Les Défis de L'éducation À L'ère de La Technologie

Le domaine de l'éducation est de nos jours révolutionné par les
nouvelles structures éducatives. Ces structures ont pour fondation les

Les défis
nouvelles de l’éducation àde
technologies l’èrel'information
de la technologie
et de la communication.
FAUSTIN MBUYU Gallon
L'arrivée de celles-ci a transformé le mode de communication et de
LES DEFIS DE L'EDUCATION A L'ERE DE LA TECHNOLOGIE

transmission des savoirs. Ainsi se posent autrement les questions liées
à l'éducation : Que transmettre, à qui transmettre, comment le
transmettre, et pourquoi le transmettre ? Ces quatre questions font LES DEFIS DE L'EDUCATION
l'objet de ce livre. Celui-ci s'interroge sur l'avenir de l'éducation à l'ère
de la technologie. L'auteur part de l'analyse de l'éducation formelle en
A L'ERE DE LA TECHNOLOGIE
montrant son caractère imposant et dominant de la part des milieux
éducatifs par rapport à l'enfant récepteur rendu passif. De là, il présente — Changeons de stratégies —
les défis auxquels ces éducateurs font face en montrant le changement
actuel du mode de transmission. Puisque l'éducation formelle n'a plus
de place au cœur de l'apprenant. Nous sommes face à une éducation
complexifiée. De ces défis, il résulte le contrat éducatif que propose
l'auteur pour briser et limiter l'opposition qui se remarque entre les
éducateurs et les éduqués. Voilà ce qu'est la préoccupation principale
de ce présent ouvrage.
Faustin MBUYU est né à Manono, en République

Démocratique du Congo. Il est diplômé d'État en
pédagogie de l'Institut Kitumaïni 2/Katuba. De plus,
il a obtenu un diplôme en philosophie du Grand
—
Séminaire Saint Paul de Kambikila. Actuellement, il
poursuit ses études à l'Université de Lubumbashi, à
la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, dans le
département de philosophie, où il prépare sa licence.
Il occupe le poste de Directeur des opérations et des
projets à la maison d'édition Heptade et est membre
du collectif Kiosque littéraire. En 2022, il a publié son
tout premier livre chez Calures Éditions, intitulé FAUSTIN MBUYU Gallon
"Comment réussir sa vie et atteindre le succès". Ses
domaines de recherche incluent l'écologie, le
développement personnel et la philosophie.
Préface de Valery NGOY NDALA
ISBN : 978-2-38489-041-5
Editions Lumumba
Un nouvel élan de l’édition

Les défis de l’éducation à l’ère de la technologie
Les défis de l'éducation à

l'ère de la technologie
— Changeons de stratégies —
— Essai Scientifique —
FAUSTIN MBUYU Gallon
Les défis de l'éducation à

l'ère de la technologie
— Changeons de stratégies —
Editions Lumumba
Un nouvel élan de l’édition africaine

Editions Lumumba
ISBN : 978-2-38489-041-5
EAN : 9782384890415
©Edition Lumumba, Novembre 2023

Dépôt légal : N° 7.20.2022.76 IIème trimestre
Bibliothèque Nationale du Congo/Direction Provinciale du
Katanga
Editions Lumumba, un nouvel élan de l’édition africaine

10, Avenue de la moto croisement Boulevard m’siri, Q. Gambela 2,
Commune de Lubumbashi, Ville de Lubumbashi - RD Congo
Tél. : 00243 90 433 70 19
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Imprimé en République démocratique du Congo
Tous nos livres sont imprimés dans le respect de règles environnementales.

Le droit de reproduire, d'adapter ou de traduire en tout ou en partie est
réservé à tous les pays.
Au Rev. Ab. Jean-Claude Fwela, à tous

mes neveux et nièces.
Je dédie
FAUSTIN MBUYU Gallon 9


Préface
Est-ce que l'Homo rhodesiensis, cet ancêtre
africain, et père de toute l'humanité, a été éduqué ?
Est-ce que Jésus, fils de Marie, a été éduqué ? Est-ce
que Dieu lui-même s'est éduqué ? Lorsqu'on tient à
ce que disait Nelson Mandela : « L'éducation est l'arme
la plus puissante pour changer le monde », on dirait oui.
Mais dans cette génération, celle où j'ai été pour la
première fois préfacier d'un livre comme celui-ci, je
ne pense pas que Mandela avait raison... Eh bien, je
ne peux l'admettre que s'il parlait de l'éducation telle
qu'abordée dans ce livre !
De nos jours, rencontrer de jeunes esprits dévoués

