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5.3.1. Fiche de dénombrement des ménages .............................................................. 25
5.3.2. Fiche des informations générales sur la localité ................................................ 28
5.3.3. Fiches des infrastructures ................................................................................... 29
VI. TRAVAUX DE TERRAIN ................................................................................................. 31
6.1. PRISE DE CONTACT AVEC LES AUTORITÉS .................................................................. 31
6.2. PROCÉDURE D’ORIENTATION DES CARTES CENSITAIRES ........................................... 32
6.3. TRAVAUX DE MISE À JOUR ET DE COLLECTE .............................................................. 32
6.3.1. Supports de collecte ........................................................................................... 33
6.3.2. Délimitation des localités ................................................................................... 33
6.3.3. La reconnaissance de la localité ......................................................................... 33
6.3.4. La géolocalisation des concessions .................................................................... 33
6.3.5. Le positionnement des infrastructures et des principaux repères .................... 34
6.3.6. Le positionnement des localités et la collecte des informations de base ......... 34
6.3.7. Elaboration de croquis ....................................................................................... 34
6.3.8. Mise à jour d’un plan ou d’un croquis ............................................................... 34
6.3.9. Estimation de l’effectif de la population ............................................................ 36
CONCLUSION ............................................................................................................................ 36
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AVANT-PROPOS
Chers agents cartographes,
Vous êtes retenus pour participer à la réalisation de la cartographie du 5ème Recensement
Général de la population et de l’Habitat (RGPH5) du Niger.
Les travaux de cartographie censitaire consistent : i) à découper le territoire national en de
petites zones aréolaires appelées zones de dénombrement (ZD), ii) de réaliser un support
topographique pour l’ensemble du territoire national, iii) de recenser éventuellement toutes
les infrastructures sociocommunautaires (écoles, collèges, points d’eau potable, etc.) et iv)
et de prendre les coordonnées géographiques des villages, hameaux, campements, points
d’eau et quartiers des centres urbains.
En effet, Les zones de dénombrement (ZD) et leurs cartes issues des travaux cartographiques
réalisés en 2012 pour les besoins du 4èmeRGPH ne reflètent plus la situation actuelle à cause
de la dynamique de la population enregistrée durant la période intercensitaire. L’analyse
actuelle de l’évolution de la taille des ZD sélectionnées lors des enquêtes récentes a permis
d’identifier celles qui devenaient explosives et celles qui se dépeuplaient.
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accomplir vos tâches dans le respect strict des instructions contenues dans le présent
manuel et des directives verbales données par les chefs d’équipes.
Nous vous souhaitons bonne chance et du succès dans l’accomplissement de votre
mission.
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I. INTRODUCTION
Le besoin de cartes adéquates pour réaliser un recensement ou une enquête est résumé ci-dessous ;
chaque point est développé plus loin dans le chapitre. De façon précise, de bonnes cartes sont
indispensables aux divers stades d’un recensement pour les raisons suivantes :
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➢ Les opérations de préparation : nécessitent des cartes raisonnablement à jour, pour établir
les missions des agents recenseurs ou enquêteurs, estimer le temps et les coûts de
déplacement, déterminer le meilleur itinéraire assigner les codes et numéros des zones
de dénombrement de telle sorte que les zones de dénombrement puissent être
combinées dans les statistiques concernant les zones de publication, et identifier les
segments dans les enquêtes par sondage.
➢ La collecte des données : nécessite des cartes de taille et de niveau de détail approprié
pour assurer l’exhaustivité de la couverture d’une zone sans aucune omission ou
duplication, pour déterminer le meilleur itinéraire jusqu’à la zone de dénombrement et
même à l’intérieur de celle-ci ; pour mesurer les distances, pour permettre de localiser
les équipes d’agents recenseurs ou les unités d’habitation et même pour évaluer l’état
d’avancement des travaux sur le terrain.
➢ La présentation et l’analyse des résultats : Les cartes sont utilisées efficacement pour relier
des données statistiques à la géographie à laquelle ces statistiques s’appliquent, pour
faciliter la compréhension des données statistiques et pour permettre une utilisation
plus grande de ces dernières par le public.
Sans cartes appropriées, il y’a un risque énorme de duplication ou d’omission de zones dans
le recensement, conduisant ainsi à des résultats inexacts et des décisions erronées de la part
des décideurs et des utilisateurs des données.
1.1. Objectifs
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- recueillir une série d’informations relatives à ces infrastructures;
- constituer des dossiers cartographiques des Zones de dénombrement (ZD) et en
Zone de contrôle (ZC) pour les mettre à la disposition des agents de terrain;
- élaborer des cartes thématiques ;
- mettre à jour la base de sondage pour les enquêtes intercensitaires ;
- actualiser le répertoire des localités et disposer d’une base de données
géoréférencées.
- mettre en place un Système d’Information Géographique (SIG) pour le pays.
