sa trousse.

Note importante sur la source d’alimentation (PILES)

Le niveau des piles est donné par la barre entre les 2 lettres E et F de l’écran
d’acquisition. Lorsque le niveau est proche de F, cela veut dire que les piles sont
pleines et lorsqu’il est E, cela traduit que les piles sont faibles. Vous devez toujours
vous procurer des piles car on n’en trouve pas généralement dans certains coins
reculés du pays (piles crayons).

23
Si vous avez à changer les piles, assurez-vous que l’appareil est éteint. Prenez
l’anneau en fer qui est vers le bas de votre GPS et tournez-la vers votre gauche
(sens contraire des aiguilles d’une montre). Une palette s’ouvre et vous rejetez les
piles.

Pour l’installation des piles, il est important de suivre la procédure décrite ci-après :

1. Enlevez le couvercle du compartiment des piles en tournant l’anneau en D d’un

quart de tour dans le sens antihoraire, puis tirez sur le couvercle.
2. Insérez les piles en prenant soin de respecter les polarités (pôle + et -). Un
diagramme des polarités figure dans le compartiment des piles.
3. Réinstallez le couvercle et tournez l’anneau en D d’un quart de tour dans le sens
horaire.

Pour les besoins de numérisation, des points de calage doivent être pris à l’aide du
GPS. Le principe est de prendre au minimum quatre (4) points GPS éparpillés sur le
plan de village et dont les repères (coins d’une maison, intersections de routes,…)
sont visibles. L’agent cartographe doit reporter sur le plan et sur la fiche, les
coordonnées relevées de chaque point GPS pour le calage lors du traitement.

IV.1.1.7. Méthodes de relevés des points

Comment relevé un point GPS

Le GPS (Global Positioning System) est un système de navigation utilisant des
signaux satellites pour déterminer une position, celle du récepteur GPS, à la surface
de la terre. Lorsque le récepteur reçoit des signaux émis par 4 satellites au moins, il
peut indiquer sur son écran les coordonnées géographiques (latitude et longitude) et
l’altitude de sa position actuelle.

24
Les coordonnées Géographiques d’un point sont lues sur le GPS. Dans le cas d’un
village, il peut s’agir de celui d’un forage, d’un puits ou d’une école. La précision GPS
fournie par un récepteur GPS à utilisation civile avoisine les 10 mètres. En fait, les
récepteurs civils ont prouvé qu'ils étaient bien plus précis que ce que l'on attendait
d'eux.
Durant les travaux cartographiques, le système des coordonnées géographiques
universal Transversal Mercator (Zone* longitude*latitude) sera retenu. Dans ce
système, la surface de la terre est subdivisée en carrés appelés zones UTM de 6,
chaque zone est identifiée par un nombre de 2 chiffres et une lettre (exemple pour le
Sénégal UTM 28N). La position d’un point à l’intérieur d’une de ces zones est
déterminée par sa longitude et par sa latitude.

La longitude est la distance séparant un point du méridien origine de la zone

considérée ;
La latitude est la distance séparant un point de l’équateur ;
L’altitude est la distance séparant un point du niveau de la mer ;
Le système métrique est utilisé pour la mesure des distances et de la vitesse.

Pour le Sénégal, le système de projection généralement utilisé est le WGS84 UTM28

Nord.
Durant les travaux de terrain, les récepteurs GPS serviront à déterminer les
coordonnées géographiques des sites ou infrastructures cibles : localités, écoles,
hôpitaux, édifices de culte, ponts routes/rues ; etc.) Les données enregistrées dans
le récepteur doivent être ensuite transférées dans des ordinateurs portables et
utilisées pour représenter sur carte les détails concernés.
Pour prendre un point, il faut choisir de préférence un endroit bien dégagé dans le
village ou la grappe centrale ou l’endroit le plus élevé. Plus l’endroit que vous aurez
choisi sera découvert, plus les temps d’acquisition seront courts et la mesure très
précise.
Une fois le point de mesure relevé, il faudra procéder à la vérification. Pour vous
assurer que la mesure est bien sauvegardée en mémoire, appuyer sur la touche
<PAGE> jusqu’à ce que vous atteignez un écran avec le ‘’MENU PRINCIPAL’’
inscrit à la première ligne. Vous pouvez consulter la liste des mesures déjà
enregistrées en déplaçant le bandeau sur ’’LIST WAYPOINT’’. Appuyez sur
<ENTER/MARK> et positionnez le bandeau sur la tranche PQR. Tous les points déjà
enregistrés apparaissent à l’écran. Sélectionnez à l’aide du gros bouton central le
dernier point enregistré et appuyez sur <ENTER/MARK>.