à la rédaction, préoccupés par l'éducation de leur
génération et animés d'une quête profonde pour
comprendre et résoudre les problèmes de la société
contemporaine est une rareté. Cependant, FAUSTIN
MBUYU GALLON émerge comme l'une de ces perles
précieuses qui apparaissent trop rarement dans un
siècle. C'est donc avec un grand enthousiasme que je
me suis plongé dans la lecture de cet ouvrage, fruit
de son esprit éclairé et engagé. Je crois que ce jeune
leader mérite une bière… Eh ! non, je voulais dire
« un livre ».
Dès les premières pages de ce livre, j'ai été captivé

par la réflexion de l'auteur sur l'éducation formelle et

son impact sur les jeunes d'aujourd'hui. Avec acuité,

il dépeint l'éducation traditionnelle comme une
aliénation idéologique, étouffant la créativité et
l'épanouissement intellectuel des apprenants. Il met
en lumière les défis auxquels les éducateurs sont
confrontés, notamment l'émergence du numérique et
ses conséquences sur les méthodes éducatives.
Dans un style fluide et parfois philosophique,

l'auteur explore la notion du contrat éducatif, un
pacte nécessaire entre éducateurs et éduqués pour
briser les résistances et construire une éducation
participative, fondée sur la co-construction et
l'épanouissement de l'individu. Il nous guide dans
une réflexion profonde sur la place de la technologie
dans l'éducation, soulignant l'importance de
l'intégrer intelligemment pour servir les objectifs
éducatifs sans aliéner les apprenants.
Cette œuvre nous invite à repenser l'éducation

dans son ensemble, à l'ère où les valeurs éthiques et
culturelles se redéfinissent dans un monde globalisé.
L'auteur soulève des questionnements essentiels sur
la manière dont nous devons éduquer les jeunes
générations pour les rendre responsables, conscients
de leurs actes et acteurs de leur propre vie. Il met en
avant l'idée d'une éducation pragmatique, agissante,
qui permet à l'enfant de construire sa personnalité et
de découvrir son potentiel, tout en respectant sa
liberté de pensée.

Au fil des pages, l'auteur nous entraîne dans une

réflexion éclairée sur le rôle de l'éducation dans la
société, affirmant avec justesse que l'éducation est la
base de tout progrès et de toute évolution. Il nous
rappelle que nous sommes dans une société de
connaissance, où la transmission des savoirs doit être
vécue comme un processus vivant et stimulant,
plutôt que comme une simple accumulation de
connaissances.
Je félicite chaleureusement l'auteur pour sa pensée

éclairée, sa clairvoyance sur les enjeux éducatifs
contemporains et son engagement profond envers la
jeunesse. Cet ouvrage offre un regard lucide sur
l'éducation de demain et nous pousse à remettre en
question nos paradigmes éducatifs actuels.
Que ce livre soit un guide pour tous ceux qui

s'intéressent à l'éducation et à la jeunesse : les
hommes politiques, les enseignants, les parents et les
jeunes en quête d'un avenir éducatif meilleur. Que
cette œuvre inspirante ouvre de nouvelles
perspectives et suscite des débats enrichissants sur
l'éducation de demain, dans les sphères politiques,
religieuses, sociales, économiques, etc.
Dans un monde en perpétuelle évolution,

l'éducation est notre boussole, et cet ouvrage nous
invite à naviguer vers des horizons prometteurs, où
chaque apprenant pourra révéler le meilleur de lui-

même et contribuer à façonner une société éclairée,

respectueuse et prospère.
Bienvenue dans cette quête vers une éducation

épanouissante et humaniste, et bravo à l'auteur pour
cette contribution précieuse à la réflexion éducative.
Valery NGOY NDALA

Président-Fondateur de l’Association Panafricaine
pour l’Encadrement et la Formation de la Jeunesse
(APANAEFJ)
Directeur du Cabinet National des Psychologues et
Educateurs Congolais (CNPEC)
Chef d’Antenne d’Orientation Scolaire et
Professionnelle à la Division Urbaine de l’Enseignement
Primaire, Secondaire et Technique Likasi 2
Directeur Général des Editions Lumumba
Doctorant à l’Université de Lubumbashi, Conférencier
& Auteur

Avant-Propos
Nous vivons, de nos jours, une époque très
complexe et délicate entre enfant et parent, école et
élève, citoyen et société, etc. Une époque où les
enfants et élèves sont aux croisées d’énormes vagues
de changements : les nouveaux moyens de
communication sociaux. Devant cette nouveauté, un
nouveau style de vie, aussi étrange aux parents, à la
société qu’aux enfants eux-mêmes, se dessine :
quand un parent rentre du boulot, trouve ses enfants
à la maison, concentrés devant le téléviseur, sur
internet, WhatsApp ou avec des écouteurs. Et la
salutation du parent devient à ce moment une
déconcentration, un bruit auquel mérite le silence
ou un simple geste. À l’Église en pleine prière, la
Parole de Dieu devient supplantée par Tiktok. De ce
fait, une crise criante trouve échos aux oreilles des
éducateurs ; une valeur sociale est mise au feu : le
dialogue qui suppose l’écoute. Les enfants n’ont plus
besoin d’être à l’écoute de leurs éducateurs. La
civilisation numérique embarrasse le domaine de
l’éducation dans toutes ses dimensions. On constate
même dans le bus une coupure de la communication
avec ceux qui sont non loin de nous. La personne qui
est juste à côté de vous, préfère écouter ou échanger
avec celui ou celle qui est à une distance kilométrée
que de parler avec vous qui êtes à faible distance. En
conséquence, la délocalisation de la socialisation se