L’agent cartographe est tenu de respecter les consignes ci-dessous pendant toute la durée
de son travail sur le terrain :
1. Au niveau des chefs-lieux des communes, faite le point avec les maires et les autorités
coutumières (Chefs de canton, chefs de groupement, chefs de tribus, chefs de villages,
chefs de quartier) avant de vous rendre dans les différentes localités sous leur
responsabilité. Faites-en de même au retour.
2. En arrivant dans une localité (ville, village, hameau, campement…) présentez-vous aux
autorités administratives et coutumières et exposez-leur les motifs de votre mission.
3. Vérifiez la liste des villages administratifs qu’elles ont en charge (autorités
administratives et coutumières). Seules les localités reconnues par elles comme villages
administratifs doivent être considérées comme telles. Les autres lieux habités doivent
être considérés comme villages traditionnels ou des hameaux rattachés à des villages
administratifs.
4. Soyez aimable et poli avec la population et conformez-vous aux habitudes de cette
dernière.
5. Ne déléguez jamais votre fonction d’agent cartographe à une autre personne.
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6. Ne quittez jamais votre localité sans consulter l’équipe de contrôle de cohérence et de la
qualité du travail.
7. En cas de maladie, avertissez votre chef d’équipe, votre superviseur, les responsables du
Bureau Central du Recensement le plus proche ou les autorités administratives et
coutumières de la localité où vous vous trouvez. Ils se chargeront d’avertir le Bureau
Central du Recensement.
8. Dès votre arrivée au niveau de la zone à mettre à jour, ayez toujours à l’esprit que l’objet
de votre présence en ce lieu est de travailler régulièrement et correctement, et de
terminer votre travail dans les délais prévus.
9. Avant de quitter votre zone d’intervention, faite toujours le point de vos travaux avec les
autorités administratives et coutumières et remerciez les à la fin pour leur collaboration.
10. L'agent cartographe doit avoir sur lui son manuel et sa carte professionnelle et une copie
de l’ordre de mission durant toute la durée des travaux sur le terrain.
11. Avant d’aller sur le terrain, l’agent doit s’assurer qu’il dispose de tout l’équipement
nécessaire pour le travail, et que sa tablette et les applications informatiques
fonctionnent normalement.
12. Chaque agent cartographe doit se donner au travail avec assiduité et conscience
professionnelle du début à la fin des travaux de terrain.
13. L'agent cartographe doit veiller à la qualité de son travail. Pour cela il doit travailler en
respectant rigoureusement les concepts ainsi définis dans ce document.
14. Il doit savoir insister sans toutefois être désagréable pour recueillir auprès des
interlocuteurs des réponses précises et cohérentes. Pour cela il doit utiliser son tact et
insister, si besoin en est, sur le caractère non fiscal de l’opération et sur le secret
statistique qui l'entoure.
15. Il doit mener l'interview dans une langue que la personne interrogée comprend et la
rassurer sur le caractère confidentiel des données.
16. Il doit se référer au chef d'équipe, chaque fois qu'il rencontre des problèmes qu'il
n'arrive pas à résoudre.
17. L'agent cartographe ne doit en aucun cas utiliser la couverture officielle que lui donne
l'opération pour s'adonner à une quelconque propagande religieuse, politique ou autre
de manière à compromettre la disponibilité des personnes et la qualité des données à
collecter.
18. Avant de quitter sa zone de travail, l’agent cartographe doit s’assurer que toutes les
fiches sont bien remplies et que tous les sites habités ont été identifiés et repérés. Car en
cas d’omission ou d’insuffisance constatée par le chef d’équipe et ou la supervision,
l’agent cartographe sera obligé de retourner sur le terrain à ses frais et recevra de la
supervision une note écrite tenant lieu d’avertissement.
Rappels :
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o Organiser vos déplacements de façon rationnelle afin de minimiser les pertes de
temps inutiles et les parcours sans résultats efficients.
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Toponymie : La toponymie est la science qui étudie les noms des lieux (toponymes), elle
permet de distinguer les localités (village, quartier, hameau…) par leurs noms, et autres
écritures utiles à la lecture de la carte.
Digitalisation : Reprise des éléments composant une image sous forme d’un ensemble de
points, lignes ou polygones, ou de combinaisons de ces structures, modifiables isolément et
regroupés en « couches ».
GPS : Le GPS est un appareil muni d’un système appelé «Global Positioning System » ou
Système de Positionnement Géographique qui fonctionne sur la base des satellites. Il est de
ce fait moins opérationnel en temps couvert.
Les coordonnées géographiques d’un point sont relevées à l’aide de l’appareil appelé
« GPS » ou « Global Positionning System ».
Mise à jour :La mise à jour est un exercice qui consiste à recueillir ou actualiser diverses
informations cartographiques : il s’agit des toponymes, des coordonnées géographiques et
d’autres données sur les infrastructures, les équipements, la langue parlée, ainsi que sur les
activités inhérentes aux établissements humains. La mise à jour se fait sur la base de ce qui
est déjà connu de la localité concernée.
L’orientation cartographique
Orienter une carte, c’est la tenir de telle sorte que les quatre points cardinaux soient en
direction de leurs homologues sur le terrain.