Remplissage de la fiche
La fiche de waypoints renseigne sur les lieux où seront prélevées les coordonnées
géographiques (longitude, latitude). Cette fiche donnera également des indications
sur la nature et la désignation du lieu où est implantée l’infrastructure.

25
PREMIER ENCADRE

REGION : Inscrire sur la ligne horizontale le nom de la région à laquelle appartient la

localité et/ou les infrastructures à relever et son code dans les grilles qui y sont
prévues.

DEPARTEMENT : Inscrire sur la ligne horizontale le nom du département rattaché à

la région et son code dans les grilles qui y sont prévues.

ARRONDISSEMENT/COMMUNE /VILLE: Inscrire sur la ligne horizontale le nom de

l’arrondissement, de la commune ou de la ville concerné et son code dans les grilles
correspondantes.

COMMUNE/COMMUNE RURALE: Inscrire sur la ligne horizontale le nom de la

commune ou la communauté rurale et son code dans les grilles correspondantes.

DEUXIEME ENCADRE :

DATE DE MESURE : Inscrire la date de mesure en jour, mois et année sur la ligne
horizontale réservée et les cases correspondantes.

NOM DE L’OPERATEUR CARTOGRAPHE : Mentionner le nom de celui qui a

mesuré les coordonnées géographiques.

NOM ET PRENOM DU CHEF D’EQUIPE : Mentionner le nom du chef d’équipe

responsable de la supervision et du contrôle des travaux de relevé des points GPS.

COLONNES

Inscrire dans les colonnes correspondantes les numéros des waypoints, les
coordonnées géographiques relevées au niveau du village/hameau/quartier ou
infrastructures concerné en respectant le système de projection (WGS84 UTM 28N).
Il s’agit de la latitude, de la longitude et de l’élévation (en mètre) du point
matérialisant la localité (village, hameau, quartier) ou de l’infrastructure. Il faut
toujours s’assurer que ces coordonnées sont enregistrées à partir de celles figurant
sur le GPS. Inscrire le type d’infrastructure (forage, puits, borne fontaine, poste de
santé, etc.) dans la colonne INFRASTRUCTURE. Dans la colonne
« DESIGNATION », inscrire le nom de la localité ou le nom de l’infrastructure à
relever. Dans les colonnes village/quartier et hameau mentionner les noms qui sont
rattachés au point relevé et enfin dans la colonne n°DR, donner le numéro de DR
concerné par le point GPS relevé.
NB : Pour l’enregistrement des WAYPOINT, il est retenu de mettre le numéro de
waypoints relevé et se trouvant dans le GPS.

26
 En résumé, la fiche des waypoints doit contenir en particulier les informations
suivantes :
N° ELEVATION
LONGITUDE LATITUDE Infrastructures DESIGNATION VIL/QUART HAMEAU N°DR
WPT (m)
……..
……..
……..
……..
……..
……..
……..

Dans le tableau des infrastructures, il s’agit de renseigner les infrastructures choisies

et disponibles pour chaque DR.

Découpage des districts de recensement

L’objectif majeur du découpage en districts est de diviser le pays en zones de

collecte plus ou moins homogènes de telle sorte qu’il n’y ait ni omission ni double
emploi ni chevauchement. Ce travail demande une grande attention de la part du
chef d’équipe qui en a la pleine responsabilité.
Plusieurs considérations guident les décisions relatives au nombre de DR à délimiter
ainsi que les divers éléments à choisir comme limite de DR. Une des considérations
principales est la taille du DR.
La « taille » a un double sens lorsqu’on parle de DR. Il signifie le plus souvent la taille
de la population, c'est-à-dire le nombre de personnes du DR. Il peut également
signifier l’étendue du DR.
Le découpage des DR vise à faire en sorte que chacun d’eux contienne une
population de taille raisonnable c'est-à-dire un nombre de personnes qu’un agent
recenseur pourra dénombrer dans la durée prévue pour la collecte des données.
Il existe différentes tailles raisonnables de population selon le type de recensement,
la longueur du questionnaire, la nature du terrain, celle de l’habitat, la densité de la
zone, etc. Dans un recensement, elles sont déterminées sur la base de tests
préliminaires des questionnaires et des méthodes à suivre.
La taille idéale de population serait de 800 habitants en milieu rural et de 1000
habitants en milieu urbain. Cependant certaines considérations obligent à s’en
écarter. Il s’agit notamment de :
• La nécessité de respecter les limites administratives (CR, communes,
quartiers, etc.) ;
• La nécessité d’utiliser des éléments visibles bien définis comme limite (cours
d’eau, lacs, fleuves, rivières, etc.)
• La facilité des déplacements de l’enquêteur.