présente : elle quitte la sphère physique vers la

socialisation dite numérique. Tous ces phénomènes
mettent au défi l’éducation actuellement. On se
demande même pourquoi éduquer ?
D’un côté, les défis de la technologie influencent
sérieusement le mode de vie des enfants dans leur
milieu quotidien. Cette influence creuse
profondément la relation que ces enfants ont à
l’égard des éducateurs, à tel point que chaque
éduqué se désintègre de sa culture. De l’autre côté, il
y a un problème d’éthique puisque l’éducation vise
la formation effective de l’être humain. Il en résulte
que l’éducation est fragmentée par une nouvelle
civilisation porteuse d’une nouvelle éthique. Cette
dernière est porteuse des valeurs inédites. Il revient
aux milieux éducatifs de donner une nouvelle
démarche éducative tenant compte des enjeux
technologiques.
Sachant que tout ce que la société traverse
aujourd’hui est le fruit du manque d’une bonne
éducation, il y a lieu de penser et repenser notre
éducation pour construire une société digne de son
nom. Sortir de la programmation asservie et infligée
par une éducation programmatrice vers une
éducation contextuelle et paradigmatique. Pour que
l’apprenant comprenne, par soi-même, le rôle que
joue l’éducation reçue par ses parents, à l’école ou
dans la société.

L’éducation est un domaine colossal, par le fait

qu’elle engage plusieurs structures et disciplines
scientifiques. Oswald Lusenge dans son livre
souligne que, « la visée de l’éducation est noble et
ambitieuse : aider les plus jeunes à développer leurs
potentialités, leur aménager un environnement
favorable, afin d’épanouir en eux l’humanité par leur
propre conquête du savoir-faire et du savoir-être
humains1 ». Il est impérieux que toutes ces structures
jouent leurs rôles dignement pour construire une
société consciente et responsable, qui vise le
développement et l’amélioration de tout individu.
L’éducation doit permettre à tout esprit humain
d’être éveillé afin de voir loin les dangers auxquels il
fait face.
Nous voudrions à travers, cette réflexion, louer la
visée des éducateurs pour leur redynamisation. Celle
de nous offrir une éducation capable de nous orienter
vers notre accomplissement en tant qu’individu
vivant en société. Que leurs efforts trouvent dans ces
écrits une gratitude, car cette tâche n’est aisée au-delà
de multiples défis que traverse notre société actuelle.
Aux parents, qui jour et nuit ne cessent de donner
à leurs enfants une éducation, qui les prépare à la vie
présente et future ; de trouver dans ce livre un
remerciement. Puisqu’il n’est toujours pas facile de
1 Oswald LUSENGE LINA-LYOGHA, Cultiver l’humain. Une approche

philosophique de l’éducation, Paris, Ed. Patristique.org, 2O21, p. 9.

frayer un chemin pour un individu dont la

conscience reste encore à (r)éveiller. Une adresse
collective : ce livre n’est pas une parole d’évangile,
mais une réflexion sur un phénomène, que nous
traversons et dont nous avons jugé bon d’en parler
avec vous. Quitte à vous de le recevoir selon ce que
vous pensez et d’après votre conviction. Car
l’éducation n’est pas l’affaire d’un seul individu,
mais bien plus celle d'une collectivité.
Nous voudrons à cette occasion remercier le
révérend abbé Jean-Claude Fwela pour son soutien et
accompagnement. En un bon éducateur, il a fait
preuve d’un bon coaching à notre égard. A Raymond
Nungu, Benoit Mvita, Stanis Mayunga, Homère
Kyungu, Nathan Kangale, Jean-Claude Kabango,
Rodriguez Kyamusale, Anastasie Lulu, Naomi
Ntumba, Dieudonné Kabunda, Plamedie Ndaya,
Floribert Ditumba, Léon Martin Cibamba, etc., un
grand merci pour votre encouragement, soutien
matériel, financier et scientifique.
A toi Gad Mashinda, ce livre sera une référence
pour tes parents, oncles, tantes, grands-parents, afin
de t’offrir une éducation digne de son nom. À l’aube
de ta vie ; trouve dans ceci une orientation
personnelle pour construire ton propre avenir selon
la volonté de ton créateur, tes parents et la société qui
te reçoit.

Au couple Muganza et Mashinda, éduquer un

enfant, c’est lui apporter un soin et une attention
particulière. Ceci n’empêche que vous
l’accompagniez dans ses choix et volontés en lui
offrant un visage d’un père et d’une mère soucieux
(se) de son avenir. C’est aussi lui transmettre les
valeurs, auxquelles la société attend de lui : la
formation et les vertus morales. Je tiens à vous
remercier de tout cœur, pour le travail abattu dans
vos foyers afin de garder le (sou) rire qui donne de
l’espoir aux enfants (Ezéchiel Mutombo, Ernest
Muganza, Esdras et Ethane) dont vous avez la
mission d’éduquer.