L’échelle :
L’échelle est le rapport de similitude entre un élément linéaire sur la carte et l’élément
linéaire sur le terrain. Autrement dit, l’échelle est le rapport de ressemblance entre les
distances figurant sur la carte et les distances réelles du terrain.
Exemple 1 :
Sur la carte la distance entre deux points est de C = 39 mm
Sur le terrain cette même distance est de T = 7,8 km
E = C/T
11
E = 39/7,8-----➔ 1/200 000
Ceci signifie que 1 cm sur la carte représente 200 000 cm, soit 2 km sur le terrain.
Exemple 2 : une carte est établie à l’échelle 1/100 000. Sur cette carte, 2 localités A et B
sont situées à 5,8 cm, l’une de l’autre. Que représente cette mesure sur le terrain ?
C = 5,8 cm
T = C/E ====> E = 5,8 / (1/100 000) = 580 000 cm ou encore 5,8 km
La longitude
La longitude est la valeur de l’angle dièdre (angle formé par deux plans) que forme le plan du
méridien du lieu d’observation par rapport au plan du méridien de référence ou méridien de
Greenwich. Elle est exprimée en heures ou en degrés. On parlera de longitude est ou ouest
suivant qu’on est à l’ouest ou l’est du méridien de Greenwich.
La latitude
La latitude est la valeur de l’angle que forme la verticale (Direction du fil à plomb) du lieu
d’observation avec le plan de l’équateur. La latitude est mesurée en degrés. On parle de
latitude nord ou sud suivant qu’on est au nord ou au sud de l’équateur.
L’altitude
L’altitude est la hauteur du lieu d’observation par rapport au niveau moyen des mers. Elle
s’exprime en mètres.
GPS est l’abréviation de Global Positionning System. Il s’agit d’un système de géo localisation
par satellite.
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Utilisation du GPS
De manière générale, avant d’utiliser un GPS, la première des choses à faire est de
l’initialiser (personnaliser) son appareil. Cette initialisation consiste à mettre en marche le
GPS et de mettre des références qui vous permettent de travailler et de recueillir les
coordonnées relatives à votre zone.
Localité : La localité est un site habité, c’est-à-dire un groupe d’habitations ; elle est bien
délimitée dans l’espace et généralement identifiée par un nom qui est reconnu par sa
population. Les localités sont généralement les villages, les quartiers, les hameaux, les
campements et les points d’eau.
• Ville : La ville est une localité ayant atteint une certaine dimension (effectif de la
population, habitations, équipements, infrastructures, etc…). Les populations
résidant dans ces villes sont considérées comme population urbaine. Sont considérés
comme centres urbains tous les chefs-lieux de région, de départements et de
communes urbaines.
• Quartier : Un quartier est une zone géographique délimitée d’un centre urbain,
administrée par un chef de quartier.
• Village administratif : Le village administratif est un village administré par un chef de
village, reconnu comme tel par l'autorité administrative territoriale. Très souvent, des
hameaux, ou des concessions isolées lui sont rattachés.
• Hameau : C'est un groupement de quelques habitations situées en dehors de
l'agglomération principale d'un village administratif, qui n’a pas de chef reconnu
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administrativement. Le hameau est toujours rattaché à un village administratif, il a la
caractéristique d’être plus ou moins fixe.
• Campement : C'est le lieu d'implantation d'un groupe de population nomade. Il
désigne l’habitation ou le groupe d’habitations isolées construites en général à côté
d’un village administratif ou hameau. Tout le campement se déplace régulièrement
d’un lieu à un autre. Avec la sédentarisation des nomades, on trouve de plus en plus
des campements permanents. Le campement porte habituellement le nom de la
première personne à s’installer sur le site.
• Point d’eau : C'est un endroit, dans une région aride, où se trouve une source
d'approvisionnement en eau des populations et des animaux (puits, forage, oasis,
etc.). Le point d’eau est généralement un espace autour duquel gravitent les
nomades à la recherche d’eau et du pâturage suivant les différentes saisons de
l’année.
Îlot : Il s’agit d’un ensemble de concessions délimité par des rues dans les zones loties ou des
sentiers ou éléments visibles sur le terrain dans les zones non loties (rivières, champs…).
Structure : Une structure est un bâtiment ou un groupe de bâtiments séparés et isolés dans
l’espace, à usage d’habitation ou pas. Une structure à usage d’habitation peut être occupée
ou pas au moment du passage de l’équipe de cartographie par une personne, un groupe de
personnes ou plusieurs groupes de personnes. Les différents types de structures sont définis
ci-dessous.
• Concession : La concession est l'espace clôturé ou non à l'intérieur duquel se
retrouve une ou plusieurs unité(s) d'habitation (maisons à plusieurs logements ou en
rangées, villas modernes, immeubles, cases traditionnelles, etc.). Une même
concession peut être habitée par un ou plusieurs ménages.
• Case isolée : Habitation sommaire de type traditionnel faite généralement de
matériaux végétaux, qui ne fait pas partie d’une concession.