27
Dans le cadre du RGPHAE, le découpage des districts de recensement sur le terrain
se fera au niveau quartier (milieu urbain) et communauté rurale (milieu rural).
La taille maximale de population admise pour un DR serait de
1000 habitants en milieu rural et de 1200 habitants en milieu
urbain.
I.2.16. Découpage en milieu urbain
Pour faire le découpage des districts de recensement en milieu urbain on doit:
o s’assurer que toutes les limites administratives sont bien définies et
particulièrement les limites de quartiers ; sinon procéder à leur délimitation en
concertation avec les maires ou les chefs de quartiers;
o s’assurer qu’il n’y a pas de chevauchement avec les zones de travail
avoisinantes ;
o identifier et numéroter les concessions habitées, non habitées et construction;
o matérialiser les types d’habitation (R+ 1, R+ 2);
o mettre à jour le parcellaire.
Une fois, tous les supports mis en place, les tâches suivantes doivent être effectuées
par l’agent cartographe.
IV.1.1.8. Délimiter les quartiers

Le premier travail à faire sur le terrain est d’identifier les différentes localités de la
zone (quartiers) et de les délimiter clairement sur le support cartographique. On
matérialise en même temps les repères importants (routes, végétations,
infrastructures, etc.).
L’agent cartographe en concertation avec les autorités locales (Mairies, etc.) doit
s’assurer que les limites sont exactes.

IV.1.1.9. Repérer les concessions

Il s’agit d’identifier les maisons ou concessions habitées, non habitées, en

construction et les espaces vides, les types d’habitation (R+ 1, R+ 2, etc.) et
éléments visibles (édifice, hôpital, université, route principale, secondaire, lac, fleuve,
rivière, etc.) à partir des supports cartographiques fournis. Utilisés comme repères,
ces éléments peuvent faciliter le découpage.
IV.1.1.10. Matérialiser les concessions

Cette activité ne sera exécutée qu’en milieu urbain et dans les gros villages. Sur les
supports cartographiques (carte, plans, images) on identifie les îlots et pour chaque
îlot, on matérialise les concessions.
Pour les maisons à étage y compris les immeubles, il faudra repérer les niveaux
(étages) et donner le nombre de ménages par niveau. Ces informations doivent être
mentionnées sur la fiche de concessions et matérialisé sur support cartographique. Il
faut utiliser les signes conventionnelles exemple R1/8,R2/12…pour désigner sur la

28
carte une maison à étage (suivi du nombre d’appartements). Harmonier les lignes et
disposer d’une légende claire en utilisant les signes conventionnels de la
cartographie.

IV.1.1.11. Numéroter les concessions dans le DR

La numérotation des concessions se fait au niveau des districts de recensement. La

fiche de concessions sera utilisée pour produire les numéros de toutes les
concessions du DR. Pour chaque DR, les concessions doivent être numérotées de 1
à n. Ces numéros devront être matérialisés sur carte afin de pouvoir les identifier au
moment de la mise à jour au bureau. La numérotation des concessions se fait de
façon continue suivant les blocs. En ce qui concerne les concessions, s’il n’y a pas
de ménages collectifs vous mettez un tiré sur la colonne « Population concession :
collectifs ».
IV.1.1.12. Estimer l’effectif de la population

L’effectif des résidents de la zone est obtenu sur la base d’une estimation du nombre de
ménages et de personnes vivant dans la zone en tirant un échantillon d’un dixième (1/10) des
concessions.
On estime le nombre de ménages et de personnes vivant dans la zone en prenant un
échantillon au dixième. Il consiste à tirer au hasard une concession en début de liste, et partant
de celui-ci à descendre dans la base en faisant les sauts. Formellement, les étapes du tirage
systématique se présentent de la façon suivante :
- Tirer au hasard un nombre entier entre 1 et 10. Soit x ce nombre. On retient dans
l’échantillon l’unité de rang x.
- Ajouter à x le pas (10). On retient l’unité de rang x2 = (x+10)
- De façon générale, on ajoute le pas (10) à chaque unité tirée jusqu’à obtenir les n
unités-échantillon. Pour remplacer les concessions inhabitées de l’échantillon, vous
prenez la concession habitée la plus proche (en haut ou en bas suivant la liste).
- Estimer l’effectif des résidents de la zone en procédant ainsi :
1…Le nombre moyen de ménage des concessions habitées (m)