Introduction
« Si vous voulez changer le monde
changez l’éducation2 »
L’éducation de nos jours a au-devant d’elle,

multiples défis auxquels elle fait face : les défis de la
transmission de savoir, de l’objet, de la destination,
de la finalité, du retard des connaissances dans un
monde qui évolue très vite grâce aux nouvelles
technologies de la communication et de
l’information, de son inefficacité et inadaptabilité, du
mode d’apprentissage, etc. Face aux jeunes hyper-
connectés et surfeurs sur internet, les milieux
éducatifs n’ont plus le monopole de l’éducation. Ceci
parce que leurs modes de transmission sont arriérés
à l’ère actuelle où « la science et la technologie sont et
seront toujours au cœur de la plupart des enjeux et des
défis que nous réserve le futur3 ». Tous ces défis
perturbent les acteurs de l’éducation d’un côté et de
l’autre côté le système éducatif en général.
Depuis une cinquantaine d’années, la question de
l’éducation à l’ère du numérique se pose maintenant
avec beaucoup d’acuité. Elle figure dans les grands
2 Nelson MANDELA cité par Idris ABERKANE, libérez votre cerveau, traité de
neuroscience pour changer l’école et la société, Paris, Ed. Robert Laffont, 2016, p. 65.
(Version PDF).
3 Normand BAILLARGEON., Turbulences. Essais de philosophie de l’éducation,
Canada, Ed. P.U. Laval, 2013, p. 23.

hebdomadaires des internautes et des éducateurs. Le

numérique à la merci de tous et les grands récits du
savoir (religion, histoire, tradition, etc.) sont mis en
difficulté. Les structures éducatives ont changé. Ils se
posent la question de savoir : qui éduquer et quoi
éduquer ? Que transmettre, à qui et comment ? Que
penser sur l’éducation d’aujourd’hui et celle du
futur ? Toutes ces questions ont besoin des réponses.
La philosophie de l’éducation ou les sciences de
l’éducation est/sont mieux placée-s pour répondre.
Nous savons que l’éducation joue un rôle très
capital dans la société ; celle de transformer, former
et d’instruire l’homme dans son ensemble, d’éveiller
ses facultés et transmettre un savoir. Ce rôle est
significatif au sens où toute la société compte sur elle,
du fait qu’elle est une nécessité biologique (Jean-
Piaget). D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’elle est
caractéristique essentielle différenciant l'homme des
autres êtres de la terre. Le développement de la
société ou de la nation en dépend. C’est pourquoi on
dit qu’elle donne forme à la société, au point où tout
le monde est obligé de la recevoir.
Cependant, dans toutes les sociétés, on constate
une distance entre les adultes et les nouveau-nés.
Cette distance est du point de vue de la culture, de la
pensée et du mode de vie. Les adultes ont une
manière de vivre en société par rapport aux
nouveaux. Ils ont une expérience de la vie. Les

nouveaux naissent faibles, sans expérience, souligne

Jean-Jacques Rousseau dans Emile. La mission
revient aux adultes d’accomplir leur devoir. La
distance qui les sépare doit être brisée par
l’éducation. Celle-ci installe l’équilibre entre les deux
pôles d’âge dans la société, les adultes et les
nouveaux. Le rôle que doit jouer les adultes, c’est
d’accompagner, transmettre l’expérience, les us et
valeurs éducatives, c’est-à-dire transmettre leur
manière de vivre et d’être, leurs valeurs morales,
leurs savoirs. Les nouveaux sont là pour naitre avec,
l’accueillir, c’est ce qui fera d’eux, les membres
intégrés de la société. Les adultes sont les seuls à
pouvoir montrer le chemin par leur bonne expérience
aux nouveaux.
En revanche, nous constatons qu’il y a bien
longtemps que ce processus est coupé. Celui de
recevoir l’éducation uniquement des adultes.
Puisqu’il y a une troisième source d’éducation à
l’instar des milieux éducatifs. Cette source est créée
par le numérique : la télévision, l’internet, les réseaux
sociaux qui montent en vitesse. Le mode de
transmission a changé. Les adultes n’ont plus le
monopole de l’éducation, la société a changé de
forme par sa « façon de communiquer, d’apprendre, de
s’informer et d’entrer en relation avec les autres4 ». C’est
un peu bizarre de le dire, malheureusement, c’est ce
4 PAPEFRANCOIS, Christus vivit, Exhortation apostolique post-synodale. Kinshasa,
Paulines, 2019, p. 53. N°86.

