Diomba Withney

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Sciences du langage

Prépro

Fiche de lecture : Les conditions de l’éducation

Conditions d'éducation est l'œuvre de trois auteurs : Marie-Claude BLAIS, Marcel

GAUCHET et Dominique OTTAVI. Publié dans sa première édition en 2008, Stock nous
livre un diagnostic que les conditions de possibilité de l'entreprise éducative sont aujourd'hui
remises en cause par l'évolution de notre société.
Le contexte dans lequel ce travail a été publié a été conçu contre le changement post-crise
économique et le mécontentement populaire.

Ce livre met en évidence l'évolution de la société actuelle.Remet également en

cause la possibilité de l'entreprise éducative.

Comme nous le savons , L'éducation est le processus par lequel une personne acquiert des
connaissances, des compétences, des valeurs et des attitudes qui lui permettent de
s'épanouir dans la vie. Elle peut être formelle, c'est-à-dire dispensée dans des
établissements scolaires, ou informelle, c'est-à-dire acquise par l'expérience et l'observation
de la vie quotidienne. L'éducation est essentielle pour le développement personnel et
professionnel, ainsi que pour la croissance économique et sociale d'un pays. Elle peut
également contribuer à la résolution de problèmes tels que la pauvreté, l'inégalité et la
discrimination.

En effet , une série de statistiques apparemment évidentes qui sous-tendent le

système scolaire ont été ébranlées, voire disparues. Familles et écoles ne tirent plus dans le
même sens ; le sens des savoirs est flou ; l'autorité nécessaire au fonctionnement des
institutions éducatives n'est plus reconnue ; la fonction sociale de l'éducation et la place des
enfants dans la société sont devenues problématiques. A ces quatre niveaux,
l'enseignement est confronté à des difficultés sans précédent. Il ne s'agit pas de déplorer la
disparition d'un passé inimaginable ou indésirable. Il s'agit de mettre en évidence l'impact
d'une série de changements majeurs afin de mesurer la tâche de reconstruction qui nous
attend.
Les conditions de l'éducation sont des éléments essentiels qui permettent de garantir une
éducation de qualité. Elles incluent des aspects tels que l'accès à l'éducation, la qualité de
l'enseignement, les ressources pédagogiques, les infrastructures scolaires, l'inclusion et
l'égalité des chances, ainsi que la participation des parents et de la communauté. Les
gouvernements, les organisations internationales et la société civile travaillent ensemble
pour améliorer les conditions de l'éducation dans le monde entier, afin de garantir que
chaque enfant ait accès à une éducation de qualité.

Blais, Gauchet et Ottavi tentent de capter la continuité de l'expérience éducative pour

échapper à l'école de la désillusion. En tentant de dépasser le débat entre tenants de la
transmission des savoirs (appelés « républicains ») et adeptes de la transmission des
savoirs (appelés « éducateurs »), cet ouvrage tente avec succès de placer la question de
l'enseignement au cœur de la transmission des savoirs. Nos préoccupations politiques se
méfient du risque d'assister à l'avènement de l'humanité sans elle.

L'effort des trois auteurs est ici de repenser fondamentalement le lien entre démocratie et
éducation, cette fois en questionnant les conditions d'enseignement. Parce que nous
sommes tous d'accord pour dire que l'école transmet des connaissances, mais aujourd'hui
nous ne savons pas ce que signifie ce mot.

Tout au long de la lecture du livre , nous nous rendons compte que l'analyse se développe
sur quatre fronts : les relations d’école avec la famille , le sens des savoirs qu’elle dispense ,
l’autorité dont elle a besoin et sa place dans la société.

Les relations d’école avec la famille:

Les familles ont la responsabilité d'éduquer à la morale, à la conduite, à la culture de soi et

au respect des règles et des normes. Parentalité à deux : les rôles varient selon le sexe
(mère = affection, père = autorité), chacun a plusieurs rôles, personne ne se voit attribuer un
seul rôle de l'extérieur. La scolarisation assure l'individualisation et la socialisation.C'est la fin
de l'apprentissage par mimétisme et immersion, et le début de la prise en compte de la
réalité de l'enfant, l'émergence d'une nouvelle pédagogie.

Fondamentalement, la famille est considérée comme une société naturelle reliant les
organismes et les sociétés. Cependant, avec de nombreux changements, la famille ne joue
plus tous ces rôles. Il ne représente plus les piliers de l'éducation qui sont habituellement
relayés par les écoles. Le lien entre la maison et l'école est en train de changer. Aujourd'hui,
l'État est une institution aux fonctions subsidiaires, son objectif est d'assurer la réalisation de
projets collectifs. A ces nouvelles missions s'ajoute la question de la complémentarité et de
l'opposition entre la maison et l'école.
 le sens des savoirs qu’elle dispense:

Cette curiosité de l'enfant est toujours présente depuis le plus jeune âge mais disparaît au
fur et à mesure que l'enfant grandit. Une fois élève, l'enfant pas voit aucune raison de
s'intéresser à l'enseignement élémentaire. Plusieurs phénomènes s'en sont suivis, dont la
démobilisation, l'absentéisme et même les phobies scolaires. Les institutions atténuent la
curiosité des étudiants. Nous vivons dans une société médiatique. Notre culture populaire se
construit autour de cette nouvelle société. Pour beaucoup, les nouvelles technologies
rendent la science plus humaine et les leçons plus attrayantes. Pourtant, la "science" a
traversé des révolutions pendant longtemps, donc cette question n'est pas nouvelle.La
science est toujours là et inspirée par beaucoup (création d'une université de tous les
savoirs) mais elle devient inaccessible

l’autorité de l’éducation:

La dernière grande vague sur le sujet de l'autorité a été connue dans les années 60 et 70
avec notamment le « Pour ou contre l'autorité » de M. LOBROT. Les figures despotiques
telles que les pères, les chefs ont été supprimées au fil des ans. Pour J. HOUSSAYE
l'autorité est un signe d'échec.
Après de nombreuses discussions/débats et réformes, l'autorité n'a plus sa place dans
notre culture, mais il y aura un changement de pouvoir implicite. Le problème actuel est le
pouvoir mélangé avec le pouvoir.

La place de l’éducation dans la société :

L'auteur constate qu'il n'y a pas assez d'attention portée à la vie des enfants. Il sera le seul à
se demander quelle est la solution aux dangers d'éducation de notre société. À cette fin, il
approfondira la pensée de Rousseau selon laquelle les enfants doivent être de futurs
étudiants et non des étudiants actuels. Il observe la tension entre l'école et la vie scolaire, et
entre les adultes et les enfants. Pour lui, les adultes ne savent plus comment éduquer leurs
enfants. Ce phénomène amènera les écoles à enseigner aux élèves la vie sociale, ce qui
n'est pas leur mission fondamentale, et conduira à des émissions excessives dans les
écoles.
Enfin, il recommande de faire des écoles un lieu de collaboration pour tisser des liens
sociaux. Ceci est plus utile que la compétition individuelle observée.
Son but ultime est de formuler de nouvelles conditions d'éducation comme alternatives aux
conditions de vie et de socialisation des enfants dans la société industrielle.