MH
m= avec M H : Nombre total de ménages des concessions habitées
NH

N H : Nombre de concessions habitées

2…Le nombre estimé de ménages ordinaires du DR (ME )

M E = N × m avec N : le nombre de concessions (habitées + vides/habitables) du DR

m : le nombre moyen de ménages des concessions habitées

3…Le nombre moyen de personnes par ménage des concessions sondées (p)

29
 pS
p= avec pS : population totale des concessions sondées
MS

M S : Nombre total de ménages des concessions sondées

4…L’estimation de la population des ménages ordinaires ( Pord )

Pord = M E × p
avec M E : le nombre estimé de ménages ordinaires du DR

p : le nombre moyen de personnes par ménage des concessions

sondées

En résumé, vous utilisez cette formule

Pord = N × m × p avec N : le nombre de concessions (habitées + vides/habitables) du DR

m : le nombre moyen de ménages des concessions habitées

p : le nombre moyen de personnes par ménage des concessions

sondées

5…L’estimation de la population du DR ( P )

P = Pord + Pcol avec Pord : l’estimation de la population des ménages ordinaires

Pcol : population totale ménages collectifs

EXEMPLE PRATIQUE

Dans un DR donné, vous avez les informations suivantes :

- Nombre total de concessions dénombrées : 215

- Nombre total de concessions inhabitées : 53
- Nombre total de ménages : 169
- Population total des concessions sondées : 90
- Nombre total de ménages des concessions sondées : 24

On peut déduire le nombre de total de concessions habitées en faisant la différence entre le

nombre total de concessions dénombrées (215) et le nombre total de concessions
inhabitées (53) :

Le nombre total de concessions habitées= 215 - 53=162

30
L’estimation de la population se fait comme suit :

1…Le nombre moyen de ménages des concessions habitées (m)

MH
m= avec M H : Nombre total de ménages des concessions habitées
NH

N H : Nombre de concessions habitées

M H Nombre total de ménages des concessions habitées

m= =
NH Nombre total de concessions habitées
169
m= = 1, 04
162

2…Le nombre estimé de ménages ordinaires du DR (ME )

ME = N ×m = Nombre total de concessions (habitées + inhabitées) × Nombre moyen de ménages des concessions habitées

M E = 215 × 1, 04 = 224

avec N : le nombre de concessions (habitées + vides/habitables) du DR

m : le nombre moyen de ménages des concessions habitées

3…Le nombre moyen de personnes par ménage des concessions sondées (p)

pS Population totale des concessions sondées

p= =
mS Nombre total de ménages des concessions sondées
90
p= = 4 pers/ménage
24

avec pS : population totale des concessions sondées

mS : Nombre total de ménages des concessions sondées

4…L’estimation de la population des ménages ordinaires ( Pord )

31
Pord = M E × p = Nombre estimé de ménages ordinaires × Nombre moyen de personnes par ménage des concessions sondées

Pord = 224 × 4 = 896

avec M E : le nombre estimé de ménages ordinaires du DR

p : le nombre moyen de personnes par ménage des concessions

sondées

En résumé, vous utilisez cette formule

Pord = N × m × p
Pord = 215 × 1, 04 × 4 = 896

avec N : le nombre de concessions (habitées + vides/habitables) du DR

m : le nombre moyen de ménage des concessions habitées

p : le nombre moyen de personnes par ménage des concessions sondées

5…L’estimation de la population du DR ( P )

P = Pord + Pcol avec Pord : l’estimation de la population des ménages ordinaires

Pcol : population totale ménages collectifs

Comme dans le DR nous n’avons pas dénombré de ménages collectifs, la population estimée
est égale à :

P = Pord + Pcol
P = 896 + 000 = 896

Donc la population estimée du DR est de 896 personnes.