que nous traversons. Les défis que nous évoquons ici

proviennent des différentes crises de l’éducation : la
perte de la légitimité, de l’autorité, de l’écoute
réciproque, etc. Les nouvelles technologies de
l’information et de la communication ont ravi
l’autorité et la légitimité aux milieux éducatifs.
En fait, nous sommes en train de passer le stade de
l’éducation matérielle vers celle qui est numérique.
De la société matérielle vers la société à la réalité
numérique. C’est l’éducation la plus large possible.
Cette dernière est beaucoup sollicitée par la
civilisation numérique5. Certes, tout le monde veut
apprendre, peu importe l’âge puisque c’est une
éducation de la connaissance. Les nouvelles
technologies de la communication et de l’information
sont les promoteurs de cette éducation. Sans lieu fixe
ni auditoire ou salle de classe, elles arrivent à
influencer et instruire une multitude d’individus
dans le monde et au même moment. C’est un exploit
terrible que même l’école n’arrive pas à réaliser.
Aucun milieu éducatif n’a su battre le record. Sur ce,
notre éducation est en train de changer de nature, de
visage et de rôle.
En outre, nous savons, depuis longtemps, que les
lieux par excellence où l’éducation est donnée, sont :
5 Nous entendons par civilisation numérique, cet ensemble des connaissances du

numérique (digital), de la technologie et de l’informatique. Une civilisation
utilisant l’internet et ses outils.

la famille, l’école et la rue (ici, on pourrait parler

même de l’Eglise). Cependant, depuis un temps,
celles-ci se voient être révolutionnées et transformées
dans la pratique et la manière de transmettre le savoir
à nos enfants. Cette transformation, révolution, est
due à l’émergence des nouvelles technologies.
Puisque l’école, la famille, a le rôle d’émetteur. Les
nouvelles technologies ont perfectionné ce rôle en
jouant sur l’attention et le temps des apprenants. En
conséquence, l’éducation devient virtuelle, tout
devient numérique. Le problème qui se pose est, que
l’école, la famille ou l’Eglise, n’a plus le monopole du
savoir ou de l’éducation. Car elles sont mises au défi
de la technologie, elles se voient être anéanties par les
nouvelles pratiques de l’apprentissage. Ce problème
a suscité deux inquiétudes fondamentales :
l’inefficacité et l’inadaptation.
De plus, il est alors difficile à l’école de former et
d’instruire parce que les apprenants ont sur leurs
mains des outils plus sophistiqués que l’école n’a
même pas. Ces outils font, que les éducateurs
deviennent les éduqués (l’utilisation des réseaux
sociaux : YouTube, Twitter, Facebook, etc.). Le camp
a changé ; l’émetteur de l’éducation devient
récepteur et le récepteur devient l’émetteur. Ceci fait
que, si l’éducateur n’est pas plus informé ; il sera
l’élève de son élève. L’école doit donc s’adapter,
c’est-à-dire être capable d’éduquer en ayant les
mêmes outils que les élèves. Mais inefficace soit-elle,

l’école devient archaïque et hors du contexte. Ainsi,

la technologie devient la nouvelle éducatrice. C’est la
raison pour laquelle tout est bouleversé : l’éducation
et le système éducatif national. Ce bouleversement
engendre des problèmes inédits.
A cet effet, le problème n’est pas de se poser la
question sur, que faire, mais par où devons-nous
commencer ? Si nous ne faisons pas attention, comme
dit docteur Laurent Alexandre : « elle (l’école) ne
s’apercevra qu’ensuite que ces technologies préparent, à
terme, son remplacement 6». Bien évidemment, l’alerte
est sonnée, il est grand temps de prendre conscience
afin de relever les défis. A comprendre Jean Piaget,
l’un des problèmes les plus graves que l’éducation ait
à affronter, est celui de la méthode à adopter pour
parvenir à un équilibre convenable entre les
différents modes d’éducation inorganisée et
organisée, fortuite et intentionnelle.
Néanmoins, nous sommes bien conscients qu’en
écrivant ce livre sur la thématique de l’éducation,
nous nous plongeons dans un domaine de la vie, des
sciences de l’éducation, des sciences du cerveau
comme la neurologie et les sciences cognitives. Cela
ne nous impose pas un silence en tant que
contemporain de cette nouvelle ère. Nous avons été
formés, éduqués, chacun, selon les moyens
6 Dr Laurent Alexandre, La guerre des intelligences. Intelligence artificielle versus intelligence

humaine. Paris, Ed JC Lattès, 2017, p. 117 (version PDF).