• Maison isolée : Bâtiment à usage d’habitation construit avec des matériaux durables
dans un espace non clos destiné généralement au logement d’un seul ménage.
• Maison à plusieurs logements : Maison d’un seul tenant divisée en plusieurs unités
d’habitation indépendantes et situées au même niveau.
• Villa modernes : Maison isolée en matériaux définitifs, vaste et comportant certaines
dispositions de standing (barrière, piscine, jardin, etc.).
• Immeuble (à étages) d’appartements : C’est un bâtiment à plusieurs niveaux, et
divisé en appartements. NB : Les maisons à étages, y compris les immeubles, sont
considérées comme une concession à part entière, et les appartements sont très
généralement traités comme des ménages.
Construction : La construction est un édifice indépendant contenant une ou plusieurs pièces
séparées par des murs et destinées à servir d’habitation ou de dépendances. Cependant, la
construction peut être constituée par une structure quelconque (en bois, en tôle, en paille)
couverte d’un toit, sans qu’il y ait de murs permanents.
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Logement : C'est un ensemble de constructions (maisons en dur, cases en banco, paillotes,
tentes, etc.) à usage d’habitation pour le ménage.
Couloir de transhumance : C’est la trajectoire suivie par les nomades à la recherche de point
d’eau et/ou du pâturage.
Milieu : Le milieu urbain est constitué par centres urbains du pays telles que définies ci-
dessus. Le milieu rural est formé par l’ensemble des localités non urbaines.
Le concept de ménage est défini en tenant compte de la façon dont les personnes
s’associent pour pouvoir individuellement ou collectivement satisfaire leurs besoins
alimentaires et autres besoins vitaux. Un ménage est composé soit d'une personne
(personne qui vit seule), soit de plusieurs personnes. Dans ce dernier cas, le ménage se
compose généralement du mari, de son/ses épouse/s et de leur/s enfant/s, avec ou sans
d'autres personnes à charge (membres de la famille, amis, domestiques, visiteurs, etc.). Le
ménage peut également être composé de personnes qui vivent ensemble et qui n'ont aucun
lien familial entre elles.
Plus concrètement un ménage est un ensemble de personnes :
• qui reconnaissent l'autorité d'une même personne appelée chef de ménage.
• qui mettent en commun tout ou une partie de leurs ressources ;
• qui mangent habituellement le repas préparé sur un même feu ;
• qui vivent habituellement dans le même logement ;
• Chaque individu ne fait partie que d’un seul ménage à un instant donné.
NB : ne confondez pas le ménage et la famille. En effet, dans le cas des structures sociales,
une famille peut regrouper plusieurs ménages.
Une famille est un groupe de personnes apparentées (lien de sang) ou étroitement unies par
alliance (mariage).
On distingue deux types de ménages : le ménage ordinaire et le ménage collectif.
Ménage ordinaire
Est ménage ordinaire, tout ménage constitué de personnes apparentées ou non, qui vivent
habituellement dans un même logement, partagent le repas préparé sur le même feu,
gèrent en commun tout ou une partie de leurs ressources et reconnaissent l’autorité d’une
même personne appelée chef de ménage.
Un ménage ordinaire peut être un ménage sédentaire ou nomade.
Dans certains cas particuliers, l'agent aura des difficultés à faire la part des choses. Voici
quelques exemples :
- Un fils (avec épouse/s et enfant/s) qui habite dans la concession de son père
constitue un ménage distinct lorsqu'il mange la nourriture préparée sur son
propre feu, même si les deux ménages se réunissent pour consommer
ensemble les repas. Si les deux groupes mangent la nourriture préparée sur le
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même feu, ils constituent un ménage. Ceci reste valable pour des parents,
frères, sœurs, domestiques, etc. qui cohabitent dans la même concession ;
- Lorsque dans la même concession, les parents sont nourris par un seul fils, ils
font partie du ménage de ce fils. Si par contre, ils sont nourris par plusieurs de
leurs fils, ils font partie du ménage du plus âgé ;
- Si dans une même concession vivent ensemble des frères ayant chacun
femme(s) et enfant(s) et ne mettent pas en commun leurs budgets pour
préparer le repas, et ou si le repas est préparé à tour de rôle par chacune des
femmes avec le budget de son époux, chacun des groupes forme un ménage
distinct même si le repas est pris en commun ;
- Les célibataires (à l'exception des militaires des casernes et des élèves des
cantines scolaires) vivant dans la même unité d'habitation, constituent un
seul ménage s'ils mangent la nourriture préparée sur un même feu. Dans
certains cas même s’ils ne mangent pas la nourriture préparée sur un même
feu, ils forment un seul ménage. C’est par exemple le cas de deux
fonctionnaires célibataires vivant dans le même logement avec nourrices
différentes. Vous prenez un des deux comme chef de ménage ;
- Les militaires vivant à l'intérieur des camps avec leurs familles seront
enregistrés comme ménages ordinaires. De même ceux vivant en ville seront
enregistrés comme ménages ordinaires ;
- Les étudiants qui vivent dans les cités universitaires avec femme(s) et
enfant(s) seront enregistrés comme des ménages ordinaires ;
- Si les talibés vivent avec le marabout dans le même ménage que celui-ci, ils
constituent avec lui un même ménage ordinaire ;
- Un polygame dont toutes les femmes n'habitent pas le même logement sera
compté une seule fois comme chef de ménage chez la femme où il a passé la
nuit d’avant le passage de l’agent recenseur. Toute autre épouse vivant dans
un logement différent de celui où le mari a été recensé constitue un ménage
distinct. Elle sera enregistrée comme chef de ce ménage. En d’autres termes,
en l’absence du mari, les autres épouses seront chefs de leur propre ménage.