IV.1.1.13. Découper les DR

Sur la base d’une moyenne de 1200 habitants par DR en milieu urbain, on découpe
les zones en DR en tenant compte des critères suivants :

- un DR doit appartenir entièrement à un quartier c’est-à-dire ne peut être à

cheval sur deux quartiers. Chaque portion du territoire du quartier doit
appartenir à un et un seul DR d’où la nécessité d’avoir les limites
administratives ;
- la taille des DR dans la zone doit être relativement homogène ;

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 - Il ne peut y avoir de discontinuité dans un DR ;
- faire en sorte que l’agent recenseur n’ait pas à traverser un quartier pour aller
d’un point à un autre de son DR.
N.B. : un DR peut être constituée d’une ou de plusieurs cités. Deux quartiers peuvent
être l’objet d’un DR (exemple deux petites cités dont aucune ne fait pas 500
habitants peuvent être regroupées pour permettre d’atteindre la taille optimale d’un
DR –URBAIN-)
Par ailleurs, certaines localités (villages et hameaux) sont rattachées à des
communes. Ces localités sont considérées comme des quartiers. De ce fait, lorsque
deux localités ne sont pas éloignées, l’agent cartographe peut les regrouper pour en
faire un DR, si leur taille totale équivaut à un DR.
L’agent cartographe doit éviter de découper un DR en utilisant les portions de
quartier.
Une numérotation des DR doit ensuite être faite suivant un raccrochage
géographique et d’une manière séquentielle au niveau de l’assiette de découpage.
I.2.17. Découpage en milieu rural
Pour faire le découpage des districts de recensement en milieu rural on doit:
o relever les coordonnées géographiques des unités d’habitation (villages et
hameaux) et des infrastructures à l’aide d’un GPS.
o éviter d’empiéter sur les zones de travail limitrophes
Une fois tous les supports mis en place, les tâches suivantes doivent être effectuées
par l’agent cartographe:
IV.1.1.14. Délimiter les communautés rurales

Les limites de CR doivent être précises et chaque CR doit contenir les localités
(villages, hameaux) qui la composent. Cependant, il y a des villages qui, sur le plan
administratif, ne sont pas dans l’aire géographique de leur CR d'appartenance..
Pour ces villages, il faut les faire figurer dans les districts des CR où ils sont
implantés; seulement, il ne faut pas oublier de mentionner les informations les
concernant sur la fiche de renseignements village.

Pour la délimitation, il est nécessaire d'utiliser des éléments visibles (cours d’eau,
lacs, fleuves, rivières, etc.).
IV.1.1.15. Identifier les localités

Après avoir fait le relevé des points GPS, tous les villages et hameaux appartenant à
la communauté rurale doivent être matérialisés sur carte.
Pour matérialiser les villages sur la carte, un point peut représenter plusieurs
villages, dans ca cas il faut identifier clairement les concessions de chaque village.
Pour les hameaux il faut prendre systématiquement les coordonnées de chaque
hameau et la dénomination.

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 IV.1.1.16. Lister les concessions

Une fois la CR délimitée et les villages identifiés, on utilise la fiche de listing des
concessions pour produire la liste de toutes les concessions et le nombre de
ménages pour le découpage des DR.
NB : Une numérotation de 1 à n des concessions doit être effectuée dans le DR
découpé. La numérotation des concessions se fait de façon continue suivant les
blocs.

IV.1.1.17. Estimer l’effectif de la population

Sur la base des chiffres de population du dernier recensement administratif de la

sous-préfecture et du répertoire des localités du RGPH de 2002, le chef d’équipe
procédera au découpage des districts par communauté rurale.
IV.1.1.18. Découper les DR

Sur la base d’une moyenne de 1000 habitants par DR en milieu rural, on découpe les
zones en DR en tenant compte des critères suivants :

- un DR doit être entièrement inclus dans une localité ou la localité entièrement

incluse dans le DR ;
- la taille des DR dans la zone doit être relativement homogène ;
- il ne peut y avoir de discontinuité dans un DR ;
- toutes les localités appartenant au DR doivent être matérialisées sur carte ;
- les localités d’un DR doivent être reliées par au moins une voie de
communication ;
- un DR doit appartenir entièrement à une seule CR c’est-à-dire ne peut être à
cheval sur deux CR. Chaque portion du territoire de la CR doit appartenir à un
et un seul DR d’où la nécessité d’avoir les limites administratives ;
- faire en sorte que l’agent recenseur n’ait pas à traverser un DR pour aller d’un
point à un autre de son DR.
Une numérotation des DR doit ensuite être faite suivant un raccrochage
géographique et d’une manière séquentielle au niveau de l’assiette de découpage.
I.2.18. Cas particulier des gros villages
Pour le cas des gros villages (De plus de 1200 Habitants ou plus d’un DR), on
procédera au sondage et la méthode de découpage des DR se fera comme en
milieu urbain à savoir :
- Mettre à jour le plan de village ;
- Elaborer un plan de village s’il en n’existe pas ;
- Numéroter les concessions du plan de village ;
- Sonder les concessions ;
- Découper les Districts de recensement selon la taille de la population ;
- Numéroter les DR.