appropriés, le contexte et le milieu. Nous partageons

une chose en commun : les connaissances apprises à
l’école. Ces connaissances ont fait de nous des
hommes et femmes autres que ce que nous avons
toujours été d’habitude.
Il y a bien longtemps, que les éducateurs s’étaient
beaucoup plus préoccupés de la matière à
transmettre et du contenu, ils n’ont pas beaucoup
tenu compte de l’âge, du quotient intellectuel de
l’apprenant et surtout du besoin et de la motivation
de l’éduqué. Je sais bien que parmi nous, il y a ceux
qui souhaiteraient étudier ou apprendre autre chose
que ce qu'ils ont apprise à l’école ou en famille, etc.,
parce que nous avons été éduqués et formés sans que
nous soyons motivés, ni intéressés. Pourquoi alors ne
pas (re)penser notre système d’éducation ?
Ainsi, les nouvelles technologies en passant par
l’internet ont développé des stratégies pour captiver
notre attention et nous fournir des informations
avant même ceux qui nous informent. Les enfants
connaissaient certaines matières avant leurs
enseignants. Le défi serait alors la mise à jour de la
part des éducateurs. Ce défi nous pose des nouvelles
questions et nécessite des nouvelles réponses, pour
résoudre la nouvelle crise de l’éducation à la source.
Par ailleurs, la bonne éducation ou formation est
celle qui tient compte des réalités sociales, des
besoins de la société et ceux de l’apprenant, sans

oublier les réalités actuelles de cette société. Tenir

compte du paradigme dans lequel nous évoluons.
Apprendre ou connaitre pour appliquer. D’ailleurs,
les méthodes et stratégies doivent provenir de ceux
qui vont apprendre. Ce sont eux qui sont
bénéficiaires, qui éprouvent l’intérêt. Les réseaux
sociaux ont beaucoup développé cet aspect de
choses. Ils ne créent pas de compte ou contenu, par
contre ce sont les utilisateurs qui les créent pour leurs
intérêts. Il y a lieu de virer le bord de l’éducation,
recourir à la synergie éducationnelle qui prend en
compte les besoins et les soucis des agents de
l’éducation (éducateurs et éduqués). Ici, aucun de
deux n’est maître, seulement partenaire. Ils sont
modulés par l’environnement, les besoins de la
société et la créativité. Nous ne sommes plus à l’ère
de l’éducation des notes et cotes, mais à l’éducation
du flux, c’est-à-dire à l’éducation de la connaissance
et du stockage. Cette idée a été beaucoup plus
développée par les auteurs tels que : Joël de Rosnay,
Idris Aberkane, Laurent Alexandre, etc.
Pourquoi alors écrire sur ce sujet aussi longtemps
qu’il y a autant de livre sur cela ? Le rôle du
philosophe est d’éveiller la conscience de son
entourage, autrement dit permettre à l’ensemble de
la population de voir à long terme les défis auxquels
la société est confrontée et fournir des pistes pour les
relever afin de prendre des mécanismes. Notre
souhait est d’alerter aux éducateurs des défis

auxquels, ils feront face dans moins de temps. Quant

à eux de prendre conscience, car l’ignorance tue plus
qu’un virus. Et le Pape Paul VI nous avertit à ce
propos et montre qu’un analphabète est un esprit
sous-alimenté.7 Le problème n’est pas seulement sur
l’éducation, mais bien plus dans la complexité de la
vie humaine. Emmanuel Kant admettait que
l’éducation était la tâche la plus dure et difficile dans
la vie de l’homme, car elle consistait à moduler l’être
humain.8 Il en résulte, pour notre époque, que la
tâche serait d’aider les enfants à s’émanciper afin
d’être à la hauteur de cette montée imaginaire du
numérique. L’une des questions que ce livre se pose
est celle de savoir : comment enseigner les enfants,
les instruire et les former si on n’intègre pas le
numérique dans le système éducatif ? Que faire pour
éduquer le jeune à construire la société dignement ?
Cet essai est né d’une analyse et d’un constat sur
la manière dont les éducateurs actuellement
s’aventurent à former nos enfants, les jeunes, etc.
Cette manière semble d’ailleurs être archaïque et
dépassée par les nouveaux maîtres de l’éducation.
Cependant, nous ne sommes pas les premiers à
réfléchir sur ce sujet, ni les derniers ; il y a beaucoup
de livres à ce sujet. Les défis de l’éducation que nous
7 PAPE Paul VI, lettre encyclique Populorum Progressio. Sur le développement des peuples.
(AAS), 1967, n°35.
8 Cfr Thomas de KONINCK, Philosophie de l’éducation pour l’avenir, Canada, Ed.
P.U.L, 2010, p. 4.

essayons d’épingler ne concernent pas le fondement

de l’éducation ou la valeur du contenu de
l’éducation. Par ailleurs, ils concernent le mode de
transmission. Autrement dit, la manière dont les
éducateurs transmettent l’éducation. Les méthodes
employées sont en crise, elles doivent être revues
pour essayer d’être à jour avec ceux qui sont
concernés par l'éducation. Sinon, c’est un combat
sans fin entre l’éducateur et l’apprenant.
 Qu’est-ce que l’éducation ?
Il est parfois difficile de définir ce qu'est

