Vous êtes sur la page 1sur 12

‫بسم اهلل الرمحن الرحيم‬

CPEEM, le Bon Parent

Volet : Education Réussie de nos EnfantS

Cours sur l’Education des EnfantS

Rubrique « Exposés » : thème n°…

« L’école nigérienne et l’éducation des enfants »

Par : Abou Maryam, Abdour-Razzâq Ibn Idrîs Al-Maykâssouwiy

Rabî’oul awwal 1440/octobre 2018

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et ence qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
Déclaration d’intention :
Parce qu’il nous faut travailler à ce que l’école nigérienne -et en ce qu’elle est
et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on lui confie- n’ait plus de secret pour
l’éducateur CPEEMien, en 30 minutes, le présent exposé a à montrer le chemin.
Nous avons à vivre –bi ‘awnillâhi ta’âlâ- les 30 minutes les plus apprenantes,
les plus informatives sur le rapport « école nigérienne et éducation des
enfants » de tout notre parcours scolaire. A Allah, certes, rien n’est impossible.

Wallahoul-Mousta’âne ! Wa ‘alaihit-Touklâne !

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
Décomposition des étapes du projet

Déclaration d’intention → 3 min


Les sources : bien les connaître et savoir mieux s’en servir → 2 min
Propos liminaire → 1 min
Acte 1 : Historique de l’école nigérienne : quelques dates clés → 5 min
Acte 2 : Les politiques éducatives au Niger en 2 mots → 2 min
Acte 3 : Que fait l’école nigérienne des enfants qu’on lui confie ? → 10 min
En conclusion → 3 min
Annexe : la pratique de l’autoévaluation → 4 min

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
Les sources : bien les connaître et savoir mieux s’en servir
Pour que cette réflexion sur l’école nigérienne soit vérifiable, mais surtout pour
permettre aux Cpeemiens et Cpeemiennes d’aller plus loin dans la maîtrise du
sujet, il est de bonne précaution d’invoquer nos sources sous une forme la plus
pratique possible.
Quatre (4) livres ont inspiré ce travail :
 Bien les connaître. Lorsqu’il s’agit d’un livre, on peut, pour le référencer
(référencer les propos qu’on avance est le B.A-BA d’un travail sérieux,
dit-on), utiliser ce modèle de base :
NOM Prénom de l’auteur, Titre de l’ouvrage, Editeur, Lieu de publication,
Année de publication, [Nombre de pages].
→ MEUNIER Olivier, Bilan d’un siècle de politiques éducatives au Niger,
L’Harmattan, 2000, p. 312 ;
→ MEUNIER Olivier, Dynamique de l’enseignement islamique au Niger,
L’Harmattan, 1997, p. 283 ;
→ MEUNIER Olivier, « Collection ‘’Cultures africaines’’ » Variations et diversités
éducatives au Niger, L’Harmattan, 2009, p. 240 ;
→ BRANDOLIN Joseph, Réinventer l’éducation en Afrique, Afrique Education/TB
Conseils, 1997, p. 191.

 Savoir mieux s’en servir. Nous optons pour le système « auteurs-


dates ».
Cela veut tout simplement dire qu’à chaque fois que nous citons un passage ou
une information du livre :
Bilan d’un siècle de politiques éducatives au Niger, on n’écrira → (MEUNIER,
2000) ;
Dynamique de l’enseignement islamique au Niger, on écrira → (MEUNIER,
1997) ;
« Collection ‘’Cultures africaines’’ » Variations et diversités éducatives au Niger,
on écrira → (MEUNIER, 2009) ;
Réinventer l’éducation en Afrique, on écrira → (BRANDOLIN, 1997).

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
Propos liminaire :
« Dis-moi comment va ton école, je te dirai qui tu es et ce que tu deviendras. »
Si l’on veut bien comprendre l’Afrique actuelle et continuer de croire en elle, il
faut se donner le temps d’analyser la situation du secteur le plus sensible de
son évolution, mais toujours laissé dans l’ombre, celui par lequel tout se
dégrade et grâce auquel tout pourrait mieux aller : l’éducation (BRANDOLIN,
1997).

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
Acte 1 : Historique de l’école nigérienne : quelques dates clés

Avant le colon : existence des écoles coraniques 1902 : la toute 1ère école du Niger à Niamey 1912 : 1ère école régionale à Zinder

1945 : 1er établissement de formation des 1922 : 2e école régionale à Niamey (les
maîtres à Kollo enseignants commencent à être des civils)

26 décembre 1957 : 1ère école médersa à Say

1966 : 1ère école privée (LAKO) à Niamey par LAmine KOulibali (LAKO)

1971 : Centre d’Ens. Supérieur. 1973 : Université de Niamey

1986 : Université Islamique à Say par l’OCI


Source : (MEUNIER, 2000)

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on lui confie, ne doit plus avoir de secret pour
l’éducateur CPEEMien »
Acte 2 : Les politiques éducatives au Niger en 2 mots

C’est la Banque mondiale et FMI qui décident des politiques d’éducation du


Niger (MEUNIER, 2000, p. 180).

L’ensemble des politiques éducatives mises en place depuis ces dernières


années par le Ministère de l’Education de Base et de l’Alphabétisation du Niger
est ainsi conditionné par des mesures d’ajustements structurels imposées par
des organismes internationaux comme la Banque mondiale ou le FMI
(MEUNIER, 2009).  

→ Situation économique paralysante.