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D’une façon générale, tout DR de plus de 120 ménages ou 1200 habitants en milieu
urbain ou 100 ménages ou 1000 habitants en milieu rural doit être découpé après
sondage.

I.2.19. Numérotation des nouvelles localités issues du nouveau

découpage
Une nouvelle numérotation des nouvelles localités (N°DR 2012) se fera sur le terrain
de façon séquentielle de 1 à n dans le sens des aiguilles d’une montre.
Pour les autres cas, ne pas remplir la case N° DR 2 012.
Le numéro de DR 2002 doit toujours être rempli.

Exemple de numérotation d’une nouvelle commune : le cas de Salémata qui est

devenu une nouvelle commune
Il faut :

- Découper en quartiers la commune;

- Lister et sonder toute la commune;
- Découper en DR ;
- Numéroter les DR de 1 à n et mettre les numéros dans la case N° DR 2012
|__|__|__|

I.2.20. Numérotation des zones d’extension

Pour les zones d’extension, il faut rattacher la zone au DR contigu ou le plus
proche ; Le découpage en DR se fera après sondage. En principe, on procédera au
découpage en DR de toute zone d’extension

I.2.21. Les districts spéciaux (population comptée à part et flottante)

Les districts spéciaux sont de grands logements collectifs qui nécessitent des
méthodes spéciales de dénombrement.
Ce sont par exemple les orphelinats, les camps militaires, les couvents, les hôpitaux,
les institutions pénitentiaires et les ambassades. Ordinairement, on trace simplement
un cercle autour de l’emplacement sur la carte du district. Mais il faut visiter ces sites
si possible pour recenser les ménages ordinaires qui y résident. Pour un hôpital par
exemple, le ménage du gardien doit être recensé comme ménage ordinaire, il faut
l’inclure dans la liste des ménages.

I.2.22. Numérotation des DR

Les districts de recensement sont numérotés à l’intérieur d’une entité administrative
bien délimitée (,CA, CR, commune).
La numérotation des districts est unique au sein de chaque entité. Autrement dit un
numéro ne peut être répété au sein d’une CA, CR ou commune. Par exemple, si en
milieu rural l’unité administrative retenue est la communauté rurale, les districts

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seront numérotés à l’intérieur de la CR. Cette numérotation sera continue, allant de 1
à n dans la division administrative retenue.
Avec le nouveau découpage administratif du territoire, certaines entités ont changé
de niveau, d’autres sont créées. Ces entités sont considérées comme de nouvelles
créations. Pour ces cas il faut procéder à une nouvelle numérotation des DR.
Les cas où les DR doivent être renumérotés :
- Village qui est devenu commune ;
- Commune qui est devenue ville ;
- Nouvelle communauté rurale ;
- Nouveau village à plan ;
Les travaux cartographiques prendront fin avec le découpage en districts, lequel
découpage sera envoyé au bureau de la cartographie de l’ANSD pour une
finalisation et une mise en sac ; celui de l’agent recenseur. Le contenu du sac de
l’agent recenseur viendra du terrain à partir des relevés cartographiques et du
découpage. Veillez à ce que tous les documents, tous les renseignements
nécessaires pour la confection du sac de l’agent recenseur soient envoyés en totalité
et à temps au bureau de la cartographie.
Dans les travaux de finalisation des documents du terrain,n’oubliez pas de vérifier si
les renseignements concernant les hameaux partagés, les moyens de déplacements
(logistique), les habitudes villageoises ou autres ont été bien mentionnés et prêts à
être utilisés de la manière la plus efficace possible, parce que clairs, précis et
complets.

I.2.23. Vérification et validation des travaux sur le terrain

Pour assurer la qualité du travail effectué, l’équipe technique de cartographie compte
organiser des missions d’évaluation des travaux de terrain. Les actions visées sont
entre autres :
- l’évaluation de la qualité technique des travaux cartographiques réalisés ;
- l’appréciation régulière de l’état d’avancement des travaux ;
- la vérification des fonds de cartes ;
- la correction du positionnement de certaines localités ;
- le respect strict des signes conventionnels ;
- l’exhaustivité du remplissage de la documentation technique (fiches de
renseignement).
Ces missions de terrain permettront à l’équipe technique de procéder aux corrections
nécessaires en vue d’améliorer à qualité technique des supports cartographiques qui
seront mis à jour.

ANNEXE : FICHES TECHNIQUES

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