l’éducation, pour cause de sa dimension plurielle.
Emmanuel Banywesize dira même que, « l’éducation
n’aurait jamais été l’éducation si elle n’avait été
transdisciplinaire9 ». D’autant plus que, celle-là
englobe toutes les couches de la société. Mais sa
dimension transdisciplinaire ne nous impose pas le
silence de définir le concept éducation. Ainsi, nous
allons nous référer de ce que les autres ont déjà dit à
ce sujet.
En effet, il y a des auteurs qui ont défini le concept
éducation de plusieurs manières. Chaque définition
dépend du contexte dans lequel vit l’auteur. Ce qui
explique la divergence ou la diversité d’opinions.
Néanmoins, toutes ces définitions partagent un point
9 Emanuel BANYWESIZE, et Auguste NSONSISSA, Variations épistémologiques
sur l’œuvre d’Edgar Morin. Pensée complexe et universel de la rencontre. Paris, Ed. Cygne,
2021, p. 70.

commun : la communication et l’information comme

point fondamental en matière d’éducation.
L’éducation est ce discours que l’on considère viable
pour celui qui l’accueille. Tout individu a reçu une
éducation transmise par ses aïeux. Celui-ci est un
patrimoine humanitaire qui fait de l’homme un être
semblable aux autres hommes. Ceci explique,
pourquoi tout homme reçoit une éducation de la
naissance à l’âge adulte. L’éducation reçue a fait de
lui une personne autre qu’avant. Elle est un besoin
sociétal, car, d’une part, le cerveau se développe
lorsqu’il le reçoit, et d’autre part, il y a un chemin par
lequel les éducateurs tracent pour lui dans la société.
André Comte-Sponville souligne qu’éduquer,
c’est « transformer un petit d’homme, le même à la
naissance, à très peu près, que son ancêtre d’il y a vingt
mille ans – en être humain civilisé.10» Sur ce, l’éducation
est ce changement qui s’opère à l’intérieur de
l’homme. Ce changement fait de lui un être civilisé,
conscient de ses actes, c’est-à-dire semblable à la
logique des humains. Laquelle est contraire aux
animaux : Il s’agit du savoir-être et du savoir-faire, de
l’être et l’avoir et non du destin de dressage.
L’éducation est un domaine pluridisciplinaire,
présente dans la vie de tout homme, dans son savoir,
son rapport au monde.
10 André Comte SPONVILLE, dictionnaire philosophique, Paris, Ed. P.U.F., 2001, p.

301.

Dans les dictionnaires français, l’éducation est

définie comme étant une « action d’élever, de former
un enfant, un jeune homme, une jeune fille, de
développer ses facultés intellectuelles et morales ».
Le problème n’est pas de connaitre sa définition.
Mais, son mode d’apprentissage. Autrement dit le
moyen par lequel nous transmettons l’éducation à
nos enfants. Chez Jean-Jacques Rousseau, l’éducation
nous vient de la nature, ou des hommes ou des
choses. C’est le socle de l’identité d’une personne.
Cependant, l’éducation est définie en termes de
culture que l’enfant reçoit en famille. Culture
qu’identifie l’enfant dans son milieu de vie. Olivier
Reboul, philosophe de l’éducation, définit
l’éducation comme « un ensemble des processus et des
procédés qui permettent à tout enfant humain d’accéder
progressivement à la culture ». Dans ce contexte, la
culture devient le synonyme de l’éducation, du fait
qu’il s’agit de la transmission des valeurs de
génération en génération. Ainsi, les adultes
transmettent la connaissance (savoir) et les valeurs
culturelles. Nous n’ignorons pas par ailleurs que
l’éducation s’appuie sur la philosophie, c’est-à-dire
sur ce que doit être un homme véritable ; et sur la
politique.
Ainsi, pour Simon Scaillet, l’éducation est tout
simplement l’art d’élever les enfants. C’est l’action
continue exercée sur un être à éduquer afin de lui

faire acquérir toute perfection dont il est capable, en

fonction de la société de demain dans laquelle il
devra s’intégrer11. L’éducation est un partage,
discours entre les individus. Ce partage vise un
changement pour celui qui va recevoir le discours. Il
(partage) peut être la transmission des valeurs
fondamentales pour un individu dans la société,
l’apprentissage ou la formation de certains savoirs
visant à informer l’individu.
Pour ce qui nous concerne, de son étymologie
latine, educatio-nis, veut dire action d’élever,
formation de l’esprit. Du verbe Educare : élever,
nourrir, avoir soin de… Et de educerer, faire sortir,
mettre quelqu’un d’un point à un autre, le tirer hors,
le détourner, l’amener d’un point à l’autre. Puis
eductio : action de faire sortir. Partant de ces
définitions, nous dirons que, l’éducation est une
action que l’on pose sur un individu pour éveiller et
transformer son esprit. Cette action est accompagnée
d’un discours nourrissant, dont l’objectif est de sortir
cet individu d’un point à un autre. Ce discours le
transforme et le rend semblable à la communauté
dans laquelle il appartient et qui pose l’action. Que
contient ce discours ? Le discours contient une
complexité des savoirs. A cet effet, éduquer c’est
opérer un changement de l’extérieur à l’intérieur de
l’individu grâce au savoir. Ce changement cultive en
11 Cfr Simon SCAILLET, Notes de pédagogie, Kinshasa, Ed. Médias Paul, 2003, p. 6.