Consignes
- Lorsque l’agent rencontre un ménage polygame (dont les épouses ne sont pas
dans la même concession), il doit obligatoirement demander au chef de
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ménage (au mari), si ce dernier a déjà été recensé pour éviter le double
compte. Si c’est le cas, l’agent ne le recense pas et considère sa femme
comme chef de ménage.
Ménage collectif
On parle de ménage collectif lorsque la gestion des ressources n’est pas commune et les
membres dudit ménage ne reconnaissent pas l’autorité d’une personne comme chef de
ménage (pas de chef de ménage). Il est composé d'individus vivant ensemble pour des
raisons sociales, économiques ou administratives et n'ayant en général aucun lien de
parenté entre eux. Il s'agit le plus souvent de personnes se trouvant dans les prisons, les
hôtels, les casernes/camps militaires, les cantines scolaires, les internats scolaires, les
chantiers, les communautés religieuses, les hôpitaux, les orphelinats, les réfugiés venant de
l’extérieur, les déplacés internes, etc.
- Les militaires vivant dans des casernes sont considérés comme ménage collectif ;
NB : Les militaires vivant à l'intérieur des camps avec leurs familles seront enregistrés comme
ménages ordinaires.
- Les militaires vivant en ville seront enregistrés comme ménages ordinaires.
- Le malade qui est hospitalisé depuis plus de 6 mois est recensé comme membre d'un
ménage collectif ;
- Les "accompagnateurs" qui séjournent à l'hôpital depuis plus de 6 mois sont recensés
comme membres d’un ménage collectif ;
NB : Le personnel administratif qui vit dans l'enceinte est recensé comme ménage ordinaire ;
Exemple : le ménage du directeur de l’hôpital logé dans la cour est un ménage ordinaire.
NB : Les étudiants qui vivent dans les cités universitaires avec femme(s) et enfant(s) seront
enregistrés comme des ménages ordinaires.
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NB : Les personnes employées par ces missions et vivant dans l'enceinte de la concession de
la confrérie sont considérées comme ménages ordinaires.
NB : Si les talibés vivent avec le marabout dans le même ménage que celui-ci, ils constituent
avec lui un même ménage ordinaire.
Si le marabout vit avec les talibés, sans épouses ni enfants, lui et ses talibés constituent un
ménage collectif.
Sans abri
Les sans-abris sont des individus qui ne disposent pas d’un abri entrant dans la catégorie des
locaux à usage d’habitation. Ils transportent avec eux le peu qu’ils possèdent, passent les
nuits dans les rues, dans les entrées d’immeubles, dans les gares, dans n’importe quel autre
endroit plus ou moins au hasard.
Refugiés
Ce sont des personnes qui sont contraintes de quitter leur lieu de résidence habituel pour
des raisons politiques, de guerre, catastrophes naturelles avec franchissement de frontières
internationales. En effet, il s’agit d’un groupe de personnes qui vivent dans un endroit
souvent aménagé par l’Etat pour des raisons humanitaires.
Déplacés internes
Les déplacés internes sont des personnes ou groupes de personnes qui ont été forcées ou
contraintes à fuir ou à quitter leur foyer ou leur lieu de résidence habituel. Ces personnes
quittent leur foyer en raison d'un conflit armé, de situations de violence généralisée, de
violations des droits de l'homme ou de catastrophes naturelles ou humaines et ne
franchissent pas une frontière d’Etat internationalement reconnue.
Le chef de ménage est la personne déclarée et reconnue comme tel par les autres membres
du ménage. Il détient généralement l’autorité et le pouvoir économique. Il n’est pas
forcément le plus âgé.
- Le célibataire vivant seul est un chef de ménage ;
- Tout chef de ménage polygame dont les épouses vivent dans des concessions
différentes, sera enregistré chez celle où il a passé la nuit précédant le passage de l’agent
recenseur. Dans ce cas toute autre femme mariée (dans un régime polygame) vivant dans
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une concession différente de celle où le mari a été recensé constitue un ménage distinct
et sera enregistrée comme chef de ce ménage.
ATTENTION :
Il n’y a pas de Chef de ménage dans un ménage collectif.
Dans un ménage ordinaire, il n’y a qu’un et un seul chef de ménage.
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3.1. Matériels et équipements informatiques
Chaque équipe aura à sa disposition du matériel de travail : tablette équipée de GPS, Power
Bank, disque amovible externe, clé USB etc.