La situation économique des Etats africains ne leur permet pas d’être
véritablement autonomes dans le choix de leurs stratégies éducatives : ils
restent dépendants des bailleurs de fonds qui imposent des projets éducatifs
forts différents de ceux sur lesquels un consensus entre l’Etat et les populations
a été établi (MEUNIER, 2000).  

→ Il y a un « malentendu culturel » qui sous-tend les politiques éducatives au


Niger.
Au Niger les politiques éducatives ont écarté toute intégration de savoirs
traditionnels ou socio culturels dans la forme scolaire (portée par la
colonisation et les organisations internationales) conduit ainsi à une
juxtaposition de systèmes éducatifs (MEUNIER, 2009).

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
Acte 3 : Que fait l’école nigérienne des enfants qu’on lui confie ?

En Afrique, les systèmes éducatifs sont, maintenant, le plus souvent


déconnectés du présent, comme ils se sont coupés du passé et n’ont aucune
perspective pour l’avenir (BRANDOLIN, 1997).

Tout appelle à réformer l’école nigérienne.


Voici une équivoque : depuis 1960 (donc l’indépendance) des rapports
émanant à la fois des services de l’éducation nationale et des chercheurs
« indépendants » ont fait part des mêmes préoccupations pour
l’enseignement. Il est proposé de mettre en place des réformes afin de « relier
l’école à la vie », de faire en sorte que l’école soit en adéquation avec le milieu
tout en préparant l’élève à « la modernité » (MEUNIER, 2000).

L’école nigérienne, une école de rupture.


L’école nigérienne, en tant qu’héritière de l’école coloniale française, a
provoqué une rupture entre l’enfant et son monde familial, communautaire et
religieux. Durant la période coloniale, les cultures ont été hiérarchisées, celle
du colonisateur étant considérée comme la plus « évoluée ». La France
développe l’idée d’une culture universelle basée sur le modèle français
s(MEUNIER, 2009).

Une rupture à tout prix.


L’école coloniale veut imposer une rupture avec le passé, transformer le style
de vie de l’indigène afin qu’il participe, consciemment ou non, à la propagation
de l’idéologie coloniale au sein de sa famille et de sa communauté (MEUNIER,
2009).

Saper les valeurs de l’enfant nigérien en le transformant en petit français.


L’école coloniale, en tant que véhicule idéologique de cette culture, se voit
alors confier la mission d’acculturer les élites traditionnelles africaines. → La
conquête morale et intellectuelle des élites nigériennes. L’objectif de cette
scolarisation est avant tout politique : rapprocher les indigènes des idées et des
valeurs de la France, donner une place prépondérante et un statut de
supériorité à la culture française par rapport aux cultures africaines.
Contrairement aux écoles anglaises qui s’expriment par leur grande variété,
l’enseignement français reste uniforme et forme les élèves africains comme
des véritables petits français (MEUNIER, 2009).

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
L’école nigérienne est peu appropriée aux réalités nigériennes et cela pour
plusieurs raisons :

1. En raison des dégâts sociaux qu’elle peut occasionner (les grossesses non
souhaitées, l’acculturation des jeunes rentrés dans leur village, le
manque d’opportunité d’emploi, le sentiment d’inutilité de l’école, etc.),
l’école est redoutée et provoque la réticence des parents à y envoyer
leurs enfants.

2. En privilégiant l’accès à l’école, une baisse rapide de la qualité de


l’enseignement a été constatée (MEUNIER, 2009).

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et ence qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
En conclusion :

Il faut donc mettre en place une école idéale au Niger qui :


- combat réellement la pauvreté ;
- est adaptée aux besoins des familles ;
- aide à construire l’avenir des élèves ;
- devient un lieu où l’enfant apprend à apprendre, à être créatif, à
pouvoir vivre sereinement dans son milieu, à être réceptif face à son
environnement de vie ;
- a un curriculum adapté à travers une réforme des curricula c’est-à-dire
des contenus d’enseignement. Actuellement, pratique, technique,
créativité, sens de l’observation sont écartés au profit de savoirs
scientifiques théoriques que les élèves doivent apprendre par cœur
(MEUNIER, 2009).

Alors question : qui mettra en place cette école idéale au Niger ?

Je ne le vois ni le conçois en dehors de cette salle !

Alors… au travail !

Abou Maryam, Abdour-Razzâq Ibn Idrîs Al-Maykâssouwiy


Toutes les louanges sont à Allah !

Fait à Niamey, le 15 octobre 2018

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et ence qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
La pratique de l’autoévaluation
Qu’est-ce que l’autoévaluation ? → C’est une pratique d’apprentissage qui consiste à
s’interroger, au sortir d’une séance de formation, sur ce que l’on vient d’apprendre.
S’auto-évaluer, quel intérêt pédagogique ? → Cette pratique présente un avantage certain :
l’apprenant renforce sa mémorisation à long terme et augmente sa maîtrise du sujet traité.

Qu’avez-vous appris de nouveau sur :


→ les sources bibliographiques
…………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………….....
................................................................................................................................
................................................................................................................................
................................................................................................................................
................................................................................................................................
→ l' Acte 1
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
→ l' Acte 2
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et en ce qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »
→ l' Acte 3
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
→ le plan lexical (vocabulaire : mots & expressions nouvelles)
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
→ autres (toute autre chose qui vous a enrichi dans l’exposé)
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………

« L’école nigérienne, et en ce qu’elle est et ence qu’elle fait de l’enfant qu’on


lui confie, ne doit plus avoir de secret pour l’éducateur CPEEMien »

Vous aimerez peut-être aussi