lui la prise de conscience de ses actes pour devenir

pareil à la logique de la société qui l’accueille.
En outre, pour amorcer ce travail, il sied de
présenter, en premier lieu, l’éducation telle que
conçue par les parents, l’école et l’Etat ; afin de la
situer dans le contexte actuel. Contexte très complexe
à l’ère du numérique. Nous aborderons trois
chapitres dans ce livre : éducation formelle ; défis
actuels de l’éducation à l’ère du numérique et le
contrat éducatif. Le premier chapitre est une analyse
de l’éducation formelle, appelé communément
scolaire. Le deuxième chapitre présente quelques-
uns de défis que les éducateurs doivent relever. Et
enfin, le dernier est une proposition d’une éducation
de l’entente.

Table des matières
Préface 11
Avant-Propos 15
Introduction 21
Chapitre I
Les problèmes de l’éducation formelle 35
1.1. Nécessité de l’éducation 36
1.1.1. Antiquité grecque 39
1.1.2. Les lumières 43
1.2. L’éducation traditionnelle 46
1.3. L’école d’hier 51
1.4. Le système éducatif 56
Chapitre II
Les défis actuels de l’éducation à l’ère du numérique 69
2.1. Les difficultés actuelles de l’éducation 70
2.2. Inefficacité et inadaptation 75
2.3. La technologie 79
2.3.1. La technologie NTIC 86
2.3.2. La technologie NBIC 91
2.4. L’intelligence artificielle 93
2.5. La mondialisation 101
2.6. L’économie 108
2.7. Le marché de l’emploi 111
2.8. Éthique et valeur morale 113
2.9. Écologie 116
2.10. Conclusion 119
Chapitre III
Le contrat éducatif 121
3.1. Sens du contrat 123
3.2. Le contrat social 124

3.3 Le contrat naturel 127
3.4. Le contrat éducatif 128
3.5. Quel type d’éducation faudrait-il envisager ? 132
3.6. Conclusion 138
Conclusion générale 141
Bibliographie 143
Table des matières 147

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Préface de Valery NGOY NDALA

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Les défis de l'éducation à

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Les défis de l'éducation à

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FAUSTIN MBUYU Gallon 9

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De nos jours, rencontrer de jeunes esprits dévoués

Dès les premières pages de ce livre, j'ai été captivé

FAUSTIN MBUYU Gallon 11

son impact sur les jeunes d'aujourd'hui. Avec acuité,

Dans un style fluide et parfois philosophique,

Cette œuvre nous invite à repenser l'éducation

FAUSTIN MBUYU Gallon 12

Au fil des pages, l'auteur nous entraîne dans une

Je félicite chaleureusement l'auteur pour sa pensée

Que ce livre soit un guide pour tous ceux qui

Dans un monde en perpétuelle évolution,

FAUSTIN MBUYU Gallon 13

même et contribuer à façonner une société éclairée,

Bienvenue dans cette quête vers une éducation

Valery NGOY NDALA

FAUSTIN MBUYU Gallon 14

FAUSTIN MBUYU Gallon 15

présente : elle quitte la sphère physique vers la

FAUSTIN MBUYU Gallon 16

L’éducation est un domaine colossal, par le fait

1 Oswald LUSENGE LINA-LYOGHA, Cultiver l’humain. Une approche

FAUSTIN MBUYU Gallon 17

frayer un chemin pour un individu dont la

FAUSTIN MBUYU Gallon 18

Au couple Muganza et Mashinda, éduquer un

FAUSTIN MBUYU Gallon 19

FAUSTIN MBUYU Gallon 20

L’éducation de nos jours a au-devant d’elle,

Canada, Ed. P.U. Laval, 2013, p. 23.

FAUSTIN MBUYU Gallon 21

hebdomadaires des internautes et des éducateurs. Le

FAUSTIN MBUYU Gallon 22

nouveaux naissent faibles, sans expérience, souligne

FAUSTIN MBUYU Gallon 23

que nous traversons. Les défis que nous évoquons ici

5 Nous entendons par civilisation numérique, cet ensemble des connaissances du

FAUSTIN MBUYU Gallon 24

la famille, l’école et la rue (ici, on pourrait parler

FAUSTIN MBUYU Gallon 25

l’école devient archaïque et hors du contexte. Ainsi,

6 Dr Laurent Alexandre, La guerre des intelligences. Intelligence artificielle versus intelligence

FAUSTIN MBUYU Gallon 26

appropriés, le contexte et le milieu. Nous partageons

FAUSTIN MBUYU Gallon 27

oublier les réalités actuelles de cette société. Tenir

FAUSTIN MBUYU Gallon 28

auxquels, ils feront face dans moins de temps. Quant