Le matériel de traitement comprend les logiciels et leurs licences, ainsi que le matériel
informatique et la connexion internet via la fibre optique pour le haut débit.
Le matériel de travail que vous aurez est le suivant :
- Tablette avec application GPS incorporée
- Rallonges avec coupes circuits ;
- Convertisseurs ;
- Des crayons 2B ;
- Des gommes;
- Des taille-crayons ;
- Des bics bleus, rouges ;
- Des Chemises à rabat en plastics ;
- Des chemises ordinaires ;
- Torches avec recharge électrique et solaire ;
- Carte SIM ;
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4.1. Composition des équipes
Les équipes sont constituées de sept (7) agents cartographes et d’un (1) chef d’équipe en
milieu urbain et quatre (4) agents cartographes et d’un (1) chef d’équipe en milieu rural.
Elles sont reparties et déployées sur toute l’étendue du territoire national pour toute la
durée de l’operation. Le personnel de terrain est composé de : Superviseurs, chefs d’équipe,
agents cartographes et chauffeurs.
❖ Organiser et répartir les différentes tâches entre les membres de son équipe ;
Chaque équipe sera dotée de son matériel de camping, d’un véhicule tout terrain et du
carburant.
Le chauffeur sous l’autorité du chef d’équipe est chargé de la conduite du véhicule et de son
entretien affecté à l’équipe pendant toute la durée du travail. Le chef d’équipe est la seule
personne à autoriser le déplacement du véhicule.
Des missions de contrôle technique sont régulièrement effectuées sur le terrain par l’équipe
centrale. A chaque visite, elles procèdent à la vérification des documents qui leur sont
rendus. Les documents ne seront remis à l’atelier de digitalisation que si le travail est de
bonne qualité.
NB : Tout travail mal effectué sera retourné à l’équipe concernée pour correction.
Le present manuel comporte les instructions et consignes qui doivent être mises en œuvre
pour effectuer efficacement le remplissage des questionnaires.
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5.1. Instructions
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5.1.2. Tableau des infrastructures
• Les libellés des infrastructures sont saisis (ex : Ecole Diori, Centre de santé Integré de
yantala,…).
• Les coordonnées géographiques de chaque infrastructure (longitude, latitude) seront
relevées.
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- Coordonnées géographiques structures /des concessions ;
- Type usage de la structure/concession ;
- Prénom(s) et Nom du chef ou responsable de la Structure/ concession
- Nombre de ménage de la structure/concession
- Numéro ménage dans la Structure/concession
- Type de Ménage
- Prénom(s) et Nom du chef de ménage;
- Contact du chef de ménage ;
- Sexe du chef de ménage ;
- Taille du ménage.
SECTION A : IDENTIFIANTS GEOGRAPHIQUES
Les informations sur les identifiants géographiques permettent de recueillir les noms des
entités administratives auxquelles appartiennent la localité visitée. L’agent selectionnera les
noms des entités administratives concernées comme indiquez ci-haut.
SECTION B : INFORMATION SUR LE MENAGE
Il sert à l’énumération des ménages, et comprend vingt (20) colonnes.
B.1 : Numéro d’ordre : Ne pas renseigner cette colonne
B.2 : Numéro d’ordre d’ilot
B.3 : Numéro de structure/concession dans la localité : Il s'agit du numéro d'ordre de la
concession dans la localité. Toutes les concessions sont numérotées de façon séquentielle de
0001 à n dans la localité.
Inscrivez dans les cases correspondantes le numéro de la structure/concession dans la
localité.
B.4 : Coordonnées géographiques structures/concessions : Il s’agit là à partir d’un point
raisonnablement choisi dans la concession (si possible le centre de la concession) pour
relever les coordonnées géographiques (latitude et longitude) de la concession en degrés-
décimaux. Cette information est automatiquement prise par le GPS de la tablette.
Ce travail de géolocalisation doit être fait à chaque entame d’une nouvelle concession.
B.4.A LATITUDE : Relever les coordonnées dans les cases correspondantes en degrés-
décimaux.
B.4.B LONGITUDE : relever les coordonnées dans les cases correspondantes en degrés-
décimaux.
B.5 : Statut d’occupation de la structure/concession : Il s’agit de renseigner si la
structure/concession est occupée ou non.
Selectionnez dans la réponse correspondante 1 (oui) si la concession est occupée et 2 si non
B.6 : Type d’usage de la structure/concession : Il s’agit ici de se renseigner sur l’usage de la
structure/concession.
Sélectionnez la réponse correspondante : 1= Habitation, 2= Mixte (Habitation et autre), 3=
Administration/service, 4= Commercial ; 5=Autre.
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Instructions : Si B.6 = 3 , 4 et 5 Voir la Fiche Infrastructure et Aller à la structure suivante.
B.7A : Nombre de ménage dans la structure/concession : Il s’agit du nombre de ménages
qui habitent dans la structure/concession. Poser la question « combien de ménages
habitent dans votre structure/concession ».
B.7B. Numéro ménage dans la Structure/concession : Il s'agit du numéro d'ordre du
ménage dans la concession. Tous les concessions sont numérotées de façon séquentielle de
001 à n dans la localité.
Tapez le numéro du ménage correspondant.
B.8 : Numéro ménage dans la localité : Cette colonne n’est pas à renseignée.
B.9 : Type de Ménage : Il s’agit du type de ménage. Selectionnez la réponse correspondante:
01=Ménage ordinaire, 02=Centre d'acceuil des enfants, 03= Congrégation réligieuse (Couvent), 04= Caserne,
05= Internat, 06=Hopital, 07=Prison, 08=Camp d'ouvrier en chantier sans leur famille, 09=
Hotel/motels/auberges/campement/autre residence, 10= Camp de déplacés (internes), 11=Camp de refugiés
12=Sans abris.
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5.3.2. Fiche des informations générales sur la localité
Elle est remplie par le chef d’équipe au niveau de chaque localité. Elle permet également
d’identifier et de collecter les informations sociales de base.
La fiche de localité e comprend 2 sections :
La première sectionporte sur les « identifiants géographiques » de la localité et la
deuxième section concerne les informations générales sur la localité.
SECTION A : IDENTIFIANTS GEOGRAPHIQUES
Les informations sur les identifiants géographiques permettent de recueillir les noms des
entités administratives auxquelles appartiennent la localité visitée. L’agent selectionnera les
noms des entités administratives concernées comme indiquez ci-haut.
SECTION B : INFORMATIONS GENERALES
Elle sert à collecter des informations sur les localités et comprend les variables et les
modalités suivantes :
B1. Présence des voies d'accès suivantes : Cochez les voies d’accès existant.
B1.2. Existence
B1.1. Les voies d'accès
(1.Oui 2.Non)
1. Goudron |___|
2. Laterite |___|
3. Piste rurale |___|
4. Voie fluviale |___|
Les informations sur les identifiants géographiques permettent de recueillir les noms des
entités administratives auxquelles appartiennent la localité visitée. L’agent selectionnera les
noms des entités administratives concernées comme indiquez ci-haut.
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SECTION B : INFRASTRUCTURES, EQUIPEMENTS COMMUNAUTAIRES ET POINTS DE REPERE
Il s’agit à ce niveau de renseigner et de relever les coordonnées des infrastructures et
équipements communautaires disponibles dans la localité en degrés-décimaux.
Coordonnées géographiques des infrastructures
A partir d’un point raisonnablement choisi (vue du ciel dégagé) dans les environs immédiats
ou dans la cour (si possible le centre), procéder au relevé de coordonnées géographiques
(latitude et longitude) de l’infrastructure en degrés-décimaux. Cette information est
automatiquement prise par le GPS de la tablette.
1. Infrastructures scolaires : Il s’agit de positionner les infrastructures scolaires dans la
localité.
Nom de l'infrastructure : Saissisez le nom de l’infrastructure et selectionnez le code
correspondant.
Codes ecoles : 1.Ecole Publique, 2.Ecole Privée, 3.Ecole Communautaire, 4.Medersa, 5.Jardin
d'enfants
2. Infrastructures sanitaires : Il s’agit de positionner les infrastructures sanitaires dans
la localité.
Nom de l'infrastructure : Saissisez le nom de l’infrastructure et selectionnez le code
correspondant.
Codes centre de santé : 1.Centre Hospitalier Régional 2.Hôpital de District 3.Maternité 4.CSI Type I
5.CSI Type II 6.Case de Santé 7.Clinique Privée 8.Salle de soins 9.Hopitaux nationaux
3. Infrastructures de pharmacie et d’élevage : Il s’agit de positionner une pharmacie
ou une infrastructe d’élevage dans la localité.
Nom de l'infrastructure : Saissisez le nom de l’infrastructure et selectionnez le code
correspondant.
Code Pharmacie : 1.Pharmacie 2.Pharmacie vétérinaire 3. Abbatoir 4. Couloir de vaccination
5. Ranch/Centre de Multiplication du Bétail
4. Lieux de culte : Il s’agit de positionner les lieux de culte dans la localité.
Nom de l'infrastructure : Saissisez le nom de l’infrastructure et selectionnez le code
correspondant
Codes lieux de culte : 1.Mosquée 2.Eglise 9.Autre à préciser
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6.2. Procédure d’orientation des cartes censitaires
Pour effectuer leur travail, les agents cartographes se serviront d’un jeu de cartes
représentant, les unités administratives (les villages, les quartiers, …).
Elle consiste à reconnaître sur le terrain la vraie direction du Nord Géographique.
Pour lire convenablement une carte ou toute image géo référencée, il faut d’abord
l’orienter, c’est-à-dire la tenir de telle sorte que chacun des points cardinaux qui y figurent
soit dirigé vers son correspondant sur le terrain. Généralement, la carte ou l’mage est dotée
d’une flèche indiquant le Nord Géographique pointé vers le haut de la carte.
Une carte est dite « orientée » si au moment de la lecture
• le côté proche du lecteur est le Sud,
• le côté opposé au lecteur est le Nord,
• le côté droit du lecteur est l’Est,
• le côté gauche du lecteur est l’Ouest.
Au moment où on déroule la carte sur le terrain, tous les points cardinaux sont orientés vers
leurs homologues respectifs sur le terrain (nord carte = nord terrain, etc.).
Deux méthodes pour orienter une carte sur le terrain
a) Orientation avec le soleil : observer le soleil se lever à l’Est ou se coucher à l’Ouest,
tourner la feuille pour que l’Est (côté droit) soit dirigé vers le lever du soleil ou
l’Ouest (côté gauche) vers le coucher du soleil,
Attention ! Ne jamais orienter la carte à l’aide du soleil à midi.
b) S’orienter en se basant sur les repères. : Pour se retrouver à l’aide d’un plan ou d’un
croquis sur le terrain, il faut chercher sur le terrain des repères que vous voyez sur
votre support cartographique.
• Pour repérer un îlot ou une concession sur le terrain à l’aide d’une carte qui
comporte peu de renseignements, il faut :
- retrouvez le début de la carte sur un plan d’ensemble ;
- cherchez sur le terrain où commence votre carte ;
- comptez à partir d’une voie ou d’un point de repère sûr, le nombre de
carrefours jusqu’à celui où débute l’îlot.
• Si votre carte comporte suffisamment d’informations, servez-vous des éléments
se trouvant dans les îlots pour vous orienter.
• Si un îlot ne comporte pas de repères, servez-vous des repères des îlots
/concessions limitrophes pour vous orienter.
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3. géolocalisation des concessions par comptage direct (fiche de dénombrement des
ménages)
4. positionnement des infrastructures et des principaux repères (fiche infrastructure) ou
géolocalisation des infrastructures ;
5. positionnement des localités à l’aide de tablettes équipées de GPS ou géolocalisation
des localités et collecte des informations sociales de base ;
6. mise à jour du plan ou croquis de la localité.
L’agent cartographe devra prendre les coordonnées GPS de la concession avec une précision
de cinq mètres (5 m) au maximum avec sa tablette. Il est recommandé de se positionner à
l’intérieur de la concession (au centre) ou l’endroit le plus proche possible pour la prise des
coordonnées GPS.
La méthode d’estimation retenue est celle du comptage direct. Elle consiste à visiter toutes
les concessions et à demander les ménages et le nombre de personnes qui y résident.
N'oubliez pas de regler aussi la date de votre tablette car les applications prennent la date
qu’il y a sur la tablette.
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6.3.5. Le positionnement des infrastructures et des principaux repères
Il s’agit de relever les coordonnées géographiques des infrastructures et repères. Pour les
infrastructures, les coordonnées GPS devront être prises au centre lorsque cela est possible
si non à proximité de l’entrée principale de celles-ci. Une précision maximum de cinq mètres
est requise.
- relever les coordonnées des points de calage (4 points minimum) aux extrémités de
la localité;
- faire le comptage des concessions.
- Signaler la localité au niveau central.
NB : Portez les effectifs de population dénombrée dans chaque concession et dans chaque
ilot pour vous falicitez les tâche de repérage, d’évolution dans votre travail, mais aussi de
mise au propre lors du découpage censitaire
Matérialiser sur la carte les nouvelles concessions trouvées sur le terrain avec des traits
continus tout en prenant le soin de tenir compte de la forme de l’objet (concession).
Cas 2 : Pour les scissions de concessions
Tracer la concession à scinder par un trait continu tout en premant le soin de tenir compte
de la forme de l’objet (concession).
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Cas 3 : Pour la fusion de concessions
Barrer la ligne de séparation des concessions ou utiliser un blanco pour la fusion des
concessions.
Si la zone a subi plusieurs changements, utiliser un papier millimétré et reprendre
intégralement le croquis.
NB : Matérialisez tous les changements sur les croquis.
Pour une estimation de la population la plus fiable, les agents doivent s’assurer que
l’information donnée sur la taille du ménage est exacte en posant des questions selon le cas
pour recouper l’information fourni par le chef de ménage. Ils demanderont d’abord
simplement « combien de personnes vivent habituellement dans ce ménage ? ». Si le
répondant dit par exemple que son ménage compte N personnes, l’agent peut le relancer en
demandant « combien d’enfants et combien d’adultes ? », puis « combien de personnes de
sexe masculin et combien de sexe féminin ? » et ensuite comparer les deux totaux.
CONCLUSION
Le present manuel est votre guide. Relisez-le régulièrement pour mieux maîtriser son
contenu. N’ayez pas le complexe de demander des explications au chef d’équipe qui peut
vous aider à comprendre les aspects mal assimilés.
N’oubliez pas que vous serez seuls dans les localités qui vous seront attribués et que vous
devez exécuter les travaux avec une conscience professionnelle irréprochable.
Sachez enfin que des superviseurs passeront dans votre commune pour contrôler le travail
que vous faites.
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Pages 4 ;7 ;8 ;21 ; 23 ; 26, 27, 28
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